4è journée de la 9è édition du championnat des clubs CAVB Zone 4 : Ouragan et Madaka terminent 5è ce dimanche 26/11/2023 en dominant Canon et Zarasclo 3-0

Pour la 4ème journée  de la 9è édition du championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball dames et messieurs seniors zone 4, on a joué les matches de classement pour la 5è et 6è places, ce dimanche 26 novembre 2023 au complexe sportif du judo ou gymnase de la Police. Chez les dames, Ouragan a dominé Canon de Ndjili 3-0 et chez les messieurs, Madaka se défait de Zarasclo de la RCA sur le même score.

 

 

 

 

 

 

 

 

Détails sur la 4è journée Dimanche 26/11/2023

Matches de classement 5è et 6è places

Ouragan (3ème Pool A) vs Canon (3ème Pool B) (D) : 3-0 (25-20, 25-11, 25-15)

Madaka (3ème Pool A) vs Zarasclo (3ème Pool B) (M) : 3-0 (25-17, 25-18, 25-17)

 

5è journée Lundi 27/11/2023

Demi-finales

Version Féminine

10h00 : DCMP (1er Pool B) vs Force du Progrès (2è Pool A) (D) :

12h00 : La Loi (1er Pool A) vs La Gracia (2è Pool B) (D) :

Version Masculine

14h00 : Espoir (1er Pool A) vs Bythiah (2è Pool B)

16h00 : Green Team (1er Pool B) vs inter (2è Pool A) (M) :

6è journée Mardi 28/11/2023

3è et 4è places

10h00 : Perdant 18 vs Perdant 19 (D) :

12h00 : Perdant 20 vs Perdant 21 (M) :

Finale

14h00 : Vainqueur 18 vs Vainqueur 19 (D) :

16h00 : Vainqueur 20 vs Vainqueur 21 (M) :

13 équipes participent à ce championnat (6 féminines toutes de la RDC et 7 masculines dont deux en provenance de l’étranger Congo/Brazza et RCA).

Depuis le vendredi 24 novembre 2023, l’accès au gymnase est payant aux prix que voici :

Tribunes latérales : 2000 FC

Tribune officielle ou VIP : 5000 FC

Demie finale et finale

Tribunes latérales : 5000 FC

Tribune officielle ou VIP : 10.000 FC

Antoine Bolia




CULTE DU DIMANCHE 26 NOV. 2023/SERVICE DE 40 JOURS/ AVEC PASTEUR François MUTOMBO VH




3è journée de la 9è édition du championnat des clubs CAVB Zone 4 : Espoir plus fort qu’Inter 3-1 chez les M et Force du Progrès plus forte que Canon de Ndjili 3-0 ce samedi 25/11/2023

La 3ème journée de la 9è édition du championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball dames et messieurs seniors zone 4 s’est jouée ce samedi 24 novembre 2023 au complexe sportif du judo ou gymnase de la Police. Cinq rencontres étaient à l’affiche mais deux ont retenu l’attention du public. Chez les dames, Force du Progrès du Katanga a eu raison de Canon : 3-2 (25-15n 25-14, 17-25, 8-25, 16-14) et chez les messieurs, Espoir a dominé Inter de Brazzaville : 3-1 (26-28, 25-13, 25-23, 25-19).

Ci-dessous le bilan complet de la 3è journée Samedi 25/11/2023

Madaka vs Free Boys (M) : 3-1 (19-25, 25-17, 25-20, 25-17)

Green Team vs Bythiah (M) : 3-0 (25-20, 25-15, 25-23)

La Gracia vs Ouragan vs (D) : 3-1 (25-27, 26-24, 25-5, 25-13)

Force du Progrès vs Canon (D) : 3-2 (25-15n 25-14, 17-25, 8-25, 16-14)

Espoir vs Inter (M) : 3-1 (26-28, 25-13, 25-23, 25-19)

Classement Dames

Pool A

1. DCMP 6 pts

2. La Gracia 3 pts

3. Ouragan O pt

Pool B

1. La Loi 6 pts

2. Force du Progrès 2 pts

3. Canon 1 pt

Classement Messieurs

Pool A

1. Espoir 9 pts

2. Inter 6 pts

3. Madaka 3 pts

4. Free Boys 0 pt

Pool B

1. Green Team 6 pts

2. Bythiah 3 pts

3. Zarasclo 0 pt

4è journée Dimanche 26/11/2023

Matches de classement 5è et 6è places

10h00 : Ouragan (3ème Pool A) vs Canon (3ème Pool B) (D) :

12h00 : Madaka (3ème Pool A) vs Zarasclo (3ème Pool B) (M) :

5è journée Lundi 27/11/2023

Demi-finales

10h00 : Espoir (1er Pool A) vs Bythiah (2è Pool B) (D) :

12h00 : 1er Pool B vs 2è Pool A (D) :

14h00 : 1er Pool A vs 2è Pool B (M) :

16h00 : Green Team (1er Pool B) vs inter (2è Pool A) (M) :

6è journée Mardi 28/11/2023

3è et 4è places

10h00 : Perdant 18 vs Perdant 19 (D) :

12h00 : Perdant 20 vs Perdant 21 (M) :

Finale

14h00 : Vainqueur 18 vs Vainqueur 19 (D) :

16h00 : Vainqueur 20 vs Vainqueur 21 (M) :

13 équipes participent à ce championnat (6 féminines toutes de la RDC et 7 masculines dont deux en provenance de l’étranger Congo/Brazza et RCA).

Depuis le vendredi 24 novembre 2023, l’accès au gymnase est payant aux prix que voici :

Tribunes latérales : 2000 FC

Tribune officielle ou VIP : 5000 FC

Demie finale et finale

Tribunes latérales : 5000 FC

Tribune officielle ou VIP : 10.000 FC

Antoine Bolia

 

 




Eliminatoires Coupe du monde Colombie 2024 : Les Léopards dames réclament leurs primes et de la considération en tant qu’ambassadrices du pays   

La gente féminine n’est toujours pas considérée en République Démocratique du Congo, malgré tous les tralalas débités à longueur des journées. On en a pour preuve ce que continuent de vivre les filles sportives toutes disciplines confondues. Ces pauvres dames donnent plus mais en retour ne reçoivent pas grand-chose. On dirait qu’elles sont des sous-hommes. Ce n’est pas la première fois que l’on parle de primes non payées quand il s’agit des filles. Les Léopards/football dames U20 sont les dernières victimes en date.

Après 4 matches livrés, elles n’ont perçu aucune prime

En effet, engagées aux éliminatoires de la Coupe du monde Colombie 2024, les Léopards/football dames U20 ont vu de toutes les couleurs. Elles ont eu des pas mures difficiles à avaler. Elles ont livré 4 rencontres officielles de ces éliminatoires, mais au finish, elles n’ont perçu aucun rond du trésor public.

Pour la petite histoire, elles ont commencé par éliminer les Zambiennes 0-0 à Kinshasa et 2-2 au match retour. Passer au second tour, le 11 novembre 2023 elles ont battu les Burundaises 3-2 à Kinshasa. Avec un moral bas suite au non payement de leur prime après 3 matches livrés, elles sont tombées 0-1 au match retour livré, le 17 novembre 2023 en terre burundaise. Conséquence, elles sont éliminées. De retour au pays le 18 novembre 2023, elles sont logées à l’hôtel Campo à Barumbu. Et c’est là qu’elles ont eu la désagréable surprise de voir apparaître un jour le Secrétaire de Mme Chantale Kiloha, présidente de la Ligue Nationale Congolaise de Football Féminin. Ce dernier est venu et leur a demandé de venir signer et percevoir chacune 100 $ pour le transport afin de retourner chez-elles. Comme il fallait s’y attendre, elles ont catégoriquement refusé de percevoir cette somme modique et insignifiante.

A-t-on mesuré les sacrifices consentis par les Léopards/football Dames U20 et leurs ainées ?

 

 

 

Les Léopards/football dames U20 étaient engagées aux éliminatoires de la Coupe du monde Colombie 2024. Ce qui fait mal, malgré leur farouche détermination de défendre les couleurs du pays, elles sont éliminées et n’iront pas en Colombie. Elles ont emboité le pas à leurs ainées qui, elles aussi n’iront pas à Paris aux Jeux Olympiques Paris 2024 pour les mêmes causes. En effet, elles ont été éliminées et n’iront pas à Paris suite à leur élimination car battues 2-0, le 30 octobre 2023 dernier à Soweto par les Banyana Banyana d’Afrique du Sud. Comme on le voit, le rêve de Léopards/football dames U20 tout comme leurs ainées seniors dans les deux cas, s’est écroulé comme un château des cartes.

Quid des revendications des Léopards/football dames U20

 

 

Suivons-les : ‘’Nous étions en train de participer aux éliminatoires de la Coupe du monde de U20 et nous avons livré 4 matches. Le premier tour, nous avons joué contre la Zambie en aller et retour. Au deuxième tour, nous avons joué contre le Burundi. Au retour dans notre pays, on nous a logées dans un hôtel. Il arrive de fois on mange et d’autres jours, on ne mange pas faute de la bonne prise en charge par les autorités. Aujourd’hui matin, Mme Chantale, l’une de membres de la fédération et venue à l’hôtel où nous sommes logées avec une liste dont chaque joueur avait droit à 100 dollars. Nous avions demandé les 100 dollars, c’est pourquoi ? Elle nous a répondu en ces termes : ‘’C’est pour vos transports enfin de retourner dans vos différentes maisons. Nous avons refusé ces 100 dollars, car nous avons besoin de nos primes. Nous demandons aux autorités de la Fédération Congolaise de Football de suivre notre problème de près. Nous avons laissé nos différentes familles. Il y en a parmi nous qui viennent des provinces. Comment faire avec ces 100 dollars ? Nous demandons aussi à notre ministre des finances ce qui suit : ‘’Si réellement vous êtes un parent, veuillez suivre notre problème de près. Nous avons joué la même compétition des éliminatoires de la Coupe du monde comme le font les Léopards messieurs. Eux, lorsqu’ils ont joué qu’un seul match (face à la Mauritanie), on a vu que le président de la République les a donné une prime présidentielle en supplément de ce qu’on leur avait donné. Et nous qui avons joué plus de 4 matches, on a rien reçu. On se demande pourquoi cette indifférence ? Le nouveau ministre avait promis d’avoir un œil sérieux sur le football féminin. On ne voit rien de tel lors de nos matches on ne le voit pas. Il en est de même de nos mamans, membres au sein du gouvernement. On ne voit pas leur soutient de près ou de loin. Surtout notre première dame, Maman Denise Nyakeru Tshisekedi. Elle n’est venue dans aucune de nos matches. Nous nous sentons abandonnées de tous. C’est ainsi que nous avons décidé de ne pas quitter cet hôtel jusqu’à ce que sera résolu notre problème de la prime’’.

Sait-on que ces pauvres dames sont des vraies compatriotes ?

 

 

Sur 26 joueuses U20, 15 joueuses ont acquis elles-mêmes leur passeport ordinaire respectif. Elles ont dû dépenser jusqu’à 300 $ pour avoir ce passeport. Quatre autres joueuses avaient obtenus des passeports de service grâce à leur club respectif. Le reste avait acquis des passeports au sein de l’équipe nationale dans la catégorie U17. Chose grave, ces joueuses n’ont rien qui prouve qu’elles ont évolué au sein de l’équipe nationale. Pas de vareuses, bas et autres comme souvenirs de leur passage dans les onze national. On leur ravi tout : survêtement, bas, vareuses etc. triste et regrettable. Quel drôle de façon de traiter les filles.

Est-ce que c’est de cette manière qu’on ose espérer au développement du sport féminin en RDC ? C’est injuste le traitement réservé aux filles sportives. Il est grand temps qu’on repense réellement à la récompense de celles qui honorent le pays.

A dire vrai, nous le répétons que ce genre des spectacles qu’offrent les autorités quand il s’agit des filles terni l’image du pays, décourage, démotive et révolte les filles au point de pousser certaines à mettre fin à leur carrière sportive ou carrément les pousse à s’exiler avec espoir de trouver mieux dans le pays qui va les accueillir. Jusqu’où ira l’incurie des autorités congolaise vis-à-vis de la gente féminine ?

Mais pourquoi seulement les filles ?

 

Vraiment étonnant que ce genre des situations n’arrivent que quand il s’agit des filles. Mais pourquoi ne vit-on pas cela lorsqu’il s’agit des léopards messieurs ? Ces derniers reçoivent leur prime avant même d’avoir accompli leur devoir. Nous continuons d’affirmer et tous les sportifs congolais savent que le football est le plus choyé de toutes les disciplines sportives pratiquées en RDC. Mais curieusement, les filles footballeuses ne bénéficient toujours pas de cette faveur. C’est incroyable et inimaginable.

 

 

 

A titre de comparaison pour les deux dernières décennies, beaucoup des congolais ignorent qu’entre les léopards/football messieurs et les Léopards/football dames, ce sont les filles qui sont plus performantes. Les Léopards/football messieurs ont participé à une seule phase finale de Coupe du monde en 1974 en RFA alors que les Léopards/football dames ont pris part à deux phases finales de Coupe du monde. Mais en termes de récompense, il n’y a pas match. Là où les messieurs ont reçu des voitures et maisons, les filles quant à eux n’ont eu que leurs yeux pour pleurer. Elles ont été marginalisées, ignorées et abandonnées à leur triste sort. Autre chose, il n’y a eu aucun retombé positif de deux participations successives des filles à la Coupe du monde. Rien n’a été fait pour promouvoir le football féminin et les filles. Bien au contraire, l’on a assisté à la dégénérescence du football féminin. Le championnat avait perdu l’attrait et les filles découragées. Beaucoup ont abandonné la pratique et comme conséquence, les deux clubs les plus en vue Grand Hôtel Kinshasa et Force Terrestre sans oublier d’autres, ont disparu de la circulation.

Ce rappel démontre s’il en est encore besoin que la gente féminine est négligée, ignorée, déconsidérée et pas pris en compte par les autorités. Nous pensons sincèrement qu’il faut changer cette façon de traiter les femmes sportives. Déjà elles sont du sexe dit faible, il ne faudra pas rajouter à leur malheur. Et la conséquence de ce qu’ont subi Les léopards seniors, démotivées et abattues à force de réclamer leur prime, elles n’ont su donner de quoi elles étaient capables face aux sud-africaines d’abord au stade des martyrs où elles ont été contraintes au partage et à Soweto où elles étaient défenestrées.

Le non payement de primes des Léopards dames est une chose qui révolte vraiment les bonnes consciences. D’aucuns continuent à se demander dans quel pays nous nous trouvons. Est-ce normale qu’on puisse récompenser de cette manière celles qui ont rendu des bons et loyaux services en tant qu’ambassadrices du pays ? Où est l’état de droit ? Où est la justice car ces braves filles ont droit à leur prime qui est tout à fait mérité. Rendez aux filles ce qu’elles

ont droit.

Antoine Bolia




Scrutins du 20 décembre : A Bumbu, Yasmie Onya appelle la population à la prise de conscience

La ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo se trouve actuellement dans la fièvre de la campagne électorale. Des cris, les sons musicaux, des danses, sont une ambiance qui anime la ville de Kinshasa en ces jours,  avec une montée en puissance de la jeunesse qui aspire à la gestion de leur chère patrie d’ici 2024.

C’est dans ce cadre que Mme Onya Yasmie, membres de FCD (Front  congolais pour la démocratie), parti cher à Pierre Kangudia, a fait une descente ce samedi 25 novembre dans la commune de Bumbu pour mobiliser sa base et éveiller la conscience de chacun, afin que le sens du choix de candidat ainsi que son rôle soit de grande importance.

Dans son échange avec sa base, la candidate à la députation nationale au numéro 563,  a étalé son canevas qui est de soutenir la vision du président de la République Félix Tishisekedi et de relever les défis qu’affronte la population de la municipalité de Bumbu en particulier et du territoire national en général.

“Je suis venu ici à Bumbu, non seulement parce qu’il s’agit de la campagne électorale, mais plutôt que je suis avant tout, fille de ce  pays et soucieuse  d’apporter aussi  ma contribution pour  la construction de notre cher  et beau pays. Je  ne su

is pas là pour vous imposer ma candidature, mais de vous dire qu’il est temps d’être éveillé. Des promesses que l’on vous brandisse sont à quatre-vingt-dix pourcent mensongères.

Combien de députés de Bumbu qui ont réhabilité les routes, les ponts, ni résolu la situation d’électricité, alors qu’ils faisaient des chantages à ce sujet ? C’est parce qu’il ne relève pas au député d’en faire autant, mais plutôt de plaider et interpeller le gouvernement pour éclairer des questions sur les conditions de la population. Sans mâcher les mots, c’est ce que nous allons faire pour vous afin que plusieurs défis ici à Bumbu soient relevés dans le respect des normes”, a-t-elle dit.

Devant les victimes du chômage, de l’insécurité et tant d’autres difficultés relatées, la prétendante élue nationale a fait savoir que son combat bien que loin de la gestion du pays dans les années passées, était de voir un jour les enfants étudier gratuitement, les mamans accoucher gratuitement, une chose qui est en train de se réaliser et qui entre dans le cadre du social de la population.

“Nous devons  dire  tout au président de la République, parce que c’est bien lui notre papa. Il ne peut pas être partout au même moment, il faut que nous étant élus nationaux qui sommes prêts des réalités et qui  seront élus, puissions lui dire ce  qui marchent et ce qui ne marchent pas. C’est un travail que nos aînés que même moi aussi j’avais  voté n’ont pas pu faire.

Laissez-moi vous dire que je suis révoltée des conditions dans lesquelles vit la population  et je me suis décidée de déposer ma candidature pour être au service du peuple.  Il faut donner la chance aux nouveaux candidats et que  les anciens qui n’ont rien fait laissent de la place aux nouveaux pour leur permettre d’accompagner le chef de l’État qui a  le souci de réaliser tous les plans du développement de  notre pays.

Le député ne donne pas des boulots à la population, ne réhabilite pas les routes, mais il fait tout pour que les choses marchent en proposant des lois et en suivant de près l’évolution du gouvernement au quotidien  sur  le social de ses lecteurs.  C’est ce que nous ferons lorsque nous serons élues.  Aujourd’hui nos enfants étudient gratuitement, nos mamans accouchent gratuitement, c’est le social, il suffit de renforcer les éléments nécessaires et le pays ira plus loin “, a conclu Mme Yasmie Onya.

Il faut rappeler que la future élue de la Funa a présenté son deuxième suppléant fils de la commune de Bumbu ainsi que son ticket provincial qui n’avait pas pu être présente pour des raisons personnelles.

Jean-Luc Lukanda




Sahara marocain : Les dimensions multiformes de développement du plan d’autonomie mises en avant à Séoul

Les dimensions multiformes de développement du plan d’autonomie présenté par le Maroc pour résoudre le différend artificiel crée autour de l’intégrité territoriale du Royaume, ont été mises en avant, lors d’un symposium international organisé vendredi à Séoul, capitale de la République de Corée.

Lors de cette rencontre, marquée par la participation d’ambassadeurs représentant différents pays, de chercheurs et de représentants de think-tanks coréens de renommée, l’accent a été mis sur le plan marocain comme modèle réussi en la matière dont la prééminence est consacrée dans les résolutions successives du Conseil de sécurité de l’ONU. Une prééminence qui ne cesse de se conforter sur les plans politique et diplomatique à la faveur d’une large adhésion internationale.

Placé sous le thème « l’autonomie en tant que relais de développement, une approche comparative », le symposium a été l’occasion de jeter la lumière sur le plan marocain d’autonomie et l’autonomie dans la province sud-coréenne de Jeju, en tant que modèles édifiants, permettant à ces deux régions, l’une en Asie et l’autre en Afrique, d’accéder à des niveaux remarquables de développement tout en consolidant la paix et la stabilité régionales.

La rencontre a été également l’occasion de mettre en garde contre les risques insondables du séparatisme et de la balkanisation comme facteurs qui font le lit au chaos et à la sédition et s’inscrivent à rebours des aspirations légitimes des populations, où qu’elles soient au monde, au développement et au progrès.

Prenant la parole lors du symposium, l’ambassadeur du Maroc en République de Corée, Chafik Rachadi, a rappelé les liens de la Beia qui ont toujours existé entre les Souverains marocains et les tribus sahraouies.

Il a souligné que le plan d’autonomie marocain, présenté en 2007, s’est imposé non seulement comme base pour la paix, mais aussi comme rampe de lancement ayant positionné les provinces du sud du Royaume sur une trajectoire vertueuse de développement dans tous les domaines.

A la faveur de ce plan, les provinces du Sud se sont métamorphosées pour devenir un véritable hub économique et un espace de coopération et de stabilité géopolitique et de prospérité partagée, a dit M. Rachadi, relevant que le niveau de développement atteint par les provinces du sud renforce l’attrait de la région aux yeux des investisseurs nationaux et internationaux.

Sur le plan politique, ces provinces enregistrent le taux de participation le plus élevé lors des différentes consultations électorales organisées dans le Royaume, comme relevé par les observateurs internationaux qui suivent les élections au Maroc, a fait remarquer le diplomate.

Pour sa part, le Dr Kwaak Young Hoon, président de l’Association des Nations-Unies en République de Corée a passé au crible les principes d’autonomie et d’autodétermination.

Il a, d’emblée, tenu à souligner que l’expérience a montré que les options référendaires « ne sont plus prioritaires » dans ce domaine « au regard de leurs conséquences politique et sécuritaire néfastes sur les populations concernées contrairement aux solutions politiques négociées qui ont un impact positif sur l’intégration et la stabilité nationales et régionales ».

Le Dr. Kwaak a également mis en avant l’autonomie « en tant que mécanisme pour protéger la souveraineté des États ». Il a relevé que « plusieurs facteurs géopolitiques ayant marqué les relations internationales depuis la fin de la guerre froide ont poussé l’option d’autonomie aux devants des mécanismes démocratiques pour le règlement des conflits tout en respectant l’intégrité territoriale et la souveraineté des États d’autant plus que cette option englobe le concept d’autodétermination ».

Il a, d’autre part, mis en garde contre les conséquences de « l’autodétermination externe », qui pourrait, a-t-il dit, « plonger le monde dans des situations compliquées, sans oublier l’incapacité des entités nées de ces modèles à garantir un niveau satisfaisant de bien-être pour les populations ».

« La sagesse de la communauté internationale veut que le droit à l’autodétermination ne doit pas être mal interprété, de manière à porter atteinte à l’intégrité territoriale des États, qui demeure un principe fondamental sinon le principe fondateur du droit international », a-t-il insisté.

Pour sa part, Mme Yoowon Kim, chercheuse à l’Institut des études africaines de Séoul, a souligné que le séparatisme « pose de graves menaces à la stabilité et la sécurité des pays ainsi qu’à leurs perspectives de développement ».

La chercheuse a relevé que le séparatisme conduit aux troubles sociaux et au terrorisme et « prospère, dans la majorité des cas, sous l’impulsion du soutien externe ».

« Pour motiver des partisans et mobiliser des ressources financières, les séparatistes ont toujours recours au soutien externe », a dit Mme Kim, soulignant que l’autonomie demeure la stratégie la plus appropriée pour servir la paix et la stabilité.

Pour sa part, Abdellah Achach, chercheur en droit international, a passé en revue les différents éléments distinctifs du plan marocain d’autonomie, ainsi que les fondements qui ont fait que ce plan bénéficie d’un si large soutien de la communauté internationale.

Il a mis l’accent sur les différentes opportunités économiques qu’offrent actuellement le Sahara marocain, notant que les efforts déployés, sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, pour impulser un développement tous azimuts sur l’ensemble du territoire national, dont les provinces du sud, positionne cette partie du Royaume comme passerelle notamment entre le Maroc et l’Europe via l’Océan Atlantique, et le Maroc et l’Afrique subsaharienne.




Candidat président de la République: Moïse Katumbi fait un carton plein dans un meeting populaire en ville de Beni 

Arrivée ce samedi 25 novembre 2023 en ville de Beni du président national du parti politique Ensemble pour la République, Moïse Katumbi Chapwe, candidat président de la République aux élections de décembre prochain.

Lors d’un meeting populaire tenu ce samedi 25 novembre au rond-point du 30 Juin de Beni, Moïse Katumbi, candidat numéro 3 à la présidence a tout d’abord condamné la persistance de l’insécurité dans la région de Beni orchestrée par les terroristes ADF MTM.

Le candidat numéro 3 a également promis, s’il est élu, de réduire le salaire des députés en faveur des militaires, policiers et enseignants qui suite à la mauvaise gouvernance vivent dans des conditions inhumaines.

Par ailleurs, il a également promis la desserte en eau potable et l’électricité pour booster l’économie et le développement du Nord-Kivu.

Durant près de 20 minutes, il a critiqué le bilan du chef de l’Etat sortant, en dénonçant la persistance de l’insécurité dans plusieurs villages où les tueries, incendies des maisons et déplacements massifs des populations continuent.

Cette situation accentue le chômage des jeunes, a-t-il renchéri.

Le candidat numéro 3 a déploré la dégradation des routes nationales numéro 4 axe Beni – Bunia avec comme conséquence une hausse des prix sur le marché.

Cette situation, selon lui, appauvrit davantage la population.

Pour lui, les problèmes de pénurie en électricité et en eau potable, auxquels le Nord-Kivu est confronté, doivent prendre fin.

Pour relever tous ces défis, Moïse Katumbi a demandé à la population de Beni de voter pour lui le 20 décembre prochain.

Enfin, il leur a demandé de ne quitter les bureaux de vote que lorsque toutes les opérations de dépouillement des résultats seront terminées, pour éviter d’éventuelles fraudes.

Il sied de rappeler qu’avant de s’envoler pour Butembo, Moise Katumbi Chapwe s’est rendu à Oicha pour compatir avec les familles qui ont perdu leurs membres lors de la dernière incursion des terroristes ADF au mois d’octobre.

Alain Wayire/Beni




Moïse Katumbi annoncé à Kabinda dans le Lomami le mardi 28 novembre

Après avoir effectué des visites dans quelques provinces dans le cadre de sa campagne électorale, le candidat président de la République, Moïse Katumbi est attendu à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami, le mardi 28 novembre 2023.

Le président du parti Ensemble pour la République qui va fouler pour la première fois le sol kabindais va profiter de ce périple pour parler, échanger et discuter avec les forces vives de cette province sur plusieurs questions liées au développement de cette entité administrative et aussi aux questions Socioéconomiques, y compris le développement durable.

La province de la Lomami fait encore face à des innombrables défis qui doivent une fois relevés permettront à cette province de sortir de son enclavement et de relancer le décollage dans plusieurs secteurs.

Le coordonnateur provincial d’Ensemble pour la République de la Lomami, Pelé Ebondo Ntambue qui confirme cette arrivée du candidat numéro 3, appelle toutes les couches de la population à réserver un accueil chaleureux au numéro 3, car selon lui, Moïse Katumbi ne vient pas seulement pour battre campagne mais, mais aussi, se rassurer du vécu quotidien de cette population de ce coin du pays.

« Moïse Katumbi sera dans la province de Lomami où il va battre sa campagne électorale et aussi voir comment vive la population congolaise de ce coin du pays. Toutes les composantes de la ville vont échanger avec le président d’Ensemble et présenter ses problèmes. Il n’y aura pas des barrières, car Katumbi va échanger et parler avec tout le monde et il vient sans couleur politique », a déclaré Pelé Ebondo Ntambue, le coordonnateur provincial d’Ensemble pour la République de la Lomami.




Attaques d’Es-Semara: au siège de l’ONU à Genève, Abdellatif Ouahbi pointe la responsabilité directe d’Alger

Depuis Genève et devant la 111ème session du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) de l’Organisation des Nations unies (ONU), le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a qualifié l’attaque perpétrée contre des civils dans la capitale spirituelle du Sahara atlantique de «terrorisme d’État» commis depuis le territoire algérien contre le Maroc.

La sortie a ce mérite qu’elle constitue la première réaction officielle d’un membre du gouvernement marocain s’agissant des attaques contre Es-Semara commises avec l’aval et l’appui de l’Algérie de la junte, pointant leur caractère terroriste. On s’en souvient, quatre déflagrations de projectiles ont touché, dans la nuit du 28 au 29 octobre dernier, des quartiers civils d’Es-Semara, dans le sud du Maroc, faisant 1 mort et 3 blessés, dont 2 graves, en plus de pertes matérielles.

Si un faisceau d’indices crédibles, concordants et probants établissent, depuis, la responsabilité du Polisario, une milice séparatiste agissant depuis Tindouf, en Algérie, qui l’héberge, la finance et l’arme, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a, cette semaine, apporté un cachet officiel au caractère éminemment criminel, terroriste et constituant un acte de guerre à ces attaques.

C’était mercredi et jeudi derniers, à Genève, dans le cadre d’une intervention devant la 111ème session du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale, à l’occasion de l’examen combiné des 19ème au 21ème rapports périodiques relatifs à la mise en œuvre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Sur un ton faussement interrogatif, celui qui occupe également le poste de secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM, alliance gouvernementale) a interpellé l’Algérien Noureddine Amir, membre dudit comité. «Ne peut-on pas ajuster certains comportements du voisin algérien pour y voir une atteinte et une menace à la paix et la sécurité dans le monde? Envoyer des missiles, partis du territoire algérien et visant nos terres, n’est-il pas du terrorisme? Ne sommes-nous pas passés d’un terrorisme commis par des individus à un terrorisme d’État. Quand j’essaie de comprendre, je me rends compte que vous êtes (l’Algérie, NDLR) plus dans une position de faiblesse que dans une situation de force» pour donner des leçons, a réagi le ministre marocain en réponse à une énième provocation algérienne sur la définition du principe d’autodétermination.

«Tu quoque fili»

Abdellatif Ouahbi suggère un acte de trahison. «Il est clair que la géographie nous a porté préjudice, en nous mettons côte à côte avec nos voisins. Et nous n’avons aucun pouvoir sur la géographie. Par contre, nous nous référons à l’Histoire pour dire que notre sang s’est mêlé dans notre lutte pour nos indépendances. N’est-ce pas suffisant pour que l’on puisse vivre en paix et en sécurité? À celui qui me qualifie de frère, je lui réponds: “Toi aussi, mon fils!”.» Référence est faite à la célèbre locution latine que la tradition attribue à Jules César, qui l’aurait adressée, en guise de dernier souffle, à Brutus. César considérait Brutus comme l’un de ses alliés, mais ce dernier s’est mis du côté de ceux qui l’ont assassiné.

Pour l’heure, le Maroc, dans le cadre de l’État de droit, préconise la sagesse et la retenue. Le parquet compétent à Laâyoune a ouvert une enquête et les analyses techniques et balistiques sont en cours pour définir la nature et la provenance exactes des projectiles. En attendant, les autorités se gardent de préempter les résultats de cette enquête et ne font pas de commentaire sur le processus judiciaire. «Elles s’exprimeront dès l’obtention des premiers éléments», précise une source informée. Sereines face à ces provocations inconsidérées, elles mèneront les investigations à leur terme, jusqu’à établir les responsabilités et appliquer, alors, la loi dans son implacable rigueur.

Dans le cadre de son enquête sur les attaques d’Es-Semara, une équipe de la mission onusienne au Sahara (MINURSO), menée par son chef, Alexander Ivanko, s’est notamment rendue à Rabat. Ses investigations ont abouti à un rapport, qui a été remonté au quartier général de l’ONU avant d’être soumis au Conseil de sécurité.

Saisie par les autorités immédiatement après les explosions, la MINURSO a pu constater leur localisation exacte: le quartier Essalam, où deux des déflagrations ont eu lieu, le quartier Al Wahda, objet d’une explosion et le quartier industriel dans la périphérie de la ville. «Ils ont pu relever qu’il n’existe aucune installation militaire ni dans ni autour de ces quartiers. Comme ils ont pu attester que toutes les victimes innocentes sont des citoyens civils», avait précisé l’ambassadeur représentant du Maroc à l’ONU, Omar Hilale, le 30 octobre dernier au siège de l’organisation à New York, à l’issue de l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2703 sur le Sahara.

Par Tarik Qattab




Dans un stade Vélodrome de Kitambo plein à craquer : Tony Mwaba, candidat député n° 982, réussit le lancement de sa campagne et celle de Fatshi    

Dans un stade Vélodrome bondé et qui refusé du monde, le candidat à la députation nationale dans la circonscription de la Lukunga localisé au n°982, le professeur Tony Mwaba Kazadi a lancé officiellement ce samedi 25 novembre sa campagne électorale couplée de celle du candidat à la présidentielle n°20 en la personne de Félix Tshisekedi.

Aux allures d’un rendez-vous de rédévabilité, cet événement qui a connu la participation active du Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), Augustin Kabuya, appelé communément Muana Bute, était l’occasion pour l’actuel patron du ministère de l’EPST de rendre compte à sa base de son apport considérable dans la matérialisation du plus grand axe de la Vision du Chef de l’État qui est la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics, mais aussi de sa production législative au niveau de l’Assemblée Nationale.

Sous le rythme des chants et pas de danse, le candidat n°982 a rappelé à sa base les points essentiels de son action, notamment la consolidation et pérennisation de la gratuité, l’amélioration des conditions socio-professionnelles des enseignants et personnels administratifs et l’accès à l’éducation de plus de 5 millions d’enfants autres fois exclus du système éducatif.

Loin de ses réalisations en tant que ministre, Tony Mwaba a également dans son escarcelle une production législative impressionnante dont cinq propositions de loi: Loi sur le numérique, Loi portant application du Droit Ohada en RDC, Loi sur la protection des données personnelles, Loi portant protection de l’identité et la loi portant modos de la loi sur le Code de la famille dans ses aspects de la protection de l’identité.

Après son adoption par la population de Lukunga, c’était autour du parti de plébisciter le fils de Mont-Ngafula comme l’un des meilleurs ministres de l’UDPS au gouvernement et ce, par la bouche de son très tonitruant Secrétaire général, Augustin Kabuya Mwana Bute lors de son allocution devant les 80 000 personnes venues répondre à l’appel du professeur Tony Mwaba.

Par la même occasion, Augustin Kabuya a appelé la population de Lukunga à voter massivement pour Félix Tshisekedi en lieu et place des candidats qu’il qualifie des étrangers.

Un rendez-vous du donner et du recevoir, oui puisque la population lui a bien rendu l’ascenseur, cette dernière a fait la promesse de redonner un second mandat au Chef de l’État et à leur fils Tony Mwaba pour la prochaine législature.

Sous la composition de Félix Wazekwa, la fête s’est poursuivi avant que la foule ne raccompagne le 982 à son QG ou l’équipe de campagne se projette déjà pour le prochain rendez-vous prévu au terrain Tumba dans la commune de Mont-Ngafula, fief naturel de Tony Mwaba Kazadi