Les électeurs d’Aru et d’Isiro promettent un second quinquennat à Fatshi

Jour J-20, le candidat numéro 20 du 20 décembre, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ne ménage aucun effort pour atteindre les coins et recoins de la Rdc, afin de convaincre son électorat du mois de décembre 2023. Le ticket de l’union sacrée de la nation a été respectivement dans les provinces du Haut-Uélé à Isiro chef-lieu, ainsi qu’en Ituri dans le territoire d’Aru.

Partout où il est passé, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo président de la République et Candidat à sa propre succession, a drainé du monde, une marée humaine en extase. Là encore, à ses côtés, toujours la Première dame, Denis Nyakeru Tshisekedi, au front de la campagne, pour servir de béquilles à son cher mari.

A la place du bureau administratif du territoire d’Aru en Ituri, où s’est tenu le meeting, et au rond-point Patrice Emery Lumumba en plein centre-ville de l’Isiro, province du Haut-Uélé, le candidat président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ovationné par la population, a énuméré ses réalisations, dont certains projets déjà terminés et d’autres en voie d’exécution.

C’est le cas de la démolition de la tour de Babel FCC-Cache, qui fut, selon le ticket de l’union sacrée, un blocage monstre au développement du pays, le programme de développement local de 145 territoires, la gratuité de l’enseignement au niveau primaire, la couverture santé universelle, avec la maternité gratuite, et la promotion de l’agriculture, qui est une vengeance du sol sur le sous-sol. Rassurés, ses électeurs de la ville d’Isiro dans la province du Haut-Uélé, et du territoire d’Aru en Ituri, ont promis au Candidat numéro 20 du 20 décembre 2023, un second quinquennat.

Étaient présents aux deux meetings, le directeur de la campagne du chef de l’Etat, Jacquemain Shabani Lukoo, ainsi que les ténors de l’union sacrée.




Sur la VOA, Hervé Diakese confirme l’esprit prédateur de Moïse Katumbi

«Katumbi n’a plus besoin de puiser dans la caisse de l’Etat». C’est ce qu’a lâché le porte-parole d’Ensemble Hervé Diakese ce 30 novembre dans une émission sur la VOA (Voix de l’Amérique). Dans son entrain et son euphorie à vouloir vendre son champion engagé dans la course à la présidentielle du 20 décembre 2023, il a, sans doute, lâché une phrase dont il ne s’est pas rendu compte de l’effet boomerang. Autrement dit, il a confirmé l’esprit prédateur qui a caractérisé l’ancien gouverneur du Katanga dans sa gestion antérieure des affaires publiques.

Qui a bu boira. C’est ce que l’avocat et porte-parole d’Ensemble a semblé perdre de vue dans sa prestation dans la matinée de ce jeudi 30 novembre sur la VOA. Interrogé par le Congolais Eddy Isango sur le programme du candidat N°3 à la présidentielle du 20 décembre et ce qu’il renferme comme valeurs intrinsèques pour changer l’ordre des choses et gagner la confiance des Congolais, Hervé Diakese n’y est pas allé avec des circonlocutions pour mettre son champion sur son trente-et-un. Entrepreneur talentueux, celui-ci est de la race des gagnants et s’est distingué par des affaires prospères. Homme d’actions et non des promesses, il aligne des réalisations qui ont boosté le développement de la riche province minière du Katanga dont il a augmenté dans des proportions inimaginables les recettes. Ce n’est pas un homme qui vient apprendre au pouvoir parce qu’il a déjà assumé des charges publiques. Il n’a plus besoin de puiser dans la caisse de l’Etat.

Me Hervé Diakese avait-il compris les contours de sa phrase ultime ? Si le candidat N°3 Moïse Katumbi n’a plus besoin de mettre la main dans la caisse de l’Etat, cela signifie qu’il l’a fait par le passé en tant que gouverneur du Katanga. De ce fait, il a confirmé l’esprit prédateur de son champion qui s’est enrichi plus que tout l’ex-Katanga réuni jadis. Autorisé à quitter le pays dans la foulée de plusieurs procès instigués par le régime Kabila contre sa personne et sous lesquels il croulait pour des soins de santé en Europe, l’ancien président de la République l’avait qualifié solennellement de Judas et avait émis le vœu de le laisser s’en aller bouffer l’argent qu’il a volé.

Etait-ce de l’affabulation de la part de Joseph Kabila ? En tout cas, il y a des choses qu’un président de la République ne peut se permettre en public. En outre, aucun démenti n’est venu de l’incriminé pour recadrer son bienfaiteur et rétablir la vérité.

De quel argent s’agissait-il ? L’ancien président lui avait-il prêté de l’argent ? A quelle occasion ? Etait-ce de l’argent résultant de quelques transactions ? Lesquelles ? Etaient-elles connues de la province ? Le pays gagnerait si Me Hervé Diakese pouvait éclairer la religion de l’opinion. Ce vaillant défenseur de droits de l’homme est-il au courant de la manière dont son champion a, par le biais des badauds, vandalisé la mine de sieur Kabasele Muamba ? Au profit de qui ?

Il n’y a pas de dessin à faire. Moïse Katumbi n’est pas un exemple à brandir, ni un modèle en matière d’affaires propres. C’est un affairiste. Il s’est servi du Katanga pour se faire des millions et non pour entreprendre des actions pour le bien-être de la population.

Quelles sont les actions de développement entreprises sous son mandat au Katanga ? Combien d’écoles et d’hôpitaux, par exemple, a-t-il construit ?

C’est de la fumée, du vent qu’on veut vendre.

Moïse Musangana

 

 




Paludisme en Afrique : le nombre de décès en baisse pour la seconde année consécutive (OMS)                

608 000, c’est le nombre de personnes qui sont mortes du paludisme en 2022, selon le rapport annuel 2023 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Si le nombre de décès est en baisse pour la seconde année consécutive, le nombre de cas continue de progresser. Et à nouveau, c’est l’Afrique qui est particulièrement touchée.

L’OMS affirme que sur les 608 000 décès dus au paludisme, 580 000, soit 95%, ont eu lieu sur le continent africain. Parmi eux, près de 8 sur 10 sont des morts d’enfants de moins de cinq ans. Cinq États sont particulièrement touchés : le Nigeria, la RDC, l’Ouganda, le Mozambique et le Niger.

L’OMS pointe la pandémie du Covid-19 et les crises sécuritaires, notamment en Afrique subsaharienne, qui ont « bouleversé » les campagnes de mobilisation.

Rare point positif, l’Organisation Mondiale de la Santé indique que ” le taux de mortalité est néanmoins en forte baisse à l’échelle continentale : il est passé de 140 à 55 décès pour 100 000 habitants entre 2000 et 2022″, indique-t-elle.

L’organisation onusienne estime que le déploiement à grande échelle de deux nouveaux vaccins sera crucial dans la lutte contre le paludisme.

Et alors que se tient la COP28, l’organisation pointe enfin le lien entre le développement de la maladie et le réchauffement climatique. « Il faut, plus que jamais, riposter au paludisme de façon pérenne et résiliente et associer à cette action des mesures urgentes visant à ralentir le rythme du réchauffement climatique et en atténuer les effets », a déclaré le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, soulignant que l’action est d’autant plus urgente dans les régions les plus vulnérables.

« La variabilité du climat génère un risque considérable », indique aussi l’OMS qui s’appuie sur un cas concret, indique la source citée par RFI. Selon elle, les inondations au Pakistan en 2022 ont multiplié par cinq le nombre de cas de paludisme dans le pays, rapporte-t-on.




Ce vendredi 1er Décembre à la Tshangu : Freddy Ngunza (n°1273) va appeler au vote utile à la députation nationale et à la Présidentielle (n°20)

On ne le cite plus sans que réaction d’adhésion ne s’en suive dans le district de Tshangu, ville de Kinshasa. Freddy Ngunza, puisque c’est de lui qu’il s’agit, va organiser une activité consolidatrice des activités des jeunes de cette partie de la capitale.

13 heures est le moment choisi par la population de la Commune de la Nsele, précisément au Quartier Bibwa, pour l’organisation de cet important événement. Le numéro 1273, candidat à la députation nationale Freddy Ngunza ne sera pas seul. Il aura le prix privilège de recevoir dans sa base naturelle son Autorité morale du regroupement politique Réveil Populaire, à savoir l’ambassadeur itinérant du chef de l’Etat Claude Ibalanky, qui ne cesse de booster les activités de Freddy Ngunza en rehaussant sa présence les manifestations organisées par la Fondation Freddy Ngunza (FOFREN).

Les deux personnalités vont participer à une activité saine, relative au sport des jeunes. Celle-ci est classée dans la série des sports de combats, discipline très prisée dans ce coin de la capitale.

C’est l’espace Mont Goma qui est le cadre choisi. En pleine campagne électorale, Freddy Ngunza fera d’une pierre deux coups en expliquant à cette population la raison de voter utile à la députation nationale 1273 et pour le numéro 20 à la Présidentielle, en faveur de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La FOFREN par le truchement de son président national se veut consolider les acquis déjà posés dans le district de Tshangu.




Deux théologiens espagnols lauréats du prix Ratzinger 2023 Cette année, le prix Ratzinger 2023 revient au père Pablo Blanco Sarto et à Monsieur Francesc Torralba Roselló, théologiens espagnols. La remise des prix s’est déroulée à 17h ce jeudi 30 novembre dans la salle Regia du palais apostolique, en présence du cardinal secrétaire d’État Mgr Pietro Parolin. Le prix Ratzinger est une récompense annuelle accordée à deux ou trois personnalités qui se distinguent dans le domaine de la théologie et de la culture chrétienne. Lors de la cérémonie, une réflexion a été proposée sur l’hérédité de Benoît XVI, presqu’un an après son décès. Le défunt pape est à l’origine du prix Ratzinger, principale initiative de la Fondation vaticane. Une messe a été célébrée ce jeudi matin à sa mémoire dans les grottes du Vatican. Les lauréats sont tous les deux des théologiens et philosophes espagnols. Le père Pablo Blanco Sarto est né en 1964, il est professeur de théologie à l’université de Navarre à Pampelune. Il enseigne l’œcuménisme, la théologie sacramentelle et du ministère. Il collabore avec l’institut Papst Benedikt XVI de Ratisbonne, en Allemagne. Il est l’auteur de nombreuses études et d’écrits sur la vie, la pensée et l’œuvre de Benoît XVI. Francesc Torralba Roselló est né en 1967. Marié et père de cinq enfants, il enseigne la théologie et la philosophie à l’université Ramon Llull de Barcelone, et dans divers établissements en Espagne et en Amérique. Il alterne son activité d’enseignant avec son engagement dans l’écriture. Auteur prolifique, il a publié plus de 1 800 articles et plus de 100 livres. Le pape François a reçu aujourd’hui en audience les deux lauréats espagnols, accompagnés par le Père Federico Lombardi, président de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger. Une ouverture à l’art et aux autres religions Le prix est décerné, selon les statuts, aux « chercheurs qui se sont distingués par des travaux particuliers dans la publication et/ou la recherche scientifique ». Depuis sa création en 2011, il y a eu au total 28 lauréats. Les personnalités récompensées jusqu’à présent sont principalement des spécialistes de la théologie dogmatique ou fondamentale, de l’Écriture Sainte, de la patrologie et de la philosophie, mais aussi d’éminents artistes dans les domaines de la musique et de l’architecture. Confirmant un horizon culturel mondial, les gagnants sont originaires d’au moins 16 pays différents. Ils ne sont pas seulement catholiques, mais appartiennent aussi à d’autres confessions chrétiennes : un anglican, un luthérien, deux orthodo

Deux théologiens espagnols lauréats du prix Ratzinger 2023

Deux théologiens espagnols lauréats du prix Ratzinger 2023

Cette année, le prix Ratzinger 2023 revient au père Pablo Blanco Sarto et à Monsieur Francesc Torralba Roselló, théologiens espagnols. La remise des prix s’est déroulée à 17h ce jeudi 30 novembre dans la salle Regia du palais apostolique, en présence du cardinal secrétaire d’État Mgr Pietro Parolin.
Le prix Ratzinger est une récompense annuelle accordée à deux ou trois personnalités qui se distinguent dans le domaine de la théologie et de la culture chrétienne.
Lors de la cérémonie, une réflexion a été proposée sur l’hérédité de Benoît XVI, presqu’un an après son décès. Le défunt pape est à l’origine du prix Ratzinger, principale initiative de la Fondation vaticane. Une messe a été célébrée ce jeudi matin à sa mémoire dans les grottes du Vatican.
Les lauréats sont tous les deux des théologiens et philosophes espagnols. Le père Pablo Blanco Sarto est né en 1964, il est professeur de théologie à l’université de Navarre à Pampelune. Il enseigne l’œcuménisme, la théologie sacramentelle et du ministère. Il collabore avec l’institut Papst Benedikt XVI de Ratisbonne, en Allemagne. Il est l’auteur de nombreuses études et d’écrits sur la vie, la pensée et l’œuvre de Benoît XVI.
Francesc Torralba Roselló est né en 1967. Marié et père de cinq enfants, il enseigne la théologie et la philosophie à l’université Ramon Llull de Barcelone, et dans divers établissements en Espagne et en Amérique. Il alterne son activité d’enseignant avec son engagement dans l’écriture. Auteur prolifique, il a publié plus de 1 800 articles et plus de 100 livres.
Le pape François a reçu aujourd’hui en audience les deux lauréats espagnols, accompagnés par le Père Federico Lombardi, président de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger.
Une ouverture à l’art et aux autres religions
Le prix est décerné, selon les statuts, aux « chercheurs qui se sont distingués par des travaux particuliers dans la publication et/ou la recherche scientifique ».
Depuis sa création en 2011, il y a eu au total 28 lauréats. Les personnalités récompensées jusqu’à présent sont principalement des spécialistes de la théologie dogmatique ou fondamentale, de l’Écriture Sainte, de la patrologie et de la philosophie, mais aussi d’éminents artistes dans les domaines de la musique et de l’architecture.
Confirmant un horizon culturel mondial, les gagnants sont originaires d’au moins 16 pays différents. Ils ne sont pas seulement catholiques, mais appartiennent aussi à d’autres confessions chrétiennes : un anglican, un luthérien, deux orthodo

 

Cette année, le prix Ratzinger 2023 revient au père Pablo Blanco Sarto et à Monsieur Francesc Torralba Roselló, théologiens espagnols. La remise des prix s’est déroulée à 17h ce jeudi 30 novembre dans la salle Regia du palais apostolique, en présence du cardinal secrétaire d’État Mgr Pietro Parolin.

Le prix Ratzinger est une récompense annuelle accordée à deux ou trois personnalités qui se distinguent dans le domaine de la théologie et de la culture chrétienne.

Lors de la cérémonie, une réflexion a été proposée sur l’hérédité de Benoît XVI, presqu’un an après son décès. Le défunt pape est à l’origine du prix Ratzinger, principale initiative de la Fondation vaticane. Une messe a été célébrée ce jeudi matin à sa mémoire dans les grottes du Vatican.

Les lauréats sont tous les deux des théologiens et philosophes espagnols. Le père Pablo Blanco Sarto est né en 1964, il est professeur de théologie à l’université de Navarre à Pampelune. Il enseigne l’œcuménisme, la théologie sacramentelle et du ministère. Il collabore avec l’institut Papst Benedikt XVI de Ratisbonne, en Allemagne. Il est l’auteur de nombreuses études et d’écrits sur la vie, la pensée et l’œuvre de Benoît XVI.

Francesc Torralba Roselló est né en 1967. Marié et père de cinq enfants, il enseigne la théologie et la philosophie à l’université Ramon Llull de Barcelone, et dans divers établissements en Espagne et en Amérique. Il alterne son activité d’enseignant avec son engagement dans l’écriture. Auteur prolifique, il a publié plus de 1 800 articles et plus de 100 livres.

Le pape François a reçu aujourd’hui en audience les deux lauréats espagnols, accompagnés par le Père Federico Lombardi, président de la Fondation vaticane Joseph Ratzinger.

Une ouverture à l’art et aux autres religions

Le prix est décerné, selon les statuts, aux « chercheurs qui se sont distingués par des travaux particuliers dans la publication et/ou la recherche scientifique ».

Depuis sa création en 2011, il y a eu au total 28 lauréats. Les personnalités récompensées jusqu’à présent sont principalement des spécialistes de la théologie dogmatique ou fondamentale, de l’Écriture Sainte, de la patrologie et de la philosophie, mais aussi d’éminents artistes dans les domaines de la musique et de l’architecture.

Confirmant un horizon culturel mondial, les gagnants sont originaires d’au moins 16 pays différents. Ils ne sont pas seulement catholiques, mais appartiennent aussi à d’autres confessions chrétiennes : un anglican, un luthérien, deux orthodo




 « L’État de droit est au service de la personne humaine et vise à protéger sa dignité » vvh

Message du Saint-Père aux participants de l’Assemblée des parties de l’Organisation internationale du droit du développement (OIDD)

Voici le message envoyé par le Saint-Père aux participants de l’Assemblée des Parties de l’OIDD (Organisation internationale de droit du développement), qui s’est tenue le 28 novembre à Rome au ministère des Affaires étrangères :

Madame la Directrice générale,

Monsieur le Président,

Vos Excellences,

Mesdames et Messieurs les délégués,

Mesdames et Messieurs :

J’ai accepté avec plaisir l’invitation qui m’a été faite par Madame la Directrice générale, au nom de l’Organisation internationale de droit du développement (OIDD), de m’adresser au Forum de partenariat à l’occasion du quarantième anniversaire de sa création. Je souhaite adresser mes salutations les plus chaleureuses à tous les participants de cette importante réunion, en priant pour que ses délibérations portent des fruits qui renforceront les liens entre les peuples, sauvegarderont notre maison commune et protégeront les droits de ceux dont la dignité est bafouée.

Depuis quatre décennies, cette institution intergouvernementale se consacre à la promotion de l’État de droit afin de faire progresser la paix et le développement durable, en encourageant diverses initiatives visant à rendre la justice accessible à tous, en particulier aux plus défavorisés de la société. L’adhésion au principe d’égalité devant la loi, la prévention de l’arbitraire, la promotion de la responsabilité et la garantie de la transparence, la défense de la participation équitable au processus décisionnel, la sauvegarde du principe de sécurité juridique et le respect des procédures, tant du point de vue matériel que procédural, sont autant de valeurs et de critères indispensables qui découlent du concept général d’État de droit et qui, s’ils sont mis en œuvre, ont le pouvoir de conduire à l’accomplissement de la justice. La justice, rappelons-le, est la condition sine qua non pour parvenir à l’harmonie sociale et à la fraternité universelle dont nous avons tant besoin aujourd’hui. Elle est aussi la vertu nécessaire à la construction d’un monde où les conflits seraient résolus pacifiquement, sans que le droit du plus fort l’emporte, par la force du droit.

Malheureusement, nous sommes loin d’atteindre cet objectif. Dans l’environnement complexe et difficile dans lequel nous vivons, marqué par de graves crises interconnectées, la montée des confrontations violentes, les effets de plus en plus néfastes du changement climatique, la corruption et les inégalités sont douloureusement évidents. Il est donc plus urgent que jamais de plaider en faveur d’une justice centrée sur les personnes afin de renforcer les sociétés pacifiques, justes et inclusives.

L’État de droit ne souffre jamais de la moindre exception, même en temps de crise. Car l’État de droit est au service de la personne humaine et vise à protéger sa dignité, ce qui ne souffre aucune exception. C’est un principe. Cependant, ce ne sont pas seulement les crises qui menacent les libertés et l’État de droit au sein des démocraties. En effet, une conception erronée de la personne humaine se répand de plus en plus, conception qui affaiblit sa protection même et ouvre progressivement la porte à de graves dérives sous couvert du bien.

En effet, seule la loi peut constituer le préalable indispensable à l’exercice de tout pouvoir, ce qui implique que les instances gouvernementales responsables veillent au respect de l’État de droit, quels que soient les intérêts politiques dominants. Lorsque le droit est fondé sur des valeurs universelles, telles que le respect de la personne humaine et la protection du bien commun, l’État de droit est fort, les personnes ont accès à la justice et les sociétés sont plus stables et plus prospères. Inversement, sans la paix et la justice, aucun des défis susmentionnés ne peut être relevé. N’oublions pas que « tout est lié. La préoccupation pour l’environnement doit donc s’accompagner d’un amour sincère pour nos semblables et d’un engagement inébranlable pour résoudre les problèmes de la société » (Lettre encyclique Laudato si’, n° 91).

L’État de droit peut jouer un rôle essentiel dans la résolution des crises mondiales en renouvelant la confiance dans la gouvernance publique et sa légitimité, en combattant les inégalités, en promouvant le bien-être des personnes, en favorisant la sauvegarde de leurs droits fondamentaux, en encourageant leur participation adéquate à la prise de décision et en facilitant l’élaboration de lois et de politiques qui répondent à leurs besoins réels, contribuant ainsi à créer un monde où tous les êtres humains sont traités avec dignité et respect.

Je salue l’engagement de l’OIDD à faire progresser la justice climatique et à améliorer la gouvernance foncière et l’utilisation durable des ressources naturelles. C’est aussi la voie vers un monde plus juste et plus pacifique.

Le changement climatique est une question de justice intergénérationnelle. La dégradation de la planète empêche non seulement une coexistence sereine et harmonieuse dans le présent, mais elle compromet également le progrès global des générations futures. « Il est indubitable que l’impact du changement climatique portera de plus en plus préjudice à la vie et aux familles nombreuses. Nous en ressentirons les effets dans les domaines de la santé, des sources d’emploi, de l’accès aux ressources, du logement, des migrations forcées, etc. » (Exhortation apostolique Laudate Deum, n° 2). La justice, les droits de l’homme, l’équité et l’égalité sont fondamentalement liés aux causes et aux effets du changement climatique. En appliquant à l’action climatique une approche fondée sur la justice, nous pouvons apporter des réponses holistiques, inclusives et équitables.

La corruption érode les fondements mêmes de la société. En détournant les ressources et les opportunités de ceux qui en ont le plus besoin, la corruption exacerbe les inégalités existantes. C’est pourquoi des campagnes de sensibilisation sont nécessaires pour encourager une plus grande transparence, une plus grande responsabilité et une plus grande intégrité partout, jetant ainsi des bases solides pour la construction d’une société juste et vertueuse. C’est dans la petite enfance que sont semées les graines de l’intégrité, de l’honnêteté et de la conscience morale, favorisant ainsi une société où la corruption ne trouve pas de terrain fertile pour s’enraciner.

Enfin, il est essentiel de continuer à prendre des mesures pour tendre la main aux plus pauvres, aux plus marginalisés et aux plus vulnérables, qui n’ont souvent personne pour parler en leur nom et qui se trouvent rejetés et exclus. Nous devons veiller à ce que personne ne soit laissé pour compte, en particulier les femmes, les peuples autochtones et les jeunes, qui s’efforcent de faire en sorte que leurs propositions trouvent un espace et une voix dans le présent afin de pouvoir envisager l’avenir avec confiance.

Vos Excellences, je suis sûr que des réunions comme celle-ci servent à garantir que les systèmes judiciaires qui défendent la primauté de la dignité de la personne humaine sur tout autre type d’intérêt ou de justification continueront à être renforcés à notre époque. Dans cette noble cause, le Saint-Siège, fidèle aux paroles du Christ qui a dit : « Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, heureux les artisans de paix » (Mt 5, 6.9), se tient aux côtés de tous ceux qui s’efforcent de renforcer l’État de droit, les droits de l’homme et la justice sociale, afin que leurs efforts ouvrent de nouvelles voies d’espérance vers un avenir plus solidaire, plus juste et plus serein pour toutes les nations de la terre.

Cité du Vatican, 28 novembre 2023

François




Présidentielle en Algérie: Le régime demande la validation du candidat Tebboune aux chancelleries étrangères

Le régime algérien se prépare à lancer une opération de séduction pour la campagne présidentielle 2024 d’Abdelmadjid Tebboune. Officiellement la campagne n’a pas encore commencé mais au lieu de s’intéresser au peuple, c’est les ambassades étrangères qui sont visées.

Connaissant l’impopularité du candidat Tebboune, un président mal élu une première fois dans le sillage du Hirak et un chamboulement agressif de la stabilité de l’Algérie et à un moment charnière de l’histoire du pays, c’est vers les représentations diplomatiques étrangères que l’opération de communication s’est dirigée.

Le but n’est autre que de valider un nouveau mandat pour Abdelmadjid Tebboune, bien qu’il n’ait pas été élu démocratiquement la première fois. Il s’agira de le maintenir au pouvoir et prévenir les chancelleries étrangères que ce sera lui et personne d’autre.

De même, l’opération séduction visera à avoir leur accord ou leur approbation pour éviter les « coups bas » ou la non reconnaissance des résultats des élections qui s’annoncent dès maintenant truquées au vu des agissements en coulisses du pouvoir algérien pour maintenir Abdelmadjid Tebboune à la tête du pays.

De nombreux contacts auraient été initiés entre les membres du gouvernement algérien ainsi que d’autres personnalités influentes et les chancelleries étrangères importantes, selon les informations révélées par Maghreb Intelligence, qui cite des plusieurs sources bien introduites au sein du sérail algérien.

« Les dirigeants du clan Tebboune ont été instruits d’aborder en toute franchise avec les ambassadeurs des pays ‘importants’ en poste à Alger l’objectif prochain du Président Abdelmadjid Tebboune lors des élections présidentielles prévues en décembre 2024 », indique le site d’information.

Parmi les personnalités influentes du clan Tebboune, se trouve « patron des patrons » algériens, le milliardaire Kamel Moula, président du Conseil du Renouveau Économique Algérien (CREA) qui ont été instruits de programmer diverses rencontres avec des diplomates étrangers pour les rassurer quant aux intentions du président Tebboune, selon Maghreb Intelligence.

Selon ces mêmes sources, le message véhiculé par ces émissaires du régime algériens est que choix porté pour Tebboune s’explique par la nécessité de garantir encore longtemps la stabilité de l’Algérie. Comme si, seul le président Tebboune était à même de maintenir le pays en vie et de veiller à garder intacts les relations et les partenariats avec les pays dits amis.

Pourtant, il est évident que jamais l’Algérie n’a été aussi agitée politiquement et diplomatiquement que depuis la présidence de l’inexpérimenté Abdelmadjid. Des crises majeures et à répétition ont été déclenchées avec la France avec le Maroc et l’Espagne. Le pays a perdu de sa crédibilité à l’international, plus aucun pays ne fait confiance à l’Algérie à cause de l’instabilité de sa politique régie par les « humeurs ».

Sous Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie a pris ses distances de la Russie qui était son principal soutien international, les pays arabes ont montré leur méfiance face à la défiance du régime algérien dans son refus de médiation pour résoudre la crise avec le Maroc. Cela a pu se constater lors du Sommet de la Ligue arabe organisé par l’Etat algérien qui a été boudé par tous les chefs d’Etats arabes.

Selon les sources du média précité, des éléments de langage précis, étudiés et bien déterminés ont été choisis et sélectionnés par le régime algérien pour qu’ils soient utilisés dans les échanges formels avec les diplomates étrangers que devront rencontrer les dirigeants algériens pour les convaincre de soutenir Tebboune.

Les ambassadeurs français, américain, anglais, chinois, turc, russe et ceux des pays du Golfe et de l’UE, seront les premiers diplomates ciblés par cette opération de lobbying qui devrait commencer dès le mois de décembre prochain.




OBG: Le Maroc, un modèle des zones économiques en Afrique

Le Maroc se distingue en Afrique par son expertise dans la création de zones économiques spécialisées, son attractivité pour les investissements directs étrangers et ses industries technologiques à haute valeur ajoutée, affirme Oxford Business Group.

Dans son nouveau rapport sur les zones économiques en Afrique, Oxford Business Group souligne qu’au cours de la dernière décennie, le Maroc a suscité un accroissement des investissements étrangers directs dans ses secteurs technologiques à plus forte valeur ajoutée, notamment par le biais du développement de nouvelles zones économiques spéciales (ZES).

De 2010 à 2016, les exportations du pays ont connu une augmentation de 2 milliards de dollars, avec une croissance des exportations automobiles passant de 2% à 16% du total. Entre 2008 et 2015, la part des exportations de produits de moyenne à haute technologie est passée de 23% à plus de 40%. En 2018, le Maroc est devenu le deuxième plus grand fabricant d’automobiles en Afrique, produisant 430.000 véhicules par an.

Selon Oxford Business Group, le gouvernement a joué un rôle déterminant dans l’attraction d’un niveau élevé d’investissements industriels. L’Exécutif a lancé le Pacte National pour l’Émergence Industrielle en 2008 et le Plan d’Accélération Industrielle en 2014, tout en offrant divers incitatifs fiscaux aux investisseurs.

De plus, le gouvernement a accordé la priorité à des secteurs spécifiques tels que l’automobile, l’aérospatiale, l’électronique et la transformation agro-industrielle en fonction de leur attractivité pour l’investissement. Le développement des zones économiques spéciales (ZES) dans le pays a été soutenu par la stabilité politique, le coût relativement bas de la main-d’œuvre qualifiée et la proximité avec l’Europe.

L’OBG rappelle ainsi qu’en 2020, le cabinet de conseil FDI Intelligence a classé les zones franches de Tanger Med du Maroc, un groupe de huit zones franches autour du port de Tanger, comme la meilleure zone franche en Afrique et la deuxième au monde.

Plusieurs économies émergentes ont tenté de suivre l’exemple du Maroc dans le développement industriel high-tech, mais beaucoup n’ont pas réussi à connecter les industries locales de basse technologies, telles que l’agriculture et la fabrication, avec des solutions industrielles high-tech.

Par ailleurs, le rapport met en avant que la récente vague de développement des zones franches en Afrique vise principalement à ajouter de la valeur aux activités économiques traditionnelles telles que l’agriculture et la fabrication, alors que les pays accueillent l’innovation industrielle et les nouvelles technologies.

Il note que de nombreux pays africains dépendent encore de l’agriculture comme principal moteur économique, et le développement agro-industriel offre un potentiel significatif de modernisation. OBG estime qu’un investissement privé accru dans l’industrie peut contribuer à valoriser les activités agricoles dans les pays riches en ressources.

En outre, la création de zones économiques spéciales peut encourager le développement d’installations de transformation ainsi que la formation de la main-d’œuvre, poursuit la même source. De ce fait, les entreprises profitant des coûts de main-d’œuvre et de production peu élevés peuvent rendre leurs exportations plus compétitives.

Zaina Jnina




Uvira : Le lycée Moderne la Grâce a abrité la cérémonie de la commémoration de la journée internationale de l’écrivain africain

A l’occasion de la journée internationale de l’écrivain africain célébrée le 07 novembre de chaque année, organisée par Marius Pataoli Trésor, producteur-animateur à la Radio notre dame du Tanganyika, avec l’appui des écrivains d’Uvira à l’occurrence de son Eminence Monsieur l’Evêque du diocèse d’Uvira, Sébastien Joseph Muyengo, Martin Nyongolo Luwawa, Mapenzi Manyebwa Coordonnateur, professeur Augustin Ramazani et tant d’autres personnes.

Avec comme thème : ” la fonction d’un écrivain est d’éduquer la société en l’aidant à corriger les abus en l’orientant au nom de la raison vers un avenir meilleur”.

Cette activité s’est tenue au lycée Moderne la Grâce autour d’élèves ayant déclamé leurs poèmes après avoir été formés sur la littérature et l’amour de la lecture.

Aimé Ambika pour le compte de la Vox Mundi Tv




Luberizi/Plaine de la Ruzizi: Le trafic sur la route nationale n°5 perturbé depuis la matinée de ce lundi au niveau de Katekama

Les habitants de Luberizi et Mutarule dans le groupement de Katekama, en chefferie plaine de la Ruzizi se sont réveillés sous une agitation, après que les jeunes de la communauté des Bafuliru ont érigé des barricades sur la route nationale pour dénoncer leur mécontentement suite à l’installation d’une machine d’octroi des cartes duplicata dans le fief des Barundi.

Selon Lameck Bazire, chef de groupement de Katekama contacté ce matin, aucun véhicule n’a déjà franchi ces barricades ! Les jeunes de la communauté des Bafuliru ne jurent que porter haut leurs cris afin de décourager ce qu’ils qualifient d’un putsch tendant à favoriser les Barundi pour des raisons politiques. Et d’ajouter que malgré ces tentatives pour calmer la situation, ces jeunes campent sur leur décision en attendant l’implication du gouvernement et de la Ceni.

Cependant, les passagers sont obligés de descendre dans les véhicules et faire des jonctions, avec tout ce qu’il y a comme répercussion sur leur prévision budgétaire.

Entre temps, les acteurs de la société civile dans la zone constatent avec regret la récurrence des violences intercommunautaires suite au dualisme du pouvoir à la base des assassinats, enlèvements et soulèvements populaires.

Marius Pataoli Trésor, depuis la ville d’Uvira