Campagne électorale : Carole Agito ouvre la porte du Bas-Uélé à Fatshi 20

Au 8ème jour de la campagne électorale, la sénatrice Carole Agito, candidate n°15 de la ville de Buta aux législatives nationales, s’en va à la conquête de l’unique siège à la députation nationale de la ville chef-lieu.

“Je suis venu ce lundi 27 novembre pour mieux échanger avec vous mes frères dans le cadre de cette campagne électorale et vous annoncer l’arrivée de mon candidat, votre candidat aussi Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo numéro 20 qui sera ici à Buta ce mardi 28 novembre”, a déclaré Mme Carole Agito lors d’un face-à-face avec la population venue nombreuse l’accueillir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Je vous prie de venir m’accompagner demain à l’aéroport comme vous en avez l’habitude pour accueillir notre champion, le numéro 20 et lui témoigner tout notre soutien pour le scrutin de ce 20 décembre “, à renchéri l’honorable Carole Agito.

Venue nombreuse l’écouter, la population lui a donné des garanties de son engagement à faire d’elle son représentant à l’Assemblée après avoir, dit-elle été déçue par celui où ceux (selon les cas) qui les ont représenté à la chambre basse.

Fort de cet engagement solennelle, la victoire du numéro 15 de la ville de Buta est scellé .




Crise postélectorale en Rdc : Ambongo a tout faux

Que des prophètes et leurs prophéties de malheur, dans une République démocratique du Congo dont les regards sont résolument tournés vers le respecter du calendrier électoral publié par la CENI, déterminée à organiser des élections attendues de tout le monde. Que des rumeurs çà et là sur l’organisation des élections, avec certains acteurs prétendant mieux maîtriser l’horaire du déploiement du matériel électoral que la CENI elle-même ! D’autres ont interprété à tort le fait que le chef de l’Etat doit suspendre sa campagne électorale pour participer à la COP 28 à Dubaï.

D’autres encore donnent les contenus d’une réunion que le président du Sénat aurait tenue, confirmant qu’il n’y aura pas d’élections à la date convenue. Ajouter à tout ce contexte les propos tenus par le Cardinal Ambongo dans une messe célébrée devant les jeunes, qui ont plus provoqué la peur du lendemain, que de donner l’espoir au peuple congolais. Sinon, si c’est l’Eglise qui doit faire peur à la population, qui donc va rassurer le peuple ? Logiquement, l’Eglise catholique à la tête de laquelle se trouve le Cardinal Ambongo, a volontairement abandonné son rôle d’encadrement, de prêcher l’espérance et non l’incertitude.

Nombreux sont ceux-là qui voudraient savoir ce qui aurait motivé un tel discours du Cardinal ? Est-il opposé à la tenue des élections ou prépare-t-il la population à la contestation des résultats qui seront issus des élections du 20 décembre 2023, pour envisager par la suite des troubles ? Il est vrai que ce même discours de peur et de terreur avait déjà été tenu par la mission  d’observation électorale CENCO-ECC, avant de se ressaisir et de promettre son accompagnement à la CENI. Et ce, pour la bonne et simple raison que la CENI s’était opposée à un audit du fichier électoral. Pour la CENI, cet audit qui est du reste un préalable pour la crédibilité du fichier électoral, n’est pas obligatoire. L’Eglise catholique s’en tient à cet élément non essentiel pour penser que cela risque d’être à la base des troubles.

D’autres veulent toujours savoir pourquoi l’Eglise catholique qui a porté le pouvoir de Fatshi face au dérapage du régime de Kabila, veut-elle jeter le bébé avec l’eau du bain ? Si les paroisses ont été profanées, saccagées et des prêtres tabassés par l’ancien régime, de quoi Ambongo reprocherait-il le régime de Fatshi ? Quelle est cette goutte d’eau qui a fait déborder le vase ? En scrutant de près, il nous revient que plusieurs raisons méritent d’être évoquées. Il s’agit notamment du programme de la gratuité de l’enseignement tel que prévu par la Constitution de la République. Comme pour dire que la gratuité s’oppose à tout autre financement des parents.

Et pourtant, l’ancien système encourageait la prise en charge des professeurs par les parents, avec toutes les conséquences qu’il faut sur l’éducation et l’appauvrissement des parents. Vouloir demeurer dans ce système discriminatoire décrié de tout le monde, c’est diabolique ! Dans quelques années seulement, cette gratuité a permis à plus de 6 millions d’enfants d’intégrer le cycle scolaire. Ceci constitue une avancée significative. Entant que réforme fondamentale, elle doit évoluer en paliers avant de devenir complète comme tout le monde le souhaite. Maintenant que la gratuité s’est enracinée, c’est le moment de penser aux infrastructures et à la qualité de l’enseignement.

A ce stade, l’on ne sait pas si la question des écoles fictives mérite encore d’être traitée, maintenant qu’il est établi que l’ordre a été restauré et que le désordre n’a plus droit au chapitre. Ainsi, peut-on dire que la gratuité de l’enseignement a divisé Ambongo et Tshisekedi pour s’attaquer avec hargne aux élections ?  L’on oublie que les élections, c’est seulement un jour. Mais le Congo restera toujours uni et la vie va continuer. Peu importe la manière dont les élections vont être préparées, et la campagne qu’on aura faite, tout sera fait pour que ceci ne vienne pas ébranler les fondamentaux que sont la paix et la sécurité du pays.

Est-il alors interdit au Cardinal Ambongo d’avoir son propre candidat ? A cette question, il a toujours été dit que l’Eglise est au milieu du village et ses dirigeants ne devraient pas montrer une certaine sensibilité à l’endroit d’un candidat. Ceci, parce que les colorations et les clivages sont de nature à diviser le pays et au finish, à semer les troubles et les désordres. Mais qu’est-ce que nous n’avons pas vu ? Des prélats ont été invités chez un des candidats et ledit candidat a même été présenté à Kinshasa à l’occasion d’une messe ! Est-ce une preuve que c’est bien lui le candidat de l’Eglise catholique ? Pas du tout, d’autant plus que les hommes lucides qui sont dans cette Eglise ne voudraient pas que le pays sombre dans l’incertitude. Ils vont naturellement opter pour la continuité et la consolidation des acquis, avec le candidat n°20, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Contrairement à d’autres candidats vendeurs d’illusions, Fatshi inspire la paix, le développement et le progrès partagé par tout le monde. Car, si dans son premier mandat jonché d’obstacles de tout genre, il a pu avoir un bilan (gratuité de l’enseignement de base, de la maternité, le PDL-145, etc.), le 2ème mandat devra obligatoirement lui permettre de prendre de l’envol, en amenant le pays vers le bien-être.

Au regard de tout ce qui précède, l’on ne peut qu’affirmer, sans crainte d’être contredit, qu’Ambongo s’est une fois de plus trompé de cible et d’époque, et qu’il n’y aura pas de crise en Rdc. Les Congolais qui en ont marre des crises à répétition, ont opté pour la consolidation des acquis. Et le seul rendez-vous qui retient l’attention de tout le monde, c’est celui du 20 décembre 2023. Sinon, les uns et les autres doivent savoir que le pays a désormais été confié à Dieu. Ainsi, les œuvres du monde des ténèbres ne domineront plus sur le pays appelé à emprunter l’autoroute du développement.

JMNK




La Norvège sous le charme la Rdc : Rdc, l’eldorado de l’ère de la transition énergétique

A l’issue d’une entrevue avec le vice-ministre des Mines, Godard Motemona, à Kinshasa ce  25 novembre 2023,  Ambassadeur du Royaume de Norvège à Kinshasa,  Odd Molster a fait savoir qu’à l’heure de la transition énergétique avec les produits phares tels que le lithium et le Cobalt, la Rdc est cette destination qui plaît à plusieurs pays du vieux continent entre autres la Norvège. Les minéraux comme le lithium et le cobalt sont des composants essentiels des batteries qui pourraient favoriser la transition du monde vers l’abandon des combustibles fossiles comme le pétrole, le gaz ou le charbon. Deuxième plus vaste pays d’Afrique par sa superficie, la République démocratique du Congo, est riche de ces deux éléments et détient une grande réserve mondiale des minéraux critiques, stratégiques et indispensables pour l’industrie automobile et la fabrication des batteries électriques.

La coopération entre la Rdc et la Norvège remonte vers les années 1920, avec les activités des missionnaires Norvégiens dans les provinces de l’ex-Grand-Kivu et à ce jour, le mouvement Pentecôtiste y est encore très actif dans la même zone avec divers projets de développement dont celui du secteur minier.

Selon le diplomate norvégien Odd Molster, « le choix de la Norvège sur la Rdc pour son secteur minier, se justifie du fait que le pays détient une grande réserve mondiale des minéraux critiques, stratégiques et indispensables pour l’industrie de l’automobile et la fabrication des batteries électriques ». Plutôt que d’être source de bonheur pour les Congolais, l’exploitation illégale des minerais, est à la base de multiples crises actuellement. S’écartant de la voie de l’infraction, le Royaume de Norvège préfère de passer par la grande porte en approchant directement et officiellement le gouvernement.

Des enjeux  liés au concept de la Transition énergétique

La transition énergétique désigne à la fois l’évolution passée de la répartition des énergies consommées sur la planète (bois, hydroélectricité, charbon, pétrole, gaz naturel, nucléaire, etc.) et, pour l’avenir, l’objectif politique et technique d’une modification structurelle profonde des modes de production et de consommation de l’énergie. Il s’agit donc notamment de passer d’énergies dites « carbonées » (pétrolegaz naturelcharbon), polluantes (incinération) à des énergies plus propres et plus sûres, telles que l’énergie solaire (thermique ou photovoltaïque), éoliennehydraulique, géothermique et marémotrice ; la biomasse est souvent aussi intégrée au mix énergétique proposé.

Une autre version de cette transition, encourage des énergies moins émettrices de gaz à effet de serre , considérant que la lutte contre le changement climatique sur lequel alerte le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est une priorité. Ce qui propulse la pile atomique au premier loge des sources d’énergie et comme pour l’ère du pétrole, toutes les grandes puissances du monde veulent en avoir le contrôle ce qui fait naitre des violentes luttes géostratégiques dont la RDC est le point de convergence.

Dans une interview accordée à l’agence Fides, Mgr Utembi a fustigé l’exploitation illégale des ressources naturelles qui «cause d’énormes dégâts environnementaux et humains au Congo», appelant le gouvernement à y mettre fin.

Dans cette interview, Mgr Utembi a commencé par le Nord-Kivu «ravagé par divers groupes armés locaux et étrangers, notamment des ADF d’origine ougandaise et d’inspiration islamiste et du M23 qui est soutenu par les pays voisins, notamment le Rwanda». Cette situation, a-t-il fait savoir, «n’est un secret pour personne, tout le monde le sait, grâce aussi aux enquêtes des groupes d’investigation internationaux de l’ONU qui ont établi noir sur blanc que le M23 est soutenu par les pays voisins, en particulier l’armée rwandaise».

70 % du cobalt mondial, à la fois une bénédiction et une malédiction pour la RDC

Le territoire de la RDC est riche en ressources naturelles. Cela inclut le bois, le pétrole et le gaz, l’or et les diamants, ainsi que des minéraux essentiels à la transition énergétique, comme le cobalt et le cuivre. C’est l’une des régions les plus riches en biodiversité au monde. C’est également un pays confronté à de nombreux défis en matière de développement. Elle se classe 179e sur 191 pays et territoires dans le monde selon l’indice de développement humain de 2021, et en 2018, plus de 70 % des Congolais, soit environ 60 millions de personnes, vivaient avec moins de 1,90 dollar par jour.

Une partie du défi réside dans le fait que l’histoire institutionnelle de la RDC est profondément façonnée par l’extraction des ressources, qui, historiquement, n’a pas bénéficié aux communautés locales. Cette situation, ainsi que d’autres problèmes de gouvernance, ont conduit à l’insécurité et à la pauvreté, qui créent les conditions propices aux cycles de violence. Ce qui fait que certains se démandent si les 70 % du cobalt mondial que détient la RDC, serait à la fois  une bénédiction et une malédiction pour le pays de Lumumba.

Willy Makumi Motosia

 




Albert Zeufack : « La Rdc se porte assez bien et devient l’un des pays à forte croissance en 2023 »

M.Albert Zeufack, Directeur des Opérations de la Banque mondiale pour la Rdc, l’Angola et le Seychelles a animé dernièrement à Kinshasa un café de presse au cours duquel il a abordé trois points importants. Il s’agit du compte-rendu des Assemblées annuelles entre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech au Maroc, la réorientation du portefeuille de la Banque mondiale en Rdc suite à la revue de la performance du portefeuille, ainsi que la Banque mondiale comme banque du savoir.

Faisant le compte-rendu des Assemblées annuelles entre la Banque mondiale et le Fmi à Marrakech, M. Albert Zeufack a expliqué que du 09 au 15 octobre 2023, se sont tenues à Marrakech les Assemblées annuelles, un événement important qui permet aux participants de discuter sur des thématiques clés pour le développement et la lutte contre la pauvreté. Ici, l’on a défini la vision face au monde, mais aussi par rapport au nouveau président de la Banque mondiale qui, lui, a une vision claire. La nouvelle conception devrait permettre de mettre à l’épreuve la sincérité de notre engagement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 orientations

A Marrakech, la Banque mondiale et le Fmi se sont accordé de créer un monde sans pauvreté et une planète vivable. Ce qui leur a permis de se rassurer que l’aspect soutenabilité soit pris en compte dans chaque projet du Gouvernement. Concernant ces orientations, il s’agit  de la capacité financière accrue à travers l’adoption de nouveaux outils, pour permettre de lever près de 157 millions de dollars Us ; avoir des prêts à échéance de 35 à 40 ans pour mieux gérer les projets ; des partenariats plus solides. Il faut repenser nos partenariats en mettant un accent sur l’impact ; au niveau du secteur privé, s’assurer qu’on a un engagement plus profond avec le secteur privé, moteur de toute croissance durable ; concernant le processus plus efficace, Zeufack a souligné que le nouveau président nous met au défi de réduire le temps de préparation et de mise en œuvre des projets. Il a terminé par le numérique, pour dire que le nouveau président a une expérience pertinente dans les numériques pour faire le développement.

Deux choses

Au cours de ces Assemblées annuelles, deux choses méritaient d’être rappelées. Il s’agit des réunions bilatérales et l’évaluation de la situation macroéconomique avec les Etats membres. Dans cet échange avec la presse, M. Albert Zeufack a expliqué que la délégation congolaise était l’une des quatre délégations qui ont été reçues par le président de la Banque mondiale. Il en est ressorti la structuration du projet Grand Inga. Et ce, parce que c’est un projet d’une taille gigantesque. Pour cela, la Banque mondiale a pu mobiliser le partenariat pour ces types des projets. La Banque mondiale y a répondu positivement. Il s’agit d’un programme de développement, de transformation économique de Inga, qui pourrait générer 44 GW. Une fois lancé, Grand Inga peut permettre à 5 pays, mais aussi générer l’énergie pour l’exploitation des minerais critiques.

« Inga pourrait également être une plateforme pour un développement infrastructurel important. Et ce, pour permettre la diversification économique », indique Albert Zeufack, qui ajoute que le lien entre l’énergie d’Inga et les forêts est clair. Si Kinshasa cuisinait totalement à l’électricité, ça éviterait la déforestation et protègerait les forêts. A ce jour, ajoute-t-il, pour générer l’électricité, c’est 50 centimes de dollar. Mais si grâce à Inga on revenait à 3 centimes, ça serait une bonne chose.

Se basant sur Africa Pulse, Albert Zeufack a fait l’état de la région Afrique subsaharienne, pour constater qu’il y a une baisse de la croissance. « Il y a un ralentissement de la croissance de 3,6% à 2, 5% », dit-il, avant de poursuivre que dans cet environnement morose, la Rdc se porte assez bien. La Rdc devient l’un des pays à forte croissance en 2023. Et ce, même s’il y a des problèmes qui persistent au niveau de l’inflation.

Il a aussi noté que le secteur minier qui a tiré la croissance en 2022, devrait ralentir en 2023, soit 11% en 2023, contre 22% en 2022. De même, le secteur de services connaît une plus forte croissance en 2023. Cette évolution est confirmée par le dernier rapport de la Banque mondiale qui confirme que les efforts fournis par le Congo ont porté des fruits. Cette croissance est tirée par le bloc de gestion macroéconomique.

Il sied de noter qu’il y a des domaines où la situation n’a pas du tout changé. Il s’agit des réformes structurelles, les secteurs sociaux et la Gouvernance.

Quid du portefeuille de la Banque mondiale

Il sied de souligner que le portefeuille de la Banque mondiale en Rdc est de 8,6 milliards de dollars Us avec 23 projets nationaux et 3 projets régionaux. C’est 18% dans les infrastructures, 43% dans le développement humain, 23 dans le développement durable et 16 dans la croissance économique. C’est ici qu’Albert Zeufack a fait observer qu’à l’issue de la revue du portefeuille de la Banque mondiale, des décisions conséquentes ont été prises.

Il est question de mieux structurer le portefeuille de la Banque mondiale pour lui permettre de se pencher sur les infrastructures (énergie, routes et eaux) ; le capital humain où la Banque mondiale soutient le Gouvernement dans la gratuité de l’enseignement, avec plus de 3 millions d’enfants supplémentaires qui ont rejoint l’école ; accélérer la mise en œuvre de nos projets. Près de la moitié reste à décaisser ; s’assurer qu’on limite l’interférence politique dans les unités de gestion.

Il a soutenu qu’à la fin de cette revue, il y a eu un mémorandum qui a été signé par la Banque mondiale et la Rdc.

Albert Zeufack a terminé son intervention par évoquer le dernier point relatif à la Banque mondiale, banque du savoir. Il a démontré que la Banque mondiale n’est pas seulement un chéquier, mais elle a aussi un grand département de développement. « Elle génère beaucoup d’analyses économiques. Ces connaissances nous permettent de mieux influencer la réussite de nos projets », martèle-t-il.

JMNK




N’ayant toujours pas perçu leurs primes des éliminatoires Coupe du monde Colombie 2024 : Les Léopards dames U20 demeurent à l’hôtel comme des clochards

Engagées aux éliminatoires de la Coupe du monde Colombie 2024, les Léopards/football dames U20 ont vu et continuent de voir de toutes les couleurs. Elles ont eu des pas mures difficiles à avaler. Elles ont livré 4 rencontres officielles de ces éliminatoires, mais au finish, elles n’ont perçu aucun rond du trésor public à ce jour. Bien au contraire, leur situation demeure floue. Et aucun signal que leur situation sera décantée le plus vite. Doute et incertitude demeurent.

 

 

 

 

 

 

D’aucuns se demandent si pratiquer le sport en République Démocratique du Congo pour la gente féminine est-ce calamité ? La question mérite d’être posée dans la mesure où la gente féminine n’est toujours pas considérée dans ce pays.

Pour revenir à ces Léopards football Dames U20, elles ont éliminé les zambiennes 0-0 à Kinshasa et 2-2 au match retour. Le 11 novembre 2023 à Kinshasa,  elles ont battu les burundaises 3-2. Avec un moral bas suite au non payement de leur prime après 3 matches livrés, elles sont tombées 0-1 au match retour livré, le 17 novembre 2023 en terre burundaise. Conséquence, elles sont éliminées. De retour au pays depuis le 18 novembre 2023, elles sont logées à l’hôtel Campo à Barumbu. Il y a des jours où elles ne mangent même pas. Chacune devant se débrouiller pour mettre quelque chose sous la dent.  Et c’est là qu’elles ont eu la désagréable surprise de voir apparaître un jour le secrétaire de Mme Chantal. Ce dernier est venu et leur a demandé de signer et percevoir chacune 100 $ pour le transport afin de retourner chez-elles. Comme il fallait s’y attendre, elles ont catégoriquement refusé de percevoir cette somme modique et insignifiante.

Les Léopards Dames U20 demeurent à l’hôtel comme des clochards

   

 

 

 

 

Depuis qu’elles ont refusé de percevoir les fameux 100 $, si elles demeurent encore à l’hôtel, c’est par compassion du propriétaire. Pour les membres de la Fécofa, elles doivent déjà déguerpir. Sur place à l’hôtel, les filles s’entassent dans quelques deux chambres dans des conditions déplorables. Elles ne mangent pas. La débrouillardise bat son plein. Jusqu’à quand ces braves filles vont continuer à vivre ce calvaire ? Est-ce que c’est vraiment de cette manière qu’on ose espérer au développement du sport féminin en RDC ? C’est vraiment injuste le traitement réservé aux filles sportives. Il est grand temps qu’on repense réellement à la récompense de celles qui honorent le pays. Ce genre des spectacles qu’offrent les autorités quand il s’agit des filles terni l’image du pays, décourage, démotive et révolte les filles au point de pousser certaines à mettre fin à leur carrière sportive ou carrément les pousse à s’exiler avec espoir de trouver mieux dans le pays qui va les accueillir. Jusqu’où ira l’incurie des autorités congolaise vis-à-vis de la gente féminine ?

Une chose est sûre, le non payement de primes des Léopards dames est une chose qui révolte vraiment les bonnes consciences. Est-ce normal qu’on puisse récompenser chaque fois de cette manière celles qui ont rendu des bons et loyaux services en tant qu’ambassadrices du pays ? L’état de droit auquel nous aspirons tous voudrait qu’on ait une justice distributive. C’est-à-dire où filles et garçons ont les mêmes droits. Ayant dignement honorées le pays, ces braves filles ont droit à leur prime qui est tout à fait mérité. Rendez donc aux filles ce qu’elles ont droit, c’est-à-dire leurs primes, ça sera justice. Ne dit-on pas que l’ouvrier mérite son salaire ?

Antoine Bolia 




5è journée de la 9è édition du championnat des clubs CAVB Zone 4 ce Lundi 27/11/2023 : DCMP et La Loi (D) dominent Force du Progrès et La Gracia Canon 3-0 et accèdent en finale

La 5ème journée  de la 9è édition du championnat d’Afrique des clubs champions de volley-ball dames et messieurs seniors zone 4, était marquée ce Lundi 27 novembre 2023 au complexe sportif du judo ou gymnase de la Police par les demi-finales. Les quatre rencontres du jour ont répondu aux attentes des férus du volley-ball car âprement disputées.

Ci-dessous tous les résultats de la 5è journée Lundi 27/11/2023

 

 

 

 

 

 

 

Demi-finales

Version Féminine

DCMP (1er Pool B) vs Force du Progrès (2è Pool A) (D) : 3-0 (25-16, 25-16, 25-19)

La Loi (1er Pool A) vs La Gracia (2è Pool B) (D) : 3-0 (25-16, 25-09, 25-15)

Version Masculine

Espoir (1er Pool A) vs Bythiah (2è Pool B) : 3-0 (25-11, 25-16, 25-16)

Green Team (1er Pool B) vs inter (2è Pool A) (M) : 0-3 (20-25, 16-25, 19-25)

6è journée Mardi 28/11/2023

3è et 4è places

10h00 : Force du Progrès (Perdant 18) vs La Gracia ( Perdant 19) (D) :

12h00 : Bythiah (Perdant 20) vs Green Team (Perdant 21) (M) :

Finales

14h00 : DCMP (Vainqueur 18) vs La Loi (Vainqueur 19) (D) :

16h00 : Espoir (Vainqueur 20) vs Inter Club (Vainqueur 21) (M) :

Rappelons que 13 équipes participent à ce championnat (6 féminines toutes de la RDC et 7 masculines dont deux en provenance de l’étranger Congo/Brazza Inter Club et RCA Zarasclo).

 

 

 

 

 

 

 

 

Antoine Bolia




Sécurité et embouteillages: Blaise Kilimba Limba exhorte ses troupes à doubler les efforts pour maintenir l’ordre et la sécurité

La sécurisation des élections, des personnes et de leurs biens, la problématique des embouteillages monstres sur les grandes artères de la capitale qui continuent à perturber la circulation routière et aussi les précautions à prendre en cette période proche des festivités de fin d’année, étaient au centre d’une causerie morale au cours d’une parade organisée ce lundi 27 novembre 2023 au stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa.

Dans son message à cette occasion, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimba Limba, préoccupé par la sécurisation des kinoIses et Kinois,  a invité la Police nationale ville de Kinshasa à veiller à ce que l’ordre et la paix règnent durant cette période dans tous les coins de la ville province de Kinshasa.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En ce qui concerne le phénomène d’embouteillages qui devient de plus en plus inquiétant sur les grandes artères de la capitale, le patron de la Police ville de Kinshasa dans son mot a déclaré : « pas de libertinage sur la voie publique”, avant d’inviter ces hommes à faire respecter les normes établies pour éradiquer cette pandémie.

« Nous avons une part  de responsabilité. Nous devons faire tout pour que les choses changent. Nous devons produire les résultats et chaque résultat a un prix. Nous devons y parvenir, la Police doit donner l’espoir à la population pour qu’il y ait une bonne collaboration entre la Police et la population », a-t-il souligné, avant d’appeler ses agents à être rigoureux et sanctionner sévèrement tous les fauteurs des troubles sur la voie publique.

Concernant les élections, le patron de la Police a rappelé à ses hommes le défi que doit relever la Police en ce qui concerne la sécurisation de ce 4ieme  cycle électoral qui selon lui, reste une période qui nécessite que la Police fasse son travail correctement, surtout la sécurisation des électeurs et agents de la CENI et les matériels. Blaise Kilimba Limba a annoncé que les dispositifs sécuritaires seront déployés sur les points chauds de la capitale qui seront suivis des patrouilles mixtes.

Bien avant cette parade, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimba Limba avait procédé au déploiement des équipes spéciales de la Police nationale congolaise sur les points chauds de la capitale, avec comme objectif de réguler la circulation routière en cette période.

Osée Kalombo

 




CAF Awards 2023 : La CAF publie les listes restreintes des catégories féminines

CAF a annoncé les listes restreintes pour les catégories féminines des CAF Awards 2023.

Pour le prestigieux trophée de la Joueuse de l’année, dix joueuses restent en course. Les autres catégories, à savoir la Joueuse interclubs de l’année, la Gardienne de l’année, la Jeune joueuse de l’année, l’Entraîneur de l’année, l’Équipe nationale de l’année et le Club de l’année, comptent chacune cinq nominés.

Les lauréats de chaque catégorie seront déterminés après les votes d’un panel composé de la Commission Technique de la CAF, des professionnels des médias des Associations Membres, des entraîneurs en chef et des capitaines des Associations Membres et des clubs impliqués dans les phases de groupes des compétitions interclubs.

La cérémonie de remise des prix aura lieu le lundi 11 décembre 2023, au Palais des Congrès Movenpick, dans la ville de Marrakech au Maroc.

Liste complète des nominés :

Joueuse de l’Année

  1. Ajara Nchout Njoya (Cameroun, Internazionale Milano)
  2. Anissa Lahmari (Maroc, Levante Las Planas)
  3. Fatima Tagnaout (Maroc, AS FAR)
  4. Ghizlaine Chebbak (Maroc, AS FAR)
  5. Asisat Oshoala (Nigeria, Barcelona)
  6. Chiamaka Nnadozie (Nigeria, Paris FC)
  7. Andile Dlamini (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)
  8. Hilda Magaia (Afrique du Sud, Sejong Sportstoto)
  9. Thembi Kgatlana (Afrique du Sud, Racing Louisville)
  10. Barbara Banda (Zambie, Shanghai Shengli)

Gardienne de but de l’Année

  1. Imane Abdelahad (Maroc, SC Casablanca)
  2. Khadija Er-Rmichi (Maroc, AS FAR)
  3. Chiamaka Nnadozie (Nigeria, Paris FC)
  4. Andile Dlamini (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)
  5. Kaylin Swart (Afrique du Sud, JVW)

Joueuse Interclubs de l’Année

  1. Refilwe Tholakele (Botswana, Mamelodi Sundowns)
  2. Comfort Yeboah (Ghana, Ampem Darkoa)
  3. Fatima Tagnaout (Maroc, AS FAR)
  4. Ghizlaine Chebbak (Maroc, AS FAR)
  5. Lebohang Ramalepe (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)

 Jeune Joueuse de l’Année (moins de 21 ans)

  1. Comfort Yeboah (Ghana, Ampem Darkoa)
  2. Nesryne El Chad (Maroc, Lille)
  3. Deborah Abiodun (Nigeria, Pittsburg Panthers)
  4. Esther Opeyemi Ajakaye (Nigeria, Delta Queens)
  5. Thubelihle Shamase (Afrique du Sud, University of Johannesburg FC)

Entraineur de l’Année (Dames)

  1. Mehdi El Qaichouri (SC Casablanca)
  2. Reynald Pedros (Maroc)
  3. Randy Waldrum (Nigeria)
  4. Desiree Ellis (Afrique du Sud)
  5. Jerry Tshabalala (Mamelodi Sundowns)

Equipe Nationale de l’Année (Dames)

  1. Maroc
  2. Nigeria
  3. Sénégal
  4. Afrique du Sud
  5. Zambie

Club de l’Année (Dames)

  1. Ampem Darkoa (Ghana)
  2. AS FAR (Maroc)
  3. SC Casablanca (Maroc)
  4. Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)
  5. JKT Queens (Tanzanie)

 




Candidat député national : Freddy Mulumba annonce son entrée en politique et mobilise pour Fatshi

Au cours d’une rencontre vendredi dernier avec sa base du district de la Lukunga, le candidat député national (n°940), Mulumba Kabuay Fréderic dit Freddy Mulumba a annoncé solennellement son entrée en politique. Le meeting a eu lieu devant une forte assistance en la salle, sur la route du camp Luano (sise entrée Mont-Fleury chevauchant Kintambo et Ma Campagne). ‘’J’annonce mon entrée en politique par la grande porte, pour défendre la patrie menacée de balkanisation’’, a-t-il martelé. Et d’ajouter : Je fais aussi mon entrée en politique pour défendre le peuple honni et méprisé. ‘’Nous vaincrons’’, a-t-il mobilisé, marquant son optimisme. C’est avec satisfaction et enthousiasme que l’assistance, visiblement vouée au candidat député national en présence, a reçu la communication du jour. Deux orateurs ont alterné, le suivant c’est le candidat député provincial Hermès Mutombo Ngoy, n°486, commune de Ngaliema.

Sur la banderole déroulée, il était loisible de lire : ‘’Votons Mulumba Kabuay Frédéric, candidat député national, RDT, n°940. Non à la balkanisation. ‘’Eza likambo ya mabele (pour dire : affaire de la patrie ou encore il y a péril en la demeure).

En effet, la conférence-débat du jour a eu pour thème : ‘’ Non à la balkanisation de la RDC : la défense de l’intégrité territoriale, c’est notre affaire’’.

La présence dans la salle a été enrichie d’une délégation venue du territoire de Rutshuru, sous la conduite de l’honorable Ngaruye (député provincial). A sa suite, Mme et messieurs Niyonsaba Ntamushobora Patient, Benny Neze, David Lomona, Mwenebatu Job.

La délégation a lancé un appel à la mobilisation nationale pour ‘’la prise de conscience de ce qu’endurent nos frères de l’Est en général et ceux du territoire de Rutshuru (Nord-Kivu) en particulier. Sur un ton laconique, en effet, le chef de la délégation a crié haut et fort : la conscience patriotique est une semence qui se raréfie dangereusement au Congo, voilà pourquoi les étrangers planifient la balkanisation avec bien souvent des fils et filles du pays. A Rutshuru, nous avons passé trois années blanches (écoles désertes, a-t-il renchéri). Nous ne votons pas, puisque les opérations d’enrôlement n’y ont pas eu lieu. Vous qui irez aux urnes le 20 décembre prochain, accordez la confiance au président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Nous devons espérer être libérés grâce à un mandat full que le peuple va lui accorder.

J’ai découvert le candidat Mulumba Kabuay Frédéric sur une chaîne de TV locale (Kinshasa), il nous a convaincus, les membres de ma communauté et moi personnellement, sur sa façon d’aborder avec détermination la lutte contre la balkanisation de notre pays. De ce fait, je demande à la population du district de la Lukunga de voter à la députation nationale pour ce candidat au n°940. Je suis convaincu que vous êtes capables mais ce qui nous manque, c’est la détermination. L’histoire démontre, en effet, que des peuples engagés dans la lutte contre l’oppression occidentale comme le peuple congolais, ont la détermination pour premier atout, arme de prédilection. Nous devons, nous Congolais, faire preuve de solidarité. Car ceux qui nous combattent sont de loin moins nombreux que nous.

Sachons qu’une population corrompue donne lieu à un Parlement corrompu et un Parlement corrompu ne peut engendrer qu’un gouvernement corrompu.

Nous sommes donc invités à être très exigeants, si nous voulons vraiment déjouer les calculs des milieux qui nous ont imposés cette guerre de dépeuplement, d’occupation du territoire et de pillage des minerais. Moi personnellement, je ne peux rester chez moi et exercer dans mon Rutshuru natal mon mandat de député provincial. Je suis sous l’épée de Damoclès, des milieux maffieux alliés aux ennemis du peuple en veulent à ma vie.  J’ai toujours dit et répété qu’en dépit de l’existence d’un lobby du mal, le Congo est comme un doigt de la main que personne ne peut amputer.

Le candidat Mulumba Kabuay appelle à voter pour Fatshi

Séance-tenante, le candidat Mulumba Kabuay Frédéric mobilise pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, n°20, candidat à sa propre succession, sous les ovations du public.

J’ai un projet sur le plan de la sécurité ; sur la lutte contre l’insalubrité ; contre la balkanisation de notre pays. On tue des gens dans l’Est, il faut amener les médias congolais dans leur ensemble à être à la hauteur pour donner l’information valable. Le plan de la balkanisation est concocté par les Occidentaux. J‘en parle dans des conférences et dans les médias depuis plus de treize (13) ans, sachant comment ils fonctionnent. Il faut voter en âme et conscience pour comprendre que la liberté a un prix. La jeunesse doit être préparée à parer à toute éventualité. J’attends de vous vos voix, car ce qui se joue ici, c’est notre liberté qui est en péril.

Payne




Un siphoneux panafricain: Semeur d’insécurité en Afrique

Voici les rues de Bangui, capitale Centrafricaine vibrant avec les vas et viens de la population vaquant librement à leurs activités quotidiennes. Ceci témoigne un climat paisible, fruit de la sécurité rétablie. Même la principale route d’approvisionnement reliant de Bangui au Cameroun jadis bloqué par les attaques des rebelles est actuellement sécurisée.

Dans le même ordre idée, en RDC, la MONUSCO et la Force Est-Africaine(EACRF) tentent toujours de neutraliser plus de 260 groupes armés rongeant la Rdc.

Malheureusement, au nom du panafricanisme, une organisation “Urgence  Panafricaniste” est devenue un objet du complot contre les initiatives de paix entreprises en RCA et à l’Est de la RDC. Alors que l’idée du panafricanisme s’enracine dans un sentiment de fraternité  entre toutes les personnes d’ascendance africaine, certains Africains sont devenus des marionnettes afin de saper les solutions africaines répondant efficacement aux problèmes africains.

Ce fut en 2020 que s’annonça une situation sombre presque cauchemardesque en RCA. L’ancien président François Bozizé accompagné des ses groupes rebelles menaça de faire tomber Bangui et renverser le pouvoir du Président Touadera. A la plus vite rescousse, arrivèrent les troupes Wagner, les troupes Rwandaises-par accord bilatéral- en plus de la mission onusienne MINUSCA. Ils réussirent à rétablir l’ordre public et tenir les élections générales en Décembre 2020.

“Nous aimerions que ces soldats de paix demeurent chez nous”, declare un commerçant de la centre ville. ” Mais je m’inquiète qu’un jour ils vont repartir chez eux et nous laisser sans défense. Je prie que notre armée sera déjà fortifiée sans toujours dépendre des étrangers.”

La ville de Bangui, là où les français n’ont pas pu restaurer la paix

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces souhaits ne reflètent pas seulement les sentiments du peuple centrafricain, mais aussi des aspirations des congolais vivant à l’est de la RDC.

Différemment de la RCA, l’insécurité en RDC propage des effets néfastes dans toute la région africaine des grands lacs.

Pour ne citer que ceci, la résurgence des rebelles du M23 a provoqué des tensions entre le Rwanda et la RDC. Tous les accords entre les deux pays ont été rompus en 2022, suite aux accusations de Kinshasa selon lesquelles Kigali soutiendrait les rebelles du M23.

Bien que le Burundi contribue à la Force Est-Africaine et que son président Evariste Ndayishimiye préside ce bloc de sept pays membres, Gitega fait face à une condamnation depuis qu’il a accepté lors d’un accord bilatéral de déployer des milliers de soldats pour combattre aux côtés des FARDC contre les rebelles du M23. Les rebelles ont confirmé avoir tué des soldats burundais sur le champs de bataille.

A part le gain monétaire, les motivations derrière la décision du Burundi de déployer des troupes collaborant avec l’armée congolaise en violant un cessez-le-feu précédemment autorisé par les Chefs d’État de  la CEA restent floues.

L’Ouganda et le Kenya, en tant que membres de la CEA, sont également préoccupés par la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Un soldat kényan est mort et deux soldats ougandais ont été grièvement blessés en octobre, à la suite de bombardements aux camps des forces  Est-Africaine lors d’affrontements entre les rebelles du M23 et la coalition de l’armée congolaise.

Même si la mission onusienne de maintien paix en RDC a donné le moindre de résultats positifs, la force Est-Africaines a donné des résultats positifs et efficaces suscitant l’espoir pour la maintien de la paix. Cette force aurait accompli beaucoup plus si seulement le Burundi ne devenait pas le semeur de troubles qu’il semble être.

Un vil panafricanisme au cœur de l’insécurité

Kémi Séba, franco-béninois, leader du mouvement Urgence Panafricaniste fait  partie des panafricains corrompus. Son comportement et ses activités trahissent son camouflage en icône du Panafricanisme.

Par exemple, lors de sa visite en RDC, début Novembre, il  a caricaturé la main noire des occidentaux derrière les groupes armés en RDC et Sahel. Ne se basant que sur les commérages, le vrai-faux panafricain a affirmé que le M23 opère dans des zones riches en minerais pour le compte l’Occident qui reste l’unique bénéficiaire.

« La RDC, tout comme le Sahel, est perturbée par les organisations terroristes. Le M23 en RDC est comme toute autre organisation terroriste. Par contre, les Wazalendo font un travail courageux pour défendre leur pays contre ces forces néocoloniale», a déclaré Séba.

Ainsi, en comparant la rébellion du M23 avec les groupes terroristes du Sahel et d’Afrique de l’Ouest, Séba donne  davantage l’impression  d’être une marionnette corrompue au lieu d’un véritable panafricaniste.

Des sources de Kinshasa ont confirmé que Séba collabore étroitement avec le candidat présidentiel Dr Denis Mukwege, connu pour répandre la haine contre les Tutsi congolais, et pour servir les intérêts politiques des étrangers plutôt que de travailler pour le peuple congolais.

Si Séba embrassait véritablement une idéologie panafricaniste, on pourrait s’attendre à ce qu’il plaide en faveur de solutions pacifiques au conflit entre le peuple congolais afin de restaurer la paix et la fraternité. Cependant, il s’est laissé influencer par des gains financiers pour qualifier les rebelles M23 comme  des terroristes.

Au cours de la récente  recrudescence des conflits armés,  les Wazalendo ont organisé maintes fois des manifestations violentes pour exiger le retrait des missions de paix onusiennes et Est-Africaines en incendiant leurs bureaux à Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. Or, Séba et son mouvement ont intervenus en RDC pour soutenir ces manifestations anti-EACRF et anti-MONUSCO, alimentant les violences dans l’Est du pays.

Urgence Panafricaniste, un outil de propagande pour Wagner

Il y a eu des reportages qui ont approuvé un récit suggérant que la MINUSCA était inefficace et que les troupes rwandaises en RCA étaient motivées par des intérêts économiques plutôt que par le rétablissement de l’ordre. Toutes ces manœuvres visaient à ce que les troupes Wagner augmentent leur chance de conquérir les cœurs et les esprits de la population centrafricaine. En effet, les mercenaires russes aspirent à manifester une image immaculée afin d’éterniser leur présence dans le pays.

 

Même si la coalition de Wagner, Séba et Urgence Panafricaniste estime que saboter les missions de maintien de paix en Afrique –  africaines ou onusiennes– affaiblira l’influence de l’Occident en Afrique; les conséquences nuiront probablement davantage les populations des régions africaines instables.

Autrefois considéré parmi les icônes panafricains, Séba et son Urgence Panafricaniste remplissent leurs poches des sous provenant d’étrangers qui ne visent qu’à exploiter l’Afrique sans tenir compte des pertes de vies africaines.

La guerre entre les puissances étrangères pour exploiter le continent ne doit pas être menée par les Africains. Les Africains devraient pouvoir résoudre leurs propres problèmes sans l’intervention des Occidentaux.