L’Union sacrée deploie les muscles au stade des Martyrs: Cap sur le second mandat de Tshisekedi

A Kinshasa, dès le chant du coq, des milliers de Kinois se sont déployés dans les principales artères de la ville pour afficher banderoles et autres affiches appelant les électeurs à voter. Particulièrement les abords du stade des Martyrs qui sera pris d’assaut par les soutien du président sortant Félix Antoine Tshisekedi qui brigue un deuxième mandat à la présidence de la RDC ? Véritable démonstration de force des soutiens du président sortant qui ne jurent que par sa réélection le 20 décembre prochain.

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a officiellement donné le coup d’envoi de la campagne électorale pour les élections présidentielles, législatives et provinciales en République Démocratique du Congo ce dimanche 19 novembre 2023. Ces élections sont prévues pour le 18 décembre 2023. Au départ, 26 candidats sont en lice pour la magistrature suprême, dont 24 hommes et 2 femmes (soit 7,7% de femmes). 23.653 candidats députés nationaux dont 155 candidats indépendants, 3 785 candidats présentés par les partis politiques et 19 713 candidats présentés par les regroupements politiques ; et 49.209 candidats des députés provinciaux. Ces chiffres représentent autant d’états-majors de campagne à gérer pendant les «30 jours de campagnes électorales qui vont se clôturer le 18 décembre 2023 à minuit après qu’ils ait sillonné tout le pays dans le but de convaincre les 44 millions d’électeurs à voter pour leurs champions. Etant donné qu’en République démocratique du Congo, se font généralement sur bases sociologiques, il y a nécessité de bien gérer cette période très sensible de la vie politique du pays. En de faille dans la gestion des équipes de propagande le vivre ensemble peut s’en affecter. Le Président sortant Félix Antoine Tshisekedi, a décidé de commencer dans la capitale Kinshasa pour lancer sa campagne par un grand meeting dimanche 19 novembre au stade des Martyrs. Pendant que dans l’opposition, les principaux opposants au régime seront eux en province : Moïse Katumbi est attendu à Kisangani, Martin Fayulu sera lui dès ce week-end à Bandundu dans son fief.

De son côté, Delly Sesanga a inauguré son site internet de campagne et a lancé l’opération “Telemela fraude électorale”, appelant les citoyens à s’inscrire comme volontaires pour surveiller le processus électoral.
Quant à Constant Mutamba, il souligne l’absence de mesures de sécurité spécifiques prises en faveur des candidats à la présidentielle, affirmant que cette attitude va à l’encontre de l’article 110 bis de la loi électorale. Cet article stipule que tous les candidats à la présidence ont droit à une égale protection.
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) réitère son engagement à organiser des élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées. Elle appelle les candidats à faire preuve de responsabilité et de tolérance pendant cette période cruciale.

Préserver le vivre ensemble pendant la période de campagne

Les jours qui ont précédés le lancement officiel de la campagne électorale ont été marqués par des tensions dans certaines régions du pays, notamment à Lubumbashi, à Kisangani et à Beni 15. Le Premier ministre de la RDC, Jean Michel Sama Lukonde, a appelé à la retenue et à la non-violence pendant la campagne électorale

Selon un électeur abordé par la presse francaise sur les élections en RDC, « On attend que chaque candidat puisse présenter son projet de campagne et son projet de gouvernance, et on va voir, on va réfléchir par rapport à ce que chacun dira, on va voir qui choisir». Bien que bon nombre d’observateurs estiment que la tenue régulière des élections au pays, « fait du bien parce que ça fait avancer le pays, cela prouve que le pays a la démocratie, le pays va avancer et tout ira mieux » d’autres estiment que les élections sont percutes par beaucoup comme étant une occasion « d’affaires », ce qui expliquerait l’engouement pour le Parlement et l’inflation de candidatures. Raison pour laquelle Jean Francois Mombia Atuku, fondateur et Président du conseil d’administration du Réseau d’information net d’appui aux ONG(RIAO-RDC), a lancé un cri d’alarme pour attirer l’attention des électeurs sur cette aventure de l’affairisme électoral.

Affairisme électoral, une entorse au processus électorale

Aux quatre coins du pays, les présidentiables sont sur la ligne de départ, les banderoles et autres affiches pullulent mais très peu exposent clairement leurs programmes. Chacun y va du slogan selon l’inspiration, pour s’attirer leurs faveurs. Impossible d’énumérer le programme de campagne de chacun des 26 candidats, chacun d’eux parle de l’insécurité dans notamment dans le Nord-Kivu où les territoires du Rutshuru et du Masisi ne vont pas pouvoir voter en raison de la présence de l’occupation rwandaise sous masque du M23. Il y a aussi les prétendants aux postes de députés provinciaux et nationaux, 25 832 candidatures pour les législatives et 44 110 pour les provinciales du 20 décembre. Pourquoi cette profusion ? Selon Jean François Mombia Atuku il y a de l’affairisme électoral. Pour ce défenseur des droits des peuples, étant donné que les dictatures sont devenues difficiles à faire passer, particulièrement à cette ère du numérique, les affairistes politiques ont dénaturé la politique pour en faire une opportunité d’affaires.
Pour ce défenseur des droits humains, « environ 80% de candidatures sont juste pour permettre aux partis et regroupements d’atteindre le seuil. En contre parti, ces candidats reçoivent des compensations et leurs campagnes financés ». Toujours selon Jean François Mombia, d’autres candidatures seraient juste des infiltrations pour saboter de l’intérieur les partis et d’autres encore se justifient par le besoin de faire partie de la réserve du parti pour les potentiels portefeuilles lors des nombreuses négociations que raffole caractéristiques de la politique congolais. « Ce sont ceux qui espèrent devenir ministres, mandataires de l’Etat ou autres fonctions nominatives. Il est donc stratégique d’être ficher ‘ancien candidat député’ pour être en bonne position », martèle le PCA du RIAO-RDC.

Willy Makumi Motosia




Mondial 2026 (Q) : les léopards désillusionnés à Benghazi !

Quatre jours après sa victoire à domicile devant la Mauritanie (2-0), la RD Congo a chuté face au Soudan (1-0) ce dimanche au Martyrs of February Stadium de Benina, en Libye, pour la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Après un important déchet en attaque, les Léopards ont subi un coup du sort, à travers un but contre son camp en fin de match. Pas de quoi rassurer les hommes de Sébastien Desabre avant la CAN 2023.

Si le premier tir du match était soudanais (2e), la domination était, elle, du côté des Léopards. Une domination cependant stérile, puisqu’aucune des tentatives congolaises ne faisaient mouche. À commencer par cette reprise de la tête au premier poteau, à la retombée d’un corner botté du coin gauche et qui traversait la surface (6e). S’ensuivaient un centre dangereux provenant toujours de la gauche, dégagé en catastrophe par un défenseur soudanais au premier poteau (17e), puis un coup de casque de Yoane Wissa loupant le cadre suite à un centre de la droite (38e).

Un déchet offensif important…
Pendant ce temps, le Soudan, acculé dans son camp depuis sa première frappe en direction du but adverse, s’était procuré la première grosse occasion de la rencontre grâce à Salah Adil, lequel reprenait au-dessus un centre de Yasir Mozamil depuis la droite (35e). Et lorsque les hommes de Desabre parvenaient à cadrer, Ali Eshrein claquait le cuir en corner, sur sa droite, rattrapant de belle manière sa perte de balle précédente dans la surface, laquelle aurait pu coûter cher sans le secours de ses défenseurs (45e). Le portier d’Al-Hilal (Soudan) faisait de nouveau barrage en début de seconde période, face à Gédéon Kalulu, auteur d’une frappe à bout portant au premier poteau, près de la sortie de but à droite (49e).

…punis par un contre son camp
Trop imprécis dans la surface adverse et parfois exposés aux contres adverses, les Léopards se faisaient surprendre en fin de match, sur un but contre son camp de Charles Pickel. À la suite d’un corner soudanais botté de la droite, le milieu défensif de Cremonese voyait le ballon boxé par Lionel Mpasi-Nzau rebondir dans son dos puis prendre la direction des filets (1-0, 79e).

Un coup sur la tête des Congolais qui se voient provisoirement relégués à la troisième place dans le groupe B. Les Soudanais, eux, confisquent la première place au Sénégal, provisoirement 2e avant sa rencontre face au Togo mardi à Lomé.




30 ans de Gecotrans : Dieudonné Kasembo : « Nous voulons montrer à la jeunesse congolaise que c’est possible de faire les affaires en Rdc »

26 septembre 1993-18 novembre 2023, cela fait 30 que Gecotrans existe. A Kinshasa, l’anniversaire de cette société en logistique a été fêté le 18 novembre dernier à travers une émission organisée par la radio Top Congo, dans un hôtel de la place. Dans ce cadre, M. Dieudonné Kasembo a détaillé toutes les péripéties allant de la création de Gecotrans jusqu’à servir de modèle de réussite dans le transit, le dédouanement, l’agent maritime et l’affrètement des navires.

Devant la presse, Dieudonné Kasembo a présenté Gecotrans comme l’effort d’un Congolais qui a cru qu’il est possible de faire les affaires en Rdc. Dans l’ancien temps, dit-il, ceux qui faisaient les affaires étaient considérés comme les gens ratés, soit ceux qui ont échoué dans la vie et qui allaient obtenir un financement chez un beau-frère ou une grande sœur pour aller se débrouiller.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Nous, nous avons opté de faire les affaires autrement. C’est ce qui justifie que jusqu’aujourd’hui, nous sommes là-dedans, parce que nous avons compris qu’avec les affaires, nous avons la survie, nous avons crée des emplois et nous savons accompagner notre besoin à travers le besoin de l’Etat comme sa politique. Ça veut dire que nous payons  les taxes et les impôts. Quand l’Etat s’époumone pour dire que nous dévons créer beaucoup d’entreprises, on veut qu’on crée beaucoup de richesses, mais aussi encourager le paiement des impôts et taxes », explique Dieudonné Kasembo, qui pense qu’à travers notre témoignage, nous voulons montrer à la jeunesse congolaise que c’est possible de faire les affaires en Rdc et il faut seulement être ambitieux.

En termes des perspectives, Dieudonné Kasembo annonce  que le mois prochain, nous allons inaugurer le parc à centenaires de Mpozo. C’est un grand parc de 3 hectares et le quai permettra à désengorger le port de Matadi qui est un port de transit. « Nous allons travailler pour permettre  au port de Matadi de ne pas se remplir. Cela veut dire, dès que la marchandise arrive, on la sort et le port continue à fonctionner correctement », soutien-t-il.

Pour lui, c’est ça le rôle des hommes d’affaires, de répondre aux besoins de la société. Après le parc de Mpozo, ajoute-t-il, nous allons faire la pose de la première pierre  de l’usine de Mavuna, au début de l’année prochaine. Une usine qui sera une réponse au besoin des infrastructures. « Voyez toutes les routes qui sont faites en terre, nous allons travailler pour que demain, nous puissions faire nos routes avec le bitume que nous allons produire sur place », annonce-t-il.

Au sujet du climat des affaires, Dieudonné Kasembo note qu’il y a des choses à faire, parce que quand on parle du climat des affaires, il n’y a pas que l’Etat qui doit faire. « Nous  qui sommes les bénéficiaires, nous devons saisir tout ce que  l’Etat fait à notre faveur. Parfois nous sommes dans la distraction. Allez demander  aux gens quelles sont les actions qui ont été  menées pour améliorer le climat des affaires ? Les gens ne savent même pas. Il ne faut pas attendre qu’on vous tire vers le bas pour vous  dire qu’il faut profiter de ce que l’Etat a fait. Nous devons nous-mêmes nous saisir de tout ce que l’Etat est en train de faire », rétorque-t-il.

A l’en croire, la difficulté qu’on a avec le climat des affaires est que de fois, on prend de bonnes initiatives. « Mais les gens qui doivent appliquer sont les fonctionnaires, parfois qui n’ont pas été bien formés. C’est nous les bénéficiaires qui devrons mieux les informer en revendiquant nos droits, ce qui permettra de changer de paradigmes », martèle-t-il.

Soulignons qu’en 30 ans, la Gecotrans a su se positionner et se hisser parmi les 1ers dans son secteur d’activités. Avec ses 21 agences à travers la Rdc et ses 213 agents, Gecotrans met à la disposition de ses parties intéressées une vaste gamme de services.

JMNK

 




Belle entame de la RDC à l’Open de Yaoundé qualificatif aux J.O Paris 2024 : Trois judokas alignés, trois médailles

Belle entame des Léopards/judo à l’Open de Yaoundé catégorie senior, ce samedi 18 novembre 2023 au Palais polyvalent des sports de Yaoundé (PAPOSY). Les trois judokas alignés ont tous glané une médaille. Le bilan est de deux médailles en argent et une en bronze. Les deux médailles en argent sont l’œuvre de Daso Kisoka dans la catégorie -60 kg et Bola Lula Josiphia dans la catégorie -66 kg. Le bronze a été glané par Bamba dans la catégorie -66 kg.

Brillant parcours de 3 judokas congolais alignés ce samedi 18/11/2023

Dans la catégorie -60 kg, Daso a battu tour à tour deux camerounais d’abord Bizvedie Dakoumba au premier tour, ensuite Hen Essome. En ½ finale, Daso Kisoka a écarté Nganji Raoul du Burundi. Et en finale, il est tombé face au Sénégalais Diop Moussa.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la catégorie -66 kg, deux congolais étaient en lice. Bola Lula Josiphia et Bamba Ekwaki. Bola a dominé le centrafricain Zacko Ngawili et il a dominé le gabonais Nkero mais il a chuté en finale. Bamba a dominé tour à tour deux camerounais en occurrence Koung A Koung et Ottou Begoume. Au repêchage, il a eu raison du camerounais Bettiene Ombion. Et en finale de bronze, il a dominé le centrafricain Zacko Ngawili.

D’autres médailles en perspective ce dimanche 18/11/2023

Ce dimanche 19/11/2023, sous le coaching de deux membres du staff technique à savoir Me Pija Bondele, Directeur Technique Nationale et le coach androïde Dady Bakoyene, trois autres judokas de la RDC vont monter sur le tatami. Il s’agit de : Kalonda Cédric -81 kg qui croisera le vainqueur du choc entre camerounais Bougueng Kombou vs Hell Bapoli Joseph. Le deuxième congolais Evoloko Ilumbe dans la catégorie -90 kg, croisera le camerounais Ngankou Emmanuel et Kashama Enock dans la catégorie +100 kg, matchera le camerounais Mepoui Anong Daniel. Au regard de la forme qu’affichent les congolais, nous l’avions souligné qu’ils étaient déterminés à rééditer l’exploit de l’Open Yaoundé 2022 qui a vu Daso Kisoka glaner l’or et Sona Chanceline le bronze.

Le ministère des sports devrait avoir honte

Avec ces bons résultats à mi-parcours des Léopards/Judo à l’Open de Yaoundé, l’on est tenté d’emprunter l’expression propre aux chrétiens ‘’Oyo ezali elonga te ? Traduisez n’est-ce pas là la réussite ? Et dire que c’est à la débrouillardise que la RDC se retrouve à Yaounde, au Cameroun. Il a fallu recourir à la cotisation des membres de la Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC et surtout l’apport de l’honorable Raphaël Kibuka pour rendre effectif ce déplacement des Léopards/judo en terre camerounaise pour cette compétition qualificative aux prochains Jeux Olympiques Paris 2024.

 

 

 

 

 

 

 

 

A dire vrai, le ministère des sports et le ministre des sports et Loisirs François Claude Kabulo Muana Kabulo, devraient avoir honte. Les disciplines qu’ils abandonnent à leur triste sort, ce sont celles-là qui ramènent des bons résultats et ce, sans avoir bénéficié d’un rond de ce ministère ou de l’état congolais. Là où les Léopards/football n’ont gagné qu’une seule rencontre des éliminatoires du mondial qui ne fait que commencer, ils auront en plus de leur prime abondante, ‘’prime cette fois-ci présidentielle’’. Mais eux judokas, malgré leurs médailles, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer. N’est-ce pas là une injustice à ciel ouvert ? Comprenne qui pourra. Les choses doivent changer et ce n’est pas ça, l’état de droit que l’on aspire.

Antoine Bolia

 

 




PAM : « Les études ont montré que 86 % des bénéficiaires apprécient la nouvelle farine et qu’ils sont en mesure de l’utiliser plus largement que la farine de maïs »

Le suivi et les évaluations du PAM permettent d’enregistrer l’impact de l’aide et de planifier les distributions ultérieures. Le dernier rapport de suivi de Beni, au Nord-Kivu, a évalué les ménages et les marchés après les distributions de nourriture en nature afin de comprendre comment les gens utilisent l’aide, l’acceptation des produits par la communauté et l’impact, le cas échéant, sur les marchés locaux.

Cela permet également au PAM de surveiller les problèmes potentiels qui menacent l’efficacité de l’activité, tels que la fraude et le détournement de l’aide alimentaire vers les marchés locaux. Lorsque le PAM a introduit une nouvelle commodité, la farine de blé, des études d’acceptabilité ont été réalisées pour en comprendre l’accueil. Ces études ont montré que 86 % des bénéficiaires appréciaient la nouvelle farine et qu’ils étaient en mesure de l’utiliser plus largement que la farine de maïs.

Les marchés sont également suivis régulièrement par le PAM afin de recueillir des données sur les fluctuations des prix des produits composant l’assortiment alimentaire standard. Le PAM a constaté que, bien que les prix des denrées alimentaires aient augmenté de manière significative l’année dernière, le coût d’un panier alimentaire n’a que légèrement augmenté depuis janvier.

Cela permet au PAM de suivre l’impact de ses distributions en nature sur les marchés et d’ajuster les modalités si nécessaire. Les analyses de marché permettent également de déterminer la ration d’argent distribuée par personne dans le cadre des programmes basés sur l’argent liquide. Par conséquent, le PAM peut ajuster le montant des liquidités distribuées en fonction des fluctuations des prix et des taux de change afin que les bénéficiaires puissent satisfaire leurs besoins alimentaires essentiels.




Crise humanitaire : le PAM a besoin de 421, 5 millions de dollars Us 

Pour lancer l’intensification des activités, le PAM a utilisé 50 millions USD de son compte de réponse immédiate (IRA), un mécanisme d’emprunt interne (qui doit être remboursé) pour augmenter l’assistance en espèces afin de répondre à l’escalade des besoins. Selon le rapport publié à cet effet, le PAM a reçu 132 millions d’USD supplémentaires du Bureau des affaires humanitaires de l’USAID sous la forme d’un don en nature de blé (qui est moulu en farine) et de pois pour couvrir les besoins alimentaires dans le cadre de l’intensification de l’aide ; les distributions ont commencé en septembre dans le cadre de ce don.

Le PAM a également reçu 2,5 millions USD de la Suède pour soutenir les activités en espèces, 2,7 millions USD du Fonds central d’aide d’urgence (CERF), 1,8 million USD des Pays-Bas dans le cadre d’une allocation multilatérale et 500 000 USD de donateurs privés pour l’intensification de l’aide. Malgré ces contributions, le PAM ne peut pas répondre aux besoins des 5,5 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire grave dans les trois provinces.

Le PAM est contraint d’établir des priorités sur la base de plusieurs facteurs, notamment les évaluations de la gravité de l’insécurité alimentaire dans une localité donnée selon le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, les orientations du Cluster sécurité alimentaire et la coordination des partenaires, ainsi que l’Accès du PAM aux personnes touchées dans les zones confrontées à l’insécurité des groupes armés non étatiques.

Avec plus de fonds, le PAM peut atteindre davantage de personnes en situation de crise et d’urgence d’insécurité alimentaire. 100 millions USD permettent au PAM d’apporter une aide alimentaire en nature à 377 000 personnes chaque mois pendant les six prochains mois. 7,3 millions de dollars permettent au PAM d’apporter une aide en espèces à 108 000 personnes chaque mois pendant trois mois. 1 million de dollars permet au PAM de traiter 11 000 enfants, femmes enceintes et mères allaitantes contre la malnutrition.




Ce dimanche : Finale inédite en Ligue des Champions Féminine de la CAF entre les Mamelodi Sundowns et le Sporting Club Casablanca 

L’édition 2023 de la Ligue des Champions Féminine de la CAF sera conclue par une finale palpitante entre les Mamelodi Sundowns, anciennes championnes, et le Sporting Club Casablanca, à Korhogo, en Côte d’Ivoire.

Le coup d’envoi de la rencontre décisive de la plus prestigieuse compétition de clubs de football féminin d’Afrique sera donné ce dimanche à 17h00 heure locale (GMT) : 18h00 à Casablanca et 19h00 à Johannesburg.

Le match sera retransmis en direct sur plusieurs chaînes de télévision dans le monde, notamment beIN Sport, Canal+, SABC, AZAM et SNRT.

CAF TV, la page YouTube officielle de la CAF, retransmettra également le match en direct dans le monde entier.

La Ligue des Champions Féminine de la CAF, qui en est à sa troisième édition, est l’une des grandes réussites de la politique de développement du football féminin de la CAF en Afrique. Le vainqueur de l’épreuve empoche 400 000 USD, tandis que le deuxième reçoit 250 000 USD.

Les Mamelodi Sundowns ont participé à toutes les finales de la Ligue des Champions Féminine de la CAF. Elles ont remporté l’épreuve inaugurale en 2021 et ont terminé deuxièmes en 2022 après avoir perdu contre une autre équipe marocaine, l’ASFAR.

Le Sporting Club Casablanca, quant à lui, participe à sa première finale. Les Marocaines ont décroché leur qualification pour la finale après avoir éliminé le club ghanéen d’Ampem Darkoa aux tirs au but après un match nul palpitant (2-2).

 

 

 

Répartition des prix

 

Vainqueur : 400 000 USD

Deuxième : 250 000 USD

Demi-finalistes : 200 000 USD

Troisième du groupe : 150 000 USD

Quatrième du groupe : 100 000 USD




Votée à l’Assemblée nationale : La loi de finances publiques, exercice 2024 envoyée au chef de l’État pour promulgation 

Au cours de la plénière marathon tenue ce vendredi 17 novembre 2023, sous la houlette de Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale, les élus nationaux ont voté et examiné et huit projets et propositions de lois dont la loi portant budget de l’exercice 2024 qui a été envoyée au président de la République pour promulgation.

A son ordre du jour, la plénière a inscrit entre autres matières : examen et adoption du rapport de la commission ATI-NTIC relatif à la proposition de loi modifiant et complétant la loi n°20/ 017 du 25 novembre 2020 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication ; examen et adoption du projet de loi portant ratification de l’Accord de prêt du 4 septembre 2023 conclu entre la République démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement (IAD) au titre du programme d’accès aux services d’eaux et d’assainissement phase1(PASEA) ; examen et adoption du projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit du 4 septembre 2023 conclu entre la République démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre du programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes ( PIFORES) ; examen et adoption du rapport de la commission Environnement relatif à la proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs à l’élevage en République démocratique du Congo ; examen et adoption du rapport de la commission Environnement relatif à la proposition de loi portant création de l’ordre national des Environnementalistes en RDC ; examen et adoption du rapport de la commission PAJ relatif au projet de loi modifiant et complétant la loi organique n° 16/001 du 03 mai 2016 fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des Entités territoriales décentralisées ; examen et adoption du rapport de la commission PAJ relatif au projet de loi modifiant et complétant la loi n° 16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière de services publics de l’État.

Nicolas Kazadi, ministre des Finances, a présenté l’économie de deux projets de lois relatifs à son secteur, à savoir les projets de lois autorisant les accords de prêt avec l’AID.

D’autre part, le vice-président de la commission PAJ, Lucain Kasongo a fait la synthèse du projet de loi fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des Entités territoriales décentralisées et du projet de loi relatif aux statuts des agents de carrière de services publics de l’État.

Enfin, l’examen du rapport de la commission ATI-NTIC relatif à la proposition de loi relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication a été renvoyée à plus tard.

8 textes de loi votés

Après débat nourri sur toutes ces matières, la plénière a procédé au vote nominal. A l’issue duquel, sur 362 députés ayant part au vote :

1. Projet de loi de finances de l’exercice 2024, 362 ont voté oui, aucun n’a voté, aucune abstention;

2. propositionn de loi portant organisation, création et fonctionnement de l’ordre national des ingénieurs agronomes, 362 ont voté oui, aucun n’a voté non, aucune abstention;

3. Projet de loi autorisant la ratification de l’accord de prêt entre la RDC et l’Association Internationale de Développement au titre du programme d’accès au service d’eau et d’assainissement phase 1, 361 ont voté oui, 1 seul député a voté non, aucun ne s’est abstenu;

4. projet de loi autorisant ratification de l’accord de crédit entre la RDC et l’Association Internationale de Développement au titre du programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes, 360 ont voté oui, 1 seul a voté non, 1 autre s’est abstenu;

5.projet de loi organique modifiant et complétant la loi organique n°7/001 du 3 mai 2016 fixant l’organisation et le fonctionnement des services publics du pouvoir central, des provinces et des ETD, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention;

6. Projet de loi modifiant et complétant la loin°16/013 du 15 juillet 2016 portant statut des agents de carrière des services publics de l’État, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention; 7. Proposition de loi portant principes fondamentaux relatifs à l’élevage en RDC, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention;

8. proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des environnementalistes en RDC, 362 ont voté oui, aucun non, aucune abstention.

En conséquence, a poursuivi le speaker de la Chambre basse du Parlement, les six derniers textes de lois seront transmis au Sénat pour examen en seconde lecture, en revanche, la loi de finances de l’exercice 2024 et la loi portant création de l’ordre des ingénieurs agronomes seront transmises au président de la République pour promulgation.




Rentrée judiciaire 2023-2024 au Parquet général du Haut Katanga : Pierre Malangano appelle les praticiens du droit à embarquer dans le bateau de l’état du droit

La rentrée judiciaire 2023-2024 au Parquet général du Haut-Katanga a eu lieu ce samedi 18 novembre 2023. Il s’agit d’une grande cérémonie solennelle qui était organisée à cet effet dont a pris part le vice-gouverneur de cette province, Jean-Claude Kamfwa Kimimba, le rapporteur de l’Assemblée provinciale Thomas Lupata aux côtés des autorités politico-administratives et les hauts magistrats, ainsi que les défenseurs judiciaires.

Prenant la parole à cette occasion, le président de la Cour d’Appel du Haut Katanga a salué la bonne collaboration entre les 3 pouvoirs en province, à savoir l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Une situation selon lui, qui peut servir de modèle aux autres provinces afin de chuter par le rôle de juridictions compétentes en matière électorale, une occasion d’éveiller ses collaborateurs à la prise de conscience afin d’aider les parties politique d’œuvrer et à consolider la paix.

Et pour sa part, Pierre Malangano, président de la Cour d’Appel du Haut Katanga a invité les praticiens du droit à embarquer dans le bateau de l’état de droit au service de justiciables, avant de déclaré ouverte la rentrée judiciaire 2023-2024.

Bien avant cela, le Bâtonnier près la Cour d’Appel du Haut Katanga, Jean-Paul Kitenge et le Procureur général Luakamona Masanga ont émis le vœu de voir les droits légaux être appliqués pour cette année judiciaire 2023-2024.




Du 19 au 24 novembre 2023 : La CENI procède au Test Grandeur Nature des Dispositifs Electroniques de Vote

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, et signé par Paul Muhindo, Rapporteur adjoint, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que dans le cadre des préparatifs des scrutins combinés du 20 décembre 2023, elle procède au Test Grandeur Nature des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV), des sources d’énergie et du système de transmission et de réception des résultats, pour la période allant du 19 au 24 novembre 2023.

Cette opération va se dérouler dans 12 Antennes de la CENI pour la Ville de Kinshasa et dans 3 autres pour la province du Kongo Central.

Les antennes concernées à Kinshasa sont Maluku, N’Sele, Kimbanseke, N’Djili, Matete, Limete, Mount Ngafula, Kalamu, Gombe, Selembao, Bumbu, Ngaliema, tandis qu’au Centre du Congo, Kasangulu, Madimba et Mbanza Ngungu sont concernées. . .

Le Test Grandeur Nature a pour objectif de vérifier la fiabilité du système mis en place (matériel, logiciel, réseaux, configurations, etc.) dans des conditions similaires à celles du jour de vote et de s’assurer de leur fonctionnalité.

Seuls les candidats Formateurs Electoraux Provinciaux (FEP) et Formateurs Electoraux Territoriaux (FET) en formation aux Antennes précitées sont appelés à y participer aux jours et dates ci-haut indiqués, de 7h00 à 18h00, heures locales.

La CENI invite les autorités politico-administratives des sites ainsi choisis pour le Test Grandeur Nature à assurer la sécurité du matériel, des agents commis à ce test et des participants.