Voté par le Sénat : Le budget 2024 se chiffre à 40.534,9 milliards de Fc, soit un taux d’accroissement de 24,9% par rapport à celui de 2023

Le Sénat a, au cours d’une plénière marathon présidée ce vendredi 17 novembre par le professeur Modeste Bahati Lukwebo, voté en seconde lecture le projet de loi de finances pour l’exercice 2024.

Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement 83 ont pris part au vote, 81 ont voté par oui, 2 ont voté non, et aucun sénateur ne s’est abstenu.

Ce texte de loi dont l’examen était précédé par la tenue d’une commission paritaire Assemblée Nationale-Sénat est chiffré à hauteur de 40.534,9 milliards de francs congolais, soit un taux d’accroissement de 24,9% par rapport à la loi de finances de l’exercice 2023 chiffrée à 32, 456, 8 milliards de Francs congolais.

Au cours de son examen à la commission Ecofin du Sénat, la Chambre haute a réussi à dégager des recettes additionnelles de 451 milliards de francs congolais, donnant ainsi une fois encore la preuve que cette institution joue bien sa partition dans la mobilisation des recettes de l’Etat.

La plénière de ce vendredi 17 novembre était la dernière de cette législature au Sénat. C’est pourquoi le président de cette Chambre, l’honorable Modeste Bahati Lukwebo a saisi cette occasion pour remercier le Chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, pour son accompagnement durant cette Législature.

« Je voudrais saisir cette occasion pour remercier le président de la République, 1ère institution, pour l’accompagnement qu’il nous a assuré pour le bon fonctionnement harmonieux de toutes les institutions de la République, conformément à la constitution. Il a toujours été à l’écoute du Sénat et lorsque nous avions des préoccupations, il n’a pas hésité à nous recevoir, à nous écouter et à nous donner des solutions. Nous devons également remercier les autres institutions de la République pour la franche collaboration qui a existé entre elles et notre institution. Nous dévons également remercier le peuple congolais pour tout l’intérêt qu’il a attaché aux travaux parlementaires en nous interpellant, à nous envoyant des messages, des documents et surtout en nous informant en temps réel sur la situation du terrain », a indiqué le président Modeste Bahati Lukwebo.

D’autres matières ont également fait l’objet de vote au cours de la même plénière. Il s’agit notamment du projet de loi réglementant l’activité et le contrôle du bureau d’informations sur le crédit (BIC) dont l’économie du texte a été présentée par le ministre des Finances Nicolas Kazadi, et de deux projets de loi de ratification. Le premier autorisant l’accord de crédit entre la Rdc et l’IDA au titre du programme d’accès à l’eau et à l’assainissement Phase 1, et le second au titre du programme d’investissement de la forêt et la savane.

La plénière a aussi donné aux sénateurs l’occasion de voter le projet de loi fixant réforme spéciale de sécurité sociale des parlementaires, et celui portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des ingénieurs agronomes. Deux textes présentés respectivement par la commission socioculturelle et la commission environnement.

Quant à la proposition de loi cadre pour la stabilité et le développement des milieux ruraux en République Démocratique du Congo, initiative du sénateur Célestin Vunabandi, elle a été déclarée recevable par la plénière.

A l’issue de la plénière de ce vendredi 17 novembre, le Sénat a décidé de suspendre momentanément ses travaux de la session en cours. Cette décision qui coïncide avec le lancement par la CENI de la campagne électorale dès ce dimanche 19 novembre, vise à permettre aux candidats aux élections générales du 20 décembre prochain d’aller battre campagne dans leurs circonscriptions respectives. De ce fait, un communiqué sera signé le 15 décembre 2023 par le président du Sénat conformément à la Constitution de la République, pour clôturer officiellement la session de septembre en cours.




Désignation d’un candidat commun de l’opposition : Les travaux de Pretoria se clôturent par l’adoption des documents ayant trait à la création de la coalition ‘’Congo ya Makasi’’ 

Dans une lettre de confirmation, les délégués des candidats à l’élection présidentielle invités à l’initiative de ITI et la Fondation Kofi Annan à Pretoria en Afrique du Sud du 12 au 17 novembre, remercient les facilitateurs pour l’accueil qu’ils leur ont réservé ainsi que l’appui de grande qualité qu’ils leur ont accordé au cours de leurs travaux.

« Les travaux de Pretoria se clôturent par l’adoption des documents ayant trait à la création de la coalition ‘’Congo ya Makasi’’ en vue de la désignation d’un candidat commun dans le cadre d’un ticket de la coalition pour l’élection présidentielle du 20 décembre prochain », indique la lettre de confirmation signée à Pretoria par Oliver Kamitatu, pour la délégation de Moise Katumbi (Candidat de Ensemble), Jean-Pierre Muongo, pour la délégation de Delly Sesanga (Candidat de Envol), Christian Liongo, pour la délégation du Dr. Denis Mukwege (Candidat Indépendant) et Franklin Tshiamala, pour la délégation de Matata Ponyo (Candidat LGD).

Au cours des travaux, indique le même document, les quatre délégations ont élaboré et adopté les documents suivants : Déclaration d’engagement des leaders; 2. Programme commun de la coalition; Criterium de désignation du candidat commun de la coalition.

En foi de quoi ils invitent la facilitation de transmettre aux candidats les documents ci-haut listés afin de permettre la désignation du candidat commun de la coalition

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Nouvelle rencontre CENI-candidats président de la République : Denis Kadima dit non 

A l’occasion du démarrage de la campagne électorale, qui va aller du 19 novembre au 18 décembre 2023, le président de la CENI, M. Denis Kadima invite chaque partie prenante au processus électoral de jouer sa partition autant qu’elle joue la sienne dans la réussite commune dudit processus. La CENI attire par ailleurs l’attention de tous les candidats qu’ils sont tenus de respecter scrupuleusement les lois et les règlements de la République ainsi que les bonnes pratiques électorales. Consciente des distances qui séparent certains électeurs des antennes de leur ressort, la CENI a décidé d’étendre, dès ce dimanche 19 novembre 2023, les points de délivrance desdits duplicatas, au-delà des chefs-lieux des provinces, au niveau des secteurs et chefferies, particulièrement pour les 24 Communes de la Ville de Kinshasa, en attendant de l’élargir au niveau des autres entités dont 470 secteurs, 264 chefferies et 122 communes, soit au total dans 856 nouveaux points de délivrance. Relativement aux compatriotes vivant dans les territoires encore en proie à l’insécurité, Masisi, Rutshuru et Kwamouth, la CENI note que cette question ne relève pas de sa compétence. S’agissant de la demande d’une nouvelle rencontre avec les candidats Président de la République dans les 24 heures, devant l’impératif lié au début de la campagne, aux contraintes relatives au déploiement du matériel et à l’organisation de la cascade de formation des agents électoraux ainsi qu’au déploiement des Membres de l’Assemblée Plénière aux fins de superviser lesdites opérations, la CENI relève l’impossibilité matérielle de répondre favorablement à cette demande.

MESSAGE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA CENI A L’OCCASION DU DEMARAGE DE LA CAMPAGNE ELECTORALE

A l’approche des élections du 20 décembre 2023, la CENI tient à rappeler et rassurer l’opinion nationale et internationale qu’elle ne ménage aucun effort dans l’exécution de son calendrier publié, le 26 novembre 2022, en vue d’assurer des élections libres, démocratiques, transparentes, apaisées et inclusives, en dépit des défis auxquels elle est confrontée.

Loin d’être une considération d’autosatisfaction, les récentes opérations de réception des candidatures ont démontré ce caractère inclusif du processus en comparaison des cycles électoraux précédents.

Bien plus, par souci de communiquer avec les parties prenantes, la CENI a organisé plusieurs cadres de concertations pour les informer sur l’évolution du processus électoral en cours et recueillir leurs avis. De ces échanges, il s’est dégagé le souci majeur d’assurer et de garantir la transparence des opérations électorales en cours.

A ce sujet, la CENI tient à rappeler aux uns et autres que les garanties de transparence et d’intégrité sont d’abord d’ordre légal et règlementaire avant toute considération politique. Elle invite donc chaque partie prenante au processus électoral de jouer sa partition autant qu’elle joue la sienne dans la réussite commune dudit processus.

Par ailleurs, tout en rappelant que la campagne électorale pour les élections présidentielles, législatives et provinciales débute ce dimanche 19 novembre 2023 et prend fin, le 18 décembre 2023, la CENI attire l’attention de tous les candidats qu’ils sont tenus de respecter scrupuleusement les lois et les règlements de la République ainsi que les bonnes pratiques électorales.

Au demeurant, par souci de clarifier et fixer l’opinion sur certaines questions récurrentes sur le déroulement du processus électoral en cours, notamment celles se rapportant au fichier électoral, à la cartographie électorale, aux opérations de vote et de dépouillement, à l’égal traitement de tous les candidats dans les médias tant public que privé et tant d’autres, je m’en vais apporter les observations suivantes :

1. S’agissant de la qualité d’électeur, la CENI, tout en réaffirmant sa mission constitutionnelle d’organiser le processus électoral et d’en assurer la régularité, rappelle que, sur pied de l’article 6 alinéa 1 de la loi électorale, la qualité d’électeur se constate par l’inscription sur la liste des électeurs et la détention d’une carte d’électeur ou, en cas de perte de celle-ci, d’un duplicata dont la demande est adressée à l’Antenne du ressort du centre d’inscription où l’électeur s’est fait identifier et enrôler.

A ce jour, l’opération de délivrance des duplicatas est en cours dans toutes de la CENI sur toute l’étendue du territoire du pays. La CENI rappelle que con l’article 27 de la Loi portant identification et enrôlement des électeurs en Démocratique, tout électeur ayant perdu sa carte d’électeur après la période d’ide et d’enrôlement s’adresse à l’antenne du ressort de son Centre d’inscription en vue d’obtenir un duplicata.

Par la même occasion, la CENI rassure que tout électeur dont la carte est considérée comme étant défectueuse ou non valide à la suite de l’illisibilité des écrits ou photo, peut également solliciter l’obtention de son duplicata à l’Antenne de la CENI de son lieu de résidence.

Toutefois, consciente des distances qui séparent certains électeurs des antennes de leur ressort, la CENI a décidé d’étendre, dès ce dimanche 19 novembre 2023, les points de délivrance desdits duplicatas, au-delà des chefs-lieux des provinces, au niveau des secteurs et chefferies, particulièrement pour les 24 Communes de la Ville de Kinshasa, en attendant de l’élargir au niveau des autres entités dont 470 secteurs, 264 chefferies et 122 communes, soit au total dans 856 nouveaux points de délivrance.

La CENI saisit cette occasion pour condamner avec la dernière énergie, le monnayage dans la délivrance des duplicatas par certains de ses agents, des policiers et des réseaux organisés des personnes mal intentionnées. D’ores et déjà, elle vient de mettre la main et déférer en justice certaines personnes ne relevant pas de la Centrale électorale,

Cependant, la CENI appelle la population à dénoncer tout incivique qui s’arrogerait le droit de perturber les files d’attente au niveau des Antennes pour ainsi préserver le principe du << premier arrivé, premier servi>

2. En ce qui concerne le fichier électoral, la CENI rappelle que celui-ci est d’abord constitué au niveau du centre d’inscription avec l’affichage des listes partielles journalières en vue de contestation et réclamation administrative. En cas de non-satisfaction, l’intéressé peut également saisir le juge compétent qu’est le Tribunal de Grande Instance faisant office des tribunaux administratifs pour l’ouverture d’un contentieux juridictionnel.

Ce n’est qu’à l’issue de cette étape et après consolidation de toutes les listes provenant de tous les centres d’inscription qu’en application de l’article 6 alinéa 2 de la loi électorale, la CENI publie, par centre de vote, la liste provisoire des électeurs avec indications du bureau de vote.

Toutefois, en considérant les défis logistiques liés à l’affichage desdites listes décidé de les rendre également disponibles pour consultation physique auprès à l’affichage situé à l’Antenne. Ce dernier recueille les différentes réclamations les éventuels cas d’omission. A ce jour, la CENI s’emploie à recueillir ces réclame du reste, n’appellent pas à un contentieux au sens des articles 40, 41 et 42 de la loi portant identification et enrôlement des électeurs, en vue de la publication de la liste définitive.

3. S’agissant de la liste définitive des électeurs, la CENI rappelle que celle-ci pour l’ensemble du territoire, de la ville ou du regroupement des communes pour la Ville de Kinshasa, sera affichée, conformément à l’article 8 alinéa 2 de la loi électorale précitée, pour consultation au bureau de l’antenne, au plus tard quinze jours avant la date du scrutin. Bien plus, lesdites listes seront affichées et resteront en placement durant tout le déroulement du scrutin. Ces mêmes listes seront également disponibles dans le bureau de vote et de dépouillement auprès des assesseurs numéros 1 et 2, en présence des témoins et observateurs.

4. Dans le souci d’améliorer la participation aux élections du 20 décembre 2023 et de faire respecter le droit légitime de chacun de voter, la CENI va, dans les tous prochains jours, mettre à la disposition des électeurs une application dénommée « CENI-Mobile » pour leur permettre de vérifier leur existence dans le fichier électoral. Les électeurs pourront également identifier leur bureau de vote à partir du confort de leur maison.

Si un cas d’omission est constaté, l’électeur peut le signaler via l’application. La CENI pourra le rechercher dans sa base des données centrale et lui assigner, via une notification, son bureau de vote dans les 24 heures qui suivront.

5. Quant aux procédures de vote et de dépouillement, la CENI encourage plutôt les partis et regroupements politiques ainsi que les candidats indépendants de faire accréditer leurs témoins en vue d’assurer la transparence des opérations électorales et de garantir leur crédibilité. Néanmoins, elle rappelle que leur absence n’est pas une cause d’invalidité du scrutin.

6. Revenant sur la question relative à l’acquisition et au déploiement du matériel électoral, la CENI rassure l’opinion sur l’évolution normale de son plan de déploiement conformément à son programme et stratégie arrêtés à cette fin. La logistique électorale étant de l’attribution propre de la CENI, il est recommandé aux candidats de se préoccuper plus de leur campagne électorale.

7. Relativement aux compatriotes vivant dans les territoires encore en proie à l’insécurité, Masisi, Rutshuru et Kwamouth, la CENI note que cette question ne relève pas de sa compétence. Toutefois, elle s’est préparée à organiser les opérations d’identification et d’enrôlement dans ces trois (3) territoires une fois que les conditions sécuritaires seront réunies.

8. S’agissant de la demande d’une nouvelle rencontre avec les candidats Président de la République dans les 24 heures, devant l’impératif lié au début de la campagne, aux contraintes relatives au déploiement du matériel et à l’organisation de la cascade de formation des agents électoraux ainsi qu’au déploiement des Membres de l’Assemblée Plénière aux fins de superviser lesdites opérations, la CENI relève l’impossibilité matérielle de répondre favorablement à cette demande.

Toutefois, dans le souci d’entretenir le contact permanent avec les partis et regroupements politiques, la CENI maintient les autres canaux de communication formels et informels avec ces derniers.

La CENI tient à souligner qu’elle entend organiser les élections crédibles, inclusives, transparentes et apaisées et appelle les candidats à la responsabilité et à la tolérance durant les 30 jours de campagne électorale. C’est le moment pour chaque candidat de se lier à ses électeurs, de préparer et organiser la surveillance des opérations de vote et de dépouillement par ses témoins.

Bonne campagne à tous!

Denis Kadima Kazadi




Ecole de commandement et d’Etat-major : Julien Paluku insiste sur la connaissance du pays, de ses voisins et des grandes puissantes qui pilotent les politiques militaires à travers le monde

La montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo se consolide davantage avec la mise en contribution de la formation.

69 officiers-techniciens de guerre et de commandement dont 3 femmes et 2 policiers ont reçu ce samedi à Kinshasa leurs diplômes d’Etat-major des mains du Ministre de l’industrie, Julien Paluku Kahongya, parrain de cette 34e promotion de l’école de commandement et d’Etat-major et représentant de son collègue de la Défense et des Anciens Combattants, Jean-Pierre Bemba.

Ces diplômés d’Etat-major ont la mission d’aller relever le défis sur le terrain des opérations militaires en imposant la paix à l’Est de la République Démocratique du Congo secoué par les terroristes de l’ ADF, le M23/RDF et d’autres groupes armés, ont insisté les généraux Jacques Chiligonza Nduru et Obed Rwibasira, respectivement Chef d’ Etat-major général adjoint en charge des opérations et des renseignements et Commandant général des écoles militaires.

Devant plusieurs officiers supérieurs de l’armée, le ministre de l’Industrie, ancien Gouverneur du Nord-Kivu pendant 12 ans a signifié à ces lauréats parmi lesquels des Camerounais, Béninois, Centrafricains et Brazzavillois qu’un officier doit connaître 3 choses notamment son pays, ses voisins et les grandes puissances militaires au niveau mondial et africain pour ainsi lui permettre de faire une bonne planification des opérations, a-t-il martelé.

Dans son discours, Julien Paluku a salué la vision du président Tshisekedi qui tient à faire de l’armée de la Rdc une armée puissante au cœur de l’Afrique. C’est en vertu de cela qu’il a renouvelé avec la tradition de la formation régulière des Officiers supérieurs de manière à ce qu’ils accèdent à des fonctions bien aguerries.

« Voilà pourquoi nous saluons l’Etat-Major général qui a pu réactiver de nouveau cette école de commandement et d’Etat-major qui, créée en 1969, à plus de 2000 personnes qui ont été formées ici. Depuis deux ou trois ans, on sent une régularité de la formation. J’ai été ici l’année passée pour représenter mon collègue, c’est à l’occasion que ceux de la 34èmepromotion m’ont choisi pour devenir leur parrain en termes de conseils, d’encadrement », a indiqué le ministre de l’Industrie.

Ilo en a profité pour partager avec tous les diplômés de l’Etat-major sur trois éléments importants. Le 1er, quand on est commandant, on a une charge importante, on doit connaitre son pays, ses voisins et on doit aussi connaître les grandes puissantes qui pilotent les politiques militaires à travers le monde. C’est en vertu de ces éléments là que l’on peut adapter le commandement pour protéger l’intégrité du territoire. En même temps nous avons. C’était pour clôturer la 34ème session et lancée l’ouverture de la 35ème promotion à l’école de commandement et d’Etat-major

Un officier qui ne continue pas à apprendre est appelé à moisir

Au terme de chaque année académique, nous nous retrouvons dans l’enceinte de l’Ecole supérieur militaire pour mesurer et apprécier à sa juste valeur, le travail et les efforts méritoires accomplis par les officier stagiaires issus de plusieurs pays africains après 6 mois d’une intense et rigoureuse formation. Il est des événements qui marquent la mémoire des hommes, celui-ci en fait aussi partie.

La diversité des pays participant à cette formation confirme la vocation régionale de l’école de commandement et d’Etat-major qui tend à se révéler comme une référence en matière de formation militaire.

« A vous le commandement et l’encadrement de l’école de commandement et d’Etat-major, la devise qui est la vôtre vous incite à continuer dans l’excellence, car la sous-région qui est en proie à des multiples soubresauts et foyers de tensions a besoin des cadres militaires bien formés. A vous les stagiaires, en plus de vos valeurs intrinsèques liés à votre statut d’officiers, votre qualité d’officiers d’Etat-major fait de vous des officiers dotés de rigueur intellectuelle et de disponibilité à toute épreuve. Vous avez rompu le centre de gravité de l’ignorance. Vous avez aussi renforcé votre vulnérabilité critique de l’ignorance, parce que vous allez continuer toujours à apprendre et un officier qui ne continue pas à apprendre est appelé à moisir. Il faut toujours continuer à apprendre, demain vous allez passer par le conseil de guerre et de l’autre côté, aller au CHESD », encourage le Général Jacques Chiligonza Nduru, Chef d’Etat-major général adjoint chargé des Opérations et Renseignements.

A l’en croire, c’est ce qui fera de vous de bons officiers pour ces pays. Chaque jour, dit-il, il faut toujours apprendre. Les acquis de votre formation vous seront plus que nécessaires pour mener à bien les futures missions qui vous attendent à coté de vos ainés dans un contexte marqué par de nouveaux défis qui ont pour nom l’agression du Rwanda à l’Est de la Rdc.

Bientôt le début de la formation de l’école de cadets pour une vision lointaine

Pour le Général Obed Rwibasira, Commandant général des écoles militaires, cette cérémonie de ce jour, clôturant la formation de la 34ème promotion de l’école de commandement de l’Etat-major, participe à la vision du chef de l’Etat.

« Je suis fier de remettre des diplômes à 69 officiers de l’Etat-major capables d’être responsables tant en national qu’en multinational. Il s’agit de 3 officiers des forces centrafricaines… C’est pour cela que conformément à la politique de défense du gouvernement, je rappelle la formation de l’école de cadets pour cette vison lointaine, telle que prévu dans le document de politique de défense à la page 21 qui servira à la constitution des viviers pour les écoles militaires. Préparez-vous à être instructeurs de nos enfants. C’est ne pas un rêve, mais une réalité. La loi de programmation militaire l’a programmé », martèle-t-il.

Soulignons que cette cérémonie a été sanctionnée par la remise des cadeaux aux lauréats dont celui du Président Félix Tshisekedi, commandant Suprême et le port des insignes des diplômés d’Etat-major, mais aussi par le lancement de formation de la 35e promotion.




Le président des Comores salue la vision éclairée de SM le Roi pour une Afrique prospère et autonome

Le Président de l’Union des Comores, Azali Assoumani, a salué, samedi à Tanger, la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique prospère et autonome, jouissant de la place qu’elle mérite sur le plan international.

Intervenant à la clôture de la 15è édition du Forum MEDays, le Chef d’État comorien a rendu un vibrant hommage au Souverain pour Son action au service du renforcement de la coopération entre le Royaume et les autres pays africains, en vue de davantage de progrès et de développement.

Il a précisé, à cet égard, que le méga-port de Tanger Med, qui assure l’interconnexion entre le Maroc et d’autres régions du monde à travers notamment près de 40 ports de la façade atlantique du continent, témoigne non seulement de la clairvoyance de Sa Majesté le Roi, mais aussi de l’engagement constant du Souverain en faveur d’un monde interconnecté pour davantage de prospérité.

M. Assoumani s’est également félicité de la grande amitié liant les peuples marocain et comorien, ainsi que de la volonté constante du Souverain de préserver les liens forts et séculaires unissant les deux pays.

Le président Comorien a, par ailleurs, mis en exergue l’importance du Forum MEDays, grand événement du Sud, qui s’érige, année après année, en un véritable événement au cours duquel des acteurs et des décideurs du monde entier se retrouvent pour échanger sur la conjoncture actuelle et les perspectives des pays du Sud, notamment les pays africains.

Il a, en outre, noté que le thème de cette édition, “polycrises et polymondes”, s’accorde parfaitement avec la conjoncture mondiale actuelle, marquée par des tensions et des crises géopolitiques aiguës et multiformes.

La 15è édition du Forum international MEDays, tenue du 15 au 18 novembre sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, a réuni plus de 200 intervenants de très haut niveau, parmi lesquels des chefs d’État et de gouvernement, des décideurs politiques, des prix Nobel, des chefs de grandes entreprises internationales et des personnalités internationales de premier plan, venus de plus d’une centaine de pays.




Le roi Salmane et le prince héritier d’Arabie saoudite écrivent au roi Mohammed VI

Le roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations du roi Salmane d’Arabie saoudite, à l’occasion de la Fête de l’Indépendance.

Dans ce message, le roi Salmane exprime ses sincères félicitations et ses meilleurs vœux de santé et de bonheur au Souverain, et de davantage de progrès et de prospérité au peuple marocain frère.

Le roi Mohammed VI a également reçu un message de félicitations de la part du prince héritier saoudien et président du Conseil des ministres, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud.

Dans son message, Mohammed Ben Salmane exprime ses chaleureuses félicitations et ses sincères vœux de santé et de bonheur au Souverain, et de davantage de progrès et de prospérité au gouvernement et au peuple du Royaume du Maroc frère.




Fête de l’Indépendance : SM le Roi reçoit un message de félicitations du Président de la Mauritanie

SM le Roi Mohammed VI a reçu un message de félicitations du président de la République Islamique de Mauritanie, M. Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, à l’occasion de la fête de l’Indépendance.

Dans ce message, M. Ould Cheikh El Ghazouani a exprimé au Souverain ses chaleureuses félicitations et au peuple marocain ses vœux de davantage de progrès et de prospérité.

A cette occasion, le président mauritanien a réitéré à Sa Majesté le Roi sa détermination à continuer d’œuvrer pour le renforcement et le développement des relations de coopération unissant les deux pays au service des intérêts des deux peuples frères.




Rabat parmi les meilleures destinations d’Afrique à visiter en 2024 (Conde Naste Traveller)

La ville de Rabat, qui vit au rythme d’une dynamique culturelle et artistique transformationnelle, figure parmi les meilleures destinations d’Afrique à visiter en 2024, selon le prestigieux magazine Conde Nast Traveller.

“Rabat, l’une des quatre villes impériales du pays, a longtemps été ignorée par les voyageurs attirés par la beauté ancienne de lieux comme Marrakech, Fès et Tanger. Cela pourrait changer cette année, car la ville connaît une profonde transformation culturelle et artistique”, souligne la publication.

Chefchaouen, la perle bleue du Maroc, profite de sa popularité sur les réseaux sociaux pour évoluer d’un joyau autrefois caché à un spot touristique populaire, “parmi les meilleurs au monde”, écrit le quotidien britannique “Daily Express”.

La Tour Mohammed VI sera l’une des principales attractions de la capitale du Royaume en 2024, note le magazine spécialisé dans les voyages de luxe, ajoutant que cet édifice, certifié LEED-Gold et HQE, est le plus haut en Afrique.

Parmi les attractions de la capitale, la publication a cité également le nouveau Grand Théâtre de Rabat, relevant que ce lieu culturel multifonctionnel, conçu par la célèbre architecte Zaha Hadid, est appelé à devenir le plus grand théâtre du monde arabe et d’Afrique.

Le magazine met en avant également la programmation en 2024 du festival Mawazine, qui fera son retour en été après une interruption due au COVID-19. “Le plus grand festival d’Afrique a attiré lors des précédentes éditions des stars planétaires”, rappelle la publication qui met en avant aussi l’ouverture prochaine de plusieurs hôtels de haut standing.




Le Maroc célèbre le 68ème anniversaire de l’Indépendance «Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale. Le peuple marocain commémore ce samedi, dans la joie et la fierté, le 68e anniversaire de la Fête de l’Indépendance du Maroc, une étape charnière dans l’histoire du Royaume scellant le triomphe du Trône et du peuple pour s’affranchir du joug du colonialisme. Gravée dans les annales de l’histoire du Royaume, la Fête de l’Indépendance, célébrée chaque 18 novembre, commémore ainsi un moment fort de l’histoire, en l’occurrence le discours historique du 18 novembre 1955 du Père de la Nation, Feu Sa Majesté Mohammed V, annonçant la fin du protectorat et la libération de la Patrie. «Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale. «Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad», poursuivit le regretté Souverain. Le «grand Jihad» n’est autre que celui de la modernisation, de la consolidation de l’État, du parachèvement de l’unité nationale et du développement. Un flambeau porté par la suite par Feu Sa Majesté Hassan II et par Sa Majesté le Roi Mohammed VI afin de relever les défis de la défense de l’intégrité territoriale et de la réalisation du développement durable. Cette fête permet ainsi aux générations montantes de se remémorer les innombrables sacrifices des fils de la Nation, notamment en août 1953 après que les autorités coloniales ont décidé d’exiler le symbole de la Nation, Feu S.M. Mohammed V, son compagnon de lutte Feu S.M. Hassan II et le reste de la Famille Royale. Cet exil avait provoqué la révolution populaire, confortée par la détermination du Père de la Nation à continuer la lutte et le lancement des opérations de l’Armée de la libération, conduisant ainsi le colonisateur à capituler et à accepter le retour à la Mère-Patrie de Feu S.M. Mohammed V. La Révolution a été suivie par le parachèvement de l’unité territoriale sous la conduite de Feu S.M. Hassan II, en l’occurrence la récupération de Sidi Ifni en 1969, des provinces du Sud après l’organisation de la Marche Verte en 1975 et ensuite de la province de Oued Eddahab le 14 août 1979. Ce processus se poursuit sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, qui a veillé dès Son intronisation à jeter les bases de la modernisation économique du Royaume et de la consécration des valeurs de démocratie et de citoyenneté en plaçant le citoyen marocain au centre de ce grand chantier. La commémoration de cet anniversaire est ainsi l’occasion de rendre hommage au père de la Nation feu Mohammed V qui a su mener le Royaume vers une nouvelle ère marquée par la victoire du droit sur l’injustice et de la dignité sur l’asservissement. Il donne aussi l’occasion aux générations montantes d’apprécier toute la mesure des sacrifices consentis par leurs aïeux pour leur léguer un pays fort de ses valeurs de démocratie et de souveraineté.

«Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale.

Le peuple marocain commémore ce samedi, dans la joie et la fierté, le 68e anniversaire de la Fête de l’Indépendance du Maroc, une étape charnière dans l’histoire du Royaume scellant le triomphe du Trône et du peuple pour s’affranchir du joug du colonialisme.

Gravée dans les annales de l’histoire du Royaume, la Fête de l’Indépendance, célébrée chaque 18 novembre, commémore ainsi un moment fort de l’histoire, en l’occurrence le discours historique du 18 novembre 1955 du Père de la Nation, Feu Sa Majesté Mohammed V, annonçant la fin du protectorat et la libération de la Patrie. «Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef le 18 novembre 1955 à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale. «Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad», poursuivit le regretté Souverain.

Le «grand Jihad» n’est autre que celui de la modernisation, de la consolidation de l’État, du parachèvement de l’unité nationale et du développement. Un flambeau porté par la suite par Feu Sa Majesté Hassan II et par Sa Majesté le Roi Mohammed VI afin de relever les défis de la défense de l’intégrité territoriale et de la réalisation du développement durable. Cette fête permet ainsi aux générations montantes de se remémorer les innombrables sacrifices des fils de la Nation, notamment en août 1953 après que les autorités coloniales ont décidé d’exiler le symbole de la Nation, Feu S.M. Mohammed V, son compagnon de lutte Feu S.M. Hassan II et le reste de la Famille Royale.

Cet exil avait provoqué la révolution populaire, confortée par la détermination du Père de la Nation à continuer la lutte et le lancement des opérations de l’Armée de la libération, conduisant ainsi le colonisateur à capituler et à accepter le retour à la Mère-Patrie de Feu S.M. Mohammed V. La Révolution a été suivie par le parachèvement de l’unité territoriale sous la conduite de Feu S.M. Hassan II, en l’occurrence la récupération de Sidi Ifni en 1969, des provinces du Sud après l’organisation de la Marche Verte en 1975 et ensuite de la province de Oued Eddahab le 14 août 1979. Ce processus se poursuit sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, qui a veillé dès Son intronisation à jeter les bases de la modernisation économique du Royaume et de la consécration des valeurs de démocratie et de citoyenneté en plaçant le citoyen marocain au centre de ce grand chantier.

La commémoration de cet anniversaire est ainsi l’occasion de rendre hommage au père de la Nation feu Mohammed V qui a su mener le Royaume vers une nouvelle ère marquée par la victoire du droit sur l’injustice et de la dignité sur l’asservissement. Il donne aussi l’occasion aux générations montantes d’apprécier toute la mesure des sacrifices consentis par leurs aïeux pour leur léguer un pays fort de ses valeurs de démocratie et de souveraineté.




Le grand prix MEDays 2023 attribué à l’Union des Comores

L’Union des Comores a reçu, samedi à Tanger, le Grand Prix MEDays 2023, à l’occasion de la clôture de la 15ème édition du Forum du même nom.

Le prix a été remis à Son Excellence Azali Assoumani, président de l’Union des Comores et Président en exercice de l’Union Africaine, par l’Institut Amadeus, qui organise le Forum International MEDays du 15 au 18 Novembre à Tanger, sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI. Cette distinction salue le leadership de S.E.M. Assoumani durant sa présidence de l’institution panafricaine, marquée notamment par l’adhésion de l’Union Africaine au G20.

Par ailleurs, l’ouverture d’un Consulat Général des Comores à Laâyoune confirme le soutien inconditionnel de l’Union des Comores à la marocanité du Sahara ainsi que les liens fraternels et multidimensionnels qui unissent le Maroc et les Comores.