Vote massif de Félix Tshisekedi à la présidentielle : Sama Lukonde fait carton plein à Kasenga

Poursuivant la campagne électorale, dans l’espace Grand Katanga, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, s’est rendu, ce mercredi 29 novembre 2023, dans trois villages de sa circonscription de Kasenga, dans la province du Haut-Katanga, pour communier avec les siens, les sensibiliser à propos de sa candidature à la députation nationale et provinciale.

Faisant d’une pierre deux coups, ce membre du Présidium de l’Union sacrée, plateforme soutenant la candidature du président la République, a aussi appelé à un vote massif, pour le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, candidat n°20 à la présidentielle du 20 décembre 2023.

Du village Malambwe au village Lutandula en passant par Lubanda, l’itinérance  de Sama Lukonde était une occasion de communier avec la population. À Lutandula, Sama Lukonde a reçu, avant tout, la bénédiction des chefs coutumiers et traditionnels de ces villages.

Dans ces différentes contrées, il a sensibilisé ses frères et sœurs sur les élections du 20 décembre prochain. Il les a exhortés à voter tous pour le candidat N°20 à la présentielle, le candidat N°33 à la députation nationale et le 62 aux provinciales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Après avoir fait le tour pour préparer l’accueil du candidat numéro 20, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous voilà enfin dans notre circonscription à Kasenga, où je suis chez moi. Je viens d’être accueilli par nos chefs pour bénir mon passage ici, pour communier avec mes frères, pour cette fois-là, une campagne qui me concerne, moi, candidat député national et provincial. Nous allons faire cette campagne ici à Malambwe, bien-sûr sans oublier notre candidat Président de la République”, a-t-il dit.

Au regard de ses nombreuses réalisations durables en faveur des habitants de ces villages, notamment l’éclairage public et construction d’une grande école sur fonds personnels dont l’inauguration a eu lieu sous la bénédiction des prêtres catholiques, un accueil digne lui a été réservé. Cette nouvelle école au standard moderne pour la formation des jeunes est baptisée : l’institut Stéphane Lukonde Kyenge.  Toute la population était dans la liesse.

Et pour exprimer leur satisfaction, certains ont témoigné que c’est pour la première fois qu’une telle œuvre est réalisée dans leur village. ” Que Dieu bénisse Sama Lukonde, car nos enfants qui faisaient de longues distances à pied pour aller à l’école ont maintenant un cadre approprié pour étudier. Que Dieu bénisse Sama Lukonde”.

L’arrivée de Sama Lukonde à Kasenga a drainé une marée humaine. Ces populations sont venues communier avec leur fils de Kasenga, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.




L’Atlantique, un potentiel économique sous-exploité et des défis sécuritaires

La façade atlantique africaine regorge d’opportunités économiques inexploitées, malgré sa position stratégique et ses ressources naturelles abondantes. Composée de 23 pays, cette région représente à elle seule près de la moitié de la population africaine et détient plus de la moitié du PIB du continent. Pourtant, elle reste relativement absente des relations internationales et des discours continentaux. Dans son discours à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche verte S.M. le Roi Mohammed VI appelle à inverser la façade atlantique du pays, à partir du Sahara, et faire de l’Afrique atlantique une nouvelle zone de grande influence sur la politique internationale.

«Si la côte méditerranéenne est un lien entre le Maroc et l’Europe, la côte atlantique est la porte d’entrée du Maroc vers l’Afrique et sa fenêtre d’ouverture sur l’espace américain », a déclaré le Souverain dans son discours adressé à la nation ajoutant que « c’est là l’origine de notre engagement à réhabiliter la zone côtière au niveau national, y compris la façade atlantique du Sahara marocain, et structurer cet espace géopolitique au niveau africain ».

Le discours de S.M. le Roi de cette année esquisse une dynamique géopolitique du Maroc dans lequel, il précise que « Notre objectif est de transformer la façade atlantique en un espace de communication humaine, d’intégration économique et de visibilité continentale et internationale. À cet égard, nous sommes prêts à compléter les grands projets dans les régions du Sud et à fournir des services et des infrastructures liés à l’humain et au développement économique ».

Cependant, la région côtière est confrontée à des défis qui menacent son développement. La menace grandissante du terrorisme au Sahel pousse les groupes jihadistes vers le littoral, avec un risque réel de propagation de cette menace des pays enclavés vers les pays côtiers. Les experts s’inquiètent de l’expansion de cette menace, notamment au Bénin, au Togo et en Côte d’Ivoire, ce qui représente un défi urgent pour les gouvernements. En effet, une prise de contrôle d’une zone côtière par un groupe terroriste doté de capacités logistiques ou portuaires serait un précédent retentissant.

Malgré ces défis, la façade atlantique africaine représente une frontière de développement et une perspective de croissance et de coopération. Les opportunités économiques sont considérables, en particulier avec l’accélération des flux maritimes et la potentielle reprise économique post-Covid. Selon la CNUCED, les perspectives à moyen terme pour le transport maritime restent positives, bien que soumises à des « risques et incertitudes croissants ». Les côtes ouest-africaines, par exemple, sont parmi les plus poissonneuses au monde, offrant un énorme potentiel de croissance économique pour des pays comme la Mauritanie, le Sénégal et la Guinée.

Dans une Policy brief, le chercheur Youssef Tobi développe les mécanismes économiques qui sous-tendent l’économie de l’atlantique, il soutient que le secteur de la pêche en Afrique de l’Ouest est actuellement sous-exploité. La pêche artisanale prédomine, les cycles biologiques sont souvent ignorés et le secteur est insuffisamment investi. Même le Maroc, avec sa façade atlantique riche en ressources maritimes, est confronté à des défis similaires.

Une des pistes de développement de la façade atlantique ouest-africaine réside dans la mise en place d’un réseau portuaire efficace pour faciliter et gérer les flux commerciaux dans la région. Les quatre principaux ports de la sous-région – Lagos, Abidjan, Dakar et Douala – représentent près de 30% du trafic portuaire de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

La façade atlantique, une opportunité pour le Maroc

Le Maroc bénéficie d’une position géopolitique stratégique grâce à ses deux façades maritimes qui s’étendent sur 3500 km, dont environ 3000 km sont bordés par l’océan Atlantique et 500 km par la Méditerranée. Cependant, cet avantage n’est pas entièrement exploité. En plus des aspects commerciaux, tels que l’établissement de pôles logistiques efficaces vers l’Afrique, cette façade atlantique offre également une ouverture vers le continent nord et sud-américain.

En renforçant ses relations avec les États-Unis, le Brésil et le Canada, le Maroc peut davantage affirmer sa position en tant qu’espace géopolitique de la côte atlantique et capitaliser sur ses positions pour étendre son influence dans la région. Dans ce contexte, la mise en place d’une puissance maritime peut être bénéfique pour le Maroc, tant d’un point de vue sécuritaire face aux défis auxquels il est confronté que pour sécuriser les nouvelles routes maritimes et commerciales à venir.

Dans son analyse, Youssef Tobi explique que les enjeux sécuritaires en matière de piraterie dans l’océan Indien et la mer Rouge peuvent également toucher les intérêts marocains. Par exemple, la navigation commerciale empruntant la route de Suez pourrait être affectée. Dans cette perspective, considérer le transport maritime comme un réseau intégré permet de penser aux routes atlantiques comme des alternatives et de réfléchir au rôle du Maroc en tant que puissance maritime.

De plus, le Maroc peut profiter de la relative tranquillité de la région de l’Atlantique sud pour étendre son influence. Comparativement à d’autres régions du globe, telles que l’Asie-Pacifique avec ses risques de guerre nucléaire ou la concurrence stratégique entre les États-Unis et la Chine, le niveau de dépenses militaires dans cette zone et son statut dénucléarisé offrent des opportunités intéressantes. Cependant, il est à prévoir que la croissance économique de la Chine et d’autres pays africains et sud-américains, ainsi que leur intérêt croissant pour la sécurité maritime, amèneront de nouvelles puissances dans les eaux de l’Atlantique sud, note le chercheur. Par conséquent, il est probable que de nouveaux acteurs de sécurité émergeront dans la région, ce qui pourrait entraîner de nouvelles compétitions géopolitiques.

Par ailleurs, l’exploitation des ressources maritimes en eaux profondes présente un potentiel économique considérable pour le Maroc. Au cours des dernières décennies, l’extraction d’hydrocarbures en profondeur a connu une croissance significative, avec la possibilité d’exploiter des gisements situés à plus de 2 500 mètres de profondeur. Les fonds sous-marins renferment également des ressources minérales précieuses. Les recherches scientifiques menées dans les grands fonds ont permis d’identifier divers processus géologiques et géochimiques favorisant la concentration de métaux, ainsi que la présence de ressources énergétiques telles que l’hydrate de méthane et l’hydrogène. Ces découvertes soulignent le potentiel économique remarquable de la façade atlantique marocaine.

L’enjeu de la Zone économique exclusive

Pour exploiter la Zone économique exclusive (ZEE), le Maroc devrait développer une stratégie géopolitique claire et cohérente pour faire face à la concurrence des pays voisins, selon le chercheur. Il rappelle qu’il est également nécessaire de mettre en place des politiques maritimes cohérentes et une structure unifiée chargée de veiller à la cohérence des politiques publiques liées à la mer. En effet, le transport maritime représente une opportunité de croissance économique importante. Plus de 80% des échanges commerciaux mondiaux se font par voie maritime, mais la contribution de l’Afrique au commerce maritime reste faible. Cependant, il est observé que les besoins de l’Afrique en matière de transport maritime sont en augmentation, dépassant même ceux des économies en développement d’Amérique et d’Europe.

Par Mouhamet Ndiongue




1er Forum des Médias sur la santé infantile : Le REMAPSEN honore « Michel SIDIBE »

Le Réseau des Médias africains pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSE) a clôturé en beauté le 1er Forum des Médias sur la santé infantile, nutrition et vaccination en instituant le prix «  Michel SIDIBE » pour récompenser la catégorie de  la meilleure coordination pays. Aussi, plusieurs autres catégories ont été retenues pour soutenir les productions individuelles de  journaliste.

Avec l’appui de l’Ong PLAN Internationale, spécialisée dans la protection des enfants, représentée  à ces assises par Madame Awa Faly Bâ, sa représentante résidente, quatre catégories  au total ont été retenues par les membres du jury afin d’encourager les coordinations du REMAPSEN mais aussi les journalistes qui y font partie.

Ainsi, pour la première catégorie, il s’agit du prix « Michel SIDIBE », cet ancien ministre malien de la Santé et des Affaires sociales, et dynamique Directeur exécutif du Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) dont les actions  continuent à guider plusieurs initiatives dans la lutte contre cette maladie.

Ce prix a concerné la catégorie coordination pays, et a récompensé le pays qui s’est distingué en termes d’activités réalisées, qui ont contribué à la promotion de la santé, de l’environnement et à la visibilité du REMAPSEN. Et donc, après débats et délibérations, le 1er prix de cette catégorie, a été remporté par le Mali.  Suivi du Madagascar et de la Guinée Equatoriale.

«   Je suis très émue par ce prix que la coordination du Remapsen/Mali vient de remporter à l’issue du forum des médias sur la santé infantile, nutrition et vaccination, et d’autant plus que c’est un prix qui est parrainé par un Malien, docteur Michel Sidibé, qui a montré aussi ses preuves quand il était à l’ONUSIDA (…) Le premier prix a été remporté par le Mali, je ne peux que me réjouir et je vois aussi les autres membres du bureau, qui sont très contents à travers cette distinction. Ca va nous galvaniser davantage  à redoubler d’efforts pour que nous  puissions encore aller plus loin. La gestion d’une coordination n’est pas facile, il faut beaucoup de courage et de la persévérance (…) », s’était réjouie la coordinatrice Fanta Diakité.

La deuxième catégorie du prix  « Thibault ADJIBODIN », cet ancien journaliste togolais et coordonnateur du REMAPSEN, a récompensé les journalistes en environnement.  Et c’était le journaliste Hector Namangue du média vert Togo, qui a remporté le premier prix de cette catégorie. Il était suivi du journaliste brazzavillois  Wilfrid Diakabakana du média en ligne Afrique Environnement, et de Cécile Goudou de l’Office de Radiotélévision béninoise.

«   Obtenir ce prix pour moi est un honneur et une reconnaissance à l’endroit de ceux qui ont fait le choix sur ma personne, parce qu’après autant d’années dans le secteur de l’environnement, je dirais que c’est un sentiment  de joie mais aussi de lourde responsabilité de continuer à sensibiliser les populations et les décideurs sur l’importance d’investir pour un environnement sain », s’était exprimé le coordonnateur Pays du REMAPSEN/ Congo Brazzaville.

Tandis que la troisième catégorie du prix, qui a récompensé le secteur de la santé porte le  nom de Brigitte MOPANÉ. Une ancienne journaliste spécialisée dans les questions de population à la Radiotélévision nationale congolaise (Rtnc). Et c’est la journaliste Ambroisine Mêmèdé du Savoir News du Togo, qui a remporté le 1er prix. Elle était suivie d’Idrissa Niassy, du Lii Quotidien, et de Madina Belemviré du Bulletin Santé. «  C’est avec grande émotion et en même temps une certaine fierté quand j’ai reçu le prix Brigitte MOPANE que je n’ai pas connue de son vivant. Mais j’ai fouillé et lors de ce premier prix qui  a été remporté par mon confrère Prince Yassa (…) j’ai découvert une personne merveilleuse qui se battait pour  la vie. Une personne qui se battait pour la santé, le bien- être des populations. Elle incarne pour moi une battante, activiste pour la vie, une personne humble et dévouée pour son travail… »,  a déclaré la journaliste Ambroisine Memede.

Enfin, un prix spécial de la quatrième catégorie,  a été remis au pays hôte, le Togo, pour son hospitalité légendaire. Ce prix a été réceptionné par le secrétaire général au ministère des Médias de la Communication, représentant la ministre togolaise des Médias et porte- parole du Gouvernement.

Ce Forum s’est déroulé pendant trois jours, soit du 21 au 23 novembre avec l’appui du bureau régional du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (Unicef). Plus de soixante professionnels des médias, membres du  REMAPSEN, venus des pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre ainsi que le Madagascar, y avaient pris part.

Prince Yassa




Au Tanganyika : Les membres du Gouvernement et députés provinciaux outillés sur les procédures de la CENI et le DEV

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé une séance de remise à niveau  mercredi 29 novembre à l’intention des membres du Gouvernement et députés provinciaux, des partis politiques, des membres de l’administration publique et de la société civile de la province de Tanganyika. Ce, sur demande du

Gouverneur du Tanganyika, Julie Kungwa.

Un événement présidé par le Rapporteur adjoint de la Centrale électorale, Paul Muhndo en séjour dans cette partie du pays.

L’autorité provinciale a,  dans son allocution, reconnu le travail qu’abat la CENI et demande que les scrutins combinés du 20 décembre soient transparents et inclusifs.

Julie Kungwa a appelé toutes les parties prenantes à apporter leur contribution à la réussite de ces élections.

Pour sa part, Paul Muhindo a dans sa présentation, résumé les grandes étapes du processus électoral et du travail qui se fait, et ce qui sera fait par l’équipe managériale que dirige le Président Denis Kadima  depuis son installation en 2021.

Paul Muhindo a  de prime abord  salué l’initiative du Gouverneur de Tanganyika, avant de préciser que cet exercice s’inscrit  dans le cadre de rendre plus transparent le processus électoral.

Il a au cours de cette séance, rassuré les participants de la tenue des élections le 20 décembre prochain. Il a mis un accent particulier sur les opérations en cours notamment l’affichage des listes électorales, de la délivrance de duplicata et de la formation qui se donne sur toute l’étendue du territoire nationale.

Le Rapporteur adjoint a saisi cette occasion pour lancer un message aux candidats et aux partis politiques à privilégier la paix pendant cette période électorale.

“Il est totalement interdit à tout candidat de proférer  les messages de haine et d’incitation au tribalisme. Ces actes sont condamnables”, a-t-il insisté.

Ensuite s’en ai suivi, l’étape d’interventions des experts de la CENI.

Le conseiller principal Pitshou Muvova a largement éclairé la lanterne des participants sur les listes électorales, la délivrance de duplicata et du vote par dérogation. Il a demandé à tous de sensibiliser massivement les électeurs pour leur permettre de connaître leurs bureaux de vote, et prendre des précautions en cas de déplacement. Il a expliqué tout ceci, avant de lister les catégories appelées à voter par dérogation et les pièces à présenter.

La juriste Marie-Louise Okako, a, de son côté, mis un accent particulier sur les innovations de la loi électorale.

Un autre temps fort de cette séance était les explications du SEP Tanganyika, sur l’utilisation de dispositif électronique de vote, (DEV). Et surtout sur la procédure à suivre dans le bureau de vote le jour J. Un exercice salué par les participants qui se sont exercés après le Gouverneur de province et le Président de l’Assemblée provinciale.

Ils sont tous sortis, satisfaits et renforcés en matière électorale.

Les participants ont promis d’être les ambassadeurs de la CENI auprès de la population et de leurs bases.

 




Beni : Un conducteur de mototaxi tué par balles à Kasindi

Un jeune garçon âgé d’une vingtaine d’années  a été tué par balles au poste frontalier de Kasindi, en territoire de Beni, dans la soirée de ce mercredi 29 novembre 2023.

Les sources sur place confirment la nouvelle, tout en  indiquant que M. César, conducteur de mototaxi, aurait reçu une balle tirée par un élément incontrôlé des Forces armées de la République démocratique du Congo  (Fardc).

La nouvelle société civile congolaise du groupement Basongora confirme également cette information sans donner beaucoup plus de détails.

Cette structure citoyenne  déplore ce nouveau cas d’assassinat et plaide pour  une enquête sérieuse afin de mettre la main sur cet assassin qui court encore dans la nature,  indique Denis  Kalenga,   Coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise, qui révèle que les causes de ce cas d’assassinat ne sont pas connues.

Celui-ci appelle la population au calme et à dénoncer tout endroit où se cacherait ce criminel.

Notons que cette situation a été à la base de quelques cas de soulèvements populaires au poste frontalier de Kasindi.

Alain Wayire/Beni




Élections de 2023: L’entrepôt de la CENI/Bolobo au Mai-Ndombe a pris feu

A 20 jours des scrutins de décembre 2023, l’entrepôt de la CENI du territoire de Bolobo dans le Mai-Ndombe a pris feu dans la nuit du mercredi à ce jeudi 30 Novembre.

Tous les matériels électoraux notamment, les dispositifs électroniques de vote, anciennement appelés machines à voter, les isoloirs ont été consumés par cet incendie qui a tout ravagé sur son passage.

 

La secrétaire exécutive provinciale de la CENI Mai-Ndombe confirme les faits et indique que tout est parti de l’explosion des batteries externes des machines à voter.

 

“Hier la nuit à 21h40, nous étions au bureau et j’ai reçu l’appel du chef d’antenne de Bolobo m’annonçant que l’entrepôt a pris feu. Tous les matériels qui étaient dans l’entrepôt, on n’a rien récupéré. Il y avait des DEV, des batteries externes, il y avait des isoloirs et il n’y a plus rien là-bas”, a dit à lequotidienrdc.com, Régine Iloti.

 

La SEP Mai-Ndombe rassure cependant que cet incident malheureux n’aura aucune incidence malheureuse sur la tenue des élections le 20 décembre.

 

Derick Katola




Ilebo : Un conflit communautaire cause plusieurs dégâts et le déplacement des populations

Un conflit communautaire fait plusieurs dégâts dans le territoire d’Ilebo et occasionne le déplacement de plusieurs familles, samedi et dimanche de la semaine passée.

Selon plusieurs sources sur place, lorsqu’il nous livre cette information, ce conflit est né de la dispute autour du port Ngabi entre les membres de ces deux communautés les plus peuplés du coin.

Des maisons des Lele ont été incendiées par des personnes qui seraient membres de la communauté Kele. Vendredi, un garçon du nom de Imboyo est tombé entre les mains des personnes non autrement identifiées qui l’ont copieusement tabassé et ce dernier est en train de suivre les soins appropriés.

Tout est parti de la dispute autour de la gestion du port de Ngabi entre les membres de ces deux communautés locales. « Nous déplorons le silence des autorités locales qui n’ont pris aucune disposition jusque-là pour calmer la tension. Cette situation risque de provoquer de violents affrontements entre les deux communautés”, a expliqué Hubert Ngulandjoko, notable du coin et acteur politique.

Tout en appelant la population à la cohabitation pacifique, Me Iboyo, un jeune du coin plaide pour une solution adaptée

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa




Elections 2023: La FMU appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité avant, pendant et après les élections

La fondation Mao Musene Amares (FMU), par le truchement de son secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques, Me Keita Mudwasa, appelle les acteurs politiques à faire preuve de maturité politique avant, pendant et après les élections qui pointent à l’horizon au mois de Décembre de cette année en cours en République démocratique du Congo.
« La Commission électorale nationale indépendante, CENI, a procédé dernièrement à la collecte des candidatures des différents candidats à la députation nationale. Beaucoup d’entre eux qui ont vu leurs candidatures être rejetées ne l’entendent pas de cette oreille et tente déjà, à faire discréditer le processus par des discours qui n’honorent ni la centrale électorale ni leurs propres partis politiques. Les acteurs politiques de la République démocratique du Congo devraient parfois comprendre qu’il y a une certaine éthique qu’il faudrait respecter dès lors qu’on s’engage pour briguer un mandat dans les institutions de la République. Comment expliquer que quelqu’un qui aspire à l’honorabilité et parfois à gérer un ministère plus tard puisse faire preuve de légèreté très grave en tenant des discours qui pousseraient la population à boycotter les élections. D’après un tel citoyen, le processus ne serait crédible que lorsque sa candidature devrait être acceptée. Et d’ailleurs, il convient de signaler que les candidatures sont désormais reçues par liste des partis politiques ayant atteint le seuil déterminé par la loi », a déclaré Me Mudwasa, Secrétaire national chargé des relations avec les partis politiques de la fondation Mao Musene Amares.
Il est vrai, affirme Me Keita, que nous sommes en démocratie et que la République démocratique du Congo en tant qu’un état moderne reste déterminée à avoir des institutions démocratiques, mais certains congolais veulent faire régresser la république par leur manière de désacraliser ses institutions. Dans la plupart de cas, admet-il, lorsque le vent de la démocratie a soufflé sous d’autres cieux, les résultats sont restés très visibles jusqu’à ce jour ; mais lorsque ce vent de la démocratie a commencé à souffler République démocratique du Congo, beaucoup de congolais et particulièrement certains politiciens ne se sont pas senti près à cette nouvelle manière de gérer la République et s’adonnent à des pratiques antidémocratiques.
«  La démocratie a ses règles qu’il faut religieusement respecter. En démocratie les citoyens doivent avoir l’esprit de sportivité afin de comprendre certains impératifs et certaines contraintes relatifs à ce type de régime politique. La tolérance doit caractériser doit caractériser non seulement les acteurs politiques mais aussi et surtout tous les citoyens sensés participer à la vie politique. Ceux qui s’engagent en politique doivent être matures et faire preuve de responsabilité dans leurs actes car un acteur politique est un modèle qui doit inspirer tant d’autres citoyens. Mais malheureusement, certains politiques congolais se distinguent dans les antivaleurs telles que le détournement des deniers publics, le vol, l’escroquerie, l’immoralité, la prédation, l’enrichissement sans cause et autres », explique maitre Keita.
La République démocratique du Congo a besoin des citoyens qui œuvrent pour son développement tant au sein des institutions que dans le reste des secteurs de la vie.
Serge Musene




Ligue des Champions : Zoom sur la deuxième journée de la phase de groupes

Retour de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies, ce vendredi avec plusieurs chocs en perspective.

La saison 2023/24 a démarré sur les chapeaux de roue avec des rencontres de haute intensité pour la première journée de la phase de groupes qui a eu lieu la semaine dernière. Une belle entame de tournoi de quoi aguiser l’appétit des spectateurs de cette compétition, toujours à l’affût de nouvelles sensations.

Premières équipes à descendre dans l’arène : le CR Belouizdad et Medeama. Deux formations qui ont connu des fortunes diverses lors de leurs premières sorties en phase de groupes de cette compétition.

Les Algérois ont battu les Young Africans 3-0. C’est sur ce même score qui n’a pas porté chance aux Ghanéens, qui sont tombés face à Al Ahly, les champions d’Afrique en titre.

Après avoir raté son entrée en lice, le Tout Puissant Mazembe aura fort à faire face aux Mamelodi Sundowns. Les Sud-africains sont dans une excellente spirale. Vainqueur de l’African Football League, la formation de Pretoria enchaîne les bons résultats, à l’image de son carton 3-0 contre Nouadhibou.

Tombeur du Wydad 1-0, lors de la première journée, Jwaneng Galaxy devra confirmer face au Simba SC. Tout comme le Petro Luanda face à l’Étoile du Sahel.

Le calendrier de la deuxième journée de la phase de groupe de la Ligue des Champions CAF TotalEnergies

Vendredi 1er décembre

16h00 GMT

Medeama – CR Belouizdad I Baba Yara Sports Stadium I Kumasi

Al Hilal – ES Tunis I Benjamin Mkapa National Stadium I Dar es Salam

Samedi 2 décembre

13h00 GMT

Tout Puissant Mazembe – Mamelodi Sundowns I Stade Mazembe I Lubumbashi

Jwaneng Galaxy – Simba SC I Obert Ituni Chilume Stadium I Francistown

16h00 GMT

Young Africans – Al Ahly I Benjamin Mkapa National Stadium I Dar es Salam

Nouadhibou – Pyramides I Stade de la Capitale I Nouakchott

19h00 GMT

Étoile du Sahel – Petro Luanda I Stade de Radès I Radès

ASEC Mimosas – Wydad AC I Stade Félix-Houphouët-Boigny I Abidjan




La MINURSO à Alger et Tindouf sur fond d’attaques terroristes de Smara

Selon une source des Nations Unies, une délégation militaire dirigée par Alexandre Ivanko, chef de la mission MINURSO au Sahara et représentant du secrétaire général de l’ONU, ainsi que le général Fakhrul Ahsan, commandant des forces de la MINURSO au Sahara, est arrivée mardi soir à Alger. La délégation, composée de militaires et de personnalités civiles liées à la MINURSO, effectue une mission d’enquête dans la région.

La délégation prévoit des entretiens approfondis avec des hauts responsables algériens avant de se rendre dans les camps de Tindouf, dans le sud-ouest de l’Algérie, pour des discussions avec les dirigeants du polisario. La source, qui s’est confiée à Hespress, a ajouté que : « La délégation de la mission de l’ONU, qui visite la région dans le cadre d’une mission d’enquête, aura des entretiens bilatéraux approfondis avec de hauts responsables algériens, avant de se diriger vers les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie pour s’entretenir avec les dirigeants du Front Polisario.

La visite fait suite à l’attaque récente contre des quartiers résidentiels de Smara le 28 octobre, au cours de laquelle un civil a perdu la vie et trois autres ont été blessés. La source a souligné que la MINURSO prépare un rapport complet sur cette attaque. Cette visite intervient également après une réunion prolongée entre le représentant des forces de la MINURSO et les autorités marocaines à Rabat le 6 novembre, pour discuter de l’acte terroriste à Smara.

Omar Hilal, ambassadeur et représentant permanent du Royaume du Maroc auprès des Nations Unies, avait souligné après l’attaque de Smara que le silence du Polisario sur les événements de Smara laisse entendre son implication dans des actes terroristes visant des civils non armés, affirmant que cela ne restera pas impuni.

Le prétendu « représentant du polisario à New York » n’y avait vu que des dégâts collatéraux et avait justifié ces actes terroristes contre des zones résidentielles en invoquant « un état de guerre avec le Royaume du Maroc » depuis la libération du passage de Guerguerat en 2020.

Actuellement, le Maroc respecte l’État de droit en recommandant la prudence et la retenue. Le procureur de la République près la cour d’appel de Laâyoune a annoncé qu’une enquête judiciaire avait été ouverte suite à l’attaque. Le parquet de Laâyoune est en charge de l’enquête sur les projectiles, et les analyses techniques et balistiques sont en cours pour identifier la nature et la source exactes de ces projectiles.

Les autorités attendent les résultats de l’enquête avant de faire des commentaires sur le processus judiciaire et prévoient de s’exprimer une fois les premiers éléments obtenus. Elles restent sereines face à ces provocations inappropriées et mèneront les investigations à leur terme pour déterminer les responsabilités et appliquer la loi avec rigueur. Un ensemble d’éléments crédibles, convergents et convaincants a depuis mis en cause le terrorisme du polisario, milice séparatiste agissant depuis Tindouf en Algérie. Celle-ci, l’héberge, le finance et l’arme.

Mercredi et jeudi derniers, à Genève, lors de la 111e session du Comité des Nations Unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD) à Genève, le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Ouahbi, avait qualifié l’attaque contre des civils dans la capitale spirituelle du Sahara occidental de « terrorisme d’État » commis depuis le territoire algérien contre le Maroc.

Le ministre Abdellatif Ouahbi ajoutant du poids officiel au caractère éminemment criminel, terroriste et guerrier de cette affaire a rappelé que, quatre explosions sous forme de projectiles ont touché des quartiers civils à Smara, au sud du Maroc, dans la nuit du 28 au 29 octobre, tuant une personne et en blessant trois autres, dont deux grièvement, en plus de dégâts matériels.