CPS de l’UA: Le Maroc réaffirme son engagement dans l’agenda onusien «Femmes, Paix et Sécurité»

Le Maroc a réaffirmé, vendredi à Addis-Abeba devant le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), son engagement, en toute responsabilité, dans l’agenda onusien «Femmes, Paix et Sécurité».

Lors d’une réunion du CPS sur le « 23eme anniversaire de la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU : Focus sur la participation des femmes aux processus de paix», la délégation marocaine a affirmé que le Royaume a déployé tous les efforts et moyens pour l’application de la résolution internationale 1325 du Conseil de sécurité et ce, à travers le lancement du premier Plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité en mars 2022, qui souligne que « les femmes représentent des agents de changement et des partenaires à part égale dans le processus de prise de décision».

Le plan d’action national sur les femmes, la paix et la sécurité intervient en application de la Vision de SM le Roi Mohammed VI visant à renforcer l’égalité des genres et la protection des droits de la femme, a mis en avant la délégation marocaine, rappelant que cette initiative a fait l’objet de larges consultations associant l’ensemble des départements ministériels, les institutions nationales, ainsi que les organisations de la société civile concernées, avec le soutien d’ONU-Femmes.

Le plan d’action national portant sur les femmes, la paix et la sécurité repose sur trois piliers, à savoir la diplomatie préventive, la médiation et le maintien de la paix, la promotion d’une culture de la paix et de l’égalité et la participation économique de la femme. Ce plan se veut aussi une plateforme à l’échelle africaine pour faire face aux défis régionaux et internationaux qui menacent les droits de la femme, sa sécurité et sa participation dans tous les domaines, a relevé la délégation marocaine.

Le Maroc continue de contribuer à la sauvegarde des principes de la paix et de la sécurité depuis les années 60, et ce à travers sa participation aux opérations de maintien de la paix, notamment en Afrique, a souligné la délégation marocaine, mettant en exergue la participation de la femme marocaine à des opérations de maintien de la paix.

« Nous devons reconnaitre que les femmes peuvent jouer un rôle de premier plan dans les processus de négociations de paix et de médiation, c’est pour cela que la mise en œuvre de notre objectif devrait viser une présence et un rôle accrus des femmes dans la prévention des conflits et mettre en lumière l’impact positif des femmes dans la construction de la paix », a insisté la délégation marocaine, ajoutant que “notre engagement est nécessaire pour accélérer la mise en œuvre de l’agenda « femme paix et sécurité » et pour améliorer les moyens de subsistance des femmes et des jeunes filles en Afrique”.

La Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, rappelle-t-on, a pour objectif de protéger les femmes en période de conflit et de les associer au processus de règlement conformément aux principes phares de la Charte des Nations Unies.

Néanmoins, et malgré l’adhésion générale à la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, il reste un écart important dans la mise en œuvre sur le continent. Les femmes demeurent les plus touchées par les conséquences de la défaillance de la paix et de la sécurité. Elles sont souvent victimes de violences des conflits armés et se trouvent le plus souvent tenues à l’écart des négociations de paix, exclues des processus de reconstruction et ont moins de chances de reprendre à obtenir justice pour les violations de leurs droits fondamentaux durant les conflits, a relevé la délégation marocaine.




José Nawej, l’homme aux ‘’éditos piquants’’ a raccroché

Vanité de vanité tout est vanité, a dit l’Ecclésiaste. Le Journaliste Politique, Directeur de Publication et Editeur délégué du Quotidien Kinois Forum des As a été porté en terre samedi 11 novembre 2023 au Nécropole 1, entre Terre et Ciel. Son savoir-faire, sa plume alerte, ses éditos piquants….ses souvenirs les plus vivaces se sont effacés. Il attend la résurrection des morts, comme l’a si bien dit, le pasteur de l’Eglise Pierre angulaire dans son sermon tiré dans l’épitre de Jean 11 sur la mort de Lazare. La vie humaine, sur cette terre des hommes est comparable à une fête en larmes, mieux encore à un film des intrigues qui se termine à l’improviste. Le métier en lui-même est un parent pauvre. Mais attention, on a vu des personnalités politiques qui ont sacrifié de leur temps pour participer aux funérailles d’un journaliste de la presse écrite qui a su créer ses propres relations et qui a un carnet d’adresses. On ne sait jamais, un sourire ou un simple bonjour paye toujours. Évitons d’humilier les autres. Partageons nos moments de joie avec tout le monde, car dans la vie de tout homme, la mort est toujours au rendez-vous. C’est quand on a quitté cette terre, que les gens diront ce que l’on a été…il n’y a pas de brouillons dans la vie.

Pour permettre aux amis et connaissances de présenter leurs messages de condoléances, sa famille biologique avait organisé une veillée mortuaire vendredi 10 novembre 2023, dans la salle Via Nova située au croisement des avenues de la Science et Prince de Liège, à Kinshasa-Gombe, jusqu’à samedi, sous la supervision de l’Eglise pierre angulaire où José Nawej était un fervent croyant.

Samedi 11 novembre à l’hôpital du Cinquantenaire, était un grand rendez-vous, une grande rencontre des journalistes, amis et connaissances.

A 9h44, un cercueil blanc était sorti de la morgue de l’hôpital pour être exposé sous un géant catafalque sur la place mortuaire bien aménagée pour recevoir la famille, les invités de marque, et autres amis venus nombreux pour témoigner de la compassion à la famille du disparu.

Après que la modératrice de cette cérémonie ait donné l’ordre du jour, le président de l’Union nationale de la presse congolaise, Gaby Kuba, a lu son oraison funèbre qui a été complétée par un autre très pathétique prononcé par la fille du défunt aux côtés de ses sœurs. « Papa, tu nous manque et tu nous manqueras toujours ». Sur cette phrase pleine de mélancolie, les cinq filles de José Nawej, habillées en robe blanche étaient inconsolables. Pour Gaby Kuba, président de l’Unpc, la disparition de José Nawej a créé un grand trou dans la presse écrite. Il a été l’un des meilleurs journalistes de la presse écrite en Rd Congo, sinon le meilleur de tous.

Gaby Kuba a mis en exergue, la qualité littéraire des éditos de José Nawej, tantôt piquants, tantôt provocateurs…des écrits qui montrent la stature d’un intellectuel très cultivé et bien documenté en politique internationale, a-t-il commenté dans le même sens que Achille Kadima, ancien de Forum des As, et actuellement Directeur de Publication chez Africa News. Celui-ci parle plutôt de 100 éditos de José Nawej les plus percutants.

Plusieurs personnalités politiques ont participé aux funérailles de José Nawej. On a noté la présence de l’ancien Premier ministre Bruno Tshibala qui a lu un long témoignage sur le défunt et l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito. L’ambassadeur de la Turquie avait également fait son témoignage sur Nawej qui était son ami personnel.

L’ambassadeur de la Corée du Sud était présent, Le président du sénat Modeste Bahati, le président du CNSA Joseph Olenga Nkoy, le président de l’autorité de régulation le CSAC, le président de l’UNPC, celui de la presse de Kinshasa ainsi que les ministres Mutiri, José Mpanda, Patrick Muyaya et Puis Muabilu. On a vu également Henri Mova Sakanyi figure, emblématique du PPRD.

Tous les journalistes présents à ces funérailles ont défilés devant le cercueil de José Nawej pour lui rendre les derniers hommages. Beaucoup de députés, amis et collègues, ont déposé leurs gerbes de fleurs devant le cercueil de l’illustre disparu.

Signalons que José Nawej est né en 1964 à Likasi, dans le Haut-Katanga. Il a fréquenté l’école primaire Mavuno, chez les méthodistes et l’école secondaire Mapinduz à Likasi avant de recevoir une formation supérieure à l’ISTI, actuellement IFASIC, Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication à la Gombe, option relations publiques.

Editorialiste et spécialiste de politique internationale, José Nawej a visité beaucoup de pays au monde y compris la Russie et la Turquie. Il avait couvert les travaux du dialogue inter congolais à Sun City en Afrique du Sud avec le DP Joachim Diana Gikupa, son ami du Groupe L’Avenir et les autres. Il laisse derrière lui une veuve et cinq orphelins.

 

Alex Tutukala Kibambe, CP




Le Roi félicite Sanchez après son investiture Président du gouvernement espagnol

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de vœux et de félicitations à Pedro Sanchez, à l’occasion de son investiture Président du gouvernement espagnol.

Dans ce message, le Souverain exprime à Sanchez ses chaleureuses félicitations et ses sincères vœux de succès total pour la réalisation des aspirations du peuple espagnol ami à davantage de progrès et de prospérité.

Le Roi Mohammed VI félicite Sanchez pour la confiance renouvelée en sa personne par le parlement espagnol, réitérant sa ferme détermination à continuer à œuvrer de concert avec le président du gouvernement espagnol pour aller de l’avant dans le raffermissement des relations d’amitié et de coopération solide liant les deux pays et consolider la nouvelle étape du « partenariat stratégique que Nous avons adopté, basé sur le bon voisinage, la confiance mutuelle et le dialogue permanent et constructif ».

Le Souverain saisit cette occasion pour saluer l’engagement des deux pays voisins à consacrer la concordance de leurs vues au sujet des différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, en concrétisation du patrimoine civilisationnel et culturel séculaire partagé par les deux peuples amis, à même de contribuer à la préservation de la paix, de la stabilité et de la prospérité dans le pourtour euro-méditerranéen.




Expulsion de la RASD de l’UA: 24 signataires de l’Appel de Tanger réitèrent leur position

Les signataires originaires de pays africains exhortant l’Union africaine (UA) à expulser de ses rangs la RASD, une entité fantoche aux ordres du régime militaire d’Alger, se sont réunis une nouvelle fois ce vendredi 17 novembre à Tanger pour réitérer leur appel pressant aux chefs d’État africains.

Vingt-quatre personnalités africaines, parmi lesquels d’anciens Premiers ministres et d’ex-ministres des Affaires étrangères, dont les pays condamnent fermement cette «anomalie historique» ont tenu une séance de travail en marge de la 15ème édition des MEDays, organisée du 15 au 18 novembre à Tanger.

Un communiqué a couronné cette rencontre, demandant l’expulsion de l’entité factice, la présence de «la pseudo-république ne répondant nullement aux critères prérequis d’un État souverain, libre et légitime pour pouvoir siéger au sein de l’UA».

«Il faut vite corriger cette anomalie afin d’éviter la balkanisation de nos pays en Afrique», ont déclaré, devant la presse, les participants à la presse, qui ont décidé d’intensifier les démarches auprès des chefs d’État africains pour faire aboutir l’expulsion de l’entité fantoche.

Pour rappel, les signataires de l’appel s’étaient réunis une première fois à Tanger en 2022, puis une deuxième fois à Marrakech, où ils ont mis au point un «Livre blanc» relatif à «l’escroquerie du 20ème siècle» de l’Organisation de l’unité africaine (OUA).

Voici la liste des participants à la troisième réunion de l’Appel de Tanger, tenue ce 17 novembre:

1) Augusto António Artur da Silva, ancien Premier ministre de Guinée-Bissau;

2) Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier ministre de Djibouti;

3) Martin Ziguélé, ancien Premier ministre de la République centrafricaine;

4) Mohamed Abdirizak Mohamud, ancien ministre des Affaires étrangères de Somalie;

5) Alpha Barry, ancien ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso;

6) Lutfo Dlamini, ancien ministre des Affaires étrangères d’Eswatini;

7) Jean-Marie Ehouzou, ancien ministre des Affaires étrangères et de la coopération du Bénin;

8) Fahmi Saïd Ibrahim El Maceli, ancien ministre des Affaires étrangères des Comores;

9) Gbehzohngar Milton Findley, ancien ministre des Affaires étrangères du Libéria;

10) Régis Immongault Tatangani, ancien ministre des Affaires étrangères du Gabon;

11) Francis Kasaila, ancien ministre des Affaires étrangères du Malawi;

12) Luis Felipe Lopes Tavares, ancien ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert;

13) Mankeur Ndiaye, ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal;

14) Léonard She Okitundu Lundula, ancien ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale de la République démocratique du Congo;

15) Mamadi Touré, ancien ministre des Affaires étrangères de Guinée;

16) Rafael Tuju, ancien ministre des Affaires étrangères du Kenya;

17) Lamine Kaba Badjo, ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Gambie;

18) Lesego Makgothi, ancien ministre des Affaires étrangères du Royaume du Lesotho;

19) Patrick Rajoelina, ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Madagascar;

20) David J. Francis, ancien ministre en chef et ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Sierra Leone;

21) Urbino Botelho, ancien ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique de Sao Tomé et Principe;

22) Ezechiel Nibigira, ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Burundi;

23) Albert Mabri Toikeusse, ancien ministre des Affaires étrangères de la République de Côte d’Ivoire;

24) Cheikh Tidiane Gadio, ancien ministre des Affaires étrangères de la République du Sénégal, initiateur des tables rondes régionales sur le sujet de l’expulsion de la pseudo-RASD de l’Union africaine.

Par Mohamed Chakir Alaoui et Abderrahim Ettahiry




Tourisme de luxe. «Conde Nast Traveller» classe Rabat parmi les «Meilleures villes» d’Afrique

Rabat continue à séduire non seulement les touristes, mais aussi les grands spécialistes de voyage. Le magazine américain de référence dans le tourisme de luxe, Conde Nast Traveller, vient de citer cette capitale dans son top 3 du «Best Places to Go in Africa in 2024». La remarquable présentation que ses spécialistes lui ont réservé, dont voici de larges extraits traduits, explique ce choix.

La capitale marocaine, Rabat, est certes l’une des quatre villes impériales du pays, mais elle a longtemps été délaissée par les voyageurs attirés par la beauté ancienne de lieux tels que Marrakech, Fès et Tanger. Cela pourrait changer cette année, car la ville est en plein renouveau culturel et artistique.

L’une des réalisations qui attirent l’attention est la future Tour Mohammed VI, conçue pour obtenir la certification LEED Gold et HQE, et prévue pour être la plus haute et la seule de son genre en Afrique.

Autre projet excitant, le nouveau Grand Théâtre de Rabat qui ouvrira à proximité. C’est l’une des œuvres inachevées de l’architecte légendaire Zaha Hadid. Sa capacité sera de 1.800 places et sera doté d’un espace de performance expérimental, en plus d’un amphithéâtre de 7.000 personnes. Tout autour, il y a des espaces verts et à proximité, un restaurant.

Le Grand Théâtre de Rabat devrait être le plus grand lieu de ce type en Afrique et dans le monde arabe. Il accueillera des performances symphoniques, de ballet, d’opéra et philharmoniques (toutes prévues avant la fin de 2023).

Autre immesrsion culturelle très attendue est le retour en 2024 du festival Mawazine, revenant cet été après une pause due à la COVID-19. Il n’y a pas encore d’annonce sur la programmation, mais dans le passé, le plus grand festival d’Afrique a attiré des stars telles que Rihanna et Mariah Carey.

S’adressant directement aux voyageurs, «Conde Nast Traveller» écrit : «Une série d’ouvertures d’hôtels de haut niveau facilitera votre séjour dans la ville : Le Fairmont La Marina Rabat Salé récemment ouvert et le Conrad Rabat Arzana annoncent tous deux une nouvelle ère de luxe moderne dans la ville historique ; maintenant, l’attention se porte sur l’ouverture très attendue du Four Seasons Hotel Rabat at Kasr Al Bahr, prévue fin 2023, ainsi que sur le projet du Ritz-Carlton Rabat Dar Es Salam.»




«Katumbi a été gouverneur pendant neuf ans, il n’a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt» (Félix Tshisekedi)

Le président-candidat en République démocratique du Congo Félix Tshisekedi accorde une interview exclusive à RFI et France 24. Il affirme que les financements pour la tenue de l’élection présidentielle du 20 décembre prochain seront assurés et que les délais seront respectés. Il se dit confiant, estimant que son bilan parle pour lui, et se refuse à commenter les discussions en cours au sein de l’opposition. Il commente l’arrestation du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Pour la première fois, il admet que les tensions sécuritaires au Nord-Kivu empêcheront la tenue du scrutin dans le Rutshuru et le Masisi et accuse une nouvelle fois le président rwandais Paul Kagame d’être le véritable chef du M23. Félix Tshisekedi répond aux questions de Christophe Boisbouvier de RFI et de Marc Perelman de France 24.

France 24 : Monsieur le Président, les élections sont bientôt, elles sont prévues le 20 décembre. On a entendu beaucoup de rumeurs sur un possible glissement. Est-ce que ce scrutin se tiendra bien le 20 décembre en temps et en heure ? Et deuxièmement, est-ce que le financement est là ? On a entendu le président de la Commission électorale dire qu’il manquait 300 millions de dollars.

Félix Tshisekedi : Je crois que c’est plutôt à lui qu’il faut poser la question. Mais à ce stade, nous, le gouvernement, nous n’avons encore reçu aucune indication selon laquelle il n’y aurait pas d’élections. Tout porte à croire que ça va se passer le 20 [décembre], et j’en veux pour preuve encore sa dernière déclaration, lorsque tous les candidats ont répondu à l’invitation de la Céni pour signer le code de bonne conduite et faire les derniers réglages, on va dire. Pour ces élections, jusque-là, il n’y a pas de problèmes. Maintenant, ce qu’il reste à faire, évidemment les 300 millions il ne faut pas penser qu’ils viendront d’un coup, ce sera étalé jusqu’à la période électorale. Et en ce moment, ce que je sais, c’est que le gouvernement est attelé à des discussions avec la Céni pour trouver les voies et moyens d’y parvenir, mais il n’y a pas d’inquiétudes de ce côté-là, nous trouverons la solution.

RFI : La campagne pour ces élections présidentielle et législatives débute ce dimanche matin et on sait qu’il y a de nombreuses interrogations, Monsieur le Président, sur la fiabilité du fichier électoral. L’opposition dit qu’il pourrait y avoir plusieurs millions d’électeurs fictifs. Est-ce que le scrutin pourra se dérouler sereinement ? On sait notamment qu’il n’y a pas eu d’audit indépendant de ce fichier…

Dans quel but inventerait-on des électeurs fictifs ? Dans quel but ? Je ne comprends pas très bien quelle est la revendication de l’opposition. Pour moi, c’est un débat d’opposants, de gens qui ne sont sûrement pas prêts à aller aux élections, parce qu’à plusieurs reprises, ils ont demandé le report de ces élections, ils ont demandé un dialogue, alors qu’il n’y a pas de crise politique, que je sache, dans le pays, et je ne comprends pas très bien quelle est la revendication dans ce sens de l’opposition. Et en plus, la Céni a fait, a organisé, un audit du fichier avec des personnalités venues de tous bords, des personnalités crédibles dont la réputation n’est pas à remettre en cause, la probité n’est pas à remettre en cause.

RFI : Il y a la question des électeurs de l’Est, et notamment du Nord-Kivu. Le 20 octobre, en conseil des ministres, vous avez appelé le gouvernement et la Céni à tout mettre en œuvre pour que tous les Congolais puissent voter, compte tenu de ce que vous avez appelé la « libération progressive des territoires de Masisi et du Rutshuru », au Nord-Kivu. Mais depuis, les rebelles du M23 ont repris du terrain. Est-ce que cela veut dire que le vote ne pourra pas se tenir dans ces deux territoires ?

Malheureusement. Malheureusement pour Rutshuru et pour Masisi, je ne crois pas que cela pourra se faire. Mais qu’à cela ne tienne, nous allons continuer nos efforts pour libérer ces localités, ramener nos compatriotes dans leurs localités d’origine et imposer cette paix. Mais en même temps, il y a le processus électoral qu’il faut continuer à mener à son terme.

France 24 : 26 candidats pour la présidentielle sur la ligne de départ – on verra combien seront à l’arrivée –, c’est une élection à un tour, est-ce que la dispersion des candidatures de l’opposition fait de vous le favori logique de ce scrutin ?

Je reste serein, modeste. Ce qui se passe dans l’opposition, ce n’est pas mon problème. Nous vivons dans un pays où il y a une vitalité démocratique certaine et tant mieux, j’allais dire, pour la démocratie. Maintenant, si leur stratégie c’est de se mettre ensemble ou d’y aller dispersé, ce n’est pas mon problème, comme je le disais. Moi, je reste concentré sur ma tâche, sur ma mission que j’ai commencée il y a maintenant cinq ans et que je veux proposer à mes compatriotes pour à nouveau avoir leur confiance. Ce qu’ils font dans l’opposition, c’est leur problème, pas le mien.

France 24 : Mais vous vous sentez favori ?

Bien sûr, sinon je n’aurais pas demandé à rempiler. Je crois que j’ai fait du bon travail. C’est vrai que beaucoup de choses restent encore à faire, mais le Congo revient de loin, ça il faut le reconnaître. Tous ceux qui viennent aujourd’hui après cinq ans de ma présidence – presque cinq ans – me le disent très clairement, les choses ont vraiment évolué dans le bon sens et même les paramètres à l’international le prouvent. Je fais ici allusion aux agences de notation, qui nous ont maintenant attribué la note de triple B, par exemple. Donc c’est pour vous dire que les choses évoluent dans le bon sens. Elles ne demandent qu’à être consolidées.

RFI : En 2018, vous n’êtes pas parvenu à faire une candidature commune de l’opposition et vous êtes bien placé pour le savoir. Cette année, pensez-vous que ce sera pareil et que chaque candidat de l’opposition aura un ego trop fort pour se désister en faveur de son voisin ?

Mais pourquoi voulez-vous que je vous dise absolument que j’ai peur d’une union de l’opposition ? Non. Ils peuvent amener les scenarii qu’ils veulent – unis, désunis –, ils ne m’inquiètent pas, ils ne me font pas peur. Je vous ai dit que j’ai confiance dans mon bilan, nous avons fait des choses. Je ne sais pas si vous étiez déjà à Kinshasa il y a deux jours quand j’ai fait mon discours sur l’état de la nation, donc vous avez dû suivre ce bilan et je crois quand même que vous avez pu comprendre qu’il y a eu beaucoup de choses de faites. Le Congo revient de loin, le Congo est sur une très bonne lancée et le peuple ne demande qu’à continuer sur cette lancée.

France 24 : Vous défendez votre bilan devant nous, vous l’avez fait devant le Parlement, certains de vos opposants, évidemment, ne sont pas d’accord. Moïse Katumbi…

C’est le rôle de l’opposition.

France 24 : Oui, mais peut-être que les critiques peuvent être fondées. Par exemple, Moïse Katumbi parle de coupures d’électricité incessantes. Martin Fayulu et Denis Mukwege dénoncent la corruption des élites du pays, est-ce que c’est de la pure opposition ou est-ce que, malgré tout, oui il y a des coupures d’électricité, oui il y a de la corruption ?

Les coupures d’électricité, ce n’est pas nouveau. Ce que nous, nous faisons, c’est d’essayer de juguler justement ces coupures intempestives et nous le faisons en renforçant les capacités des barrages d’Inga et de Zongo 2. Je viens d’ailleurs d’inaugurer une centrale électrique là, maintenant, qui va desservir une dizaine de communes dans Kinshasa et ça fait des millions de consommateurs, de clients, qui vont pouvoir maintenant être raccordés au réseau électrique. Donc nous essayons de juguler cela. Lorsque, moi, je suis arrivé à la tête de ce pays, il n’y avait que 9% de ménages dans la population qui avaient accès à l’électricité. Aujourd’hui, nous tournons autour de 20% et l’objectif, c’est d’aller encore beaucoup plus loin. Donc eux, ils peuvent parler, d’accord. Moïse Katumbi, il a été gouverneur de la province du Katanga, qui à l’époque n’était pas encore divisée en quatre morceaux, mais qu’est-ce qu’il en a fait ? Je parlais d’ailleurs récemment de l’aéroport international qui est en train d’être construit, qui est déjà d’ailleurs terminé, à Kolwezi. Il a été gouverneur pendant neuf ans, il n’a même pas pensé à construire un aéroport international dans la capitale mondiale du cobalt. Aujourd’hui, des gens, des investisseurs, pourront venir de partout, sans devoir passer par Lubumbashi et chercher des petits cercueils volants pour arriver à Kolwezi. Ils vont venir directement avec leur jet privé ou leur avion régulier sur Kolwezi. J’ai des tas d’exemples comme ça qui peuvent démontrer que je n’ai aucune leçon à recevoir de Moïse Katumbi.

France 24 : Il y a une affaire qui défraie la chronique, celle du correspondant de Jeune Afrique, Stanis Bujakera. Il est détenu depuis deux mois en prison. Il est accusé de diffusion de fausses informations et il risque dix ans de prison. Il est accusé d’être à l’origine d’un rapport interne de l’ANR, les services secrets, mettant en cause les renseignements militaires dans le meurtre, au mois de juillet, de Chérubin Okende, qui est un proche de Moïse Katumbi. Le journaliste et l’association Reporters sans frontières nient toute manipulation de cette nature. Monsieur le Président, pourquoi tant d’acharnement contre un simple journaliste ?

Je ne suis ni à l’origine de son arrestation, ni en train de tirer les ficelles pour qu’on enfonce Stanis Bujakera. Je ne peux pas intervenir. Je n’interviendrai que peut-être plus tard, s’il est condamné, ou quoi, pour une amnistie, une grâce, ou que sais-je. Si… Mais à ce stade, je n’ai rien à dire. Je suis le premier à être peiné par ce qu’il lui arrive. Mais j’ai aussi en même temps besoin de savoir ce qu’il s’est passé. Parce que je sais qu’en ce qui concerne le malheureux Chérubin Okende, ni mon régime, ni un de mes proches, qui qu’il soit, n’y est ni de près ni de loin lié. Je n’avais aucun intérêt à donner la mort à ce compatriote, parce que d’abord, remarquez, il était le porte-parole d’Ensemble [Ensemble pour la République, la coalition pro-Katumbi], il n’a jamais pris la parole, il ne gênait en rien le régime. Et quand bien même il y en a qui gênent, plus que ça, qui profèrent des injures, des menaces, qu’est-ce qu’il leur arrive ? Et pourquoi on s’en prendrait à Chérubin, le pauvre ? Pourquoi chercherais-je à lui ôter la vie ? Ça n’a pas de sens. Donc pour moi, c’était aussi une curiosité, je voulais savoir : mais qu’est-ce que c’est ? Pourquoi est-ce qu’on a voulu faussement attribuer aux services de renseignements la responsabilité de la mort de Chérubin ?

France 24 : Est-ce que ce journaliste est responsable de ça ?

Non, le journaliste, on peut l’avoir manipulé en lui faisant croire que c’était une information de première main, et ensuite, on désoriente les enquêteurs, c’était peut-être ça le but.

France 24 : Il y a un mois, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et son envoyé spécial dans la région ont parlé devant le Conseil de sécurité des Nations unies et ils disent craindre une guerre directe entre le Rwanda et la RDC.

Oui, mais à cause de qui ?

France 24 : Je ne veux pas entrer dans la cause.

Vous devez entrer dans la cause.

France 24 : On y viendra. Mais d’abord, est-ce que vous partagez cette crainte ?

Vous parlez de craintes, les craintes sont là, d’accord, mais à qui la faute ? Nous, nous sommes les victimes.

France 24 : Est-ce qu’on est au bord d’une guerre, Monsieur le Président ?

Moi, je n’exclus aucun scénario. Nous sommes les victimes. Je viens de vous parler de millions de gens qui, en ce moment, vivent dans des conditions infrahumaines. Qui ont été obligées, sinon elles allaient se faire massacrer, de quitter leurs localités pour venir vivre aux abords de Goma dans des conditions infrahumaines. Alors, quel est l’État qui peut accepter ce genre de choses ? On n’a pas à regarder dans notre direction, il faut regarder dans la direction de ceux qui sont coupables de cette agression, de cette situation. Et nous, nous disons, après avoir appelé plusieurs fois la communauté internationale à intervenir par des sanctions contre le Rwanda, si celles-là tardent à venir, nous allons nous protéger nous-mêmes, nous allons utiliser nos propres moyens pour nous défendre, défendre nos populations.

France 24 : Y compris par les armes ?

À votre avis, comment est-ce qu’on pourrait faire autrement que par les armes ?

France 24 : Combien de soldats rwandais, d’après vos informations, sont sur le sol congolais ?

Des milliers.

France 24 : Des milliers ?

Oui, ils sont là par milliers.

France 24 : Est-ce que Paul Kagame, pour vous, est le véritable chef du M23 ?

Bien sûr. D’abord, le M23, c’est une coquille vide. Ce sont les RDF [Forces rwandaises de défense, NDLR] qui se battent et nous en avons les preuves. Parce qu’aujourd’hui, avec les armes que nous avons, la technologie que nous avons, nous les voyons, nous avons des images. Je ne parle pas en l’air. Je parle sur la base de faits avérés. Les images sont là, de leurs cadavres et même lorsqu’ils s’amoncellent pour porter leurs attaques. Nous avons tout et pas que nous, l’ONU, les Nations unies, ont aussi les mêmes images. N’oubliez pas que la mission de la Monusco est encore à l’est du pays, à Goma.

RFI : Début octobre, des milices patriotiques congolaises, les fameux Wazalendos, soutenus par votre armée, ont reconquis une partie du Masisi, notamment autour de Kitshanga. Mais depuis, le M23 a repris le terrain perdu, il menace à nouveau des localités, les villes de Sake et bien sûr de Goma, c’est donc un échec ?

Ils ne prendront pas Goma. Retenez-le, ils ne prendront pas Goma.

RFI : Pourquoi ?

Parce qu’il y aura une réplique de notre part.

RFI : Mais là, quand même, il y a eu un échec non ?

Oui, mais des Wazalendos, c’est normal. Qui sont les Wazalendos ? Ce sont des patriotes, des civils au départ, des gens qui ont décidé de défendre corps et âme les intérêts de leur communauté, parce qu’en son temps, ils n’avaient pas confiance en l’armée, ils ne pensaient pas que l’armée était capable de les protéger, donc ils ont pris leur courage à deux mains et se sont engagés dans ce combat. C’est même héroïque. On l’a vu en Ukraine, des Ukrainiens qui étaient de la société civile ont juste évacué leur famille et ont décidé de prendre les armes, d’être formés. Pourquoi est-ce que c’est valable quand ça se passe en Ukraine et quand c’est au Congo, on qualifie les Wazalendos de forces négatives ? Ce sont des Congolais qui ont décidé de se battre contre l’agression dont ils sont victimes, d’une agression injuste et barbare.

RFI : Avec le soutien des FARDC, de votre armée ?

Bien sûr. Là où les FARDC peuvent les soutenir, s’ils sont dans leur giron, l’ordre est donné pour que celles-ci les soutiennent. Je ne m’en cache pas, parce que ce n’est pas un crime qu’ils commettent. Ils défendent leur patrie, avec raison et courage. Ce sont des héros, pas des criminels comme le M23 et les RDF du Rwanda.

France 24 : Pour tenter de retourner la situation en votre faveur, vous avez aussi eu recours à des compagnies de sécurité occidentales, une française, Algemira, une roumaine, Congo protection.

Bien sûr. C’est pour renforcer les capacités. Ce sont des experts, attention, ce sont des experts, qui ont eux-mêmes eu des carrières de forces spéciales, de commandos, etc. Et dont la mission est de renforcer les capacités des Forces de défense en situation réelle, sur le terrain.

France 24 : En se battant ?

Bien sûr. Ils doivent être à nos côtés.

France 24 : Ils sont combien ? 900 ?

Par là. Un bon millier peut-être.

France 24 : Quand il y a des sociétés de sécurité étrangères, d’où que ce soit, qui viennent, qui se battent, qui sont nombreuses, on appelle ça des mercenaires.

Qu’est-ce que vous appelez se battre ? Parce que, quand je vous dis qu’ils sont en situation réelle, qu’ils sont sur le terrain, ils coachent. Est-ce qu’un coach de football joue avec son équipe ? Pourtant, il est sur le terrain, il voit ses joueurs jouer, il est là. Les joueurs sont là en train de jouer et lui, il coache. Ce sont des coachs, si vous voulez une image.

France 24 : Pas des mercenaires ?

Non, ce ne sont pas des mercenaires. Les mercenaires, ils n’ont pas de statut social. Vous avez parlé de la société Algemira, donc c’est une société, une personne morale reconnue, dont l’adresse est connue, dont les activités sont connues, alors pourquoi parler de mercenaires ? C’est une activité qui est connue et qui est légalement acceptée dans les pays où ces sociétés sont enregistrées, sinon il y aurait déjà eu des poursuites contre eux, non ? Vous n’êtes pas d’accord avec ça ? Ce ne sont pas des mercenaires.

RFI : Vous avez aussi remis en état de marche une flotte d’avions et d’hélicoptères – d’avions de chasse et d’hélicoptères armés, bien sûr –, vous attendez trois drones chinois, est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens, ces renforts…

Vous êtes bien renseigné, vous.

RFI : … pour peut-être obtenir une victoire de prestige avant le 20 décembre ?

D’abord, nous ne les attendons pas, ils sont déjà là, les drones. Ils sont là depuis quelque temps.

RFI : Des drones d’attaque ?

Bien sûr. Qu’est-ce qu’il y a de mal ?

RFI : Est-ce que vous comptez sur ces nouveaux moyens pour avoir une victoire militaire de prestige avant le 20 décembre ?

Non, je ne joue pas avec ça. Moi, je ne fais pas de politique politicienne. Pas du tout. Moi, je défends les intérêts de mon pays et de mon peuple et je les défends avant, pendant, ou après les élections. Je vous ai dit que pour Rutshuru, pour le Masisi, c’était mort pour les élections en ce moment. Je l’avale avec difficulté, mais je l’aval. Mais cela ne va pas nous pousser à baisser les bras. Donc l’urgence s’impose. Nos populations sont dans des conditions inacceptables. Il faut les ramener chez elles. Et donc, même pendant le processus électoral, des efforts pour les ramener vont continuer. Donc vous voyez que ce n’est pas lié du tout à un résultat quelconque qu’il faudrait avoir avant le 20 décembre.




Presse sportive: Liwange Emwania Clarisse, petite sœur de Me Zorro Moduel sera inhumée ce samedi 

Comme l’avait prédit notre confrère Me Zorro Moduel, il y a eu modification dans le programme des obsèques de sa sœur bien aimée Liwange Emwania Clarisse.

La veillée mortuaire de Liwange Emwania Clarisse, petite sœur de notre confrère Moduel Molueme mieux connu par son sobriquet Me Zorro, CN 5è Dan et le plus gradé des judokas de la commune de Limete, a lieu ce vendredi 17/11/2023 non pas chez Yoyo voir Point Chaud, mais dans la salle Kwamataba, à Kingabwa, route des Poids lourds, entre 12è rue et 13è rue, Arrêt victoire commune de Limete.

La Levée du corps de la morgue Mabanga de Yolo Kapela, dans la commune de Kalamu avec probabilité de la messe de suffrage à la Paroisse Saint Gonza, à Kingabwa, quartier Yaoundé, aux alentours de 10h00 et l’inhumation au cimetière Chez Bamboux, dans la commune de la N’sele.

An

toine Bolia




Judo: 22 pays sont présents à l’Open de Yaoundé cadet, Junior et senior qualificatif aux J.O Paris 2024

De Me Pija Bondele, Directeur Technique Nationale de judo en direct de Yaoundé, nous avons recueilli des nouvelles fraiches concernant l’Open de Yaoundé cadet, junior et senior prévu du 16, 17, 18 et 19 novembre 2023 également qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

En ce qui concerne le nombre des pays participants, ils sont au total 22 à répondre présents à cet open. Aux différents panneaux d’affichage le congolais Cédrick Kalonga figure en bonne place. La compétition a lieu au Palais polyvalent des sports de Yaoundé (PAPOSY).

Le 16 et 17 novembre 2023, la compétition était réservée aux cadets et juniors. La RDC n’aligne que des compétiteurs dans la catégorie seniors. Si le nombre Léopards/Judo demeure inchangé 6 mais il y a remplacement de Christ Lupata par Bola Lula Josiphia dans la catégorie -66 kg. Ce dernier vient de Kinshasa. Ainsi, ce samedi 18/11/2023 seront sur le tatami Daso Kisoka -60 kg, Bola Lula Josiphia et Bamba -66 kg. Daso croisera le camerounais Bizvedie Dakoumba et le dimanche 19/11/2023, vont monter sur le tatami les trois autres judokas de la RDC : Kalonda Cédric -81 kg croisera le vainqueur du choc entre camerounais Bougueng Kombou vs Hell Bapoli Joseph, Evoloko Ilumbe dans la catégorie -90 kg croisera le camerounais Ngankou Emmanuel et Kashama Enock dans la catégorie +100 kg matchera le camerounais Mepoui Anong Daniel.

Antoin

e Bolia




La CAF dévoile les listes restreintes des catégories masculines des CAF Awards 2023

La CAF a rendu publiques ce jour les listes restreintes pour les catégories masculines des CAF Awards 2023. Dix joueurs restent en lice pour le titre très convoité de Joueur de l’Année, parmi lesquels le Sénégalais Sadio Mane, lauréat de la dernière édition.

Le Joueur interclubs de l’année compte 10 prétendants, tandis que le Gardien de but de l’année, le Jeune joueur de l’année, l’Entraîneur de l’année, l’Équipe nationale de l’année et le Club de l’année en comptent cinq chacun.

Le lauréat de chaque catégorie sera déterminé par les votes d’un panel composé de la Commission Technique de la CAF, de professionnels des médias, d’entraîneurs principaux et de capitaines d’associations membres et de clubs impliqués dans les phases de groupe des compétitions interclubs.

La prestigieuse cérémonie de récompenses aura lieu le lundi 11 décembre 2023, au Palais des Congrès, Movenpick, dans la ville de Marrakech, au Maroc.

Liste complète des nominés :

Joueur de l’Année

1. Riyad Mahrez (Algérie, Al Ahli)

2. Andre-Frank Zambo Anguissa (Cameroun, SSC Napoli)

3. Vincent Aboubacar (Cameroun, Besiktas)

4. Mohamed Salah (Egypte, Liverpool)

5. Achraf Hakimi (Maroc, Paris Saint-Germain)

6. Sofyan Amrabat (Maroc, Manchester United)

7. Yassine Bounou (Maroc, Al Hilal)

8. Youssef En-Nesyri (Maroc, Sevilla)

9. Victor Osimhen (Nigeria, SSC Napoli)

10. Sadio Mane (Senegal, Al Nassr)

Gardien de but de l’Année

1. Mohamed ElShenawy (Egypte, Al Ahly)

2. Yassine Bounou (Maroc, Al Hilal)

3. Andre Onana (Cameroun, Manchester United)

4. Ronwen Williams (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)

5. Edouard Mendy (Sénégal, Al Ahli)

Joueur Interclubs de l’Année

1. Aymen Mahious (Algérie, USM Alger/Yverdon-Sport)

2. Zineddine Belaid (Algérie, USM Alger)

3. Fiston Mayele (RD Congo, Young Africans/Pyramids)

4. Mahmoud Abdel Moneim “Kahraba” (Egypte, Al Ahly)

5. Mohamed ElShenawy (Egypte, Al Ahly)

6. Yahia Attiyat Allah (Maroc, Wydad Club Athletic)

7. Yahya Jabrane (Maroc, Wydad Athletic Club)

8. Peter Shalulile (Namibie, Mamelodi Sundowns)

9. Percy Tau (Afrique du Sud, Al Ahly)

10. Ali Maaloul (Tunisie, Al Ahly)

Jeune Joueur de l’Année (U-21)

1. Dango Ouattara (Burkina Faso, Bournemouth)

2. Abdessamad Ezzalzouli (Maroc, Real Betis)

3. Bilal El Khannous (Maroc, KRC Genk)

4. Lamine Camara (Sénégal, Generation Foot/Metz)

5. Amara Diouf (Sénégal, Generation Foot)

 

Entraîneur de l’Année

1. Abdelhak Benchikha (USM Alger)

2. Marcel Koller (Al Ahly)

3. Tom Saintfiet (The Gambia)

4. Walid Regragui (Morocco)

5. Aliou Cisse (Senegal)

Equipe Nationale de l’Année

1. Gambie

2. Guinée-Equatoriale

3. Mauritanie

4. Maroc

5. Sénégal

Club of the Year (Men

1. USM Alger (Algérie)

2. Al Ahly (Egypte)

3. Wydad Athletic Club (Maroc)

4. Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)

5. Young Africans (Tanzanie)

 




Pourquoi les chrétiens participeront aussi à la Marche pour le climat du 3 décembre ?

La crise climatique constitue un énorme défi : pour toute l’humanité et, par extension, pour toute vie sur notre planète. De nombreuses espèces, dont la nôtre, seront menacées à moyen terme si nous n’agissons pas pour réduire de façon drastique les émissions de gaz à effet de serre dans les années à venir. Le pape François nous l’a rappelé le 4 octobre dernier dans son exhortation apostolique Laudate Deum. C’est pourquoi certains d’entre nous participeront à la Marche pour le climat le 3 décembre 2023 à Bruxelles. Parce qu’en tant que chrétiens, nous sommes également appelés à prendre soin de notre maison commune, qui est pour nous un don reçu du Créateur.

Le changement climatique a le plus grand impact sur les pays et les groupes de population les plus vulnérables. Les sécheresses les plus graves surviennent dans des régions où le niveau de vie est déjà particulièrement bas. Lors des inondations en Belgique en juillet 2021, ce sont surtout les quartiers populaires qui ont été les plus touchés. En participant comme chrétiens à la Marche pour le climat, nous répondons au commandement d’aimer notre prochain et à l’invitation du Christ à le reconnaître dans les pauvres.

Il existe de nombreuses façons de s’engager dans la lutte contre le changement climatique. Nous pouvons et devons, bien sûr, agir personnellement. Mais, comme l’écrit le pape François, « il faut être sincère et reconnaître que les solutions les plus efficaces ne viendront pas seulement d’efforts individuels, mais avant tout des grandes décisions de politique nationale et internationale » (Laudate Deum, 69).

En vue de la prochaine Conférence sur le climat à Dubaï, le pape nous appelle donc avec insistance à participer à des mouvements citoyens : les revendications qui émergent d’en bas partout dans le monde, où les militants des pays les plus divers s’entraident et s’accompagnent, peuvent finir par exercer une pression sur les facteurs de pouvoir. On peut espérer qu’il en sera ainsi concernant la crise climatique. (LD, 38).

C’est pourquoi nous appelons tous les croyants à inclure cette préoccupation pour notre maison commune dans leurs prières et c’est aussi la raison pour laquelle de nombreux chrétiens participeront à la Marche pour le climat le 3 décembre (https://marcheclimat.be). Avant la marche, nous nous rassemblerons à 12h30 dans l’église Saint-Roch (chaussée d’Anvers 60) pour prier.

 

Intention de prière pour le 3 décembre 2023

En lien avec les participants à la Marche pour le climat à Bruxelles, nous prions pour les dirigeants politiques présents à la Conférence sur le climat à Dubaï.

Qu’ils gardent à l’esprit le bien commun et l’avenir de leurs enfants et qu’ils prennent des mesures courageuses.

Prions aussi les uns pour les autres, pour que nous ne nous dérobions pas à la conversion écologique dont notre monde a besoin.