Élections 2023 : Paul Muhindo lance la cascade de formation du niveau 3 à Kasangulu   

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo Mulemberi, en séjour de travail au Kongo Central, a lancé la cascade de formation des formateurs du niveau 3 à l’intention des Formateurs électoraux territoriaux (FET).

Les bénéficiaires de cette session de 7 jours (29 au total) devront à leur tour transmettre ces connaissances aux Chefs des centres de vote (CCV), aux Techniciens informaticiens des centres de vote (TICV) ainsi qu’aux Présidents formateurs (PF).

Et ces derniers vont prendre en mains les Membres des bureaux de vote et de dépouillement et aux Membres des centres locaux de compilation des résultats qui feront de même pour les Formateurs électoraux nationaux (FEN). Le tout est de former une chaîne en prélude aux élections combinées du 20 décembre 2023.

Dans son intervention Paul Muhindo Mulemberi a précisé que la CENI tient au respect de son calendrier et travaille d’arrache-pied pour respecter l’engagement qu’elle a pris pour la tenue de ces scrutins dans le délai constitutionnel.

« Toutes les dispositions sont prises pour la tenue des élections présidentielle, législatives, provinciales et des conseillers communaux. J’invite donc les participants à cette formation à plus d’assiduité, de concentration en y mettant du sérieux durant toute cette session », a-t-il affirmé.

En précisant que cette session englobe les matières liées aux procédures de l’opération de vote, à l’utilisation du Dispositif électronique de vote (DEV), au remplissage des fiches, à la notion des plis, à la transmission des données, à l’archivage, aux aspects financiers, à l’andragogie, à la réception de tous les électeurs.

Avant de renchérir : « Un total de 6.889 participants ont été retenus sur toute l’étendue du territoire national dont 29 Formateurs électoraux territoriaux et 1 logisticien pour le territoire de Kasangulu.

Il a, à cette occasion, exhorté les facilitateurs à être à la hauteur de leur tâche pour mieux faire assimiler les matières inscrites soulignant qu’après cette formation un autre test sera organisé pour retenir les meilleurs d’entre eux pour les opérations précédant leur affectation sur le terrain.

« Nous allons être rigoureux pour que tout au long de votre formation, que vous soyez bien renforcés en capacités pour être à la hauteur le jour J», a-t-il conclu.

Auparavant, le chef d’antenne de la CENI/Kasangulu, Ghislain Diakiese Yandu, a sensibilisé les participants qu’il a appelés à la responsabilité, en vue d’intérioriser les matières qu’ils vont recevoir afin de contribuer à la réussite des élections que le peuple congolais est en droit d’attendre le 20 décembre prochain.




Discours de Denis Kadima devant les présidentiables : pas un mot sur le déploiement du matériel électoral ni sur le coût du global du scrutin !

De la rencontre de la Ceni à Hilton hôtel avec les candidats à la présidentielle du 20 décembre 2023, le Citoyen lambda pourrait ne retenir que la poignée des mains entre Félix Tshisekedi et Martin Fayulu. La puissance du 4ème Pouvoir (médias) en a voulu ainsi.

Très beau geste, il faut bien l’admettre, car des deux acteurs majeurs, après tout ce qui s’est passé et se dit autour des élections du 30 décembre 2023, on n’en attendait pas plus.
Oui, c’est une première dans l’histoire du Congo que de voir des candidats – dont l’un en fonction – partager un même espace et échanger en toute convivialité.
Toute la journée du lundi 13 novembre, cette image a focalisé l’attention de l’opinion.
C’est en début de soirée qu’au travers des prises de position de Martin Fayulu et de Delly Sessanga qu’on a compris que la partie n’a pas été facile pour Denis Kadima qui, à un moment, a levé le ton lui aussi.
La passe d’armes a été marquée par deux phrases bibliques : « J’aimerais ici paraphraser le Seigneur Jésus-Christ qui sur sa Croix disait : ‘Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font », a déclaré Denis Kadima.
«Père pardonne Kadima d’avoir choisi d’organiser un processus opaque. Il a aussi rappelé que le crime parfait n’existe pas», a déclaré pour sa part Martin Fayulu.
Les critiques ont porté essentiellement sur le fichier électoral que les opposants continuent de qualifier « non-fiable ». Ce qui n’est pas l’avis de la Céni.
Bien que ne partageant pas totalement leur avis, le Président de la République candidat à sa succession s’est plaint du sujet du monnayage du remplacement des cartes défectueuses à FC10.000 FC. «Ma représentante a été victime de cela», a-t-il révélé.
Conséquence : la signature du code de bonne conduite – objectif premier de la rencontre – n’a pas eu lieu.
Du mot de circonstance du président de la Ceni, tout a été dit. Sauf le déploiement du matériel électoral et le coût du financement global des opérations de vote.
Si Denis Kadima a fait allusion à l’acquisition de «28 bateaux dont 9 de grand format de type catamaran et 19 de type whaly», s’il a aussi soutenu que «L’impératif de temps a obligé la CENI à utiliser le transport aérien pour acheminer le matériel des pays de production aux hubs de réception et aux sites des opérations, avec une incidence budgétaire conséquente», c’est par rapport aux opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Or, on est maintenant à l’étape non compressible du déploiement du matériel électoral.
Dans la livraison intitulée «Au cas où vous l’auriez oublié, le Gouvernement avait remis le 29 octobre 2018 à la Céni le matériel logistique pour le déploiement des kits électoraux» du 22 octobre 2023, il a été rappelé que le 29 octobre 2018, la Ceni avait exposé sur le Boulevard du 30 juin et à l’aéroport militaire de Ndjili les engins roulants (automobiles Kamaz appartenant aux Fardc) et les engins volants (avions et hélicoptères) mis à sa disposition par le Gouvernement. On était quasiment à 60 jours du 30 décembre, date retenue pour le scrutin.
Aujourd’hui, nous sommes à presque 35 jours de l’échéance, et ce, pour paraphraser le président de la Ceni dans «un pays sous-continent, avec très peu d’infrastructures et des problèmes structurels connus».
En effet, dans son discours, Denis Kadima aligne plutôt des chiffres :
– centres d’inscription passé de 17.783 à 22.284, soit une augmentation de 25,3% ;
– pour l’élection présidentielle, la CENI avait reçu 21 candidatures en 2018, et 26 en 2023 ;
– pour l’élection des députés nationaux, la CENI avait reçu 15.449 candidatures en 2018, et 25.832 en 2023 ;
– pour l’élection des députés provinciaux, la CENI avait reçu 19.634 candidatures en 2018 et 35.104 en 2023 ;
– 150.000 personnes pour mener l’opération d’identification et enrôlement des électeurs à travers les 26 provinces réparties en trois (3) aires opérationnelles ;
– 5 pays pilotes, à savoir l’Afrique du Sud, la Belgique, le Canada, les Etats-Unis et la France ;
– 47 millions d’électeurs en faisant un savant mélange des techniques habituelles avec des innovations telles que l’utilisation par les électeurs d’une application mobile de pré-enregistrement ;
– 43.955.181 électeurs enrôlés dont 22.026.918 femmes et 21.928.263 hommes ;
– pour la députation nationale, 25.832 candidatures dont 21.187 Hommes et 4645.1 Femmes (17%) ;
– pour la députation provinciale, 44.110 candidatures dont 32.897 Hommes et 11.213 (25,4%) Femmes ;
– pour les Conseillers communaux des chefs-lieux des provinces, 31.234 candidatures dont 17.663 Hommes et 13.571 (43,4%) Femmes ;
– pour le Président de la République, 26 candidats dont 24 hommes et 2 (7,7%) femmes.
Pour les scrutins du 20 décembre 2023, la Céni annonce l’ouverture de :
– 22.284 sites de vote ;
– 24.889 centres de vote;
– 75.478 bureaux de vote, dont 22 dans 5 de la diaspora ;
– 176 Centres Locaux de Compilation des Résultats vont fonctionner à travers le pays et il est prévu au maximum 680 électeurs par bureau de vote.
Seulement voilà : le discours ne dit mot du financement global du processus électoral. C’est dans la salle qu’on découvre que la Ceni a déjà encaissé du Gouvernement la somme colossale de USD 800 millions et en attendant le solde de USD 300 millions sur un budget fixé à USD 1, 100 milliard. Se peut-il que ces 300 millions vont servir au déploiement !
Ainsi, à 35 jours du scrutin, on réalise que le Gouvernement doit encore à la Céni cette somme, et que la Céni elle-même n’a encore rien dit sur les engins roulants et flottants devant assurer la logistique du déploiement.
Il appert que l’équipe Denis Kadima au contrôle de tout ! Occasion appropriée pour rappeler la livraison du 18 octobre 2023 intitulée ” Le processus électoral a tout d’une grossesse “. Son premier paragraphe était rendu en ces termes : «Une grossesse peut arriver à terme, et l’enfant naître bien portant, mal portant ou, hélas !, mort-né. Elle peut être aussi interrompue pour une raison ou une autre. Si un ratage retentissant est arrivé aux élections sous Trump aux Etats-Unis, il n’est pas exclu pour la RDC de le vivre. Mieux, de le subir».
Touchons du bois…
Omer Nsongo die Lema




CAMI: La Délégation syndicale rejette les allégations infondées relayées sur les réseaux sociaux 

La Délégation Syndicale du Cadastre Minier a pris, avec stupéfaction, connaissance de la circulation sur les réseaux sociaux des informations relayées par quelques organes de presse, attribuées à certains agents sous anonymat.

Ces informations font état d’un prétendu détournement au Cadastre Minier et d’une mègestion des mandataires récemment désignés par le Président de la République pour redresser l’Établissement.

Réunie ce jour en séance extraordinaire pour examiner ce dossier, la Délégation Syndicale du Cadastre Minier, tout en restant vigilante sur la gestion de l’Établissement, rejette vigoureusement ces allégations dont la teneur frise la diffamation et l’imputation dommageable, faits prévus et punis par le Code pénal congolais.

Dans un communiqué de presse publié à cet effet et signé par Philippe Mbuyamba Tshibenji, vice-président de la Délégation Syndicale du Cadastre Minier, elle appelle donc le public à ne prêter aucune crédibilité à ces allégations infondées et invite les dirigeants du Cadastre Minier à maintenir l’élan de réformes annoncées lors de la réunion mixte tenue en date du 17 octobre 2023 avec le Banc Syndical, au cours de laquelle toutes les doléances portées à leur connaissance ont trouvé satisfaction.

Par ailleurs, la Délégation Syndicale informe le public que, depuis le début de l’année 2023, toutes les dépenses du Cadastre Minier sont soumises à un encadrement strict de l’Inspection Générale des Finances. Cette supervision se déroule, en marge d’une autre mission de contrôle de gestion par la même Institution, couvrant la période allant de 2018 à 2022, dont les conclusions sont

attendues à ce jour.

Enfin, la Délégation Syndicale, tout en appelant les Agents et Cadres à poursuivre sereinement le travail, tient à réitérer son soutien à toute initiative de la Direction générale ainsi qu’à celle du Conseil d’Administration visant principalement l’amélioration du Service, notamment sur la situation administrative du Personnel, en vue d’optimiser la gestion du domaine minier et des titres concédés.




Au cours de son discours sur l’état de la nation : Félix Tshisekedi dresse un bilan positif de son premier mandat

Ce mardi, devant le Parlement réuni en congrès, le Chef de l’État Félix Tshisekedi a prononcé son discours annuel sur l’état de la nation. Il dit l’avoir fait avec « émotion » puisqu’il s’agit du dernier exercice de cette nature pour son premier quinquennat qui arrive à terme.

Le Président de la République a commencé par « saluer la mémoire de nos compatriotes, tombés pour les uns, les armes à la main en s’évertuant à sauvegarder notre intégrité, pour les autres fauchés par les affres de la guerre, la violence, les maladies et divers événements naturels ».

Le Chef de l’État a ensuite passé en revue les principales réalisations de son mandat. Évoquant les réformes entreprises pour renforcer les capacités de riposte et de dissuasion de l’armée, le Président Tshisekedi a rappelé la nécessité du départ de la MONUSCO. « Il est temps pour notre pays de prendre pleinement son destin en main et devenir le principal acteur de sa propre sécurité et de sa propre stabilité », a-t-il dit.

Par ailleurs, le Chef de l’État estime que « notre économie en 2023 se porte bien ». « Notre taux de croissance a grimpé de 1,7 % en 2020 à 6,2 % cette année, une preuve de la résilience et de la détermination congolaises face à l’adversité mondiale », a-t-il indiqué. Pour juguler l’inflation, il a annoncé des interventions ciblées sur les prix des denrées essentielles et des politiques monétaires pour stabiliser le Franc congolais.

Le Président Tshisekedi a également fait le tour des avancées dans d’autres secteurs comme la justice, les infrastructures, mais surtout l’éducation et la santé. Il a indiqué que pour soutenir la gratuité de l’enseignement, qu’il considère comme un « grand succès », le gouvernement a augmenté le budget alloué à l’éducation de 9,1 % de 2021 à 2022 et de 23,9 % de l’année 2022 à 2023. « Toujours pour ce quinquennat, le salaire moyen d’un enseignant est passé de 159 662,67 FC à 408 689,67 FC », a-t-il rajouté.

En outre, le Chef de l’État  s’est réjoui de l’amélioration de la situation de la liberté de la presse. « En l’espace de quatre ans, nous avons gagné 30 places dans le baromètre mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières (RSF) », a-t-il relevé. Il a tout de même appelé « à plus de responsabilité et de professionnalisme des journalistes qui ont un rôle crucial à jouer en ce moment particulier de l’histoire de notre pays tant dans la couverture de la situation sécuritaire à l’Est que dans celle de la campagne électorale et des prochaines élections.

« Nous avons donc le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis de cet élan progressif en avançant main dans la main, avec une vision claire et un but commun, vers un avenir où chaque Congolais aura la possibilité de prospérer », a-t-il conclu, s’adressant à toute la nation congolaise, après avoir fait le tour d’horizon de son action à la tête du pays depuis bientôt 5 ans.




Karaté : Test de passage des grades et Stage de haut niveau au Grand Katanga

En prévision du test de passage des grades et au stage de haut niveau qu’organisera la Fédération de Karaté Do du Congo ‘’Fékao’’dans les prochains jours au Grand Katanga, les athlètes, arbitres et candidats concernés, sont priés de faire parvenir leurs fiches aux organisateurs avant le 20 novembre 2023.

La tarification se présente comme suit :

1er Dan : 50 $

2è Dan : 75 $

3è Dan : 100 $

4è Dan : 150 $

5è Dan : 200 $

6è Dan : 300 $

7è Dan : 500 $

-Achat obligatoire de Licence

-Présentation des anciens diplômes

-Attestation de contrôle médicale en cours de validité.

N.B : Les dossiers complets sont à déposer auprès des responsables désignés par entité.

Antoine Bolia

 




Pius Muabilu et le CNC saluent un discours convaincant de Fatshi

« C’est avec grande satisfaction que le Leader Majeur et Leader du Congrès National Congolais (CNC) et l’ensemble des militantes et militants du CNC ont suivi cette adresse du président de la République à la Nation congolaise. Voici un discours-bilan complet démontrant sans l’ombre d’aucun doute le progrès de ce quinquennat finissant », a indiqué Célé Kangila, conseiller politique et en communication du ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala.

Le parti de Pius Muabilu salue ce discours convaincant du Président de la République qui projette la nation congolaise vers des lendemains meilleurs.

Dans cette déclaration rendue publique à Kinshasa, Célé Kanangila explique que les réformes initiées par exemple dans le secteur de l’Urbanisme et Habitat, à travers la création du Guichet unique pour la délivrance des permis de construire (UPEC), le Fonds national de l’habitat (FONHAB), l’Agence congolaise de promotion immobilière (ACOPRIM) est d’une importance capitale, a dit le Président Tshisekedi , satisfait visiblement par le travail abattu par son ministre de l’Urbanisme et Habitat sous son leadership.

Pour le Congrès National Congolais, c’est la nation congolaise qui gagne et là, l’ensemble des militants et militantes ont fait le choix, celui de consolider tous ces acquis. Pour nous, cela passe par le soutien à la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la magistrature suprême.

« Pour le CNC, les signaux lancés lors de ce premier quinquennat sont clairs et que toute personne qui aime ce pays doit donc soutenir et accompagner M. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo », indique-t-il.

Par cette même occasion, le parti de Pius Muabilu renouvelle son soutien et promet de tout donner pour obtenir le deuxième mandat pour celui qui a prouvé son amour inconditionnel pour sa mère patrie, à savoir, la République démocratique du Congo.

JMNK




Kyokushin Ryu karaté : Le congolais Arsel Kazemba Mwambay arrache la médaille de bronze au championnat du monde Philippine 2023

Une très bonne nouvelle nous est parvenue du lointain Philippine, plus précisément dans la ville de Manilla où s’est tenu du 11 au 12 novembre 2023 le championnat du monde de kyokushin ryu karaté. Le congolais Arsel Kazemba Mwambay, seul athlète qui a représenté la RDC à cette prestigieuse compétition, s’en est tiré avec une médaille de bronze.

Ce n’était pas facile pour le congolais Arsel Kazemba Mwambay 97 kg de réaliser cette performance. En effet, cette compétition a enregistré la participation des athlètes venus de plus de 100 pays du globe. Le congolais a dû affronter des adversaires plus costauds que lui. C’est notamment Herberth Bogantes 105 kilos de Costa Rica qu’il a affronté le 11 novembre 2023 et qu’il a battu. Il a battu Sylwester Szymborski 103  kilos de la Pologne. Et Arsel a perdu face à un athlète de Kazstan  et pour la 3è place ou la médaille de bronze, Arsel Kazemba Mwambay a affronté Taha Ahmad Charide 110 kilos de la Palestine, le dimanche 12 novembre 2023. Malgré la différence de poids à l’avantage de son adversaire, Arsel Kazemba Mwambay a gagné.

Quid du parcours d’Arsel Kazemba Mwambay

Arsel Kazemba Mwambay est CN 2è Dan dans Kyukushin depuis 2007. Il était 3è au championnat d’Afrique Centrale 2017/2018. Il est champion national en 2018. Au niveau provincial, il évolue à Sélembao et Limete. Et le voilà sacré médaillé de bronze au championnat du monde Philippine 2023.  C’est depuis 2018 que Kyokushin Ryu est implanté à Kinshasa et en RDC. Il faudra noter que Me Arsel Kazemba Mwambay est membre de la Fédération de Karaté Kyokushin Ryu et il est en même temps athlète.

Aux dernières nouvelles, Arsel Kazemba Mwambay sera de retour au courant de cette semaine.

Antoine Bolia




Presse sportive : Notre confrère Zizou Elaba de nouveau hospitalisé

Terriblement accidenté au Katanga où il était du reste hospitalisé pendant quelques mois (8 exactement), notre confrère Zizou Elaba, caméraman de son état avait regagné la capitale au mois d’octobre dernier.

Et depuis le lundi 13 novembre 2023, notre confrère Zizou Elaba est de nouveau hospitalisé. Il a subi une nouvelle opération qui a consisté à refixer le tibia.

C’est à l’hôpital Cazop, situé au coin des avenues Ethiopie et enseignement non loin de l’ex Bâtiment qui abritait le siège de la Fécofa, que notre confrère Zizou Elaba est interné.

La rédaction sportive de notre journal souhaite prompt rétablissement au confrère Zizou Elaba.

Antoine Bolia




En prévision de l’Open de Yaoundé qualificatif aux J.O Paris 2024 : Les Léopards depuis lundi à Yaoundé

Après l’Open de Dakar où Kalonga Cédrick dans la catégorie -81 kg avait glané la médaille d’argent, la délégation de la RDC a atterri le lundi 13 novembre 2023 à 17h00 à Yaoundé, au Cameroun cette fois-ci pour participer à l’Open de Yaoundé également qualificatif pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

Ce déplacement de la délégation n’a bénéficié de la moindre participation du gouvernement congolais.  Mais seulement des sacrifices consentis par la Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC et le concours de l’Honorable Raphaël Kibuka. A Yaoundé,  les 6 Léopards Judo de la RDC avec l’encadrement de deux membres du staff technique, en occurrence le DTN Me Pija Bondele et l’entraineur national Me Dady Bakoyene, tenteront de faire mieux qu’à l’Open de Dakar.

Le DTN Me Pija Bondele que nous avons eu au téléphone précise que l’entrainement de ce mardi était consacré à la mise en forme des athlètes. Et le mercredi 15 novembre ça sera l’entrainement technique et tactique sur tatami matin et soir. Le moral des athlètes est bon. Ils sont calmes.  A cette compétition, la RDC alignera les 6 athlètes alignés à l’Open de Dakar. 4 athlètes sont déjà sur place à Yaoundé. Cédrick Kalonga et Daso Kisoka rejoindront le groupe jeudi. Kalonga partira de la France et Daso de Kinshasa. La compétition pour seniors débutera le samedi prochain. Deux judokas congolais seront en lice ; Daso Kisoka -60 kg et Bamba -66 kg. Le reste des judokas monteront sur le tatami, le dimanche 19 novembre 2023.

Les judokas qui seront alignés à l’Open de Yaoundé

En provenance de Kinshasa

  1. Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’-60 kg
  2. Bamba Zacharie -66 kg
  3. Evoloko -90 kg
  4. Kashama Enock +100 kg

En provenance de la diaspora

  1. Kalonda Cédric -81 kg
  2. Christ Mupata -66 kg

Antoine Bolia

 




Dans son dernier discours sur l’état de la nation ,Tshisekedi catégorique : « Rien ne peut être décidé du Congo sans le Congo »

A quatre jours du début de la campagne électorale pour les élections qui auront lieu au mois de décembre prochain, le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a prononcé son dernier discours sur l’état de la nation de son premier mandat de Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, ce mardi 14 novembre 2023. C’était devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès. Devant 379 députés sur 500 et 89 sénateurs sur les 109 présents, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait le tour d’horizon sur l’état actuel de la République démocratique du Congo. Sur un ton ferme et souverain, le Chef de l’Etat congolais qui n’a cessé de dénoncer, durant les quatre années qu’il est à la tête du pays, la convoitise de certains Etats voisins et le paternalisme au mépris de la souveraineté de la RDC de certaines puissances mondiales, a martelé que « Rien ne peut être décidé du Congo sans le Congo». C’est sur cette lancée qu’il a réitéré son engagement de voir la Mission de l’Onu pour la stabilité du Congo (Monusco) quitter la République démocratique du Congo, après plus de deux décennies avec des résultats mitigés.

 

En fin de mandat à la magistrature suprême de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi  a prononcé le discours sur l’état de la nation devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès,  en tant que candidat à sa propre succession. A travers son dernier discours de mandature,  le cinquième président de la République démocratique du Congo était dans l’obligation, à travers son discours, de convaincre  le peuple congolais des actions entreprises pendant son quinquennat pour espérer briguer un deuxième mandat.

L’ombre des élections ne pouvait que planer sur cette exigence constitutionnelle en son article 77. Ainsi, le Président de la République sortant, Félix Tshisekedi, a eu ainsi l’occasion de mettre en relief la résilience congolaise, marquée par sa détermination à bâtir un avenir meilleur pour le Congo.

Le Commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC), en se basant sur la sécurité, la prospérité et les opportunités de progrès social, a ainsi réitéré la volonté du Congo de voir les troupes de la  MONUSCO et de l’EAC  quitter le territoire national  et les forces de la SADC se déployé dans l’est du pays.

Félix Tshisekedi a ainsi eu l’occasion de mettre en relief la résilience congolaise marquée par sa détermination à bâtir un avenir meilleur pour le Congo, en se basant sur trois objectifs : la sécurité, la prospérité et les opportunités de progrès pour tous.

 

MONUSCO doit partir de même que l’EAC

 

Dans son discours, Félix Tshisekedi a clamé tout haut que : «Il est temps pour la Rdc d’assurer sa sécurité ».

Il sied de rappeler que le départ échelonné de la Monusco avait  débuté depuis 2021, et devra prendre fin avant la fin de l’année 2023 », selon le Vice-Premier ministre en charge des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala. Et le Président de la République de dire :

« Il est temps de prendre notre destin en mains et de devenir le principal acteur de notre propre sécurité »,

Le chef de l’Etat a rappelé les efforts qui sont fournis pour la montée en puissance de l’armée  congolaise, FARDC, dont la mission régalienne est le maintien de la paix dans cette partie du pays et permettre à la population d’exercer son  droit de vote.

Dans la droite ligne la dernière réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 10 novembre, le Gouvernement de la République dirigé par le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le Chef de l’Etat a fait pratiquement l’évaluation des actions de sa mandature.

En rapport avec les prorogations de l’Etat de siège dans l’Est, le Chef de l’Etat a cité, parmi les avantages de cette mesure exceptionnelle, la « limitation du coulage des recettes et de la fraude qui avait élu domicile dans les deux provinces », a fait prévaloir Félix Tshisekedi.

Progrès sociaux durant les quatre dernières années

Pour évaluer les actions du Chef de l’Etat, le congolais lambda fixe particulièrement son regard sur l’impact social des actions du Chef. En référence, on revient généralement sur le salaire des enseignants et des militaires.

« Le salaire moyen de l’enseignant est passé de 159 000 FC à 408 000FC », précise le Président. Et de poursuivre, « l’enveloppe allouée au secteur de l’éducation est passée au secteur de l’éducation est passée de 70,1 milliards CDF à 236,7 milliards soit une augmentation de 238% », a annoncé F. Tshisekedi. Et concernant l’inflation, Félix Tshisekedi a affirmé  que : «des mesures ont été prises pour par le gouvernement pour atténuer son impact sur le peuple ».

Même si la situation sociale dans le secteur de l’éducation est référentielle du niveau de progrès social, ce chantre de ‘’l’Etat de droit’’, Félix Tshisekedi a promis « de doubler la rémunération des magistrats dès le prochain exercice budgétaire. Le Parlement est appelé à s’engager pour que cela soit effectif. L’objectif est de rendre la justice équitablement distributive. Une volonté politique qui s’est matérialisé par le fait que en « l’espace de 4ans nous avons gagné30places dans le baromètre mondial de la liberté de presse », s’est félicité Félix Tshisekedi.

Et concernant l’inflation, « des mesures ont été prises par le gouvernement pour atténuer son impact sur le peuple », a déclaré Félix Tshisekedi. Quant au domaine de la santé, le premier congolais peut se félicité du fait que « depuis l’indépendance jusqu’à avant Félix Tshisekedi, le pays n’a construit aucun hôpital public », selon des soutiens de l’actuel garant de la Nation.

Willy Makumi Motosia