Judo: La Rdc glane une médaille d’argent à l’Open de Dakar qualificatif aux J.O Paris 2024

L’Open de Dakar, Sénégal s’est clôturé le dimanche 12 novembre 2023. La République Démocratique du Congo s’en est tirée avec une médaille d’argent glanée par Kalonga Cédrick dans la catégorie -81 kg.

Il faut noter que les Léopards judo de la RDC qui ont pris part à cette compétition se sont tous bien comportés. Trois Léopards sont montés sur le tatami le dimanche 12 novembre. Evoloko Ilumbe dans la catégorie -90 kg a eu raison du sénégalais Keita au premier tour mais est tombé au second tour face à un autre sénégalais Diag Abderahm. Au repêchage, Evoloko est tombé face à Feuillet du Mauritanie. Kalonga Cédrick dans la catégorie -81 kg a battu le sénégalais Keita Namory. En demi-finale il a battu le camerounais Ngae Yohane. Et en finale, Kalonga a perdu face au Burundais Konate Kissouli. Kashama Enock dans la catégorie +100 kg a perdu face au sénégalais Ndiaye Mbagnick. Et il a chuté en finale de bronze face au Guinéen Fofana Moustapha.

Le samedi 11 novembre 2023 de l’Open de Dakar, trois autres Léopards judo de la RDC étaient montés sur le tatami ont été éliminés au second tour. Il s’agit de Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’ chez les -60 kg. Opposé à Dacruz Felipe du Liban, il a perdu. Au repêchage, Daso a chuté face au sénégalais Mbala Oumar. Chez les -66 kg, Bamba Zacharie est tombé face au sénégalais Keita Haro. Christ Mupata dans la même catégorie -66 kg est tombé au deuxième tour face au sénégalais Babou.

Tous ces athlètes ont été coachés par le DTN Me Pija Bondele et Me Dady Bakoyene, entraineur national en charge de la diaspora. L’Open de Dakar était qualificatif aux Jeux Olympiques Paris 2024. Il a donné l’occasion aux judokas d’améliorer leur classement dans le ranking mondial.

Après l’Open de Dakar, cap vers l’Open de Yaoundé, au Cameroun. Là également, les 6 Léopards Judo de la RDC tenteront de faire mieux qu’à l’Open de Dakar.

Antoine Bolia




Le ministère des Sports et Loisirs ne prenant pas vraiment en compte les Arts martiaux: La Dynamique des Arts Martiaux et Alliés va bientôt lancer une pétition pour se désolidariser de ce ministère

Le dossier relatif au financement des fédérations sportives nationales, pour dire vrai, ne cessera de sitôt d’alimenter la chronique sportive en RDC. Au moment où l’on parle prévision budgétaire 2023-2024 du secteur sportif au Sénat, le passage du ministre des sports et Loisirs, François Claude Kabulo Mwana Kabulo, le samedi 11 novembre 2023 devant les sénateurs et la commission Economie et Finance ‘’ECOFIN’’, n’a fait que rallumer la mèche qui commençait déjà de brûler.

En effet, le traitement dégradant et le peu d’attention réservé aux pratiquants des arts martiaux ne laisse pas indifférente la Dynamique des Arts Martiaux et Alliés ‘’DAMA’’ en sigle. Me Rodrigue Masuama Ndangi, président de cette structure, l’a clairement dénoncé.

Même si l’on augmente le budget alloué au sport, va-t-on résoudre le problème des fédérations sportives ?

Pour revenir au passage du ministre des sports Kabulo devant le Sénat et sa commission ECOFIN, ce dernier a présenté les moyens de défense relatifs au budget qu’il a sollicité (30 millions de dollars américains). La question que d’aucuns se posent est celle de savoir si avec cette somme, va-t-on résoudre le problème de financement des fédérations sportives ?

A dire vrai, nous répondons que non. Nous pensons sincèrement que l’on ne résoudra rien aussi longtemps que la même méthode de dispatching demeure. Tout pour le football (trop budgétivore) et rien pour les autres.

Aux dires du ministre Kabulo, un seul voyage ou déplacement du football, il faut 1 million 500 mille dollars américains. Que ne ferait-on pas avec cette somme pour les sports individuels et de combats ? Malheureusement, les sports de combat sont non seulement délaissés, mais abandonnés à leur triste sort en RDC. Si déjà avec les 18 millions du budget alloué au sport pour l’exercice 2023, bon nombre des fédérations sportives n’ont eu leurs yeux que pour pleurer. Leurs dossiers introduits au ministère des sports et loisirs n’ont pas trouvé d’échos favorables. Nous dirons mieux, moisissent dans les tiroirs sans traitement. 30 voire 40 millions risquent de produire les mêmes effets si l’on ne change pas de méthode de dispatching.

La DAMA opte pour la séparation avec le MSL

Complétement déçu, Me Rodrigue Masuama fait remarquer que la DAMA se prépare à lancer une pétition pour séparer les arts martiaux et affinitaires du ministère des sports et loisirs. Cette option murement réfléchie fait suite aux multiples injustices et déconsidérations dont sont l’objet les arts martiaux et affinitaires au sein du Ministère des Sports et Loisirs. Raison pour laquelle les pratiquants des arts martiaux préfèrent avoir leur propre Ministère des Arts Martiaux et Affinitaires afin de garantir l’épanouissement de ces disciplines tant sur le plan national qu’international.

Et Me Rodrigue Masuama Ndangi de renchérir : ‘’ Etant donné que le Ministère des Sports et Loisirs ‘’MSL’’ ne l’assure pas, et ce depuis toujours. Il suffit qu’une discipline de combat essaie de prendre son envol, le MSL sans se rendre compte des efforts consentis et fournis par ces disciplines, vient tout balayer d’un revers de mains et ainsi saper tout le travail abattu par lesdites disciplines. D’où, à l’instar de tous les ministères qui se sont vu séparer comme l’EPST et l’ESU, la jeunesse et le MSL etc.

Les pratiquants des arts martiaux et affinitaires pensent qu’il est plus que temps de prendre leur destin en mains car trop, c’est trop. Comme ça, le budget mis à la disposition du MSL sera divisé et permettre au M.A.A de résoudre les problèmes de ses collaborateurs dites fédérations des disciplines de combat, toutes sans distinction aucune. De là, un secrétariat en charge des arts martiaux et affinitaires est nécessaire, sans oublier une direction des arts martiaux et affinitaires tiendra compte des disciplines de combat liées au Comité Olympique Congolais bien sûr, en leur garantissant leur épanouissement en collaborant avec le COC, le Ministère de la défense, le Ministère de l’Intérieur, sans oublier le Ministère de l’EPST, car il est plus que temps que les arts martiaux et affinitaires servent à la formation de nos policiers et militaires, tout en formant tous les enfants congolais, élèves ou étudiants’’. Sur cet aspect du problème, Me Rodrigue Masuama pense que cela renforcera non seulement les liens d’amitié et de fraternité inter-congolais, mais aussi et surtout, le patriotisme qui est l’âme même de toute nation aspirant à sa sécurité et développement.

Il faut repenser autrement le dispatching de fonds alloués au sport

 

Une multitude des disciplines sportives sont pratiquées en RDC. Cependant, le football considéré à tort sport roi en RDC, accapare le gros du budget alloué au sport. Or, au terme de la loi O11 ou la loi sportive, toutes les disciplines sportives sont mises au même pied d’égalité. Il serait donc incommode que certaines disciplines ne puissent pas bénéficier des subsides de l’état. Vivement la signature des contrats d’objectifs avec les fédérations sportives. De cette manière-là, on récompensera les plus méritantes.

Antoine Bolia




Sahara : l’Azerbaïdjan réaffirme son soutien “permanent et indéfectible” à l’intégrité territoriale du Maroc

L’Azerbaïdjan a réaffirmé, à nouveau, son soutien “permanent et indéfectible” à l’intégrité territoriale du Maroc et à la souveraineté du Royaume sur son Sahara.

Cette position a été exprimée à l’occasion de la tenue, lundi à Rabat, de la 2ème session de la Commission Mixte de Coopération, co-présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue azerbaïdjanais, Jeyhun Bayramov.

Dans le procès-verbal ayant sanctionné les travaux de cette réunion, la partie azerbaïdjanaise a fait part de son engagement en faveur de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi que de son soutien aux efforts des Nations Unies et de l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général pour parvenir à une solution politique durable et équitable à la question du Sahara, sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité de l’ONU, notamment la dernière résolution 2703, du Plan d’autonomie marocain, ainsi que des efforts sérieux et crédibles déployés par le Maroc pour résoudre définitivement ce conflit artificiel.

Selon le document, les relations entre le Maroc et l’Azerbaïdjan ont atteint un niveau d’excellence, caractérisé par la solidarité, la confiance, le respect mutuel et le soutien réciproque sur les questions d’intérêt vital pour les deux pays amis.

La même source précise, dans ce sens, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI et le Président Ilham Aliyev accordent un intérêt particulier au développement et à la diversification de ces relations, au bénéfice de la prospérité et du bien-être des deux peuples, marocain et azerbaïdjanais.




SM le Roi adresse un Discours au Sommet Extraordinaire Arabo-Islamique

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, samedi, un Discours au Sommet Extraordinaire Arabo-Islamique, qui se tient à Riyad, au Royaume d’Arabie Saoudite. Voici le texte intégral du Discours Royal dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch.

“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Mon Auguste Frère, le Serviteur des Lieux Saints, le Roi Salmane ben Abdelaziz Al-Saoud,

Mon Très Cher Frère, Son Altesse Royale, le Prince Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz Al-Saoud, Prince Héritier et Président du Conseil des Ministres,

Majestés, Altesses, Excellences

Excellence, Monsieur le Secrétaire général de la Ligue des Etats Arabes, Excellence, Monsieur le Secrétaire général de l’Organisation de la Coopération islamique,

Ce Sommet extraordinaire Arabo-Islamique, auquel a appelé le Royaume d’Arabie Saoudite frère, se tient dans un contexte marqué par la tension et la poursuite des affrontements armés dans la Bande de Gaza, causant des milliers de morts et de blessés parmi une population civile désarmée, sur fond de chaos et de blocus total, en violation flagrante des Lois internationales et des valeurs humaines.

Bien que des voix de la sagesse se soient élevées pour appeler à la désescalade et à l’apaisement, l’artillerie et les missiles israéliens continuent de prendre pour cible les civils désarmés, y compris les enfants, les femmes et les personnes âgées. Ne furent épargnés ni lieux de culte, ni hôpitaux, ni camps, qu’ils soient totalement ou partiellement détruits.

Partant de Notre engagement en faveur de la paix et en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous avons appelé à un sursaut de la conscience humaine pour que cesse le massacre de vies humaines, que le Très-Haut a comblé d’honneur et à agir ensemble, chacun dans sa position, afin de concrétiser quatre priorités urgentes:

Premièrement : Induire une désescalade urgente et concrète, mettre fin aux agressions militaires, pour aboutir à un cessez-le-feu durable et vérifiable ;

Deuxièmement : Garantir la protection des civils de sorte à ce qu’ils ne soient plus pris pour cible, conformément au droit international et au droit international humanitaire ;

Troisièmement : Permettre l’acheminement fluide et en quantités suffisantes des aides humanitaires au profit des populations de Gaza ;

Quatrièmement : Projeter une perspective politique pour la question palestinienne de nature à relancer la solution à deux États, tel que convenu par la communauté internationale.

Majestés, Altesses, Excellences,

Nous sommes face à une crise sans précédent, exacerbée par la persistance d’Israël dans son agression flagrante contre les civils désarmés, et compliquée, de surcroît, par le mutisme de la communauté internationale, sur fond d’indifférence des puissances agissantes à l’égard de la tragédie humaine qu’endure la population de la Bande de Gaza.

Il incombe donc à la communauté internationale et à nous tous à œuvrer pour que l’avenir de la région et celui de ses populations et de ses fils ne soit pas hypothéqué par les partisans de la surenchère. L’avenir de la région ne saurait, en effet, tolérer les surenchères creuses, et encore moins les agendas et les calculs étriqués.

Cette conjoncture cruciale exige d’être appréhendée en ayant chevillé au corps la responsabilité historique qui s’appuie sur les postulats suivants :

– Pas d’alternative à une paix réelle dans la région garantissant aux Palestiniens leurs droits légitimes dans le cadre de la Solution des Deux Etats;

– Pas d’alternative à un État palestinien indépendant avec Al Qods-Est pour capitale;

– Pas d’alternative au renforcement de l’Autorité palestinienne, sous le leadership de Mon Frère, le Président Mahmoud Abbas Abou Mazen;

– Pas d’alternative à la mise en place de mécanismes pour une sécurité régionale durable, fondée sur le respect du droit international et des référentiels y afférents, tels qu’universellement reconnus.

Majestés, Altesses, Excellences,

Transcender cette crise et éviter qu’elle ne se reproduise ne sauraient être possible qu’à travers la cessation des agressions contre Al-Qods Acharif et des provocations qui heurtent les sentiments de plus d’un milliard de musulmans.

En Notre qualité de Président du Comité Al-Qods, Nous nous sommes toujours évertués à attirer l’attention quant à la gravité de ces agissements et provocations israéliens et leurs conséquences funestes sur la sécurité et la stabilité de la région dans son ensemble.

En parallèle, nous agissons sur le terrain à travers l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif en vue de la sauvegarde de la Ville Sainte et la préservation de son statut historique et juridique ainsi que de ses Lieux sacrés.

Comme énoncé dans «l’Appel d’Al-Qods», que Nous avions signé avec Sa Sainteté le Pape François, la sauvegarde de la Ville d’Al Qods Acharif incombe à tout un chacun comme patrimoine commun de l’humanité et un symbole des valeurs du respect mutuel.

Il s’égare celui qui pense que la logique du plus fort puisse altérer cette réalité ou travestir cette identité bien ancrée. Il Nous trouvera immanquablement face à lui, en Notre qualité de Président du Comité Al-Qods et ce, en coordination avec Notre Frère, Sa Majesté le Roi Abdallah II, Tuteur des Lieux Saints de l’Islam et du christianisme d’Al-Qods.

Majestés, Altesses, Excellences,

Nous nous trouvons à un tournant décisif qui commande à tous fermeté et responsabilité pour mettre un terme aux agressions israéliennes. Cette étape exige aussi de faire prévaloir la raison et la sagesse pour instaurer une paix juste et durable dans la région, à même de garantir la sécurité et la stabilité pour l’ensemble de ses peuples.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




Présidentielle 2023 : Kadima appelle les candidats présidents à la responsabilité

Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima , qui s’est entretenu ce lundi 13 novembre 2023 à Kinshasa, lors du cadre de concertation organisée par la CENI en faveur des candidats présidents de la République, leur a remis, pour les  parties prenantes au processus électoral, la liste physique provisoire physique des électeurs et la cartographie des bureaux de vote pour les élections générales de décembre prochain. Le numéro un de la centrale électorale a confirmé le début de la campagne électorale le 19 novembre prochain et la tenue des élections dans le délai constitutionnel, soit le 20 décembre prochain.

Au total, 43.955.181 électeurs ont été enrôlés dont 22.026.918 Femmes et 21.928.263 Hommes.

25.832 candidatures dont 21.187 Hommes et 4645.1 Femmes (17%), pour la députation nationale; 44.110 candidatures dont 32.897 Hommes et 11.213 (25,4%) Femmes pour la députation provinciale ;31.234 candidatures dont 17.663 Hommes et 13.571 (43,4%) Femmes pour les Conseillers communaux des chefs-lieux des provinces; 26 candidats dont 24 hommes et 2 (7,7%) femmes, pour le Président de la République.

La CENI ouvrira :22.284 Sites de vote ;24.889 Centres de vote ; 75.478 bureaux de vote, dont 22 dans 5 de la diaspora ; 176 Centres Locaux de Compilation des Résultats vont fonctionner à travers le pays et il est prévu au maximum 680 électeurs par bureau de vote.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, a appelé à la responsabilité, chacune des parties prenantes au processus.

« Nous sommes aussi conscients qu’une majorité de nos compatriotes apprécie notre travail et reconnait le changement opéré dans la mise en œuvre des opérations électorales. D’ailleurs, la majorité de critiques ne vient pas des électeurs. J’aimerais enfin dire que la Ceni et l’ensemble des parties prenantes sont toutes dans le même bateau. Si ce bateau chavire, il n’est pas dit que seule la Ceni coulerait », a dit Dénis Kadima.

Denis Kadima, a ainsi  rassuré que son institution est disposée à construire avec les candidats présidents une relation de collaboration basée sur le respect mutuel pour la tenue des élections crédibles transparentes, inclusives et apaisées. À l’en croire, si le processus échoue, la Ceni ne sera seule’ à être indexer, mais aussi les candisats présidents de la République.

Le regard de la  Mission d’observation électorale de la Cenco et l’ECC donne son point de vue

 

Pour la Mission d’observation électorale de la CENCO et l’ECC, la CENI a communiqué plusieurs chiffres différents concernant le nombre d’électeurs repris dans le fichier électoral. Elle cite notamment que  3706 Bureaux de vote sont dupliqués 2, 3, voire 4 fois avec les mêmes numéros d’identification, mêmes noms et mêmes adresses mais avec des coordonnées géographiques différentes.

«Etant donné que la CENI ne donnait toujours pas la version téléchargeable et imprimable qui devrait permettre une analyse approfondie de la cartographie des bureaux de vote, la MOE CENCO-ECC a consulté ladite cartographie sur son site web à l’adresse catographie.ceni.cd en se servant des outils appropriés pour extraire et analyser les données ouvertes. Il ressort de cette analyse que la CENI a communiqué plusieurs chiffres différents concernant le nombre d’électeurs repris dans le fichier électoral. En effet, le Communiqué N°024/CENI/2023 renseignait que 43 941 891 électeurs avaient été inscrits dans les 26 provinces de la RDC alors que la Loi N°23/025 du 15 juin 2023 portant répartition des sièges mentionne un total de 43 491 891 électeurs en RDC, soit une différence de 450 000 électeurs. En plus, la répartition des votants dans la cartographie des bureaux de vote indique 44 541 683 d’électeurs inscrits, soit une différence de 1 049792 électeurs par rapport aux statistiques ayant déterminées la répartition des sièges. Les données publiées dans la cartographie des bureaux de vote renseignent un total de 76 486 BVD. De ces données, 3706 BVD ont été dupliqués 2, 3, voire 4 fois avec les mêmes numéros d’identification, mêmes noms et mêmes adresses mais avec des coordonnées géographiques différentes. Cela représente un total de 2 244 142 électeurs. La liste et d’autres éléments des bureaux de vote dupliqués sont transmis à la CENI. La MOE a aussi constaté que le Territoire de Kailo, dans la province de Maniema, était omis de cette cartographie. La MOE CENCO-ECC encourage la CENI à corriger ces erreurs et publier en toute urgence la cartographie des bureaux de vote par bureau de vote dans un format téléchargeable et imprimable. Elle recommande aux candidats, partis et regroupements politiques de se servir de leurs propres Cellules techniques électorales afin d’analyser toutes les données ouvertes par la CENI…», avance la mission d’observance.

Sans nécessairement réagir aux propos de la mission d’observation de la CENCO et de l’ECC, Denis Kadima souligne notamment qu’il Il est aisé de critiquer le processus, mais très peu de parties prenantes analysent le contexte dans lequel se déroulent les opérations électorales. Dans plusieurs territoires, le matériel et le personnel de
la CENI ont été pris en otage par des groupes armés. Mais, en dépit de toutes ces difficultés, la CENI dit avoir travaillé dur pour franchir chaque étape inscrite dans son calendrier et ne s’est pas fermée à toutes critiques ou observations. Il a notamment fait savoir que lors de l’enrôlement des électeurs, la Ceni a perdu 33 agents et policiers par noyade ou encore victimes des groupes armés.

Willy Makumi Motosia

 




Me Clément Kitengye Kisaka est formel : « Pius Muabilu, vrai et unique précurseur de l’Union sacrée de la Nation »

Le peuple congolais se souviendra d’un certain mercredi 21 octobre 2020, lorsque les nouveaux hauts magistrats nommés le 17 juillet 2020 avaient prêté serment au Palais de la Nation devant le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, comme étant le point de départ de l’Union sacrée. C’est  en début d’après-midi de cette journée pivot pour l’avenir du pays, qu’une page de l’histoire du Congo se referma et une autre s’ouvrit. En cette date, le mandat du 5ème garant du bon fonctionnement des institutions et garant de la nation bascula. Un membre influent de l’ancienne majorité, le Front commun pour le Congo (FCC), Pius Muabilu Mbayu Mukala que Me Clément Kitengye-Kisaka, Président du “Congrès National pour la République”, “C.N.R.”, Parti, membre du “Regroupement politique “A.A.C.P.G”, appelle  affectueusement ‘’PMMM’’,  en homme d’Etat, tel que décrit par William Churchill en ces termes : « Un homme politique devient homme d’Etat, quand il cesse de penser prochaines élections mais plutôt prochaines générations »,  garda son sang-froid et face au mot d’ordre donné par le FCC à ses membres du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, à boycotter la cérémonie de prestation de serment des Hauts-magistrats de la Cour constitutionnelle, il y passa outre.

 

En effet, réunie en urgence le mardi 20 octobre 2020 dans la soirée à Procoki dans la commune de la Gombe, la Conférence des Présidents du FCC eut à décider de maintenir son boycott de la cérémonie de prestation de serment de trois juges de la Cour constitutionnelle, nommés récemment par le Magistrat suprême, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que la plateforme de l’ancien chef de l’Etat  Joseph Kabila Kabange avait jugé  « irrégulière ».

Prétendant être dans la légalité, le FCC a pris à témoin la communauté internationale qu’il appela, selon ses termes,  à « constater la violation de la Constitution » et la Cour constitutionnelle en interprétation des articles 97 et 158 de la Constitution en rapport avec les ordonnances présidentielles portant nomination des juges constitutionnels.

Toutefois,  doté d’une forte personnalité et armé d’un nationalisme sans faille, PMMM, en homme d’Etat, à ses risques et périls, s’abstint d’obtempérer à cet ordre manifestement illégal, privilégiant l’intérêt supérieur de la Nation, sur les intérêts mesquins.

Ainsi, germa l’Union sacrée de la nation et ‘’PMMM’’ en devint « Vrai et unique précurseur ».

 

Me Clément Kitengye-Kisaka salue la clairvoyance de PMMM

 

Me Clément Kitengye-Kisaka, Président du Parti politique “Congrès National pour la République”, “CNR”, membre du “Regroupement politique “A.A.C.P.G” dont l’Autorité morale de Référence est le Ministre d’Etat Pius Muabilu.  Avocat de son état, le président du CNR salue la clairvoyance  du ‘’multi-élu’’ du district du Mont-Amba qui siège au Parlement depuis Mzee Laurent Désiré Kabila !

« Ce grand visionnaire et républicain de surcroit a choisi la voie de la légalité, au profit de la population congolaise, pour frayer le chemin ayant permis la conception  par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de l’Union sacrée de la Nation dont la grande victoire de ce combat n’est rien d’autre que les élections de décembre prochain prévues à tous les niveaux et auxquelles sont conviés toutes les filles et tous les fils du pays », proclame Clément Kitengye Kisaka.

Il a fait cette déclaration lors de la publication des listes des candidats députés nationaux, et des sources de son entourage, nous apprenons  qu’il sera lui-même dans la course pour la députation nationale de  Lukunga et pour la députation provinciale de la commune de la Gombe.

En effet, la nomination de nouveaux juges a suscité perte de pédales au sein du FCC qui tenait à interpréter les prescrits légaux selon ses convenances. Le président du CNR saisissant la balle au bond, a vite fait de rappeler ce que dit la loi : « La Cour constitutionnelle comprend neuf membres nommés par le Président de la République dont trois sur sa propre initiative, trois désignés par le Parlement réuni en Congrès et trois désignés par le Conseil supérieur de la magistrature. Les deux tiers des membres de la Cour constitutionnelle doivent être des juristes provenant de la magistrature, du barreau ou de l’enseignement universitaire. Le mandat des membres de la Cour constitutionnelle est de neuf ans non renouvelable. La Cour constitutionnelle est renouvelée par tiers tous les trois ans. Toutefois, lors de chaque renouvellement, il sera procédé au tirage au sort d’un membre par groupe. Le Président de la Cour constitutionnelle est élu par ses pairs pour une durée de trois ans renouvelable une seule fois. Il est investi par ordonnance du Président de la République ». L’AFDC-A de Modeste Bahati, AMK et MS-G7, eux aussi  présents à la cérémonie de ce mercredi 21 octobre 2020, n’ont fait que confirmer que l’histoire de la RDC prenait une autre orientation.

 

‘‘PMMM’’ est du bon côté de l’histoire 

Par la suite, quelles n’ont pas été les réactions virulentes, à son endroit de la part des ennemis de la République qui, déjà,  préparaient un plan machiavélique contre la patrie. Un plan déjoué par ce digne fils du pays. ‘’A malin, malin et demi’’, dit un adage. En effet, l’acte posé par ce vaillant leader, entendez Pius Muabilu Mbayu Mukala aura de ce fait, dévoilé l’intention des forces malveillantes. Ce qui a poussé le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à remplacer le FCC par une autre plateforme politique, en l’occurrence l’Union sacrée de la Nation dont PMMM est le précurseur.

Pour comprendre l’homme, il suffit d’avoir égard sur la politique qu’il imprime dans le secteur de l’Urbanisme et Habitat, caractérisé entre autres par la lutte contre la spoliation des biens immobiliers de l’Etat, l’élaboration du projet portant code de l’urbanisme et de construction, la création de divers nouveaux services, à savoir, le FONHAB, l’ACOPRIM, le GUPEC

C’est de ce genre d’homme dont a besoin demain la République pour l’émergence de la RD Congo.

Charles Degaule disait : “Aux grands hommes, patrie reconnaissante”. Bien qu’incompris au départ par les siens, ce qui est le lot de ceux qui sont en avance sur leur génération, c’est unanime aujourd’hui que l’on reconnaisse que  « PMMM est du bon côté de l’histoire.

 

 

 

Willy Makumi Motosia

 




Comme un des prévenus est candidat president de la République: La Cour constitutionnelle renvoie l’affaire Bukanga-Lonzo en mars 2024

La Cour constitutionnelle, siégeant en matière répressive, en premier et dernier ressort a tenu ce 13 novembre 2023 à 15 heures son audience publique au cours de laquelle elle a rendu un arrêt avant dire droit.

En effet, il s’agit de la cause enrôlée sous RP 0002 dans laquelle le Procureur général près la Cour constitutionnelle poursuit devant cette Cour les prévenus Matata Ponyo Mapon Augustin, Grobler Christo Stephanus et Deogratias Mutombo Mwana Nyembo pour des faits prévus et punis par les articles 21 et 23 du Code pénal Livre Ier et 145 du Code pénal Livre II.

Cette audience du 13 novembre 2023 est la suite de l’audience publique du 16 octobre 2023 à laquelle l’affaire a été appelée et plaidée sur exceptions.
A cette dernière audience, les conseils du prévenu Matata Ponyo Mapon Augustin avait sollicité une remise à une autre date en faisant état de l’absence de leur client pour raison de santé.
Le prévenu Grobler Christo Stephanus avait par ses conseils soulevés deux exceptions tirées respectivement de l’incompétence de la Cour et de l’irrecevabilité de l’action du Ministère public.
Pour le premier moyen, il avait allégué que dans le contrat signé avec l’Etat congolais, une clause compromissoire était prévue pour qu’en cas d’un différend, les parties devaient recourir à un règlement à l’amiable ou à l’arbitrage.
De ce fait, la Cour constitutionnelle est incompétente d’instruire à son égard et cela au profit de la Chambre de commerce et de l’industrie de Genève.
Pour l’irrecevabilité, il avait soutenu que la citation à prévenue qu’il a reçue est obscure, et qu’en date du 15 janvier 2021, cette affaire avait connu une décision de la Cour de céans. Il plaide enfin de compte à la surséance de l‘affaire en vertu du principe de l’autonomie de l’arbitrage international et de sa primauté sur la juridiction nationale y compris pénale. Le troisième prévenu, à savoir, M. Deogratias Mutombo Mwana Nyembo avait quant à lui développé trois exceptions d’irrecevabilité liées respectivement à la violation de l’article 57 du code de procédure pénale, à l’obscurité du libellé et la mauvaise direction.
Après avis du Ministère public, la Cour avait retenu le défaut contre le prévenu Matata Ponyo Mapon Augustin, en ce que la peine encourue par ce prévenu ne permet qu’il soit représenté en vertu de l’article 71, alinéa 2 du Code de procédure pénale.

De la réponse de la Cour constitutionnelle

Au cours de l’audience de ce jour du 13 novembre 2023, repondant aux moyens soulevés par les prévenus Grobler Christo Stephanus et Mutombo Mwana Nyembo Deogratias, la Cour a décidé ce qui suit :
Pour l’incompétenc, la Cour a relevé que les rapports contractuels entre un investisseur et un Etat, fût-il la République Démocratique du Congo, demeurent des rapports privés qui ne pourraient aucunement déterminer le droit pénal ni exonérer les parties des obligations de l’ordre public que le droit pénal est appelé à garantir.
D’où elle a jugé ce moyen recevable, mais non fondé.
Pour ce qui est du moyen de la surséance, la Cour a relevé qu’elle statue sur une action pénale pour se prononcer sur la culpabilité du prévenu et engager sa responsabilité pénale individuelle au regard des faits qui lui sont reprochés, tandis que l’instance arbitrale se penche sur le contentieux de l’exécution du contrat entre les parties, l’Etat-investisseur. D’où ce moyen a été quoi que recevable déclaré non fondé.

Pour les exceptions d’irrecevabilités liées à la violation de l’article 57 du Code de procédure pénale et à l’obscurité du libellé, la Cour a dit que la citation à prévenu ne recèle aucune ombre considérant qu’aucune confusion sur les circonstances spatio-temporelles des faits n’est possible. Quant au moyen tiré de la mauvaise direction, la Cour l’a rejeté car non pertinent.

La Cour a, après cela renvoyé la cause en prosécution à l’audience publique du 18 mars 2024.

L’arrêt avant dire droit renseigne que la décision est contradictoire à l’égard des prévenus Grobler Christo Stephanus et Mutombo Mwana Nyembo Deogratias et par défaut à l’égard du prévenu Matata Ponyo Mapon Augustin.

Observations

Après le prononcé, la Cour a avancé deux raisons pour justifier ce renvoi au 18 mars 2023 dans une matière qui requiert cependant célérité :
1. Consciente qu’un des prévenus est candidat à l’élection présidentielle, la Cour a estimé qu’en sa qualité de garant des droits fondamentaux, elle s’abstient de perturber l’exercice normal du droit d’être élu du concerné en cette période électorale.

2. Dès après le scrutin, il s’ouvre la phase du contentieux des résultats qui se clôture officiellement le 11 mars 2023. Il sied de préciser à ce sujet que le contentieux électoral est une matière spéciale qui requiert célérité. A ce propos, la célérité qu’impose le processus électoral exige des règles particulières avec un calendrier contraignant et des délais impératifs et incompressibles.




42ème session de la conférence générale de l’UNESCO: Le ministre Tony Mwaba dénonce l’activisme criminel du Rwanda dans la partie Est de la Rdc

Séjournant en France depuis la semaine dernière pour une mission officielle, le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a pris part, ce lundi 13 novembre 2023, à l’Assemblée générale de l’UNESCO à Paris.

 

Membre du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, le ministre Tony Mwaba Kazadi n’a pas manqué d’occasion, dans sa prise de parole, de dénoncer du haut de la tribune l’activisme belliqueux et criminel du Rwanda qui opère sous le couvert du M23 dans la partie Est du pays.

 

“Mme la Présidente de la conférence générale, c’est pour moi un honneur de prendre la parole au nom de la République Démocratique du Congo à cette 42ème session de la Conférence générale de l’UNESCO.

Cette session se tient dans un contexte particulier où sévissent trop de guerres et conflits meurtriers de l’Ukraine au Moyen-Orient sans oublier la très longue agression que subissent des populations de l’Est de mon pays, la République Démocratique du Congo du fait du Rwanda son voisin”, a dit le ministre Tony Mwaba.

 

Il a par la suite rappelé à l’UNESCO sur quoi elle devrait se connecter.

 

“L’UNESCO devrait se concentrer encore davantage sur cette noble mission de paix dans le monde qui reste au cœur même du mandat de notre organisation”, a-t-il signifié.

 

Et d’ajouter : “Dans le domaine de l’éducation, le retard enregistré dans la mise en œuvre de l’ODD 4 ainsi que la prise des apprentissages fondamentaux, comptent parmi les défis les plus saillants. Sur ce point, nous saluons la réactivité dont l’UNESCO a fait preuve à travers l’organisation du sommet sur la transformation de l’éducation l’année dernière à New-York.

Les défis persistent, mais nous reconnaissons que grâce à la mise en œuvre de certaines réformes voulues dans mon pays par Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo Président de la République Démocratique du Congo enregistrent aujourd’hui des résultats prometteurs en particulier au niveau de l’accès de l’équité et de la cohérence”, a dit le ministre Tony Mwaba Kazadi.

 

Parlant de la gratuité de l’enseignement primaire, le ministre Tony Mwaba Kazadi a indiqué que cette décision a permis à plus de 5 millions d’enfants de retrouver le chemin de l’école.

 

“A la rentrée scolaire 2019-2020, l’application de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire avait permis à plus de 5 millions d’enfants d’intégrer le système éducatif et de réduire les charges des parents pour l’éducation de leurs enfants.

Gratuité et qualité de l’éducation vont de pair. C’est également dans ce sens qu’a notamment été entreprise la construction de 1200 écoles dans le cadre du programme de développement local de 145 territoires lancé il y a deux ans ainsi que l’accélération du processus de ratification de 4 conventions de l’UNESCO dans le domaine de l’enseignement”, a poursuivi le gardien de la gratuité de l’enseignement primaire.

 

Occasion faisant le larron, le patron de l’EPST a parlé des questions environnementales tout en démontrant le rôle stratégique de la République Démocratique du Congo dans la régulation des questions climatiques au monde.

 

“Mon pays reste également sensible à la question de changement climatique. Nous avons toujours, et activement répondu présent dans tous les rendez-vous internationaux de biodiversité à l’instar du récent sommet de bassins forestiers tropicaux de Brazzaville.

Nous avons œuvré à l’atténuation des effets du changement climatique par la forêt du bassin du Congo, le deuxième bassin forestier du monde, après l’Amazonie et nous nous proposons d’étendre la superficie de nos airs protégés à 15% du territoire national ; sans oublier la réalisation des projets d’aforestation et de reforestation de près de 11 millions d’hectares de forêt en dehors de la protection et de la conversation de nos tourbillères. Celles-ci s’étendent sur 145 mille Km² et peuvent séquestrer plusieurs giga tonnes de dioxyde de carbone. Félicitons l’UNESCO pour la mise en œuvre rapide des résolutions sur les eaux souterraines ainsi que la recherche des solutions innovantes dans le domaine. Malheureusement, nombre de nos actions sont réduites à néant par l’agression des groupes armés dans l’Est de mon pays la République Démocratique du Congo du fait de nos voisins le Rwanda”, a-t-il dit.

 

Par la même occasion, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a interpellé l’assistance sur la croissance des inégalités sociales et le regain de la discrimination.




Sécurité : Christian Tshiwewe Songesha boucle sa mission à Goma avec satisfaction

Le Général d’armée Tshiwewe Songesa Christian, Chef d’État Major Général des FARDC a clôturé le samedi dernier sa mission d’inspection et de commandement à Goma dans le Nord-Kivu.

Avant de s’en voler pour Lubumbashi dans le Haut Katanga, le Chef d’Etat-Major Général qui était accompagné par le gouverneur du Nord-Kivu Péter Cirimwami ainsi que de coordonnateur des opérations militaires du Nord- Kivu et d’une épuipe de l’administration de l’Etat major général qui a profité de l’occasion pour procéder à la paie de la prime des militaires engagés au front. Le chef d’Etat-major a également visité quelques positions des FARDC et a tenu une causerie morale à l’intention des militaires déployés au front.

 

Dans son message devant les hommes en uniforme, Christian Tshiwewe a d’abord insisté sur la discipline qui reste jusque-là la mère des armées.

“Je ne peux pas vous abandonner, je serai en contact permanent avec vous tous les jours et je serai régulier dans la ville de Goma pour veiller sur les opérations au front ››, a-t-il déclaré.

 

Porteur du message du chef de l’Etat, Christian Tshiwewe a rassuré à tous les militaires engagés au front que le chef en sa qualité de Commandant suprême, qu’il compte sur son armée et son efficacité pour bouter l’ennemi en dehors du territoire national.

C’est après cette étape que le chef d’Etat-major général Christian Tshiwewe a pris son avion pour la province du Haut Katanga où il séjourne depuis le samedi pour la même cause, réarmer les forces armées de la République démocratique du Congo.




Ituri : Un enfant de 14 ans tué par balle à Mambasa

Un élément de forces armées de la République démocratique du Congo [Fardc] de la 31ieme brigade a tué par balle un enfant d’environ 14 ans à Mambasa/Centre, entité portant le même nom dans la province de l’Ituri.

Selon Me John Vuleverya, Coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains, le fait s’est produit au quartier Mputu aux environs de 22 heures locales, alors que la victime attrapait les sauterelles avec nombreuses autres personnes à côté d’une lampe projecteur dans la soirée du 12 au 13 novembre 2023.

Ce défenseur des droits humains condamne cet acte criminel et appelle la justice militaire à s’impliquer pour que l’auteur soit arrêté et condamné conformément à la loi congolaise.

Il sied de rappeler que ce nouveau meurtre intervient neuf jours seulement après l’assassinat de M. Kasereka Sabuni Idelphonse à Mayuwano, toujours à Mambasa par un militaire des Fardc en date du 04 novembre 2023.

 

Alain Wayire/Beni