Kinshasa : Gentiny Ngobila draine une foule immense lors d’une marche de santé organisée par l’ACP

Gouverneur de la ville de Kinshasa et Autorité morale de l’Alliance des Congolais progressistes -ACP-, Gentiny Ngobila Mbaka était à la tête d’une marche de santé organisée par son parti politique, dimanche 12 novembre à Kinshasa, sur un itinéraire de près de 5 kilomètres. Plusieurs militants estimés à plus de 200.000 jeunes, membres et cadres du parti ont répondu à l’appel du secrétariat général de l’ACP pour cette marche de santé qui est partie du Rond-point Sakombi dans la commune de Ngaliema jusqu’à la deuxième porte de la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN) dans la commune de Lemba, en passant par le quartier Camp Luka, le nouveau pont Lubudi, les avenues Landu, Shaba, Ngiri-Ngiri, Elengesa et Kikwit. Sur tout son passage, le gouverneur Gentiny Ngobila bénéficiait des ovations des riverains contents de voir physiquement l’homme qui a désenclavé leurs quartiers et communes respectifs à travers ses différentes réalisations. Arrivé au point de chute de la marche de santé, près de trois heures après, l’Autorité morale de l’ACP s’est adressée aux militants depuis un podium ambulant ramené pour la circonstance. Il a d’abord remercié tout le monde qui a répondu à l’appel du secrétariat général du parti pour cette marche de santé qui témoigne que les membres et cadres de l’ACP sont en bonne santé, car on ne dirige pas un peuple malade. Ensuite, le Boss de l’ACP a indiqué qu’à travers cette marche de santé, il était important de prouver à la face du monde qu’on peut aujourd’hui partir de Binza Macampagne jusqu’à Lemba Foire sans passer par les itinéraires traditionnels. Ce, grâce au travail remarquable abattu par l’actuel gouvernement provincial de Kinshasa précisément dans le secteur des infrastructures routières. “Depuis 1960, pour aller à Lemba partant de Binza, il fallait faire un long contour. Soit passer par la route By-pass, soit par la route Kasa-vubu ou encore par l’avenue Victoire ou triomphal. Mais aujourd’hui, grâce à la vision éclairée du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous avons travaillé dans le sens de construire des routes trans-communales notamment les routes. Grande est notre joie de servir la population kinoise “, a fait savoir l’Autorité morale de l’ACP.

Parlant de son bilan à la tête de Kinshasa, le Gouverneur Gentiny Ngobila a soutenu que son gouvernement provincial a réalisé plusieurs choses en 4 ans, en dépit de la Covid-19 qui n’a pas permis aussi bien à la ville de Kinshasa qu’à l’ensemble du pays de realiser des recettes. Au nombre de ces réalisations, il a cité entre autres les routes secondaires et trans-communales construites comme Elengesa longue de 6 kilomètres, Kikwit longue de 5 kilomètres, De la paix longue de 14 kilomètres, CECOMAF longue de 15 kilomètres qui fait jonction avec la province voisine du Kongo Central, Mombele longue de 3,7 kilomètres. Il a aussi cité d’autres routes construites, réhabilitées ou encore en phase de réhabilitation sous son mandat, notamment les avenues Assossa, Landu, Shaba, Ngiri-Ngiri, Birmanie, Sport, Lisala, Bongolo, Makoma, Victoire entre le rond-point Victoire et l’avenue Éthiopie, Libération vers le marché Selembao, le boulevard Salongo et tant d’autres. Par ailleurs, le premier citoyen de la ville a aussi évoqué la construction du nouveau marché central de Kinshasa avec une capacité de plus de 80.000 places, considéré comme le plus vaste en Afrique pour le moment. Les travaux de ce prestigieux centre de negoce de Kinshasa arrivent presqu’à terme. À cela, il faut ajouter le marché Type K construit aussi sous le mandat du gouverneur Gentiny Ngobila. Sur le volet éclairage public, le gouverneur Gentiny Ngobila a loué les efforts de son gouvernement provincial qui a réussi à sortir du noir la ville de Kinshasa grâce à son programme de réhabilitation de l’éclairage public sur les artères de la capitale. En même temps, il a évoqué les travaux d’embellissement de la ville et de création des parcs récréatifs particulièrement sur le boulevard Lumumba à Limete. Quant à l’assainissement de la ville, le Gouverneur Gentiny Ngobila a reconnu l’état insalubre actuel de la capitale dû au manque de moyens financiers, mais il a souligné la présence de la société Albayrak à Kinshasa, qui travaille déjà dans la commune de Kalamu pour la collecte et l’évacuation des déchets, en attendant l’arrivée de plus de 100 engins d’assainissement d’ici la fin du mois. Ce qui permettra à cette société turque d’entamer l’assainissement de toute la ville comme convenu dans le partenariat avec la ville de Kinshasa. Sur ce registre, l’Autorité urbaine a déploré les actes inciviques des gens qui déversent des immondices sur la chaussée surtout vers l’hôtel de ville de Kinshasa pour saper son image.

 

L’occasion à aussi était belle pour ce cadre de l’Union sacrée de la Nation de parler des élections générales de décembre 2023. À ce sujet, il a invité tous les militants de l’ACP à rester vigilants et constants, surtout à ne pas vendre leurs voix aux inconnus au moment du vote. Il a rappelé à ses partisans que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo reste le candidat unique de l’ACP à l’élection présidentielle du 20 décembre prochain.




Candidate députée nationale et cadre de l’UDPS/Kibassa: Béatrice Lumbu foule le sol de Kalemie

Candidate à la députation nationale et provinciale dans la circonscription électorale de Kalemie/ville dans la province du Tanganyika, Béatrice Lumbu est arrivée dimanche 12 novembre dans son fief électoral.

Haut Cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Kibassa), Parti cher au ministre des PTNTIC (Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication), Augustin Kibassa Maliba dont elle est membre du Cabinet ministeriel. Béatrice Lumbu a été acceuillie à l’aéroport de Kahinda par les cadres, sympathisants de son Parti et plusieurs membres de sa Fondation.

La Présidente de la Fondation Béatrice Lumbu s’est offert un bain de foule heureuse de le revoir après quelques mois passés à Kinshasa suite aux charges d’État qu’elle exerce près du ministre Kibassa Maliba.

Béatrice Lumbu est retournée dans sa province de Kalemie natale pour mettre la derniere main aux preparatifs de son parti et de sa plateforme électorale pour affronter les élections générales prévues le 20 decembre 2023.

Après son acceuil chaleureux, le cortège de la candidate numéro 113 à la députation nationale et 159 à la deputation provinciale de la ville de Kalemie a pris la direction de la permanance du parti située sur le Boulevard Lumumba.

À la permanance, Béatrice Lumbu a remercié tous les militants de sa formation politique UDPS/Kibassa et les membres de sa Fondation qui s’etaient mobilisés pour son acceuil.

“Après l’organisation de notre congrès de la refondation et de la consolidation des acquis, tenu à Kinshasa le 04 novembre, je suis venu à Kalemie pour mettre la derniere main aux préparatifs de mon cher parti l’Udps Kibassa et de la plateforme électorale pour affronter les élections du 20 décembre mais aussi
de porter notre candidat Fatshi/Béton à un deuxieme mandat ainsi qu’obtenir une majorité absolue au Parlement pour permettre au Président Félix Antoine Tshisekedi de poursuivre sa vision d’un Congo plus uni, plus fort et plus prospère”, a-t-elle expliqué à la Presse.

Et ce, avant de demander aux membres de son parti de s’activer sur terrain et aux membres des associations des femmes et jeunes de rester mobilisées.

“Dès cette semaine, je vais m’entretenir avec les differentes associations de femmes ou des groupes de jeunes pour que tous ensemble, nous envahissions le terrain lors de la campagne électorale afin d’atteindre nos objectifs électoraux”, a-t-elle clôturé.




José Panda présente le projet de Loi portant utilisation sûre, sécurité et pacifique des rayonnements ionisants et des applications nucléaires 

Le Ministre de l’Agriculture, représentant son collègue de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique en mission, a soumis, pour examen et adoption, le Projet de Loi portant utilisation sûre, sécurisée et pacifique des rayonnements ionisants et des applications nucléaires.

Dans un contexte post accidents nucléaires majeurs et dominé par le terrorisme international, ce texte consacre un nouveau cadre légal et règlementaire qui prend en compte d’autres aspects de droit nucléaire international comme : la sûreté et la sécurité nucléaires, la responsabilité civile et les garanties nucléaires.

Il prévoit donc des dispositions juridiques en vue d’indemniser les dommages nucléaires. Ce qui motive l’impérieuse nécessité de rédiger une nouvelle Loi en remplacement de la Loi 017/2002 du 16 octobre 2002 portant dispositions relatives à la protection contre les dangers des rayonnements ionisants et à la protection physique des matières et des installations nucléaire et radiologiques qui n’est plus adaptée pour répondre aux questions actuelles liées à la sûreté, à la sécurité, aux garanties et à la responsabilité civile en conformité avec les normes internationales.

En conformité avec les exigences internationales de la règlementation nucléaire recommandées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), auxquelles la République Démocratique du Congo a souscrit, ce Projet de Loi corrige les faiblesses décriées et apporte plusieurs changements majeurs.

Le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a conclu son propos en précisant que la République Démocratique du Congo a l’obligation de veiller à la mise à jour de la règlementation nucléaire en ratifiant ou en adhérant aux différents instruments internationaux en la matière pour une gestion efficace de ce secteur hautement stratégique.

Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi.

Avant de clôturer cette réunion du Conseil des Ministres, le Président de la République a exhorté les membres du Gouvernement à considérer ce moment comme un rendez-vous avec le peuple Congolais.

« Il faut avoir foi en vous, foi dans le travail que nous avons fait ensemble. Nous devons opposer des arguments contre les arguments et le résultat de notre travail durant ces années permettra aux Congolais de nous refaire confiance. Les ennemis de notre pays sont en alerte dans l’objectif de perturber par tous les moyens le processus en cours. Mais gardons foi en Dieu et la cause du Congo triomphera », a-t-il conclu.




La vice-ministre des Finances soumet trois textes relevant du secteur des finances publiques  

La Vice-Ministre des Finances a soumis au Conseil trois textes pour examen et approbation. Il s’agit respectivement du Projet de Loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit n°73390-ZR pour un montant de 400 millions de dollars américains conclu le 04 septembre 2023 entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre du Programme d’Accès aux services d’Eaux et d’assainissement Phase 1 (PASEA) ;

Projet de Loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit n°73340-ZR pour un montant de 290 millions de dollars américains conclu le 04 septembre 2023 entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre du Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES) ; et,

Projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don n°TFC1384-ZR pour un montant de 10 millions de dollars américains du 04 septembre 2023 conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre du programme d’Investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES).

En ce qui concerne le premier texte relatif au Programme d’Accès aux Services d’Eaux et d’Assainissement Phase 1 (PASEA), elle a indiqué que ce projet a pour objectifs d’accroitre l’accès aux services de base d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement dans certaines provinces et de renforcer les capacités des secteurs public et privé à fournir des services d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement. Ce projet va se clôturer le 30 juin 2029.

Quant aux deux derniers textes relatifs au Programme d’Investissement pour la Forêt et la Restauration des Savanes (PIFORES), la Vice-Ministre des Finances a souligné que ce Projet vise à améliorer la gestion des paysages forestiers et à renforcer les moyens de substance des communautés dans les zones du projet sélectionnées. La clôture de ce financement interviendra au 31 décembre 2030.

Après débats et délibérations, ces trois Projets de textes ont été adoptés.




Vers une Ordonnance modifiant et complétant l’Ordonnance n°21/016 du 03 mai 2021 portant mesures d’application de l’état de siège 

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance modifiant et complétant l’Ordonnance n°21/016 du 03 mai 2021 portant mesures d’application de l’état de siège sur une partie du territoire de la République Démocratique du Congo. Elle a soutenu que ce texte prend en compte les recommandations de la Table Ronde sur l’évaluation de l’état de siège ainsi que les délibérations du Conseil Supérieur de la Défense sur l’évolution de la situation dans les territoires des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.

Ce texte répond également à la nécessité d’adapter les mesures d’application de l’état de siège aux contraintes de la situation actuelle qui exigent l’assouplissement du régime restrictif de l’exercice des libertés publiques et droits fondamentaux des citoyens ainsi que de la gouvernance administrative des entités des provinces sous état de siège. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance.




BCC : La Gouv’ Malangu Kabedi Mbuyi présente 10 mesures additionnelles pour juguler le taux de change

Invitée spécialement à cette réunion du Conseil des Ministres, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) a fait le rapport de la dernière réunion de conjoncture économique élargie aux responsables des secteurs bancaire, télécoms et pétrolier, que le Chef de l’Etat a présidée, le jeudi 09 décembre 2023, pour passer en revue la situation du taux de change en République Démocratique du Congo.

Au terme de ces échanges, plusieurs mesures additionnelles ont été prises, à la suite de celles en vigueur, depuis le 17 juillet 2023, pour juguler le taux de change. Elles prévoient les dispositions suivantes :

1. Le Gouvernement réitère la mesure de paiement de tous les droits dus à l’Etat en Franc Congolais. Par conséquent, les banques commerciales sont appelées à ne plus accepter les paiements des droits en monnaies étrangères ;

2. A l’exception du point précédent, les opérateurs miniers sont eux appelés à s’adresser à la Banque Centrale du Congo pout toute opération de change pour paiement des taxes ;

3. La Banque Centrale du Congo procédera à une analyse des écarts entre les taux vendeurs et les taux acheteurs sur le marché interbancaire afin de prendre les mesures correctives éventuelles pour éviter la spéculation sur ce marché.

4. Le respect strict des taux indicatifs des banques commerciales par les opérateurs économiques en particulier les pétroliers, les grandes surfaces et les opérateurs de télécommunication ;

5. Le respect des taux indicatifs par les organismes publics à l’instar de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS), le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), les Régies Financières et tous ceux qui sont dans les opérations de change ;

6. Le contrôle économique efficace pour s’assurer du respect des taux indicatifs par tous les opérateurs économiques dans le dénouement de toutes les transactions ;

7. La lutte contre la fraude et l’application des mesures de restrictions sur l’importation des produits similaires dans la partie ouest de la République ;

8. Le renforcement par la Banque Centrale du Congo, en collaboration avec la Chambre des Mines, du suivi et du contrôle de rapatriement des devises et l’application de toutes les mesures draconiennes qui s’imposent ;

9. Le renforcement de la collaboration entre la Banque Centrale du Congo et la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF) pour lutter contre la fuite et le blanchissement des capitaux ;

10. La Banque Centrale du Congo devra accélérer les travaux de renforcement du système national des paiements.




José Panda présente deux notes d’information relatives au secteur de la recherche scientifique 

Le Ministre de l’Agriculture, intervenant au nom du Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique en mission, a présenté au Conseil deux notes d’information portant respectivement sur : le Rapport-synthèse des travaux de la 67ème session de la Conférence Générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, Vienne-Autriche, du 25 au 29 septembre 2023 ; et le Rapport d’évaluation des inventions/innovations au conclave du génie Scientifique Congolais (CGSC).

En ce qui concerne le premier Rapport relatif à la 67ème session de la Conférence Générale de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, il a indiqué qu’en marge de ces assises et de toutes les discussions qui ont eu lieu, la République Démocratique du Congo a été encouragé à tout mettre en œuvre pour le redémarrage du réacteur nucléaire de Kinshasa afin de renforcer la recherche scientifique dans ce secteur et de conduire d’autres expériences scientifiques à partir de cet instrument de très haute sensibilité.

Notre pays a été également encouragé à lancer les travaux de construction du Centre multidisciplinaire de diagnostic et radiothérapie sur le site attribué par l’Université de Kinshasa.

Quant au second Rapport lié à l’évaluation des inventions/innovations au conclave du Génie Scientifique Congolais, il a présenté au Conseil les fiches techniques et les business plans des inventions/innovations issues du Conclave du Génie Scientifique Congolais et qui sont prêtes à être injectées dans l’économie nationa

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Jean-Lucien Busa présente l’état de lieux sommaire de la filière industrielle dans le recyclage des déchets dans la ville de Kinshasa et Projet de la chaine de valeur de l’économie circulaire  

Rappelant l’instruction du Président de la République donnée au cours de la 117ème réunion du Conseil des Ministres du 27 octobre 2023, le Ministre du Commerce Extérieur, intervenant au nom de son Collègue de l’Industrie en mission, a indiqué qu’il lui a été assigné de faire un état des lieux de l’ensemble de la filière industrielle dans le recyclage des déchets de matières plastiques ; et de proposer des mesures incitatives soutenues par une politique publique devant être dupliquée sur toute l’étendue de la République.

Il en ressort que Kinshasa produit 10.000 tonnes des déchets solides par jour dont 48% sont constitués de matière plastique, 15% de terre et Céramique et 11% de plastique. Malgré les quelques initiatives enregistrées dans la Capitale, la quantité des plastiques non recyclés demeure encore énorme et la quantité des plastiques importés est croissante.

Les autres types de déchets (épaves des véhicules abandonnés, pneus, appareils électroménagers et des rebuts) sont également considérés dans l’approche d’élimination visant à épargner les communes de la Capitale de continuer à subir le spectacle dégradant et inadmissible des déchets qui jonchent les rues, les caniveaux et les cours d’eau.

En exécution de l’instruction du Président de la République, le Ministre de l’Industrie informé qu’une Task-force a été mise en place et regroupe les instances compétentes dans la gestion de ce problème de société. Il a aussi passé en revue une batterie de mesures urgentes préconisées à court, à moyen et à long terme, lesquelles ont été soumises à la décision du Gouvernement.




Nicolas Kazadi crée un Fonds d’investissement stratégique d’une dotation initiale étatique de 25 millions USD

Le Ministre des Finances a présenté aux membres du Conseil la note d’information relative à la création du Fonds d’investissement stratégique de la République Démocratique du Congo.

En effet, le Fonds aura pour objectif premier de gérer et de rentabiliser des actifs immobiliers spécifiques notamment le Centre financier et le Centre de congrès. Il se positionnera également comme un partenaire de confiance pour les investisseurs. Dans ce cadre, il aura pour vocation de co-investir aux côtés de ces derniers dans des divers projets stratégiques (sociétés de gestion d’infrastructures, Partenariat Public-Privé, etc.) en fonction des potentielles opportunités.
Au sujet de la forme juridique proposée, le Fonds sera une Société Anonyme Unipersonnelle. Donc, une société commerciale du Portefeuille de l’Etat placée sous la responsabilité du Ministère des Finances.
Une dotation initiale étatique de 25 millions USD sera allouée afin de permettre à cette structure de dégager une capacité d’investissement autour de 20 millions USD. Sur cette base, le Fonds sera en positon de réaliser, sur fonds propres, des premiers investissements (dans la logique d’investisseur de référence principalement) permettant de démontrer la viabilité de son modèle.
En complément de la dotation, des avoirs immobiliers seront également transférés en pleine propriété dans le patrimoine du Fonds. Il s’agit notamment d’une Aréna en construction, un Hôtel situé sur le site du Centre Financier, un Centre de Congrès et deux Tours adjacentes au centre (Block A et B).
Quant au modèle économique dudit Fonds, les revenus découleront des avoirs de départ tels que la perception de loyers du Centre Financier par l’intermédiaire de la société de gestion immobilière en charge de la gestion et maintenance du site. A ces revenus, s’ajouteront les recettes de l’Arena, du Centre de congrès et une quotepart des royalties du Complexe hôtelier érigé sur le site du Centre Financier.
Néanmoins, la pérennité du modèle économique du Fonds reposera sur sa capacité à effectuer des investissements générateurs de revenus (dividendes/prises de participations, etc.), de valoriser du foncier étatique pour la création de projets à caractère commercial tout en combinant des standards de transparence et d’indépendance dans sa gestion quotidienne, tels que les principes de Santiago.




Conseil des ministres : Présentation du Manuel des procédures de gestion des investissements en Rdc 

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a fait la présentation du Manuel de procédure de gestion des investissements. Elle a indiqué que ce manuel est un véritable outil de travail pour tous les acteurs de la chaîne de programmation et un support didactique pour les non spécialistes de la technique de programmation du Programme d’Investissements Publics (PIP).

Ce manuel des procédures de gestion des investissements vient donc à point nommé pour baliser le chemin d’une planification, programmation, budgétisation et suivi-évaluation adéquate dans le contexte de migration vers le Budget-Programme et ainsi, corriger les erreurs identifiées en remettant les investissements publics sur la roue du développement de notre pays. Il nécessite que soit concrétisé le renforcement des capacités des acteurs clés, à savoir : le Plan, les Finances et le Budget.

Ce texte vient aussi compléter les mesures d’application du Décret n°23/18 du 13 mai 2023 portant gestion des investissements publics qui permettra de booster la croissance et de promouvoir le développement durable, nécessaires à l’amélioration de la qualité du cadre de vie des populations. Conformément à l’article 1 dudit Décret, les détails relatifs à l’implémentation de ce cadre de gestion doivent être consignés dans un manuel de procédures fixé par Arrêté du Ministre ayant le Plan dans ses attributions.

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a souligné que la signature de l’Arrêté portant Manuel des procédures relatif aux référentiels présents et à venir pour les différentes étapes du cycle des projets, constitue aussi repère structurel attendu d’ici à fin décembre 2023 qui permettra à notre pays d’être éligible aux facilités nous accordées par le Fonds Monétaire International (FMI).