Beni : Six terroristes ADF/MTM neutralisés parmi le 17 morts dans une incursion rebelle à Watalinga

Au-moins 17 morts dont parmi eux six terroristes ADF/MTM dans une nouvelle incursion rebelle à Kitsanga, entité située en chefferie de Watalinga, territoire de Beni dans la province du Nord-Kivu.

 

Le fait s’est produit dimanche 12 novembre 2023, selon le porte-parole des Opérations Sokola 1 qui livre la nouvelle à la presse ce lundi 13 novembre. Cet officier de l’armée loyaliste indique que lors de cette incursion, 11 civils ont été tués au côté des maisons pillées et incendiées par les assaillants. Lors de l’intervention militaire des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo, après l’incursion six terroristes ADF/MTM ont été également neutralisés.

 

Le capitaine Antony Mwalushayi précise que les opérations de traque de ces rebelles continuent jusqu’à présent vers les localités où l’ennemi se serait caché.

 

Toutefois, l’armée rassure de la prise des mesures préventives pour empêcher toute attaque rebelle dans ce coin du territoire de Beni.

 

Cependant, les structures citoyennes de la zone condamnent la tuerie des civils par les terroristes ADF MTM à Kitsanga. Elles estiment que les vraies opérations militaires conjointes Fardc-Updf doivent être menées dans la zone pour mettre fin à cette rébellion.

 

Notons que les habitants vident la zone vers les endroits supposés sécurisés craignant pour leur sécurité.

 

Alain Wayire/Beni




Ligue Africaine de football : Mamelodi Sundowns sacré !

Dernière compétition créée par la Confédération africaine de football (CAF), la Ligue Africaine de football tient son premier vainqueur ! Battu 2-1 au Maroc à l’aller, Mamelodi Sundowns a renversé le Wydad Casablanca (2-0) dimanche à l’occasion de la finale retour pour s’adjuger le trophée devant un Loftus Versfeld Stadium de Pretoria en fusion ! Face à des visiteurs ayant longtemps refusé le jeu, les Sud-Africains s’adjugent ainsi le premier titre dans l’histoire de la compétition.

Pour cette finale retour, le Mamelodi enregistrait le retour sur blessure de son buteur vedette Peter Shalulile, auteur ce dimanche de sa première apparition en Ligue africaine de football. En retard d’un but, les Sud-Africains démarraient sur les chapeaux de roue, avec la première tentative du match via un centre-tir certes dévissé, une minute après le coup d’envoi (2e). Une dizaine de minutes plus tard, Marcelo Allende trouvait à droite un coéquipier démarqué qui était ensuite contré par un sauvetage d’Hicham Boussefiane dans la surface (12e). Peu après, Ribeiro Costa échouait dans sa tentative qui passait finalement largement à côté du montant droit de Youssef El Motie (25e). Un El Motie absolument pas inquiété malgré tout, et ce grâce au double rideau défensif dressé en 3-5-2 par les Wydadis qui refusaient visiblement le jeu – à raison. C’est simple : en 57 minutes (45 min + 12 min de temps additionnel), les Marocains n’avaient pas tiré une seule fois au but, contre un seul tir (non cadré) côté “Brazilians”, pour une possession de moins de 30%.

Shalulile, le retour gagnant
Seulement, à force de déjouer, les Casablancais finissaient par se faire piéger dans le temps additionnel de la première période. En effet, Shalulile suivait un tir repoussé par El Motie, pas franchement irréprochable sur le coup, et ouvrait le score pour les locaux (1-0, 45e+3). Un but qui offrait virtuellement le sacre à son équipe en raison de la règle du but à l’extérieur.

 

Dos au mur, les Wydadis déployaient le pressing au retour de la pause. Seulement, si les intentions offensives étaient perceptibles, la défense s’effritait derrière. Ainsi, Anas Serrhat, héros marocain de l’aller, se rendait coupable d’une mauvaise passe en retrait que manquait de sanctionner Shalulile, repris dans les pieds au dernier instant par El Motie (49e). Le WAC persévérait dans l’erreur, et se faisait logiquement punir cette fois par Aubrey Modiba. Interceptant une nouvelle passe casablancaise mal assurée, l’arrière gauche éliminait notamment Serrhat d’une feinte et piquait le ballon au-dessus d’El Motie (2-0, 53e).

Forts de cet avantage, les Sud-Africains laissaient volontairement le cuir au Wydad afin d’opérer en contre. Les visiteurs en profitaient pour déclencher et cadrer leur premier tir sur corner… à la 58e minute par l’intermédiaire d’Ayoub El Amloud. Cela ne lançait pas pour autant la machine casablancaise, laquelle avait vu entrer en jeu Soufyan Ahannach et Hamdou Elhouni (65e), puis Mohammad Onajem (85e).

Au terme d’un nouveau temps additionnel interminable et très haché, Mamelodi l’emporte et devient le premier vainqueur de l’histoire de la Ligue africaine de football. Une victoire qui vaut de l’or, puisque les “Brazilians” empocheront un jackpot de 4 millions de dollars (3,7 millions d’euros), contre 3 M$ (2,7 M€) pour le WAC.




Monde 2026 (Q): Voici le programme complet des deux premières journées dans la zone Afrique.

Ce mois de novembre marque le début des qualifications pour la Coupe du monde 2026 en Zone Afrique. Réparties en 9 groupes de 6, toutes les équipes africaines engagées dans cette course disputeront deux rencontres, excepté le Maroc et le Congo. 52 matchs seront donc au programme.

 

Les Lions de l’Atlas et les Diables Rouges ne joueront en effet qu’une seule des deux journées au programme car l’Érythrée, qui était l’un de leurs adversaire programmé, vient de se retirer des qualifications. Quoi qu’il en soit, le programme de ce mois de novembre s’annonce passionnant, qui plus est lorsqu’on sait que la CAN débute prochainement (le 13 janvier en Côte d’Ivoire). Cela permettra aux sélections de se jauger à moins de deux mois du prestigieux tournoi continental.

 

Le calendrier des matchs en novembre en Afrique

Tous les matchs sont indiqués à l’heure française, soit GMT+1.

 

Mercredi 15 novembre

14:00 : Guinée Équatoriale-Namibie (Groupe H), Nuevo Estadio de Malabo

14:00 : Rwanda-Zimbabwe (Groupe C), Stade Huye

17:00 : RD Congo-Mauritanie (Groupe B), Stade des Martyrs, Kinshasa

20:00 : Ethiopie-Sierra Leone (Groupe A), Stade El Abdi, El Jadida (Maroc)

Jeudi 16 novembre

14:00 : Botswana-Mozambique (Groupe G), Obed Itani Chilume Stadium, Francistown

14:00 : Burundi-Gambie (Groupe F), Benjamin Mkapa Stadium, Dar Es Salaam

17:00 : Algérie-Somalie (Groupe G), Stade Nelson Mandela, Alger

17:00 : Egypte-Djibouti (Groupe A), Cairo International Stadium

17:00 : Gabon-Kenya (Groupe F), Stade de Franceville

17:00 : Nigéria-Lesotho (Groupe C), Godswill Akpabio International Stadium, Uyo

17:00 : Soudan-Togo (Groupe B), Benina Martyrs Stadium (Libye)

20:00 : Cap-Vert-Angola (Groupe D), Estádio Nacional de Cabo Verde, Praia

Vendredi 17 novembre

14:00 : Comores-Centrafrique (Groupe I), Stade de Moroni

14:00 : Eswatini-Libye (Groupe D), Mbombela Stadium, Nelspruit (Afrique du Sud)

14:00 : Guinée-Ouganda (Groupe G), Stade Municipal de Berkane (Maroc)

17:00 : Ghana-Madagascar (Groupe I), Baba Yara Stadium, Kumasi

17:00 : Libéria-Malawi (Groupe H), Samuel Kanyon Doe Sports Complex

17:00 : Zambie-Congo (Groupe E), Levy Mwanawasa Stadium, Ndola

20:00 : Burkina Faso-Guinée-Bissau (Groupe A), Stade de Marrakech (Maroc)

20:00 : Cameroun-Maurice (Groupe D), Stade de Japoma

20:00 : Cote d’Ivoire-Seychelles (Groupe F), Stade Olympique d’Ebimpé

20:00 : Mali-Tchad (Groupe I), Stade du 26-mars, Bamako

20:00 : Tunisie-Sao Tomé-et-Principe (Groupe H), Radès

Samedi 18 novembre

14:00 : Afrique du Sud-Benin (Groupe C), Moses Mabhida Stadium, Durban

17:00 : Niger-Tanzanie (Groupe E), Stade de Marrakech (Maroc)

20:00 : Sénégal-Soudan du Sud (Groupe B), Stade Abdoulaye Wade (huis-clos)

Dimanche 19 novembre

14:00 : Burundi-Gabon (Groupe F), Benjamin Mkapa Stadium, Dar Es Salaam

14:00 : Mozambique-Algérie (Groupe G), Estadio do Zimpeto

14:00 : Zimbabwe-Nigéria (Groupe C), Stade Huye

17:00 : Sierra Leone-Egypte (Groupe A), Samuel Kanyon Doe Sports Complex (Liberia)

17:00 : Soudan-RD Congo (Groupe B), Benina Martyrs Stadium (Libye)

Lundi 20 novembre

14:00 : Djibouti – Guinée-Bissau (Groupe A), Al Salam Stadium, Le Caire (Egypte)

17:00 : Gambie-Cote d’Ivoire (Groupe F), Benjamin Mkapa Stadium, Dar Es Salaam

17:00 : Libéria-Guinée Équatoriale (Groupe H), Samuel Kanyon Doe Sports Complex

20:00 : Mali-Centrafrique (Groupe I), Stade du 26-mars, Bamako

20:00 : Seychelles-Kenya (Groupe F), Stade Félix-Houphouët-Boigny

20:00 : Tchad-Madagascar (Groupe I), Stade municipal d’Oujda (Maroc)

Mardi 21 novembre

14:00 : Botswana-Guinée (Groupe G), Obed Itani Chilume Stadium, Francistown

14:00 : Eswatini – Cap-Vert (Groupe D), Mbombela Stadium, Nelspruit (Afrique du Sud)

14:00 : Lesotho-Benin (Groupe C), Moses Mabhida Stadium, Durban (Afrique du Sud)

14:00 : Malawi-Tunisie (Groupe H), Bingu National Stadium

14:00 : Rwanda-Afrique du Sud (Groupe C), Stade Huye

14:00 : Somalie-Ouganda (Groupe G), Stade Municipal de Berkane (Maroc)

17:00 : Comores-Ghana (Groupe I), Stade de Moroni

17:00 : Libye-Cameroun (Groupe D), Benina Martyrs Stadium

17:00 : Maurice-Angola (Groupe D), Côte d’Or National Sports Complex

17:00 : Sao Tomé-et-Principe – Namibie (Groupe H), Stade d’Agadir (Maroc)

17:00 : Soudan du Sud-Mauritanie (Groupe B), Stade Abdoulaye Wade (Sénégal)

17:00 : Togo-Sénégal (Groupe B), Stade de Kégué

20:00 : Ethiopie-Burkina Faso (Groupe A), Stade El Abdi, E lJadida (Maroc)

20:00 : Niger-Zambie (Groupe E), Stade de Marrakech (Maroc)

20:00 : Tanzanie-Maroc (Groupe E), Benjamin Mkapa Stadium




Préparatifs de la campagne de Félix Tshisekedi dans l’espace Grand-Katanga : Sama Lukonde préside des réunions politico-stratégiques

Arrivé à Lubumbashi tard la nuit de ce samedi, où il est accueilli au pied de l’avion par le Gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kiabula  accompagné des députés nationaux et provinciaux ainsi que des notables représentant les forces vives du Haut-Katanga. A quelques jours du lancement officiel de la campagne électorale, cette visite de suivi-évaluation des préparatifs et des stratégies politiques est bien accueillie  dans le cadre de la redynamisation des actions de soutien à la candidature du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.

Bien avant la grande réunion avec les forces vives de l’Union Sacrée de la Nation, le Premier Ministre, en sa qualité de membre du Présidium de de l’USN,  Chef de zone Grand Katanga, a présidé une réunion d’échanges et d’évaluation des préparatifs de la campagne dans cette zone électorale avec les gouverneurs des provinces : Jacques Kiabula du Haut Katanga, Isabelle Yumba Kalenga Mushimbi, du Haut-Lomami

Et Julie Ngungwa Mwayuma du Tanganika. Fifi Masuka de la province du Lualaba empêchée, s’est fait valablement représenter.

Des fructueux échanges et stratégies politiques sont profilés dans le seul but d’accorder une victoire écrasante à la réélection du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux élections du 20 décembre 2023.

Au niveau du Chapiteau de Pullman de Lubumbashi, rempli comme un œuf, les députés nationaux et provinciaux, les chefs des groupements et partis politiques, les notables et membres des directoires de différentes  associations des jeunes de l’Union Sacrée étaient tous réunis scandant des slogans de victoire. Ils ont répondu massivement à l’invitation du Premier Ministre. Dans son mot, Sama Lukonde a encouragé toutes les forces vives de l’USN de l’espace Grand-Katanga pour une mobilisation tous azimuts et totale derrière la candidature à la présidentielle du Chef de l’État.

” Nous sommes tous réunis ici pour une seule cause noble qui est la réélection du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Il faut que la zone Grand-Katanga donne le meilleur résultat. C’est-à-dire une réélection éclatante aux élections du 20 décembre 2023″, a-t-il lancé.

Le Chef du gouvernement et fils du terroir a expliqué comment les structures de campagne seront organisées en toute transparence, au niveau local pour éviter des frustrations.

Des questions de sécurité de l’espace  Grand-Katanga sont passées au peigne fin. Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a aussi échangé avec Eddy Kapend,  Général de Brigade et Commandant de la 22ème Région  militaire située dans le Haut-Katanga.

 




Secteur des infrastructures : De grandes réalisations du ministre Alexis Gisaro, même si les défis sont de taille

Des réalisations dans le secteur des Infrastructures sont certes réelles, même si les défis sont de taille, dans une ville de Kinshasa qui regorge plus de 15 millions d’habitants. Pour relever tant soi peu ces défis, M. Alexis Gisaro, ministre d’Etat, ministre des Infrastructures et travaux publics s’appuie sur les ressources propres de l’Etat (le Trésor public, le Fonds national d’entretien routier ‘’FONER’’ et le programme sino-congolais. Dans son travail, le MINETAT recourt aussi au partenariat public privé (PPP) où des privés mobilisent des ressources pour financer l’exécution des travaux de voirie, moyennant un montage financier leur permettant de recouvrer leurs mises avec intérêt. C’est ici qu’interviennent également les Concessions routières et l’appui des partenaires techniques et financiers que sont les bailleurs de fonds traditionnels.

Financement sous ressources propres

En ce qui concerne la ville province de Kinshasa, plusieurs projets ont été initiés par le Gouvernement et exécutés par le ministre des Infrastructures et travaux publics. Il s’agit du projet Kinshasa zéro trou, le Projet de suppression des points chauds de la voirie, la Modernisation de certaines avenues (avenue de la Paix ‘’communes de Matete, N’djili et Kisenso’’, Route Don Bosco ‘’Ngaliema’’, Avenue Carrière ‘’Ngaliema’’ et Avenue Fleuve à Mont Ngafula ; le projet de désenclavement du Camp Luka, la construction de l’avenue Kulumba lot 2 et le programme Sino-Congolais.

Signalons que le projet Kinshasa zéro trou vise la réhabilitation partielle des artères om l’état de la voirie était fort dégagé. Il concerne 42 artères pour 86 Km. 26 avenues sont concernées sélectionnées dans plusieurs communes.

Au sujet du projet de suppression des points chauds de la voirie, il s’agit des travaux de la même nature que ceux du projet Kinshasa zéro trou, mais dont la prise en charge est orientée vers le FONER. Exécuté par l’OVD, ce projet couvre 19 artères prioritairement sélectionnées pour une intervention.

Concernant le projet de désenclavement, disons qu’en première phase, après le bitumage de l’avenue des Chrétiens au quartier Jamaïque, les travaux en cours de réalisation consistent en la modernisation des avenues Cimetière, Mahenga, Luyi, Landu et la construction de trois ponts sur les rivières Mobondo (Sakombi), Maluku et Lubudi, d’une part, et les avenues Vivi, Kwamouth et Ngaliema, d’autre part.

Des partenariats publics privés

Parmi les projets qui bénéficient du partenariat public privé, nous citons Tshilejelu/Kinshasa exécuté dans tous les quatre districts de la ville (Lukunga avec 8 artères, Funa avec 4 artères, Mont Amba avec 3 artères et Tshangu avec 3 artères).

Toujours dans le cadre du PPP, il y a Modern Construction, un projet de 13,1 Km sur la ville de Kinshasa pour 11 artères dont 10 complétement achevés avec près de 12,30 Km. Il faut aussi mentionner ABC, qui est un projet de 13,4 Km sur la ville de Kinshasa pour 11 artères dont 5 complétement achevés.

Toujours dans le cadre de PPP, il faut citer le projet Kin Espoir qui a été lancé dernièrement et qui vise la réhabilitation de 200 Km de la voirie de Kinshasa, sur les 4 anciens districts de la ville, en partenariat avec l’entreprise Modern construction.

Quid des projets financés par les partenaires au développement

Du service de communication du ministère des Infrastructures et travaux publics géré par M. Alexis Gisaro, que la BADEA exécute un projet de bitumage de 5 artères de la ville de Kinshasa (12 Km). Actuellement, les travaux sont en cours sur l’avenue Bianda, où 0,92 Km sont déjà bitumés. Les démarches pour la libération de l’emprise de la route Kisenso avancent avec les paiements des expropriations auprès des personnes affectées par le projet. Soulignons que l’avenue Biangala dans la commune de Lemba est déjà opérationnelle.

Disons, au sujet de la lutte antiérosive, que la problématique des érosions en Rdc est très préoccupante. Elle a fait l’objet de plusieurs échanges au niveau du Conseil des ministres, lequel, lors de sa 40ème réunion tenue le 11 février 2022, a décidé de financer les travaux de lutte antiérosive. Ainsi, il avait été retenu une première série des sites érosifs à traiter, couvrant différentes provinces (Kinshasa, espace Grand Kasaï, espace Grand Equateur, espace Grand Bandundu et le Kongo Central) avec un coût estimatif de Usd 54.262.205, 17 répartis en deux lots suivants : Lot1, avec17 sites pour un coût de Usd 31.150.391, 64 et Lot 2, avec 11 sites, pour un coût de Usd 23.111.813, 53.

Seul FONER finance l’entretien des routes d’avril 2021 à ce jour

En ce qui concerne l’entretien des routes, il nous revient que hors réseau pris en charge par les concessions, l’entretien des routes, durant la période allant d’avril 2021 à ce jour, a été financé par le Fonds national d’entretien routier (FONER). Ainsi, sur un réseau routier de 12.752, 05 Km dont 7.836, 84 Km ciblés, seule une longueur totale d’intervention de 3.921, 81 Km a bénéficié des travaux d’entretien.

Il s’agit de 93 projets d’entretien routier qui ont été retenus entre 2021 et 2023. A ce jour, indique notre source, 58 projets sont complétement terminés. 15 projets sont réalisés à plus de 50% et  13 projets ont un taux de réalisation inférieur à 50% et les restes n’ont pas connu un début des travaux.

Dans le même cadre de projets d’entretien et de réhabilitation, des ponts et autres ouvrages d’art ont été programmés entre 2021 et 2023. Sur un total de 163 projets, ce qui représente une portée totale de ponts ciblés estimée à 3.923, 79 mètres-linéaire, l’entretien de 74 ponts et dalots est déjà terminé. Certains sont en cours des travaux et d’autres sont dans la phase de démarrage.

Comme on peut bien s’en rendre compte, M. Alexis Gisaro, ministre d’Etat en charge des Infrastructures travaux publics a un bilan reluisant. Certes, ces réalisations sont importantes, même si elles ressemblent à une goutte d’eau dans l’océan, au regard de l’état de dégradation avancé des infrastructures. Ces défis titanesques ne veulent pas dire que le Gouvernement n’a rien fait. Il doit tout simplement redoubler d’efforts pour un meilleur impact de ses réalisations sur le terrain.

JMNK




Une Afrique en paix: Le Maroc, un acteur clé de la sécurité régionale

Le Maroc s’est fortement impliqué dans la lutte anti-terroriste au niveau national, régional et international, et ne cesse de renforcer sa coopération internationale en vue de garantir la sécurité et la stabilité de la région, affirme le Haut-Commissariat au Plan (HCP).

Le troisième rapport du Royaume du Maroc sur la mise en œuvre de l’Agenda 2063 : Bilan de la première décennie (2014-2023), établi par le HCP, met en lumière l’engagement significatif du Maroc dans la lutte contre le terrorisme, tant à l’échelle nationale, régionale qu’internationale. Le pays a entrepris des réformes cruciales dans le domaine religieux et renforce continuellement sa coopération à l’échelle mondiale.

En outre, le Maroc a ratifié la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée et ses protocoles connexes, et a mis en place une série de lois régissant la circulation des armes sur son territoire, prohibant ainsi la fabrication et la possession illégale d’armes.

Il contribue activement aux efforts de lutte contre la prolifération illicite d’armes, ainsi qu’au maintien de la sécurité et de la paix. En 2016, le taux d’homicides volontaires pour 100.000 habitants s’élevait à seulement 1,6%. De plus, plus de la moitié des ménages ont estimé que le niveau de criminalité dans leur environnement était faible, voire inexistant, précise le rapport.

Par ailleurs, le Royaume maintient un engagement solide envers les pays africains dans le cadre d’une approche globale et cohérente pour lutter contre le terrorisme. Cette démarche intègre une dimension sécuritaire, mettant en avant la coopération régionale et continentale. De plus, le Maroc s’attache à promouvoir le développement économique et humain tout en préservant l’identité culturelle. Le pays a notamment mis en place des hôpitaux médico-chirurgicaux de campagne ces dernières années, illustrant son engagement humanitaire face à diverses crises, notamment la pandémie de la Covid-19.

D’après le rapport du HCP, depuis sa réintégration à l’Union Africaine en janvier 2017, le Maroc a occupé un siège au sein du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (CPS-UA) pour un mandat de deux ans, de 2018 à 2020. Au cours de ce premier mandat, caractérisé par sa présidence de cette instance décisionnelle en septembre 2019, le Maroc a apporté une contribution constructive à l’amélioration des méthodes de travail du CPS-UA et à la promotion des bonnes pratiques dans l’action de l’Union Africaine.

Lors du 35ème Sommet de l’Union Africaine (UA) en février 2022, Le Maroc a été élu membre du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA pour la période 2022-2025, assurera pour un mois, à partir du 1er octobre 2022, la présidence de cette instance décisionnelle de l’Union.

Le rapport-bilan conclut en notant que la présidence marocaine du CPS-UA s’inscrit dans la continuité des engagements du Royaume pour une Afrique pacifique, stable et prospère et constitue une consécration des efforts de la diplomatie du Royaume au niveau du continent africain, sous le leadership du Roi Mohammed VI, en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique.




Les reports se multiplient, la RASD de plus en plus handicapante pour l’Afrique

Après le report d’un sommet sensé rassembler, le 10 novembre en Arabie Saoudite, les pays de la Ligue arabe et ceux de l’Union africaine (UA), voilà que l’Union européenne (UE) annonce à son tour le report, sine die, d’une réunion ministérielle avec l’UA, initialement prévue pour le 20 courant.

Le report a été annoncé par la Commission européenne par le biais de son porte-parole principal pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité au sein de la, Peter Stano, sur X, anciennement Twitter.

« L’UE et l’UA réaffirment leur engagement en faveur d’un partenariat solide pour faire face aux défis mondiaux actuels. Une nouvelle date sera communiquée ultérieurement », a-t-il annoncé.

Si pour le premier l’urgence de la situation à Gaza a été invoquée, et pour le second un désaccord sur le nom à mettre et l’attitude à adopter face à la guerre en Ukraine et à l’agression israélienne contre les civils palestiniens, a été laissé entendre, une autre raison, toute aussi importante, est derrière ces ajournements.

Il s’agit tout simplement de la présence, plus que probable, de la pseudo RASD à ces deux rassemblements, et qui aurait grandement contribué à leur avortement, la majorité des Etats concernés, voire la quasi-totalité, y étant opposés.

La présence de la bande à Benbettoch était presque une certitude puisqu’elle cherche à s’incruster partout, même si elle ne peut prétendre à une participation que dans le cadre de réunions inter-institutions (UE, Ligue arabe…), alors que dans celles unissant des pays au continent, elle n’a pas place et elle le sait.

On rappellera à ce titre les Sommets Afrique-France, Russie-Afrique Turquie-Afrique, Inde-Afrique, Chine-Afrique, et le tout dernier Arabie saoudite-Afrique, en lieu et place de Ligue arabe-UA, et lors duquel le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed ben Salmane, hôte de la réunion, n’a pas manqué d’enfoncer le clou en évoquant les 54 Etats de l’Afrique.

Même pendant la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), quand Kais Saied avait eu, sous la pression d’Alger, le malheureux geste d’inviter Brahim Ghali, le Japon n’a pas hésité à prendre ses distances en affirmant qu’il n’avait jamais convié le polisario, n’avait pas été consulté au sujet de cette invitation, et mieux encore, qu’il ne reconnaissait pas la RASD.

Le seul constat à tirer de cette situation est que cette entité fantoche, soutenue et nourrie par l’Algérie, est de plus en plus handicapante pour le continent africain, et vient saper tous ses efforts de développement dans le cadre de partenariats multilatéraux.

Résultat de ce constat, il serait grand temps de faire le ménage dans la famille africaine et d’en chasser un parasite, déjà rejeté par près de 85% des membres, dont 40% ont ouvert des représentations dans les provinces du Sud du Royaume.

Livre Blanc

La même conclusion avait été exprimée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, déjà en tout début de l’année.

« La présence de la pseudo RASD est un obstacle institutionnel et une anomalie au sein de l’UA (…) C’est une aberration juridique car elle ne correspond pas aux éléments constitutifs d’un Etat au niveau international », avait-il affirmé devant d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains, signataires de l’Appel de Tanger, un appel solennel à l’expulsion de cette entité de l’Union Africaine.

L’existence de la RASD constitue un problème pour l’Afrique, et sa création est une violation du droit international et des principes de l’unité nationale, a ajouté Bourita, soulignant qu’elle incarne « une Afrique de divisions » et « un contre-sens » à la pratique de l’UA.

Adopté à l’unanimité par d’anciens Premiers ministres et anciens ministres africains lors de la première réunion de suivi de l’Appel de Tanger à l’expulsion de la pseudo RASD de l’UA, tenue le 28 janvier 2023 à Marrakech, le Livre Blanc admet que la présence au sein de l’UA de cette émanation non-étatique d’un groupe séparatiste armé illustre la vulnérabilité institutionnelle de l’Organisation et représente un frein incontestable à l’intégration économique régionale et continentale.




Ni génocide, ni agression ! A quoi alors la RDC est-elle ” éligible ” ?

Génocide. Définition selon l’article 2 de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide : “Dans la présente Convention, le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après, commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel : Meurtre de membres du groupe ; Atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; Soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; Mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ; Transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.

Agression au sens de la Charte des Nations Unies.  « “Agression’ signifie l’emploi par un État, un groupe d’États, une organisation d’États ou toute entité étrangère ou extérieure, de la force armée ou de tout autre acte hostile, incompatible avec la Charte des Nations unies contre la souveraineté, l’indépendance politique d’in Etat.

Question à un sou : peut-on affirmer que le génocide et l’agression que vivent les Congolais dans leur chair ne sont nullement, en droit international, des crimes réels, dans l’entendement de la Charte des Nations Unies ?

Si c’est oui – et puisque ça ne sera que oui – par quoi s’explique alors le refus de la partie occidentale du Conseil de sécurité de l’Onu, en l’occurrence les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, de reconnaître ouvertement le génocide et l’agression dont la  République Démocratique du Congo, pays membre des Nations Unies et avec lequel ils ont des relations diplomatiques normales, subit dans sa partie orientale ?

Voilà, la question que les tenants du Pouvoir se doivent de soulever, à la place de réduire l’enjeu électoral à la comptabilisation du nombre de fois que des candidats à la présidentielle auront dénoncé l’agression rwandaise.

Effectivement, au regard des définitions données par le droit international aux crimes nommés “génocide” et “agression”, rien ne justifie la “non éligibilité” du Congo aux critères de ces deux actes si ce n’est la discrimination à l’état pur.

S’agissant du génocide interprété comme ” intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux”, la RDC ne fait pas exception. Ce sont des groupes nationaux, des groupes ethniques qui sont tués par le biais de tous moyens identifiés : ” meurtre de membres de ces groupes “, ” atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres de ces groupes”, “soumission intentionnelle de ces  groupes à des conditions d’existence devant entraîner leur destruction physique totale ou partielle”, ” mesures visant à entraver les naissances au sein des groupes (notamment au travers des déplacements forcés incessants) et ” transfert forcé d’enfants de ces groupes à d’autres groupes”.

Quand bien même les statistiques approximatives sont difficiles à établir, on pense qu’il y a plus de 5 millions de morts et pas moins du double de déplacés internes.

S’agissant de l’agression, dans toutes leurs déclarations officielles, les Nations Unies et les pays occidentaux reconnaissent les uns ouvertement, les autres subtilement la présence des troupes rwandaises sur le territoire congolais. Ils exhortent le Rwanda à cesser tout soutien au M23 qu’ils enjoignent d’ailleurs à se retirer jusqu’au point de départ, le mont Sabinyo, cela conformément au processus de Luanda.

Cependant, le constat est qu’aucune sanction réelle n’est prise à l’endroit de Kigali, encore moins du ” leadership ” du M23.

D’ailleurs, aux dernières nouvelles, cette organisation insurrectionnelle se serait rapprochée de Goma, en violation de toutes les prises de position affichées !

Et comme à Gaza, nos amis  Occidentaux se préoccupent plus de la situation humanitaire que de la situation sécuritaire, faisant exprès de nous convaincre que la seconde est la conséquence logique de la première alors que c’est l’inverse !

Dommage  – et ça, on ne le dira jamais assez – que la RDC n’ait pas su s’inspirer de l’exemple israélien. Dès l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, Netanyahu a dissous le gouvernement en place pour le remplacer aussitôt par un gouvernement d’union nationale, embarquant de ce fait toutes les composantes politiques de son pays dans la guerre en cours…

C’est vrai qu’il s’agit d’une culture qui nous fait jusque-là défaut, chaque régime en place ayant tendance à se croire capable de résoudre seul un problème aussi grave que celui de la guerre.

Dès lors que nous allons vers les élections et que chacun des présidentiables a son plan pour en finir avec l’agression et le génocide, l’idéal serait pour les candidats d’entreprendre en commun une interpellation de la Communauté internationale pour une solution finale idoine.

En effet, l’expérience le prouve amplement : depuis 1960, le Pouvoir installé à Kinshasa pratique une sorte d’égoïsme doublé d’égocentrisme quand il faut faire face à une guerre. A défaut de recourir à une force internationale (Onic, Monuc, Monusco) ou à une force régionale (Sadc, Eac) sinon à des pays étrangers (États-Unis, France, Belgique, Maroc, Tchad), on se rabat sur des mercenaires (Schram, Denard, Serbes, Ukrainiens…).

Ceux des gouvernants qui ont osé en appeler à une action concertée avec l’opposition ont vu leur initiative contestée, tournée en dérision par celle-ci !

Au résultat, la guerre qu’on croit gagner revient au galop, à l’instar du naturel que l’on croit chasser.

Au final, en 63 ans et demi d’indépendance, la RDC n’a vécu jamais une stabilité d’une vingtaine d’années d’affilée : agression, rébellion, mutinerie, génocide etc. viennent à la que leu leu…

” MOI, PRESIDENT ” ? ” NOUS, PRESIDENT ” ferions du Netanyahu ! Car la ” non- éligibilité ” de la RDC comme pays ayant subi le génocide et l’agression doit cacher un agenda. Tant que cet agenda n’est pas dévoilé, la suite va rester la même :

– Mobutu avait vécu ce que Kasa-Vubu vécut.

– L-D. Kabila avait connu ce que Mobutu avait connu.

– Joseph Kabila avait éprouvé ce que L-D. Kabila avait éprouvé.

– Félix Tshisekedi vit ce que Joseph Kabila a vécu.

– et le successeur de Félix Tshisekedi – peu importe l’échéance électorale – n’échappera pas à la règle. Jusqu’au jour où la RDC sera déclarée ” éligible ” au génocide et à l’agression qu’elle vit et subit…

Omer Nsongo die Lema




Derniers hommages à l’Editeur José Nawej : Me Clément Kitengye préconise une distinction posthume ‘’Journaliste modèle’’

L’Editeur et Directeur de Publication du journal ‘’Forum des As’’ José Nawej  Mudang repose, depuis samedi, à la Nécropole entre Terre et Ciel (NETEC/N’Sele).  L’inhumation est intervenue après les derniers hommages au funérarium de l’hôpital du Cinquantenaire sis commune de Kasa -Vubu, d’où est parti le cortège funèbre. Familles, sympas, collègues de service et professionnels de média se sont mobilisés nombreux à cette occasion. Les membres de la grande communauté Rund (Grand Katanga) de Kinshasa a également effectué le déplacement, afin de pleurer un frère. Des officiels ont également honoré de leur présence la cérémonie d’adieu, autour du couple patron Bovéry de Forum des As : l’honorable Modeste Bahati Lukwebo, MM. Pius Muabilu Mbayu, Patrick Muyaya Katembwe et Jean-Marie Ntantu Mey, respectivement président du Sénat, ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, ministre de la Communication et Média et ministre honoraire des Transports et Voies de Communication.

Le président du Congrès national pour la République (CNR), Me Clément Kitengye Kisaka, dans sa suite, son directeur de campagne Franck Ambangito, a conduit une délégation du parti. Dans un témoignage poignant à la presse, il a préconisé une distinction posthume de ‘’journaliste modèle’’. ‘’J’ai connu l’illustre disparu en 1993. Un très bon analyste politique doublé d’éditorialiste qui savait manier sa plume. Un licencié de l’Institut facultaire des sciences de l’information et de la Communication (Ifasic/Kinshasa), Option : Relations publiques’’, a-t-il confié. Et d’ajouter : Il savait tellement s’y prendre dans ses papiers que d’aucuns le considéraient plutôt comme un produit des Sciences Pô à l’Université de Kinshasa, Unikin. En effet, le regretté a su donner de la valeur à la presse écrite dans le contexte congolais. En plus de la décoration prévue par la Chancellerie des Ordres nationaux, je propose une distinction posthume de ‘’journaliste modèle’’, a-t-il relevé.

En effet, Dieu sait donner, il sait aussi reprendre, renseigne une sagesse biblique. Il lui a plu de rappeler dans son Ciel l’âme de son enfant Nawej prénommé José. Ce père de famille a rompu samedi 29 octobre dernier à Kinshasa, sa santé ayant connu une dégradation. Avec cette disparition, le quotidien ‘Forum des As’ est amputé de son éditeur. La presse congolaise regrette, pour sa part, un observateur avisé de la vie politique. Le regretté connaissait le microcosme politique congolais et maints acteurs politiques échangeaient avec lui.

‘’Jésus Christ est Vie parce qu’il ne permettra pas que nous perdions la vie nouvelle acquise’’

Le craquement d’un gros arbre produit des échos aux confins du village. En effet, ce qui est survenu conforte la sentence exprimée par le sage Ecclésiaste (3 ; 1,3) : ‘’Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. Un temps pour naître, et un  temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté’’.

En effet, le pasteur Jean Tshabo de l’église ‘’Pierre angulaire’’ de Lemba, a exhorté l’assistance sur la rencontre de Jésus et Marthe à Béthanie, où était Lazare qu’il avait ressuscité. (Jean 11). ‘’Jésus Christ n’est pas allé à Béthanie uniquement pour ressusciter Lazare ; mais aussi pour produire dans le cœur de Marthe une résurrection spirituelle. Dans la mesure où, sa question à Marthe est source de vie. Jésus Christ est Vie parce qu’il ne permettra pas que nous perdions la vie nouvelle acquise.

Le prédicateur a chuté par une question d’interpellation lancée à l’assistance : Croyez-vous que Jésus Christ est Résurrection et Vie ? Quelle est votre réponse ?

Le ministre Muyaya pleure un oncle maternel

Le ministre de la Communication et Média a pris la parole, non sans émotion, présentant l’illustre disparu comme un proche maternel, c’est-à-dire un ressortissant de la tribu Rund dans le Grand Katanga. Après quoi, il a transmis à la famille biologique du regretté les condoléances du Président de la République.

‘’Nawej est parti tandis que l’une de ses filles doit se marier à la fin de ce mois. Et une autre à inscrire dans une université de France’’, a-t-il dit d’entrée de jeu. Et d’enchainer : ‘’Lui, c’était le maître de groupe. Il connaissait les hommes, les femmes et tous les méandres de l’histoire politique de ce pays. Il savait à travers ses éditos parfois tranchants, interpeller voire rappeler à l’ordre. Il était un Rund, très préoccupé des siens. Pour moi, il était co-originaire de ma mère et par lui, j’apprenais en cette langue, la conversation de base : bonjour, bonsoir, attendez un peu, on se revoit bientôt…

Le ministre a terminé en rassurant les orphelins (la famille biologique du regretté et la corporation) de sa présence à leurs côtés. Et de reconnaître la valeur posthume de celui qui, a-t-il insisté, a fait école. C’est une grande perte pour nous, il restera pour nous une référence pour la corporation.

Payne

 




Effectivité de l’application du barème de Bibwa : Les travailleurs de la Recherche scientifique lèvent la grève et remercient Gilbert Kabanda

Ouf de soulagement pour les travailleurs du ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique. Le gouvernement de la République a enfin réparé l’injustice dont ils étaient victimes depuis de très nombreux mois. Autant le barème de Bibwa était déjà appliqué pour leurs collègues de l’ESU, autant eux-aussi sont bénéficiaires du même barème de Bibwa.

Tous les personnels œuvrant au sein du ministère de la Recherche scientifique et innovation technologique retrouvent le sourire. Ils sont venus témoigner leur gratitude auprès du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, leur tutelle.

L’engagement pris par Dr Gilbert Kabanda de manière solennelle pour l’aboutissement de leur dossier porte ses fruits et couronné de succès.

Ainsi dit, ainsi fait, les travailleurs du ministère de la recherche scientifique et innovation technologique applaudissent de deux mains des efforts fournis par leur Patron ainsi que par ses collègues membres du gouvernement concernés dans le traitement de ce dossier.

Leur Syndicat National ne tari pas d’éloges à l’endroit du Ministre Kabanda, lui jette des fleurs pour l’aboutissement heureux de son action salvatrice à leur faveur.

À partir de ce 4e trimestre, les personnels des Centres, Instituts et Services de la recherche scientifique vont bénéficier du traitement de la prime institutionnelle à la hauteur de barème intermédiaire déjà appliqué à l’ESU. Du coup, ils décident de mettre fin à leur mouvement de grève et de se remettre immédiatement au travail.

BM