Media: Prix Lokumu du Meilleur journaliste culturel décerné à Jordache Diala

Être jeune, sortir de l’école du journalisme et avoir fait depuis le choix d’évoluer dans la presse écrite n’est pas donné à tout le monde! Consacrer son temps dans la chronique, vraie alors, celle que l’on définit comme étant le fait de se spécialiser dans un domaine donné de l’actualité, l’étudier, l’approfondir jusqu’à en faire sa vie au quotidien, voilà ce à quoi Jordache Diala Lawu, ce journaliste rompu, chroniqueur culturel pour ne pas le restreindre à musical s’est engagé depuis près de 20 ans dans ce métier ingrat qui ne paye pas toujours son homme.

Dans le monde de la culture où comme poisson dans l’eau, Jordache DIALA nage à ses aises. Il lui a fallu du temps, des efforts, des sacrifices et des fois même des humiliations pour asseoir son nom dans un monde plutôt habitué au voyeurisme et aux bruits de l’espace audiovisuel. Jordache Diala, autrement dit ‘‘Nouvelle écriture’’ », par sa consécration au Prix Lokumu où il était en lice avec quelques-uns de ses éminents confrères dont certains ayant pignon sur rue vient de démontrer que le travail bien fait dans le silence est suivi.

 Consécration d’un travail de qualité

Le verdict a été rendu public dans la cérémonie de la 4ème édition de la Soirée des Arts ‘‘Prix Lokumu’’ qui s’est déroulée le jeudi 9 novembre  2023 au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa.

Jordache Diala a remporté le trophée du meilleur journaliste culturel de l’année en République Démocratique du Congo. Ce professionnel de la presse imprimée et web était dans la course avec Papy Mboma de la télévision B-one, Joëlle Zima de la radio Top Congo et deux candidats évoluant  dans les provinces.

« C’est pour moi un honneur et grand plaisir de remporter ce prestigieux Trophée “Prix Lokumu ” du meilleur journaliste culturel en République Démocratique du Congo. Je voudrais exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont voté pour moi. Ils ont fait un choix judicieux. C’est une marque de confiance à mon égard. Je pense que cette récompense est le fruit d’un travail bien accompli. C’est la consécration du travail de qualité fait dans le silence. Il s’agit d’un couronnement d’une carrière assidue et engagée par journaliste dévoué et professionnelle au service de la nation », déclaré Jordache Diala au sortir de la salle.

Et d’ajouter : « Ce prix est une reconnaissance nationale à une plume consacrée à la promotion de la culture dans toute sa diversité et des arts dans toutes ses formes. Il exprime également une motivation par rapport au créneau, la chronique culturelle que j’ai choisie afin de donner lumière aux talents des créateurs, aux génies de l’art ainsi qu’à toutes personnes qui œuvrent dans le secteur de la culture ».

Toutefois, le lauréat a dédié son trophée à tous les grands esprits de la presse écrite en RDC, à ses aînés qui ont tracé le chemin.

«C’est aussi occasion de rendre un vibrant hommage aux grands éditeurs des journaux qui m’ont fait confiance. Ces patrons de presse qui m’ont accueilli dans leurs rédactions. Ils m’ont appris la pratique du métier et m’ont orienté, soutenu et encadré dans la chronique culturelle. Je cite Michel Lady LUYA, (paix à son âme), Fondateur et patron du groupe de presse Le Palmarès où je fais mes premiers pas dans ce métier. Je rends également hommage à M. Marcel Ngoyi, Éditeur du journal La Prospérité qui m’a donné l’opportunité de construire ma carrière dans la presse culturelle », a-t-il soutenu.

Et de poursuivre : « Ce trophée est également dédié à notre confrère de Stany Bujakera qui se trouve présentement en prison à Kinshasa et à José Nawej, un grand éditorialiste qui nous a quitté ».

 Une plume ponctuée

Quarantaine révolue, Jordache Diala est diplômé en science de l’Information et de la Communication. Après ses études universitaires en journalisme, il intègre la profession comme reporter au quotidien Le Palmarès avant de rejoindre son supplément Visa 2000, un hebdomadaire spécialisé dans les informations culturelles et sportives (People).

Il est actuellement Chef de la rubrique Culture et arts au journal La Prospérité, un des tabloïdes réputés de la République démocratique du Congo.

Expert en presse-écrite et Consultant média, Jordache Diala est également sollicité en dehors du pays, pour la pertinence de sa plume. Il est correspondant dans plusieurs médias, notamment Afrique Info Magazine et HplusM Magazine, un périodique de la communauté congolaise en Europe.

Outre la chronique culturelle, Jordache Diala a une maîtrise en Critique d’art. Homme du terrain et spécialiste de l’interview, il est aussi Secrétaire général du Collectif des Artistes et Culturels du Congo (CAC) et aussi Responsable de communication du réseau des journalistes culturels pour le développement durable (RJCDD), une structure basée en RDC.

Pour nombreux observateurs, ce prestigieux trophée raflé par un professionnel de la presse écrite est plus qu’une nouvelle émulation qui vient de naitre dans un contexte où l’avancée rapide de la technologie a comme tendance à  faire craindre l’extinction de la première et la plus vieille des toutes les presses.

 




Anarchie au CAMI : La ministre des Mines et le DG Mabolia pointés du doigt

Se confiant sous couvert d’anonymat au média en ligne Infosdirect.net lors de son enquête, les agents et cadres du CAMI tirent la sonnette d’alarme et lancent un cri de détresse au président du conseil d’administration, au Premier ministre et à la présidence de la République, car si cette anarchie continue, ils se verront obligés d’arrêter le travail et descendre dans la rue jusqu’à ce qu’une solution durable soit trouvée.

Mme Antoinette Nsamba Kalambay, ministre des Mines et son protégé, le Directeur général Mabolia Yenga, ont-ils décidés de conduire le Cadastre Minier inexorablement vers une mort certaine ? Cette question devrait trouver une réponse au regard de la situation qui prévaut ces derniers jours au sein de cet établissement public (CAMI), où de nombreux observateurs avérés se demandent si ce n’est pas à dessein que l’actuelle DG voudrait effacer toutes les avancées significatives enregistrées par le CAMI par une gestion approximative, à coup de tâtonnement à laquelle assistent impuissants les cadres et agents de cette importante institution du ministère des Mines et du pays.

La rédaction de infosdirect.net s’étant mise sur la situation qui fait couler beaucoup d’encre et salive, apprend des sources crédibles que 3 mois seulement après son installation à la tête de cet établissement public, le nouveau maitre qui ne jure que par « c’est moi qui dirige », a réussi à museler son Directeur général adjoint dont on se demande à quoi il sert, tellement il demeure étranger à tout ce qui se passe au CAMI.

Même le Conseil d’administration a du mal à suivre et à comprendre la gestion de l’actuel patron du Cadastre. Si le recrutement d’une vingtaine  d’agents soupçonnés d’être membres de familles du DG et son adjoint, sans passer par le Conseil d’administration n’a pas ému tant que ça le personnel, c’est plutôt le fait que ces derniers aient été bombardés à des postes de cadres au mépris des lois et des textes en vigueurs, qui a choqué plus d’un, murmurent plusieurs agents dans les couloirs de CAMI.

Dans la foulée, il est signalé que sous le règne du DG Mabolia, un nouvel agent est nommé chef de service et qui est formé par son subalterne de 10 ans d’ancienneté ou un agent de maitrise proposé directeur, alors qu’il a au-dessus de lui des chefs de bureaux, des chefs de services et des chefs de département ayant le double de son ancienneté et de son expérience.

Une gestion non orthodoxe

Pour justifier cet état de chose, tout récemment, le nouveau comité a soumis au Conseil d’administration un nouvel organigramme et une nouvelle mise en place sans consulter les ressources humaines ni la délégation syndicale et dans laquelle on peut retrouver les nouveaux engagés de 2 mois d’ancienneté, proposés aux postes de cadre de commandement et même, certains sont proposés aux postes de direction ; pire encore, des noms non connus du CAMI s’y retrouvent comme directeurs en violation des textes qui régissent les établissements publics en RDC.

Le scandale financier n’est pas à redouter au sein de CAMI, comme nous rapportent nos sources que lors de la remise et reprise, il y a 3 mois, l’ancien comité de gestion sortant, avait laissé près de 12 millions de dollars dans les caisses de l’entreprise. Chose étonnante, 3 mois après seulement, les caisses sont vides et les agents s’inquiètent de l’avenir du CAMI si leurs salaires ne sont pas garantis.

Il ressort des informations en notre possession que pour protéger son poste, le directeur financier se serait transformé en un béni pour satisfaire les caprices de son nouveau maitre au point de vider toutes les caisses de l’entreprise et serait actuellement à la recherche des fonds pour payer les salaires.

Il parait que toute cette débâcle serait orchestrée par son homme de main engagé il y a 2 mois et déjà au poste de cadre de collaboration, qui, d’après ce qui se raconte dans les couloirs serait passé maitre dans l’art du colportage, des accusations gratuites auprès du DG et de la division au sein du personnel.

Voilà 3 mois déjà que le CAMI continue sa longue descente aux enfers devant les yeux indifférents des décideurs. Ce CAMI qui jadis était qualifié de fleuron de l’administration minière et de modèle dans toute l’Afrique subsaharienne par la banque mondiale est abandonné à son triste sort, devant une gestion amateurisme de prédation, qui, si on n’y prend pas garde on risque, dans les prochains jours, d’ouvrir les portes à une multitude des conflits et des procès, en ce moment il y a deux retraités qui souffrent de leurs mise en retraite soit disant qu’il y a pas d’argent, apprend-on.

Devant l’anarchie, le viol des textes légaux qui régissent cette entreprise et le secteur minier, même les plus grands détracteurs de l’ancien DG, se surprennent à regretter sa gestion, tant les injustices, les antivaleurs, et autres maux ont élus domicile dans les murs du CAMI et de la pire des manières Nous y reviendrons.




Ancien de la Rtga : Martin Kayembe n’est plus

Comme un coup de tonneur, la nouvelle de la mort du journaliste Martin Kayembe est venue encore plongée la corporation qui essuyait à peine ses larmes, après l’enterrement du camarade José Nawej, mort brusquement à Kinshasa.

Ancien de la Rtga, Martin Kayembe est mort à la suite d’une maladie dans un centre hospitalier de la commune de Ngaliema.

Le confrère qui evoluait aussi à l’Acp et au Cesac nous quitte à fleur d’âge pendant que la profession avait encore besoin de lui.

Repos éternel cher aîné.




CULTE DU DIMANCHE 12 NOV. 2023-SERVICE DE 40 JOURS / AVEC PASTEUR François MUTOMBO VH




Kinshasa : La jeunesse du BUREC en conclave à quelques jours du lancement de la campagne électorale

Au cours d’un conclave tenu ce samedi à Kinshasa au siège national du parti dans la commune de Kasa-Vubu , la jeunesse du Bloc Uni pour la Renaissance et l’Emergence du Congo (BUREC) s’est engagée aux côtés de son Autorité morale, Julien Paluku Kahongya, ministre de l’Industrie, de mouiller correctement les maillots pour faire réélire le Président de la République, Félix Tshisekedi en lui accordant ainsi un second mandat.

Mais aussi accompagner tous les candidats députés nationaux et provinciaux ainsi que les candidats conseillers municipaux du Regroupement politique Alliance Bloc-50/A-B50 et BUREC pendant la campagne électorale.

Pour Armel Mumbere Lughuma, Président de l’Union de la Jeunesse du BUREC- UJB, le leadership fort imprimé par le Président Félix Tshisekedi à la tête du pays avec la lutte contre les mauvaises pratiques dont la corruption et le détournement des deniers publics, mais également la montée en puissance des Forces Armées de la République Démocratique du Congo avec la loi portant programmation militaire pour imposer la paix à l’Est du pays sera désormais bien vendu auprès de la population par les jeunes BUREC sont plus que déterminés pour défendre le bilan élogieux du Président Félix Tshisekedi, père de l’indépendance économique de la Rdc. Car désormais, la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation se concrétise au jour le jour, a martelé le patron de la jeunesse du BUREC.

Signalons que cette cérémonie qui a plongé Kinshasa en effervescence a été présidée par Joséphine Mbombo Mesu, Secrétaire générale du BUREC qui a mobilisé ces jeunes venus des différentes fédérations.




Sur initiative de Julien Paluku : Des experts montent un projet d’exploitation et de transformation du piment    

Désormais, la République Démocratique du Congo va développer la chaîne de valeur de son piment très recherché aujourd’hui sur le marché international pour ainsi répondre à la commande des milliers de tonnes faites par la Chine pour la fabrication des gaz lacrymogènes et des rouges à lèvres et la protection des câbles souterrains.

Au tour de Jean-Dieudonné Kavese, Directeur de Cabinet du ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya qui consolide davantage la mise en œuvre du Plan Directeur d’Industrialisation, les experts ont peaufiné des stratégies pour accélérer la création des entreprises de transformation des piments destinés à l’exportation au niveau de la Zone économique spéciale de Musienene dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu et de pilote de Maluku à l’Est de Kinshasa.

La République Démocratique du Congo a tous les atouts pour développer cette chaîne de valeur de piment, a déclaré Adelard Lofungola, expert qui accompagne une entreprise qui a monté un projet de transformation du piment congolais.

« Il s’agit d’un projet très intéressant sous l’impulsion du ministre de l’Industrie qu’on a été sollicité pour faire le montage de ce projet d’exploitation et de transformation du piment en Rdc. C’est un projet qui a démontré que la Rdc a tous les atouts de par son sol, sa capacité de l’eau, son climat à produire suffisamment du piment qui pourra être utilisé localement, mais aussi exporté vers les pays étrangers. Le montage a fait que c’est un projet qui va d’abord intéresser l’agriculture dans un premier temps. Egalement ça va intéresser les paysans. L’étude a démontré que par hectare, on peut utiliser 5 à 10 personnes. Si c’est un projet qui peut être lancé avec 5.000 hectares, allez-y comprendre qu’il peut créer 2.500 à 5.000 emplois sous l’initiative du ministre », explique-t-il.

Et d’ajouter que le projet a montré également qu’il s’agit d’un produit très envié sur le marché international. « En dehors de la demande de la Chine, il a été démontré que même d’autres pays de l’Europe, des Etats-Unis, même d’autres pays africains sont intéressés par la production du piment de la Rdc. A ce niveau, nous sommes venus chercher l’impulsion, parce que c’est lui qui était l’initiateur. Cet accompagnement qu’il a commencé depuis longtemps, de continuer pour que l’on puisse implanter ce projet au niveau des Zones économiques spéciales et il bénéficierait de beaucoup d’avantages qui encouragerait les partenaires congolais à mettre son argent et également ça donnera beaucoup de crédit sur le plan international vu l’accompagnement du Gouvernement », martèle-t-il.

Bientôt une mission économique en Chine

Pour ce faire, une mission économique sera effectuée en Chine pour attirer les partenaires commerciaux, une manière de capter ce grand marché a fait entendre Adrien Bakunzi Bariyanga, Directeur de Cabinet Adjoint au cabinet du Ministre de l’industrie.

« Depuis longtemps, le Congolais a cru que pour développer la Rdc, il faut penser aux minerais comme le cobalt et le cuivre, etc. Aujourd’hui, le chef de l’Etat, dans sa vision de la revanche su sol sur le sous-sol, aujourd’hui la dynamique consiste à regarder dans d’autres secteurs, dont le secteur agricole. Comme il y a beaucoup de produits classiques que nous connaissions comme le café, le caco, etc. aujourd’hui il s’agit du piment », indique-t-il.

A l’en croire, compte tenu de ses vertus, c’est une denrée très recherchée et dont le volume est évalué en milliard des dollars Us. « Nous préparons cette visite en Chine pour relancer la chaine de valeur piment en Rdc. Nous sommes en train de chercher des partenaires pour produire suffisamment du piment. Les commandes chinoises sont pharaoniques et cela exige beaucoup de moyens. La mission en Chine consistera à voir les partenaires commerciaux qui sont prêts à acheter les produits congolais.

Signalons que cette politique s’inscrit dans le cadre de la promotion de l’agro-industrie prônée par le Président de République, Félix Tshisekedi.




Disparition brutale de José Nawej : Voici le témoignage poignant de Ntantu Meyi  

Très affecté, l’ex-ministre Jean-Marie Ntantu Meyi a fait un témoignage poignant aux obsèques de José Nawej, Editeur du Journal Forum des As. A l’en croire, la mort est un désastre, quelle qu’en soit la cause, et quel que soit l’âge du défunt. Quand elle arrive lentement, comme dans le cas d’une maladie normale, la famille, les proches et les amis sont prévenus et le coup ne porte peut-être pas de la même façon. Mais quand on apprend que la mort s’en est prise à une personne forte, en bonne santé, vacant à ses occupations comme d’habitude, c’est le cas de José, il faut avoir vécu cette expérience pour comprendre à quel point une telle mort est paralysante.

Témoignage aux obsèques de Jose Nawej Editeur du Journal Forum des As

Chers membres de la famille NAWEJ, Chers amis de la presse, Mes Dames et Messieurs, Chers frères et sœurs,

La disparition brutale, inopinée et inexplicable de José Nawej, un camarade, un grand ami depuis plus de 35 ans, un compagnon de lutte, avec qui je partageais les mêmes convictions et les mêmes valeurs de Gauche, un journaliste de grand talent, d’une fécondité de l’esprit hors pair, nous a plongés, m’a plongé dans une grande affliction.

Qui l’eût cru?

Lorsque la funeste nouvelle m’a été rapportée aux premières heures de ce dimanche 05 novembre, j’étais tétanisé, atterré, sonné. J’ai tremblé de la tête aux pieds et je ne savais pas réagir. Mon cœur a soudain semblé cesser de battre et le sang chaud qui coule dans mes veines s’est glacé pendant un long moment. Il ne pouvait pas en être autrement s’agissant de José. Comment pouvais-je empêcher cela? Car comme a dit Confucius: « La mort a toujours été au rendez-vous du destin des hommes… ».

Chers amis,

La mort est un désastre, quelle qu’en soit la cause, et quel que soit l’âge du défunt. Quand elle arrive lentement, comme dans le cas d’une maladie normale, la famille, les proches et les amis sont prévenus et le coup ne porte peut-être pas de la même façon. Mais quand on apprend que la mort s’en est prise à une personne forte, en bonne santé, vacant à ses occupations comme d’habitude, c’est le cas de José, il faut avoir vécu cette expérience pour comprendre à quel point une telle mort est paralysante.

J’ai connu José Nawej dont le corps est inerte devant nous dans le courant des années quatre-vingt par l’entremise d’un de ses parents, Feu Kambol, qui habitait non loin de chez moi à Lemba. Je venais d’être libéré de prison, arrêté pour avoir organisé en pleine dictature le meeting historique du 17 janvier 1988 sur Pont Kasa-Vubu, animé par Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Nous avions affermi nos relations lorsque contraint par le combat acharné de l’UDPS, Mobutu finit par mettre fin au régime du Parti unique en introduisant le multipartisme, d’abord à trois, puis intégral le 24 avril 1990.

Avec la fin du despotisme, comme on le sait, nous assistâmes à l’émergence des Journaux Indépendants dont la ligne éditoriale était conforme à l’aspiration profonde de notre peuple libéré du joug de la tyrannie vers plus de liberté, de démocratie, de justice et de bonne gouvernance. Je citerai entre autres Umoja de Léon Mukanda Lunyama et Mike Katambwe ainsi que le Forum des AS du brillant et talentueux José Nawej.

La mise en place de l’Union Sacrée de l’Opposition Radicale (USOR) en Juillet 1990, à l’initiative de l’UDPS, du PDSC et de l’UFERI, donna l’occasion à José Nawej par sa belle plume, ses éditoriaux, de porter haut et fort, sans aucune crainte d’emprisonnement ou d’élimination physique le combat pour la tenue de la Conférence Nationale Souveraine et pour le changement.

Pendant et après la Conférence, nous avions cheminé ensemble avec José, lui dans la Presse et moi-même avec l’UDPS, jusqu’à l’arrivée de l’AFDL et la tenue du Dialogue Inter-Congolais.

José a été un défenseur de bonnes causes, de la justice et de la vérité. Cette vérité était instillée dans ses différents et réguliers éditoriaux. Ceux-ci qui ont émerveillé l’élite, la classe politique et toute la Nation, ont fini par faire de lui un des meilleurs, sinon le meilleur journaliste de la Presse écrite dans notre pays. Je signale que ces éditoriaux m’étaient transférés par lui-même régulièrement entre quatre heures et cinq heures du matin à chaque parution du Journal Forum des AS. Bien que notre pays soit un vivier des compétences, il nous faut reconnaitre qu’avec la perte de José Nawej vient de se créer un trou qui ne sera probablement pas comblé de sitôt.

A José je dis: Cher ami, Tu as été un héros, un héros de la Presse. Tu n’es pas mort, tu es vivant et vivant pour toujours car les héros du peuple sont immortels.




CAN 2023 : Reconstitution entre beIN Sports et la CAF…

La Confédération Africaine de Football (CAF) et beIN Sports ont finalement résolu leur différend, annonçant la reprise de leur partenariat. Ce dénouement heureux survient après le choix radical de la CAF de rompre son contrat de diffusion avec la chaîne suite à un litige financier, une décision qui avait menacé de laisser les fans sans couverture de la Coupe d’Afrique des nations 2023 et d’autres compétitions importantes.

En septembre dernier, la CAF avait ainsi accusé beIN Sports de manquer à ses obligations financières, évaluées à environ 80 millions d’euros. L’instance panafricaine envisageait une rupture de contrat qui a soulevé des inquiétudes quant à la retransmission de la CAN et des compétitions interclubs. Toutefois, des négociations fructueuses ont conduit à un renouvellement de l’accord, jugé bénéfique pour les deux parties.

Le président de la CAF, Patrice Motsepe, a confirmé jeudi cet confiance renouvelée. “La CAF est profondément engagée à promouvoir et à faire avancer les intérêts de tous ses sponsors et partenaires et à construire des relations mutuellement bénéfiques avec eux et avec toutes nos parties prenantes. L’adhésion à la bonne gouvernance, à l’éthique et aux meilleures pratiques mondiales est une partie essentielle et cruciale de la culture et de la manière dont la CAF opère et conduit ses affaires” a ainsi déclaré Motsepe.

“La CAF se réjouit de son partenariat avec beIN”

Le Sud-africain de 61 ans a ensuite ajouté : “Pour que le football en Afrique soit compétitif au niveau mondial et autonome, la qualité du football africain doit être de classe mondiale et attrayante pour les spectateurs, les sponsors et les partenaires. Des ressources financières significatives sont également nécessaires pour les investissements dans les académies de jeunes, les clubs de football, les équipes nationales, les associations membres de la CAF, les stades et autres infrastructures et installations de football. La CAF se réjouit de son partenariat avec beIN et s’engage à développer et à étendre cette relation au bénéfice des deux parties“.

La CAF reconnaît ainsi le besoin de financement pour soutenir le football africain à travers des investissements aussi bien dans la formation que les infrastructures et les équipes professionnelles (clubs et sélections). La réconciliation avec beIN représente une étape vers la réalisation de ces objectifs.




Elections du 20 décembre prochain : Les organisateurs satisfaits de la marche de soutien pour encourager les candidatures féminines

Le ministère du Genre, Famille et Enfant, en collaboration avec le CESED et la Cellule de la Masculinité positive ont organisé, ce samedi 10 novembre, la marche de soutien, pour encourager les candidatures féminines, lors des élections du 20 décembre prochain, en République Démocratique du Congo. La marche est partie de la place des évolués à Gombe et a connu comme point de chute le Palais du peuple.

Cette initiative a été prise pour susciter la cohésion entre les femmes et pousser les autres femmes à voter pour les femmes. La marche a connu la participation des femmes candidates à tous les échelons électoraux de l’Union sacrée, opposition et de la société civile de la RDC, ainsi que les hommes, femmes et jeunes filles, venus de tous les coins de Kinshasa.

Prenant la parole pour cette circonstance, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a d’abord salué la détermination du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’accompagner la congolaise, à travers la masculinité positive. Elle invite cependant toute la population d’encourager et d’accompagner les femmes candidates, en vue d’un salut communautaire,

” Nous avons décidé de laisser nos bureaux climatisés, pour une marche que nous venons d’effectuer. Au-delà d’un exercice de relaxation indispensable à la santé, la marche de ce matin s’inscrit dans la vision de son Excellence, Monsieur Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, président de la République et Chef de l’État, à qui nous rendons un vibrant hommage, pour sa casquette de champion de la masculinité positive. Par cette marche de santé, nous voulons d’abord exprimer notre détermination à accompagner cette vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui consiste à promouvoir au plus haut niveau le leadership féminin et ensuite à encourager dignement la candidature de la femme », dit-elle.

Et d’ajouter que notre vœu le plus ardant pour cette législature de 2023 est de voir la proportion des femmes députées et Sénatrices passée de 10,3% à 40 % à l’Assemblée nationale et de 20 à 40% au Sénat. Il va de même pour les autres assemblées tant au niveau communal, territorial que provincial, à travers le pays. « Nous invitons donc les femmes candidates à ne pas céder aux intimidations de tout genre et à développer une attitude de résilience face aux aléas du parcours, car la nature a prouvé que les capacités intellectuelles normales et physiques n’ont pas de sexe. Nous lançons un appel pressant à travers cette marche à toute la population en général, hommes, femmes, jeunes et vieux pour encourager et accompagner les femmes candidates, car il ne s’agit pas de faire gagner les femmes, mais la société toute entière », a dit la ministre du Genre.

Tout le monde salue l’initiative

Prenant la parole, Mme Arlette, coordonnatrice du CESED remet le sort des femmes candidates entre les mains de Dieu et circonscrit l’importance de cette marche. Mme Kandolo, coordonnatrice de la cellule de la masculinité positive affirme l’engagement de sa structure d’accompagner toutes les femmes, sans discrimination à travers toute la République Démocratique du Congo.

Plusieurs autres femmes candidates venues dans plusieurs provinces de la RDC, ont également salué l’initiative et ont demandé à la ministre du Genre de penser surtout aux difficultés des femmes candidates qui sont à l’intérieur du pays. Ce besoin ont été exprimé par Précieuse Ndoko, venue de Basankusu, dans la province d’Équateur et Mme Pauline, venue de Moanda, au Kongo Central. La représentante des femmes musulmanes a également salué l’initiative et a encouragé les actions du président de la République, dans le cadre de la masculinité positive.

Les femmes avec handicap, à travers Mme Sophie Ngalula, une femme aveugle, candidate à la députation nationale se dit indignée de constater que les personnes vivant avec handicap sont marginalisées en RDC. Elle souhaite voir les congolais à accorder une attention particulière à cette catégorie des Congolais, surtout les aveugles, afin qu’ils occupent des postes de responsabilité au pays.

M. Dodi, en sa qualité d’homme Genré a exprimé sa détermination d’accompagner les femmes candidates, en vue de leur offrir des occasions de responsabilité en RDC. Sachez que la manifestation, au Palais du peuple a débuté par une prière et courte exhortation, tiré dans le livre d’Esther, au chapitre 2, dans son quinzième verset.




A l’occasion d’une matinée scientifique électorale à j’UCC « Les élections du 20 décembre 2023 ne seront pas un mythe, mais plutôt une réalité » (Paul Muhindo)

Le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a pris une part active à la conférence scientifique organisée à l’Université catholique du Congo, à l’initiative du Conseil des étudiants de cette institution universitaire.

Le représentant du Président Denis Kadima (empêché) a exposé sur le thème “La CENI comme instrument indispensable dans la démocratie électorale mythe ou réalité”. Face à cet auditoire, le Rapporteur Adjoint de la CENI a fait œuvre de pédagogie pour éclairer la lanterne des étudiants et du corps académique sur le déroulement du processus électoral en cours.

« La conférence d’aujourd’hui nous a permis d’expliquer aux étudiants les grandes étapes déjà franchies dans le processus électoral en cours. C’est aussi l’occasion pour eux de s’imprégner du rôle qu’ils peuvent jouer dans le présent processus car la CENI tient à l’exclusivité afin de participer à l’enracinement de la démocratie dans notre pays. Il faut noter que c’est depuis 2006 que la CENI est au centre du renouvellement des dirigeants qui gouvernent les grandes institutions de notre pays. Certes, la CENI est une institution qui fait que la démocratie soit vraiment une réalité et non un mythe dans notre pays », a-t-il fait savoir.

Avant d’apporter la lumière sur les innovations intervenues au cours de ce processus électoral.

« S’agissant du cycle électoral en cours, nous avons expliqué aux étudiants les différentes innovations que contient la loi électorale en vigueur. Comment la CENI a-t-elle pu enrôler plus des 43 millions d’électeurs en un temps record en incluant 5 pays pilotes pour les Congolais résidant à l’étranger. La Centrale électorale va organiser cette fois-ci l’élection des conseillers communaux. Au stade actuel, nous leur avons fait comprendre qu’après la réception et le traitement des candidatures pour les élections générales du 20 décembre 2023, nous cheminons droit vers la campagne électorale prévue ce 19 novembre 2023. De ce fait, la cartographie des centres de vote est déjà publiée sur notre site internet pendant que les listes électorales provisoires sont déjà disponibles dans nos différentes antennes. Au plus tard 15 jours avant la date du scrutin, nous allons publier la liste définitive des électeurs par centre de vote avec indication du bureau de vote ».

Et de conclure : «Nous avons profité de la partie interactive pour confirmer aux étudiants que les élections prévues le 20 décembre 2023 ne sont pas un mythe mais plutôt une réalité et chacun doit se préparer en vue de faire un choix utile pour participer positivement à la consolidation de la démocratie dans notre pays».

Cette activité a connu aussi la participation d’autres intervenants notamment Me Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), qui a planché sur l’impact des défenseurs des droits de l’homme dans le processus électoral.