Rose Mutombo offre deux bus au personnel du ministère de la Justice

La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese qui avait à ses côtés, le vice-ministre de la Justice, a remis ce mercredi 29 novembre 2023, deux bus de 60 places assises au personnel du Secrétariat général à la Justice. C’était une joie pour la ministre d’Etat puisqu’elle avait signé des engagements lors de son arrivée à la tête du ministère. Des assignations lui avaient été adressées et a été très contente qu’elle a réalisé une grande distinction, a-t-elle dit devant le personnel du Secrétariat général.

Le porte-parole de la délégation syndicale, Edmond Mayundo Kimuni, a relevé que le syndicat avait adressé un mémo à la ministre d’Etat, ministre de la Justice pour la révision à la hausse du taux de la prime spécifique et permanente et l’élargissement de la liste des bénéficiaires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Concernant les moyens de locomotion en faveur du personnel qui était en rêve est devenu une réalité. Deux bus pimpants neufs sont devant nous. Comparativement à vos prédécesseurs, l’heure étant à l’évaluation, nous délégués syndicaux, représentant des fonctionnaires et agents, après débat et délibération, au regard de vos assignations prioritaires, nous vous reconnaissons une mention grande distinction, à l’occasion de la remise des bus pour le transport du personnel à 80 %. Cette cotation témoigne de votre reconnaissance envers nous pour votre écoute attentive des doléances des fonctionnaires et agents du ministère de la Justice longtemps abandonnés à leur triste sort. Ainsi, nous vous décernons le présent diplôme d’honneur à titre de reconnaissance”, a-t-il déclaré.

En réaction au mot de la délégation syndicale, Mme Rose Mutombo Kiese a tenu à remercier le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, chef de l’Etat, qui avait été inspiré par le Dieu tout puissant pour qu’il lui nomme à la tête de ce ministère. Elle a également remercié le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde qui l’a accompagné en tant que chef du gouvernement pour qu’elle atteigne ces objectifs.

“Dans le plan d’action du gouvernement, le chef de l’Etat tient beaucoup au social des Congolais. Il est vrai que notre budget du ministère est vraiment insignifiant par rapport aux attentes du personnel”, a dit la ministre d’État.

La ministre d’Etat voudrait avec les efforts des uns et des autres pour qu’ensemble ils changent l’image du ministère de la Justice.

Elle a rappelé au personnel que jusqu’à ce jour, « on n’a jamais eu des arriérés pour subvenir aux besoins de nos différentes prisons. Nous avons trouvé que toutes nos prisons étaient dans un état vétuste. Dans quelques jours, nous allons inaugurer la première prison que nous avons construite pendant notre mandat à Goma. Cette prison aura une capacité de plus de 3.500 détenus ».

 Bientôt une nouvelle Prison à Maluku

Rose Mutombo Kiese a déclaré qu’elle vient de recevoir le certificat d’enregistrement de plus de 100 hectares dans la commune de Maluku à Kinshasa. Ce terrain servira à la construction d’une prison de plus de 10.000 détenus.

S’adressant au secrétaire général à la Justice, Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice a souligné que l’acquisition de ces bus est le fruit d’un grand sacrifice et d’un grand plaidoyer.

 

 

 

 

 

 

 

 

“Vous avez intérêt à bien garder ces bus. Il faut des chauffeurs professionnels et conscients. Si vous n’avez pas des personnes conscientes qui vont gérer ces bus, dans moins d’une année, vous allez vous retrouver sans ces moyens de déplacement. Nous avons tendance à minimiser ou à ne pas prendre soin des biens publics. Nous avons intérêt à ce que ces bus zéro kilomètre fassent plus de 5 ans sans connaître de véritables pannes. Merci à l’administration à travers le secrétaire général de la confiance que vous m’avez accordé. Aujourd’hui, cette promesse que j’avais faite s’est réalisée. Et surtout qu’elle tombe à la veille des élections, j’espère que ce bilan qui est le mien, vous allez le porter aussi auprès de celui qui m’a nommé à la tête de ce ministère. Je parle de Fatshi Béton, le numéro 20 sur la liste des candidats président de la République”.

Enfin, la ministre d’Etat, ministre de la Justice a exhorté la délégation syndicale pour qu’elle ne soit pas égoïste et que dans le prochain budget que les avantages soient accordés aux agents de l’administration de la Justice dans les provinces. Il faut que tout le monde qui travaille se retrouve avec une prime.

“Si nous serons encore là, nous allons nous investir pour que la justice équitable soit appliquée”, a-t-elle lancé.

Le secrétaire général, King Booto, a souligné que depuis qu’il est à la tête de l’administration de la Justice, « quand je vois sur les voies de la capitale autant de bus avec des inscriptions des autres administrations, mon cœur a toujours été d’un malheur incommensurable. Je me suis toujours dit que la justice est l’un des piliers de cet État. On ne pouvait pas s’expliquer jusqu’à ce jour que les agents de l’administration, les agents de l’administration de la Justice ne bénéficient pas de moyens de transport ».

BM




M. Bourita s’entretient avec le SG adjoint des Nations Unies aux Opérations de Paix de l’ONU

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi à Rabat, avec le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux Opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, du renforcement de la coopération entre le Maroc et l’ONU sur les questions liées à l’avenir du maintien de la paix à la lumière des mutations géopolitiques mondiales.

A cette occasion, M. Lacroix, qui effectue sa première visite officielle au Maroc, a tenu à exprimer ses vifs remerciements au Royaume pour son engagement de longue date et sa longue contribution aux opérations de maintien de la paix de l’ONU depuis son indépendance.

Le diplomate onusien a loué les efforts inlassables déployés par les Forces Armées Royales, conformément aux Très Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, servant sous la bannière des Nations Unies, dans le cadre des missions de maintien de la paix qu’ils mènent avec abnégation, dévouement et engagement dans les différents théâtres en Afrique, notamment.

Il s’est également félicité du rôle du Maroc hautement apprécié par les Nations Unies dans tous les processus de négociation concernant la réforme de l’architecture du maintien de la paix initiée par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

“La contribution et le soutien du Maroc aux opérations de maintien de la paix est fondamental pour nous”, a souligné M. Lacroix dans une déclaration à la presse au terme de ces entretiens, relevant que le Royaume est l’un des partenaires “les plus solides” du maintien de la paix, notamment pour son apport et son appui constants aux initiatives prises pour favoriser le maintien de la paix et offrir des réponses adaptées aux crises en évolution.

La contribution “exceptionnelle” du Maroc aux opérations de maintien de la paix a un prix, a ajouté le responsable onusien qui a tenu à rendre hommage, lors de son entretien avec M. Bourita, aux 60 Marocains qui ont fait le sacrifice suprême au service de l’ONU.

“Nous regardons vers l’avenir avec le Maroc”, a-t-il fait observer, soulignant les défis actuels auxquels l’ONU fait face dans ses opérations de maintien de la paix.

Dans ce sens, M. Lacroix a affirmé qu’”il nous appartient ensemble de répondre à ces défis”, se disant très confiant que la contribution marocaine à ces efforts sera extrêmement importante et déterminante.

Pour sa part, M. Bourita a réitéré, lors de cet entretien, l’appui ferme et résolu du Royaume, conformément aux Très Hautes Instructions Royales, aux différentes initiatives portées par le Secrétaire Général de l’ONU depuis 2017, notamment l’Initiative de l’Action pour le Maintien de la Paix de l’ONU “A4P”, visant à permettre à l’ONU d’être au diapason des défis multidimensionnels auxquels font face les opérations de maintien de la paix aujourd’hui.

Compte tenu des mutations géopolitiques que connaît le monde, les Opérations de Maintien de la Paix de l’ONU qui célèbrent leurs 75ème anniversaire nécessitent une approche nouvelle holistique et opérationnelle en phase avec la réalité sur le terrain et une approche inclusive impliquant tous les intervenants, pour favoriser des solutions politiques réalistes et pérennes, a-t-il affirmé. Le ministre a, à cette occasion, exprimé le plein appui du Royaume au Sommet pour l’Avenir prévu lors de la 79ème session de l’Assemblée Générale en 2024, avec l’espoir qu’il débouche sur une vision nouvelle avec des objectifs précis pour le renforcement du multilatéralisme et la revue globale de l’architecture du maintien de la paix.

Il a également rappelé les engagements pris par le Maroc suite au lancement de son Plan d’Action “Femmes, Paix et Sécurité”, mais également des initiatives qu’il a portées au sein des Nations Unies, notamment dans le cadre de la lutte contre les discours de haine et de la mésinformation contre les Casques bleus des Nations Unies.

A rappeler que le Maroc est classé parmi les dix premiers pays dans le monde qui contribuent aux opérations de maintien de la paix de l’ONU. Il déploie actuellement 1.724 casques bleus en République Centrafricaine, en République Démocratique du Congo et au Sud-Soudan.

Le Royaume préside depuis de nombreuses années le groupe de coordination du Mouvement des Non-Alignés sur le maintien de la paix de l’ONU à New York. Il a été également initiateur de la création d’un groupe d’États affinitaires sur les questions de lutte contre les discours de haine et de mésinformation contre les Casques bleus.

Ont pris part à cet entretien le Conseiller militaire de l’ONU, le Général Birame Diop et le Conseiller civil du Secrétaire général de l’ONU, Gueladio Ba, ainsi que le Directeur des Nations Unies et des Organisations Internationales au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Redouane Houssaini.




La date et le lieu de la cérémonie CAF Awards 2023 confirmés

La ville de Marrakech, au Maroc, accueillera l’édition 2023 des CAF Awards le lundi 11 décembre prochain. L’événement aura lieu à l’hôtel Movenpick à 19h00, heure locale (18h00 GMT).

Comme chaque année, les CAF Awards célèbrent les plus grandes réalisations des acteurs et actrices du continent africain.

Durant cette cérémonie, seront récompensées les performances exceptionnelles qui ont lieu au cours des compétitions nationales et internationales, avec en point d’orgue la désignation du Joueur Africain et de la Joueuse Africaine de l’année.

Plus tôt cette semaine, la CAF a annoncé les listes restreintes pour les catégories féminines des CAF Awards 2023.

Pour le titre de Joueuse Africaine de l’année, dix footballeuses de renom y figurent. Quant aux autres catégories, à savoir Joueuse Interclubs de l’année, Gardienne de l’année, Jeune joueuse de l’année, Entraîneur de l’année, Équipe nationale de l’année et Club de l’année, elles comptent chacune cinq nominés.

Liste des nominés 

Joueuse Africaine de l’année

Ajara Nchout Njoya (Cameroun, Inter Milan)

Anissa Lahmari (Maroc, Levante Las Planas)

Fatima Tagnaout (Maroc, AS FAR)

Ghizlaine Chebbak  (Maroc, AS FAR)

Asisat Oshoala (Nigeria, FC Barcelone)

Chiamaka Nnadozie (Nigeria, Paris FC)

Andile Dlamini (Afrique du Sud, Mamelodi Sundowns)

Hilda Magaia (Afrique du Sud, Sejong Sportstoto)

Thembi Kgatlana (Afrique du Sud, Racing Louisville)

Barbara Banda (Zambie, Shanghai Shengli)

Joueur Africain de l’année

Riyad Mahrez (Algérie, Al Ahli)

Andre-Frank Zambo Anguissa (Cameroun, Naples)

Vincent Aboubacar (Cameroun, Besiktas)

Mohamed Salah (Égypte Liverpool)

Achraf Hakimi (Maroc, Paris Saint-Germain)

Sofyan Amrabat (Maroc, Manchester United)

Yassine Bounou (Maroc, Al Hilal)

Youssef En-Nesyri (Maroc, FC Séville)

Victor Osimhen (Nigeria, Naples)

Sadio Mané (Sénégal, Al Nassr)




Élections : Buta scelle un pacte politique avec Fatshi devant Carole Agito

Le Bas-Uélé a scellé un pacte politique ce mercredi 29 novembre 2023 avec Félix-Antoine Tshisekedi, à l’occasion de son passage sur la terre de Carole Agito Amela, dans le cadre de la campagne électorale en prévision des élections générales du 20 décembre prochain.

De l’aéroport à l’esplanade du gouvernorat lieu choisi pour le meeting, la population du Bas-Uélé a fait preuve d’un attachement particulier à l’endroit du président candidat n°20. Sur prêt de 10 Km qui sépare l’aéroport de Zega au site du meeting, Félix-Antoine Tshisekedi a palpé du doigt et vu de ses propres yeux, le résultat de la mobilisation obtenue grâce au travail de fourmi réalisé par la Sénatrice Carole Agito Amela, membre de l’union sacrée de la nation et Questeur de la chambre haute du Parlement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

“Je suis heureux de l’amour que vous m’avez témoigné ce jour à travers cette mobilisation et la marche à pieds que nous avons faite ensemble “, a déclaré le président candidat Félix-Antoine Tshisekedi, en prenant la parole devant une foule immense venue lui dire sa volonté de lui accorder un second mandat et une majorité écrasante aux législatives nationales.

Et de poursuivre,  “permettez-moi de vous rappeler que j’ai une dette envers la Grande Orientale en général, parce que c’est vous qui avez payé pour moi la caution qui m’a permis de déposer ma candidature à cette élection du 20 décembre 2023 et croyez-moi, je vous la payerai cette dette”, assurance donnée à la population de Buta par Félix-Antoine Tshisekedi qui est revenu avec détails sur l’ensemble des problèmes que connait le  Bas-Uélé et a présenté avec précision les solutions qui sont déjà en cours.

 

 

 

 

 

 

 

 

Aussitôt après son meeting, Félix-Antoine Tshisekedi a, avant de quitter la ville, reconnu l’engagement pris par le peuple de lui offrir un second mandat, ce peuple qui l’a fait derrière le leadership de la candidate députée nationale Carole Agito Amela.




Tribune libre : Observateurs électoraux européens : Les raisons cachées de l’annulation

La décision est enfin tombée! Les membres de la Mission d’observation Électorale de l’Union Européenne ont précipitamment mis fin à leur mission en rapport avec les élections générales congolaises du 20 Décembre 2023 prochain.

Et pourquoi cette décision unilatérale? La pomme de discorde a pour cause le contrôle des valises satellitaires de télécommunications que devraient emporter les différents observateurs européens déployés sur toute l’étendue de notre pays.

Le gouvernement de la République Démocratique du Congo déjà informé a, à travers ses services, décidé de faire le contrôle technique desdites valises satellitaires avant leur utilisation.

Cette démarche des services de renseignement congolais a été purement et simplement rejetée par les Européens. Or, il s’agit d’une simple mesure de routine que font tous les services de renseignement du monde entier.

Que cache ce refus? Selon plusieurs sources, la Mission d’Observation Électorale de l’Union Européenne aurait monté un plan de déstabilisation de notre pays en manipulant intentionnellement les résultats de l’élection présidentielle du 20 Décembre 2023.

En effet, il aurait été mis en place un système de piratage des résultats de l’élection présidentielle à partir de la Centrale de la CENI en vue de les trafiquer et de les modifier en faveur d’un protagoniste pro-européen dont nous taisons le nom.

Il se raconte même que certains organes de presse européenne et américaine auraient été mis dans le coup et  associés à ce complot.

On laisse entendre qu’avant la clôture des bureaux de vote le 20 Décembre 2023, ces médias de la honte devraient commencer la publication de leurs faux résultats trafiqués sous forme des sondages recueillis à la sortie des urnes.

Faut-il rappeler que l’un des candidats à l’élection présidentielle avait déjà annoncé les couleurs en déclarant que l’opposition congolaise rejettera les résultats qui seraient publiés par la CENI et prendra en compte, par contre, ceux proclamés par l’église catholique et les observateurs internationaux. La mèche était bel et bien vendue.

Alertés sur les intentions malveillantes de la fameuse Mission d’Observation Électorale de l’Union Européenne, les services congolais ont pris toutes les dispositions pour étouffer dans l’œuf ce énième complot.

Face à cet échec inattendu, cette cynique Mission de l’Union Européenne n’avait qu’un seul choix : capituler en mettant fin à sa mission devenue sans intérêt aux yeux de ses commanditaires.

Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi

Président National de l’UDS




Confiant sur la victoire, Jacquemain Shabani est catégorique : La peur réside chez les challengers de Tshisekedi

S’exprimant autour de la campagne électorale du président de la République sortant Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Me Jacquemain Shabani, co-directeur de campagne électorale de Felix Tshisekedi avec Acacia Bandubola, comme répondant à la question du journal L’Avenir dans son édition n°81452 page 5, qui titrait dans la rubrique Zoom sur l’actualité : « Qui a peur des élections ? »,  s’est exprimé ce mercredi 29 novembre 2023, à Kinshasa, en ces termes :«La peur réside plutôt chez nos challengers qui tiennent des critiques non constructives ». Ce cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), a affirmé que le candidat numéro 20 est “galvanisé par le fait que son message est bien accueilli et que la volonté de lui accorder un second mandat, est manifeste”.

A trois semaines des scrutins, alors que « la campagne évolue de la plus belle des manières » , selon le Conseiller principal du Président de la République au collège Politique et processus électoral Jacquemain Shabani et malgré le pullulement des banderoles dans les artères des villes congolaises, ainsi que  le déploiement sur toute l’entendue du territoire national des états-majors tant à la présidence qu’à l’Assemblée nationale, ainsi qu’aux Assemblées provinciales et aux conseils municipaux, des voix annonçant le report des élections pour laisser place aux éventuelles négociations s’élèvent toujours. Une observation a poussé  la Rédaction du journal L’Avenir dans son édition de mercredi 29 novembre 2023, à se poser la question qui suit : « Qui a peur des élections ? ».

Pour le président de la Commission électorale permanente (CEP) de l’UDPS et conseiller spécial du chef de l’État en charge du processus électoral, Jacquemain Shabani qui co-dirige l’équipe de campagne de Félix Tshisekedi pour l’élection présidentielle avec Acacia Bandubola, ministre honoraire de l’Economie, ce sont les challengers du Président sortant qui ont peur des élections.

« Nous nous réjouissons des scènes de liesse, mais surtout de la belle communion qui prévaut depuis le début entre le candidat numéro 20 et la population dans toutes les provinces, villes et territoires jusqu’ici parcourus. La confiance est au rendez-vous, et notre candidat est galvanisé par le fait que son message est bien accueilli et que la volonté de lui accorder un second mandat, est manifeste. Nous sentons un réel et sincère engouement de la population autour de notre Candidat et nous avons vraiment hâte de nous projeter dans les autres étapes prévues dans le cadre de cette campagne », a-t- il déclaré.

 

Que dit la CENI à propos de ces rumeurs?

 

La Centrale électorale affirme poursuivre l’organisation des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes, pour résoudre et éclairer toute zone d’ombre. Elle note qu’elle a organisée un forum sur l’observation électorale citoyenne, et encourage tous les groupes qui le souhaitent à se faire accréditer pour surveiller la transparence du processus électoral.

Bien qu’ouverte à toute critique objective et sans verser dans la polémique, la CENI préfère s’en tenir à la légalité et au respect du calendrier électoral. Ce qui fait que la centrale électorale  juge « inopportune, incendiaire et non constructive » la déclaration de Fridolin Ambongo, par exemple. La CENI  la considère comme un procès d’intention qui est de nature à « démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral qui amorce son dernier virage, saboter tous ses efforts entrepris pour tenir les échéances électorales dans les délais constitutionnels et semer la division et la confusion ».

Elle estime que la conclusion d’Ambongo, le numéro un de l’Eglise catholique en RDC, est  « prématurée et infondée » ayant pour but de « préparer le lit de la contestation et de jeter à tout prix le discrédit sur le processus électoral ».

Il sied de rappeler que lors d’un rassemblement avec les jeunes du diocèse de Kinshasa, dimanche au stade du collège Boboto, le cardinal Fridolin Ambongo Besungu a clairement émis des doutes au sujet de la tenue effective des élections le 20 décembre prochain.Le prince de l’Eglise a clairement dit à propos des élections : « Même s’il y en aura, nous n’avons pas de certitude que ça va se dérouler dans les meilleures conditions de transparence. Cela veut dire qu’il y a risque de désordre ». Ce qui a suscité la réaction de la CENI qui appelle même  la Mission d’Observation Électorale conjointe de la CENCO et l’ECC à se désolidariser publiquement des propos « incongrus » tenus par le Cardinal Ambongo. Et cela, en pleine période de la campagne électorale et devant des jeunes qui constituent une frange importante et surtout active de l’électorat et de la population congolaise, fait remarquer la CENI.

 

Willy Makumi Motosia




Assemblée nationale : La plénière proroge pour la énième fois l’état de siège

Les députés nationaux, déjà en campagne électorale, ont retrouvé le chemin  de l’hémicycle, pour examiner en urgence, le projet de loi portant autorisation de la proposition de l’état de siège sur une partie du territoire de la RDC.

A cette occasion, le président de l’Assemblée nationale, Christophe  Mboso, a précisé qu’en principe les plénières ont été suspendues pour permettre aux différents candidats d’aller battre campagne, mais officiellement la session se clôture le 15 décembre prochain.

Ainsi, la plénière a voté la loi d’habilitation du bureau de l’Assemblée nationale pour proroger l’état de siège en décembre prochain.

S’agissant de la loi portant prorogation de l’état de siège, c’est le ministre d’État, ministre de la Justice, Rose Mutombo Makiese, a fait savoir que depuis plus de deux décennies la République démocratique du Congo est confrontée, dans sa partie Est à des violences et autres atrocités de tous ordres perpétrées par le groupes armés locaux et étrangers tels que le CODECO, les ADF/MTM et la coalition M23/RDF qui s’adonnent, notamment à des tueries et viols de masse, des massacres, pillages et incendies provoquant des déplacements massifs des populations.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la perspective d’anéantir complètement ces groupes armés et de rétablir une paix durable, le président de la République a proclamé l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, les plus touchées par cette situation d’insécurité. Depuis son instauration, cette mesure exceptionnelle est prorogée tous les quinze jours, conformément à l’article 144, alinéa 5 de la Constitution. Étant donné que la situation opérationnelle sur le terrain est actuellement caractérisée, d’une part, par d’intenses affrontements entre nos Forces armées et la coalition M23/RDF dans quelques zones des territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo, et, d’autre part, par l’activisme des CODECO en Ituri et d’incessantes incursions des ADF/ MTM.

Après débat et délibération, la plénière a voté en séance subséquente le projet de loi portant prorogation de l’état de l’état de siège.  Les 243 députés ayant pris part à la plénière, l’ont voté à l’unanimité.




Rdc : National Endowment for Democracy vient en appui au processus électoral pour des élections plus démocratiques et transparentes

Le 1er Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Bienvenu Ilanga LEMBOW, accompagné du 2e Vice-Président, Didi Manara Linga, a échangé avec Damon Wilson, Président de la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, NED).

A l’issue de l’entrevue, l’hôte de la Centrale électorale en a fait la restitution, mettant en avant l’engagement de son organisme financé par le gouvernement américain à œuvrer pour des élections paisibles et transparentes en RDC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« NED est là pour soutenir le peuple congolais dans ce processus électoral pour favoriser des élections plus démocratiques et transparentes pour un avenir meilleur. Durant 32 ans, nous nous sommes assignés comme mission de soutenir les démocraties à se consolider. Ces élections qui approchent est une occasion pour nous de donner la preuve de notre engagement notamment aux côtés de la RDC. Nous avons discuté des préparatifs de ces élections et nous avons prêté une oreille attentive à ce qui se fait. Le 1er Vice-Président de la CENI nous a entretenus des avancées du processus, comment la communauté internationale entend accompagner le pays dans cette organisation. Mais aussi de la détermination des dirigeants de la CENI à respecter le délai tel qu’établi par la Constitution.

Une tâche immense dans un pays se trouvant dans une situation un peu compliquée avec la logistique à déployée surtout avec les violences dans la partie orientale du pays. On a discuté de la planification à faire dans les trois semaines qui restent et comment tout cela va s’organiser d’ici le 20 décembre 2023. C’est un gros travail à accomplir et nous soutenons l’initiative d’avoir beaucoup d’autres organisations notamment les missions d’observation qui ont déjà manifesté leur intention à cheminer avec la CENI dans cette démarche pour garantir des élections paisibles », a déclaré Damon Wilson.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis sa création conjointement par les républicains et les démocrates en 1983, sous le gouvernement de Ronald Reagan, NED est resté bipartite, dont l’objectif déclaré par les autorités américaines est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde.

 




Stratégie économique marocaine en Afrique: Le modèle chérifien de co-développement analysé par IMIS

Ce décryptage contribue au débat continental sur les enjeux économiques et stratégiques de l’Afrique ainsi que sur le rôle «précurseur» que joue le Maroc dans cette nouvelle dynamique. Dans son nouveau policy paper, l’Institut marocain de l’intelligence stratégique (IMIS) propose des voies concrètes à entreprendre pour saisir les enjeux d’un contexte en reconfiguration.

Une analyse des caractéristiques de la stratégie économique marocaine en Afrique vient d’être livrée par l’Institut marocain de l’intelligence stratégique (IMIS). Un policy paper est publié dans ce sens à travers lequel Ahmed Azirar, Asmaa Fhail et Hicham Kasraoui examinent les forces, les faiblesses, les opportunités ainsi que les risques relatifs à l’action économique du Maroc au niveau continental. Ce décryptage, intitulé « Stratégie économique du Maroc en Afrique : Le modèle chérifien de co-développement», contribue ainsi au débat continental sur les enjeux économiques et stratégiques de l’Afrique ainsi que sur le rôle «précurseur» que joue le Maroc dans cette nouvelle dynamique. La finalité étant, également, d’éclairer les parties prenantes marocaines sur le potentiel réel de croissance du continent africain à l’aube des transformations géostratégiques et économiques en cours ainsi que de proposer des voies concrètes à entreprendre pour pouvoir saisir les opportunités de co-développement d’une « Région Afrique » en cristallisation et en transition dans un monde en reconfiguration.

Trois enjeux relevés

Se référant au policy paper d’IMIS, cette analyse tend à «clarifier les enjeux économiques et stratégiques du continent et, en particulier, d’y placer ceux relatifs au rôle précurseur que joue le Maroc dans cette nouvelle dynamique». Trois principaux enjeux ont été relevés. Il s’agit en premier de saisir les opportunités économiques permises par la nouvelle donne internationale. L’objectif étant de donner un nouvel élan au développement socio-économique des pays africains au service de leurs populations. Il s’agit également de garantir la souveraineté des États africains et réduire les dépendances de leurs économies vis-à-vis des puissances extracontinentales.

A cela s’ajoute la nécessité de planifier la transition écologique du continent et inventer un modèle africain durable de développement. Il est à noter que cette analyse a permis d’identifier quatre principes directeurs. Citons dans ce sens la maximisation de la valeur ajoutée continentale, l’adoption d’une approche écosystémique du développement, la durabilité native du modèle de développement, ainsi que la concrétisation du concept d’«un continent, une infrastructure». L’analyse repose également sur un modèle quadruple composé de quatre piliers, en l’occurrence les stratégies de positionnement sur les domaines activités prometteurs, les questions de financement de l’investissement, le capital humain et la gouvernance économique et financière.

Les actions à entreprendre

Les auteurs de cette analyse considèrent que « le Maroc démontre indéniablement qu’il dispose d’une vision claire et ambitieuse du développement de son continent qu’il met en œuvre de manière assidue ». Huit actions concrètes ont été dans ce sens préconisées.

L’ambition étant de projeter les acteurs clés et mieux appréhender l’avenir. Il s’agit ainsi de poursuivre et accélérer la dynamique de développement des infrastructures d’envergure nationale et régionale. « Tout en veillant à la connectivité et l’interopérabilité de ces infrastructures, le Maroc peut encore acquérir de nouveaux avantages stratégiques dans plusieurs secteurs (ports, chemins de fer, complexes énergétiques, acheminement de l’eau potable et traitements des eaux usées, etc.) », peut-on relever de l’analyse de IMIS.

La deuxième action proposée est celle de créer des structures de veille et d’intelligence économique dédiées à l’Afrique. L’idée étant de comprendre les dynamiques des marchés africains et identifier les opportunités et les relais de croissance et d’éclairer les choix de positionnement des investisseurs publics et privés. Il est également question d’anticiper l’adéquation législative des codes nationaux aux nouvelles réalités économiques et commerciales et préparer l’institutionnalisation des nouveaux organes de gouvernance économique, financière et monétaire continentaux. IMIS recommande par ailleurs de repenser les dispositifs d’accompagnement des entreprises souhaitant se développer en Afrique. Se référant à l’étude, l’adaptation des offres d’accompagnement des entreprises selon la taille des opérateurs et leurs besoins spécifiques permettra d’optimiser leur efficacité et d’obtenir des résultats concrets. Il s’agit également de favoriser l’émergence des écosystèmes industriels. Encourager la constitution des groupements d’intérêt économique (GIE) et simplifier leur réglementation, notamment pour les opérateurs des secteurs stratégiques. IMIS appelle également à élaborer des offres de financement spécifiques au développement des projets d’investissements en Afrique, d’où la nécessité de mobiliser les investisseurs institutionnels et les banques nationales pour proposer des mécanismes de financement et d’assurance optimisés aux entreprises marocaines souhaitant se développer dans les marchés africains.

Parmi les recommandations émises figurent également le renforcement de l’attractivité du Royaume comme destination africaine incontournable et de s’ériger en hub de décarbonation de l’industrie en Afrique. «En opérationnalisant sa stratégie bas carbone 2050, le Maroc pourrait s’imposer comme plateforme d’accueil des investissements industriels verts sur le long terme», lit-on du policy paper d’IMIS. Il est également proposé de renforcer l’attractivité du Royaume comme destination africaine incontournable de formation et d’opportunités économiques et faciliter la circulation des talents à travers notamment le positionnement des écoles et des universités marocaines sur les formations préparant aux métiers d’avenir (le digital, l’intelligence artificielle, la biotechnologie, la robotisation, les nouvelles mobilités, les énergies renouvelables, l’économie circulaire, etc.) et par la promotion du modèle social marocain (offre d’éducation, protection sociale, justice et sécurité, etc.).




Le Maroc, futur producteur d’énergie nucléaire, selon l’AIEA

D’après Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Association internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Maroc fait partie des 13 futurs pays qui produiront de l’énergie nucléaire d’ici quelques années. Des propos qui confirment le potentiel du Royaume dans le développement de cette ressource considérée comme l’énergie du futur.

Le Maroc figure parmi les futurs producteurs d’énergie nucléaire. C’est ce qu’a déclaré, ce mardi 28 novembre, le directeur général de l’Association internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Mariano Grossi, lors de la World Nuclear Exhibition à Paris, selon l’agence Reuters. «Il y aura une douzaine ou 13 (nouveaux) pays nucléaires d’ici quelques années», a-t-il affirmé, incluant notamment dans cette liste le Maroc, le Ghana, le Nigeria, la Namibie, le Kenya, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et les Philippines.

D’après Rafael Mariano Grossi, dix pays seraient en train de construire des centrales nucléaires et 17 autres seraient dans le processus d’évaluation. «Selon les calculs de l’AIEA, il est nécessaire de doubler le nombre de réacteurs nucléaires dans le monde, qui s’élève actuellement à environ 400 unités, pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat», a-t-il souligné.

Coopération nucléaire avec la Russie

Les propos du patron de l’AIEA confirment le potentiel du Maroc dans le développement de l’énergie nucléaire, considérée comme l’énergie du futur par plusieurs scientifiques. Depuis quelques années, le Royaume a d’ailleurs multiplié les initiatives dans ce sens. Ainsi, le 12 octobre 2022, Rabat avait signé une convention avec la société étatique russe Rosatom, mandaté par le ministère russe des Affaires étrangères, pour une coopération des deux pays dans ce domaine.

En vertu de cet accord, «la Russie assistera le Maroc dans la création et l’amélioration des infrastructures d’énergie nucléaire, la conception et la construction de réacteurs nucléaires, ainsi que d’usines de dessalement d’eau et d’accélérateurs de particules élémentaires». Moscou fournira aussi à Rabat des services dans le domaine du combustible, du combustible nucléaire usé et radioactif, dans la gestion des déchets et l’assistera notamment dans l’exploration et le développement de gisements d’uranium et l’étude de la base de ressources minérales du pays

En septembre 2023, Manfred Krammer, responsable de la physique expérimentale de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN), le plus grand centre de recherche en physique nucléaire au monde, indiquait que le Maroc avait manifesté son intérêt pour en devenir un membre associé.

Bâtir une véritable industrie nucléaire

Le 25 septembre, le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN) devenait le premier centre de recherche en Afrique à recevoir la désignation de «Centre international basé sur les réacteurs de recherche » (ICERR), octroyée par l’AIEA, lors de la 67ème Conférence générale de l’institution du 25 au 29 septembre au siège des Nations unies en Autriche.

Deux jours plus tard, le CNESTEN signait deux mémorandums d’entente avec la Compagnie nationale chinoise Outre-Mer (CNOS) et l’Institut coréen de recherche sur l’énergie atomique (KAERI), qui prévoient notamment la réalisation de projets dans différentes thématiques et domaines d’intérêt commun en sciences et technologies nucléaires.

Autant d’initiatives qui en disent long sur la volonté du Maroc de bâtir une véritable industrie nucléaire. De quoi lui permettre de diversifier davantage ses sources d’énergie et surtout de renforcer son mix énergétique.

Par Elimane Sembène