2ème Journée de travail en Arabie Saoudite: Vital Kamerhe planche sur la coopération économique et l’intervention humanitaire pour la population de l’Est La deuxième journée de travail en Arabie Saoudite du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, a été consacrée aux réunions et audiences officielles dans la capitale Riyad.

À la demande du Prince héritier et Premier Ministre Saoudien, Son Altesse Mohamed Ben Salmane, il s’est tenu une grande réunion avec le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe et 9 membres du gouvernement Saoudien conduits par le numéro deux du gouvernement, Majid bin Abdullah Al-Kassabi, ministre du Commerce.

Il s’est agi d’explorer les domaines urgents d’investissements en Rdc, et aussi, évaluer le niveau de l’intervention du Royaume Saoudien en faveur des populations meurtries du Nord-Kivu en général, de Masisi, Rutshuru et Nyiragongo, en particulier.

Une des résolutions de cette réunion est l’envoi très prochainement d’une mission gouvernementale saoudienne à Kinshasa, la capitale de la Rdc.

Du côté congolais, « les officiels Saoudiens attendent recevoir, dès que possible, l’appréciation des domaines d’intérêt général, par la présentation d’un cahier des charges pointilleux qui servira de canevas pour une intervention efficace et rapide de l’Arabie Saoudite. Aussi, nous sommes invités avec mes homologues de l’Industrie et du Commerce Extérieur le 12 janvier 2024 à Riyard », a précisé le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe.

À l’issue de cette réunion au sommet, le Prince saoudien a convié son hôte de marque à une rencontre en aparté avec le président du Fonds Saoudien, Sultani Bin Abdulrhaman Al-Murshid.

« De cet échange hautement stratégique, nous avons pu retenir la détermination du Royaume à finaliser les 2 dossiers principaux qui nous ont amené ici, à savoir, la coopération économique et l’intervention humanitaire pour la population de l’Est de la RDC », a commenté le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe.

Le séjour de la délégation congolaise s’achève sur une note de satisfecit global.

À souligner que le Vice-Premier Ministre Vital Kamerhe est venu à Riyad représenter le Chef de l’État Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Sommet Arabie Saoudite – Afrique. Événement auquel plusieurs chefs d’États africains et leaders saoudiens ont répondu présents.




Judo: La séance d’entrainement des Masters judokas de la Rdc de ce dimanche 12 novembre au Dojo Jeshi Fardc

Vice-président de l’Association des Masters Judokas de la RDC, Me José Mbuyulu informe que la séance d’entrainement des Masters Judokas de la RDC de ce dimanche 12 novembre 2023 est prévue à 10h00 au Dojo Jeshi Fardc.

Pour ceux qui l’ignorent, le Dojo Jeshi Fardc est situé dans l’enceinte du Camp Lt Colonel Kokolo, entrée Shaumba.

Par ailleurs, Me José Mbuyulu fait remarquer que juste après la séance d’entrainement, le Gd Me Freddy Elonga procédera à la remise d’un vélo neuf à Me Bokufe Shabair du Judo Club Tonya Tonya du quartier Kauka, commune de Kalamu. Tous les masters sont conviés d’y prendre part.

Antoine Bolia




Judo: Les judokas congolais attendus à l’Open de Dakar qualificatif aux J.O Paris 2024

La République Démocratique du Congo a l’ambition d’aligner d’autres judokas pour les prochains jeux olympiques Paris 2024 en dehors de Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’ qui a déjà sa qualification en poche. Pour ce faire, il faut participer. Deux possibilités s’offrent à eux au courant de ce mois de novembre.

Coup d’envoi ce samedi 11 novembre 2023 de l’Open de Dakar, Sénégal qui se clôture ce dimanche 12 novembre. Les Léopards judo de la RDC qui sont montés sur le tatami ont été éliminés au second tour.

Chez les -60 kg, Kisoka Kiamfumu Arnold ‘’ Daso’’ était opposé à Dacruz Felipe du Liban, ce dernier a gagné. Au repêchage, Daso a chuté face au sénégalais Mbala Oumar.

Chez les -66 kg, Bamba Zacharie est tombé face au sénégalais Keita Haro. Christ Mupata dans la même catégorie -66 kg est tombé au deuxième tour face au sénégalais Babou.

Seront en lice ce dimanche Evoloko -90 kg, Kashama Enock +100 kg et Kalonda Cédric -81 kg. Tous ces athlètes sont coachés par le DTN Me Pija Bondele et Me Dady Bakoyene, entraineur national en charge de la diaspora. Ce tournoi est qualificatif aux Jeux Olympiques Paris 2024. Il donne l’occasion et permet aux judokas d’améliorer leur classement dans le ranking mondial.

Antoine Bolia




A cause du traitement dégradant réservé aux arts martiaux: La Dynamique des Arts Martiaux et Alliés va lancer une pétition pour se désolidariser du ministère des sports

Le traitement dégradant et le peu d’attention réservé aux pratiquants des arts martiaux ne laisse pas indifférente la Dynamique des Arts Martiaux et Alliés ‘’DAMA’’.

En effet, précise Me Rodrigue Masuama Ndangi, président de cette structure, la DAMA se prépare à lancer une pétition pour séparer les arts martiaux et affinitaires du ministère des Sports et loisirs. Cette option murement réfléchie fait suite aux multiples injustices et déconsidérations dont sont l’objet les arts martiaux et affinitaires au sein du Ministère des Sports et Loisirs. Raison pour laquelle les pratiquants des arts martiaux préfèrent avoir leur propre Ministère des Arts Martiaux et Affinitaires afin de garantir l’épanouissement de ces disciplines tant sur le plan national qu’international.

Et Me Rodrigue Masuama Ndangi de renchérir : ‘’ Etant donné que le Ministère des Sports et Loisirs ‘’MSL’’ ne l’assure pas, et ce depuis toujours. Il suffit qu’une discipline de combat essaie de prendre son envol, le MSL sans se rendre compte des efforts consentis et fournis par ces disciplines, vient tout balayer d’un revers de mains et ainsi saper tout le travail abattu par lesdites disciplines. D’où, à l’instar de tous les ministères qui se sont vu séparer comme l’EPST et l’ESU, la jeunesse et le MSL etc.

Les pratiquants des arts martiaux et affinitaires pensent qu’il est plus que temps de prendre leur destin en mains car trop, c’est trop. Comme ça, le budget mis à la disposition du MSL sera divisé et permettre au M.A.A de résoudre les problèmes de ses collaborateurs dites fédérations des disciplines de combat, toutes sans distinction aucune. De là, un secrétariat en charge des arts martiaux et affinitaires est nécessaire, sans oublier une direction des arts martiaux et affinitaires tiendra compte des disciplines de combat liées au Comité Olympique Congolais bien sûr, en leur garantissant leur épanouissement en collaborant avec le COC, le Ministère de la défense, le Ministère de l’Intérieur, sans oublier le Ministère de l’EPST, car il est plus que temps que les arts martiaux et affinitaires servent à la formation de nos policiers et militaires, tout en formant tous les enfants congolais, élèves ou étudiants’’. Sur cet aspect du problème, Me Rodrigue Masuama pense que cela renforcera non seulement les liens d’amitié et de fraternité inter-congolais, mais aussi et surtout, le patriotisme qui est l’âme même de toute nation aspirant à sa sécurité et développement.

Antoine Bolia




Katanga Awards : La CNSSAP rafle le prix de la bonne gouvernance

La ville de Lubumbashi a vibré au rythme de la grande nuit des awards ce vendredi 10 novembre 2023. Pour sa 14ème édition, la cérémonie Katanga Awards a levé le voile du thème retenu : « Leaders d’ici et d’ailleurs » qui a poussé les limites de reconnaissance d’excellences au-delà de l’espace Grand Katanga.

Forte de son rayonnement national au lendemain de la mise en œuvre de la Loi n. 22/031 promulguée par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, la CNSSAP a été honorée d’être invitée à la grande soirée qui a connu la participation personnelle du Gouverneur de province, M. Jacques Kyabula Katwe, et de nombreux dignitaires venus de toutes parts.

Dans la surprise générale, la CNSSAP figurera finalement parmi les heureux lauréats de la soirée. En effet, il a été décerné à la Caisse le Prix de bonne gouvernance pour la bonne gestion de la sécurité sociale des agents publics de l’Etat.

Empêché, le DG de la CNSSAP, M. Junior Mata s’est fait représenter par une délégation du personnel de la Caisse qui n’a pas tari de mots pour rendre l’honneur à qui de droit, en l’occurrence, le Chef de l’Etat pour sa vision sociale en faveur des agents publics de l’Etat, ainsi que le Ministre de Tutelle, Jean-Pierre Lihau Ebua pour ses orientations claires au sujet de la mise en œuvre de la politique de gestion de la retraite dans le secteur public.

Souvent honorée des prix internationaux, la CNSSAP a ainsi reçu son premier Prix national et daigne à le dédier à l’ensemble de ses assurés sociaux qui ne cessent de lui renouveler leur confiance.




États-Unis: le Pape relève Mgr Strickland de sa charge pastorale

La décision du Pape, prise à l’issue de la visite apostolique confiée à deux évêques américains dans le diocèse de Tyler, a été rendue publique samedi 11 novembre.

Le Pape François a relevé Mgr Joseph E. Strickland, 65 ans, du gouvernement pastoral du diocèse de Tyler, dans le nord-est du Texas aux États-Unis. Il a nommé Mgr Joe Vásquez, évêque d’Austin, administrateur apostolique du diocèse laissé vacant.

Cette décision fait suite à la visite apostolique ordonnée par le Pape en juin dernier dans le diocèse, et qui fut confiée à deux évêques américains.

Les évêques qui ont effectué la visite, Mgr Dennis Sullivan, évêque de Camden, et Mgr Gerald Kicanas, évêque émérite de Tucson, «ont mené une enquête exhaustive sur tous les aspects de la gouvernance et de la direction du diocèse de Tyler par son ordinaire, Mgr Joseph Strickland», a affirmé l’archevêque de Galveston-Houston.

Une décision prise après une longue réflexion

«À la suite de cette visite, poursuit le communiqué du cardinal Daniel Nicholas DiNardo, une recommandation a été faite au Saint-Père selon laquelle la poursuite du mandat de Mgr Strickland n’était pas possible». Mgr Strickland s’était fait connaître dans le monde, en publiant un propos hostile au Pape François sur les réseaux sociaux.

«Après des mois d’examen attentif de la part du dicastère pour les Évêques et du Saint-Père, la décision a été prise de demander la démission de Mgr Strickland. Après avoir reçu cette demande, Mgr Strickland a refusé de démissionner le 9 novembre 2023». D’où la décision du Pape de relever l’évêque de ses fonctions.

Le cardinal DiNardo souligne que dans l’attente de dispositions plus définitives pour le diocèse de Tyler, le Saint-Père a nommé simultanément Mgr Joe Vásquez, évêque d’Austin, administrateur apostolique du diocèse de Tyler. «Nous nous souvenons de Mgr Strickland dans nos prières», et «nous prions également pour le clergé et les fidèles du diocèse de Tyler et pour Mgr Vásquez», a conclu le cardinal DiNardo.




RD Congo: Kinshasa s’apprête à célébrer la 3è Journée de la diaconie

Garder les yeux ouverts sur la réalité, afin d’évaluer de façon objective les besoins des nécessiteux et d’y répondre de manière efficace et appropriée. C’est l’appel lancé par le cardinal Ambongo, archevêque de Kinshasa, à l’occasion de la troisième Journée diocésaine de la diaconie, qui sera célébrée le 19 novembre 2023, jour où l’Eglise universelle célébrera la septième Journée mondiale des pauvres.

«J’insiste particulièrement sur le fait que notre pratique pastorale en faveur du pauvre doit être menée de manière ordonnée», a écrit le cardinal Fridolin Ambongo dans un message adressé à ses diocésaines et diocésains, à l’occasion de la troisième journée de la diaconie. L’archevêque de Kinshasa, en République Démocratique du Congo, rappelle la finalité de ce service qu’il a institué depuis 2021, celle de porter une attention effective aux pauvres et aux plus fragiles, afin de rendre visible «notre communion et notre solidarité fraternelles». Le prélat rappelle, en outre, que c’est en écho à l’initiative du Saint-Père que, depuis trois ans, l’église de Kinshasa met tout en œuvre «pour inscrire la dynamique de la diaconie dans la pratique ordinaire de notre Archidiocèse».

Prendre conscience et lutter urgemment et concrètement contre les nouvelles formes de pauvreté

Cette Journée sera célébrée le 19 novembre prochain, coïncidant avec la septième Journée mondiale des pauvres, qui a pour thème cette année: «Ne détourne ton visage d’aucun pauvre» (Tb 4, 7). Le cardinal Ambongo rappelle à cet effet le message du Pape François pour cette célébration, qui est «riche d’enseignements». Le Saint-Père nous invite à prendre conscience de nouvelles formes de pauvreté contre lesquelles nous sommes appelés à lutter par un engagement urgent et concret en faveur de la dignité humaine du pauvre et de toute personne. Pour l’essentiel, souligne-t-il, «le Pape nous rappelle que faire l’aumône au pauvre est une bonne œuvre, mais que c’est encore mieux de s’impliquer dans un engagement qui reconnaisse les pauvres dans leur dignité humaine inviolable».

Le cardinal Ambongo dit merci à ses diocésaines et diocésains pour leur générosité

Saisissant l’occasion, l’archevêque de Kinshasa remercie ses diocésaines et diocésains «pour tant de sacrifices consentis et d’efforts sans cesse déployés à tous les niveaux de la vie diocésaine: dans les CEB, les paroisses et les doyennés». Il les encourage à aller de l’avant et à faire des progrès dans leur élan de générosité. Pour avancer sur un tel chemin, «il est bon de garder les yeux ouverts pour voir la réalité du monde ainsi que celle de notre pays en général, et de notre ville de Kinshasa en particulier», indique-t-il. Le grand défi est de comprendre cette réalité et de se laisser interpeller par elle, autrement, on ne saura «jamais évaluer objectivement les besoins des pauvres», et on ne saura «jamais y répondre de manière efficace et appropriée».

Le cardinal Ambongo insiste et attire, par ailleurs, l’attention sur «la dimension diocésaine du témoignage de la charité effective à l’égard des pauvres». Les initiatives prises dans les paroisses et dans les doyennés en faveur des pauvres ont toute leur valeur, mais il est bon de mettre aussi l’accent sur la dimension d’ensemble, celle diocésaine, qui «offre l’avantage d’une plus grande visibilité du Corps tout entier que nous formons», explique-t-il.

Le Petit Séminaire de Kinshasa, au cœur des actions de la diaconie en 2023

Chaque année, pour la célébration de cette Journée, le service diocésain de la diaconie entreprend quelques activités et réalise plusieurs actions. Parmi les initiatives de l’année 2023, il entend «initier des activités d’assainissement et de réhabilitation des sanitaires du Petit Séminaire de notre archidiocèse».

Tout en invitant à brûler d’amour pour les pauvres, le cardinal Ambongo appelle à se tenir à leurs côtés, à marcher avec eux, à soutenir leur espérance, à chercher ensemble des réponses adéquates qui correspondent à leurs vrais besoins. L’archevêque de Kinshasa exhorte ainsi ses diocésains à une conversion pastorale qui met au centre de la vie des communautés, des paroisses, des doyennés et de l’archidiocèse le souci pour les pauvres.

La journée mondiale des pauvres a été instituée par le Pape François en 2017 et fixée au 33ème dimanche de l’année liturgique. L’archidiocèse de Kinshasa saisit l’occasion pour célébrer la journée de la diaconie le même jour, qui est un service de la charité pour les plus vulnérables.

Stanislas Kambashi, SJ – Cité du Vatican




RD Congo: le Saint Père nomme les évêques à Basankusu et Kamina

Samedi 11 novembre 2023, le Saint Père a nommé deux nouveaux évêques en République Démocratique du Congo. Il s’agit de l’Abbé Libère Pwongo Bope, pour le diocèse de Basankusu et de l’Abbé Léonard Kakudji Muzinga, pour le diocèse de Kamina.

Ce sont deux grandes nouvelles pour les diocèses de Bansakusu, dans la province de l’Equateur (nord-ouest) et de Kamina, dans la province du Haut-Lomami (sud-est).
Le Saint-Père a accepté le renoncement au gouvernement pastoral de Basankusu présentée par Mgr Joseph Mokobe Ndjoku, qui a été évêque de ce diocèse depuis 2001. Comme successeur, le Pape François a nommé l’abbé Libère Pwongo Bope, qui était jusqu’à présent secrétaire chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa.
Notice biographique de Mgr Libère Pwongo
Mgr Libère Pwongo Bope est né le 21 mai 1964 à Mweka. Après des études de philosophie au Grand Séminaire Saint André Kaggwa et de théologie au Grand Séminaire Saint Jean XXIII à Kinshasa, il a été ordonné prêtre le 4 janvier 1992 pour l’archidiocèse de Kinshasa.
Il a ensuite exercé les responsabilités suivantes et a poursuivi ses études: Licence en philosophie à Kinshasa (1991-1993); formateur et professeur au grand séminaire de philosophie Saint André Kaggwa (1993-1996); secrétaire académique dans ce même séminaire (1996-1999); secrétaire particulier de l’archevêque de Kinshasa (1993-1999); secrétaire-chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa (1999-2006); administrateur de la paroisse Saint-Paul d’Evry, France (2007-2012); Doctorat en philosophie à l’Institut catholique de Paris (2007-2013); recteur du grand séminaire de philosophie Saint André Kaggwa et professeur à l’Université catholique du Congo (2013-2020); curé de la paroisse Saint Albert à Kinshasa (2020-2021); missionnaire Fidei donum en République Centrafricaine et curé dans l’archidiocèse de Bangui (2021-2023). Depuis 2023, il est secrétaire chancelier de l’archidiocèse de Kinshasa.
L’Abbé Léonard Kakudji Muzinga, nommé évêque de Kamina
Le Saint-Père a par ailleurs nommé évêque de Kamina l’Abbé Léonard Kakudji Muzinga, qui était jusqu’ici curé de la paroisse Saint-Paul et vicaire forain à Lubumbashi. Il succède à Mgr Jean-Anatole Kalala.
Mgr Léonard Kakudji Muzinga est né le 13 mars 1970 à Kalemie. Après des études de philosophie et de théologie au Grand Séminaire Saint Paul de Kambikila (Lubumbashi), il a été ordonné prêtre le 31 juillet 2005 pour l’archidiocèse de Lubumbashi.
Il a exercé les responsabilités suivantes: vicaire paroissial de Saint-Joseph et directeur de l’Institut technique Saint François Xavier à Likasi (2005-2012); responsable de la pastorale des jeunes dans le secteur de Likasi (2007-2011); curé de Saint-Paul à Lubumbashi (depuis 2012); aumônier et référent des sœurs de la famille Bakhita (depuis 2013); vicaire épiscopal des œuvres diocésaines de Lubumbashi (2019-2021). Depuis 2023, il est membre du Conseil diocésain des affaires économiques.




Rdc: la paroisse Christ-Roi de d’Aketi célèbre 100 ans d’existence

Lors d’une messe célébrée dimanche 05 novembre, Mgr Christophe Aboya, vicaire général du diocèse de Lolo, représentant Mgr Jean-Bertin Nadonye, ordinaire de ce diocèse et administrateur apostolique de Buta, a ouvert l’année du centenaire de la paroisse d’Aketi, dans le diocèse de Buta, province de Bas-Uele. Dans son homélie lors de cette célébration, le vicaire général de Buta a invité prêtres et laïcs à la collaboration et à œuvrer ensemble pour la protection du patrimoine commun.

Le vicaire général du diocèse de Lolo, Mgr Christophe Aboya, a représenté l’évêque de Lolo et administrateur apostolique de Buta, Mgr Jean-Bertin Nadonye, dimanche 5 novembre, pour célébrer la messe d’ouverture du premier centenaire de la paroisse Christ-Roi d’Aketi dans le diocèse de Buta, province du Bas-Uele. C’était l’occasion pour le vicaire général de Lolo d’inviter les fidèles d’Aketi à prendre en charge la vie et l’avenir de leur paroisse, à collaborer avec les prêtres et à protéger le patrimoine commun.

La messe a été concélébrée par une quinzaine de prêtres, venus des diocèses de Lolo et de Buta. Religieux et religieuses de la congrégation diocésaine Ba Maria, étaient présents ainsi que des pasteurs protestants étaient là aussi avec des autorités politico-administratives et des chefs coutumiers.

À signaler en particulier la présence de missionnaires oblats de Marie Immaculée. Le père Thomas Mukiramfi, venu de Kinshasa, a représenté le supérieur provincial, le père Constant Kienge-Kienge. Les Oblats sont aussi arrivés d’Ekama, dans le diocèse voisin de Lolo. La paroisse Christ-Roi d’Aketi est desservie depuis 2022 par les missionnaires oblats Gabriel Kinze et Serge Mpiana, respectivement curé et vicaire.

L’histoire retient qu’en 1923, Mgr Amando Vanuytven a fondé la paroisse Christ-Roi d’Aketi. Des missionnaires prémontrés desservent la paroisse jusqu’en 1999 où arrive un premier prêtre diocésain, l’abbé Robert Ngonde. Mais le diocèse de Buta n’a pas beaucoup de prêtres. De 2014 à 2022, un conseil pastoral nommé par l’évêque, Mgr Joseph Banga, gère la paroisse.

En 2022, Mgr Jean-Bertin Nadonye, évêque de Lolo et administrateur apostolique de Buta depuis 2021, obtient la présence des missionnaires oblats de Marie Immaculée. Aussitôt installés, les pères Gabriel Kinze et Serge Mpiana se sont mis à préparer l’ouverture de l’année du centenaire de la paroisse. Les deux prêtres ont aussi la campagne des vocations comme souci pastoral majeur.

Vatican news avec Jean-Baptiste Malenge – Kinshasa




Rdc: l’exploitation illégale des minerais, cause de multiples crises

«Guerres pour les minerais, exploitation des ressources congolaises pour un prétendu écologisme global», tels sont les maux qu’a dénoncé Mgr Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani et président de la conférence épiscopale des évêques du Congo (CENCO). Dans l’interview accordée à l’agence Fides, le prélat a fustigé l’exploitation illégale des ressources naturelles qui «cause d’énormes dégâts environnementaux et humains au Congo», appelant le gouvernement à y mettre fin.

Dans l’interview accordée à l’Agence de presse Fides, Mgr Utembi a commencé par décrire la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays, notamment, les différentes guerres. Il a commencé par le Nord-Kivu «ravagé par divers groupes armés locaux et étrangers, notamment des ADF d’origine ougandaise et d’inspiration islamiste et du M23 qui est soutenu par les pays voisins, notamment le Rwanda». Cette situation, a-t-il fait savoir, «n’est un secret pour personne, tout le monde le sait, grâce aussi aux enquêtes des groupes d’investigation internationaux de l’ONU qui ont établi noir sur blanc que le M23 est soutenu par les pays voisins, en particulier l’armée rwandaise».

Les désolations causées par des multiples crises

Selon le président de la Cenco, «les groupes locaux ont été constitués à l’origine comme des formations d’autodéfense pour repousser les attaques extérieures». Parmi ces groupes, il y a «les Mai-Mai et d’autres qui portent maintenant le nom de Wazelendo, présents au Nord-Kivu et au Sud-Kivu». Les Wazelendo ont récemment manifesté à Goma (capitale du Nord-Kivu) contre la présence des forces militaires de l’AEC (Communauté économique de l’Afrique de l’Est) et de la MONUSCO (Mission de l’ONU en RDC) parce que ces forces internationales ne font pas grand-chose pour arrêter les massacres du peuple congolais. «La garde nationale congolaise a tiré sur les manifestants, faisant de nombreux morts», a déploré le prélat, affirmant que «cela a créé une grande tension dans la région».

En tant qu’Église, a poursuivi l’archevêque de Kisangani, «nous sommes profondément attristés et nous offrons nos prières les plus ardentes pour le retour de la paix non seulement au Nord et au Sud-Kivu mais aussi en Ituri, une autre province de l’Est où les dégâts causés par les groupes armés tels que Codeco, FPIC, et les groupes d’autodéfense appelés Zaïre ne doivent pas être minimisés». Il a assuré que l’Église accompagne par la prière et prie pour que la situation change et a demandé que «le gouvernement congolais assume sa responsabilité d’État pour assurer la sécurité des populations de la région».

Outre la situation liée à la guerre dans le Nord et Sud-Kivu, Mgr Utimbi a cité d’autres crises, notamment dans la province ecclésiastique de Kinshasa, qui couvre la province étatique de Kinshasa, le Congo central et le Bandundu. Dans ces zones, le pasteur a dénoncé «des mouvements de personnes déplacées et des massacres de civils innocents». Cette crise, a-t-il dit, «s’approche de Kinshasa du côté de Maluku». Poursuivant, Mgr Utimbi a affirmé que les villages environnants sont attaqués par des «groupes armés locaux qui ont commencé à se battre pour la propriété et la concession de terres». Il a dénoncé entre autres «la manipulation par certains politiciens qui a transformé le conflit foncier initial en une crise de grande ampleur qui a fait de nombreux morts, 2 000 à 3 000 jusqu’à présent». Ces massacres ont entraîné une vague massive de déplacements dans la province ecclésiastique de Kinshasa. Le prélat appelle «le gouvernement à intervenir pour mettre fin à la violence et rétablir la paix».

La RD Congo, un pays riche en ressources naturelles

Se prononçant sur les richesses dont regorge le sous-sol congolais, le président de la Cenco a rendu grâce au «Seigneur qui nous a donné ce pays potentiellement très riche, notamment en ressources naturelles». Il a affirmé qu’on trouve en RDC toutes sortes de minerais, en particulier des minerais stratégiques, notamment «le coltan utilisé dans la fabrication de téléphones portables et d’appareils stratégiques tels que les satellites; le cobalt utilisé dans la construction de batteries pour les véhicules électriques». La RDC, a-t-il déclaré «possède 60 à 70 % des réserves mondiales de cobalt. D’autres minerais stratégiques y sont encore inconnus». Malheureusement, a regretté le prélat, «toutes ces richesses suscitent la convoitise de nombreuses personnes au niveau national, international et mondial», source de tous les maux.

Les ressources exploitées de façon illégale

«L’exploitation de ces minerais ne se fait pas dans la légalité et dans le respect des règles bilatérales et multilatérales; les multinationales, avec leurs complices, font tout pour exploiter notre pays au moindre coût» a dénoncé l’archevêque de Kisangani. Le peuple congolais ne bénéficie pas de l’exploitation de ces ressources par des multinationales étrangères avec la complicité des dirigeants locaux. «Nous vivons donc dans un pays très riche où une grande partie de la population vit dans la pauvreté. Les nantis de la RDC sont une minorité: les dirigeants politiques et militaires», a-t-il critiqué, affirmant que «face à cette situation, nous ne pouvons pas, en tant que pasteurs, nous taire et demander aux gouvernants d’intervenir dans la misère de leur peuple».

Mgr Utembi a par ailleurs rappelé l’appel du Pape François lors de sa visite apostolique dans ce pays, à travers lequel le Saint Père a dénoncé «le fait que nous assistions à une sorte de néocolonialisme économique dans notre région et particulièrement en RDC». Le Pape, a-t-il poursuivi, «a lancé un appel pour que notre pays jouisse des richesses que le Seigneur lui a données».

Des graves conséquences de l’exploitation des ressources minérales

«Les conséquences environnementales de l’exploitation des ressources minérales congolaises sont vastes et graves», a fait savoir l’évêque congolais, surtout qu’elle se fait «sans respect des normes acceptables». En exemple, le prélat a cité quelques cas marquant de cette exploitation illégale. Pour lui, «lorsque vous survolez la région de Kolwezi où l’exploitation du cobalt se fait à grande échelle, vous constatez que la terre est marquée par de grandes blessures. On voit partout d’énormes trous produits par l’exploitation désordonnée des minerais». Ailleurs, «dans la région du Grand Orient, dans la province de l’Ituri, dans la province de la Tshopo, dans la province du Bas-Uélé et dans les deux Kivus, il y a plusieurs mines artisanales dans les forêts qui déversent leurs déchets dans les cours d’eau». Ces derniers sont complètement pollués; «l’eau s’est transformée en boue. Par conséquent, les habitants des villages riverains n’ont pas de source d’eau propre» et la rivière Kasai en est l’exemple palpable, «polluée à sa source à cause des activités des compagnies minières, qui opèrent en Angola». Face à cette situation dégradante, le président de la Conférence épiscopale congolais en appelle à la responsabilité et à la défense de l’environnement. «S’il y a des défenseurs des droits de l’Homme et de l’environnement, qu’ils viennent en Afrique», a appelé Mgr Utembi. Car «le développement industriel dans le monde avancé a des répercussions en Afrique; mais en même temps, les dégâts causés à nos forêts tropicales ont des conséquences qui se font sentir dans le reste de la planète».

Les élections présidentielles et législatives du 20 décembre

Les Congolais s’apprêtent à aller aux urnes le 20 décembre prochain pour les élections présidentielle et législatives. Selon l’archevêque de Kisangani, «les candidats sont de différents ordres et affiliations, mais dans la grande majorité des cas, ils peuvent être rattachés à un parti politique ou à une famille spécifique». Ces candidats, a-t-il dit «ne se présentent pas en fonction de leur identité religieuse, mais en tant que leaders ou dirigeants d’un parti politique». «L’Église catholique n’a pas de parti politique ni de candidats propres, et n’a pas non plus recommandé de voter pour les candidats aux différentes élections (présidentielle, législatives et provinciales) qui se tiendront le 20 décembre» a précisé le président de la Cenco. Pour lui, «l’Église catholique est impliquée dans l’éducation civique de tous les citoyens, et pas seulement des catholiques, afin de permettre à chacun de voter en conscience et selon sa conscience, dans le souci du bien commun». En outre, il a confié l’engagement de l’Église avec «l’Église du Christ au Congo, qui est un ensemble d’associations religieuses protestantes, pour assurer le bon déroulement du vote avec nos observateurs électoraux». «L’Église catholique est très présente sur le territoire; en joignant nos forces à celles de l’Église de Christ au Congo, nous pouvons assurer un bon contrôle du vote au niveau national», a conclu Mgr Marcel Utembi Tapa.

Vatican News avec Fides