Mondial 2026 (Q): la liste de la Mauritanie contre la RDC !

Le sélectionneur de la Mauritanie Amir Abdou a dévoilé sa liste contre la RD Congo et le Soudan du Sud, pour le compte des deux premières journées éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 les 15 et 21 novembre.

Le technicien comorien a convoqué un groupe de 24 joueurs dont plusieurs habitués, y compris Khadim Diaw, qui va donc retrouver, avec sa bande, les Léopards après la polémique ayant conduit à la victoire sur tapis vert des Chancel Mbemba et compagnie, et par effet comptable, la non-qualification pour la CAN 2023. On y retrouve en outre le défenseur central Bakary N’Diaye (Al-Quwa Al-Jawiya, Qatar), lequel fait son retour depuis fin 2021.

L’arrivée d’un buteur snobé par le Sénégal

Au rayon des nouvelles arrivées, on note celle de l’ailier gauche de Saint-Trond en Belgique Aboubakary Koita. Né à Pikine au Sénégal, le joueur de 25 ans était également éligible avec le Sénégal et le Mali, mais n’est jamais apparu avec aucune de ces deux sélections. Co-meilleur buteur de Jupiler Pro League (première division belge) avec 10 réalisations en 13 apparitions cette saison, il constitue un renfort de poids pour le secteur offensif des Mourabitounes.

Une arrivée qui ne sera pas de trop en l’absence du buteur habituel, Aboubakar Kamara (photo), la deuxième d’affilée après celle d’octobre. L’avant-centre paie ses blessures et son faible temps de jeu à Al-Jazira aux Émirats arabes unis (seulement 10 minutes de jeu) depuis son arrivée fin septembre.

Pour rappel, la Mauritanie, la RDC et le Soudan du Sud se partagent un groupe B relevé avec le Sénégal, immense favori, le Soudan et le Togo.




RDC: Des manifestations illimitées seront organisées au Nord et Sud-Kivu pour exiger la paix

Les coordinations provinciales des sociétés civiles du Nord et Sud Kivu annoncent des manifestations illimitées pour exiger le rétablissement de la paix dans l’Est de la RDC.

 

Elles l’ont annoncé dans leur déclaration commune le vendredi 10 novembre 2023 dans laquelle elles dénoncent également la posture « passive » de l’armée congolaise qui dit continuer à observer le cessez-le-feu face aux rebelles du M23 soutenu par le Rwanda. Selon ces structures citoyennes, il est inadmissible que l’armée continue à garder sa posture d’observer le cessez le feu alors que l’ennemi, le M23/RDF, lui, continue de fouler aux pieds toutes les décisions régionales et internationales.

 

” C’est depuis plusieurs années que notre pays est victime d’agression de deux pays notamment l’armée Rwandaise et l’armée Ougandaise qui combattent les FARDC dans le Nord-Kivu il y a de cela plusieurs décennies…. avons constatons qu’il y a une méfiance de la part des parties prenantes et là nous croyons qu’il y a un cessez-le-feu qui est mortel parceque jusque-là, les terroristes du M23 continuent mortellement à lancer des bombes jusqu’à même à attaquer le groupe de l’EAC, ce qui est le Burundi. ” a dit Alain SHINDANO, président de la société civile du Sud-Kivu

 

Par conséquent, la société civile du Nord-Kivu et du Sud-Kivu appelle les jeunes de toutes les provinces du pays à rejoindre les rangs des résistants patriotes Wazalendo et les FARDC pour défendre la patrie par des actes individuels et collectifs contre cette agression du Rwanda et ses alliés.

 

Derick Katola




Dossier brûlant Strong Man: L’actuel cabinet des Sports instaure l’arbitraire et la zizanie entre deux fédérations sportives différentes

Décidément, la République Démocratique du Congo n’a pas de chance ou qu’elle est poursuivie par le signe indien ? Voilà la question qui mérite d’être posée. D’aucuns ont vraiment du mal à croire qu’on se retrouve dans un pays dit démocratique au regard des choses horribles qui s’y déroulent.

La continuité des services de l’Etat, connait pas dans l’actuel cabinet du ministère des Sports

Le sport, avons-nous toujours souligné, est une école de loyauté. Les règles doivent être respectées par toutes les parties en présence. Dommage que l’actuel cabinet du ministère des Sports instaure l’arbitraire et crée la zizanie entre deux structures (fédérations) sportives diamétralement opposées aussi bien dans leur dénomination que dans leur champ d’actions. Ce qui est encore anormale voire étonnante, l’actuel cabinet du ministère des Sports se donne le loisir de s’en passer de l’avis de son organe technique qu’est la Direction des Activités Physiques et Sportives ‘’DAPS’’. Les deux structures en conflit dont il est question ici : Il s’agit de la Fédération Congolaise de Strong man ‘’Fecostrong’’ ou les hommes les plus forts de la Rdc d’une part et d’autre part, la Fédération Congolaise d’haltérophilie et culture physique ‘’Fecohac’’.

Pour dire vrai, ce cabinet vient exhumer et ce, à l’étonnement général, un conflit qui avait opposé les deux fédérations sportives précitées et qui avait été tranché par le cabinet sortant. L’éclairage sur ce dossier était pourtant apporté au ministre par la Direction des Activités Physiques et Sportives ‘’DAPS’’ en date du 15 septembre 2023 sous la signature de Badikay Bakala, Directeur a.i. mais il a décidé de passer outre.

Ce que chacun doit savoir et retenir pour éviter toute confusion

La Fécohac a obtenu son Arrêté Ministériel N°072 MJSCA/CAB/01/2012 du 23 juin 2011 portant agrément d’une structure sportive dénommée Fédération Congolaise d’Haltérophilie et Culture Physique.

Strong man a obtenu son Arrêté Ministériel N°0034/CAB/Min-SL/CJ/JK/2022 du 02 juin 2022 portant octroi de l’avis favorable valant autorisation de fonctionnement à titre provisoire à l’Agence des Acteurs Sportifs du Congo en sigle ‘’A.A.S.C/ASBL que Mbangilwa Vandam. Plus tard, ce dernier va créer la Fédération Congolaise de Strong man que va affilier la fédération mondiale. Par après, Mbangilwa Vandam était reconnu comme président de la fédération au niveau africain et mondial.

Ainsi, pour la 1ère participation en compétition internationale de Strong man, Mika Ntambwe, unique représentant de la République Démocratique du Congo a terminé 3è au Tournoi qualificatif au championnat d’Afrique de Strong man disputé le 11 février 2023 dans la Salle 2000 d’Ouagadougou, au Burkina Faso.

Cependant, la Fécohac a commencé à mettre les bâtons dans les roues de Fédération Congolaise de Strong man qui pourtant organise des compétitions des strong man sur terrain.

En date du 18 août 2023, le Secrétaire Général aux sports et loisirs avait transmis la note technique au ministre des sports en rapport à la demande d’avis favorable en faveur de la Fédération Congolaise de Strong man. En date du 28 août 2023, M. Mbangilwa Vandam avait adressé une plainte au ministre des sports et loisirs contre les dirigeants de la Fecohac pour usurpation de titre, qualité et fonction de Strong man.

A titre illustratif des agissements de l’actuel cabinet ministériel des sports et loisirs qui ne tient pas compte de la continuité de services de l’état et fait fi du travail de la DAPS, deux ordres de mission signés en faveur de la Fecohac avec comme président Ndumbi Kafunda Patrice. Le premier N°0118/CAB/MIN-S et L/KMK/RKM/2023 avec comme objet de la mission : participer au championnat du monde des strongmen. Lieu et date : charleston, West Virginia (USA) du 1er au 14 décembre 2023. Et le deuxième ordre de mission N° 0206/CABMIN/S et L/KMK/Octobre/2023 signé en date du 19 octobre 2023 par Yves Bunkulu Zola pour le Ministre des sports et loisirs, en mission. Objet de mission : participer au championnat d’Afrique des hommes forts. Lieu et date de la mission : Lusaka (Zambie) du 24 au 31 octobre 2023.

Par ailleurs, contrairement à la Fecohac, Fecostrong a organisé son championnat national, le 15 octobre 2023 à Lubumbashi. Cette compétition a connu la participation des athlètes venus de : Lubumbashi, Kinshasa, Kolwezi, Likasi, Kasumbalesa et Béni.

Quand les avis et considérations de la DAPS sont bafoués

 

 

La DAPS était mise à contribution pour étudier le fond de ce conflit entre la Fecohac et Fecostrong afin d’éclairer la lanterne du ministre des sports et loisirs. Et elle a fait correctement son travail.

Quid du problème

Par sa lettre N°566/Force ONE/PR du 28 août 2023, adressée à son Excellence Monsieur le Ministre des Sports et Loisirs, le président de cette structure sportive accuse celui de la Fecohac pour usurpation de titre, qualité et fonction des ‘’Hommes Forts’’ Strong Men.

Devant cette situation, la DAPS ne pourrait pas rester indifférente d’autant plus que c’est un problème récurrent à cause de l’entêtement de la Fecohac par son président, qui tient à féodaliser une discipline qui ne relève pas de son rayon d’actions.

Les Faits

Depuis 2012, la Fecohac a obtenu son agrément et, jusqu’à ce jour cette fédération n’est pas en passe d’implanter ses disciplines notamment : Haltérophilie, Body Bulding et Power Lifting à l’arrière-pays.

Cette fédération par ailleurs, viole l’article 42 de la loi 011 qui dispose qu’une discipline sportive soit dirigée par une seule fédération. La Fecohac par contre s’accroche à une nouvelle discipline dont le parrain est reconnu par les services des sports. Le Strong man est donc une discipline disposant de sa propre fédération internationale avec ses affiliés de partout au monde dont la Fecostrong pour la RDC. Fait grave, avoir trompé la vigilance du cabinet de son Excellence Monsieur le Ministre des sports et loisirs en faisant signer un ordre de mission pour le championnat du monde aux Etats-Unis sans l’aval de Monsieur le Secrétaire Général aux sports et loisirs, ni celui de la DAPS par où commence l’examen d’un dossier qui n’a rien avoir avec la Fecohac.

Faire déplacer les athlètes de la Fecohac en Zambie sous le label de Strongmen n’est plus, ni moins une tricherie, surtout la DAPS reconnait avoir traité le dossier de Canada pour sa participation aux championnats réservés au Body Bulding-PowerLifting et haltérophilie.

Avis et considérations

Après examen du dossier de cette fédération, la DAPS suggère auprès de la haute hiérarchie ce qui suit :

-Annulation de l’ordre de mission pour les Etats-Unis car cette fédération est incompétente en raison de la matière réservée aux strongmen.

-En cas de récidive, la délégation des pouvoirs de cette fédération sera retirée.

-Interdiction formelle pour la Fecohac d’organiser les activités sportives liées aux strongmen.

-Observation sans faille des vertus cardinales des sports à savoir : fair-play, loyauté et sportivité.

De ce qui précède, que chacun tire sa conclusion.

Antoine Bolia




Ce mercredi 15 novembre 2023 : Le CSAC démarre avec l’enregistrement des émissions des candidats présidents de la République

Après le tirage au sort effectué par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), le vendredi 10 novembre 2023, tous les candidats du moins ont été fixés sur le jour du tournage des émissions et aussi sur les différentes thématiques qui seront abordées, y compris quelques petites règles à observer pendant cette période.

Le CSAC a prévu d’organiser 26 émissions d’une durée de 90 chacune au cours desquelles chaque candidat pourra décliner sa vision autour de 7 thématiques définies par le régulateur.

Voici les thématiques retenues pour le débat :

– Politique nationale, administration territoriale et réformes institutionnelles ;

– Justice et droits humains ;

– Sécurité nationale, cohabitation intercommunautaire et stabilité sociale ;

– Stratégie économique, développement industriel, scientifique et technologique ;

– Défis environnementaux et développement durable ;

– Diplomatie et rayonnement international de la RDC ;

– Promotion de la femme et de la jeunesse.

Le programme de tournage des émissions

Au terme du tirage, le programme de tournage des émissions s’est présenté comme suit :

15 novembre 2023

– 10h : Rex Kazadi

– 13h : Seth Kikuni

– 16h : Justin Mudekereza

16 novembre 2023

-10h: Adolphe Muzito

-13h: Enoch Ngila

– 16h: Delly Sesanga

17 novembre 2023

– 10h: Jean-Claude Baende

– 13h: Radjabho Tebabo Soborabo

– 16h: Floribert Anzuluni

18 novembre 2023

– 10h: Joëlle Bile

– 13h: Martin Fayulu

– 16h: Nkema Liloo

19 novembre 2023

– 10h: Patrice Majondo

– 13h: Franck Diongo

– 16h: Félix Tshisekedi

22 novembre 2023

– 10h: Marie-Josée Ifoku (10h)

– 13h: Constant Mutamba (13h)

– 16h: Noël Tshiani (16h)

23 novembre 2023

–10h: Buse Falay

– 13h: André Masalu

– 16h: Agrey Ngalasi

24 novembre 2023

– 10h: Theodore Ngoy

– 13h: Moïse Katumbi

– 16h: Tony Bolamba

25 novembre 2023

– 10h: Matata Ponyo

– 13h:Dénis Mukwege

Ces 26 émissions seront animées par 12 journalistes, choisis par le CSAC et répartis en 4 groupes de 3.

Ces journalistes sont :

– Christian Lusakweno

– Willy Kalengayi

– Françoise Buela Buaki

– Oscar Mbal

 

– Rachel Kitsita

– Achille Kadima

– Thierry Kambundi

– Jacques Muluba

 

– Amina Bayombo

– Albert Kambale

– Benjamin Yogolelo, et

– Patrick Mulunda.

Outre ces 12 journalistes, l’organe congolais de régulation des médias a sélectionné 3 autres journalistes réservistes. Il s’agit de :

 

– Israël Mutala

– Miriam Boketshu, et

– Faustin Kwediasala.

Sachez que ce mercredi 15 novembre 2023 que les séries d’enregistrements de ces émissions vont bel bien commencé sur la chaîne nationale RTNC.




A 9 jours du lancement de la compagne électorale, le CSAC appelle les candidats à contribuer au bon scrutin en Rdc

Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a procédé, ce vendredi 10 novembre 2023 à l’hôtel Kempesky de Kinshasa, le tirage au sort des enregistrements des émissions des candidats à l’élection présidentielle de décembre prochain.

Ce tirage a permis au CSAC de déceler l’ordre de passage à l’antenne de tous les 26 candidats lors des émissions débat qui seront organisées sur les antennes de la Radio et télévision nationale congolaise (RTNC) dès ce mercredi en vertu de 3 émissions par jour avec différents candidats pour une série des 26 émissions de 90 minutes qui mettront tour à tour 1 candidat face à 4 journalistes.

Dans son mot pour la circonstance, le président du Conseil Supérieur de l’audiovisuel et de la Communication (CSAC), Me Christian Bosembe a rappelé « qu’il est du devoir du CSAC de créer un cadre permettant aux 26 prétendants au fauteuil présidentiel de bien exposer leurs programmes au peuple congolais. La problématique du débat croisé n’ayant pas été facilité par la révision qui prévoyait l’autre fois deux tours aujourd’hui à un tour nous ont mis dans l’impossibilité d’organiser le face-à-face. Le CSAC teint à ce que le candidat ou celui qui veut tenir la destinée de la Rdc de venir présenter au peuple son programme et que personne n’envoie ni un représentant, ni un envoyé spécial », a-t-il dit.

Bien avant cela, le président du CSAC a exhorté les uns et les autres à plus de patriotisme en cette période et a en même temps appelé les uns et les autres à prendre plus de responsabilités de créer les meilleures conditions pour la réussite de ces élections. Pour lui, sous d’autres cieux, les élections ne sont pas un moment apocalyptique, mais plutôt une culture.

Soulignons que cette cérémonie s’est déroulée en présence de quelques candidats présidents aux élections de décembre et la plus part se sont fait représenter par leurs collaborateurs. A noter que c’est dans 9 jours pratiquement que la compagne électorale va commencer, selon le calendrier de la CENI.




L’Assemblée nationale autorise une énième prorogation de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu

Au cours de la plénière de ce vendredi 10 novembre 2023 dirigée par Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de l’Assemblée nationale, la plénière a autorisé, pour la énième fois, la prorogation de l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Sur 338 députés qui ont pris part à la plénière statuant sur la prorogation de l’état de siège, 332 ont voté oui, 4 députés ont voté non et 2 se sont abstenus.

Et c’est le vice-ministre de la Justice qui a présenté l’économie de ce projet de loi relatif portant prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire de la RDC.

Pour l’essentiel, a-t-il dit, la partie Est de la RDC est, depuis plus de deux décennies, en proie à des violences de tous ordres perpétrées par des groupes armés locaux et étrangers qui s’adonnent notamment aux viols des femmes et jeunes filles, aux massacres et déplacement massifs des populations, ainsi qu’aux pillages des ressources du pays.

En vue de mettre définitivement fin à cette situation d’insécurité, le président de la République, chef de l’État, a, par ordonnance n° 21/015 du 03 Mai 2021, proclamé l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu qui sont le théâtre de l’activisme des groupes armés tels que le CODECO, les ADF/MTM ainsi que les terroristes M23/RDF.

Pour être en adéquation avec l’article 144, alinéa 5 de la Constitution et continuer à produire des effets, ce régime d’exception fait l’objet de prorogation tous les quinze jours, depuis son instauration. Tenant compte, d’une part, de l’option déjà levée par le président de la République, chef de l’État, de mettre graduellement fin audit régime, d’autre part, et de l’impérieuse nécessité de cristalliser les acquis des opérations militaires antérieures et de permettre aux forces de défense et de sécurité de poursuivre la mission de pacification des territoires de deux provinces précitées encore sous l’emprise des forces ennemies.

Le projet de loi a été déclaré recevable.

Sur 338 députés ayant pris part à la plénière sur la prorogation de l’état de siège, 332 ont voté oui, 4 députés ont dit non et 2 ont voté abstention. Le projet de loi sera transmis au Sénat pour seconde lecture.




Suite à la motion d’ordre du député Eliezer Ntambwe: la plénière déclare recevable la proposition de loi sur les télécommunications et TIC

La plénière du vendredi 10 novembre a aussi été consacrée à l’examen et l’adoption de la proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 20/017 du 25 novembre 2020 relative aux Télécommunications et Technologies de l’information et de la communication.

Auteur de loi, le député national Jean-Marc Lombaku Lohenda a relevé que son initiative vise à porter des correctifs à certaines dispositions de la loi précitée. Ce texte de loi avait été adopté le 23 novembre 2018 par les deux chambres du Parlement, puis envoyé au président de la République pour promulgation. Ce qui n’avait été fait et au moment de la remise et reprise entre les cabinets Kabila et Tshisekedi, le 24 janvier 2019 que sera constatée l’urgence de le renvoyer au parlement pour un réexamen.

Vu le dépassement du délai constitutionnel prévu par les articles 137, 139 et 140 de la Constitution, le président de la République a diligenté avec le concours de la Banque mondiale une étude d’impact avec la promulgation de cette loi. L’étude conduite par l’expert de la BM a relevé six points de préoccupations aussi bien pour la République que le marché libéralisé des télécoms et TIC.

Plusieurs articles de cette loi appellent à des modifications et compléments en vue d’assurer la sécurité juridique dans le secteur, voire renforcer l’indépendance du régulateur.

A la suite de cet exposé, le débat n’a pas eu lieu à la suite de la motion d’ordre du député national Eliezer Ntambwe. La proposition de loi a donc été déclarée recevable et envoyée à la commission Aménagement du territoire, Infrastructures, Nouvelles technologies et de l’information qui a un délai de 2 jours pour toilettage




A Riyad: Vital Kamerhe représente Félix Tshisekedi au sommet Arabie Saoudite-Afrique 

Le sommet Saoudien- Afrique s’est ouvert ce vendredi 10 novembre au « Centre International de Conférences Roi Abdelaziz » à Riyad où séjournent plusieurs Chefs d’États Africains.

C’est le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Économie nationale Vital Kamerhe qui représente le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à ces assises qui vont durer deux jours.

Reçu avec tous les honneurs dus au rang de celui qu’il représente, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a eu un entretien avec quelques autorités saoudiennes avant de rejoindre le collège des Chefs d’États Africains, un cercle dans lequel il est bien connu car il entretient une amitié de longue date avec certains d’entre eux.

Organisé par le Roi Salman Abdelaziz Al Soud, ce sommet placé sous le thème « Développement et Prospérité : Agriculture, Éducation, Santé et Assistance humanitaire », vise à renforcer la coordination politique, à traiter les menaces sécuritaires régionales, à promouvoir la transformation économique grâce à la recherche et au développement local de nouvelles solutions énergétiques, ainsi qu’à renforcer la coopération en matière d’investissement.

Prenant la parole, le Prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a annoncé que l’Arabie saoudite avait fourni plus de 45 milliards de dollars (1 dollar = 0,94 euro) pour des projets humanitaires et de développement dans 54 pays africains. Pendant que le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane (KSrelief) a également fourni une aide supplémentaire de 450 millions de dollars à 46 pays africains.

« Nous espérons également lancer de nouveaux investissements saoudiens d’une valeur de plus de 25 milliards de dollars dans divers domaines », a-t-il ajouté.

Le prince héritier a annoncé que le Royaume financerait des exportations d’une valeur de 10 milliards de dollars et fournirait 5 milliards de dollars de financement supplémentaire pour le développement du continent africain jusqu’en 2030.

Dans son discours prononcé au nom du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe a salué le Roi de l’Arabie Saoudite représenté par le Sa Majesté le Prince Héritier Mohammed Ben Saleman. Il a aussi transmis les salutations du peuple Congolais au peuple d’Arabie Saoudite. Développant son discours, Vital Kamerhe a rappelé l’intérêt majeur que la République Démocratique du Congo accorde à l’accord de coopération signé le 21 février 2021, à Kinshasa, entre les deux pays frères et amis dont la mise en œuvre attend suivre.

« Je suis heureux de me présenter devant vous, deux ans après la signature de l’Accord Global de coopération entre le Gouvernement du Royaume d’Arabie Saoudite et le Gouvernement de la République Démocratique du Congo. Cet Accord a inscrit dans le marbre, le désir ardent de nos deux gouvernements de promouvoir la coopération dans différents domaines notamment celui de l’agriculture, l’économie, le commerce, les mines, l’énergie, le tourisme, la culture, l’éducation et la santé. Sans nul doute, l’organisation de ce sommet traduit la volonté de l’Arabie Saoudite de renforcer la coopération économique avec l’Afrique. La République Démocratique du Congo espère vivement que les conclusions de ce sommet renforceront notre partenariat et permettront à nos États d’aborder les défis auxquels nos populations sont confrontées«

Il aussi à l’instar d’autres Chefs d’États Africains fait part des projets d’intérêt commun dans lequel la République Démocratique du Congo attend voir s’investir l’Arabie Saoudite et d’autres partenaires internationaux.

« Avec l’appui de nos partenaires au développement dont l’Arabie Saoudite, nous comptons construire, dans un premier temps, le chemin de fer à écartement standard, long de plus ou moins 3.000 Km linaires, qui partira du port en eaux profondes de Banana sur l’océan Atlantique jusqu’à Uvira à l’Est du pays, en vue de se connecter à Dar-es-Salam sur l’Océan indien, via Gitega au Burundi. Nous effectuerons le dragage et le balisage du fleuve Congo et de ses affluents navigables afin de faciliter le transport intérieur des personnes et des biens. Nous comptons réhabiliter la voie ferrée existante et construire les routes d’intérêt national, provincial et de desserte agricole, ainsi que des centrales hydroélectriques dont le site d’Inga«

En marge de ce Sommet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital Kamerhe, représentant du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu des entretiens avec plusieurs Chefs d’États Africains et de nombreuses personnalités saoudiennes.

Il faut rappeler que depuis les années 70, le royaume saoudien tisse des liens diplomatiques avec le continent africain, qu’il a renforcé en 2018 en nommant un secrétaire d’État dédié aux Affairesh africaines.




UE : 42 observateurs de la mission d’observation électorale déployés sur le territoire national ce lundi 13 novembre 2023

M. Denis Kadima Kazadi, Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a échangé avec la mission d’observation électorale de l’Union européenne (UE) sous la conduite de M. Stéphane Mondon, député et chef de la Mission d’observation électorale qu’accompagnait Mme Matilda Schedwin, Chargée d’Affaires de l’Union européenne en République démocratique du Congo.

 

À ces échanges prenaient également part les deux Vice-Présidents, Bienvenu Ilanga Lembow et Didi Manara Linga, le Rapporteur Patricia Nseya Mulela ainsi que le Secrétaire Exécutif National, Toto Mabiku Totokani.

Les hôtes du Président de la CENI sont venus présenter leurs missions et annoncer le déploiement, le lundi 13 novembre 2023, de 42 observateurs de long terme sur le territoire national.

« Nos échanges ont tourné autour de la Mission d’observation de l’Union européenne qui va être déployée à partir de ce lundi 13 novembre 2023 et comprendra 42 observateurs de long terme. Elle s’étendra sur le territoire de la RDC pour faire une observation jusqu’au mois de janvier 2024. C’est en somme une mission qui se concentre sur le processus électoral de 2023, qui va donc s’étaler sur quelques mois pour suivre la totalité du processus électoral dans le cadre d’une invitation qu’on a reçue des autorités congolaises. Cette mission se déploiera sur 18 provinces qui va être là non seulement le jour des élections, mais aussi durant la campagne électorale, les opérations de la CENI en plus du processus du contentieux électoral », a déclaré Stéphane Mondon.

Pour rappel, l’Union européenne a envoyé, en réponse à une invitation du ministère des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo (RDC), une mission d’observation électorale (MOE), conduite par l’observatrice en chef, la députée Mme Malin Björk, pour les élections générales prévues le 20 décembre 2023.

L’équipe cadre de la MOE UE est composée de 13 experts électoraux, 42 observateurs de long terme. Il est également prévu que 12 observateurs de court terme soient déployés à l’approche du jour du scrutin.




Kinshasa : Gentiny Ngobila convainc Makesa et Famille de Muanda Nsemi à inhumer le leader de Bundu Dia Mayala dans son village natal

Beaucoup de discordes étaient observées autour du lieu de l’inhumation du leader du mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala, décédé le 18 octobre dernier à Kinshasa des suites d’une maladie. Les violons ne s’accordaient pas entre Makesa, famille élargie et famille biologique quant à ce. C’est dans cette optique que le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, a reçu, jeudi 09 novembre à l’hôtel de ville, une délégation conduite par le ministre national des Droits humains, Fabrice Puela, composée de membres de la famille biologique de Ne Muanda Nsemi, de l’église Bundu Dia Kongo, du parti Bundu Dia Mayala ainsi que quelques notables Ne Kongo.

Au cours de cet échange, l’autorité urbaine a fait comprendre à ceux de ses interlocuteurs qui voulaient que Ne Muanda Nsemi soit inhumé dans sa résidence à Kinshasa, qu’il y a plusieurs contraintes qui ne pouvaient pas permettre cela. Notamment du point de vue sanitaire, sécuritaire et légal. Le gouverneur Gentiny Ngobila a suggéré que le chef de Bundu Dia Mayala soit enterré dans sa province natale, une façon de bien immortaliser le combat qu’il a mené en faveur du développement de sa province. Après intenses débats suivis d’une concertation familiale, toutes les parties ont enfin convenu que l’ancien député national Ne Muanda Nsemi soit inhumé au Kongo Central, précisément dans son village natal Sukumalongo dans le territoire de Luwozi. Un comité d’organisation des obsèques sera mis en place ce vendredi 10 novembre, et un rapport sera remis aux autorités du pays afin de démarrer officiellement la phase des funérailles.

Devant la presse, cette délégation conduite par le ministre Fabrice Puela a d’abord remercié le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi pour son implication, puis le Gouverneur Gentiny Ngobila pour avoir offert son cadre de travail et ses bons offices pour mettre ensemble les uns et les autres en vue d’une solution. Ne Kongo lui aussi, le ministre des Droits humains a invité les Makesa, les membres de la famille de Ne Muanda Nsemi et tous ceux qui ont porté Nlongi à rester calme et à observer un esprit de deuil dans la cohésion.