Le footballeur Distel Zola et des parlementaires français ont visité le camp de déplacés de Bulengo, près de Goma

Le PAM et la FAO ont commémoré conjointement la Journée mondiale de l’alimentation sur le terrain avec la participation de représentants du gouvernement et des communautés participantes afin de rendre compte des résultats des efforts conjoints pour atteindre la sécurité alimentaire en RDC.

Le PAM s’est également joint au reste de l’équipe des Nations Unies en RDC pour commémorer la Journée des Nations Unies. Ce fut l’occasion de s’engager auprès des jeunes, des universitaires et des médias pour présenter le travail du PAM et susciter un plus grand engagement autour de la sécurité alimentaire.

Le PAM a amplifié les événements et ses opérations sur les médias sociaux pour la commémoration des journées internationales, notamment la Journée mondiale de l’alimentation, la Journée internationale de la femme rurale et la Journée internationale de la réduction des risques de catastrophe.

Le footballeur congolais Distel Zola et des parlementaires français ont visité le camp de déplacés de Bulengo, près de Goma, pour sensibiliser à la situation humanitaire et plaider en faveur d’un soutien accru aux opérations du PAM dans le cadre du processus de Scale up.

 




Nord-Kivu : La récente recrudescence de la violence entraîne de nouveaux déplacements massifs et une aggravation du conflit 

En octobre, les combats dans les provinces orientales se sont intensifiés et le cessez-le-feu précaire entre le M23, les GANE et les FARDC a été rompu. La récente recrudescence de la violence entraîne de nouveaux déplacements massifs et une aggravation du conflit, menaçant ainsi les progrès réalisés jusqu’à présent grâce à l’assistance fournie.

L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) rapporte que la RDC a enregistré un nombre record de 6,9 millions de personnes déplacées à travers le pays. Cela fait de la RDC l’une des plus grandes crises de déplacement au monde.

En outre, l’Organisation mondiale de la santé a désigné l’épidémie de choléra en RDC comme l’une des plus importantes au monde. Selon l’OMS, la RDC a signalé plus de 41 000 cas et plus de 300 décès, dont une grande partie dans la région orientale. Depuis le mois d’avril, l’épidémie a été régulièrement signalée avec une augmentation du nombre de cas. Le nombre élevé de cas et la durée de l’épidémie mettent à rude épreuve les travailleurs et les systèmes de santé de la région, qui doivent déjà faire face à d’autres problèmes de santé dans la région.

Dans l’Est de la RDC, les crises de sécurité alimentaire et de protection sont profondément liées. Entre janvier et septembre 2023, sur 150 000 cas de protection enregistrés, plus de 53 000 étaient des cas de VBG dans les trois provinces de l’Est, ce qui pourrait n’être que la partie émergée de l’iceberg. Ces données ne reflètent pas l’incidence des VBG dans d’autres régions de la RDC, y compris le Kasaï. La fourniture d’une assistance de base régulière et prévisible, y compris des moyens de subsistance et des activités génératrices de revenus, permet d’atténuer les effets de la violence liée au sexe.




La reprise des combats oblige le PAM à interrompre son assistance dans certaines parties du Nord-Kivu

Après avoir tenu depuis mars de cette année, le fragile cessez-le-feu entre le Mouvement du 23 mars (M23), les groupes armés non étatiques (GANE) et les Forces armées congolaises (FARDC) s’est rompu. Des combats ont été signalés dans 20 endroits différents le long de trois fronts dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, en particulier dans les territoires tenus par le M23.

L’insécurité accrue due à la reprise des combats ainsi qu’aux protestations des communautés d’accueil ont contraint le PAM à interrompre son assistance dans certaines parties du Nord-Kivu, affectant ainsi les capacités opérationnelles du PAM.

Entre janvier et septembre, le PAM a aidé 2,9 millions de personnes en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, dans le cadre de ses programmes d’intervention d’urgence en nature, en espèces et en nutrition. En ce qui concerne les distributions de liquidités, les ressources s’épuisent rapidement. Le PAM réduit progressivement l’utilisation de cette modalité en et ainsi le nombre de personnes souffrant d’insécurité alimentaire bénéficiant de ces programmes, y compris les femmes et les jeunes enfants. Le manque de financement empêche toute extension du programme aux personnes ayant des besoins extrêmes.

Le PAM a besoin d’urgence de USD 546 millions au cours des six prochains mois pour maintenir ses opérations dans les provinces de Scale up (Nord-Kivu, Ituri et Sud-Kivu) de novembre 2023 à avril 2024. Sans financement supplémentaire, davantage de personnes risquent de ne pas recevoir l’aide vitale dont elles ont besoin de toute urgence. Le PAM avait prévu d’atteindre 3,6 millions de personnes dans le cadre du passage à l’échelle, mais le financement ne lui a permis de répondre qu’aux besoins de 1,5 million de personnes actuellement ciblées dans le cadre de ce cycle.




Le Maroc médaillé d’Or au World Robot Olympiad à Panama

L’équipe Nova Explorers, représentant le centre Activelabs de Tanger, a remporté la médaille d’or à la World Robot Olympiad (WRO) à Panama du 7 au 9 novembre 2023.

Nova Explorers s’est distinguée en se classant 3ème dans la catégorie Future Innovator Junior avec leur projet « Skylinker ». Cette victoire exceptionnelle a propulsé le Maroc en tant que seul pays africain sur le podium parmi plus de 70 nations participantes.

Le projet Skylinker, une initiative novatrice utilisant un drone volant qui fournit un accès réseau à ceux qui en ont besoin dans les zones sinistrées. Cette innovation remarquable met en lumière l’engagement de l’équipe Nova Explorers à relever des défis du monde réel grâce à la robotique et à la technologie.

L’équipe Nova Explorers, composée de Nour-el Houda (14 ans), Nouha (11 ans), Mariam (14 ans) et leur coach Maha, et soutenue par le ministère de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, a démontré des compétences exceptionnelles, de la créativité et un esprit d’équipe tout au long de la compétition. Non seulement cette victoire apporte un grand honneur au Maroc, mais elle met également en lumière le potentiel des jeunes talents marocain dans le domaine de la robotique.

L’Association LOOP For Science & Technology, organisateur national de la World Robot Olympiad au gg, félicite chaleureusement l’équipe Nova Explorers pour cette réalisation historique. Cette victoire inspire les générations futures à poursuivre leur passion pour la robotique et la technologie. Nous exprimons également notre profonde gratitude envers nos partenaires Horizon Tangier Terminal SA (HTTSA) et La Marocaine Vie, dont le soutien précieux a contribué de manière significative à cette réusgsite.




Départ de la MONUSCO : La France travaille pour un projet de résolution qui sera examiné au Conseil de sécurité de l’ONU en décembre prochain   

Ce vendredi, le Président Félix Tshisekedi a reçu Christophe Bigot, Directeur Afrique et Océan Indien du ministère français des Affaires étrangères. Ils ont discuté de l’aide au développement, du départ de la MONUSCO et de l’insécurité dans l’Est.

« Nous avons évoqué l’effort considérable qui est mené à bien ici par l’Agence française de développement pour développer des projets dans les secteurs de l’eau, l’agriculture, la santé et l’enseignement supérieur, avec une attention particulière à la jeunesse », a dit M. Bigot.

Au sujet du départ de la MONUSCO, Christophe Bigot indique que la France, qui souhaite que ce désengagement soit une réussite, « travaille en tant que plume du projet de résolution qui sera examiné au Conseil de sécurité de l’ONU en décembre prochain ».

Enfin, sur la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, M. Bigot a fait savoir que « le Président Macron est très engagé sur le sujet pour faire en sorte que la violence retombe et que la souveraineté de la RDC soit pleinement exercée à l’intérieur de son territoire. »




La délégation syndicale de la Renatelsat remercie Patrick Muyaya pour la suspension du DG Achinda

M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, s’est entretenu ce jeudi 09 novembre 2023 dans la cour de son cabinet, avec la délégation syndicale du Réseau National de Télécommunications par satellite, Renatelsat. Cette rencontre est intervenue 48 heures après la suspension du DG Achinda, en fonction depuis 2001.

La délégation syndicale a fait spécialement le déplacement jusqu’au cabinet du ministre pour le remercier de cette suspension qui constitue un ouf de soulagement pour les agents et cadres.

Ces agents ne se sont pas retenus d’exprimer leur joie auprès du ministre pour son esprit d’écoute et le souci d’apporter de réformes à cet établissement de l’Etat qui peine encore à subir la transformation comme les autres entreprises de l’Etat.

En réaction, le ministre Muyaya les a invités à maintenir un climat de travail sain. “Quand vous êtes venus vers moi, vous m’aviez dit que le climat du travail n’est pas bon, le climat du travail est malsain. Je vous ai écoutés et comme on doit faire les choses dans les règles, j’ai saisi mes supérieurs et on a pris la décision. Ma seule demande est que vous améliorez le rendement de votre travail”, a insisté le ministre de la communication et médias.

Rappelons qu’il est reproché à l’ADG de Renatelsat entre autres l’abus du pouvoir concernant les agents nouvellement engagés, les conflits syndicaux, la promotion unilatéral de grade en faveur de quelques agents et cadres ; Insubordination caractérisée ; Refus persistant d’obtempérer et manque de considération.

Ce qui avait pour conséquence de créer un climat malsain du travail au sein de Renatelsat depuis plus de 20 ans qu’il est à la tête de cette entreprise.

Soulignons que Renatelsat est parmi les entreprises qui n’ont pas subi une Transformation selon la loi de 2018. Un dossier que l’homme du changement de narratif suit à la lettre pour y apporter de réformes exigées.

Renatelsat, rappelons-le, est une entreprise stratégique dans le secteur audiovisuel et des télécommunications, qui coopère avec la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) et la société congolaise des postes et télécommunications (SCPT).




Départ à la retraite de 1.250 cadres et agents de l’ONATRA : Tshisekedi remet un chèque symbolique de plus de 21 milliards de Francs congolais

Le Président Félix Tshisekedi a pris part, ce jeudi à Kinshasa, à la cérémonie officielle de départ à la retraite de 1.250 cadres et agents de l’Office national des transports (ONATRA SA) qui ont servi le pays pendant plus de 30 ans.

Le Chef de l’État leur a remis un chèque symbolique de plus de 21 milliards de Francs congolais. Dans le même cadre, Mme Claudine Ndusi, ministre de l’Emploi, du Travail et de la Prévoyance sociale, a également remis, en faveur des retraités, un chèque symbolique de 2 millions de dollars américains au Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

« Nous étions en attente de nos décomptes finaux depuis 2012 », a rappelé Valentin Tshibinda, représentant des retraités. « Nous sommes dans la joie de rentrer dans nos droits », a-t-il poursuivi, en remerciant le Président de la République pour le geste posé. A cette même occasion, Armand Osase, Président de la délégation syndicale, a remis au Chef de l’État un cahier des charges sur l’amélioration des conditions sociales des agents de l’ONATRA.

« Vous venez d’essuyer les larmes de tous les retraités. C’est une journée exceptionnelle », a déclaré la ministre d’État, ministre du Portefeuille, Adèle Kahinda, s’adressant au Président Tshisekedi. Elle a relevé que « depuis l’avènement du Chef de l’État à la magistrature suprême en 2019, il n’y a pas eu de pneus brûlés sur le boulevard du 30 juin, ni de cercueil pour revendiquer les arriérés de salaire à l’ONATRA ».

Tout en louant les efforts du Président Tshisekedi, le Directeur général de l’ONATRA a estimé pour sa part que l’événement de ce jour est un signal fort du fait que cela relève d’un caractère national par sa représentativité des 17 provinces où l’ONATRA est implantée, sur les 26 que compte la RDC.

Etablissement public à caractère industriel et commercial, doté de la personnalité juridique, l’ONATRA exploite et gère une chaîne intégrée des transports composée de 3 ports maritimes (Matadi, Boma et Banana), du port fluvial de Kinshasa, du chemin de fer Matadi-Kinshasa long de 366 Km, d’un réseau fluvial long de 12.000 Kms, de plusieurs ports fluviaux et de 3 chantiers navals (N’dolo, Boma et Boyera).




A Kinshasa : Mireille Masangu prend part au dîner d’échanges sur la participation apaisée des femmes au processus électoral

Mme Mireille Masangu Bibi Muloko, ministre du Genre, Famille et Enfant, a pris part active au dîner d’échanges sur la participation apaisée des femmes au processus électoral, en République Démocratique du Congo, organisé ce jeudi 09 novembre, au salon Congo de Pullman hôtel de Kinshasa, par le groupe de plaidoyer, Voix leadership de la femme, avec l’appui des affaires mondiales du Canada en collaboration avec le Centre Carter.

Prenant la parole, la ministre du Genre, Famille et Enfant a salué l’engagement du chef de l’État et du premier, dans l’accompagnement de la femme congolaise. Elle a également souhaité que toute la communauté accompagne la femme en sa qualité d’actrice politique, pour un processus électoral apaisé,

” Cette initiative du Centre Carter et de l’ambassade du Canada est d’autant plus importante qu’elle participe à la promotion et au soutien à l’égard de la femme congolaise, surtout en ce moment où notre pays est engagé résolument aux élections, au mois de décembre de cette année. C’est pourquoi, je saisi d’abord cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, qui ne cesse de s’investir, en vue de la promotion des droits de la femme congolaise et de faire son leadership. D’améliorer d’avantage, aussi bien dans l’espace public que privé », indique-t-elle.

Et d’ajouter que je dois également toute ma haute considération à Jean Michel Sama Lukonde, Premier Ministre et chef du gouvernement, pour son sens managérial à concrétiser la vision du chef de l’État, en matière du Genre et des droits de la femme. « Le rendez-vous de ce jour nous offre une opportunité d’échange, de partage d’informations et de réflexion, afin d’appréhender le défi majeur de la femme congolaise face au processus électoral. En effet, les femmes congolaises que représentent 53% de la population constituent l’électorat majeur et ont un rôle important à jouer dans le processus électoral, entant qu’actrices et candidates, dans la consolidation de la paix pendant la période électorale. D’où la nécessité d’impliquer les femmes pour un processus électoral apaisé “, a souligné la patronne du Genre.

Cependant, les femmes en politique continuent de subir les préjugés qui peuvent migrer vers toutes formes des violences verbales, physiques ou autres issus, dans le cadre de la campagne électorale.

Pour sa part, la présidente du groupe de plaidoyer, Voix leadership de la femme a demandé aux participants d’apporter toute leur expertise, en vue de permettre aux femmes congolaises de bien participer à la prise des décisions.

Soulignons que ces assises qui s’inscrivent dans le cadre de pousser la femme à prendre conscience de son rôle dans le processus électoral, ont connu la participation, des ministres honoraires du Genre, des membres du cabinet du ministère du Genre, Famille et Enfant, députés nationaux et des responsables de la société civile.




France: face au niveau catastrophique des élèves français en mathématiques, les grandes écoles misent sur l’excellence des étudiants marocains pour asseoir leur prestige

De l’école à la fac, le niveau des élèves français est alarmant au point que les écoles supérieures courtisent de plus en plus les étudiants marocains, lesquels grossissent chaque année les rangs de ces établissements qui font le prestige de la France.

Dans un reportage consacré au niveau des élèves français dans les mathématiques et intitulé «Mathématiques: de l’école à la fac, le niveau “alarmant” des élèves français», Le Figaro se penche sur les raisons d’une faillite scolaire causée par des méthodes inefficaces et une mauvaise formation des professeurs.

«Même les vaches savent additionner!»

Le reportage du Figaro pointe du doigt les lacunes accumulées dès le plus jeune âge chez les élèves et leurs répercussions dans l’enseignement supérieur.

Autant dire que les experts consultés par le quotidien ne mâchent pas leurs mots quand il s’agit de qualifier le niveau en mathématiques des élèves français. «Le système d’éducation français passe trop de temps sur les additions, alors que notre cerveau est programmé pour! Même les vaches savent additionner! En revanche, la multiplication et la division, c’est difficile pour tous les humains, sur toute la planète, même en Chine et à Singapour! Rares sont les personnes qui ont des intuitions multiplicatives», tonne ainsi le mathématicien et inspecteur général Charles Torossian, co-auteur d’un rapport sur l’enseignement des mathématiques, rendu en 2018 au ministre de l’Éducation nationale.

Mais si une partie de la solution au problème serait d’aborder les notions complexes telles que la multiplication et la division plus précocement que cela n’est le cas actuellement, le système éducatif français se heurte vraisemblablement au refus des professeurs des écoles d’aborder ce type de notions, «par crainte des difficultés que pourraient rencontrer leurs élèves, en miroir de leurs propres lacunes», résume la publication. «Les décimaux doivent être abordés dès le mois de novembre de l’année de CM1. Dans les faits, seules 10% des classes le font. Et 25% commencent après le mois de mai», explique Charles Torossian.

Les mauvais élèves de l’Europe

Ce retard accumulé par les élèves dès le primaire serait ainsi à l’origine des résultats catastrophiques enregistrés lors de l’évaluation internationale Timss (Trends in International Mathematics and Science Study), laquelle plaçait en 2020 les élèves de CM1 français en dernière position à l’échelle européenne et ceux de 4ème en avant-dernière place, sachant, explique Charles Torossian, que le programme de 4ème est calqué sur celui de CM1, hormis le théorème de Pythagore.

Quant aux élèves de 6ème, ceux-ci accusent un «énorme déficit de compréhension des fractions», au point qu’à la question «combien y a-t-il de quarts d’heure dans 3/4 d’heure?», seule la moitié des élèves sortant de CM2 trouve la bonne réponse, alerte dans une note publiée le 20 septembre le Conseil scientifique de l’éducation nationale (CSEN).

Parmi les autres lacunes des élèves de ce niveau, on s’afflige aussi qu’ils «confondent ½ avec 1,2» et que «beaucoup pensent que 0,8+1 fait 0,9».

Pour expliquer aussi ce naufrage, on pointe du doigt les deux années d’apprentissage (seulement) requises pour enseigner toutes les disciplines, «sans avoir généralement fait de maths pendant les trois années de licence». Une formation des professeurs en France qui représente «une spécificité en Europe», car dans d’autres pays, à l’instar de l’Italie, le Portugal ou encore l’Allemagne, la formation des professeurs s’étale sur cinq années après le bac.

Les étudiants marocains à la rescousse des écoles d’ingénieurs françaises

Il va de soi que ces difficultés se répercutent ensuite au lycée et dans l’enseignement supérieur, «y compris en classes préparatoires et dans les écoles d’ingénieurs», qui comptent de plus en plus d’étudiants marocains. Témoignant dans ce reportage du niveau de ses élèves au lycée, Valéry, qui est aussi professeur à la fac en licence de mathématiques, note ainsi que «sur (sa) quarantaine d’étudiants, seuls cinq ont passé le bac en France. Les élèves marocains sont très très forts.»

Mais face à l’excellence des étudiants marocains, qui quittent le Maroc pour grossir les rangs de prestigieuses écoles françaises, «le niveau s’est effondré», explique Julien, ancien ingénieur dans l’industrie qui enseigne depuis trois ans en maths sup, à Paris. Celui-ci explique être «tombé de haut» en s’apercevant que ses élèves de classes prépa «ne savaient pas calculer l’aire d’un disque!» et que «leurs compétences se limitent à faire du tableau Excel et du PowerPoint».

C’est le même constat accablant que partage Laurent Champeney, président de la Conférence des grandes écoles (CGE) et directeur des Arts et Métiers. «Dans nos concours d’entrée, nous allons au bout des listes. Nous essayons de recruter large, mais c’est critique», affirme-t-il. Ainsi, si au sein de la prestigieuse école Arts et Métiers, on se fixe comme objectif de passer de 2.000 à 3.000 diplômés par an, face au niveau catastrophique des étudiants français, «nous allons puiser dans d’autres viviers que les classes prépa et aller aussi sur d’autres territoires, comme le Maroc», conclut-il.

Par Zineb Ibnouzahir




Riyad: Aziz Akhannouch représente le Roi à trois réunions au sommet

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, est arrivé jeudi soir à Riyad, pour représenter le roi Mohammed VI à trois réunions au sommet, qui seront consacrées à la situation à Gaza et à la coopération économique saoudo-africaine.

La délégation marocaine à ces réunions au sommet comprend le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Ainsi, M. Akhannouch représentera le Roi aux travaux du sommet arabe d’urgence et du sommet islamique extraordinaire, prévus samedi et qui seront consacrés aux développements de la situation dans la bande de Gaza.

Le chef du gouvernement représentera également le Souverain au sommet économique saoudo-africain, qui examinera la consolidation de la coopération économique entre les deux parties et la concrétisation de projets de développement.

Par Le360 (avec MAP)