Marche verte: Le discours royal offre une vision de référence pour une collaboration transatlantique

En commémoration du 48ème anniversaire de la Marche Verte, le Roi Mohammed VI a prononcé un discours à la Nation où il souligné que les valeurs de solidarité, d’entraide et d’ouverture, sont des caractéristiques du Maroc ayant permis de renforcer son influence et sa réputation, mais aussi de se positionner de manière solide aux niveaux régional et international.

Cela inclut la reconnaissance du Maroc par les pays frères arabes et africains en tant qu’acteur essentiel, ainsi qu’un partenaire économique et politique crédible et fiable. A cet égard, Hespress FR, a sollicité Mohamed Bouden, académicien et politologue, président du Centre Atlas d’analyse des indicateurs politiques et institutionnels, pour une lecture du discours royal.

“Le discours royal consolide l’approche du développement et de la construction dans le Sahara marocain. Il offre également une vision de référence pour établir des conditions exemplaires en faveur d’une collaboration transatlantique”, a déclaré le politologue, avant d’expliquer que “la vision royale dépeint une orientation ambitieuse et novatrice pour le littoral atlantique et jette les bases d’une participation partagée le long de la côte atlantique du continent africain ».

Selon lui, cette vision royale « en fait un espace propice au partenariat pour le progrès et la paix, afin d’accompagner les diverses dynamiques actuelles”.

Mohamed Bouden indique à cet effet que “cela s’appuie sur le fait que 46% de la population du continent africain réside dans les pays limitrophes de la côte atlantique. Le discours royal exprime la volonté de tirer le meilleur parti des ressources humaines et économiques grâce à une collaboration collective, en profitant de la proximité géographique entre l’Afrique du Nord, l’Afrique centrale et l’Afrique australe”.

L’Académicien rappelle également que cette ambition vise à renforcer le rôle actif de la région du “G23” dans la stimulation de la croissance et la résolution efficace des défis traditionnels et émergents au cours des décennies à venir. « Cela inclut la priorité accordée au développement des infrastructures régionales et des réseaux de transport terrestre, maritime et aérien pour favoriser une plus grande mobilité des biens, des personnes ainsi que des services et des investissements”, dit-il.

Pour le président du Centre Atlas, le discours royal livre « une analyse géostratégique approfondie de la façade atlantique » en tant que porte d’entrée du Maroc vers l’Afrique et fenêtre d’ouverture sur l’espace américain. « L’objectif principal est de faire de cette région un pôle de communication humaine, d’intégration économique et de rayonnement continental”, affirme-t-il.

Avec cette vision royale, poursuit-il, « le Maroc renforce continuellement ses options et alternatives pour élargir son rôle en tant que pays africain de premier plan. Il enrichit les interactions et les liens entre le Cap Spartel et le Cap de Bonne Espérance, une région qui représente 55% du PIB de l’Afrique et 57% du commerce intra-africain« .

« Le Maroc adopte une approche pragmatique axée sur la construction du Sahara marocain, la coopération bilatérale avec les pays amis et le travail régional, avec une orientation particulière vers l’Atlantique. Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc en est un exemple concret visant à établir une voie énergétique dépendante des continents africain et européen. Grâce à son emplacement stratégique, le Maroc peut interagir avec de nombreux acteurs importants dans la région, sur le continent africain et au-delà”, soutient encore le politologue.

Le développement du Sahara marocain s’appuie sur trois piliers : les ressources humaines, l’attractivité et les opportunités, rappelle Mohamed Bouden, avant de conclure: “L’orientation atlantique du Maroc repose sur des convictions profondes dans le cadre de la coopération Sud-Sud et la vision marocaine qui met en avant l’engagement et la solidarité envers l’Afrique ».




Discours royal du 6 novembre: un leadership prometteur pour l’Afrique atlantique

Loin de toute tentation hégémonique, le Roi Mohammed VI souhaite faire profiter nos partenaires africains de son expérience et des acquis du Maroc pour franchir ensemble de nouveaux horizons en vue d’un partage de prospérité. Soucieux du succès de sa démarche, il associe à sa vision d’abord le versant atlantique du continent puis une partie du Sahel.

Artisan du grand retour du Maroc en Afrique, le Roi Mohammed VI souhaite imprimer encore plus sa marque à ce choix politique, économique et culturel en proposant aux 23 pays du versant atlantique du continent un grand projet de développement.

La démarche, construite, fait d’abord appel à une expérience accumulée à travers les multiples voyages dans les pays africains, où il est apparu qu’il y a une sensibilité quant à la manière de proposer les partenariats. La forme a son importance. Elle doit s’éloigner de toute condescendance pour laisser place à un abord capable d’«inspirer, influencer et guider» pour obtenir l’adhésion et le meilleur des partenaires. Une approche privilégiant le leadership.

La fin de la deuxième mondialisation (crise de 2008) et les conséquences de la pandémie du Covid-19 ont signé le grand retour de l’océan Atlantique dans le commerce mondial, océan que nous pensions distancé à jamais par le Pacifique. Les relocalisations, la réindustrialisation de l’Europe et de l’Amérique du Nord au détriment de la Chine et d’un Japon à la population vieillissante vont revivifier les échanges entre pays riverains de l’Atlantique avec l’ajout de taille d’économies dynamiques de l’Afrique atlantique et de l’Amérique latine. La migration du centre du monde vers le Pacifique a été finalement de courte durée.

Le Maroc, instruit de ces profondes mutations géoéconomiques et géopolitiques, a pris l’initiative de proposer à ses partenaires africains bordés par l’océan Atlantique de prendre le train en marche afin de ne pas rater cette nouvelle opportunité et fédérer leurs moyens pour la construction d’un nouvel ensemble économique significatif dégageant stabilité, richesse et prospérité.

La nouvelle offre a l’avantage, par son caractère global, de donner une dimension et une cohérence autrement plus importantes aux projets structurants prévus (gazoduc Nigéria-Maroc, flotte de marine marchande) ou en cours de réalisation (Port Dakhla Atlantique, infrastructures), ainsi qu’à la présence de nos banques et de notre compagnie aérienne dans nombre de pays concernés par le projet, pour ne citer que ces cas. Il ne s’agit pas pour le Maroc de se servir uniquement, ce n’est pas dans sa culture solidaire, mais de mettre à la disposition de ses partenaires ses moyens pour dégager les synergies profitables à tous. Les pays du Sahel, ces grands oubliés du développement, sont aussi concernés, le Maroc leur propose de bénéficier de ses infrastructures modernes sur l’Atlantique au lieu d’aller jusqu’au Golfe de Guinée (Lagos, Douala) pour s’approvisionner ou exporter. La même proposition pourrait concerner d’autres pays du voisinage à condition qu’ils reviennent à de meilleures dispositions.

La proposition marocaine d’un ensemble atlantiste est d’autant plus crédible qu’elle épouse une vieille tradition atlantiste de la diplomatie marocaine. Initiée par Mohammed ben Abdallah, roi intellectuel et visionnaire, à la fin du XVIIIe siècle, elle a été adoptée en réponse à l’acharnement d’un voisinage espagnol au nord et ottoman à l’est. Voisinage vindicatif et revanchard (cf. Bataille de Oued El Makhazine). C’était une option atlantiste libératrice. Aujourd’hui, le Maroc est dans de meilleures dispositions, son atlantisme est un choix politique et de société voulu, que confirme sa proximité et convergence avec l’Occident, à sa tête les Etats-Unis d’Amérique, notre allié stratégique. Alliance qui n’est pas exclusive d’amitiés que nous développons avec d’autres pays membres du Conseil de sécurité (Chine et Russie). Nos choix atlantistes font désormais partie intégrante de notre doctrine de politique étrangère, comme notre attachement à notre intégrité territoriale, à la Méditerranée et à l’Afrique, ils nous donnent quelques longueurs et nos amis africains pourraient en profiter.

A nos partenaires africains concernés, nous n’allons pas présenter notre choix atlantiste construit, nos projets structurants, la mise à disposition de nos infrastructures et de notre logistique uniquement, le Roi Mohammed VI, dans son discours, a proposé de nouvelles pistes, où le Maroc dispose d’expertises et de références déjà, à développer ailleurs dans le domaine agricole, le dessalement de l’eau de mer, l’économie bleue, l’exploitation des ressources minières et énergétiques de l’océan, le tourisme..

Ce qui crédibilise encore plus la proposition marocaine d’un ensemble atlantiste est l’important effort de développement réalisé en moins de 50 ans dans nos provinces méridionales. Aujourd’hui, ces régions, récupérées en 1975 dans une situation de grand dénuement, sont un modèle de développement avec un PIB par habitant inégalé en Afrique du Nord et au Sahel. Sans prétentions, il n’y a qu’à comparer avec ce qui se réalise dans l’entourage.

Le retour de l’Atlantique comme grand espace d’échanges est un fait. Se préparer à en profiter participe d’une vision stratégique qui ne peut être que profitable pour les pays riverains.

Le Maroc à travers cette proposition est dans son rôle de leader (mobilisateur de forces) africain. Il traduit concrètement sa contribution positive de puissance régionale. Non pas arrogante et dominatrice, mais toujours respectueuse de la richesse culturelle et matérielle de ses partenaires.

Par Adnan Debbarh




De peur de réveiller le Hirak, le régime algérien se désolidarise de la cause palestinienne

Alors qu’il se proclame champion de la cause palestinienne, le régime algérien refuse d’autoriser, et interdit même fermement, la sortie des manifestants algériens dans la rue en soutien aux Palestiniens dans la guerre que se livrent actuellement le Hamas et l’armée israélienne à Gaza. Un huis clos a été également imposé aux stades, où il a été décrété que les matchs du championnat local de football se joueront sans public. La peur du peuple et la hantise du Hirak tétanisent le régime d’Alger.

La junte algérienne n’en est pas à son premier paradoxe près. Alors qu’il ne rate aucune occasion, quitte à se montrer le plus souvent hors de propos, pour s’autoproclamer champion de la défense de la cause palestinienne, le régime algérien a rejeté à tour de bras toutes les demandes d’autorisation, que lui ont adressées certains partis politiques et organisations de la société civile, en vue d’organiser des manifestations de soutien à Gaza. Ces manifestations étaient prévues durant la journée du 1er novembre courant à travers toute l’Algérie.

Les Algériens voulaient ainsi faire coïncider des manifestations pro-palestiniennes avec les célébrations du 1er novembre, date anniversaire du déclenchement de la guerre d’Algérie en 1954. Sauf que le régime algérien a déclaré la plus importante fête célébrée en Algérie «journée morte», arguant que tout rassemblement y est interdit en guise de solidarité avec les Gazaouis. Or, l’organisation de manifestations de soutien aux Palestiniens en cette journée, dite du déclenchement de la révolution algérienne, avait une charge symbolique, que le régime algérien a l’habitude d’utiliser à son profit, tout en la refusant, paradoxalement, aux Algériens.

L’on se rappelle que l’année dernière, après de longs mois de chassés-croisés et d’hésitations quant au bien-fondé de la tenue d’un sommet arabe chez un régime algérien honni par son peuple et à l’apogée de son bellicisme à l’égard de ses voisins, la Ligue arabe a fini par accepter la date du 1er novembre 2022 pour ce 31ème sommet. Pour le secrétariat général de la Ligue arabe, il s’agissait seulement de liquider, une fois pour toutes, ledit conclave d’Alger et passer rapidement au sommet suivant, organisé six mois plus tard à Jeddah, en Arabie saoudite. Mais capitalisant sur la date du 1er novembre, le régime algérien avait qualifié ce sommet d’«historique», avant même sa tenue, en vue de cacher son échec programmé.

Aujourd’hui, la junte algérienne interdit à la rue algérienne, en cette journée historique, de manifester en soutien à une cause dont il se veut être le chantre. D’ailleurs, pour alimenter cette instrumentalisation de la cause palestinienne, la junte algérienne a elle-même organisé, le jeudi 19 octobre dernier, soit quelque deux semaines après le déclenchement des hostilités à Gaza, un semblant de marche de soutien aux Palestiniens. Mais, comme on pouvait s’y attendre, seuls ont participé à cette manifestation bien encadrée des éléments triés sur le volet et appartenant tous à certaines unités de l’armée et de la police, en tenue civile, avec leurs familles, ainsi que les «états-majors» de certains petits partis politiques à la solde des généraux.

Le quadrillage de cette manifestation par un impressionnant dispositif de forces anti-émeutes visait surtout à éviter toute intrusion d’autres manifestants non homologués, de crainte que des slogans anti-Tebboune et anti-Chengriha ne soient scandés par des militants du Hirak, ce mouvement de contestation populaire qui empêche, depuis 2019, le régime militaire algérien de dormir sereinement. D’ailleurs, le même scénario a été réédité dix jours plus tard lors de la visite d’Abdelmadjid Tebboune à Djelfa, la première du genre hors d’Alger, où, flanqué de son ombre, le général Saïd Chengriha, il fut accueilli à nouveau par une horde de soldats, leurs familles ainsi que des troupes de musique bien connues, dont une célèbre danseuse, transformée pour l’occasion en égérie de la région. Chose qui a provoqué des commentaires caustiques sur les réseaux sociaux.

Ce faux «bain de foule» à Djefla n’a échappé à personne. Pire, l’interdiction à la rue algérienne de manifester en soutien aux Palestiniens a été confirmée par un autre oukase, celui de la Fédération algérienne de football (FAF), qui a annoncé, via un communiqué daté du 2 novembre courant, la reprise graduelle du championnat local de football à partir du vendredi 10 novembre 2023, tout en précisant que les matchs se dérouleront sans public jusqu’à nouvel ordre (du régime). Bien évidemment, les stades algériens, connus pour leur fronde anti-régime, sont interdits à leur tour de supporters, de crainte de tifos et chants fustigeant les caporaux algériens.

Cette décision de la FAF, selon laquelle il peut exister un football sans public, n’est pas sans rappeler la déclaration de Tebboune, le 12 juin 2021, sur le très faible taux de participation qui caractérise les élections algériennes, et où il a laissé entendre qu’en Algérie, où il a lui-même été désigné président par un seul général de l’armée, la démocratie peut se jouer sans votants.

Par Mohammed Ould Boah




Algérie: des desseins mafieux derrière la hausse stratosphérique du budget militaire?

Pour la deuxième année consécutive, le budget de l’armée algérienne va encore augmenter, selon l’enveloppe qui lui a été consacrée par le projet de loi de finances 2024. Ce budget, qui semble cacher des manœuvres et desseins mafieux, est passé de 9,3 milliards de dollars en 2022 à plus de 18 milliards en 2023, puis à 21,6 milliards en 2024.

Au pays du régime militaire par excellence, l’Algérie n’ayant jamais connu d’autre pouvoir que celui des «issabas» successives de généraux et de colonels depuis son indépendance en 1962, c’est bien évidemment l’armée qui continue à accaparer le premier poste budgétaire dans les lois de finances annuelles. Ces deux dernières années, le budget militaire a même connu une explosion sans précédent, passant du simple au double, soit de 9,3 milliards de dollars en 2022 à plus de 18 milliards de dollars en 2023.

Cette hausse vertigineuse a été maintenue par le projet de loi de finances 2024, qui prévoit un budget de la Défense de 21,6 milliards de dollars pour l’année prochaine. Avec le premier budget militaire d’Afrique, ce dont elle se vante sans rougir, l’armée algérienne devient par conséquent le plus lourd fardeau pour l’Etat dans un pays où les citoyens font encore la queue pour se procurer, au prix d’une interminable attente, un sachet de lait, un kilo de semoule, un litre d’huile ou un sceau d’eau potable, alors que les viandes rouges et blanches, et même les œufs, sont devenus un luxe, hors de portée des petites bourses qui forment la très vaste base de la pyramide des revenus en Algérie.

En vue de faire passer la pilule amère de ce budget mirobolant de 21,6 milliards de dollars, au regard des problèmes socio-économiques auxquels est confronté actuellement le pays, les médias du pouvoir ont pris les devants pour avancer des justifications farfelues à cette explosion indécente des dépenses militaires pour la seconde année consécutive.

Selon le site du groupe médiatique Echorouk, qui confirme que l’armée «reste le premier poste budgétaire de l’Etat» algérien, une grande partie de ces 21,6 milliards de dollars, soit 2.962 milliards de dinars algériens, consacrés au ministère de la Défense nationale au titre de l’année 2024, «va servir à financer les marchés d’acquisition de nouveaux armements et à moderniser l’arsenal de l’armée à travers l’achat de systèmes de défense modernes et de moyens électroniques de plus en plus sophistiqués».

Cette boulimie de l’armée algérienne se justifie, toujours selon Echorouk, par l’intérêt particulier que «les autorités algériennes accordent à la défense du territoire, face à un environnement régional et international marqué actuellement par de vives tensions, ce qui les oblige à prévoir les pires scénarios». En réalité, en plus de chercher à financer une corruption à grande échelle et des pratiques mafieuses bien ancrées, le régime algérien a d’autres visées à travers l’explosion de son budget militaire.

D’abord, la junte algérienne compte allécher, avec la diplomatie des marchés, les industriels de l’armement dans les pays occidentaux, comme les Etats-Unis, la France, l’Italie et le Royaume-Uni, et ce, en vue de leur servir de lobbys pour infléchir leurs gouvernements respectifs vers une politique favorable à l’Algérie, dont l’image à l’international est loin d’être reluisante.

Ainsi, lors de sa visite en France en janvier dernier, le chef d’état-major de l’armée algérienne, le général Saïd Chengriha, a promis de signer de gros contrats d’armement avec Paris, alors qu’en filigrane, il cherchait en échange la livraison des opposants algériens exilés en France. Finalement, tout est tombé à l’eau quelques jours plus tard, suite à l’éclatement de l’affaire de la journaliste et opposante franco-algérienne Amira Bouraoui, interdite de quitter le territoire algérien mais qui a été exfiltrée en février dernier par les autorités françaises lors d’une opération où le régime algérien n’a vu que de l’humiliation.

Mais les pays occidentaux ne sont pas vraiment intéressés par la vente d’armes sophistiquées à l’Algérie, dont ils savent qu’elle maintient toujours son positionnement, hérité de la Guerre froide, dans le giron de Moscou et de l’axe Téhéran-Damas. Dans le contexte actuel, ce qui les intéresse, c’est d’obliger l’Algérie à diversifier ses fournisseurs d’armement afin de ne pas contribuer financièrement à l’effort de guerre russe en Ukraine. L’autre visée du régime algérien est celle d’engager, sur le plan régional, une course effrénée à l’armement avec le Maroc en vue d’obliger ce dernier à investir davantage dans le domaine du marché militaire et se détourner ainsi de la dynamique soutenue de développement de ses infrastructures et de son tissu socio-économique.

Mais est pris à son propre piège qui croyait prendre, puisque c’est finalement l’armée algérienne qui continue à prendre en otage le développement de son pays en le privant de l’essentiel de ses ressources. Un chiffre récent suffit à illustrer ce gâchis. Le 10 octobre dernier, dans la déclaration de politique générale du gouvernement, déclinée devant les parlementaires algériens, le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a affirmé que l’Algérie a engrangé, de janvier à septembre 2023, des recettes de 38 milliards de dollars tirées de ses exportations d’hydrocarbures. Or, 21,6 milliards de dollars, soit quasiment les deux tiers de cette manne divulguée par le chef du gouvernement, sont tombés dans l’escarcelle des généraux. Il convient de rappeler que les recettes en devises de l’Algérie proviennent quasi exclusivement de la vente des énergies fossiles.

Par Mohammed Ould Boah




La France en peine et dans la tourmente en Afrique

Après Chirac, les Présidents français successifs, à savoir SARKOZI, HOLLANDE, MACRON, préconisent le gaullisme plus par patriotisme historique que par conviction politique.

Le gaullisme, en tant que doctrine française de gouvernance depuis près de six décennies mérite considération et son Auteur respect immense.

Cependant, force est de reconnaître qu’il est de moins en moins approprié à la situation en Afrique où se lève un vent de plus en plus violent de révolte contre cette doctrine faite d’hégémonisme et de protectionnisme sur les Etats de la CEDEAO et de la CEAC à travers la gestion de l’Economie et de la monnaie par la Banque de France en vue du maintien, en toute circonstance, de la prédominance française.

Les discours aux accents gaulliens de SARKOZY, HOLLANDE et MACRON en Afrique et à l’ONU sur la vocation prétendument déterminante de la France dans la protection et la croissance économique n’ont plus d’écho favorable dans la population qui en vient à reconnaître la valeur fondatrice d’une Afrique vraiment souveraine et indépendante du Non de SEKOU TOURE à DEGAULLE et de la gouvernance de Thomas SANKARA.

Cette vague patriotique, au lieu de susciter, dans le chef des Dirigeants français, une remise en question profonde de la politique française en Afrique en vue d’un aggiornamento pragmatique, a plutôt provoqué un réflexe compréhensible d’autodéfense, pourrait-on dire, par une approche et un pro domo à la fois narcissiste et nombriliste à travers des propos et discours inappropriés sur l’Afrique et le rôle de l’Afrique dans le monde.

Ce comportement est suicidaire : ne dit-on pas qu’une discipline qui ne tue pas son Auteur est vouée à la disparition sinon à la marginalisation.

En d’autres termes, s’en tenir à l’esséité historique du gaullisme, sans tenir compte de l’évolution des réalités et des mentalités condamne à la longue inéluctablement cette doctrine à la marginalisation malgré la valeur intrinsèque de la pensée et de l’Auteur.

Dans cet ordre d’idées et en toute logique, la République française n’est-elle pas condamnée à un parricide à la Brutus sur le Fondateur de la Vé République pour classer utilement DEGAULLE au Panthéon et le gaullisme dans les archives nationales pour permettre à la France éternelle d’avoir une existence conforme afin d’effacer de la mémoire collective des africains les stigmates des passages contestés des Présidents français en Afrique et de la douloureuse décolonisation.

Ne faudrait-il pas, dès lors ou d’ores et déjà, décréter la mort du gaullisme comme, en d’autres temps, les NIETZSCHE avaient proclamé la mort de Dieu, urbi et orbi ! Sinon, à chaque situation nouvelle et inédite de ses relations avec les Etats africains, la France serait tentée, hélas à son désavantage, de recourir au gaullisme et à une solution gaullienne sans prise sur les réalités contemporaines des Etats africains.

Timidement pointe à l’horizon comme l’aurore au doigt rose, une telle perception et approche au sein de la classe politique française, sans vraiment secouer ou mieux déraciner le cocotier tant le poids du Grand Homme pèse encore d’une certaine manière sur la conscience nationale au point que ce parricide pourtant salutaire pour la France Eternelle paraitrait comme une trahison à la Patrie !

Ainsi espère-t-on résister à l’ouragan de l’histoire grâce aux instruments surannés et contreproductifs dont on ne sait que faire ni comment s’en débarrasser.

Dans cette catégorie, résistent le Franc CFA, ELF devenu TOTAL Energies, la Francophonie et les alliances militaires avec les Etats africains.

Or, la chute du Mur de Berlin et du Rideau de fer a permis une découverte essentielle : le modèle occidental n’est pas le seul et unique paradigme de développement et de bonheur social des populations ; existent aussi les modèles chinois, indien et russe. Dès lors, est ouvertement contestée, méprisée sinon vilipendée la prétention de la France d’être la conscience des Etats africains.

C’est dans ce prisme qu’il faut considérer et comprendre la révolte spartacuesque des Chefs d’Etats africains de la nouvelle génération au Mali, au Burkina Faso, au Niger, voire en République Démocratique du Congo où le Président TSHISEKEDI a eu avec le Président MACRON une passe d’arme peu diplomatique mais mémorable lors du point de presse des 2 Chefs d’Etats.

Et même les relations en dents de scie avec le Maroc et l’Algérie sont à classer dans le même répertoire.

En d’autres temps, on aurait déjà parlé de ces dirigeants au passé !

Les accents paternels, voire paternalistes de la France dans les institutions et autres forums internationaux pour défendre la cause des Etats africains ne touche plus grand monde en Afrique qui considère la France avec un certain sentiment de condescendance comme les Moines envers la mouche de coche.

Car ces Spartacus républicains, à l’instar de leur illustre et lointain ancêtre à Rome, ne se gênent nullement de revendiquer haut et fort, de manière intelligible, leur droit légitime et devoir moral à déterminer une version propre et authentique de la démocratie et de la coopération internationale.

Pris de court, certains Dirigeants français pratiquent la politique de l’Autruche en créant l’amalgame et la confusion entre rejet de la politique française et le sentiment antifrançais.

Grave méprise car il s’agit, en fait, d’une défrancisation de l’Afrique. Voilà pourquoi la présence américaine est perçue différemment et avec une indifférence bienveillante.

Il s’agit donc pour les Dirigeants français d’affronter la réalité en face, car comme disent les stratèges militaires « la peur ne chasse pas le danger ! » Brandir les sanctions face à la détermination de ce genre de dirigeant ne suffit à ramener les Etats africains dans le giron français. Une version actuelle du slogan de Thomas SANKARA « LA PATRIE OU LA MORT ». Pour sauver les relations franco-africaines et espérer un traitement équitable de la France de la part des Etats africains, MARIANNE devrait, en quelque sorte, tuer DEGAULLE et ensevelir le gaullisme à travers un procès ouvert contre les pratiques françaises lors de la décolonisation. Le Cameroun ouvre et montre la voie aux jeunes Dirigeants des Etats africains.

Alors, vive la vraie coopération pragmatique sans exclusive et qui tienne compte du complexe du décolonisé et du complexe de l’ancien colonisateur.

Qui vivra, verra !

Laissons l’avenir venir.

De toute façon demain n’est jamais bien loin !

Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO




Dévoilement de la statue de Papa Wemba : Voici le message de la ministre Kathungu Furaha aux Bana Kin  

Chers Bana Kin

C’est ici sur A 42 de l’avenue Kanda-Kanda que nous devons reconstituer l’histoire et les archives d’un jeune de Matonge devenu une Star Planétaire.

Je demande aux BANA KIN de retrouver les textes et la mélodie de la première chanson de Papa Wemba qui aurait comme titre MADRIGAL, composée en 1969. C’est cette chanson qui doit commencer l’histoire entre BANA KIN et Papa Wemba.

J’ai écouté le célèbre titre PAULINE composé pour la première fois dans Zaïko Langa-Langa. Avec cet opus, Papa Wemba déjà dans les années 70, était dans la sensibilisation à l’écriture et à l’imagination créatrice.

C’est avec cette chanson que Papa Wemba avait eu son premier salaire d’artiste musicien, payé par la Soneca de l’époque. Il y parle de ZEMI YA ZUWA, la grossesse de jalousie. Un style imagé de notre culture.

Toute cette imagination de Papa Wemba doit être documentée et logée dans les bibliothèques Congolaises. Ceci nécessite d’autres témoignages.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, a acheté pour nous, les culturels, la maison de Papa Wemba que nous avons faite ” Musée de la Rumba” depuis plus d’une année. Voilà un héritage intemporel pour une Star immortelle.

Je vous demande, chers BANA KIN, de retrouver tous les souvenirs de Papa Wemba : ses anciens 33 tours, 45 tours, cassettes, CD, sa chaussures Docteur Martens, ses habits UNGARO, ses stylos, son célèbre LOKOLÉ, son Paris-Soir et.. etc… afin de reconstituer ses reliques.

De 1977 à 2016, avec son Viva La Musica, pendant 39 ans, Papa Wemba n’a pas seulement produit des chansons. Il a sorti en plus des chefs d’œuvres, des musiciens devenus patrons d’orchestres. il était un Vrai et Réel FORDILOLES.

Je termine en paraphrasant le même Papa Wemba dans sa chanson « 4 minutes 29 secondes » :

Chers BANA KIN : LA GRANDEUR DE MES MOTS ET DE MES PHRASES NE PEUT PAS SORTIR DE MA PETITE BOUCHE.

Merci de votre attention.

Kathungu Furaha Catherine, ministre




Le CPS de l’UA réaffirme le lien entre les terroristes et d’autres groupes criminels et séparatistes

Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) a réaffirmé le lien entre les terroristes et d’autres groupes criminels, séparatistes et divers groupes liés à la criminalité organisée transnationale.

Dans un communiqué, adopté et publié mardi à l’issue de sa 1182e réunion tenue le 27 octobre, sur le rapport du Président de la Commission de l’UA sur la lutte contre le terrorisme en Afrique, le CPS a “souligné l’importance de lutter efficacement contre la coopération et les liens entre les terroristes et autres criminels, ainsi que les séparatistes liés à la criminalité transnationale organisée, afin de mettre fin aux ressources logistiques et financières que de tels liens apportent à la propagation du terrorisme”.

Le CPS s’est déclaré profondément préoccupé par la menace croissante à la paix, à la sécurité et à la stabilité en Afrique que représente la propagation du terrorisme et de l’extrémisme violent à travers le continent, qui compromet les efforts de l’UA visant à faire taire les armes en Afrique à l’horizon 2030, et entrave les progrès dans la réalisation des aspirations de l’Agenda 2063 de l’UA et de l’Agenda 2030 des Nations unies sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Le CPS qui a condamné avec la plus grande fermeté tous les actes de terrorisme et d’extrémisme, note avec une profonde préoccupation le financement soutenu des activités terroristes, en particulier les liens croissants entre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, y compris le trafic de drogue, l’exploitation et le commerce illicites des ressources minérales et naturelles, ainsi que les flux financiers illicites.




UDPS: Augustin Kabuya consolide ses liens avec ses témoins  

Ce mercredi 08 novembre, dans la soirée, le Secrétaire général de l’UDPS/TSHISEKEDI et Candidat Député National à la circonscription électorale de Mont-Amba, M. Augustin Kabuya Tshilumba a réuni, à la place Échangeur de Limete, des milliers des personnes qui se sont engagés d’assumer le rôle de témoins pendant les scrutins de décembre prochain. Toutes ces personnes sont bien identifiées avec leurs numéros de téléphones par l’équipe de campagne de Mwana Bute de Fatshi Béton, précise Liberté Plus.

Très ému par l’accueil chaleureux lui réservé dès son arrivée sur ce lieu, Augustin Kabuya a exprimé sa gratitude envers la Coordination de son équipe de campagne qui, pour lui, a fait un travail de titan en alignant derrière lui près de 10.000 témoins.

” C’est un travail exceptionnel, a lancé le Secrétaire général du parti présidentiel qui révèle que ses témoins auront leurs propres tenues qui vont les différencier des autres et auront une rémunération appropriée pour le travail qu’ils sont appelés à accomplir, notamment collecter tous les PV des bureaux des votes où ils seront accrédités.

Abordant les questions brûlantes de l’heure, l’homme de la 11ème rue Limete a fait savoir à l’assistance que son parti n’acceptera pas, même pour une journée, le report des élections.

” Nous attendons la tenue des élections le 20 décembre 2023 pour être départagés avec des gens sans base, qui viennent à peine d’embrasser la vie politique et ceux qui brandissent de leurs “partis ligablo” pour rivaliser avec l’UDPS qui est, pourtant, une grande machine politique”, a-t-il martelé.

Et de renchérir : ” Si par erreur, on annonce le report des élections, même d’un seul jour, nous tous nous allons prendre d’assaut la CENI pour y passer nuit. Nous nous sommes préparés suffisamment pour aller aux élections.

Tous les candidats ont été acceptés par la CENI et la Cour Constitutionnelle. Nous ne voyons pas pourquoi on peut nous parler d’une quelconque prolongation. J’insiste : aucun candidat n’a été invalidé ni par la CENI ni par la Cour Constitutionnelle. Cela veut dire que tout le monde est, au regard de cette situation, capable d’affronter la Compétition. Nous n’accepterons jamais la prolongation.

Comme vous le savez, pendant cette législature, certains se réclamaient des présidents élus, les autres disaient que Tshisekedi n’avait pas gagné les élections. Mais, si réellement ce sont qui étaient les “vrais élus”, pourquoi ont-ils alors peur d’aller aux élections. Ne craignez rien, gardons seulement notre bande pour donner une majorité écrasante et second mandat à Félix Tshisekedi, fin de citation.

Il sied de noter que lors de cette même activité, celui qu’on appelle affectueusement ” AK47″ a annoncé une double activité publiques ce jeudi 09 octobre à l’Esplanade de la permanence de l’UDPS à partir de 14h00′. Il s’agit de l’enregistrement de l’émission ” En route vers les élections” de la Radio Top Congo et ensuite des échanges avec les notables des provinces du Kongo Central, Kwilu, Maïndombe et Kwango en prélude du lancement de l’opération des distributions des matériels de campagne de l’UDPS.

 

LIBERTÉ PLUS




Ligue des champions( Europe ): le tout premier bu de Bakambu en C1!

Dans une soirée mémorable de football européen, Cédric Bakambu a réalisé un triple exploit lors de la 4ème journée de la phase de groupes de la Ligue des champions mercredi entre Galatasaray et le géant allemand du Bayern Munich (1-2). Entré en jeu à la 78ème minute, le Léopard a marqué les esprits en inscrivant son premier but dans la compétition la plus prestigieuse d’Europe, lors de sa toute première apparition en C1.

Son but, survenu dans les derniers instants du match à la 90+3ème minute, marque aussi sa première réalisation avec Galatasaray. Il a également eu le mérite de redonner espoir à son équipe en réduisant le score à 2-1, même si le score n’a plus bougé ensuite. Après avoir brillé sous les couleurs de Villarreal en Ligue Europa, l’international congolais (42 capes, 15 buts) a donc franchi une nouvelle étape dans sa carrière, le tout à un âge (32 ans) où la plupart des joueurs professionnels commencent à regarder dans le rétroviseur de leur carrière.

À la suite du match, Bakambu s’est exprimé sur Galatasaray TV, partageant sa fierté et sa joie pour l’engagement de son équipe malgré ce revers face au cador bavarois. “Honnêtement, je suis fier de mon équipe ce soir. Je suis très heureux parce que nous n’avons à aucun moment laissé tomber le match, du début à la fin. C’est quelque chose que nous devons garder à l’esprit et nous devons continuer de cette manière. Nous devons continuer à lutter. Nous ne devons jamais abandonner. Chaque match en Ligue des champions est très important. Nous devons jouer de la même manière contre chaque équipe“, a exhorté l’ancien de l’OM.

Bakambu buteur face au Bayern !

Entré à la 78è minute, Cédric Bakambu permet à Galatasaray (2-1) d’y croire en réduisant la marque à la 90+3’.

 

Une première prometteuse
La performance de Bakambu est un exemple éclatant de l’importance de la persévérance et de la détermination dans le sport. Ses déclarations post-match reflètent l’esprit de combativité nécessaire pour se mesurer à l’élite du football européen. Cet événement marque indéniablement une première impressionnante pour Bakambu en Ligue des champions, et pourrait être le début d’une belle histoire en compétition européenne pour le joueur avec Galatasaray, 3ème sur 4 équipes avec 4 points dans le groupe A. Les deux prochaines journées seront décisives pour Bakambu et ses coéquipiers. Le 29 novembre prochain, ils recevront Manchester United avant de se déplacer à Copenhague le 12 décembre.




Hypnose Hôtel, joyaux de Lubumbashi, ouvre ses portes au public  

En provenance de Kinshasa, à la tête d’une forte délégation qui l’accompagne, Marie Olive Lembe Kabila est arrivée à Lubumbashi ce vendredi 03 novembre dans la soirée. Un déplacement qui s’inscrit dans le cadre de ses activités humanitaires.

A l’occasion, l’épouse de Joseph Kabila Kabange devrait procéder ce samedi 04 novembre à l’ouverture de l’Hypnose Hôtel qui est une extension du complexe Hypnose, a été empêchée pour ce faire. L’ouverture a été faite par sa représentante, Mme Stéphanie Nyombe, devant un pactole d’invités.

Cette extension comprend 30 chambres et trois suites à savoir : Kundelungu, Kashamata et Kimoni.

Cette grande surface commerciale dispose des bureaux, des appartements, mais également des magasins et supermarchés, des restaurants, de la salle de cinéma, d’une boîte de nuit, de la salle des sports. Le tout construit sur une superficie de 21.950 m2, située en face de la cathédrale Saint-Pierre, dans la ville de Lubumbashi, capitale du Haut Katanga.

Le bâtiment qui comprend 10 étages, dispose essentiellement des bureaux. Un nouvel complexe de bureaux, appartenant au consortium CDI (congolaise de limmobilier). Ce grand bâtiment comprend cinq suites et une chambre, notamment Oryx, Eléphant, Zèbre, Léopard, Tamanoir et Ecureuil. Chaque pièce est unique en son genre; la décoration est à l’image de l’animal qui dénomme l’appartement.

Et donc, l’ouverture de cet hôtel offre des opportunités touristiques dans cette ville cuprifère. Elle a été suivie de discours, notamment de la Coordonnatrice de l’Initiative Plus Olive Lembe Kabila dans le Haut Katanga, à savoir Mme Chimène Mercedes Zema.

Cette dernière, dans son mot, au nom des décideurs de cet établissement qu’elle représente avec abnégation et honneur, elle a souhaité la bienvenue !

Pour elle, c’est un immense honneur d’annoncer à ce jour, l’ouverture officielle de l’hypnose Hôtel. Cet hôtel ouvrant ses portes en ce jour, est une sorte de succursale de ce qui existe déjà à savoir le grand Hypnose.

 

 

Cet établissement qui se transforme, croit en lavenir de Lubumbashi et des investissements au Congo puisque le nom Hypnose à Lubumbashi si pas au Congo, représente un environnement qui stimule limaginaire. La Coordonnatrice de IPOLK Haut Katanga a par la suite, donné le sens du terme « Hypnose ». Ce mot vient du mot grec « hupnoein » qui signifie endormir, désigne un état modifié de conscience également appelé « transe », au cours duquel l’individu est entre l’état de veille et de sommeil.

Présents ici, elle estime que tous sont éveillés, en regardant ce magnifique édifice, cela peut paraître comme si cela était dans un rêve dans notre sommeil néanmoins rassurons-nous, a-t-elle souligné que nous ne rêvons pas, nous sommes bien chez Hypnose hôtel car on ne saurait rêver meilleure fée pour se pencher sur le berceau d’un hôtel de prestige et meilleur présage pour sa réussite future que votre présence ici à cette occasion.

De ce fait, elle a rendu hommage à tous ses partenaires et artisans de la réalisation de ce magnifique ouvrage qui n’est pas simplement un hôtel, mais une forme d’Ambassade culturelle et artistique dans le monde.

Distinguée Maman Marie-Olive Lembe Kabila, très chère Maman, à Hypnose, vous êtes chez vous alors je ne me permettrais pas de vous demander de vous sentir comme chez vous, a-t-elle dit.

Pour clore son propos, Mme Chimène Mercedes Zema a invité tous à se sentir tous chez eux, au milieu de ce confort qui leur est destiné !

En outre, quelques invités ont été impressionnés par cet ouvrage d’une beauté architecturale. Pour le Professeur Banze Malale Makuta Gabriel, cet ouvrage est parmi les actes positifs mis à l’actif du personnage du couple Joseph Kabila. Cet ouvrage est différent du théâtre à quoi on livre aux Congolais au détournement, à la dilapidation et de tout ce qu’on jouit comme folie dans la jouissance démesurée. De poursuivre que dans la ville de Lubumbashi, on a consacré un monument qui traduit l’élégance, la propreté, le luxe d’une valeur appréciable à la hauteur de la ville. « On a constaté, on a vérifié, on a vécu toutes les chambres selon leur niveau situé à trois. Nous pensons qu’il n’y a pas le meilleur luxe qui dépasse celui-là, dans la ville de Lubumbashi », a-t-il dit.

De sa part, Mme Nyembo a exprimé une immense joie de voir leur œuvre d’art réalisée par les femmes rurales être accrochée au restaurant de l’Hypnose Hôtel, laquelle a été placée par Marie Olive Lembe Kabila. Cette œuvre artistique, dit-elle, est réalisée à base de céréales, notamment le riz, le soja, les arachides etc. « A Ma grande surprise, Maman wa Rohoo avait acheté l’une des œuvres d’art dans une exposition, les tableaux des femmes rurales réalisées à la main. Aujourd’hui, je retrouve ces tableaux dans l’hôtel 5 étoiles. Vous pensez que ma joie peut être comme tout le monde? Ma joie est au-delà de tout le monde », a-t-elle dit.

 

 

Quant à l’honorable Kahozi, il ne s’agit pas d’une promesse, mais d’une réalisation dans moins de neuf mois. Pour lui, la Ville de Lubumbashi est honorée par cet ouvrage, du fait que les hôtels étaient saturés, mais, les chambres dHypnose Hôtel sont si meilleures au point d’attirer les clients. Pour lui, Maman Olive est là pour réaliser et non pour promettre, a-t-il dit.

Enfin, Papy Tamba a félicité ce genre d’investissement qui est une preuve matérielle d’un investissement initial qui a produit cet ouvrage. Faisant la comparaison de l’expansion des empires qui ont commencé petit à petit pour parvenir à produire d’autres empires. Cette métaphore s’explique dans les petites choses que le couple Kabila débute, mais qui produisent des grandes choses. Dans presque cinq ans après l’inauguration de Hypnose holding, aujourd’hui l’ouverture de Hypnose Hôtel est la preuve que tout est rationnel, a-t-il conclut.

Depuis Lubumbashi, dans le Haut Katang

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Pius Romain Rolland