Mbuji-Mayi : Les travaux de construction et réhabilitation de la voirie urbaine et l’éclairage public évoluent bien

La construction et la modernisation de la voirie urbaine à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, poursuit son bonhomme de chemin. Le Directeur général de l’Office des voies et drainage (OVD) qui a séjourné dans cette partie du pays pour s’imprégner de l’évolution de ces travaux, se dit très satisfait de l’avancement des projets des 35 et 14 Km lancés il y a quelques mois.

Victor Tumba Tshikela qui a inspecté les différents travaux précise que ‹‹ le chef de l’Etat qui est soucieux du développement des infrastructures et grand agent du développement des infrastructures a voulu pas seulement dans la province du Kasaï-Oriental, mais à travers toute la République voir des infrastructures être développées.

Sur 6 Km, nous avons au moins 5 Km déjà bétonnés et reste également l’éclairage et marquage qui vont se faire au même moment››, a-t-il souligné.

Au regard de l’image que présente désormais la voirie dans cette ville, le patron de l’OVD en RDC a salué la volonté du chef de l’État de doter l’ensemble de la République des infrastructures routières modernes.

Sachez que la ville de Mbuji-Mayi qui était jusque-là plongée dans le noir et enclavée pourra décoller sur le plan socio-économique avec la réalisation de ces projets .




Le chef d’Etat-Major Christian Tshiwewe au front pour remonter les morales des troupes

Réarmer moralement les militaires engagés au front après la violation du cessez-le-feu par les rebelles du M23/RDF, était l’objectif de la mission d’inspection du chef d’Etat-Major des Forces armées de la République démocratique du Congo.

Pour ce faire, une importante réunion a été tenue à Goma dans le Nord-Kivu présidée par le Général d’armée Christian Tshiwewe Songesha au cours de laquelle plusieurs sujets qui cadrent avec la question sécuritaire dans cette partie du pays qui vit jusqu’à ce jour l’agression de l’armée rwandaise sous le label du M23 ont été abordés à fond.
Après avoir donné les instructions, le Chef d’Etat-major des Forces armées de la République démocratique du Congo, avec toute sa délégation, sont descendus sur les dispositions avancées des FARDC en territoire de Nyiragongo toujours dans le Nord-Kivu, pour remonter le moral des troupes déterminées à bouter les agresseurs hors du territoire national.
A noter que tous les Commandants des grandes unités avaient part à cette grande réunion. Le chef d’Etat-Major général des Forces armées de la République démocratique du Congo a profité de cette occasion pour annoncer aux uns et aux autres la nomination du Lieutenant général Falsi Kabwe au poste de coordinateur des opérations en province du Nord-Kivu.




FMI : Le conseil d’administration propose au conseil des gouverneurs une augmentation de 50 % des quotes-parts affectées aux pays membres

Le conseil d’administration propose au conseil des gouverneurs une augmentation de 50 % des quotes-parts affectées aux pays membres, au prorata de leurs quotes-parts actuelles. L’augmentation des quotes-parts contribuerait à préserver la stabilité financière mondiale en permettant au FMI de disposer de davantage de ressources permanentes et de devenir moins tributaire de l’emprunt. La proposition appelle aussi à entamer une réflexion pour définir, d’ici à juin 2025, des approches possibles qui guideront le réalignement futur des quotes-parts.

Le conseil d’administration a approuvé aujourd’hui une proposition qui sera soumise à l’examen du conseil des gouverneurs en vue de conclure la 16e révision générale des quotes-parts (16 e révision) et procéder à une augmentation notable de ces dernières. Cette proposition se fonde sur les orientations formulées par le Comité monétaire et financier international (CMFI) lors des assemblées annuelles de 2023.

« L’achèvement de la 16e révision des quotes-parts du FMI et leur augmentation contribuera à préserver une institution solide, reposant sur un système de quotes-parts et disposant de ressources adéquates, au centre du dispositif mondial de sécurité financière. Il est essentiel que le FMI dispose de ressources suffisantes afin de préserver la stabilité financière mondiale et répondre aux éventuels besoins des pays membres dans un monde incertain et exposé à des chocs », a déclaré Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI, lorsque le conseil d’administration a annoncé sa décision.

La proposition porte principalement sur une augmentation de 50 % des quotes-parts affectées aux pays membres, au prorata de leurs quotes-parts actuelles. Cette augmentation permet d’accroître les ressources permanentes du FMI et de renforcer sa structure fondée sur un système de quotes-parts : elle réaffirme le rôle primordial que ces dernières occupent parmi les ressources de l’institution et réduit la dépendance aux emprunts.

Selon cette proposition, une fois cette augmentation effectuée, le niveau des ressources empruntées, comprenant les accords d’emprunt bilatéraux et les nouveaux accords d’emprunt (NAE), sera réduit afin de maintenir la capacité de prêt actuelle du FMI.

Pour une majorité de 85 % du nombre total des voix attribuées

Les pays membres ont également reconnu qu’il est urgent et important de réaligner les quotes-parts pour mieux refléter la position relative des membres dans l’économie mondiale, tout en préservant les quotes-parts des membres les plus pauvres. En effet, de nombreux pays membres auraient souhaité dès à présent un réalignement des quotes-parts, en même temps que leur augmentation. C’est pourquoi la proposition soumise aujourd’hui comporte un autre un élément crucial : elle exhorte le conseil d’administration à entamer une réflexion pour définir, d’ici à juin 2025, des approches possibles qui guideront le réalignement futur des quotes-parts, notamment à l’aide d’une nouvelle formule de calcul, dans le cadre de la 17e révision générale des quotes-parts. La mise en œuvre de ces orientations commencera dès que possible après l’achèvement de la 16e révision.

« Cette augmentation proposée des quotes-parts intervient à un moment complexe pour l’économie mondiale et les pays membres du FMI. Dans un esprit de coopération internationale, j’espère que cette proposition bénéficiera du soutien le plus large possible de la part des pays membres et que nous nous dirigerons ensuite vers un réalignement des quotes-parts dans le cadre de la 17 e révision », a déclaré Kristalina Georgieva, Directrice générale du FMI.

« Alors que le monde est confronté à une fragmentation croissante, la décision prise aujourd’hui signale très clairement que les pays membres peuvent encore s’unir pour promouvoir des solutions collégiales qui inspirent confiance dans la capacité du FMI à aider ses membres dans un environnement mondial difficile », a-t-elle ajouté. Le conseil d’administration a invité le conseil des gouverneurs à se prononcer sur cette proposition avant le 15 décembre 2023. L’approbation par le conseil des gouverneurs requiert une majorité de 85 % du nombre total des voix attribuées.




Le sommet arabo-africain de Riyad avorté: il est devenu impératif de chasser la «RASD» de l’UA

Alors qu’un sommet Ligue arabe-Union africaine devait se tenir le 11 novembre à Riyad, l’Arabie saoudite a décidé son report sine die. En toile de fond, l’insistance de l’Afrique du Sud et de l’Algérie pour y faire inviter des représentants de la pseudo-RASD, que la Ligue arabe ne reconnaît pourtant pas. A l’arrivée, encore un précieux rendez-vous continental raté à cause d’un véritable cancer qui ronge le corps africain et empêche son essor. Jusqu’à quand?

Laconique, le communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères n’en est pas moins lourd de conséquences. Mardi 7 novembre 2023, la diplomatie du plus important pays arabe y annonçait l’ajournement sine die du Sommet arabo-africain, organisé conjointement avec la Ligue arabe et l’Union africaine (UA) et qui était prévu ce samedi 11 novembre. En lieu et place, deux nouveaux sommets, l’un arabe et l’autre islamique, sont attendus samedi et dimanche prochains. Est également prévu, mais non encore fixé, un sommet saoudo-africain, excluant l’Union africaine, devenue visiblement trop encombrante pour nombre de pays qui veulent tisser des liens de partenariat avec le continent.

Pour le report du sommet Ligue arabe-UA, la raison invoquée par Riyad n’est autre que la situation à Gaza. Cette décision «intervient après coordination avec le secrétariat de la Ligue des Etats arabes et la Commission de l’Union africaine, et dans le souci que les événements politiques dans la région n’affectent pas le partenariat arabo-africain, qui est basé sur le développement et la dimension économique», explique-t-on.

Mais ce que le communiqué de Riyad ne dit pas, c’est qu’il y a un autre facteur déterminant qui a conduit à ce report: l’éventuelle présence de représentants de la république fantoche –la RASD– parmi les délégations africaines devant participer au sommet. Une ligne rouge pour l’Arabie saoudite, dont les autorités sont aux premières lignes pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume et la marocanité de son Sahara. C’est ce que nous confirme une source sûre, ajoutant que Riyad ne peut tolérer une telle présence, qui manque des rudiments les plus basiques de légitimité et de représentativité. Sur un ton faussement victorieux, l’agence pseudo-sahraouie d’information, émanation de l’organe officiel algérien de désinformation, l’APS, le confirme, relayant en cela un communiqué des soi-disant Affaires étrangères de la RASD. Elle titre sur «l’échec» du Maroc à écarter le Polisario de ce sommet et salue les pays africains qui ont «résisté à cette manœuvre».

Evidemment, le Polisario et son parrain algérien, englués dans un tunnel sans fin de revers, cherchent à se cramponner à n’importe quel prétexte pour brandir une chimérique victoire. Car si échec il y a, c’est celui d’arriver, pour les représentants du Polisario, à l’aéroport de Riyad à bord de l’avion présidentiel de l’Algérie. Cette photo n’existera jamais! L’autre échec, beaucoup plus grave, est celui du continent africain, dont les partenariats et le développement sont sérieusement entravés par la présence d’une entité qui ne vit que grâce aux subsides du régime d’Alger.

Techniquement, ce report n’est autre que la riposte saoudienne et, par extension, de la Ligue arabe à l’engagement pris suite au quatrième Sommet arabo-africain, tenu en novembre 2016 à Malabo, en Guinée équatoriale, et boycotté, déjà à l’époque, par huit pays arabes en protestation contre la participation d’une délégation du «Sahara occidental». Ces pays n’étaient d’ailleurs autres que la même Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie. Depuis, il a été convenu que la liste des pays invités soit établie au préalable et d’un commun accord entre la Ligue arabe et l’UA. Mais cette décision, qui aurait pu éviter l’avortement du sommet de Riyad, n’a pas encore été entérinée au niveau des ministres de l’UA. C’est pour contourner les rapports entre institutions, en l’occurrence la Ligue arabe et l’Union africaine, que l’Arabie saoudite prévoit «son» sommet saoudo-africain. Le but est de parer toute tentative d’infiltration de la «RASD» à travers l’UA.

A rebours du sens de l’Histoire et contre toute logique du nécessaire développement dont a besoin le continent africain et qui suppose des liens étroits de coopération et des projets communs avec d’autres pays et groupements, les séparatistes et leurs sponsors algériens y voient un signe de «solidité» de la position de l’UA, qui, coûte que coûte, maintient le statut de «membre» d’une entité qui n’a aucune forme d’existence, ni légale ni encore moins réelle. Ce faisant, l’union continentale passe à côté de nombreuses opportunités et rate des occasions précieuses de tisser des liens à même de contribuer à son essor, notamment économique. En l’objet, le Sommet arabo-africain était censé être centré sur le développement et la dimension économique. Il faudra repasser. Et c’est loin d’être le premier rendez-vous manqué, par la seule faute de l’existence dans les rangs de l’UA d’un véritable parasite, devenu un handicap majeur à son émancipation.

Le constat, d’après cette source informée, est que l’UA est aujourd’hui prise en otage par la RASD, qui l’empêche de développer des partenariats avec des pays qui ne la reconnaissent pas. Or, aucun pays ni aucune organisation avec lesquels l’Afrique est liée par des accords de partenariat ne reconnaît le mirage séparatiste. Il en va ainsi de l’UE, de la Ligue des Etats arabes et de l’Amérique du Sud. Comme il en va de même pour des pays comme la Turquie, l’Inde, la Corée du Sud, le Japon, la Chine, la France, le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou encore les Emirats arabes unis.

«Si tous ces ensembles et pays ont des partenariats avec l’Afrique, aucun ne reconnaît la RASD. Et quand des représentants du Polisario s’invitent dans ces rencontres, c’est quand ils sont imposés par leurs soutiens, à commencer par l’Algérie et l’Afrique du Sud. À l’arrivée, nous avons une entité présente à l’UA et qui n’est pas reconnue par aucun des pays qui cherchent à développer des partenariats avec le continent. Cette seule réalité devrait pousser les pays africains à chasser ce corps étranger de l’institution continentale», explique cet observateur.

Pour rappel, 28 Etats membres de l’UA ont signé en 2016, au 27ème Sommet de l’organisation à Kigali, une motion demandant la suspension de la RASD de l’UA. Cela s’est produit avant même que le Maroc ne réintègre l’UA en 2017. Aujourd’hui, ils sont une trentaine de pays africains à ne pas reconnaître la RASD. C’est dire que ce corps étranger, sustenté par le régime d’Alger, n’est même pas reconnu par la majorité des Etats membres de l’UA.

La présence de la RASD à l’UA est un parasitage dont il faut se débarrasser. D’aucuns se souviennent, à titre d’illustration, du fiasco total qu’a été la 8ème édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) entre le Japon et le continent africain en août 2022, à Tunis. C’était quand le président tunisien Kaïs Saïed a accueilli le chef de la milice séparatiste comme invité alors qu’il n’en avait pas le droit. Le seul résultat tangible de cet énième rendez-vous raté a été… la précision apportée par le Japon qu’il ne reconnaissait pas la RASD. Les exemples sont légion.

L’UA peut-elle encore se permettre le luxe d’insulter l’avenir, au nom d’un véritable cancer, qui plus est n’existe que sur certains papiers? A l’heure où 85% des pays membres, et non des moindres, de l’ONU ne reconnaissent pas la RASD? Où 40% des pays de l’UA ont effectivement ouvert des consulats dans les provinces du Sud, à Laâyoune et Dakhla? Où 14 des plus importants pays de l’UE soutiennent fermement le plan d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine? Et où le Maroc, à la lumière du discours royal du 6 novembre dernier, date de la Marche verte, est doté d’une stratégie atlantique dont le Sahara est l’élément axial, pour le Maroc, mais aussi pour l’Afrique? Le choix est vite fait. Et c’est à l’UA, où les appuis réels du Polisario se comptent désormais sur les doigts d’une seule main, de franchir définitivement le pas. Il y va de l’avenir de tout un continent.

Seul moyen de sortir d’un cercle éminemment vicieux: l’expulsion de la RASD de l’UA, cette entité fantoche dont le parrain algérien n’a, à l’évidence, que faire des intérêts des pays africains sur les plans politique et économique. Une chose est sûre: tant qu’une entité qui ne dispose d’aucune constituante d’un Etat (un pays, une population, une monnaie, un pouvoir politique et, accessoirement, une volonté de vivre en commun), et dont les dirigeants vivent sous perfusion de l’Etat voisin, voyageant avec des passeports diplomatiques algériens et à bord d’avions d’Air Algérie, fait partie des structures de l’UA, cette dernière ne pourra jamais accomplir quoi que ce soit sur les plans de l’essor économique et des relations internationales. La présence de l’entité fantoche à l’UA est une gangrène qui fragilise cette institution, pousse nombre de pays à l’enjamber et porte préjudice aux aspirations des populations africaines. Le sommet raté de Riyad en est la preuve patente.

Par Tarik Qattab




Africa Investment Forum : Le président de la BAD applaudit la résilience post-séisme du Maroc

Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, a salué, mercredi à Marrakech, la résilience du Maroc face au séisme qui a frappé plusieurs provinces du Royaume.

“Le peuple marocain est résilient. Vous venez d’accueillir les Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) il y a quelques semaines. Et nous voilà, vous nous accueillez dans le cadre de l’Africa Investment Forum”, a dit M. Adesina lors de l’ouverture du Forum pour l’Investissement en Afrique (AIF).
Selon le président, les actions de secours, rapides et efficaces, entreprises par le gouvernement après le tremblement de terre ont permis de sauver des vies, d’apporter aux personnes touchées un soutien immédiat et de restaurer les services vitaux.
Ainsi, M. Adesina a saisi cette occasion pour assurer le gouvernement du Maroc du soutien collectif permanent de la BAD aux efforts de relance. “La Banque prévoit de financer à hauteur de 782 millions d’euros différents projets au Maroc en 2023”, a-t-il annoncé.
Par ailleurs, le président de la BAD a mis l’accent sur le plus grand complexe solaire du monde “Noor Ouarzazate”, notant que l’Afrique dispose des plus grandes sources d’énergie renouvelable au monde, notamment l’hydroélectricité et l’énergie solaire.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’édition 2023 de l’AIF connait la participation des chefs d’État et de gouvernement, des décideurs publics et privés, et des investisseurs impliqués dans le développement économique et social du continent.
Organisé cette année sous le thème “Libérer les chaînes de valeur de l’Afrique”, ce forum se veut la plus importante plateforme de rencontre économique du continent, visant à apporter une valeur ajoutée significative aux investisseurs, en les associant à des opportunités à un moment de transformation substantielle du continent.
Près de 600 participants de haut niveau prennent part à l’AIF 2023 qui constitue une plateforme multipartite axée sur la conclusion d’accords à l’échelle du continent à travers un format innovant mêlant présentation de projets dans des “board rooms” dédiés et débats sectoriels de haut niveau.




Forum pour l’investissement en Afrique : SM le Roi appelle le secteur privé à passer à l’action

Le Souverain a adressé, mercredi, un Message aux participants à la 4ème édition du Forum pour l’investissement en Afrique, qui se tient, du 08 au 10 novembre à Marrakech, sous le thème “Libérer les chaînes de valeur de l’Afrique”.

Voici le texte intégral du Message Royal, dont lecture a été donnée par M. Omar Kabbaj, Conseiller de Sa Majesté le Roi.

“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Excellences,

Mesdames et Messieurs,

Il Nous plait de vous adresser ce message à l’occasion de l’ouverture de la 4ème édition du Forum pour l’Investissement en Afrique qui se tient pour la première fois au Maroc. En accordant Notre Haut Patronage à cet évènement continental, Nous avons voulu marquer notre appui à cet espace d’échange et de rencontre qui vise à partager les expériences et le savoir-faire africains pour renforcer la dynamique des investissements sur notre continent.

Nous vous souhaitons, à cette occasion, la bienvenue au Royaume du Maroc, dans la ville ocre de Marrakech qui symbolise, de par son héritage historique et culturel, les valeurs de communion et de solidarité que Nous avons toujours portées à travers Notre vision pour une coopération africaine agissante et solidaire dans tous les domaines.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Cette 4ème édition du Forum pour l’Investissement en Afrique intervient dans un contexte où Notre continent fait face à des défis économiques complexes, exacerbés par des tensions géopolitiques qui dépassent nos frontières.

A cela s’ajoutent les défis du changement climatique qui, paradoxalement, affecte négativement le développement du continent alors que celui-ci ne contribue qu’à hauteur de 4% dans les émissions des gaz à effet de serre à l’échelle planétaire.

Par ailleurs, le recours à la dette comme source principale de financement des politiques nationales visant à contenir les effets des chocs exogènes, conjugué à la hausse des taux d’intérêt et à une spirale inflationniste persistante, fragilisent les marges de manœuvre des pays africains et réduisent considérablement leur capacité à concilier les besoins de développement économique et social et les impératifs des équilibres budgétaires et extérieurs.

Face à cette conjoncture inédite et à l’ampleur des besoins de financement du développement en Afrique, le rôle du secteur privé devient de plus en plus important dans l’atteinte des objectifs de développement des pays africains. En effet, l’action publique n’est pas, à elle seule, en mesure d’assurer la totalité des investissements nécessaires, y compris dans les secteurs porteurs à fort potentiel et à haute intensité d’emploi.

L’Afrique, qui regorge d’opportunités d’investissement pour les opérateurs privés a, plus que jamais, besoin d’initiatives audacieuses et innovantes pour encourager l’initiative privée et libérer tout le potentiel du continent.

C’est ainsi que des initiatives comme le Forum pour l’Investissement en Afrique, porté par la Banque africaine de développement, constituent une plateforme bienvenue pour canaliser les investissements privés vers les secteurs économiques les plus prometteurs et renforcer, ainsi, davantage l’intégration des économies africaines dans les chaines de valeur mondiales.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le contexte international actuel, avec ses impacts réels et potentiels sur notre continent, nous incite tous à redoubler d’efforts pour rehausser nos capacités productives nationales afin de construire des chaînes de valeur continentales plus solides et résilientes.

Nous saluons, à cet égard, les organisateurs pour le choix du thème de cette 4ème édition de ce Forum, à savoir «Libérer les chaînes de valeur de l’Afrique». En effet, comme l’a démontré l’expérience de certains pays, notamment en Asie de l’Est, le développement de chaînes de valeur régionales intégrées, permet d’intensifier l’investissement productif dans ces régions et d’accroître la compétitivité des entreprises grâce à une meilleure allocation des ressources.

Le retour sur expérience de la promotion des chaînes de valeur régionales comme moyen pour atteindre le développement économique et social, démontre que la création d’un système régional de partage de la production a un effet catalyseur sur la croissance et la transformation rapide des économies en développement.

A cet effet, nos pays africains sont appelés à adopter une approche intégrée du développement dans notre espace continental qui permettra la mise en place progressive d’un système de production commun basé sur le partage des plateformes.

Nous nous félicitons, à cet égard, de l’intérêt exprimé par les partenaires bilatéraux et multilatéraux pour ce projet, et plus particulièrement, les institutions financières régionales et internationales, d’apporter leur concours effectif à la mise en œuvre de ce projet stratégique.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Au cours des deux dernières décennies, le Maroc a fait du développement de ses infrastructures dans tous les secteurs de l’économie marocaine une priorité de sa stratégie de développement. Ce qui lui a permis de disposer d’un modèle à travers sa dynamique d’investissement dans les infrastructures.

Ainsi, en matière d’infrastructures énergétiques, le Royaume dispose aujourd’hui de 4,1 GW de puissance renouvelable installée et poursuit le déploiement de sa stratégie visant à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52% du mix électrique national à l’horizon 2030.

Le réseau des autoroutes a atteint actuellement 2.000 km, permettant ainsi de relier toutes les villes de plus de 400.000 habitants. Ce réseau devrait atteindre 3.000 km à l’horizon 2030.

La ligne ferroviaire à Grande Vitesse a fait du Maroc le premier pays d’Afrique à lancer un train à 320 km/h.

Le complexe portuaire Tanger Med a permis au Royaume d’intégrer depuis plusieurs années le top 20 mondial de la connectivité logistique en formant la première zone franche industrielle en Afrique.

Bien d’autres exemples sont susceptibles d’illustrer la politique volontariste déployée par le Maroc en matière de développement de projets infrastructurels de grande envergure qui servent d’appui aux différentes stratégies sectorielles lancées par le Royaume.

Les avancées majeures du Maroc en matière de développement des infrastructures vont de pair avec le train de réformes structurelles mises en œuvre, ces deux dernières décennies, visant à réduire les risques de vulnérabilité budgétaire et extérieure et à ancrer l’économie marocaine durablement sur le sentier d’une croissance forte et inclusive.

Cette dynamique des investissements devrait se renforcer davantage à travers la nouvelle Charte d’investissement qui oriente les investissements vers les priorités stratégiques du pays tout en proposant un cadre incitatif attrayant. Notre objectif ultime est de porter l’investissement privé à deux tiers de l’investissement total du pays à l’horizon 2035.

A cet égard, Nous ne saurons trop insister sur le rôle primordial que le secteur privé est appelé à assumer pour contribuer efficacement au dynamisme de relance économique que connait le Royaume.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Le retard de l’Afrique, dont on parle tant, en matière de développement des infrastructures nous interpelle tous et doit vite être rattrapé en vue de promouvoir des chaînes de valeur régionales à même d’accélérer la transformation productive des pays africains.

Le Forum pour l’investissement en Afrique constitue, à cet égard, une réponse africaine pour adresser la problématique du financement des investissements en mettant en relation les investisseurs, notamment du secteur privé, et les porteurs de projets qui peuvent compter sur l’appui technique des partenaires au développement.

Nous sommes convaincu que l’édition de cette année du Forum sera plus enrichissante et qu’elle donnera un signal fort aux investisseurs quant à l’engagement des pays africains en faveur du développement des investissements transformateurs, au service des aspirations de notre continent, de nos populations et de notre jeunesse.

Je vous remercie pour votre aimable attention.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




Terrorisme: le conseil du Roi du Maroc au Mali, Burkina Faso et Niger

Face à la montée des menaces terroristes dans la région du Sahel, le Roi du Maroc a utilisé l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte pour adresser un message à la Nation, mais aussi à ses voisins du continent. Lors de son discours, le Souverain a souligné l’importance d’une approche multidimensionnelle pour combattre le terrorisme, une approche qui transcende la seule réponse militaire et qui inclut la coopération et le développement commun.

Le Roi du Maroc a insisté sur la nécessité pour les pays du Sahel de s’éloigner des solutions purement sécuritaires et d’adopter une stratégie de coopération et de développement partagé. Cette vision s’appuie sur la conviction que la stabilité et la prospérité de la région ne peuvent être atteintes qu’à travers des efforts conjoints et une compréhension mutuelle des défis à relever. Le Maroc, grâce à sa stabilité politique veut se poser ainsi en modèle et en médiateur potentiel.

Une économie dynamique pour toute la région

Au cœur des préoccupations économiques de la région, l’autonomie énergétique s’annonce comme un vecteur crucial de développement. La récente découverte de réserves de gaz par Predator Oil & Gas au Maroc représente un tournant décisif, offrant au Royaume une perspective d’autonomie énergétique pour les vingt prochaines années. Ces réserves, ajoutées à celles de Tendrara et près de Larache, témoignent du potentiel énergétique croissant du Maroc.

Cette avancée est d’autant plus significative qu’elle s’inscrit dans un contexte de collaboration renforcée avec le Nigeria à travers le Gazoduc Maroc-Nigeria. Ce projet phare, financé à hauteur de 12,5 milliards de dollars par la NNPC, entend relier l’Afrique de l’Ouest à l’Europe et marque une étape importante vers l’intégration énergétique régionale. Le gazoduc, dont la réalisation se fera en trois phases, contribuera à l’ouverture d’une nouvelle route d’exportation vers l’Europe et favorisera l’approvisionnement en gaz de l’Afrique de l’Ouest.

Un cadre institutionnel

Dans cette dynamique, le Souverain a proposé la création d’un cadre institutionnel regroupant les 23 États Africains Atlantiques pour renforcer la sécurité et la prospérité dans la région. Il a également suggéré le lancement d’une initiative internationale pour permettre aux États du Sahel d’accéder à l’Océan Atlantique. Cette proposition nécessite une mise à niveau significative des infrastructures de transport et de communication, que le Maroc est prêt à soutenir en partageant ses propres infrastructures routières, portuaires et ferroviaires.

Alors que l’Afrique atlantique continue de faire face à des défis de taille en matière d’infrastructures et d’investissement, le Roi du Maroc met en avant une vision de coopération et de développement durable. Pour le Roi du Maroc, les partenariats énergétiques comme le Gazoduc Maroc-Nigeria et les initiatives d’intégration régionale sont des étapes vers une prospérité partagée et un avenir plus stable pour le Maroc et ses voisins, dans un esprit de solidarité africaine renouvelée.

Source : La nouvelle tribune




Beni : Vers la réinsertion d’au moins 150 ex-combattants par le PDDRC-S

Lancement officiel du processus d’évacuation d’au moins 150 ex-combattants jadis hébergés au site de désarmement et démobilisation au quartier Mambango, dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.

La cérémonie y relative s’est tenue, ce mardi 07 novembre 2023, après un dialogue avec les autorités politico-administratives et les communautés des zones de retour des ex-combattants après avoir passé leurs processus de désarmement et de démobilisation. Certains combattants ont manifesté leur joie pour cette réinsertion dans la communauté pour vivre dans un climat serein après avoir été sensibilisés par le PDDRC-S.

Me Omar Kavotha, chef d’antenne du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (PDDRC-S) en ville de Beni, rassure de la prise en charge de ces rendus par des petits projets déjà en cours qui leur permettront de bien vivre et d’abandonner les armes.

« Quand nous parlons de réinsertion communautaire, cela veut dire que nous allons organiser des petits projets d’intégration qui sont en réalité des travaux légers qui vont utiliser les ex-combattants et quelques membres de la communauté parmi lesquels les jeunes en risques et autres vulnérables, choisi de manière objective par les communautés pour exécuter des projets qui ont été exécutés par ailleurs par la communauté.

Parce qu’à travers le dialogue que nous avons organisé avec les communautés, il y a des petits projets identifiés qui prendront en charge ces rendus de manière à leur permettre de vivre de ce qu’ils produisent et d’abandonner les armes », a-t-il indiqué.

Signalons que cette cérémonie a été présidée par le coordonnateur adjoint chargé des opérations, M. Joseph Sukisa, en présence du partenaire OIM et de la MONUSCO

Jean-Luc Lukanda




Prétendu fonds de subventions : Le ministère de l’Agriculture dénonce un faux et menace de traduire Mme Tshilanda en justice

Il circule dans les réseaux sociaux un document intitulé « Approbation du fonds de subventions » dont Réf EGFA-CG/BOA366811, émis le 07 novembre 2023 et signé par Mme Marianne Tshilanda se prévalant du Comité des subventions au Ministère de l’Agriculture de la République démocratique du Congo.

M. Innocent Olenga qui signe ce communiqué au nom de la Cellule de communication et presse du Ministère de l’Agriculture, informe l’opinion tant nationale qu’internationale que ni le ministre José Mpanda Kabangu, ni le Secrétaire général à l’Agriculture, M. José Ilanga Lofonga, ne connaissent cette dame et ignorent tout de son document en circulation sur les réseaux sociaux, document qui frise l’arnaque avec le logo du Ministère.

La Cellule de communication et presse tient aussi à préciser qu’il n’existe pas au Ministère de l’Agriculture un Comité des subventions qui sélectionnerait des candidats pour un décaissement ultérieur des fonds.

Le Ministère de l’Agriculture se réserve le droit de traduire en justice Mme Marianne Tshilanda et tous ses complices.




D’après le Programme national de santé de la reproduction: La Rdc a enregistré 6.995 décès maternel en 2022 

6.995 décès maternels et près de 68000 nouveau-né ont été notifié en République démocratique du Congo en 2022. Ces chiffres sont du Programme national de la santé de la reproduction.

«Notre pays a enregistré 6.995 décès maternels en 2022 dont 2.756 décès au niveau des établissements de soins de santé et 4.196 au niveau de la communauté. Ce chiffre représente 79%. Et près de 68000 nouveau-né ont été notifiés », a déclaré le Dr Anne Marie Ntumba, directrice du programme national de santé de la reproduction (PNSR), à l’Agence Congolaise de Presse.

Et de poursuivre : « le décès maternels sont plus survenu chez les femmes dont l’âge varie entre 20 et 35 ans. Pour celle ayant 20 ans le taux est de 63,9% et celle de 35 ans, le taux revient à 25,9% ».

Les femmes ayant un niveau primaire et celle n’ayant aucun niveau d’étude sont les plus concernés. Les facteurs liés aux décès maternels sont les grossesses précoces, des pluri maternités (grossesses trop nombreuses) et les grossesses tardives, a-t-elle expliqué.

Le Dr Ntumba a indiqué que les causes du décès maternels sont, notamment les retards de prise de décision, les hémorragies du post-partum ainsi que les causes indirectes telles que l’anémie, le paludisme, les maladies cardiovasculaires, l’Epilepsie, l’asthme, l’encéphalopathie, la malnutrition, le diabète et les maladies respiratoires.

Le PNSR salue l’initiative de la maternité gratuite

La directrice du PNSR salue l’initiative de la maternité gratuite prônée par le chef de l’Etat, qui aidera à améliorer les tendances et à réduire le taux de mortalité de la mère et du nouveau-né car la barrière financière représentait l’une de cause du décès maternels. Elle a soulevé que cette gratuité va aider la femme enceinte à aller vers les personnels médical, dès qu’elle présente les premiers signes de grossesses.

Rappelons que l’objectif général de la politique du programme national de la santé de la reproduction est de contribuer à l’amélioration de la qualité de la vie des individus, des couples, des familles, des communautés pour tout ce qui concerne la santé de la reproduction dans toute sa dimension. Les objectifs spécifiques sont : réduire la morbidité et la mortalité maternelle, néonatale et infantile ; promouvoir la bonne santé en matière de sexualité et de reproduction et, basée sur l’équité et l’égalité entre les sexes, l’approche droit, l’approche genre et la sexo-spécificité ; éliminer les pratiques qui fragilisent le corps humain dans le domaine de la sexualité et de la reproduction, y compris la pauvreté, les violences sexuelles et le VIH/SIDA.

Mamie Ngondo