Insécurité à Kinshasa:  Visite illicite chez le DG de l’ONPA, Epicure Bohi Lokwa 

Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 novembre courant, des hommes armés ont fait irruption en la résidence du Directeur général de l’Office national de pêche et d’aquaculture (ONPA), Epicure Bohi Lokwa. Située au quartier Binza Telecom, dans la commune de Ngaliema, la maison du DG de l’ONPA a été cambriolée par des bandits qui se sont servis d’une meuleuse pour couper les antivols et se sont introduits par effraction dans la maison. Ils ont emporté des biens de valeur. Aussi curieux que cela puisse paraître, selon les premières informations recueillies par nos sources, la sentinelle affirme n’avoir rien entendu de tous ces bruits produits par la meuleuse et autres outils utilisés par les malfrats. Ce qui pousse des observateurs à se demander si la sentinelle serait de connivence avec ces inciviques. Seule une enquête minutieuse de la Police pourra établir sa responsabilité.

A en croire toujours les sources contactées, l’intégrité physique du Directeur général de l’Office national de pêche et d’aquaculture n’a pas été touchée. Toutefois, cela prouve à suffisance que l’insécurité se porte bien à Kinshasa, en dépit des efforts déployés par les forces de sécurité pour mettre hors d’état de nuire des inciviques qui mettent en péril la vie de paisibles citoyens.

Mais, d’autres interrogations titillent encore l’esprit quant à cette visite de malfrats en la résidence du DG Epicure Bohi, se demandant si cela serait un acte isolé ou une œuvre savamment orchestrée par des personnes qui en veulent au numéro un de l’ONPA. La justice est donc appelée à tirer au clair cette affaire rocambolesque.

Les cris d’alarme du comité de gestion de l’ONPA

 

Pour les cent jours, après qu’ils soient notifiés le 26 juillet 2023, par le ministre de tutelle, Bekele Djema, aux termes des nominations par le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de nouveaux mandataires des entreprises et établissements publics de l’État, les membres du comité de gestion de l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA) se sont plaint de travailler toujours sous les arbres.

Bien qu’ayant tiré la sonnette d’alarme lors de leur première réunion du Conseil de ce nouvel établissement public qui s’était tenue sous les arbres, mercredi 16 août 2023, 100 jours après ses animateurs déploraient toujours leur situation indigne d’une entreprise publique : ‘ONPA est dans la rue’, clamaient-ils.

En outre, le comité directeur avait déploré le fait que « non seulement on ne nous accompagne pas sur le plan budgétaire pour démarrer, mais l’ONPA n’était pas aligné dans la loi des finances 2024 », jusqu’à ce que la PCA ait obtenu une invitation auprès de la commission parlementaire de l’Ecofin, pour aller solliciter l’insertion de l’ONPA dans la loi des finances 2024.

Aussitôt né, l’ONPA accusait déjà des signes le conditionnant à disparaitre, en demeurant depuis près de « cent jours sans locaux dignes avec ses animateurs dans la rue sans budget ni leurs frais d’installation et aligné de manière acrobatique dans la loi des finances 2024 » ? Et le comité Directeur qui s’était plaint d’être victime de « saisie des frais d’installation, salaires et frais de fonctionnement et le refus catégorique d’aligner l’ONPA dans le projet des lois de finances 2024… ».

L’on se rappellera que l’Office national de pêche et aquaculture du Directeur général Epicure Bohi Lokuta, la mise en place des infrastructures de pêche et d’aquaculture afin de contribuer à une meilleure transformation et conservation des produits d’aquaculture. Le Comité directeur d’appeler : « C’est ici que devrait intervenir l’Inspection générale des finances qui rend un grand service à la République. Le très redoutable IGF devrait entrer en danse pour tirer au clair la situation de l’Office national de pêche et d’aquaculture voulu, soit dit en passant, par la volonté manifeste du président de la République « suggèrent certains observateurs qui ne manquent de s’inquiéter, craignant le drame, en se demandant si « le montant alloué à cet Office serait deja utilisé avant la nomination des animateurs de l’ONPA ».

Est-ce là la clé de l’énigme visite illicite chez Epicure Bohi Lokuta.

Martin Mudimbi Kapenga/Willy Makumi Motosia




SM le Roi adresse un discours à la Nation à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte (Texte intégral)

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, a adressé, lundi soir, un Discours à Son peuple fidèle à l’occasion du 48ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte.

Voici le texte intégral du Discours Royal:

“Louange à Dieu, Prière et Salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

Cher peuple,

Nous célébrons aujourd’hui une occasion chère à nos cœurs : l’anniversaire de la Marche Verte qui paracheva l’intégrité territoriale de notre pays.

Par fidélité au serment éternel de cette épopée, Nous nous faisons un devoir de poursuivre les marches de développement, de modernisation et de construction engagées pour assurer les conditions d’une vie digne aux citoyens marocains. À cet effet, Nous veillons à ce que les potentialités de notre pays, et plus particulièrement celles du Sahara marocain, soient utilisées de la manière la plus judicieuse.

Par ailleurs, depuis que le Royaume a récupéré ses Provinces du Sud, sa vocation de pays atlantique s’est encore affirmée.

Par son dynamisme, notre diplomatie a fait échec aux manœuvres des adversaires, déclarés et cachés, mobilisant ainsi un soutien international accru en faveur de notre intégrité territoriale. En conséquence, notre pays affiche désormais une position plus forte et plus solide.

Si, par sa façade méditerranéenne, le Maroc est solidement arrimé à l’Europe, son versant atlantique lui ouvre, quant à lui, un accès complet sur l’Afrique et une fenêtre sur l’espace américain.

C’est la raison pour laquelle Nous sommes déterminé à entreprendre une mise à niveau nationale du littoral, incluant la façade atlantique du Sahara marocain. Nous sommes également attaché à ce que cet espace géopolitique fasse l’objet d’une structuration de portée africaine.

Notre souhait est que la façade atlantique devienne un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique, un foyer de rayonnement continental et international.

Pour cela, en menant à bonne fin les projets d’envergure qui y sont lancés, nous veillons à doter nos Provinces du Sud des services et des infrastructures indispensables à leur développement économique. En outre, pour assurer une connexion fluide entre les différentes composantes du littoral atlantique, nous nous attachons à mettre à disposition les moyens de transport et les stations logistiques nécessaires. Cela inclut aussi de réfléchir à la constitution d’une flotte nationale de marine marchande, forte et compétitive.

Afin de mieux accompagner l’essor économique et l’extension urbaine des métropoles du Sahara marocain, l’établissement d’une économie maritime doit se poursuivre pour consolider le développement de toute la région et en faire bénéficier les populations locales.

Outre la prospection poussée des ressources naturelles offshore, cette économie intégrée doit reposer sur l’investissement continu dans les filières de la pêche maritime, le dessalement de l’eau de mer à des fins agricoles, l’encouragement de l’économie bleue et le soutien aux énergies renouvelables.

Nous appelons aussi à l’adoption d’une stratégie dédiée au tourisme atlantique, dont la vocation serait de mettre en valeur les nombreuses potentialités de la région et, ainsi, de la consacrer comme une véritable destination pour la pratique du tourisme balnéaire et saharien.

Cher peuple,

Le Maroc, un pays réputé pour sa stabilité et sa crédibilité, cerne bien les enjeux et les défis auxquels sont confrontés les pays africains, notamment ceux situés sur la façade atlantique.

De fait, en dépit de la qualité de ses ressources humaines et de l’abondance de ses richesses naturelles, l’Afrique atlantique accuse un important déficit en matière d’infrastructures et d’investissement.

Afin de remédier à cet état de choses, nous œuvrons, de concert avec nos frères en Afrique et l’ensemble de nos partenaires, à l’élaboration de réponses pratiques et efficientes, adossées à la coopération internationale.

C’est dans ce cadre que s’inscrit le projet stratégique du gazoduc Maroc-Nigéria, considéré comme un levier d’intégration régionale visant à réunir les conditions d’un décollage économique commun, à enclencher une dynamique propice au développement de la bande atlantique. Cette entreprise constituera aussi une source sûre d’approvisionnement des pays européens en énergie.

C’est dans le même esprit que le Maroc a pris l’initiative de créer un cadre institutionnel regroupant les 23 Etats Africains Atlantiques en vue de consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée dans la région.

Pour résoudre les difficultés et les problèmes auxquels se trouvent confrontés les Etats frères du Sahel, la solution ne peut être exclusivement sécuritaire ou militaire, mais elle doit se fonder sur une approche de coopération et de développement commun.

Ainsi, pour favoriser l’accès des Etats du Sahel à l’Océan Atlantique, Nous proposons le lancement d’une initiative à l’échelle internationale.

Néanmoins, pour qu’une telle proposition aboutisse, il est primordial de mettre à niveau les infrastructures des Etats du Sahel et de les connecter aux réseaux de transport et de communication implantés dans leur environnement régional.

Parce que Nous sommes convaincu que cette initiative transformera substantiellement l’économie de ces pays frères et, au-delà, toute la région, le Maroc est disposé à mettre à leur disposition ses infrastructures routières, portuaires et ferroviaires.

Cher peuple,

J’ai déjà évoqué le sérieux et les valeurs spirituelles, nationales et sociales qui caractérisent intrinsèquement la Nation marocaine dans un monde fortement agité.

A cet égard, la Marche Verte traduisit de fort belle manière les valeurs ancestrales de solidarité, de loyauté et de patriotisme, qui permirent à notre pays de libérer son territoire et d’y exercer sa souveraineté pleine et entière.

En parlant de sérieux, Mon but n’a jamais été de faire grief de quoique ce soit. En fait, J’entendais par-là exhorter tout un chacun à continuer de mettre du cœur à l’ouvrage afin de mener à bien les projets et les réformes engagés et, in-fine, de relever les défis auxquels fait face notre pays. D’ailleurs, Mon intention, bien comprise par tous, a été largement bien reçue par les forces vives de la Nation.

De fait, il s’agit d’un système de valeurs intégré qui a permis de consolider les acquis engrangés dans divers domaines, notamment l’impulsion de la dynamique de développement dans nos Provinces du Sud et la consécration de leur marocanité à l’international.

Dieu soit loué, alors que de nombreux pays ont reconnu la marocanité du Sahara, plusieurs autres Etats influents ont affirmé à leur tour que l’initiative d’autonomie était la seule voie possible pour régler ce conflit régional artificiel.

En outre, les valeurs de solidarité, d’entraide et d’ouverture qui sont la marque distinctive du Maroc ont contribué à renforcer son rôle et à conforter sa position, lui permettant ainsi de s’affirmer aux niveaux régional et international, notamment auprès des pays frères arabes et africains, comme un acteur clé et un partenaire économique et politique crédible et digne de confiance.

Cher peuple,

La célébration de l’anniversaire de la Marche Verte est l’occasion pour Nous de réaffirmer Notre attachement aux valeurs de cette glorieuse épopée et Notre fidélité à son serment éternel.

Nous saluons, en outre, les efforts déployés par les Forces Armées Royales, les Services de sécurité, l’Administration territoriale ainsi que par toutes les forces vives, à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières nationales, pour défendre les droits légitimes de la nation marocaine.

Nous sommes saisi en ce moment d’une pensée émue et déférente pour la mémoire de l’Artisan de la Marche Verte, Notre Vénéré Père, Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu l’ait en Sa sainte miséricorde, ainsi que pour le souvenir immaculé de tous les valeureux martyrs de la Nation.

Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh”.




PTNTIC : Augustin Kibassa conduit la délégation de la Rdc à la conférence mondiale de l’internet à Wuzhen

Le Ministre des Postes Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication, PTNTIC, a quitté Kinshasa ce lundi 06 Novembre 2023 pour Wuzhen en Chine. Au Pays de Mao Tse Tung, Augustin Kibassa Maliba et sa délégation vont participer à la Conférence Mondiale de l’internet (WIC), 10e sommet de Wuzhen qui se tiendra du 8 au 10 novembre 2023.

Ces assises sont placées sous le thème : « Construire un monde numérique inclusif, résilient et bénéfique à tous – travailler ensemble pour construire une communauté d’avenir partagé dans le cyberespace».

Au moins 20 sous-forums seront organisés sur des sujets tels que l’initiative pour le développement mondial, la transformation synergique vers la numérisation et l’écologisation, l’intelligence artificielle, le réseau de la puissance informatique, la cyber sécurité, la gestion des données, la réduction de la pauvreté grâce aux technologies numériques et la protection des internautes mineurs.

A cette occasion, les représentants de tous les secteurs de la communauté mondiale vont rechercher une coopération gagnant-gagnant et promouvoir la construction d’un cyberespace plus juste et raisonnable, plus ouvert et inclusif, plus sûr et stable, plus vivant et dynamique, confie-t-on.

Selon la presse Chinoise, cet événement de trois jours réunira plus de 2.000 représentants de plus de 120 pays et régions.

Au cours de cet événement, qui se tiendra à la fois en ligne et hors ligne, des rapports sur le développement d’Internet en Chine et dans le monde seront publiés, et des cas exceptionnels de construction conjointe d’une communauté avec un avenir partagé dans le cyberespace seront présentés.

Il s’avère important de préciser que durant son séjour, Augustin Kibassa Maliba aura des échanges avec des investisseurs et personnalités notamment le Secrétaire Général Adjoint de l’Union Internationale des Télécommunications.




Depuis février 2023, il coule du sang à Tshopo ! Kisangani, Mbole et Lengola s’entretuent 

Le sang continue de couler dans la province de la Tshopo issue de la Province Orientale démembrée, dans un conflit communautaire parti d’un conflit de terres. Depuis le mois de février de l’année actuelle, les peuples Lengola et Mbole qui vivaient depuis toujours en harmonie et partageaient les mêmes forêts, s’entretuent désormais froidement en suivant le ‘schémas de l’ethnicité’ qui, selon bon nombre d’observateurs « est en fait un instrument machiavélique des affairistes politiques ». Le gouvernorat de province de la Tshopo, dans un communiqué de presse daté du 5 novembre 2023 indexe pour cause d’hostilité, l’incident dans les deux villages de Yalisombo et de Batiamutengo, la veille, de samedi 04 novembre 2023.

 

« La ville de Kisangani s’est réveillée ce dimanche 05 novembre 2023 sous une très forte agitation des mouvements massifs de la population venant des villages Yalisombo et Batiamutengo, situés dans la rive gauche du fleuve Congo, à environ 25km de la ville de Kisangani », a annoncé le même dimanche dans un communiqué de presse. Dans ce communiqué de presse, le gouvernorat de province de la Tshopo, attribue ces incidents malheureux survenus samedi dans ces deux villages. Ainsi donc, dans sa correspondance datée du 03 novembre 2023, n°01/MNS/1614/CAB/PROGOU/P. TS /2023 au Conservateur des titres immobiliers de Kisangani Sud, le Directeur de cabinet de la Gouverneure de la Tshopo, le Pr Yakusu Bokawenyama Sam, a demandé au Conservateur d’organiser dans les 48 heures un point de presse. L’objectif du point de presse étant « éclairer la lanterne de l’opinion sur la procédure d’obtention du contrat par CAP-CONGO. En faisant intervenir ce technicien, une autre orientation semble être donnée en divergence des orientations ‘affairistes politiques’ sur laquelle se focalisent certains observateurs.

La situation de conflit entre les Mbole et Lengola devient plus en plus préoccupante et certains trouvent en ce conflit des ressemblances avec d’autres conflits communautaires antérieurs qui ont survenus ‘aux approches des élections’ comme elle, d’où leurs indexations portées vers l’affairisme politiques sans toutefois désigné quiconque. Cela, en tirant leçon de l’expérience du passé, particulièrement de la situation du conflit Inyele et Monzaya au Sud –Ubangi en 2011 (aux approches des élections), Kamwena Sampu au Kasai vers aout 2016 (aux approches de la date constitutionnelle des élections), reprise du conflit en veilleuse Hema-Lendu en Ituri à 2017 (aux approches des élections ), Batende et Banunu à Yumbi dans le Mai-Ndombe en 2018 (Aux approches des élections), Bateke et Bayaka ou insurections des mobondo aux plateau des bateke jusqu’aux portes de Kinshasa en 2023 (année des élections), l’on est tenté de dire que ce conflit est en rapport avec les élections. Sans dire le sens, ou direction.

Ce qu’on peut savoir du conflit Mbole –Lengola

La Ville de Kisangani où l’on trouve différentes tributs vivant en paix depuis toujours, a la réputation de Ville hospitalière. Depuis février avec l’avènement du conflit Mbole et Lengola en février 2023, la ville symbole du nationalisme, bastion du nationaliste ‘Lumumba’, vit dans l’insécurité. En six mois au mois d’août, l’on comptait déjà 500 morts et plus de 2000 déplacés. Trois mois plus tard, en ce mois de novembre donc, les malfrats ont contraint des paisibles citoyens à se réfugier dans la rive droite du fleuve Congo quittant précisément Motumbe et cité Basay.

Partie d’une crise foncière, des tueries sont régulièrement rapportées. Selon un rapport du gouvernement provincial au mois d’aout, plus de 500 personnes ont été tuées et plus de 70 000 déplacés enregistrés depuis le début du conflit. Les Mbole accusent les Lengola  d’avoir vendu leurs terres à une entreprise pour 20 ans d’occupation. Et le conflit a été aggravé par des assassinats et des cycles de représailles.

Le renfort des policiers avec des  équipes permanentes, installées sur les deux axes routiers sous menaces à savoir Kisangani-Ubundu et Kisangani-Opala. Dans la commune de Lubunga, cette force spéciale sera déployée dans les quartiers périphériques de 5 chantiers, Maniema, Osio, Kpangobi, Lokwa, Lokata, Kubagu, entre autres, où les attaques sont fréquentes.

L’arrivée de l’escadron de 250 policiers à Kisangani en provenance de Kinshasa pour faire face aux violences persistantes dans la commune urbano-rurale de Lubunga et d’autres entités, à la suite de conflit entre les membres des communautés Mbole et Lengola, n’a pas encore donné les résultats escomptés.

Dans un mémorandum déposé auprès du gouverneur, les habitants de Lubunga ont indexé directement l’autorité provinciale en ces termes :

« Ce conflit est né à partir de la signature entre   l’autorité provinciale et  l’entreprise Cap Congo de contrat de 20 ans d’occupation provisoire. Les terres qui servaient pour les activités agricoles sont vendues, des personnes sont tuées, des maisons incendiées, des femmes éventrées  et violées, des bétails emportés. Nous en avons assez ».

C’est surement pour cette raison que dans sa correspondance daté du 03 novembre 2023, n°01/MNS/1614/CAB/PROGOU/P. TS /2023 au Conservateur des titres immobiliers de Kisangani Sud, le Directeur de cabinet de la Gouverneure de la Tshopo, Pr Yakusu Bokawenyama Sam, il est demandé au Conservateur d’organiser dans les 48 heures un point de presse.

Toutefois, « le gouvernement provincial étant indexé, pour éviter le conflit d’intérêt, ne serait-il pas juste de faire appel à une commission indépendante pour tirer au clair cette situation ? », suggère un notable de Kisangani. Quoi qu’il en soit, il est urgent que le gouvernement central se penche encore plus sur ce dossier.

 

Willy Makumi Motosia




TFM déclare ses chiffres de production et sa contribution au Trésor public pour le troisième trimestre 2023

La société Tenke Fungurume Mining (TFM) est heureuse d’annoncer qu’au troisième trimestre 2023 elle a produit environ 69 755 tonnes de cathodes de cuivre et 5 686 tonnes de cobalt métal sous forme d’hydroxyde de cobalt.

 

Au troisième trimestre 2023, la Société a versé un montant net d’environ 361,57 millions USD au titre d’impôt et autres paiements connexes au Trésor public et à d’autres services administratifs publics de la République Démocratique du Congo.

 

Les nouvelles installations de broyage se comportent bien, avec une capacité moyenne, au troisième trimestre, de 34 696 tonnes par jour.

 

La Société a aussi fait des investissements importants dans le domaine du développement communautaire. Depuis 2006, TFM a financé pour un total de 279,39 millions USD des projets communautaires. En outre, TFM alloue 0,3 % du produit net de la vente des métaux au fonds appelé Fonds social communautaire. Depuis le lancement de la production, les contributions engagées dans le Fonds ont été estimées à 65,39 millions USD, dont 6,33 millions USD au cours des trois premiers trimestres de 2023. Le Fonds social communautaire est dirigé par des représentants des communautés de Tenke et de Fungurume, du gouvernement de province et de TFM.

 

Dans l’ensemble, les paiements des taxes, les primes de cession, les frais de consultance et les prêts à faible intérêt accordés par TFM et son actionnaire majoritaire (CMOC) à l’entreprise d’État congolaise (Gécamines), les paiements des actifs locaux, les contributions au développement communautaire et les contributions au Fonds représentent une somme de 6,16 milliards en contributions financières et contributions au développement communautaire faites à la RDC. Au regard des conditions fiscales actuelles appliquées à TFM, plus de la moitié des retombées économiques générées par le projet restent en RDC sous forme de taxes, redevances et droits. Et si l’on inclut les impacts économiques résultant de la fourniture des services au niveau local (par exemple : achat de l’énergie auprès de la SNEL), c’est plus des deux tiers des retombées du projet qui restent au pays.

Étant l’un des plus grands producteurs de cuivre de la RDC, et avec des perspectives de croissance et de succès constants. TFM est fier de contribuer à la croissance économique de cette nation dynamique.




José Nawej ad patres: Plus qu’une plume, un combattant de la liberté arrête sa marche

Puisqu’un jour, il faut arrêter sa marche après avoir tout donné de soi-même, après avoir aimé, travaillé, affectionné, idéalisé et même participé à la lutte pour la liberté. En effet, José Nawej n’a pas échappé à la règle. ‘’Qu’est-ce qu’on n’a pas écrit dans ce métier, pour rappeler le monde à la raison ?’’, aimait-il à répéter. Oui, écrire pour exprimer son désarroi, pour égratigner les responsables de la chose publique maladroits, écrire pour pousser à l’action salvatrice, pour dénoncer. Et aussi, à la manière de l’écrivain congolais Sony Labou Tan’Sy : ‘’j’écris et je crie pour rappeler le monde au monde’’, disait-il.

En effet, Dieu sait donner, il sait aussi reprendre, renseigne une sagesse biblique. Il lui a plu de rappeler dans son Ciel l’âme de son enfant Nawej prénommé José. Ce père de famille a rompu samedi 29 octobre dernier à Kinshasa, sa santé ayant connu une dégradation. Avec cette disparition, le quotidien ‘Forum des As’ est amputé de son éditeur. La presse congolaise regrette, pour sa part, un observateur avisé de la vie politique. Le regretté connaissait le microcosme politique congolais et maints acteurs politiques échangeaient avec lui.

Combattant de la liberté

‘’Le feu brûle plus grand si chacun apporte son fagot de bois’’, dit une sagesse. Dans l’engagement dans la lutte pour la liberté, chacun se munit de son ‘’arme’’ de prédilection. Indira Gandhi, mondialement connu pour sa lutte non violente, avait modelé ses discours en paroles de sagesse, et cela a fait ses preuves. Antoine de Saint Exupéry pense tout bonnement que ‘’chacun est responsable de tous’’. Partisan de l’école du caméléon, en effet, José Nawej avait opté pour un mode de vie : jeune parmi les jeunes, vieux parmi les vieux et abordable à souhait, il incarnait à travers ses écrits, l’art de dire la vérité sans vexer. Sa forte personnalité saupoudrée d’un trait caractériel de sourire. Il est de la nature humaine qu’un sourire trouvé dans la cour des grands, décomplexe l’étranger. Le regretté savait porter le sourire, et se servant de cet atout dans la corporation comme d’un pont, en vue de la jonction entre aînés et ‘jeunes turcs’. Ce qui lui valait en certains milieux notoriété et désignation ‘Relation publique’. Acharné du travail et à la limite perfectionniste, le regretté savait inviter quiconque à la lutte pour la liberté, en l’appelant camarade.

Le craquement d’un gros arbre produit des échos aux confins du village

Ce qui est survenu conforte, en effet, la sentence exprimée par le sage Ecclésiaste (3 ; 1,3) : ‘’Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. Un temps pour naître, et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté’’.

Le craquement d’un gros arbre produit des échos aux confins du village. Chagriné par ce qui était advenu, un jeune pasteur a délié sa langue : ‘’La mort est réelle, la mort existe’’, a-t-il relevé. Je te rappelle la Bible qui dit : Seule la Parole de Dieu console en toute circonstance. Seule la Parole de Dieu peut consoler les cœurs brisés. En Dieu, il y a de quoi plus grand que ce qui était dans nos proches disparus. En effet, l’Eternel incarne l’amour. Nos frères et sœurs se sont endormis dans l’espérance de la résurrection en Christ…’’, a-t-il démontré. Aujourd’hui, notre aîné est parti selon la volonté de Dieu. Lui, il a fait son travail après quoi, il a tiré sa révérence. Celui qui nous a quittés voilà une semaine, était un chrétien pratiquant qui a fait sa part dans le champ du Seigneur. Nous devons pour cela, savoir exprimer notre reconnaissance envers Dieu qui est Tout en tous. Car la réalité famille ne flétrit pas.

Payne

 

 

 




Vers un Décret fixant les conditions d’obtention des facilités administratives, fiscales et douanières spécifiques aux organismes des droits privés qui promeuvent la personne avec handicap 

La Ministre Déléguée près le Ministre des Affaires Sociales, Actions Humanitaires et Solidarité Nationale, chargée des Personnes vivant avec Handicap et autres Personnes Vulnérables a soumis au Conseil deux Projets de textes, à savoir : le Projet de Décret fixant les conditions d’obtention des facilités administratives, fiscales et douanières spécifiques aux organismes des droits privés qui promeuvent la personne avec handicap ; et le Projet de Décret portant organisation et fonctionnement du Fonds National d’Appui à l’Autonomisation et Accessibilité des Personnes avec handicap (FONA-PVH).

Le premier texte est une mesure d’application de la Loi organique promulguée en 2022, laquelle prévoit dans son article 27 la prise d’un Décret pour déterminer les modalités d’octroi des facilités administratives, douanières et fiscales aux organismes de droit privé qui assurent la promotion des personnes avec handicap en République Démocratique du Congo. Il s’agit d’une mesure incitative des partenaires et autres acteurs à appuyer les efforts d’inclusion sociale de personnes avec handicap.

Le second texte promeut le recours à un partenariat constructif impliquant le Gouvernement, le secteur économique public et privé en vue d’appuyer l’autonomisation et l’accessibilité des personnes avec handicap dans notre pays.

Ainsi, le Fonds National d’Appui à l’Autonomisation et Accessibilité des Personnes ave handicap (FONA-PVH), prévu par l’article 35 de la Loi organique n°22/003 du 03 mai 2022, est un établissement public à caractère social et technique jouissant d’une autonomie financière et administrative. Il est une réponse à la problématique de l’inclusion sociale des personnes avec handicap. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces deux Projet de Décrets.




Vers une énième prolongation de l’état de siège

La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet de Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 13 novembre 2023.

Elle a soutenu que cette prorogation vise à permettre à nos Forces Armées de engagées sur divers fronts d’absorber la violence des groupes armés afin de restaurer la sécurité et de rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie du pays. Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Loi.




Vital Kamerhe soumet un projet d’Arrêté interministériel fixant les mécanismes de mobilisation de fonds destinés au paiement des pertes et manques à gagner dus aux sociétés pétrolières

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, a soumis, pour examen et adoption, le Projet d’Arrêté interministériel fixant les mécanismes innovants de mobilisation de fonds destinés au paiement des pertes et manques à gagner dus aux sociétés pétrolières.

Ce texte a l’avantage d’éviter au pays la rupture d’approvisionnement en produits pétroliers et ses effets néfastes sur le quotidien des Congolais. Il tient donc compte de la délicatesse de la période préélectorale et de l’impératif de préserver la quiétude et la paix sociale.

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a passé en revue les modalités de ce mécanisme de paiement par les banques commerciales pour le remboursement progressif de la créance due à la profession pétrolière tout en soulageant la pression exercée sur le Trésor Public. Ledit mécanisme a été convenu avec les banquiers et les pétroliers et a été enrichi des avis techniques du Fonds Monétaire International (FMI) avec qui nous sommes en Programme.

Il a été complété par le Ministre des Finances et celui des Hydrocarbures. Après débats et délibérations, ce Projet d’Arrêté a été adopté.




Trois projets des textes visant à permettre au Gouvernement d’organiser et de coordonner la gestion des catastrophes naturelles et anthropiques

Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a soumis trois Projets des textes visant à permettre au Gouvernement de la République d’organiser et de coordonner la gestion des catastrophes naturelles et anthropiques, d’évaluer en permanence l’état de préparation aux risques et de veiller à la mise en œuvre des mesures d’information et d’alerte fournies par les services attitrés pour protéger les populations, sauvegarder leurs biens et l’environnement.

Le premier texte concernait le Projet de Décret portant statuts du Corps des Sapeurs-pompiers en République Démocratique du Congo. Il pose des principes fondamentaux d’organisation de la protection civile dans notre pays.

À cet effet, ce texte fixe les règles notamment de l’éducation et d’engagement à la Protection Civile, du financement de l’organisation des secours ainsi que celles relatives aux Associations de Sécurité Civile.

Parmi les innovations majeures apportées par ce texte, il a cité notamment : la définition et précision des objectifs de la Protection civile ; l’institution d’un Plan National de Réduction des Risques ; et, la création d’un Service public en charge de la prévention, la protection et la lutte contre les incendies.

Le deuxième texte présenté était relatif au Projet de Décret portant organisation de la Protection Civile en République Démocratique du Congo.

Ce texte fait de la Direction Générale de Secours et d’Incendie est un service public à caractère administratif et technique, doté de l’autonomie administrative et financière ayant pour objet la prévention, la protection et la lutte contre les incendies ainsi que l’assistance aux populations, la sauvegarde des biens et la protection de l’environnement face à la survenance parfois imprévisible des catastrophes et ce, conformément aux objectifs et recommandations de l’Organisation internationale de la Protection civile (OIPC).

Par ailleurs, le projet de texte susmentionné répond à l’impératif de la mise en place d’une structure opérationnelle pouvant permettre à l’Etat d’acquérir et de gérer les matériels anti-incendie dont la population a tant besoin. Il a la particularité d’avoir comme bras séculier, un corps des Sapeurs-pompiers dont le Statut est fixé par le projet de Décret suivant.

Quant au troisième texte, il s’est agi du Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement d’un Service Public dénommé Direction Générale des Secours et d’incendie (DGSI).

Son opportunité est liée à l’impérieuse nécessité de disposer d’un Corps professionnel des Sapeurs-Pompiers devant prévenir et lutter contre les incendies et d’autres risques liés aux catastrophes naturelles et anthropiques.

Ainsi, comme innovation, ce Corps des Sapeurs-Pompiers est composé des Sapeurs-pompiers de carrière et les Sapeurs-pompiers volontaires. Il est apolitique et est au service de la Nation congolaise. Nul ne peut le détourner à ses fins propres. Après débats et délibérations, ces trois Projets de Décrets ont été adoptés.