Au 2ème Sommet des 3 Bassins: La Rdc a réaffirmé son leadership environnemental et climatique naturel

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a présidé, à la Cité de l’Union Africaine, la cent-dix-huitième réunion ordinaire du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 03 novembre 2023.

A l’occasion, le Président de la République a fait le point de sa participation, le 28 octobre 2023 à Brazzaville, capitale de la République du Congo, au deuxième Sommet des Trois Bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales qui, en sus de la Représentation des Nations Unies, a vu la participation d’autres États de la région tels que, la République du Burundi ou encore la République du Kenya, notamment.

II était question pour les différentes délégations présentes à ces assises, de définir des stratégies communes visant à rehausser nos actions contre les changements climatiques, la déforestation et la perte de la biodiversité.

L’enjeu majeur consistait, entres autres, à renforcer les mécanismes de coopération sud-sud entre les trois bassins afin de mieux défendre les intérêts des Etats dans les négociations climatiques telles que celles prévues dans le cadre de la 28ème Conférence des Parties sur le Climat de l’Organisation des Nations Unies, mieux connue sous l’acronyme « COP 28 », qui se tiendra à la fin de ce mois à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Fort de sa position stratégique au sein du bassin du Congo ainsi que de ses ressources naturelles nécessaires pour la transition écologique mondiale, la République Démocratique du Congo a réaffirmé, au cours de ce Sommet, son leadership environnemental et climatique naturel.

Le Président de la République a eu l’occasion de décliner les orientations stratégiques en matière de gouvernance des forêts et de mobilisation des financements, actuellement poursuivies par le Gouvernement. II s’agit notamment d’assurer une gestion durable des forêts tout en tenant compte de l’amélioration des conditions de vie des populations locales qui vivent de la forêt et dans la forêt.

En matière de financement, il a plaidé pour la diversification des sources de financements climatiques, entre autres le développement d’un marché de carbone juste et équitable, comme mécanisme de gestion durable de nos écosystèmes forestiers.

Ces discussions ont été sanctionnées par une Déclaration des Chefs d’Etat et de Gouvernement appelant notamment : Au renforcement de la coopération entre les Trois Bassins ; Au développement des solutions ad hoc sur les plans institutionnel, diplomatique juridique, scientifique, technique et technologique, adaptées aux défis spécifiques de chaque Etat et de chaque bassin ; À la mobilisation financière et au développement de mécanismes de financement traditionnels et innovants.

Ces acquis et ces ambitions méritent d’être consolidés lors de la COP28 prévue le mois prochain à Dubaï.

À cet effet, le Président de la République a appelé le Gouvernement, dans une approche interministérielle, à assurer une meilleure préparation technique de la participation de notre pays à la grand-messe du climat à Dubaï.

Enfin, le Président de la République a, en marge de ces assises de Brazzaville, eu une séance de travail avec mon homologue, Evariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi, avec qui il a fait le tour d’horizon sur les questions majeures relevant de la coopération bilatérale.




Es-Semara: L’agression odieuse “ne fera que raffermir notre attachement à la marocanité du Sahara” (élus)

Des élus d’Es-Semara ont souligné que l’agression odieuse qui a visé cette ville la semaine dernière ne fera que raffermir leur attachement à la marocanité du Sahara et leur engagement à s’inscrire pleinement dans la dynamique de développement que vivent les provinces du Sud.

Dans des déclarations à la MAP à l’occasion d’une marche organisée dimanche, ces élus ont dénoncé l’agression lâche qui a visé des civils non armés, réitérant par la même leur mobilisation constante pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume et battre en brèche les thèses des ennemis de la patrie.

Dans ce cadre, le président de la commune d’Es-Semara, Moulay Brahim Chérif a fustigé ces attaques abjectes qui ont pris pour cible des citoyens innocents.

“Ces menaces n’entameront en rien notre détermination à deployer davantage d’efforts en faveur du développement des provinces sahariennes”, a-t-il indiqué, relevant que la région vit au rythme d’un essor remarquable sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

M. Chérif a fait observer que ces actes d’hostilité ne contribuent guère au règlement de la question du Sahara marocain, ajoutant que l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc est la seule solution pragmatique à ce différend régional.

Et d’appeler la communauté internationale à continuer à soutenir cette initiative qui jouit d’un appui grandissant, tout en invitant les personnes induites en erreur dans les camps de Tindouf à rallier la mère patrie pour vivre dans la dignité.

De son côté, le président du conseil provincial d’Es-Semara, Mohamed Salem Labihi a indiqué que cette marche intervient pour dénoncer ces actes de provocation qui ont visé la ville, ajoutant que ces attaques ne feront que renforcer “notre attachement à notre intégrité territoriale et notre mobilisation à toute épreuve”.

Cette marche renseigne, a-t-il relevé, sur l’unité des Marocains et leur mobilisation constante derrière Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Abondant dans le même sens, le député Sidi Saleh Idrissi a affirmé que cette marche entend dénoncer les “actes terroristes” perpétrés à Es-Semara contre des citoyens civils non armés.

“Nous ne pouvons que saluer les autorités civiles et militaires sous la conduite sage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI”, a-t-il indiqué, tout en appelant les séquestrés des camps de Tindouf à regagner la mère patrie.




Marche Verte : Comment cette épopée a été vécue par les journalistes

En ce lundi 06 novembre 2023, 48 ans après la marche verte lancée par feu Hassan II, tous les Marocains commémorent cette épopée glorieuse. Citoyens, combattants et journalistes ont répondu présents à l’appel du devoir national. Armé de l’amour de la patrie et la conviction inébranlable de la justesse de leur cause, 350.000 volontaires se sont dirigés vers le sud du Royaume pour y hisser le drapeau national. Mohamed Seddik Maâninou, journaliste et écrivain marocain nous amène dans une immersion dans les coulisses de cette marche.

Avec les moyens de bord et des conditions pénibles, les journalistes marocains, soudés et armés de l’amour du pays et de leur métier, se sont dirigés au Sahara pour couvrir un événement épique. Source de fierté des Marocains, la marche verte a connu une couverture médiatique exceptionnelle.

A cette occasion, Mohamed Seddik Maâninou, figure du journalisme marocain, révèle à Hespress Fr que « la couverture médiatique de la Marche verte s’est manifestée à plusieurs niveaux. Le premier est que, à partir de 1974, il est apparu que le Sud du Royaume n’a pas accès à la radio nationale, feu Hassan II décida de créer une radio dans la ville de Tarfaya. Dans une petite maison où résidaient de nombreux journalistes et dans laquelle se trouvaient des appareils d’enregistrement apportés de Rabat, les émissions ont commencé à être diffusées. La radio s’appelait Radio Unité et Libération et a continué à produire jusqu’à la Marche Verte. Par la suite, son effectif a rejoint Radio Laayoune récupérée par le Maroc ».

En ce qui concerne la couverture télévisée, le journaliste nous souligne que «trois ou quatre mois avant le lancement de la Marche verte, feu Hassan II avait décidé de créer une chaîne de télévision locale dans la ville de Tarfaya, qui diffusait principalement vers le Sud. Un certain nombre de techniciens et de présentateurs ont déménagé pour y travailler, et à son tour, elle était également située dans une petite maison avec un studio et du matériel d’enregistrement et de montage« .

« Il y avait un groupe de reporters qui se déplaçaient dans la région et transmettaient des images de rassemblements. Le Sahara, contrairement à plusieurs clichés, n’a jamais été une zone stagnante; au contraire, elle connaissait une activité politique et sociale accrue. Il faut souligner ici que nous travaillons à l’époque avec des disques. Cela signifie que si nous filmons, par exemple un événement survenu dans une ville donnée dans le sud, le disque doit être transporté en urgence à Rabat pour la diffusion. Il n’y avait pas de satellites et il n’y avait aucune possibilité d’émettre, ce qui constituait un obstacle supplémentaire à cette période », se remémore le journaliste.

En partageant avec nous son expérience personnelle, il nous confie: « J’ai personnellement travaillé auparavant au Palais Royal de Marrakech pour présenter un programme. C’est le défunt Roi Hassan II qui en avait eu l’idée. Ce programme s’adressait aux participants. Pendant une cinquantaine de minutes, j’essayais de calmer les citoyens car, par exemple, imaginez qu’un convoi d’une centaine de camions quitte la ville de Taza pour se diriger vers Tarfaya, transportant des milliers de volontaires, hommes et femmes. Lorsque vous quittez la ville, les nouvelles s’arrêtent et une bombe de questions explose. Ces interrogations préoccupaient les familles des volontaires et c’était à nous, journalistes, de les calmer. Je disais par exemple que la caravane qui partait de Nador, est arrivée saine et sauve Fès, …etc. ».

La deuxième partie du programme consistait à répondre à « une série de questions posées par des bénévoles. Par exemple, quelqu’un dit : Y a-t-il une pharmacie dans le Sahara pour que nous puissions y procurer des médicaments ? Un autre demande s’il y a un téléphone pour parler à sa famille, et ainsi de suite. Il s’agissait d’un reportage quotidien qui présentait des réponses aux différentes questions que se posait l’opinion publique« , explique Maâninou.

A l’époque de la Marche verte, poursuit-il, « la télévision marocaine diffusait encore en noir et blanc et il y avait une équipe royale qui suivait les activités royales. Le Roi m’a ordonné d’accompagner cette dernière à Laâyoune, à Tarfaya, pour enregistrer un reportage sur la Marche Verte. Cette équipe de photographes, d’assistants et de techniciens du son, et moi-même, a voyagé à bord d’une jeep de la Gendarmerie Royale, et de là nous avons pris des photos, dont celle qui a été envoyée à Rabat et diffusée le même jour au journal télévisé de 20h30 », se rappelle avec nostalgie notre intervenant.

De plus,« il y avait d’autres équipes qui visitaient les camps de chaque région séparément et prenaient des déclarations, c’est-à-dire l’activité que cette région connaissait. Chaque groupe exerçait des activités sportives, culturelles, récréatives et musicales », ajoute-t-il.

À Tarfaya également, « il y avait environ 350 journalistes étrangers, originaires de pays arabes et africains, ainsi que les plus grandes chaînes mondiales. Je me souviens qu’il y avait deux chaînes de télévision américaines, deux autres britanniques et d’autres européennes»…, se souvient le journaliste, qui affirme que « tout le monde voulait savoir ce qui allait se passer, l’évènement le plus important était la marche verte. Tous les regards étaient tournés vers le Maroc ».

« La couverture médiatique a été importante et l’événement qui intéresse les médias internationaux, c’est la marche verte et son déroulement. Nous pouvons sentir les questionnements des médias étrangers : des coups de feu seront-ils tirés et les volontaires pourront-ils atteindre Laayoune ? Quelle sera la position du Maroc en cas d’avertissements, d’arrêts », nous confie notre interlocuteur.

En réponse à notre question sur les conditions du travail, Mohamed Seddik Maâninou, a eu ces mots: « Nous étions dans une zone sans eau, sans électricité, sans téléphone, ni maison. Comme d’autres citoyens, nous vivions sous des tentes et passions la nuit sur des nattes et des tapis que certains rapportaient. En dépit des difficultés, nous travaillions et nous répondions au devoir national« .

Les moyens étaient très limités, et « les capacités disponibles nous permettaient de faire ce que nous faisions, et nous n’avions pas suffisamment de caméras ni de moyens de transport, par exemple, le jour de la Marche Verte, les chaînes et agences de presse, ont loué un avion qui a décollé de Tarfaya et a atterri à Agadir. Une opération coordonnée avec l’avion se dirigeant vers Londres. Donc, les films tournés à Tarfaya sont arrivés le même jour à Londres, ont été développés et diffusés dans plusieurs pays européens« , nous dit Maâninou.

Et d’ajouter: « Quant au reportage que j’ai réalisé le jour du transit, le 6 novembre, il a été transmis par la télévision marocaine, la condition était à ce qu’on appelle l’Eurovision, un réseau qui comprenait à l’époque la majorité des pays européens, et comme résultat, le reportage était également diffusé sur les chaînes européennes. Cela signifie que les Européens ont pu regarder le reportage, voir les foules défiler et écouter le commentaire que j’avais fait, qui contenait beaucoup d’émotion, de larmes et une description des sentiments que j’éprouvais, mais également ceux des bénévoles, hommes et femmes ».

Pour conclure: « C’était un moment d’histoire, un événement international qui a fait bouger le monde entier et pas seulement le Maroc et l’Espagne ».




Marche verte : Plusieurs projets routiers lancés à Guelmim

Plusieurs projets routiers ont été lancés dimanche dans les communes de la province de Guelmim, à l’occasion de la commémoration du 48e anniversaire de la Marche verte. Ces projets routiers s’inscrivent dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du programme de réduction des disparités sociales et foncières en milieu rural. Ces projets concernent l’agrandissement et le renforcement de la route reliant la route nationale n°1 et douar Ikeissel au niveau de la commune Abaynou, dont le coût s’élève à 11,46 millions de DH pour la 1re tranche (10 km). Ce projet vise à renforcer le réseau routier, à améliorer les conditions de transport et l’accès de la population aux services de base, ainsi qu’à assurer une connexion appropriée entre les communes de Guelmim et d’Abaynou.

Dans la commune d’Asrir, le coup d’envoi des travaux de renforcement de la route régionale 1304 reliant le centre de la commune d’Asrir et la ville de Guelmim sur une longueur de 3,4 km, a été donné, avec une enveloppe estimée à 9 millions de DH. Dans la commune de Taghjijt, le wali de la région a lancé les travaux de réalisation de la route entre Tarkmayte et le centre de la commune de Taghjijt sur une longueur de 26 km, pour un coût de 34,81 millions de DH, financé par le conseil de la région Guelmim-Oued Noun. Ce projet vise à améliorer l’accès de la population rurale aux équipements administratifs et sociaux et à renforcer le réseau routier de la région.

Enfin, à Tiklite, 28,21 millions de DH seront investis dans la construction de la route reliant la route provinciale n°1308 et la localité de Mnilinte, d’une longueur de 23,3 km.




OCC : Le Dr Etienne Tshimanga s’imprègne du bon fonctionnement du Laboratoire

En vue de s’assurer du fonctionnement des laboratoires en cette période des festivités de fin d’année où beaucoup de commerçants véreux cherchent à déverser des produits impropres à la consommation sur le marché, le Directeur général de l’Office Congolais de Contrôle, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo a effectué une visite d’inspection dans les différents laboratoires de son office.

Il a commencé sa visite par la Division Gestion des échantillons là où sont réceptionnés les différents échantillons, avant leurs analyses. Ensuite, il a poursuivi son itinérance par le laboratoire de Microbiologie, des Produits pharmaceutiques, Agro-alimentaire, question pour lui, de s’enquérir du fonctionnement de ces derniers et également des besoins en équipement. « Ne dit-on pas aux bas mots, des grandes remèdes ! »

Le Dr Etienne Tshimanga qui ne lésine sur aucun effort pour faire de cette entreprise technique et scientifique, un organisme capable de préserver la santé de la population, a voulu par cette visite d’inspection appeler les agents à la vigilance

L’office Congolais de Contrôle a une mission régalienne celle de la protection de la population par l’évaluation de la Conformité, en l’occurrence l’inspection, la certification, les essais ou analyses et à la métrologie. C’est dans ce cadre que toutes les marchandises et produits à l’importation et à l’exportation connaissent un contrôle de qualités.

C’est ce qui explique le déplacement ce matin du N°1 de l’office dans les laboratoires, question de s’enquérir du fonctionnement et surtout de motiver les techniciens de laboratoire à la vigilance et au travail bien fait.

L’Avenir

 

 

 




Justice : Lamuka/Fayulu porte plainte contre le gouverneur du Kasaï Central 

La coalition Lamuka/Fayulu a porté plainte le lundi 6 novembre contre le gouverneur du Kasaï Central John Kabeya Shikay au Parquet général près la Cour de cassation pour tribalisme, atteinte aux droits garantis aux particuliers et tentative de meurtre.

Cela fait suite à la dernière attaque contre la délégation de l’opposant Martin Fayulu dans la ville de Tshikapa au Kasaï.

“Ces coups et blessures graves à l’endroit de nombreux militants et militantes de la Plate-forme Lamuka/Fayulu, la destruction méchante du véhicule qui transportait le candidat de la plate-forme Lamuka/Fayulu sont de nature à donner la mort ou la perte absolue de l’usage d’un organe. Par ces comportements inciviques dont se sont illustrés les militants présumés de l’UDPS sous les ordres et l’instigation de monsieur John Kabeya Shikay, des lourdes présomptions de violation de la loi pénale pèsent sur toutes les personnes ayant participées directement ou indirectement à ces attaques barbares contre les militants et militantes venus nombreux accueillir Monsieur Martin Fayulu”, a écrit Maître Clément Muza.

La coalition Lamuka/Fayulu accuse le chef de l’exécutif provincial du Kasaï Central d’avoir au cours de son meeting, tenu des propos qui mettent en caisse la neutralité des institutions publiques, la haine tribale et le rejet des non originaires.

La coalition Lamuka/Fayulu attend de la Cour de cassation les enquêtes urgentes et sérieuses, l’audition de Patrick Mathias Kabeya Matshi suite à ses propos qualifiés de haine et de prendre des dispositions utiles conformément à la Loi Pénale.

Faudra-t-il le rappeler dans un meeting tenu par le gouverneur du Kasaï Central à Kananga, John Kabeya avait déclaré “les candidats présidents de la République qui veulent avoir des voix devraient aller les chercher dans d’autres Provinces car le Kasaï Central est déjà réservé à un seul candidat, Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine: Kasaï Central Province wa Tshilombo Tshiseked! Kalkuena candidat mukuabu mua kulua, upeta meyi to….”.

Derick Katola




Judo: Révélation de l’Abbé de la paroisse St Muzeyi de Lingwala : ‘’Me Makoma Saito était un fervent chrétien, un homme de valeur et de foi. Il m’a édifié’’

Décédé depuis le 21 octobre 2023, Grand Me Makoma Saito Mutombo Thomboshi pour les intimes CN 5è Dan en Judo (Godan) et arbitre continental UAJ/C, restera gravé dans la mémoire de tous ceux qui l’ont connu. Qui était-il réellement ?

Témoignage poignant et édifiant de l’Abbé de St Muzeyi

Pour découvrir la vraie personnalité de Me Makoma Saito, recourons à l’homélie témoignage de l’Abbé de la paroisse Saint Muzeyi qui a célébré la messe, le samedi 4 novembre 2023 au homme Asanef, croisement des avenues Libération ex 24 novembre et Nyangwe, commune de Lingwala à la veillée mortuaire de l’illustre disparu.

D’entrée de jeu, Monsieur l’Abbé a déclaré que la messe qu’il célébrait est un signe d’affection spirituelle qu’il attachait à Me Saito Makome qui fut un fervent chrétien catholique. Il le connaissait bien. Ce dernier entrait à la messe chaque jour. Et l’Abbé a poursuivi en révélant que son enseignement du jour, il l’a tiré de l’évangile de Jean 11 : 19-27. Lui (Abbé) était frustré à l’annonce du décès de Me Saito Makoma tout comme les autres chrétiens. Un jour avant la mort de Me Saito Makoma, il était avec ce dernier qui est venu le voir. Me Saito était bien portant. Me Makoma était venu le voir pour lui parler de ce qui se passait à l’école St Jean Marie Muzeyi, parce qu’il y avait un problème dans ladite école. Me Saito lui a bien expliqué la situation.

Poursuivant son témoignage, l’Abbé a déclaré que Me Saito Makoma n’était pas que judoka. Il était maître dans beaucoup de choses. Il était discret, silencieux, discipliné et savait méditer. Et c’est à ce titre que chacune de personnes présentes à la veillée le pleure suivant un aspect de sa vie. Et l’Abbé a insisté en révélant que Me Saito Makoma était un homme de valeur. Et la valeur, poursuit-il, ne dépend pas de l’argent. Me Saito Makoma avait entre autres la valeur morale. Moto ya bato=homme sociable. Et dans sa chrétienté, il y avait du maître. Lui (Abbé) a tenu à faire ce témoignage de foi pour édifier tout le monde sur ce qu’était réellement Me Saito qui entrait à la messe chaque jour. Un homme de foi qui lui a vraiment édifié. Il explique : ‘’On vient de passer le mois du rosaire (octobre). Me Saito Makoma était toujours là au rosaire. Il récitait 4 chapelets à la grotte. Il m’a édifié. Je n’ai jamais vu un sportif pareil. Il parlait avec tout le monde. Tout le monde était frustré à l’annonce de sa mort’’.

Poursuivant avec son enseignement, l’Abbé s’est posé la question en se référant sur tout ce qui se raconte sur le décès de Me Saito. Où est notre chrétienté ? Que dire à la mort d’un chrétien ? Et l’Abbé de répondre que chaque chose a son temps. Ce qui est important, Dieu a donné et Dieu a repris son serviteur. Me Saito Makoma croyait en Dieu. Un jour, il devait partir. Et il vient de partir. Chez Dieu, 1000 ans, c’est comme un jour. Raison pour laquelle Dieu nous demande de nous préparer car on ne connait ni le jour, ni l’heure. Parole confiante et rassurante insiste l’abbé.

Et l’Abbé conclut en ces termes : ‘’Jésus Christ a déclaré : ‘’Je suis la résurrection et la vie’’. Me Saito Makoma nous aimait et il aimait Judo Club Lingwala St Muzeyi. Il a servi comme judoka, sportif et chrétien. Son image est gravée en moi comme modèle de sportif de Lingwala. De là où il est, qu’il devient le porte-parole des sportifs de Lingwala. Que ces derniers se confient en Dieu et le servent. Que l’on puisse imiter l’exemple de Me Saito Makoma’’.

Antoine Bolia




Le bilan du conflit entre Israël et le Hamas s’élève à 9.488 morts palestiniens

Le bilan des Palestiniens tués par les attaques israéliennes sur la bande de Gaza a atteint samedi 9.488, alors que le conflit Israël-Hamas qui a débuté il y a quatre semaines ne montre aucun signe de fin, a indiqué le ministère de la Santé basé à Gaza.

Parallèlement, a précisé Ashraf al-Qedra, le porte-parole du ministère, près de 24.000 autres personnes ont été blessées dans l’enclave palestinienne.

Dans le même temps, a ajouté le ministère, au moins six Palestiniens ont été tués samedi par des attaques israéliennes dans le camp de réfugiés d’Al-Nousairat, dans le centre de la bande de Gaza, tandis que quatre autres ont été tués dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, et un dans une maison à l’ouest de la ville de Gaza.

“Samedi, les avions militaires israéliens ont lancé des raids intensifs sur les quartiers d’Al-Nasr, Cheikh Radwan et le camp d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza, ainsi qu’à Jabalia, Beit Lahia et Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza”, a de son côté déclaré à Xinhua une source de sécurité palestinienne qui a souhaité rester anonyme.Des gens se rassemblent autour d’une ambulance après qu’un avion de combat israélien a attaqué des ambulances à l’entrée de l’hôpital Al-Shifa à Gaza, le 3 novembre 2023. (Xinhua)

Par ailleurs, a ajouté le ministère, des avions de combat israéliens ont attaqué l’hôpital Al-Nasser plus tôt dans la journée, tuant et blessant des dizaines de Palestiniens.

“Les corps des victimes étaient éparpillés sur le sol… c’était une véritable tragédie pour les personnes déplacées qui tentaient d’échapper à la mort”, a déclaré à Xinhua un témoin oculaire local.

L’armée israélienne a affirmé vendredi avoir attaqué l’ambulance utilisée par les combattants du Hamas. Toujours vendredi, plusieurs frappes aériennes israéliennes ont visé des sources d’énergie solaire à proximité des hôpitaux Al-Shifa et Al-Qods, provoquant un incendie majeur dans les deux hôpitaux et mettant les générateurs hors service, a précisé Salama Maarouf, chef du bureau des médias du gouvernement à Gaza.

Des sources de sécurité palestiniennes et des habitants locaux ont déclaré samedi que des bruits d’affrontements et d’explosions continuaient de se faire entendre dans plusieurs zones au sud, au nord et à l’ouest de la ville de Gaza alors que les unités des forces armées israéliennes avançaient sur le terrain pour la deuxième semaine consécutive.




44e session de la Conférence ministérielle de la Francophonie à Yaoundé: Passe d’armes entre Crispin Mbadu et Vincent Biruta sur la situation sécuritaire à l’Est de la Rdc

Devant ses pairs des États membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Crispin Mbadu n’a pas mâché ses mots, ce dimanche 5 novembre 2023, pour dénoncer le Rwanda qui continue de soutenir « le mouvement rebelle terroriste M23 », en dépit de la résolution des Chefs d’Etats francophones qui, lors du Sommet de Djerba (Tunisie), en novembre 2022, avaient « condamné avec force tout soutien apporté à ce groupe ».
Aujourd’hui, il ne fait aucun doute, a martelé le Vice-Ministre Crispin Mbadu, que le M23 bénéficie de l’appui du Rwanda « comme l’attestent différents rapports des experts des Nations Unies et, tout récemment, les images captées par les drones de la MONUSCO ».
Le vice-ministre Crispin Mbadu a profité de cette occasion pour réitérer ses profonds remerciements à l’égard des États et gouvernements qui soutiennent la Rdc face à cette agression injuste, en particulier ceux qui ont exprimé leur solidarité par des actions concrètes.


Acculé au mur, le ministre rwandais a parlé du groupe M23 et de l’agression dont la Rdc est victime comme étant un problème politique interne à la Rdc, accusant le gouvernement congolais d’utiliser le Rwanda comme « bouc émissaire »!
Le vice-ministre Crispin Mbadu a également saisi cette opportunité pour réaffirmer l’attachement du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux valeurs démocratiques et a confirmé à ses pairs de la Francophonie la tenue de prochaines élections présidentielles et législatives prévues le 20 décembre 2023.




Tshopo : Le conflit entre Lengola et Mbole fait 6 morts, 8 blessés graves, des déplacés et quelques cases incendiées 

La Province de la Tshopo en général, la ville de Kisangani en particulier, s’est réveillée ce dimanche 05 novembre 2023 sous une forte agitation, psychose et des mouvements massifs de la population provenant de la Rive Gauche du Fleuve Congo, précisément des Villages Yalisombo et Batiamutengo, situés à 25 Km de la Ville de Kisangani.

Pour cause, deux faits qui se sont déroulés le samedi 04 Novembre 2023. En effet, trois jeunes travaillant dans la ferme de M. Kombozi, Chef de localité de Batiamutengo, ont été pris pour cibles par la population, qui les a soupçonnés d’être des infiltrés dans le village, car n’étant pas connus par les villageois : Ces jeunes qui se faisaient déjà quasiment lyncher par la population locale, ont eu la vie sauve grâce à la Police Nationale Congolaise qui les a exfiltrés pour les mettre à la disposition des Forces Navales, qui à leur tour, les ont évacuées à Kisangani.

Dans la soirée du même samedi, un certain Calvin, de la tribu Mbole, résidant au Village Batiamutengo, a eu à faire recours à ses frères et amis pour s’attaquer à la famille de son ancienne copine et du fiancé de cette dernière, tous des tribus autres que Lengola et Mbole, résidants au village Yalisombo, que le Sieur Calvin accuse d’avoir doté son ancienne copine.

Cette crise de jalousie a donc tourné au drame, au point d’embraser les deux villages avec des conséquences déplorables tant sur le plan humain que matériel et donnant lieu au premier bilan suivant: 6 pertes en vies humaines, 8 blessés graves, admis aux soins, des déplacés, quelques cases incendiées et d’autres dégâts matériels.

La Gouverneure de Province a à cet effet convoqué et présidé une réunion d’urgence du Comité Provincial de Sécurité où des instructions claires ont été données aux services de sécurités pour le retour rapide de la paix et l’arrestation de toutes les personnes impliquées dans ces deux incidents dramatiques et particulièrement l’arrestation de M. Calvin et compagnie, encore en cavale.

Tout en condamnant ces actes ignobles, qui relèvent d’une lâche barbarie, une mise en garde solennelle est lancée à toutes les personnes qui veulent embraser la Province et qui ont pris goût à recourir à la violence et aux fils tribaux pour se régler des comptes. Il en est de même de tous ceux qui prennent plaisir à véhiculer les fausses informations, en vue de désorienter l’opinion publique, rependre la psychose et envenimer la situation sécuritaire encore fragile dans la Province avec au demeurant le conflit communautaire opposant les communautés Lengola et Mbole, dont l’accalmie actuelle n’enchante nullement les ennemis de la paix appelée à la sérénité, à collaborer et à faire confiance aux forces de sécurité.

Enfin, la Gouverneure de Province présente ses condoléances les plus attristées aux familles qui viennent de perdre les êtres chers et demeure de cœur avec les blessés et déplacés, tout en leur promettant que les auteurs subiront la rigueur de la loi.