Communiqué de presse nº8/TF20/23




Lutte contre le VIH/SIDA: L’ONUSIDA appelle ardemment à confier le leadership aux communautés pour mettre fin au Sida

À l’approche de la Journée mondiale de lutte contre le sida (1er décembre), l’ONUSIDA appelle les gouvernements à travers le monde à libérer le potentiel des communautés implantées au cœur des sociétés du monde entier et à leur confier le leadership pour mettre fin au sida. Un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’ONUSIDA, Confier le leadership aux communautés, montre que le sida ne pourra disparaître en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030 que si les communautés en première ligne reçoivent tout le soutien dont elles ont besoin de la part des gouvernements et des donateurs.

« Les communautés du monde entier ont montré qu’elles étaient prêtes, disposées et capables d’ouvrir la voie. Elles ont néanmoins besoin de voir disparaître les obstacles qui entravent leur travail et de disposer des ressources adéquates », a déclaré la directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Trop souvent, les communautés sont traitées par les décideurs et les décideuses comme des problèmes à gérer, au lieu d’être reconnues comme des leaders et de recevoir un soutien à ce titre. Les communautés ne se tiennent pas en travers du chemin, elles éclairent la voie qui mène à la fin du sida. »

Le rapport, présenté à Londres lors d’un évènement organisé par l’organisation de la société civile STOPAIDS à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, montre comment les communautés sont la force motrice du progrès.

La mobilisation des communautés dans la rue, devant les tribunaux ou encore devant les parlements a permis d’instaurer des changements politiques inespérés. Les campagnes menées par les communautés ont contribué à élargir l’accès aux médicaments génériques contre le VIH et à réduire significativement et durablement le coût du traitement. Celui-ci est passé de 25 000 $ par personne et par an en 1995 à moins de 70 $ aujourd’hui dans beaucoup de pays parmi les plus touchés par le VIH.

Le rapport Confier le leadership aux communautés montre que les investissements dans des programmes anti-VIH dirigés par les communautés apportent des avantages transformationnels. Il explique comment des programmes mis en œuvre par des organisations communautaires au Nigeria sont associés à une augmentation de 64 % de l’accès au traitement anti-VIH dans le pays, à une propension deux fois plus élevée d’avoir recours aux services de prévention et à une multiplication par quatre de l’utilisation du préservatif à chaque rapport sexuel chez les personnes exposées à un risque d’infection au VIH. Il souligne également comment, en République-Unie de Tanzanie, les travailleurs et travailleuses de l’industrie du sexe qui ont eu accès à une palette de services offerts par des pairs ont vu leur taux d’incidence du VIH baisser de moitié (5 % contre 10,4 %).

« Nous sommes le moteur du changement capable de mettre fin aux injustices systématiques qui continuent à alimenter la transmission du VIH. Nous avons assisté à des avancées spectaculaires comme la campagne U=U (« Undetectable = Untransmittable », en français Indétectable = Intransmissible), amélioré l’accès aux médicaments et fait de grands pas en avant dans la décriminalisation », a déclaré Robbie Lawlor, cofondateur d’Access to Medicines Ireland. « Pourtant, on attend de nous que nous déplacions des montagnes sans soutien financier. Nous sommes supposés lutter pour un monde plus équitable et nous sommes chargés de déconstruire la stigmatisation, mais nous sommes mis sur la touche dans les discussions importantes. Nous sommes à la croisée des chemins. Il est fini le temps où les communautés étaient reléguées aux rôles de figurantes. L’heure est venue de nous confier le leadership».

Le rapport souligne comment les communautés sont à la pointe de l’innovation. À Windhoek, en Namibie, un projet autofinancé par le Youth Empowerment Group utilise des vélos électriques pour fournir des médicaments anti-VIH, de la nourriture et une aide au suivi du traitement aux jeunes qui souvent ne peuvent pas se rendre dans un établissement de santé à cause de leur scolarité. En Chine, des organisations communautaires ont développé des applications sur Smartphone qui relient les personnes à l’auto-dépistage, ce qui a contribué à multiplier par quatre le nombre de dépistages du VIH dans tout le pays entre 2009 et 2020.

Le rapport révèle comment les communautés placent les prestataires de services devant leurs responsabilités. En Afrique du Sud, cinq réseaux communautaires de personnes vivant avec le VIH ont inspecté 400 sites dans 29 districts et mené plus de 33 000 entretiens avec des personnes séropositives. Dans la province de l’État Libre, leurs conclusions ont conduit les responsables provinciaux de la santé à déployer de nouveaux protocoles de rendez-vous pour réduire les temps d’attente dans les établissements de santé et à proposer des ordonnances d’antirétroviraux pour trois et six mois de traitement.

Malgré des preuves sans appel de l’impact des communautés, les ripostes dirigées par les communautés ne sont pas reconnues et financées correctement et sont même la cible d’attaques dans certains endroits. Des mesures de répression à l’encontre de la société civile et des droits humains des populations marginalisées empêchent les communautés d’apporter des services de soins et de prévention du VIH. Le sous-financement des initiatives dirigées par les communautés fragilise leur capacité à fonctionner et à étendre leur action. L’élimination de ces obstacles leur permettrait de dynamiser encore plus les efforts pour mettre fin au sida.

Dans la Déclaration politique sur le VIH et le sida de 2021, les États membres des Nations Unies ont reconnu le rôle essentiel que jouent les communautés dans la prestation de services anti-VIH, en particulier auprès des personnes les plus exposées au VIH. Toutefois, alors que les organisations de la société civile canalisaient plus de 31 % du financement du VIH en 2012, dix ans plus tard, en 2021, seuls 20 % de l’enveloppe allouée au VIH leur étaient attribués. Il s’agit d’un recul sans précédent des engagements qui se calcule en vies perdues hier, aujourd’hui et demain.

« À l’heure actuelle, l’action dirigée par la communauté est la contre-mesure la plus importante de la riposte au sida », a déclaré la directrice exécutive de l’International Treatment Preparedness Coalition, Solange Baptiste. « Pourtant, il est incroyable de constater qu’elle n’est pas à la base des plans, agendas, stratégies ou mécanismes de financement mondiaux visant à améliorer la préparation aux pandémies et la santé universelle. Il est temps de changer cela».

Chaque minute, une vie est perdue à cause du sida. Chaque semaine, 4 000 filles et jeunes femmes sont infectées par le VIH, et sur les 39 millions de personnes vivant avec le VIH, 9,2 millions n’ont pas accès à un traitement vital. Un chemin existe pour mettre fin au sida et le sida peut être éradiqué à l’horizon 2030, mais uniquement si les communautés mènent le combat.

Voici l’appel de l’ONUSIDA : Le rôle de leader des communautés doit être au cœur de tous les plans et programmes anti-VIH ; le rôle de leader des communautés doit être financé en totalité et de manière pérenne ; et les obstacles entravant le rôle de leader des communautés doivent être supprimés.

Le rapport contient neuf contributions externes dans lesquelles des leaders communautaires partagent leur expérience dans leurs accomplissements, les obstacles rencontrés et ce dont le monde a besoin pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique.

Prince Yassa




De 2019 à 2023 : Un bilan économique reluisant, malgré les défis qui demeurent 

C’est ce mardi à Kinshasa, que M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias, porte-parole du Gouvernement, a organisé le deuxième numéro du magazine « Les chiffres », une occasion pour lui de permettre non seulement aux ministres, mais aussi à certains mandataires de l’Etat de démontrer à travers les chiffres, en quoi ils ont contribué au bilan du président de la République et candidat à sa propre succession, Félix Tshisekedi.

C’est ainsi que le dévolu est tombé sur M. Nicolas Kazadi, qui a exposé sur : « le bilan économique et perspectives». C’était ce mardi 28 novembre 2023, à la Rtnc 1.

Dans son intervention, le ministre Nicolas Kazadi a commencé par présenter les principales évolutions du cadre macro-économique.

Concernant la croissance économique, Nicolas Kazadi a insisté sur la résilience dont a fait preuve l’économie congolaise durant ces cinq ans du mandat du Président Félix Tshisekedi. Cinq années dont deux étaient marquées par la cohabitation, une année par la pandémie de Covid- 19. De 2018-2023: la croissance est partie de 5,8% à 6,2% en 2023.

Au sujet du niveau d’inflation, il faut noter les efforts de préservation du pouvoir d’achat dans un contexte de hausse d’inflation importée avec les conséquences de la guerre en Ukraine et la Russie. Si en 2018, le taux d’inflation était à 7,23%, il s’est établi à 22,6% en 2023.

L’argentier national a comparé le pic d’inflation entre le précédent mandat et celui de Félix Tshisekedi. Ici, il a noté que pour la période de 2012-2018, le pic a atteint 54,75% alors que durant la période allant de 2019-2023, le pic est à 22%.

Concernant le taux de change, Nicolas Kazadi a souligné que la dépréciation monétaire est plus ou moins stabilisée en dépit de quelques soubresauts en 2023 dans un contexte de prix élevé du dollar et de hausse d’inflation au niveau international.

En ce qui concerne les réserves de change, il faut souligner un record historique jamais réalisé depuis l’accession du pays à l’indépendance. En effet, parties en 2018 à 879 millions USD, les réserves de change sont à 4 milliards 721 millions USD.

C’est dans ce contexte qu’il a constaté que le budget est en constante augmentation en milliards de dollars américains. S’il était à 5,7 milliards USD, le projet de budget 2024 est chiffré à 16,1 milliard USD. De même, la pression fiscale est partie de 9,0% en 2018 pour une projection de 13,2 en 2024.




Campagne électorale en RDC : attention à l’effet ” Radio Mille Collines ”  

“La Radio télévision libre des Mille Collines (RTLM) est une station de radio privée rwandaise, qui a émis du 8 juillet 1993 au 31 juillet 1994. Le média devient l’un des instruments de propagande en diffusant sans discontinuer sur les ondes durant trois mois des discours incitant à l’exécution du génocide des Tutsi en 1994 (…)

Les animateurs jouent subtilement des animosités et frustrations des Hutu à l’encontre des Tutsi et répandent une propagande virulente contre les Tutsi, les Hutu modérés, les Belges et la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (MINUAR). Les incitations claires au génocide, telles que ‘Tuez tous les cafards’, ne commencent cependant qu’en même temps que celui-ci. La RTLM connaît un important succès populaire, en particulier chez les jeunes, et crée ainsi une atmosphère hostile aux Tutsi qui prépare le terrain au génocide”.

Ces écrits, extraits de Wikipédia, sont à rappeler aux jeunes en âge de voter. Dans leur écrasante majorité, ils ignorent cet épisode du génocide rwandais, ” vieux ” d’une trentaine d’années (1994).

L’élément déclencheur, quoi qu’on en dise, est, reste et restera le crash de l’avion ramenant d’Arusha les présidents rwandais Juvénal Habyarimana et burundais Cyprien Ntaryamira le 6 avril de cette année-là. L’un et l’autre sont morts sur le coup, et aussitôt la nouvelle répandue, ce sera la chasse à tout ce qui va ressembler au nilotique.

Depuis, les conséquences du meurtre continuent d’affecter la sous-région des Grands Lacs en général, l’Est de la RDC en particulier, aux niveaux aussi bien sécuritaire et humanitaire que diplomatique et politique.

Au plan sécuritaire, la guerre partie de l’Est pour s’emparer du Pouvoir à l’Ouest (Kinshasa) est repartie à l’Est où elle s’est installée confortablement, suscitant une crise humanitaire préoccupant plus les milieux diplomatiques que les milieux politiques focalisés, pour l’heure, sur les enjeux électoraux.

Quand, alors, au cours de la campagne électorale se déroulant actuellement en RDC, le discours du genre ” Radio des Mille Collines” dégénère avec pour tremplin favori les réseaux sociaux, il faut bien qu’on arrête vite la dérive.

On n’y fait pas attention pour le moment, mais l’extérieur (nous) observe. Il voit tout un peuple en train d’être monté contre un autre peuple aussi bien en interne qu’en externe. En interne, Katangais et Kasaïens sont en train de s’insulter jusqu’à se trucider avec des armes blanches ; en externe, les Congolais contre les Rwandais s’apprêtent à se rentrer dedans !

Comment ne pas alors être effrayé par l’aisance avec laquelle le débat politique interne ne porte plus sur le programme de gouvernement contre le programme de gouvernement, mais plutôt sur la nationalité et la couleur de peau des candidats, voire sur l’appartenance tribale ou ethno tribale.

Comment ne pas être effrayé par ce sadisme (le mot est à sa place) consistant à qualifier de rwandais et même de burundais l’adversaire politique qu’on déteste, faute d’argument raisonnable à lui opposer.

On ne sait pas seulement si tout ce beau monde a conscience du fait que le mandat est juste de cinq ans et que toutes les ordures qu’on se jette serviront demain à alimenter la VAR !

Certes, dans l’ambiance électrisée, certains pensent que la CPI, c’est pour les autres.

A ceux-là, rappel utile : en 2023, des procès en rapport avec le drame rwandais de 1994 continuent de se tenir notamment en Occident.

Des animateurs et des financiers de ” Radio Mille Collines ” âgés maintenant de 70, 80 voire 90 ans, réfugiés en Occident, sont en train d’être rattrapés en raison de l’imprescriptibilité des crimes mis à leur charge.

Finalement, il faut bien que quelqu’un arrête cette dérive. Et cette personne, nous ne cesserons de le rappeler, n’est autre que le Président de la République à qui la Constitution reconnaît la compétence d’assurer, ” par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’Etat”.

Même en étant candidat à la présidentielle comme tous les autres candidats en lice, Félix Tshisekedi reste en fonction jusqu’à l’investiture du nouveau Président de la République élu. C’est à l’article 70.

Aussi, ses proches doivent-ils commencer à se demander que vaudra cet article dans un pays qu’on est en train de mettre en lambeaux avec des discours autrefois développés dans ” Radio Mille Collines “.

Déjà, les organes publics auxquels le législateur a confié des charges précises pour éviter ce genre de discours semblent eux-mêmes dépassés par les événements !

Comment en serait-il autrement quand un ministre en fonction fait de la nationalité des époux des candidates et des épouses des candidats un nouveau critère d’éligibilité !

Félix Tshisekedi devrait carrément le virer pour servir d’exemple.

C’est encore ici l’occasion de revenir sur la sentence de l’américain Lee Iacocca, alors Pdg de Chrysler : ” Toute bonne décision prise en retard devient une mauvaise décision”.

Cette sentence est valable dans tous les domaines de la vie nationale. Dont, pour l’heure, le processus électoral en cours autant dans sa conduite par l’équipe Denis Kadima que dans la communication pour la consommation populaire.

Omer Nsongo die Lema




Kindu : La CASE condamne sévèrement les attaques armées du cortège de Moïse Katumbi 

La CASE condamne sévèrement les attaques armées du cortège de Moïse Katumbi Chapwe à Kindu qui ont causés la mort de M. Dido Kakisingi, responsable de la ligue des jeunes de Ensemble pour la République, après la destruction méchante des installations de sa Tribune de campagne à Kindu dans la nuit de lundi 27 à mardi 28 novembre 2023.

« L’UDPS qui s’était toujours proclamé Parti démocratique démontre chaque jour que tous ses slogans de « LUTTE PACIFIQUE » et de « PEUPLE D’ABORD » n’étaient que cosmétiques et opportunistes », indique dans un communiqué M. Simaro Ngongo Mbayo, président de la CASE qui ne fait que documenter des actes d’intolérance de l’UDPS contre tout candidat sérieux à l’élection présidentielle en RDC. Il y a peu, l’UDPS/Kasumbalesa dénommée Base-Bilanga avait menacé d’empêcher tout meeting du même candidat dans cette partie du HautKatanga.

Et de poursuivre que des actes d’intolérance contre le Candidat Katumbi se sont davantage intensifiés depuis que son dossier de candidature a été validé par la CENI et la Cour Constitutionnelle en octobre dernier. M. Noël Tshiani, candidat alimentaire de l’Union Sacrée ne cesse de rallumer la nébuleuse problématique de la congolité, alors que son initiative traduite en projet de loi dite « De père et de mère » a été rabrouée par l’Assemblée nationale de l’Union Sacrée en raison de menaces qu’elle représentait sur la cohésion nationale et l’équilibre communautaire en RDC.

La CASE rappelle que les incidents successifs sur les Candidats Delly Sesanga Hipungu et Martin Fayulu Madidi caillassés dans le Grand Kasaï n’ont été essentiellement instrumentalisés, planifiés et exécutés que par des militants bien identifiés.

La CASE appelle le Gouverneur Afani Idrissa Mangala installé par l’UDPS à la tête de la province du Maniema, à jouer son rôle d’autorité de l’Etat sans parti pris et à laisser le peuple opérer son choix électoral de manière libre et démocratique.

La CASE attire l’attention du Secrétaire Général de l’UDPS sur le comportement belliqueux de ses membres aussi bien EN ÉTANT À L’OPPOSITION HIER QU’AU POUVOIR AUJOURD’HUI. Le parti présidentiel avait inspiré plusieurs Congolais pour son combat démocratique. Les dirigeants de ce parti devraient réfléchir sérieusement sur nos observations, s’ils tiennent à un avenir politique exemplaire en République Démocratique du Congo.




Dorcas Ndosimau : « Sur les 40 ans, moi j’ai 28 ans de vie avec le VIH/SIDA »

Le monde va célébrer ce vendredi, 1er décembre 2023, la Journée contre le VIH/SIDA. Une commémoration qui coïncide avec les 40 ans d’existence depuis que ce virus a été découvert. Sans médicaments jusque-là. Cependant, Dorcas Ndosimau, personne vivant avec le VIH (Pvvih) il y a de cela 28 ans, mère de deux enfants et actuellement chargée des Programme au sein de l’Ong «  Oasis », estime que les progrès sont énormes même s’il y a encore des sérieux problèmes dans la prise en charge des malades. Elle plaide pour une prise charge complète en incluant l’aspect alimentaire. C’est ce qu’elle a dit dans cet entretien accordé à congocroissance.com

« Sur les 40 ans de l’existence du virus du VIH, moi  ça fait 28 ans de vie avec le VIH/SIDA. C’est depuis l’âge de 8 ans que  j’ai été dépistée VIH positive et depuis j’ai été soumise au traitement. Bien sûr, ce n’était pas le traitement contre le VIH proprement dit, parce qu’à l’époque il n’y en avait pas. Mais depuis ces années-là, je prenais les médicaments sans savoir la raison. Seuls mes parents le savaient. Et donc, cela fait aujourd’hui, 28 ans que je suis VIH positive », a indiqué la chargée des Programmes au sein de l’Ong «  Oas Rdc », spécialisée dans la défense des droits des Pvvih.

«  Ce n’était pas facile lorsque j’ai su que je suis Pvvih positive comme jusqu’à nos jours de vivre avec le VIH. Ce qui est vrai est je n’avais pas reçu le message positivement. J’avais des doutes et j’étais même énervé. Je n’avais cru.  Ce n’était pas facile, surtout qu’à l’époque  je ne connaissais pas d’hommes, parce qu’on disait que c’était une maladie sexuellement transmissible. Alors que  moi je ne connaissais pas d’hommes (…). Heureusement pour moi j’avais un bon psychologue qui m’avait accompagnée,  m’expliquant que j’ai eu à contracter le virus en telle année et que les produits que je prends  c’est pour  mon bien et que si je ne prends pas, je ferai la maladie (…). Mais j’avoue que ce n’était pas facile quand je l’’ai su », a-t-elle affirmé, avec un peu regret. C’était avant de souligner ceci :

«  La vérité est que j’ai été à un moment discriminée dans ma propre famille. Mon statut a été divulgué sans mon consentement. Il y avait une histoire cachée et si je connaissais la loi comme à l’époque, j’allais porter plainte.  Aussi, j’ai été l’objet de rejet dans la propre famille. Il y a eu des moments où ma propre tante me disait qu’on ne pouvait pas utiliser la même cuve avec toi. Tu risques de nous contaminer (…). C’était dur et c’est ce jour-là que j’avais décidé de quitter la famille maternelle pour aller vivre ailleurs loin de tout ce qui pouvait me faire mal. Ce qui n’était pas avec mes amis. Mes amies m’ont soutenue.  Je n’ai pas rencontré un quelconque rejet de leur part.  A l’église où je chante, dans mon milieu professionnel… Je n’ai pas connu le rejet ou encore la discrimination venant d’eux ».

La prise en charge, Dorcas plaide  pour la prise en charge psycho-social et alimentaire

« Dans la prise en charge, il y a un sérieux problème ici dans notre pays.  J’avoue que la prise en charge VIH positive est gratuite. Cependant, je ne vais pas insister seulement pour ce qui me concerne. Parce que moi je suis forte et en plus, je travaille. On m’a acceptée pour travailler. Mais il y a plusieurs  autres Pvvih, qui sont affaiblies par le VIH et ne peuvent plus travailler. Et le VIH  nous détruit chaque jour. Moi par exemple, je suis diabétique et hypertendue. Et donc à l’exception des Arv que je prends gratuitement, je suis obligée d’assurer ma santé. Ce qui fait que je dois acheter à mes frais les encylines qui coutent chers. Je dois acheter mes produits pour la tension qui coutent aussi chers.  En fait le VIH est en train de nous détruire. La psychologie de la Pvvih n’est pas assurée, parce qu’il y a quelques chose qui nous ronge. Je peux être forte, je m’accepte mais ce qui est évident est que je ne vis pas comme tout le monde. Moi pour vivre je dois prendre les molécules. Et donc, déjà la psychologie  est touchée. Ce qui fait que la plupart des Pvvih ont un problème rénal.  La prise en charge dans mon pays est incomplète. Facilement moi, je peux travailler. Parce que j’ai cette force et aussi parce que je ne suis pas clandestine. Et ceux qui sont clandestins ? Ils ont peur d’aller chercher de l’emploi. Et comment font-ils quand ils prennent les Arv lorsqu’on sait  que le mangé pose problème dans notre pays ? Nous avons la prise en charge thérapeutiques avec les Arv qui sont gratuits. Cependant, nous avons besoin d’une prise en charge psycho-social et alimentaire ».

A l’en croire, la plupart des Pvvih ont un problème rénal actuellement en plus de plusieurs autres maladies qui s’en suivent. A cet effet, elle souhaite que la prise en charge soit  améliorée et complète.

« Depuis que j’ai su que je suis Pvvih positive, je prends chaque jour mon produit, un seul comprimé chaque jour à 07H00, et  mes trois piqures journalières. Ce m’épargne d’une mauvaise adhérence. Je m’assure de prendre mon médicament chaque jour et c’est pour toute la vie en attendant qu’il y ait un médicament qui mettra fin au VIH/SIDA. Il y a aussi d’autres comprimés que je prends contre la tension, le diabète. Une belle expérience à encourager », a-t-elle souligné avant de lâcher un sourire.

La clandestinité, une auto exclusion à bannir….

«  Je m’aimerai encourager mes sœurs qui sont dans  la clandestinité (…) Parce qu’il y a encore un sérieux problème de discrimination, de rejet dans notre pays et ailleurs. Aujourd’hui, je parle de mon statut sans être derrière le mur, parce que je suis en bonne santé. J’ai la force, je peux me battre  contre tout vent (…) et aussi je connais la loi qui me protège. Cependant, avec mes amis qui ont le même sang que moi, il y a la honte.  On a honte parce qu’on sait que le VIH est une maladie de honte (…). Ici, je souhaite que l’on communique assez afin de faire comprendre aux gens avec des messages clairs que le VIH est différent du SIDA, et qu’une personne peut vivre longtemps en bonne santé avec le VIH. Aussi dire que le SIDA ne tue plus une fois qu’on est en harmonie avec son traitement. Avec ce genre des messages,  je pense qu’il n’y aura plus des Pvvih qui continueront à ivre dans la  clandestinité.  Parce que si j’ai l’information, je n’aurai pas honte de dire que je suis  Pvvih positive, parce que personne n’a préparé le malheur pour sa vie (…). Alors, pour que nous soyons forts, pour qu’on nous accompagne et que nous reconnaisse et accepte, nous devrons sortir derrière les murs, parce qu’au fur et à mesure que nous  (Ndlr : Pvvih) parlons derrière les murs, nous ne serons pas prises en compte.  Nous devrons montrer à la face du monde que nous existons. Ainsi, si nous sommes soutenues et accompagnées convenablement, nous ferons en sorte que la transmission du VIH soit coupée conformément à  la stratégie 95, 95,95 de l’ONUSIDA afin d’avoir un Congo sans SIDA. Ce qui est possible. Je suis sûre que pour y arriver, il faudra que nous qui sommes porteurs du virus, fassions comprendre à la population que vaux mieux se faire dépister. Connaitre si on est positif et prendre les Arv, et supprimer  la charge virale pour vivre heureux et en bonne santé. Car, une personne qui connait bien son statut sérologique peut très bien se protéger et protéger son partenaire ainsi que son environnement…  Mais si nous continuons d’avoir peur, nous n’aurons pas  une bonne adhérence. Je connais l’expérience ».

De la Pvvih à devenir mère sans que les enfants ne soient  contaminés du VIH, c’est possible

«  De nos jours, il faut comprendre que dans le VIH il y a la discordance. Et donc, il y a des couples qui s’acceptent comme tel.  Me concernant, je ne cache pas mon statut.  Quand tu viens vers moi, je te parle de ce que je suis et explique que je ne peux pas te contaminer, parce je ne transmets plus le virus Une personne qui a une bonne adhérence, dépistée aujourd’hui et six mois après  une bonne adhérence, cette personne dépistée ne peut plus contaminer.  Et moi qui en ai fait des années…. Ce sont des choses que j’explique à mon partenaire.  Et comme tu le sais, la vie du Pvvih doit toujours être accompagnée par un médecin.  Et donc, tu m’approche, je dois connaitre le statut de cet homme qui vient vers moi. Et une fois que c’est bon, on décide de s’engager ou pas. Et c’est comme cela que je m’étais engagée avec mon partenaire jusqu’avoir deux enfants.  Mes enfants vont très bien. Ma première fille a 15 ans aujourd’hui. Aussi un bébé de deux ans en parfaite santé.  Mes enfants ne sont pas VIH positifs, parce que j’étais passée par la prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME) quand j’étais enceinte et aussi par l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant (ETME) après l’accouchement. Ma fille a suivi son traitement pendant 45 jours et on a fait le teste quand elle a eu ses deux ans. Elle est négative et elle est en bonne santé. Mon partenaire, lui n’est pas VIH positif.  Il m’accompagnait quand je prenais mon traitement, il était là pour veiller à mes heures de prise de médicament. Aussi et surtout il m’a accompagnée psychologiquement et  jusqu’à nos jours il n’a pas contracté le virus parce que je prends bien mes Arv. Je me protège et protège mes enfants ainsi que mon entourage.

La stratégie 95%,95%,95%, une expérience à capitaliser

« Le vendredi prochain, nous allons célébrer la Journée mondiale contre le VIH/SIDA, édition 2023.  C’est une fête que je célèbre avec tout mon cœur. Une date qui réunit plusieurs  Pvvih clandestines ou pas. J’en profite parce que le thème de cette année parle du leadership des communauté dans la lutte contre le VIH, pour inviter la communauté à propager les messages sur le dépistage, faire comprendre aux gens que le SIDA ne tue plus quand on prend respectueusement ses médicaments, on peut travailler avec son VIH…. Nous sommes en train  de nous battre pour atteindre la stratégie de l’ONUSIDA, les trois 95% Le premier 95% dit que sur les 100% d’habitants, 95% de ceux derniers doivent connaitre leur statut sérologique. D’où l’importance du dépistage. Ensuite nous irons au deuxième 95%, qui oblige que tout patient dépisté positif soit placé sous traitement Arv. Très bien prendre ses médicaments et supprimer la charge virale. Ce qui va nous amener  au dernier 95, qui dit que tout patient  qui a bien pris ses Arv, doit  supprimer sa charge virale. Je pense  que si on atteint ces trois objectifs, nous allons mettre fin au SIDA d’ici 2023 », a-t-elle conclu.

Prince Yassa




A la suite du rapport de l’IGF : Voici la version des faits du Comité de gestion de l’UPN

Dans une mise au point rendu public ce lundi 27 novembre 2023, le comité de gestion de l’Université Pédagogique Nationale conteste vigoureusement le rapport de l’Inspection générale des finances [IGF] publié sur les réseaux sociaux et sur son site sans entête de l’institution, sans signature ni paraphe du rédacteur. Des éléments susceptibles de renvoyer à un manque d’authenticité et de fiabilité, par lecteur averti.

Bref Rappel du contexte de travail  depuis l’installation de l’actuelle Comité de Gestion

Avant de réagir à ce rapport, il impérieux de rappeler le contexte dans lequel le comité de gestion a pris les commandes de l’UPN, afin non seulement de restituer le contexte qui a prévalu à l’époque, mais aussi faciliter l’appréhension des mesures prises dès le départ.

En effet, nommé le 23 décembre 2021, ce n’est le 07 mars 2022, presque 3 mois après, que le comité de gestion a été installé et ce, en absence du Recteur sortant et certains membres de son comité de gestion (le procès verbal de carence faisant foi).

Pour avoir les données sur l’institution, le comité de gestion a initié une série de consultations de toutes les couches de l’Université ainsi que quelques partenaires qui étaient faciles à identifier à l’instar des banques. Des éléments recueillis, il s’est avéré, à l’unanimité de toutes les parties consultées, que l’ UPN n’était qu’une institution vermoulu. À titre illustratif, nous citons certains constats faits et des mesures prises :

Constats saillants:

  • Le comité de gestion a trouvé des frais académiques ne représentaient que la perception d’environ *10.000* étudiants, soit environ *3.000.000 USD* seulement, à cause des circuits mafieux organisés autour de la gestion de l’institution :

-Des effectifs pléthoriques hérités de plus de *4.900* agents, dont certains touchent régulièrement la rémunération sans en fournir la prestation en contrepartie. Ces effectifs difficiles à gérer contribuent à la complexité de nos tâches quotidiennes qui ne sont pas moindres, tel que le cas de *99%* d’universités publiques et d’autres Établissements publics:

– Une dette de plus *1.800.000 USD* contractée auprès d’Afriland First Bank dont les modalités de remboursement étaient floues;

– Pas de contact de coopérations à la grandeur de l’UPN.

Mesures prises et actions entreprises :

Le comité de gestion avait jugé bon de lancer un programme d’urgence capable de sauver l’année académique 2021-2022, car, jusqu’au moment de son installation, aucune activité n’était encore entreprise à cause, d’un côté, de la grève des Enseignants et, de l’autre côté, de la paralysie due aux tractations ayant émaillé la longue attente de la remise -reprise.

Ainsi, en une année de dut labeur, le Comité de Gestion est parvenu à réaliser un travail de réforme remarquable qui a débouché sur :

-La mise en place d’un plan stratégique décennal par des assises réunissant la crème de l’UPN;

– Le contrôle et la maîtrise des effectifs du personnel qui a permis de détecter des fictifs pays indûment, au bénéfice de certains membres du personnel ;

– Le contrôle et la maîtrise des effectifs des étudiants qui ont promis de démanteler des réseaux des faux Bordereaux des paiements de frais académiques faisant perdre des sommes importants à l’université ;

– La bancarisation de la prime interne (COGIT) et son augmentation au moyen du réajustement du taux ;

-Le remboursement à grande échelle de la dette Afriland First Bank après une série de gel judiciaire par saisie de tous les comptes bancaires de l’UPN pour l’asphyxie et créer des troubles. Une dette, du reste, veille de plusieurs années qui a appauvri l’Université, contractée par les comités de gestion antérieurs;

-L’installation d’une Bibliothèque numérique avec une capacité importante d’ouvrages ;

-La coopération, l’ouverture au monde, les contacts avec les Ambassades européenne et occidentales : Russie, France, etc.

Ainsi que les plateformes internationales d’enseignement numériques notamment , Astoria Learning, avec les universités américaines : CALVIN UNIVERSITY , NORTH CAROLINA CENTRAL UNIVERSITY, DIKE UNIVERSITY et autres ; les universités Russes notamment, l’Université Pédagogique d’État de Voronej et les les universités Belges à l’instar de KU LEUVEN, VIVES, etc ;

– l’organisation de plusieurs conférences, colloques et séminaires de renforcement de capacités .

– toute ces réalisations, à titre illustratif, le Comité de Gestion les a conçus et exécutés parallèlement en synergie avec la mission de l’Université qu’est la transmission de connaissances par les enseignants de qualité aux étudiants . Certains réseaux ayant été démantelé, leurs acteurs en sourdine, ont débuté des agitations internes en promettant un contrôle pour obtenir le départ du comité de gestion, dont les actions sont saluées à juste titre par les personnes soucieux de l’UPN.

Lecture et commentaire du rapport effectué à l’UPN, tel que publié sur le site de l’IGF

Revenant sur ce rapport publié et après avoir pris connaissance de son contenu, le Comité de Gestion de l’UPN note avec regret, les caractères tendancieux et les incohérences qui les caractérisent, par notamment ce qui suit :

  1. La préméditation.* Selon l’esprit du précité, la mission de contrôle est restée dans la logique de ceux qui avaient promis au Comité de Gestion de faire venir l’IGF pour le faire partir, chose que ce dernier avait dénoncée au premier contact avec les Inspecteurs missionnaires.
  2. L’acharnement.

Le rapport concerne une période de 8 (huit) ans, allant de 2015 à mai 2023, conformément à l’ordre de mission n°086 et 195/PR/IGF/IGCS/JAK/BPR/2023 respectivement du 10 mars et du 12 mai 2023. Mais, nulle part, le rapport ne fait mention de la gestion de l’Université pour les années d’avant 2021-2022 alors que les éléments sollicités avaient été recensés, dans la mesure du possible, et mis à la disposition de l’équipe de contrôle. Sans oublier, le manque d’encouragement de la part de l’IGF au Comité de gestion pour sa franche collaboration durant la période de la mission, mais également, pour les efforts fournis en vue d’améliorer la gestion de l’UPN qui était décriée avant son installation.

  1. La dissimulation des informations.

Le rapport fait référence à seulement deux ordres de mission alors qu’il en a eu 3 trois dont un n°185/PR/IGF/IG-CSA/VBP/BEP/2023  du 04 mai 2023,signé par l’Inspecteur Général-Chef de service adjoint.

  1. La tentative de manipulation.

Le rapport revêt d’une tendance susceptible de perturber la quiétude et la paix sociales qui règnent à l’Université, mais surtout, la sécurité pendant ce moment crucial où notre pays s’arrange à élire ses nouveaux dirigeants.

  1. La diffamation et l’intention de nuire.

Le rapport comporte un caractère diffamatoire passible des poursuites judiciaires contre l’IGF qui a mis à jour, un document truffé avec l’intentions de nuire, cachant mal une incitation à la révolte et à la haine qui expose, gratuitement, le Comité de gestion à la vindicte populaire. Par ailleurs, au moment du contrôle, le Comité de Gestion n’avait, à peine, qu’une année de gestion depuis son installation. Malheureusement, l’IGF a mis à sa charge des responsabilités datant de plus d’un an soit, des faits qui ont été commis par les comités précédents et dont certains membres pour la plupart sont encore vivants et Agents de l’UPN. A cela s’ajoute la non-prise en compte, de façon délibérée, des moyens de justification présentés par le Comité de gestion lors du débat contradictoire, actés dans le procès-verbal de fin de mission.

  1. La confusion.

L’IGF confond le fonctionnement des entreprises publiques et celui des Etablissements d’enseignement supérieur et universitaire qui jouissent d’un statut particulier.

  1. La mauvaise foi.

L’IGF méconnait catégoriquement les indemnités et les avantages alloués aux membres du Comité de Gestion en cours de mandat, tel que repris dans les articles 237 et 238 du statut du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire, mais aussi, le vide juridique en la matière dans le secteur de l’Enseignement Supérieur et Universitaire « ESU ».

  1. La méconnaissance.

En demandant la suspension du Comité de gestion au regard de ses recommandations formulées à l’endroit du Ministre de Tutelle, l’IGF ignore le régime disciplinaire applicable aux membres du Comité de Gestion en fonction, tel que repris dans les articles 244, 245, 246 et 247 du statut particulier du personnel de l’ESU.

  1. Le dérapage.

La mission est allée au-delà de l’objet de la mission en partant du contrôle de gestion administrative et financière au contrôle académique où, elle n’a ni compétence ni expertise. Le cas le plus flagrant est celui de la demande de la suppression de la CPP.

  1. La surprise

Des montants étranges ne reflétant pas la réalité, à titre illustratif :

-190.255 USD* des quotités dues au trésor public (DGRAD) sur les frais des diplômes. Selon l’instruction académique 023 point 292 (tableau 9). La DGRAD a droit à 25 USD par diplôme. Ce qui explique que cet argent concerne 7.609 diplômes.

En alléguant que pour l’année académique 2021-2022, 190. 255 USD n’ont pas été versés dans le trésor public, la mission de l’IGF étale une ignorance invraisemblable, car pour l’année précitée, achat de diplômes n’a pas atteint le nombre équivalent aux chiffres avancés ;

– 617.000.000 CDF* de quotités sur les frais d’inscription et de minerval dû aux entités externes à l’UPN prévues dans les introductions académique. Ceci s’apparente à une volonté de nier même les évidences de l’or qu’il est évident que ce au cour de l’année académique 2021-2022 que, pour la première fois, l’UPN a eu la maîtrise des effectifs des étudiants grâce au système de numérisation  mis en place par l’actuel Comité de Gestion à tord incriminé.

Toute les listes des étudiants régulièrement inscrits par faculté, département et par promotion, ont été mise à la disposition de la mission de contrôle par les services compétents.  Contre toute attente, la mission s’est évertuée à considérer les listes lui transmises par les facultés ( Sans visa des services académiques) ou certains agents véreux s’arrogent le droit d’insérer les noms des insolvables au lieu de se fier aux extraits bancaires mis à sa disposition. Qu’est ce qui peut bien motiver une telle démarche ?

– 5.156.396.114 CDF* non justifiés, sortis du compte numéro *2042086876093* de la FBN BANK . Il s’agit ici, d’une tentative de manipulation.

Les opérations bancaires étant susceptibles d’être retracées, d’aucuns se demandent comment et pourquoi, la mission s’est refusée de renseigner le numéro de compte du bénéficiaire, les dates précises et l’ordonnateur de ce payement; sachant qu’avec les restrictions bancaires, il est impossible de faire payement en liquide d’un montant dépassant les *9.999 USD*. En outre, ce montant n’a jamais été relevé dans la feuille d’observation de l’IGF pour permettre au Comité de Gestion y afférentes.

– 2.418.867.673 CDF* de frais illégaux non prévus ni dans la lois ni dans les textes réglementaires. Ce curieux d’avancer de tels montants sans préciser la nomenclature de ces frais, les points et l’année de perception.

Tels sont les éléments d’éclaircissement que le Comité de Gestion a ténue à relever pour fixer tant le contexte qu’est la pertinence réel de la mission de l’IGF, dont les actions en général appréciées, méritent d’être approfondies surtout dans les secteurs spécifiques des établissements de L’ESU, à fin d’éviter des hypothèses préconçues, oeuvres des officines des détracteurs des comités de gestion en place.

De ce qui précède, le Comité de Gestion de l’UPN, demeure attaché aux valeurs républicaines et à la culture de bonne gouvernance, à fin d’accomplir fidèlement, sous la conduite du ministère de l’ESU, patron du secteur, sa mission de redressement de cet établissement d’enseignement universitaire (UPN), et ce, sur base de la vision du président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO,  à qui, il renouvelle son soutien indéfectible.

L’Avenir




65 ans de la République du Congo: Denis Sassou N’Guesso invite les Congolais au civisme face à la République

« Que chaque citoyen intériorise ses droits tout en observant ses devoirs vis-à-vis de la République ». Telle est l’invite de Denis Sassou N’Guesso à ses compatriotes, ce 28 novembre à l’occasion de son message sur l’état de la Nation, devant le parlement réuni en congrès, couplé à l’an 65 de la proclamation de la République. La cérémonie s’est déroulée au palais des congrès à Brazzaville.

La République du Congo a totalisé 65 ans, ce 28 novembre 2023, depuis qu’elle a quitté le statut de protectorat français en 1958. L’événement est désormais couplé au message du président de la République sur l’Etat de la nation devant le parlement réuni en congrès. Dans son message, le président de la République a fait le point sur la mise en œuvre du programme du gouvernement. Mais, il a également magnifié la République, célébrée cette année sous le thème « Civisme et pérennité de la République ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le drame d’Ornano est encore présent dans les cœurs et dans les mémoires des Congolais, au premier desquels, Denis Sassou N’Guesso. Dès l’entame de son propos, en effet, le président de la République a fait observer une minute de silence, en mémoire des jeunes Congolais qui voulaient servir le pays sous drapeau et qui ont été arrachés à l’affection de la Nation, le 21 novembre 2023, à Brazzaville.

L’incivisme, un frein au développement

Le président de la République a magnifié les valeurs de la République dans la seconde partie de son message. Des valeurs qui sont mises à mal par certains de ses compatriotes qui brillent par l’incivisme. Denis Sassou N’Guesso a rappelé qu’à la proclamation de la République du Congo en 1958, l’Etat n’était réduit qu’à sa plus simple expression et le Congo était un pays quasiment en friche, a-t-il déclaré.

Pourtant, « 65 ans après l’avènement de la République, des progrès sensibles ont été réalisés par notre pays dans plusieurs secteurs. Nous nous attelons à en consolider les acquis et à amplifier les bienfaits au profit de nos populations », a relevé le Président de la République. Exprimant son optimisme en l’avenir, il a affirmé poursuivre les efforts dans le cadre de la marche du pays vers le développement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour Denis Sassou N’Guesso, « les investissements sont cumulatifs afin que les réalisations d’aujourd’hui, capitalisées avec soin et parcimonie, cessent d’être des soucis pour les générations de demain ». Il a dénoncé le comportement de certains Congolais qui vandalisent des infrastructures « construites à grands frais ».

Le stade de la concorde, l’université de Kintélé, le système d’éclairage du viaduc, sont entre autres infrastructures qui ont subi les affres de de l’incivisme de certains compatriotes.

Denis Sassou N’Guesso a souligné la nécessité de conserver les acquis du développement pour que notre pays se place à la hauteur des enjeux et des défis de son développement, au moment où le monde s’emploie à instaurer un nouvel ordre international.

En effet, processus cumulatif de progrès et d’avancées significatives, le développement ne peut être réalisé dans un contexte de destruction des édifices et autres ouvrages d’art, a relevé le président de la République. Il estime que « seuls le dévouement du citoyen pour la communauté nationale et l’abnégation pour le patrimoine commun peuvent encore faire prévaloir le respect de la « chose publique », donc de la République qui signifie elle-même, la « chose publique ». Pour le chef de l’Eta congolais, « les efforts de l’Etat pour la prospérité de la Nation et la transformation de notre pays, en une société qui se modernise inexorablement, doivent s’accompagner d’une véritable adaptation, d’un réel changement de mentalités, d’attitudes et de comportements de tous et de chacun ».

Ainsi, Denis Sassou N’Guesso a conclu son message par un appel au sursaut salvateur pour intensifier la lutte contre l’incivisme. « Que chaque citoyen intériorise ses droits tout en observant ses devoirs vis-à-vis de la République », a martelé le chef de l’Etat.

Par Roch Bouka/ Correspondant de la RTGA World au Congo.




Ouverture du Forum régional des juges et hauts magistrats francophones sur le VIH

Le vice-ministre de la Justice Thaddée Mambulau a procédé le 28 novembre 2023 à Kinshasa à l’ouverture du Forum régional des juges et hauts magistrats francophones sur le VIH, les droits humains et les populations clés. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme régional #WeBelongAfrica du PNUD, qui vise à améliorer l’inclusion des minorités sexuelles et de genre dans les politiques et les efforts de développement nationaux, et qui est mis en œuvre en RD Congo et en Côte d’Ivoire, entre autres. Elle est organisée par le Ministère de la Justice et garde des sceaux et la Commission Nationale des Droits Humains, avec l’appui technique du PNUD.

Selon le vice-ministre de la Justice, la discrimination constitue de nos jours un des obstacles majeurs à l’accès aux services de prévention, des soins et traitement en rend certains groupes de plus en plus vulnérables. Les inégalités dans toute leur diversité anéantissent les efforts déployés pour mettre fin au Sida.

L’exclusion des populations clés aux services publics et privés sont des barrières susceptibles d’empêcher la jouissance de certains droits fondamentaux ; ce qui accentue irréversiblement la vulnérabilité et la pauvreté, à cultiver le désespoir, à enraciner la criminalité et à perpétuer les violences de toute nature envers ces populations.

Le gouvernement de la RDC est conscient du rôle déterminent du pouvoir judiciaire dans l’élargissement des droits de personnes marginalisées, vulnérables et les populations clés comme dans d’autres pays. Ansi, en conformité avec les Conventions dûment ratifiées et les lois de la RDC et ce, dans le but d’atteindre les objectifs du développement durables plus particulièrement le VIH comme problème de santé publique et une génération sans Sida à l’horizon 2030, le forum régional des juges francophones demeure un espace par excellence pour faire avancer le rôle protecteur de droit et des juges dans l’application des instruments juridiques nationaux et internationaux, le partage d’expérience des uns et des autres dans l’utilisation de certaines jurisprudences des pays francophones, lusophones et anglophones.

Le vice-ministre de la Justice a encouragé l’initiative du Pnud pour le soutien de la tenue de ce forum des juges et qu’il soit organisé dans d’autres pays francophones pour les années à venir autant qu’il soit envisagé la tenue des forums combinés francophones, lusophones et anglophones.

Le Représentant du Pnud, Damien Mama, s’est réjoui que le Pnud soit associé à ce forum depuis 2014 et d’autres associations à ces genres de forum liées à son mandat sur le principe de ne laisser personne à côté. En tant qu’agent de Nations unies et de développement, le principe de ne laisser personne de côté nous amène à déployer tous les efforts possibles pour que (surtout en matière de VIH-Sida) les personnes qui risquent d’être mise de côté ou de souffrir de la discrimination et de le stigmatisation puissent être protégées.

Damien Mama a déclaré que l’objectif de cette rencontre est surtout de permettre aux pays africains de mettre sur la table les bonnes expériences et les bonnes pratiques qui peuvent nourrir les efforts à l’échelle de chaque pays.

“Je sais qu’en RDC qu’il y a beaucoup de choses à apprendre et la RDC est prête à apprendre des autres pays”.

Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Paul Nsapu, a souligné que son organisation souhaite intensifier cette campagne pour faire de plaidoyers auprès des autorités et pour aider la population de la RDC à vivre dans l’inclusivité et le respect mutuel avec tous les groupes marginalisés afin que tous les citoyens aient le même accès aux services publics, y compris notamment la santé, l’éducation, l’emploi et la protection.

L’Onu Sida, à travers sa Directrice pays, Susan Kasedde Muwanse, s’est réjouie du fait que la RDC avec les autres pays présents “vont profiter de l’opportunité de se mettre ensemble pour apprendre ensemble et réaliser alors notre devoir envers nos collègues, nos compatriotes et bien sûr pour exercer notre leadership dans le monde pour montrer comment nous pouvons transformer la situation en Afrique sur la base des droits humains bien respectés et bien protégés”.

A l’issue de ces travaux il est attendu la mise en place d’une plateforme de juges et haut magistrats francophones pour l’échange et le partage d’expériences sur les cadres juridiques et les pratiques judiciaires pour promouvoir l’égalité et la non-discrimination à l’égard des personnes vivant avec le VIH, des populations clés et des minorités sexuelles et de genre Pour rappel Le Forum régional des juges africains (FRJA/ARJF), soutenu par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), a été convoqué pour la première fois en 2014 en réponse au rapport de 2012 de la Commission mondiale sur le VIH et le droit intitulé ‘’Risques, Droit et Santé’’ qui soulignait le rôle protecteur du droit dans la promotion des droits des populations marginalisées et la réduction du nombre de nouvelles infections par le VIH.

BM




Bavure policière sur le cortège de Katumbi à Kindu : Qui a peur des élections ?

Ce mardi 28 novembre 2023 a été entaché de sang, à la suite d’une bavure policière qui a été à la base de la mort d’un compatriote à la place Mapon à Kindu (Maniema) lors du meeting électoral. Des violences ont émaillé l’arrivée du candidat président de la République Moïse Katumbi et un policier s’est attaqué à la caravane du candidat n°3 au niveau du boulevard Joseph Kabila. Ces violences ont également fait plusieurs autres blessés légers. Il y a eu également des jets des projectiles sur la résidence du gouverneur lors des affrontements entre militants de Ensemble pour la  République et  ceux de l’UDPS, et la résidence de l’ancien Premier ministre Matata Ponyo,  et proche de Katumbi, situé en diagonale de la résidence officielle du gouverneur, ont également été attaqué. Chaque partie accuse l’autre d’être à l’initiative des incidents, alors que certains observateurs tranchent carrément qu’il y aurait peur des élections dans la classe politique. Alors, « qui a peur des élections » ?

 

Sur le boulevard Joseph Kabila, la police a été déployée pour sécuriser l’arrivée du candidat et encadre la population lors du meeting de Katumbi. Malgré les affrontements avant son arrivée, Moise  Katumbi est arrivé à la place Mapon dans le quartier Mikelenge à Kindu où il a tenu son meeting électoral.

Depuis quelques jours, des échos en provenance de Kindu signalent que la tension est visible jour après jour à Kindu depuis l’attente de l’arrivée de l’opposant Katumbi. Particulièrement lors de la fermeture pour des travaux, au lendemain du meeting de Félix Tshisekedi. Ce qui  n’a été bien accepté par l’opposition, la société civile et certains mouvements citoyens. Pour beaucoup, ces violences sont dans le schéma de ternir l’image du processus électoral apaisé et qui se veut transparent et sans exclusif. Mais malgré cette  montée des tensions à l’approche de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, le gouvernement tient mordicus à la tenue des élections à la date prévue par la constitution et la CENI persiste et signe qu’il n’y aura pas de glissement.

Les élections sont un moment hautement stratégique et de grande importance dans la vie d’une nation. Dans toutes les démocraties au monde, chaque échéance électorale permet au souverain primaire de sanctionner positivement ou négativement ses dirigeants et les mandataires publics. C’est donc un moment privilégié pour se choisir des dirigeants indiqués et capables de placer la population sur la voie du bonheur. Pour se faire, les dirigeants sortants sont tenus de défendre leurs bilans pour espérer le renouvellement de leur mandat et ceux qui s’oppose.

Quant à la République démocratique du Congo, depuis son accession à la souveraineté internationale en 1960 et  particulièrement depuis le premier cycle électoral de la 3ème République (2005-2006),  les élections ont plus suscité conflits et crises politiques qu’apaisement ou harmonie nationale  bien que transparentes.

Pour ce quatrième cycle électoral, la centrale électorale s’emploie à organiser des élections mieux élaborées que les précédentes éditions. Elle bénéficie de l’appui des institutions de la République dont la police nationale qui vient de démanteler un réseau des fossoyeurs des cartes d’électeurs.

Un réseau des fossoyeurs des cartes d’électeurs démantelé

La Police nationale congolaise a mis la main sur quatre individus dont trois policiers appartenant à un réseau de producteurs de fausses cartes d’électeur. Ce coup de filet  intervient à la suite d’une plainte introduite par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

Ces trois policiers malfrats  agissaient comme intermédiaires chargés de trouver des demandeurs de nouvelles cartes d’électeurs ou de duplicatas. Une fois arrivé sur place pour soit solliciter un duplicata de carte d’électeur soit des personnes non enrôlées lors de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs souhaitant en obtenir une, les policiers prenaient en charge la requête du demandeur.

Le lendemain, la fausse carte était livrée au sein même des installations de l’antenne donnant l’illusion d’une vraie pièce authentifiée par la CENI. Le matériel utilisé par ces faussaires est composé de trois imprimantes utilisées par la CENI en 2017, un ordinateur, avec une maquette de la carte d’électeur conçue et préinstallée que l’on ne changeait que les données. Toutefois, ces fausses cartes, fabriquées avec les moyens de bord, seront incapables de voter le 20 décembre prochain. Mais cela ne décourage pas le gouvernement congolais qui ne cesse de multiplier des efforts pour réussir des élections crédibles. Une des voies emprunter est de s’appuyer sur des missions d’observations à l’instar de la mission d’observation de l’Union européenne (UE) dans le strict respect de la souveraineté nationale

UE discute du déploiement de la mission d’observation électorale de l’Union européenne en République démocratique du Congo

La mission de l’UE, composée de 13 experts électoraux, dont sont joints 42 observateurs à long terme qui sont prévus pour être déployés dans tout le pays afin de surveiller le déroulement de la campagne électorale, était initialement prévue pour rester dans le pays jusqu’à la conclusion complète du processus électoral. Toutefois, l’organisation occidentale qui n’a pas obtenu l’autorisation nécessaire pour déployer ses équipements de communication, notamment les téléphones satellitaires.

Le mardi 28 novembre 2023 est donc butoir, étant l’échéance pour la mission d’observation électorale de l’Union européenne en République démocratique du Congo (RDC) qui est actuellement dans une phase délicate concernant le déploiement de sa mission d’observation électorale. Kinshasa est ainsi en pourparlers directs avec l’UE pour discuter de cette question. Toutefois, certaines personnes mal intentionnées voient dans ces pourparlers l’amorce d’une série de négociations pour un éventuel glissement. « Une idée fixe de ceux qui ont peur des élections », affirme un observateur de la politique congolaise.

Pas de glissement en vue

Jusqu’à ce mercredi 29novembre 2023, dix jours après le lancement de la campagne électorale, malgré le pullulement des banderoles dans les artères des villes congolaises, le déploiement sur toute l’entendue du territoire national des états-majors tant à la présidence qu’à l’Assemblée nationale ainsi qu’à l’Assemblée provinciale et aux conseils municipaux, des voix annonçant le report des élections pour laisser place aux éventuelles négociations s’élèvent toujours, particulièrement dans les réseaux. Ce qui installe des doutes dans le chef de certains candidats qui ont déjà investis des milliers de dollars dans la campagne qui sont démotivés. Etant donné que rien d’officiel venant de la part de la centrale électorale organisatrice des élections n’a été    annoncé dans ce sens, spéculer dans ce sens peut être indice de crainte de la défaite. Alors, qui a peur des élections ?

« La démarche du gouvernement ne doit pas être  prélude aux négociations politiques ou autres stratégies  pour des partages des postes ministériels et  ne doit  viser en rien l’amorce d’un glissement », préviens un observateur. L’on se souviendra qu’au mois de mai, la  mission d’observation électorale CENCO-ECC avait sollicité de la CENI l’organisation d’un cadre de concertation avant l’audit externe du fichier électoral et la publication des statistiques pour se convenir sur les TDR de l’audit externe du fichier électoral et apporter des éclairages concernant la situation des matériels électoraux sensibles qui se sont retrouvés entre les mains des individus ainsi que sur d’autres faits soulevés par elle (la MOE) dans ses différents rapports.

Bien que l’actuelle concertation UE/RDC ne soit  pas  celle recommandée par de  la mission d’observation électorale CENCO-ECC, la démarche  du gouvernement s’inscrit  dans l’objectif de la transparence des élections dans le respect de la souveraineté nationale. Que les acteurs politiques, se préparent sans nécessairement compter sur un probable glissement même si certains politologues pensent qu’il y a très peu de chances, que le vote puisse avoir lieu le 20 décembre prochain. Entre temps, du côté de la CENI, on se veut rassurant. Il y a quelques temps, Patricia Nseya Mulela, la rapporteur  de la CENI avait rassuré qu’il y aura bien élection cette année et que le calendrier électoral sera respecté.

Willy Makumi Motosia