Sénégal : les membres de la 19e équipe médicale chinoise décorés de la plus haute distinction du pays

Les 14 membres de la 19e équipe médicale chinoise ont reçu jeudi à Dakar la médaille de Chevalier dans l’ordre national du Lion, la plus haute distinction du pays.

Tous les membres de l’équipe chinoise ont reçu un certificat honorable délivré par le gouvernement sénégalais lors d’une cérémonie organisée jeudi à Dakar, à laquelle ont participé des responsables et professionnels locaux de la santé, ainsi que des diplomates, dont la ministre sénégalaise de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khemesse Ngom Ndiaye, et le conseiller économique et commercial à l’ambassade de Chine au Sénégal, Rong Weidong.

Mme Ndiaye a remercié l’équipe médicale chinoise pour sa contribution à la santé du peuple sénégalais et a félicité les membres de l’équipe médicale chinoise pour leur coopération, leur dévouement et leur travail acharné. Elle a déclaré que l’assistance précieuse de l’équipe médicale démontrait une fois de plus la bonne coopération entre le Sénégal et la Chine.

M. Rong a félicité les membres de l’équipe médicale chinoise pour le succès de leur mission. Il a déclaré que la coopération entre la Chine et le Sénégal dans le domaine de la santé était fructueuse et avait apporté d’importantes contributions au développement des relations entre les deux pays.

La Chine a envoyé sa première équipe d’aide médicale au Sénégal en 1975. Au cours des 48 dernières années, plus de 300 membres du personnel médical chinois ont fourni des soins médicaux à près de deux millions de patients sénégalais.




« Le cessez-le-feu à Gaza est une priorité absolue », alors que la Chine assume la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU

La Chine a assumé la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations Unies pour le mois de novembre, et elle considère la promotion d’un cessez-le-feu dans le conflit israélo-palestinien comme une « priorité absolue », a déclaré Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès de l’ONU, alors que le nombre de morts total des deux côtés a dépassé les 10 000 depuis le 7 octobre, dont 9000 dans la bande de Gaza.

« Il est impératif de promouvoir un cessez-le-feu et de mettre un terme aux combats, d’éviter de nouvelles victimes civiles, d’éviter un désastre humanitaire à plus grande échelle et d’empêcher le conflit de déborder », a indiqué mercredi M. Zhang lors d’un point de presse sur le travail de la présidence chinoise du Conseil de sécurité de l’ONU.

Cette dernière guerre israélo-palestinienne est rapidement devenue la plus meurtrière et la plus destructrice des cinq guerres menées depuis que le Hamas a pris le contrôle de la bande de Gaza en 2007, a rapporté Associated Press. Depuis le début de ce conflit, près de 9000 Palestiniens ont été tués à Gaza et en Cisjordanie, et 1400 personnes ont été tuées en Israël.

Avec la poursuite des opérations terrestres israéliennes et l’intensification du conflit, le nombre de morts devrait continuer à augmenter.

Des analystes chinois ont souligné qu’en raison des positions différentes des États-Unis et d’autres membres du Conseil de sécurité de l’ONU sur un cessez-le-feu, il sera très difficile de voir une avancée dans l’adoption de résolutions de l’ONU, car les États-Unis continueront d’utiliser leur droit de veto pour défendre le « droit à l’autodéfense » d’Israël, ce qui signifie que les forces militaires israéliennes continueront leurs bombardements et leurs attaques contre Gaza.

Wang Jin, professeur agrégé à l’Institut d’études sur le Moyen-Orient de l’Université du Nord-Ouest, a indiqué jeudi au Global Times que le président du Conseil de sécurité de l’ONU a le devoir de parler au nom du Conseil de sécurité lorsque les membres parviennent à un consensus, ainsi que de présider les réunions formelles et informelles du conseil.

Cela semble symbolique, mais cela peut aussi jouer un rôle constructif, par exemple en « décidant de l’ordre du jour » du conseil, a noté M. Wang.

La Chine travaillera avec les autres membres du Conseil de sécurité pour continuer à promouvoir la paix et les négociations, et s’efforcera de construire des couloirs humanitaires pour relier Gaza au monde extérieur, a-t-il indiqué.

Des efforts significatifs

Répondant à une question sur l’espoir qu’il avait de pouvoir sortir de l’impasse actuelle entre les membres du Conseil de sécurité et adopter un texte sur la situation à Gaza, M. Zhang a déclaré : « C’est une question que nous nous posons tous, et que je pose à mes chers collègues. Ce n’est pas seulement notre devoir moral, c’est notre devoir légal ».

« Cependant, tout texte adopté doit être important et significatif, et il doit envoyer un message fort aux parties concernées concernant un cessez-le-feu et le respect du droit international », a-t-il souligné. Si ce message n’a pas posé de problème à de nombreux membres du conseil, il en a posé à certains. Cependant, face aux appels des civils, des enfants et des mères de Gaza, la délégation chinoise n’abandonnera pas, a ajouté l’ambassadeur.

La délégation chinoise continuera à œuvrer pour appeler à un cessez-le-feu, assurer la protection des civils, et prévenir une nouvelle détérioration des tensions ainsi qu’une catastrophe humanitaire, et la Chine se concentrera sur « une action significative » suivant les lignes directrices de la résolution de l’Assemblée générale, a assuré M. Zhang.

La résolution du 27 octobre à laquelle M. Zhang a fait référence a envoyé un message clair sur un cessez-le-feu, la protection des civils et la fourniture d’une aide humanitaire. Les États-Unis, Israël et 12 autres pays ont voté contre, alors que 121 pays, dont la Chine, la Russie, la France et la plupart des membres de l’ONU, ont voté pour, et 44 pays se sont abstenus.

Les États-Unis ont utilisé le « droit à la légitime défense » d’Israël comme prétexte pour opposer leur veto au projet de résolution de cessez-le-feu au Conseil de sécurité de l’ONU. Ma Xiaolin, professeur et doyen de l’Institut des études sur le pourtour méditerranéen de l’Université des études internationales du Zhejiang, a déclaré jeudi au Global Times que « toute résolution qui sera adoptée à l’avenir devra comporter des restrictions claires pour empêcher Israël d’abuser de son “droit à la légitime défense”, alors que de nombreuses personnes tuées à Gaza étaient des civils innocents, comme des femmes et des enfants ».

Des analystes ont expliqué que la mentalité d’Israël était que la vengeance et l’élimination du Hamas sont bien plus importantes que la prévention des pertes civiles, et que les morts civiles à Gaza devraient être imputées au Hamas et non à Israël, car lorsque Israël invoque son « droit à la légitime défense », il est difficile d’éviter les « dommages collatéraux ».

Cependant, la majorité de la communauté internationale pense différemment, car cela n’a rien à voir avec de la « légitime défense » lorsque les forces israéliennes vengent la mort de 1400 Israéliens avec la vie de 9000 Palestiniens, dont la plupart sont des civils innocents.

Ce n’est que lorsque les États-Unis, membre permanent du Conseil de sécurité disposant d’un droit de veto, changeront d’avis et commenceront à agir comme un pays responsable que le Conseil de sécurité de l’ONU pourra conclure à une résolution contraignante susceptible d’aboutir efficacement à un cessez-le-feu à Gaza, ont souligné des experts.

Le Conseil de sécurité examinera également en novembre des questions telles que la Syrie, le Yémen et la Bosnie-Herzégovine. Il prendra des mesures concernant la Mission d’assistance des Nations Unies au Soudan, la Mission des Nations Unies en République centrafricaine et la prolongation de l’autorisation des mesures de sanctions contre la Somalie, et il tiendra également son dialogue régulier annuel avec le commissaire de la police de maintien de la paix, a fait savoir M. Zhang lors de la conférence de presse.

La présidence du Conseil de sécurité tourne mensuellement entre les 15 États membres du conseil. La Chine a exercé la présidence tournante pour la dernière fois en août 2022.




Election présidentielle : La CENI prend acte des arrêts de la Cour constitutionnelle et publie la liste définitive 

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle a reçu de la Cour Constitutionnelle les arrêts consécutifs aux recours en contestation de la Décision n° 116/CENI/AP/2023 du 19 octobre 2023 portant publication de la liste provisoire des candidatures recevables et irrecevables à l’élection du Président de la République.

La Cour Constitutionnelle avait réceptionné au total 12 (douze) requêtes, dont 2 (deux) jugées recevables et fondées, 4 (quatre) recevables et non fondées et 6 (six) irrecevables.

Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et rend publique la Décision n° 119/CENI/AP/2023 du 03 novembre 2023 portant publication de la liste définitive des candidatures à l’élection du Président de la République, soit 26 candidatures pour le scrutin présidentiel du 20 décembre 2023. La liste définitive ainsi publiée par voie de presse est affichée au Siège de la CENI et est disponible sur le site web: www.ceni.cd.




Fort des images captées par les drones de la MONUSCO : Zénon Mukongo affirme que le Rwanda n’est pas dans la logique de la paix

Dans son intervention à l’Assemblée générale des Nations unies, M. Zénon Mukongo Ngay, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire (Représentant Permanent) pense qu’il y a donc lieu de considérer en définitive que le Rwanda n’est pas dans la logique de la paix, à en croire, les images captées la semaine dernière par les drones de la MONUSCO entre le 18 et le 24 octobre 2023, montrant des colonnes des troupes rwandaises, ayant franchi les frontières de la République Démocratique du Congo, à Kapwe, Runyoni, Kibumba et Tshianzu pour semer la mort et la désolation au sein des populations congolaises.

Dans son discours, il a indiqué que le concept de maintien de la paix a évolué au fil des ans, passant des opérations de la première génération ou missions d’observation de paix, aux missions de consolidation de la paix avec pour tâches, l’organisation des élections, le désarmement et l’assistance humanitaire pour déboucher sur les opérations de la troisième génération qui incluent le recours à la force sur la base du Chapitre VII.

C’est dans cette dernière catégorie qu’on peut situer la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Initialement conçue comme Mission de l’Organisation des Nations Unies au Congo (MONUC), dont le mandat était essentiellement d’élaborer des plans en vue de l’observation du cessez-le-feu et du désengagement des forces, de maintenir la liaison avec toutes les parties à l’accord de cessez-le-feu de Lusaka, ainsi la présence des forces des Nations Unies en RDC s’est transformée en mai 2010 pour devenir la MONUSCO, une force de 16.000 militaires et policiers pour appuyer les efforts du Gouvernement et dont le mandat a été de contribuer pendant une période de transition bien définie, à la stabilisation de la RDC, pays post-conflit, particulièrement, par la protection des populations civiles et l’appui aux principales réformes en matière de gouvernance et de sécurité.

A l’en croire, la MONUSCO a certes apporté une contribution acceptable notamment au processus électoral, aux FARDC, à la Police Nationale Congolaise, PNC, et à l’action humanitaire, mais on ne peut s’empêcher de relever qu’en 14 ans de présence au Congo, son bilan est mitigé et son efficacité de plus en plus mise en cause.

Bref, sa présence n’a pas aidé à mettre un terme au cycle infernal des massacres des populations civiles, des violations massives des droits de l’homme, des crimes contre l’humanité ainsi que d’exploitation illégale au grand jour des ressources naturelles de la RDC par des groupes armés nationaux et étrangers, dont le mouvement terroriste du M23 qui opère dans l’ombre de l’Armée régulière du Rwanda, comme l’attestent les différents rapports assez documentés du Groupe d’experts de l’ONU, des organisations non gouvernementales internationales comme Human Rights Watch et du Livre Blanc publié par le Gouvernement de la RDC en décembre 2022.

Comme le soulignait M. Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères de la RDC, dans sa dernière lettre au Conseil de sécurité, « les massacres perpétrés en territoire de Rutshuru par le M 23, mouvement terroriste soutenu par les soldats de la Rwanda Defense Force (RDF), le 28 novembre 2022 à Kishishe et en mars 2023, à Kizimba, en mai 2023 à Tongo et en juillet 2023 , à Bukombo ont porté, une fois de plus, l’horreur à son comble à l’Est de notre pays…. ».

Face à cette énième tragédie, poursuit-il, la MONUSCO a été impuissante et n’a pas pu assurer la protection de la population civile. Aussi, le mécontentement et les frustrations accumulés par les populations de l’Ituri et du Nord-Kivu ont-ils explosés par des manifestations populaires violentes de juin-juillet 2022, à Goma, Beni, Butembo et Kasindi, exigeant le départ de la MONUSCO de la RDC et qui ont causé la mort déplorable de 30 civiles et 5 casques bleus. Comme quoi, la réforme de toute la question des opérations de maintien de la paix s’impose 75 ans après leur création.

Pour conclure, M. Zénon Mukongo Ngay, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire (Représentant Permanent), paraphrasant son ministre des Affaires étrangères, souligne que «  le rejet de la mission onusienne par les congolais est d’autant plus fort que les processus de paix de Nairobi et de Luanda sont bloqués par le Rwanda et le M 23 qui refusent d’obéir aux demandes de la Communauté internationale et d’appliquer le plan de paix issu de ces deux processus sans que ni les casques bleus de l’ONU, ni la Force régionale de l’Afrique de l’Est présents au Nord-Kivu ne les y contraignent ».




La CAF annonce le lancement d’une plateforme de billetterie pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF, Côte d’Ivoire 2023

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a officiellement lancé une plateforme de billetterie pour la Ligue des Champions Féminine de la CAF Côte d’Ivoire 2023 dans le but de rendre les billets de match accessibles aux fans à travers le pays d’Afrique de l’Ouest et au-delà.

Dans le cadre de la création d’une expérience agréable et transparente, le système de billetterie entièrement fonctionnel et convivial permettra aux fans d’acheter des billets de match à leur aise et à leur convenance, n’importe où et n’importe quand.

Les fans pourront acheter les billets de la troisième édition du Championnat de football féminin de la CAF qui se déroule du 5 au 19 novembre 2023 dans les villes de Korhogo et San Pedro via le site web www.cafonline.com/wcl-tickets

Le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo-Omba, est optimiste que cette initiative pionnière sera une bonne opportunité de test pour la Côte d’Ivoire qui se prépare à accueillir la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies 2023.

En outre, plusieurs points de vente ont été identifiés à Korhogo et San Pedro où les fans peuvent s’offrir des billets physiques aux prix suivants :

La Ligue des Champions Féminine de la CAF est un évènement passionnant pour la nation ivoirienne car elle offre à la CAF et au Comité d’Organisation Local l’environnement idéal pour évaluer son état de préparation avant la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies prévue l’année prochaine.




La CAF confirme les dates et heures des coups d’envoi de la finale de l’African Football League (“AFL”) entre le Wydad AC et Mamelodi Sundowns

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé les dates et heures des coups d’envoi de la finale de l’African Football League, qui se jouera en deux manches (aller et retour), entre le Wydad Athletic Club et Mamelodi Sundowns.

L’écurie marocaine accueillera le match aller, le dimanche 5 novembre 2023, au Stade Mohammed V de Casablanca. Le coup d’envoi de ce match qui s’annonce d’ores et déjà épique est prévu à 19H00 heure locale (18H00 GMT et 20H00 au Caire).

La seconde manche se jouera à Pretoria (Tshwane), en Afrique du Sud, au stade Loftus Versfeld, le dimanche 12 novembre 2023 à 15H00 heure locale (13H00 GMT et 15H00 heure du Caire). A cet effet, nous serons quelle équipe remportera la première édition de cette compétition panafricaine.

L’African Football League (“AFL”) est un tournoi organisé par la CAF en partenariat avec la FIFA. L’un des principaux objectifs de l’African Football League (“AFL”) est de veiller à la compétitivité des clubs africains au niveau mondial et que ces derniers soient commercialement viables.

Les dotations financières de l’African Football League

Le vainqueur de la première édition de l’African Football League recevra une récompense de 4 millions de dollars : Le finaliste de la compétition obtiendra 3 millions de dollars ; Les demi-finalistes repartiront avec 1,7 million de dollars chacun ; Quant aux équipes qui ont terminé la compétition au stade des quarts de finale, elles recevront 1 million de dollars chacune.

Pour de plus amples informations, contacter le service de communication de la CAF




Michée Musaka Mayelenkay remplace Eddy Mfumumpoko à la tête de la DGRK

La Direction générale des recettes de Kinshasa (Dgrk) a un nouveau chef. Il s’agit de Michée Musaka Mayelenkay qui a été nommé jeudi dernier par le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.

Il remplace à ce poste Eddy Mfumumpoku qui a été nommé au mois de mars dernier de cette même année comme Directeur général de la DGRK, en remplacement du professeur Félicien Kuluta nommé ministre des Finances du gouvernement provincial.

Michée Musaka qui prend la tête de la régie financière provinciale de Kinshasa était jusqu’au jour de sa nomination le Directeur financier de la DGRK.

A noter que le départ d’Eddy Mfumumpoko avait été réclamé par la conférence des présidents de l’APK qui estimait que l’homme n’a pas fait preuve d’une grande performance dans la mobilisation des recettes afin de donner la ville les moyens conséquents de sa politique.

Au-delà de cette raison, certains observateurs pensent qu’une correspondance du Gouverneur Gentiny Ngobila suspend le mouvement des agents au sein de la DGRK, pourrait aussi être l’une des causes du départ précipité d’Eddy Mfumumpoko.

Toujours dans la même lancée, le ministre des Finances et le Directeur général de la Direction générale de la publicité extérieure de Kinshasa (DGPEK) figurent aussi sur la liste des personnes qui doivent partir. Tous sont accusés d’être moins performants dans les missions que la ville les a assignées.




Kasaï : Le candidat Martin Fayulu annoncé ce samedi dans la ville de Tshikapa

Le candidat à la présidence de la Réplique et président du parti politique Ecide est annoncé ce samedi dans la ville de Tshikapa.

L’information est confirmée par son équipe d’avance pilotée par Devos Kitoko qui séjourne dans la ville de Tshikapa depuis le début de la semaine.

Rien n’a filtré autour des objectifs qui poussent l’homme qui conteste l’élection de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2018 de venir dans l’espace Kasaï à quelques jours seulement du début de la campagne électorale.

Les états-majors des partis de l’opposition et proches de Martin Fayulu ont aussi annoncé des manifestations lors de son arrivée dans la ville, mais sans trop de précisions.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Attaques d’Es-Smara : Le Maroc ne cédera pas aux provocations et la réponse se fera avec la plus implacable rigueur

A la suite des 4 déflagrations de projectiles qui ont touché des quartiers civils dans la ville de Es-Smara au sud du Maroc dans la nuit de Samedi 28 à dimanche 29 octobre 2023, le Parquet compétent de Laâyoune a ouvert une enquête en l’objet, où les analyses techniques et balistiques sont en cours pour définir leur nature et leur provenance exactes.

Ces déflagrations qui ont fait 1 mort et 3 blessés, dont 2 graves, ainsi que des pertes matérielles ont, sans aucun doute, ciblé intentionnellement des quartiers civils abritant des résidences familiales, et où il n’y a aucune installation militaire ou stratégique.

Conscient que ces provocations cherchent aussi maladroitement que dangereusement à détourner l’attention et à exercer une pression sur le Conseil de sécurité ; alors qu’il s’apprêtait à adopter sa résolution sur le Sahara marocain ; le Maroc reste serein, et dans l’attente des résultats de l’enquête en cours, les autorités marocaines s’astreignent à la retenue et la plus grande réserve et ne font pas de commentaire sur le processus judiciaire.

Cependant, il est indéniable qu’un faisceau d’indices crédibles, concordants et probants, pointe vers une responsabilité du polisario, qui mène des hostilités armées contre le territoire marocain depuis qu’il a décidé unilatéralement de répudier le cessez-le-feu conclu en 1991 sous l’égide de l’ONU.

Le premier indice se manifeste par la revendication formelle par le polisario lui-même de l’attaque dans son « communiqué de guerre n°. 901 », où le polisario se targue d’avoir fait des victimes. En outre, le représentant du polisario a assumé le contenu de ce communiqué publiquement, devant la presse, au sein même du siège de l’ONU, de surcroît, il l’a inscrit dans le cadre de la « lutte » que mène cette milice armée.

D’autant plus, la revendication de cette attaque terroriste par le polisario a fait la UNE de la presse internationale, et a été reprise par des dizaines d’articles. Cependant, le polisario ne les a pas contestés.

Ces attaques jouent avec la paix et la sécurité régionale, que le Maroc considère comme une ligne rouge. Certes le Maroc est un Etat de droit, il ne se laissera ni impressionné ni piégé par ces provocations inconsidérées. Néanmoins, les autorités marocaines mèneront les enquêtes à leur terme, jusqu’à établir les responsabilités et appliquer la loi dans son implacable rigueur.




Aéroport de la Luano : TP Mazembe dénonce la rétention de ses équipements sportifs

Dans un courrier adressé au ministre des Sports et Loisirs à Kinshasa/Gombe, le TP Mazembe s’indigne de l’acharnement dont il est victime de la part des pouvoirs publics. « Non seulement notre club a été privé de livrer ses matches à domicile pour faute d’organisation matérielle, aujourd’hui il est interdit d’entrer en possession de ses équipements sportifs envoyés par la Confédération Africaine de Football CAF », indique ce document signé par le TPM.

Et d’ajouter, nous vous informons que nos équipements et matériels de compétition CAF sont actuellement bloqués à l’aéroport de la Luano. Ce qui handicape le TP Mazembe pour ses prestations à la ligue des champions.

En effet, les colis envoyés par la CAF (comme chaque année) contenant des chasubles, ballons, filets et poteaux de but, équipements de ramasseurs, badges et fanions ont été bloqués tour à tour par la Douane, l’ANR, la DEMIAP pour finir actuellement à la Garde Républicaine.

Les responsables de la GR auraient reçu l’ordre de soutirer tout équipement avec mention Visite Rwanda’ oubliant que les premiers lots reçus par le TP Mazembe avec cette mention sont dans nos locaux et notre club, sans l’avis de qui que ce soit, vous avait averti, vous et les organisateurs, que le TP Mazembe ne porterait pas cette publicité malgré les implications financières qui nous incombent.

« Monsieur le Ministre, le TP Mazembe vous prie de tout faire pour que ces équipements nous soient remis sans délai avant notre prochain match de la ligue des champions. Avec conviction que votre prompte implication nous aidera à éviter sanctions et amendes de la CAF à notre club déjà oublié par les finances publiques, nous vous prions, Monsieur le Ministre, de considérer nos sentiments sportifs et patriotiques les meilleurs », termine cette lettre signée par Fréderic Kitengie, Secrétaire Général.