22e région militaire : Le Général de brigade Eddy Kapend prend officiellement les commandements 

À Lubumbashi, le Général de brigade Eddy Kapend a officiellement pris les commandements de la 22e région militaire ce vendredi.

La cérémonie de remise de l’étendard a eu lieu au Camp Vangu, en présence du Lieutenant-Général Sikabwe Asinda Fall, chef d’Etat-major de la force terrestre des FARDC.

Eddy Kapend, ancien prisonnier condamné pour sa participation présumée assassinat de l’ancien président Laurent Kabila, a été élevé au grade de Général de brigade au sein des FARDC par le chef de l’État Félix Tshisekedi.




Sommet des trois bassins : Protéger la biodiversité pour préserver les performances de l’agriculture   

Le changement climatique constitue l’une des menaces les plus inquiétantes de la planète. Denis Sassou N’Guesso a sonné cette alerte lors du sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales. Il a soutenu que de nombreuses conséquences climatiques, notamment, en Afrique entravent les efforts de développement sur le continent.

Selon le chef de l’Etat congolais, la préservation, la gestion et la conservation des forêts, des cours d’eau, des mers et des océans qui renferment des écosystèmes est indispensable pour la survie de l’humanité. Or, les bassins de l’Amazonie, du Congo et de Bornéo-Mékong abritent un milliard et demi d’habitants, 80% des forêts tropicales du monde, 80.000 espèces de plantes, 3.000 espèces d’oiseaux, 4000 espèces de poissons et 500 espèces de mammifères. C’est pourquoi, les pays des trois bassins qui partagent ces ressources sont ainsi appelés à établir une collaboration, voire une coopération en vue d’une gestion concertée et de la défense de leurs intérêts communs.

 

En effet, dixit Denis Sassou N’Guesso, « la montée du niveau des mers, la désertification, les épisodes caniculaires, les inondations et les glissements de terrain nous interpellent tous, y compris les climato-sceptiques ». Ces phénomènes affectent de plus  en plus les communautés humaines, la faune et la flore, en particulier dans les pays en développement et appellent à une mobilisation mondiale, a-t-il souligné.

 

Le président congolais n’a ajouté que les « efforts collectifs appellent une attention particulière et une solidarité agissante de la part de la communauté internationale, à travers, notamment, des compensations financières liées à la préservation des écosystèmes de biodiversité et de forêts tropicales ».

 

Pour Denis Sassou N’Guesso, « à l’horizon 2050, la population de l’Afrique devrait atteindre 2 milliards d’habitants, majoritairement jeunes, ce qui nécessitera une nourriture suffisante et de qualité ». Pour faire face à ses besoins alimentaires, l’Afrique doit pratiquer une agriculture performante, a souligné le président congolais. « Seule une agriculture performante permettra à notre continent de faire face à ses besoins alimentaires », a-t-il déclaré.

 

« A l’évidence, le changement climatique est en mesure de compromettre les performances agricoles, du fait des perturbations de la pluviométrie », a expliqué Denis Sassou N’Guesso qui est aussi président de la commission climat du bassin du Congo.

 

A ce titre, il a rappelé que le Bassin du Congo possède un instrument financier (le Fonds bleu pour le bassin du Congo), lancé lors de la Cop 22 à Marrakech au Maroc, ainsi que l’initiative de la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement lancée lors de la COP 27 en Egypte.

 

Le chef de l’Etat congolais a estimé que le plaidoyer pour la forêt est lié à celui pour la paix. « Le plaidoyer pour la forêt ne peut se départir du plaidoyer pour la Paix. On ne peut être l’ami de la forêt sans être un ami de la paix », a affirmé Denis Sassou N’Guesso qui a invité ses pairs des trois bassins à inverser impérativement « le cours actuel de la destruction de nos forêts », pour une biodiversité et un couvert végétal plus dense.

 

En somme, le président congolais a plaidé pour la mobilisation des moyens par les Etats des trois bassins forestiers tropicaux, dans le but de sauvegarder ce patrimoine mondial au moyen des politiques responsables dans l’exploitation forestière, la construction des infrastructures et dans d’autres initiatives de développement. Les conclusions issues de ce sommet historique conduiront les pays des trois bassins à parler d’une seule et même voix,  à la COP28 qui se tiendra à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis, en novembre prochain.

 

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.

 




Dans le cadre de la Facilité Elargie de Crédit: La Rdc passe le cap de la cinquième revue

L’équipe du FMI et la République démocratique du Congo sont parvenues à un accord au niveau des services sur les politiques économiques en vue de la conclusion de la cinquième revue du programme triennal soutenu par la facilité élargie de crédit (FEC). La croissance reste résiliente malgré un environnement difficile et incertain, mais la situation budgétaire s’est détériorée et l’inflation a accéléré. Des politiques économiques prudentes sont encouragées, y compris une limitation des dépenses non essentielles, ainsi que des efforts pour améliorer la gestion des finances publiques, la mise en œuvre de la politique monétaire, la gouvernance et la transparence.

Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Calixte Ahokpossi, a mené des réunions avec les autorités à Kinshasa du 18 au 31 octobre 2023, pour discuter des progrès des réformes et des politiques des autorités dans le cadre de la cinquième revue de l’accord triennal de la RDC au titre de la facilité élargie de crédit (FEC). L’accord a été approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 15 juillet 2021 pour un montant total de 1 066 millions de droits de tirages spéciaux (DTS) (environ 1,52 milliard de dollars).
A la fin de la mission, M. Ahokpossi a publié la déclaration suivante :
« Sur la base d’une évaluation préliminaire de la performance du programme et d’un accord sur les politiques économiques à mettre en œuvre, les autorités de la République démocratique du Congo et l’équipe du FMI sont parvenues à un accord au niveau des services sur les politiques économiques en vue de la conclusion de la cinquième revue de l’accord au titre de la FEC. Sous réserve de l’approbation de la direction du FMI et de son examen par le Conseil d’administration du FMI attendu d’ici la mi-décembre 2023, l’achèvement de la revue permettra le décaissement de 152,3 millions de DTS pour constituer des réserves internationales.
« Malgré un environnement difficile et incertain, l’économie reste résiliente. Tirée par un secteur extractif dynamique, la croissance devrait dépasser 6% en 2023, malgré la chute des prix du cobalt et l’insécurité à l’Est. La dépréciation du franc congolais a pesé sur l’inflation, qui a accéléré à 23,3% sur un an en juillet 2023, avant de revenir légèrement en dessous de 22% en octobre 2023. Pour contenir les pressions inflationnistes, la Banque centrale du Congo (BCC) a augmenté son taux directeur de 1 400 points de base en août, à 25%.
« Les recettes intérieures du gouvernement ont été inférieures aux prévisions du programme sur les trois premiers trimestres de 2023. En réponse, les dépenses ont été ajustées pour donner la priorité aux dépenses liées à la sécurité et aux élections, ainsi qu’à d’autres dépenses courantes plutôt qu’au remboursement des arriérés.
« Les réserves internationales brutes ont modérément augmenté à environ 5,0 milliards de dollars fin octobre 2023, la position extérieure faisant face à plusieurs vents contraires. Le déficit du compte courant est resté élevé, les recettes fiscales minières libellées en dollars ont été inférieures aux prévisions et la BCC est intervenue de manière significative face à des pressions à la dépréciation du taux de change.
« Dans un contexte de fortes incertitudes, il est important que les politiques économiques restent prudentes et que les réformes se poursuivent.
Garder les dépenses non essentielles sous contrôle
« Sur le plan budgétaire, il est crucial de garder les dépenses non essentielles sous contrôle, de rationaliser les dépenses en biens et services, tout en préservant les dépenses sociales et les investissements prioritaires. Dans ce contexte, la mission a salué la récente décision des autorités d’augmenter les prix à la pompe et de rembourser une partie des arriérés de subventions aux carburants. Les politiques budgétaires doivent être soutenues par des efforts de réforme continus pour améliorer le processus budgétaire, renforcer la gouvernance budgétaire et améliorer l’efficacité des dépenses. Ces efforts incluent l’opérationnalisation de la Direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique, des progrès vers le compte unique du Trésor et le renforcement du contrôle des dépenses en procédures d’urgence.
« Sur le plan monétaire, la BCC devrait renforcer la mise en œuvre de la politique monétaire afin de contenir les pressions inflationnistes. La flexibilité du taux de change reste essentielle pour absorber les chocs extérieurs et préserver les réserves. Les interventions sur le marché des changes devraient se limiter à atténuer les épisodes d’extrême volatilité du taux de change. Le FMI continuera également à soutenir des réformes ambitieuses visant à renforcer la stabilité financière et à améliorer l’accès aux services bancaires.
« Les autorités devraient intensifier leurs efforts pour améliorer la transparence et la gouvernance, y compris via l’engagement continu à publier en temps opportun les contrats miniers et des institutions de contrôle fortes, telles que la Cour des Comptes ou l’Inspection générale des finances. Des progrès décisifs sont nécessaires pour rendre efficace la loi sur la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LCB/FT) et pour mettre en œuvre le plan d’action visant à sortir de la liste grise du Groupe d’action financière.
« La mission a rencontré le chef de cabinet de la Présidence de la République Guylain Nyembo Mbwizya, le vice-Premier ministre et ministre de l’Economie Vital Kamerhe, le vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, la ministre de l’Emploi, du Travail et de la Protection sociale Claudine Ndusi, le vice-ministre du Budget Elysée Bokumuamua Maposo, la vice-ministre des Finances O’Neige N’Sele Mimpa, la gouverneure de la BCC Malangu Kabedi Mbuyi, d’autres hauts fonctionnaires, des partenaires au développement ainsi que des représentants du secteur privé et des organisations de la société civile. L’équipe du FMI remercie les autorités congolaises pour leur forte coopération et des discussions franches ».




Après le vote à l’Assemblée nationale: Le projet de Loi relative à l’Aménagement du Territoire en examen au Sénat

Après le vote de la Loi par l’Assemble Nationale, c’est au Sénat que le Ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire s’est employé à faire la présentation sur l’économie générale du projet de Loi relatif à l’Aménagement du Territoire en République Démocratique du Congo.

Véritable engagement politique pour le développement durable de la République Démocratique du Congo, ladite Loi permettra de moderniser le décret du 20 juin 1957 portant sur l’urbanisme ; ce dernier étant devenu anachronique au regard des évolutions intervenues dans le pays en matière d’organisation politique, administrative, territoriale, et dans les autres secteurs de la vie nationale. Le Ministre d’Etat s’est réjoui de l’engouement que rencontre ce projet de Loi et a félicité les honorables sénateurs pour leur implication dans l’amélioration de cette législation essentielle pour la croissance économique et le développement durable de notre pays.

Une fois que le Sénat aura formellement adopté la Loi relative à l’Aménagement du Territoire et que cette dernière aura été promulguée par le Chef de l’État, la vulgarisation de la Loi constituera une étape cruciale. En effet, il est important que tous les Congolais soient impliqués dans la création et la modernisation des nouvelles villes et cités en vue de l’amélioration des conditions de vie de tous.




Organisation avec succès des 9èmes Jeux de la Francophonie: Une médaille d’or attribuée à Sama Lukonde  

La dernière médaille d’or des IXᵉ Jeux de la Francophonie a été attribuée,  mercredi 1ᵉʳ novembre 2023, au Premier Ministre de la République Démocratique du Congo, Jean-Michel Sama Lukonde. Cette récompense ultime a été remise par la Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie, Mame Zeina Mina, et le Directeur National du Comité National des Jeux de la Francophonie, Monsieur Isidore Kwandja.

Les deux responsables des Jeux ont, par ce geste, voulu témoigner leur reconnaissance au Chef du Gouvernement Congolais pour son implication sans faille dans l’organisation et surtout la réussite des Jeux de Kinshasa.

Cette surprise est survenue au cours de l’audience que le Premier Ministre Sama Lukonde a accordée à la délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie, en mission d’audit auprès du CNJF sur le budget opérationnel des Jeux. Ce budget concerne les 20 millions de dollars consacrés à la restauration, à la sécurité et à la santé.

La mission a exprimé sa satisfaction sur la manière dont les opérations ont été conduites. Cette mission, conduite par la Directrice du CIJF, comprend aussi en son sein un expert du Ministère français des Finances.

La République démocratique du Congo a organisé avec succès, du 28 juillet au 6 août 3023, les 9èmes Jeux de la Francophonie à Kinshasa, la capitale. Plusieurs pays de l’espace francophone ont participé à cette compét

ition.




Amélioration des performances financières : Sama Lukonde inaugure le nouveau bâtiment du premier data center national

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé, ce jeudi 02 novembre 2023, la cérémonie d’inauguration du premier data center national.

Situé sur l’avenue Colonel Mon Pia au quartier Ma campagne, dans la commune de Ngaliema à Kinshasa, l’ouvrage inauguré ce jour est un bâtiment sécurisé abritant différents équipements électroniques, dont des ordinateurs, des systèmes de stockage, des serveurs et des équipements de télécommunications. Des équipements destinés à exécuter des applications qui traitent des données essentielles au fonctionnement d’une société.

A en croire le Premier Ministre lors de son discours inaugural, le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’initiative d’un plan national du numérique en 2019. Ce plan est axé sur 4 piliers stratégiques notamment, les infrastructures, les contenus, les usages applicatifs ainsi que la gouvernance et régulation. Il porte la stratégie de développement numérique à l’horizon 2025 avec un accent particulier sur la mise en place de la modernisation des infrastructures tel que c’est le cas aujourd’hui.

” L’action gouvernementale est rarement un fleuve tranquille. Elle est par moments ponctuée de difficultés dans la mise en œuvre de l’ambition de Son Excellence Monsieur le président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Mais, elle est également ponctuée de satisfactions et de réussites à saluer comme aujourd’hui, a expliqué le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.

” Le secteur des technologies de l’information et de la communication est resté sans cadre stratégique sectoriel, actualisé depuis le dernier document de politique sectoriel, DPS défini en 2009. Il convient de noter que notre pays connaît une fracture numérique qui accentue les disparités intra-urbainnes entre les villes, les campagnes ainsi que les provinces. Sur le plan régional et international, la République démocratique du Congo doit encore suffisamment continuer à répondre directement aux défis de croissance de télé densité et des centraux de pénétration de technologie de l’information et de la communication », a-t-il

Un plan axé sur 4 piliers stratégiques

Pour tous ces motifs, le Président de la République, Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l’initiative du plan national du numérique en 2019. Ce plan est axé sur 4 piliers stratégiques notamment, les infrastructures, les contenus, les usages applicatifs ainsi que la gouvernance et régulation. Il porte la stratégie de développement numérique à l’horizon 2025 avec un accent particulier sur la mise en place de la modernisation des infrastructures tel que c’est le cas aujourd’hui, l’extension de la couverture des télécoms et de l’accès au numérique, la sécurisation des voies d’accès aux contenus numériques, la transformation numérique des administrations et des entreprises, l’exploitation des plateformes de technologie financière, l’amélioration du capital humain, la production, la promotion l’hébergement et la sauvegarde du contenu national, le suivi et l’appropriation du progrès technologique du numérique, et enfin, la promotion du numérique par les politiques publiques. La matérialisation de cette vision contribue significativement à l’accroissement de la capacité de notre pays, dans sa transformation numérique, se traduisant par la circulation des informations, l’économie de la donnée, économie de la connaissance, la transparence et la traçabilité, ainsi que l’interopérabilité des systèmes d’information”, a renchéri le Premier Ministre Sama Lukonde.

D’autre part, il a expliqué les avantages de ce data center qui, a ses yeux, soutient à 100% la modernisation de l’État et la croissance économique ainsi que le progrès social du pays.

” Elle permet au numérique de devenir un facteur important de soutien à la modernisation de l’État et à la croissance économique ainsi qu’au progrès social du pays. Il est donc certain que l’atteinte de ces résultats, devrait passer par plusieurs réformes des finances publiques que le gouvernement a priorisé et soutenu, l’action jusque-là menée par le ministère des Finances, qui tend à faire de la digitalisation le socle effectif des réformes des finances publiques”, a-t-il encore expliqué.

Et cela bien entendu, avant de lier le sens de sa présence à cette cérémonie à la volonté du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi de moderniser le pays.

” Ma présence aujourd’hui vise à saluer cette volonté résolue, non seulement de moderniser notre pays, mais aussi d’améliorer les performances financières en le dotant des outils de gestion et de conservation des données à la pointe de la technologie. Ce centre des données est un exemple parlant de notre volonté de laisser un leg à notre nation dans le secteur des technologies. Et, c’est aussi, pour le gouvernement, une occasion de montrer comment les ministères des Finances, du Numérique ainsi que des PTNTIC peuvent travailler côte-à-côte dans un domaine très porteur pour la République démocratique du Congo et où chaque pas que nous faisons en avant mérite d’être mentionné, accompagné et salué. Et c’est le cas, d’ailleurs de notre présence ici ce jour. Nous sommes donc fiers d’avoir porté ce projet de partenariat avec Huawei et la facilité de financement grâce à la coopération avec la République populaire Chine”, s’est-il réjoui.

Gérer en bon père de famille

Le Premier Ministre a enfin appelé les usagers de ce centre à en faire bon usage.

” Chers cadres et hauts fonctionnaires du ministère des Finances le data center de Kinshasa est réalisé. C’est une réalité aujourd’hui. Je salue cette éminente réalisation. Je voudrais également vous inviter à utiliser cet outil en toute responsabilité et en collaboration avec le ministère des PTNTIC et de Numérique avec professionnalisme afin de continuer à œuvrer à l’amélioration de la qualité de la performance globale dans la mobilisation des recettes publiques et la sécurisation des données “, a lancé le Chef du gouvernement, concluant son propos.

Il sied de relever que le lancement de ce premier data center marque une étape cruciale de la construction et de modernisation de maison des finances comportant trois data center. Cette infrastructure répond avec des capacités intégrées au gouvernement congolais par le biais de son ministère des Finances et de ses régies financières l’interconnexion, la couverture cellulaire et le développement d’une plateforme logicielle. Ce data center aura pour objectifs principaux ; d’améliorer l’infrastructure de PIC pour soutenir la transformation numérique, d’améliorer la qualité des services et l’expérience de contribuable, de tirer parti de l’efficacité de la collecte des recettes fiscales, d’améliorer l’efficacité des opérations administratives, et de créer les emplois pour les distinguer du domaine de PIC au service de la Nation. Ce projet joue un rôle important dans l’accompagnement de la vision du Chef de l’État pour lequel son gouvernement lance un réseau qui permet de centraliser, fusionner, sécuriser et stocker dans un temps d’exécution record des activités des régies financières qui contribuent à l’innovation dans plusieurs secteurs de l’économie nationale.

Pour rappel, ce projet a vu le jour à la faveur d’un contrat initialement signé en décembre 2017 et amendé en 2020 entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et la société Huawei technologie, en vue de moderniser les systèmes d’information du ministère des Finances dans une perspective d’accroissement substantiel des recettes, d’amélioration de la qualité des services aux assujettis ainsi que de la construction et de la modernisation des maisons.

Ce Centre des données contient 54 serveurs d’une capacité physique totale équivalent à 1278 terra octets, 50 Pneu avec capacité de communication de cœurs de 100 gigabits par seconde et communication d’accès des réseaux de 10 gigabits par seconde. Ce qui permet donc un débit et une fiabilité très élevés. En termes d’autonomie en alimentation électrique, 2 générateurs de 480 KVA chacun plus des onduleurs à forte autonomie, utilisant des batteries au lithium ont été installés sur ce site, de manière à assurer une regandence à trois niveaux et éviter que le site ne soit hors service en cas de problème d’alimentation électrique. Un transformateur de 425 a été spécialement déployé par la société nationale d’électricité pour alimenter de manière stable ce data center.

Cette cérémonie a connu la participation de quelques membres du gouvernement et différentes personnalités, notamment, le ministre des Finances Nicolas Kazadi, le ministre du Numérique Désiré-Cashimir Eberande Kolongele, le ministre des PTNTIC Augustin Kibasa Maliba et la vice-ministre des Finances O’Neige N’sele Mimpa ainsi que l’ambassadeur de la République populaire de Chine Zhao Bin et le directeur général de la société Huawei Jim Liu.




Rdc, 7 millions de déplacés internes 

Selon l’Organisation intergouvernementale du système des Nations Unies dont l’objectif est la promotion d’une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, l’Organisation internationale de migration (OIM), on dénombre actuellement 6.900.000 déplacés internes en Rdc. Un chiffre jamais atteint par un pays dans le monde depuis la création, en 1951, de cette organisation composée de 175 États membres et présente dans plus de 100 pays. La République démocratique du Congo bat ainsi le record du pays comptant le plus grand nombre des déplacés internes au monde. La majorité de ces déplacés se trouvent dans les Kivu, l’Ituri et le Tanganyika.

 

La principale raison de ce déplacement est la violence occasionnée par les affrontements entre le M23, les Forces armées de la RDC et environ 200 autres groupes armés qui infestent cette région, actuellement sous état de siège, qui baigne dans un perpétuel cycle de violence depuis plus de trois décennies maintenant. Cette insécurité endémique, déclenchée à partir d’un problème de gestion des réfugiés venus du Rwanda en 1994 après le génocide rwandais consécutive aux atrocités à la suite des tiraillements entre compatriotes Rwandais

Le Rwanda soutiendra les révoltés Banyamulenge (dont des réfugiés venus du Rwanda) qui vont déclencher la bataille de Lemera, qui occasionnera le massacre de Lemera, le 6 octobre 1996 au Zaïre. C’est l’événement qui marque le début de la première guerre du Congo, qui opposera l’Alliance des forces démocratiques pour la libération (AFDL) au régime de Mobutu Sese Seko. La gestion des réfugiés et des déplacés internes aura été l’élément déclencheur de tous ces malheurs dont les répercussions se font sentir jusqu’à ces jours à travers le M23.

 

Comment stopper l’hémorragie des déplacés internes ?

 

Le record historique personnes déplacées dans le monde étaient atteint en 2016, avec plus de 65,6 millions des déplacés dont 40,3 millions des déplacés internes (contre 22,5 millions de réfugiés et 2,8 millions de demandeurs d’asile).Même s’il s’agit de déplacements justifiés par des contraintes, le déplacement des personnes à l’intérieur de leur pays implique aussi une analyse rationnelle des caractéristiques des territoires de départ et des destinations potentielles, ainsi que les représentations qu’en ont les intéressés.

Selon la théorie du processus d’attraction-répulsion, élaborée par R.D. Mackenzie dans les années 1920 et appuyée entre autres par D. Bogue en 1961, chaque pays, ville ou région est dotée d’une charge attractive ou répulsive qui conditionne les flux migratoires d’entrée ou de sortie. Cette charge dépendrait des perceptions et des valeurs culturelles construites socialement et partagées au sein de groupes sociaux, de cultures nationales ou de civilisations5.

L’OIM conseille plusieurs gouvernements ainsi que des partenaires non gouvernementaux sur des questions concernant les migrants, les personnes déplacées à l’intérieur du pays et les réfugiés.

Elle aide également les États membres à élaborer des « réponses à la gestion des migrations ». Bien que la majorité de ces déplacés ait besoin de l’aide humanitaire, mais une solution définitive est l’idéal pour eux. L’agression rwandaise par le M23 interposé étant la principale cause de ces déplacements internes, la fin du militarisme de Kagame, bien qu’étant un sujet complexe et délicat, est la principale voie de sortie de crise. Il n’y a pas de solution unique pour y mettre fin et Kinshasa y va par Dialogue et négociation, par approche militaire, intervention militaire et par la diplomatie.

Il est important de noter que ces voies de sortie de crise ne sont pas exhaustives et qu’il existe d’autres moyens de mettre fin à l’aventure terroriste du M23. Cependant, il est crucial que le Rwanda joue franc-jeu pour qu’on arrive finalement, si pas à éradiquer mais au moins, à réduire les déplacements internes.

Willy Makumi Motosia




Rdc : Sama Lukonde soutient la tenue en 2025 de la Conférence internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA)

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, dans la soirée de ce jeudi 02 novembre 2023, à la Primature, de la société africaine Anti sida, venue lui présenter des civilités et lui faire connaître son projet d’organiser, en 2025, en RDC, la Conférence Internationale sur le SIDA et les IST (Infections Sexuellement Transmissibles)en Afrique (ICASA).

En effet, cette délégation est en visite d’inspection dans le pays de Félix-Antoine Tshisekedi pour évaluer ses capacités ou non à abriter ladite Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA) programmée pour l’année 2025.

” Nous sommes ici parce que nous représentons la société Africaine Anti Sida. Nous sommes les organisateurs de la Conférence internationale sur le SIDA et les maladies sexuellement transmissibles. Nous organisons ICASA tous les deux ans et la Conférence se tient au Zimbambwe à Harare du 4 au 9 décembre prochains. Nous sommes ici présentement parce que nous projetons la Conférence de 2025. Nous sommes là pour évaluer le pays, pour voir si la RDC a la capacité d’abriter cette conférence en 2025. La délégation est composée de trois personnes, le Président docteur David, le secrétaire général docteur Aliou Syla, et le Secrétaire permanent docteur Luc Armand H.Bodea “, a dit, d’entrée de jeu, le président de SAA Dr David P. Parirenyatwa

De son côté, le Secrétaire général de la Société Africaine Anti sida, docteur Aliou Sylla, s’est dit satisfait de voir que la RDC a des infrastructures capables d’abriter la Conférence Internationale sur le SIDA et les IST en Afrique (ICASA).

” Jusqu’à présent, nous pouvons dire que les acteurs concernés par rapport la lutte contre le VIH et comorbidité vraiment ont montré leur savoir-faire au niveau de la République démocratique du Congo. En ce sens, nous avons vu que ce soit le programme national multisectoriel de lutte contre le sida, le programme national de lutte contre le sida du ministère de la Santé, les associations communautaires des femmes, des jeunes, des populations clés des religieux ont vraiment tous démontré tout ce qu’ils sont en train de faire ici au niveau de la République démocratique du Congo. Nous avons vu les gens qui viennent des provinces. Ce n’est pas uniquement ceux qui sont à Kinshasa. Mais ceux qui sont aussi au niveau des provinces. Nous avons compris que Kinshasa aujourd’hui, les acteurs, les autorités publiques, le secteur privé, la société civile, les partenaires sont vraiment engagés et travaillent étroitement,   main dans la main, pour bouter le sida hors de la République démocratique du Congo.

La Rdc a atteint le niveau

Nous avons eu à visiter les hôtels pour les capacités d’hébergement des délégués et nous avons été vraiment à ce niveau très comblés de voir qu’il y a des capacités d’accueil. Et, l’organisation réussie des Jeux de la Francophonie nous a motivés. Nous avons fait des visites des sites. Nous avons vu le musée, le palais du peuple, le château. Et là aussi, nous avons compris que sur le plan logistique, nous avons de bons espoirs. Les entretiens avec les différentes autorités, que ce soit le ministre de la Santé, que ce soit avec le Premier Ministre, qui vient tout de suite, de nous certifier son implication dans la facilitation par rapport à l’obtention des visas pour les délégués. C’est donc pour vous dire que là où nous sommes, franchement, nous sommes en tout cas satisfaits des étapes du lundi jusqu’à ce jour des rencontres que nous avons eues avec les autorités, la société civile et tout les partenaires de lutte contre le VIh Sida au niveau de la République démocratique du Congo “, a dit le Secrétaire général de SAA docteur Aliou Sylla. L’édition 2023 se tiendra du 04 au 09 décembre prochain au Zimbabwe sous le thème: « Lutter contre les inégalités, accélérer l’inclusion et l’innovation».

La Société africaine anti-sida est une organisation non gouvernementale à but non lucratif, fondée en 1989, dont la vision est celle d’un continent africain sans VIH, ni tuberculose ni paludisme. Elle vise à atteindre cet objectif en promouvant la recherche et des politiques qui soutiennent les ripostes gouvernementales à ces maladies.




Reçus par Christophe Mboso : les députés honoraires de 2011 apportent leur soutien au second mandat de Fatshi  

Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a conféré, ce jeudi 2 novembre 2023 en son cabinet du Palais du Peuple, avec le collectif de députés de la législature 2011-2018. Au menu de cette entrevue avec le speaker de la Chambre basse du Parlement, les députés nationaux honoraires, membres de l’Union sacrée de la nation, apportent leur soutien au second mandat de l’actuel chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

A l’issue de ces échanges, le porte-parole des députés honoraires de la 2è législature de 2011 à 2018, Jason Lunene, s’est exprimé en ces termes : « Nous sommes les députés nationaux honoraires de la 2è législature de la 3è République. En tant qu’acteurs politiques, députés et élus du peuple ayant électeurs et une base politique importante, nous sommes venus voir le président de l’Assemblée nationale. Le collectif de députés de 2011-2018 compte plus ou moins 425 députés répartis sur l’ensemble de la République. Nous avons saisi l’opportunité aujourd’hui de venir voir le président de l’Assemblée nationale pour lui transmettre le message qui est le nôtre par rapport à la donne politique du pays actuellement. Le pays s’engage dans un processus électoral qui va de la présidentielle aux municipales ».

Concrètement, ce collectif d’élus de la 2è législature de la 3è République apporte un message de soutien au chef de l’Etat pour un second mandat à la tête du pays.

« Nous sommes venus avec un message de soutien au président de la République. Nous avons estimé lui transmettre ce message par le biais du président de l’Assemblée nationale afin qu’il transmette notre soutien au chef de l’Etat qui a besoin d’un deuxième mandat pour lui permettre de continuer à engager la République de la manière dont il a commencé à le faire sur la voie de la refondation. Le pays est en train de sortir du bourbier, le pays est en train d’avancer. Et nous les députés honoraires avons trouvé utile que le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo mérite le soutien des élus que nous sommes ».

Mais quel soutien parlent ces élus honoraires étant donné qu’ils ne sont plus en fonction ?

A en croire Jason Lunene, bien qu’ils ne soient plus en fonction, ces députés représentent une sensibilité politiques importante avec laquelle il faut compter.

« Nous sommes une sensibilité politique importante qui doit agir sur le terrain afin que l’Union sacrée gagne ces élections, de la base au sommet », a-t-il précisé par ailleurs.

 

 

Cellcom AN




L’Algérie et le polisario s’agitent pour contrarier la diplomatie marocaine

L’Algérie et le polisario continuent de se mobiliser pour contrer les efforts du Maroc. Le rapprochement entre le royaume et Angola a semé un vent de panique à Alger et la récente nomination de Youssef Amrani a eu un effet presque immédiat.

Alors que l’Angola comprend la position du Maroc et commence à s’en rapprocher notamment en choisissant de soutenir la solution politique au conflit, le polisario tente de créer diversion et de jouer des coudes pour ne pas perdre le soutien de Luanda.

En effet, l’Angola reconnait l’autoproclamée « république » du polisario (rasd) depuis 1976, soit l’année même de son annonce et un an après la Marche Verte. Depuis, la position du pays n’a pas bougé mais ces dernières années, force est de constater que la dynamique internationale et surtout continentale en Afrique, fait le séparatisme et les guerres régionales sont plus que jamais une menace pour la sécurité et la stabilité des pays.

En juillet, le ministre anglais des Affaires étrangères, Téte Antonio, a déclaré lors d’un déplacement à Rabat que Luanda encourageait les efforts du secrétaire général des Nations unies et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, « pour trouver une solution politique juste, durable, mutuellement acceptable par les parties et fondée sur le compromis ».

De ce fait, Luanda se rapproche petit à petit de la position marocaine, et d’ailleurs, le Maroc a ouvert une ambassade en Angola sous la présidence de João Lourenço, et le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a assisté en 2022 à sa cérémonie d’investiture pour un second mandat.

Angola a pu voir aussi que les plus grandes puissances mondiales sont du côté de la préservation de l’intégrité territoriale du Maroc et la défense de la marocanité du Sahara et que l’étau de resserre sur le polisario d’année en année avec le retrait des reconnaissances à cette république fantoche.

Mercredi, soit quelques jours après une attaque terroriste signée par le polisario sur le territoire marocain à Es-Smara, la milice séparatiste s’est empressée d’envoyer une lettre au président angolais. Le message a été remis par l’envoyé de Brahim Ghali à Luanda, Mohamed Salem Ould Salek, ce dernier s’est également entretenu avec le chef de la diplomatie angolaise, Téte Antonio, indique un tweet sur X (anciennement Twitter).

Cette lettre intervient aussi dans un contexte de volonté de coordination entre l’Angola et l’Afrique du sud (connue pour soutenir Alger et le polisario). L’Afrique du sud compte sur Luanda pour représenter ses propres positions alors que l’Angola s’apprête à prendre la présidence de l’Union Africaine en 2025, tout en ayant un siège au sein du Conseil de paix et sécurité (CPS) sur la période 2024-2025.

Les percées de la diplomatie marocaine et les avancées accomplies dans la défense de la cause nationale numéro 1, font trembler à Alger, jusqu’à faire envoyer les membres du polisario à Luanda pour tenter de barrer la route à un retrait de reconnaissance.

L’Algérie qui tire les ficelles de la politique anti-marocaine étant donné ses visées expansionnistes sur les terres marocaines, a également mobilisé un diplomate mis au placard par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, seulement pour contrer la nomination de Youssef Amrani comme ambassadeur du Maroc aux Etats-Unis.

L’annonce de la nomination du diplomate marocain aux Etats-Unis a eu comme l’effet d’une bombe en Algérie qui s’est empressée de faire aussi un mouvement diplomatique en nommant Sabri Boukadoum à ce même poste alors qu’un mouvement récent dans le corps diplomatique algérien venait d’être opéré. Il aura fallu 10 jours seulement à Alger pour réagir à la nomination de Youssef Amrani.

Pour rappel, Sabri Boukadoum était ministre des Affaires étrangères de l’Algérie jusqu’à son remerciement en juillet 2021. Avant cela, il avait dirigé la représentation permanente de l’Algérie auprès du siège de l’ONU à New York de 2013 à 2019.