Rdc : Voici des préalables pour investir dans le secteur de l’énergie et ressources hydrauliques

Conformément à l’ordonnance-loi N°18/003 du 13 mars 2018 fixant la nomenclature des droits, taxes et redevances du pouvoir central ainsi que celle N°18/004 du 13 mars fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances de la province et de l’entité territoriale décentralisée ainsi les modalités de leur répartition, investir dans le secteur l’énergie et ressources hydrauliques en République démocratique du Congo exige de remplir certains préalables.

Il s’agit de payer la taxe d’agrément d’un prestataire des services pour les études, la conception, le conseil, la surveillance et le contrôle, la construction, la maintenance, l’extension, la mise en normes, la rénovation sur l’installation de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’électricité et de l’eau de consommation ; d’un organisme de contrôle de la qualité de l’eau de consommation et celle d’un fournisseur des équipements et des appareils d’installation de l’énergie ou de l’eau de consommation.

Il faudra également payer la taxe d’homologation d’un permis des personnes physiques et morales, prestataires des services ou des travaux, non établies en République démocratique du Congo.

Les opérateurs du secteur de l’énergie et des ressources hydrauliques en RDC sont assujettis au payement de la taxe sur l’octroi ou la modification des concessions et ou des licences :

De production de l’énergie électrique pour les projets d’intérêt national ; de transport de l’électricité ou de l’eau naturelle de surface ou souterraine, thermale, des fleuves, des lacs et de leurs affluents ; d’exploitation des eaux naturelles de surface ou souterraines, thermales, des fleuves, des lacs et de leurs affluents ; de commercialisation, d’exploitation de l’électricité et d’implantation des postes de transformation de l’électricité.

Il y a aussi la taxe sur l’octroi ou la modification des contrats de délégation de gestion d’un ouvrage ou d’une installation de production et ou de transport appartenant à l’état ; de l’électricité des infrastructures d’intérêt national ; de l’eau naturelle de surface ou souterraine, thermale des fleuves, des lacs et de leurs affluents ainsi que celle sur l’approbation d’une étude, d’un schéma et plan des infrastructures de production et de production et de transport : de l’électricité pour l’intérêt national, des eaux naturelles de surface ou souterraines, thermales, des fleuves, des lacs et de leurs affluents.

La taxe sur l’octroi du certificat de conformité de tout ou partie des ouvrages et installations de production, de transport, de distribution et de commercialisation de l’énergie électrique d’intérêt national des eaux naturelles de surface ou souterraines, thermales, des lacs ou du fleuve et de ses affluents ; la taxe sur l’autorisation d’importation, de commercialisation et de stockage de carbure de calcium et la taxe sur l’accès au raccordement du réseau de transport de l’électricité, des eaux naturelles de surface ou souterraines, thermales, des lacs, des fleuve et de leurs affluents pour immeubles à usage non résidentiel et celui résidentiel de plus de deux étages font partie intégrante de cet arsenal des droits, taxes et redevances auxquels sont soumis les opérateurs du secteur.

Le ministère de l’énergie et ressources hydrauliques bénéficie également du droit de vente des publications du ministère, de la redevance sur l’exercice d’une activité ou le service public de production, de transport, d’importation, d’exportation ou de commercialisation de l’énergie électrique, des eaux naturelles de surface ou souterraines, thermales, des lacs, des fleuves et leurs affluents ; de la redevance sur l’utilisation de la ressource énergétique par les infrastructures de production de l’électricité d’intérêt national, l’exploitation des eaux naturelles de surface ou souterraines, thermales, des lacs ou du fleuve et de ses affluents et la consommation de l’électricité par les usagers finaux.

Le ministère de l’énergie et ressources hydrauliques est, en outre, bénéficiaire des frais d’instruction des dossiers requérants, d’arbitrage, de régulation du secteur de l’électricité, du secteur de l’eau et des services attitrés.

Serge Musene

 




9ème édition des Jeux de la francophonie : CREFDL épingle 15 projets d’investissements surfacturés 

Dans le cadre de suivi des dépenses publiques et son impact sur le développement local, le Centre des Recherches en Finances Publics et Développement local (CREFDL) s’est penché sur l’exécution du budget alloué à la 9ème édition des jeux de la francophonie, organisée à Kinshasa. Le mobile poursuivi par ce travail est de susciter la responsabilité sociale des autorités afin de promouvoir la transparence sur les dépenses effectuées par le trésor public.

Cette analyse technique a été effectué dans un contexte marqué par des polémiques entre le ministère des finances, d’une part et d’autre par la coordination national des jeux de la francophonie. C’est ainsi que CREFDL s’est intéressé à la partie investissement, dont le budget a connu des augmentations spectaculaires entre 2020 et 2023.

CREFDL constate que le budget de l’organisation des neuvièmes jeux de la francophonie est structuré de manière suivante : le budget alloué aux investissements est de 36 millions d’euros ; le budget de fonctionnement est de 12,1 millions d’euros. Ce qui renvoi à un total de 48,1 millions d’euros.

« Notre enquête a mis l’accent sur la gestion du budget d’investissement géré par le ministères des Infrastructures et travaux publics », indique le rapport. Ainsi, après le fiasco enregistré dans la mise en œuvre des marchés par l’ancien bureau de coordination des jeux, la gestion des fonds investissements alloués à l’organisation des neuvièmes jeux de la francophonie a été confiée au ministère des Infrastructures et travaux publics (ITP).

Après évaluation, le ministère a constaté que les prévisions de 36 millions d’Euros sont passées à $ 195 346 857,10, soit un dépassement de 541,6% après la signature de 15 contrats des travaux. Après évaluation, tous les contrats ont été résiliés. Au terme de déchéances de tous les contrats, le 13 janvier 2022, les mêmes prestataires ont été à nouveau recrutés pour les mêmes types des travaux. Le budget total est passé de $ 195 346 857,10 à $149 790 035,55, soit une régression de $ 45 556 821,55.

A l’espace de 3 mois, indique le même document, la structure du budget a connu un grand changement avec la signature des nombreux avenants. Les prévisions sont passées de $149 790 035,55 à $ 206 061 283,38, soit un accroissement irrégulier de ($56 271 247,83) 85%.

Les projets surfacturés

1. Réhabilitation de la Voirie et Réseaux Divers (VRD) : Assainissement, électricité, voirie, déchets solides, approvisionnement en eau potable et gestion des eaux usées au site Stade des Martyrs. Le contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/001/PLN/2022 du 13 janvier 2022 entre le Ministère des ITP et la société NEW SOTEM Sarl. Le projet est passé de $13 749 478,66 à $15 843 987,41, soit un accroissement de $2 094 508,75 ;

2. Construction du hall de tennis de table : Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/002/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé entre le ministère des ITPR et NEW SOTEM Sarl. Le montant du projet est passé de $7 524 836,98 à $10 044 455,70 soit un accroissement de $2 519 618,72 ;

3. Réhabilitation et aménagement des stades municipaux : Bonga Bonga (Barumbu). Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/003/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé entre le ministère de l’ITP et l’entreprise NEW SOTEM Sarl. Le projet est passé de $165 091,41 à $212 163,85, soit un accroissement de $47 072,44 ;

4. Rénovation du stadium de basketball au site du stade des Martyrs. Le contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/004/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé entre le ministère des ITP et la Compagnie Générale de Construction (CGC Sarlu). Le projet est passé de $3 593 462,13 à $6 240 164,20, soit un accroissement de $2 646 702,07 ;

5. Construction d’un gymnase jumelé au site stade des Martyrs. Le contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/005/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé entre le ministère des ITP et la Compagnie Générale de Construction (CGC Sarlu). Le projet est passé de $15 356 875,36 à $23 637 833,65, soit un accroissement $8 280 958,29 ;

6. Réhabilitation partielle du stade Tata Raphaël au site tata Raphaël. Le contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/006/PLN/2022 du 13 janvier 2022. Il a été signé entre le ministère des ITP et l’entreprise Alliance des Bâtisseurs Congolais (ABC-GIE). Le projet est passé de $8 965 100,50 à $7 280 533,22. Puis de $7 280 533,22 à $11 267 646,11, soit un accroissement de $3 987 112,89. Tandis que le gouvernement prévoyait un crédit de $2 386 094 dans le cadre de l’exécution de la loi des finances 2022 ;

7. Construction du mur de clôture du stade des Martyrs à Kinshasa/RDC. Le contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/007/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé entre le ministère des ITP et l’entreprise Alliance des Bâtisseurs Congolais (ABC-GIE). Le projet est passé de $1 350 643,34 à $1 323 515,59. Puis de $1 323 515,59 à $1 815 044,83, soit un accroissement de $491 529,24 ;

8. Construction du mur de clôture du stade Tata Raphaël au site stade tata Raphaël. Le contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/008/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé entre le ministère des ITP et l’entreprise Alliance des Bâtisseurs Congolais (ABC-GIE). Le budget est passé de $1 560 412,30 à $1 352 133,85 puis à $1 795 039,84, soit un accroissement de $442 905,99 ;

9. Réhabilitation de 2 terrains de football Ujana au site Tata Raphaël. Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/009/PLN/2022 du 13 janvier 2022 entre le ministère des ITP et l’entreprise Alliance des Bâtisseurs Congolais (ABC-GIE). Le budget est passé de $2 827 446,73 à $1 678 688,92 puis à $2 467 383,66, soit un accroissement de $788 694,74 ;

10. Construction des sanitaires publics, guérites, postes de sécurité et pose des tourniquets au site stade Tata Raphaël. Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/010/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé avec Alliance des Bâtisseurs Congolais (ABC-GIE). Le budget est passé de $273 679,51 à $244 576,52 puis à $938 878,96 soit une augmentation de $694 302,44 ;

11. Construction d’un gymnase omnisports (compétition, judo et lutte libre) au site stade Tata Raphaël. Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/011/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé avec SODIMAS Sarl. Le budget est passé de $7 199 125,47 à $6 292 927,88 puis à $12 465 514,83, soit un accroissement de $6 172 586,95 ;

12. Construction de l’arène de lutte africaine au site stade Tata Raphaël. Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/012/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé avec Design Engineering Consulting 1 (DEC 1 Sarl). Le budget est passé de $1 255 537,05 à $1 429 104,87 puis à $1 729 183,59, soit un accroissement de $300 078,72 ;

13. Réhabilitation du bâtiment du Centre d’Informations Techniques (CIT) au stade des Martyrs à Kinshasa. Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/013/PLN/2022 du 13 janvier 2022 signé avec IDEAL ENTREPRISE Sarl. Son budget est passé de $957 603,94 à $946 073,58 puis à $1 505 701,93, soit un accroissement de $559 628,35 ;

14. Construction du village des Jeux de la Francophonie pour 3500 athlètes et Délégués, et de réhabilitation du terrain Annexe du stade des Martyrs, à Kinshasa en RDC. Contré numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/014/PLN/2022 du 03 février 2022 signé avec Technology for Humanity Sport Ltd (T4H Sport). Le montant est passé de $68 463 609,48 à $78 369 826,48, soit un accroissement de $9 906 217,00 ;

15. Construction Voirie et réseaux divers (VRD) du site stade Tata Raphaël (VRD site et village, y compris fondations des bâtiments préfabriqués). Contrat numéro CAB/MINETAT/ITP/AGM/015/PLN/2022 du 04 février 2022 signé avec JANAMAPA CONSTRUCT Sarl. Le montant est passé de $20 389 127,10 à $37 728 458,34, soit un accroissement de $17 339 331,24.

Après analyse des différents marchés effectués par le ministère des ITP, CREFDL note : le recours abusif à la procédure de gré à gré pour tous les marchés des travaux violant les articles 42 et 43 de la Loi relative aux marchés publics ; L’ambigüité sur l’augmentation du budget autour de $ 56 271 247,83 ; L’absence d’inscription de 90% des projets dans les lois des finances 2022 et 2023. Ce qui entraine la violation de l’article 6 alinéa 4 de la Loi relative aux marchés publics ; L’absence d’étude préalable et de plan de passation des marchés publics ; Gonflement des factures par manque des prévisions préalable ; Signature des avenants des contrats de manière irrégulière et sans évaluation sérieuse ; Devis estimatif exorbitant et ne tient pas compte de la mercuriale des prix du Ministère des Infrastructures et travaux publics ; Décaissement de $206 061 283,38 en procédure d’urgence en violation du manuel révisé des procédures et du circuit de la dépense publique en vigueur en République démocratique du Congo.

Des recommandations

Au regard de tout ce qui précède, CREFDL recommande au Premier ministre de prendre des mesures conservatoires contre les Ministres des finances et celui des Infrastructures et travaux publics. A la Cour des Comptes et à l’Inspection générale des finances, d’initier une mission d’audit des fonds alloués aux projets d’investissements de la 9ème édition des jeux de la francophonie.




La CASE exige un audit sur la qualité et le nombre exact des bulletins de vote

La CASE constate qu’une campagne de propagande malencontreuse de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a débuté mercredi soir au Journal télévisé de 20 heures de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) à travers laquelle le responsable de Communication organise un scénario filmé de présentation du processus d’impression des bulletins de vote en Corée du Sud.

Bien que prévu par le calendrier électoral, la CENI-Kadima, se sachant impropre à la démocratie et largement contestée par toutes les forces vives de la Nation, devrait, comme les précédentes administrations électorales, soumettre à l’appréciation des candidats à l’élection présidentielle, la structure ainsi que la composition littérale des bulletins de vote, à défaut d’associer à ladite mission, des observateurs nationaux et internationaux crédibles (Articles 44 et 56 de la Loi électorale).
Les explications lacunaires formulées la semaine dernière sur le dispositif électronique de vote (DEV) à une catégorie d’acteurs de son obédience politique et ethnique, ne peuvent aucunement justifier les impressions budgétivores des bulletins électoraux. Un support électoral qui doit respecter des règles et normes pour garantir le bon déroulement de l’élection dans le respect des conditions fixées par la loi.
La CASE exige un audit sur l’impression des bulletins de vote pour déterminer le nombre exact dudit support, le plan de déploiement des bulletins et l’itinéraire des convois étant donné que le bulletin de vote est un dispositif qui sert à enregistrer les choix des électeurs. Le nombre de bulletins de vote doit être égal au double du nombre d’électeurs, majoré de 10%. Ensuite, le papier pour l’impression doit répondre aux normes écologiques du pays, c’est-à-dire, bénéficier d’une certification internationale de gestion durable des forêts ou contenir au moins 50% de fibres recyclées.
Avec une CENI qui n’obéit à aucune disposition légale et qui n’écoute aucun Congolais, après avoir organisé un enrôlement bâclé ayant abouti à un fichier électoral orienté à l’électorat d’un candidat, l’acte de la CENI sur les bulletins électoraux est une balourdise de trop.
CASE rappelle que la même CENI, n’a jamais communiqué aux Congolais le nombre des machines à voter existantes, surtout celles qui se retrouvent jusqu’aujourd’hui entre les mains des hauts cadres de l’Union Sacrée.




L’emblématique Stade Mohamed V de Casablanca paré pour accueillir la première finale de l’African Football League entre le Wydad et Mamelodi Sundowns

Il a accueilli certains des matchs les plus importants de l’histoire du football africain. Une fois de plus, le célèbre Stade Mohamed V de Casablanca sera le théâtre d’un chapitre passionnant, puisqu’il accueillera le match aller de la première finale de l’African Football League (“AFL”).

La toute nouvelle compétition continentale africaine a donné lieu à une série de matchs sensationnels au cours de cette édition inaugurale et Casablanca sera un chaudron en ébullition le dimanche 5 novembre 2023, lorsque le Wydad Athletic Club du Maroc rencontrera Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud en match aller de la finale.

Le coup d’envoi sera donné à 19h00 heure locale (18h00 GMT).

Les Marocains ont battu l’Espérance Sportive de Tunis aux tirs au but en demi-finale, tandis que les Sundowns, champions d’Afrique du Sud, ont fait taire Le Caire en battant Al Ahly SC.

Le décor est désormais planté pour que deux des équipes les plus en forme sur le continent s’affrontent dans ce qui s’annonce comme une lutte titanesque pour le titre de champion inaugural de l’African Football League – et le prix de 4 millions de dollars qui l’accompagne.

Depuis son coup d’envoi le 20 octobre 2023 à Dar es Salaam, en Tanzanie, où Simba SC et Al Ahly ont lancé les festivités, l’AFL a été férocement disputée sur le terrain – et fanatiquement suivie en dehors – par les passionnés de football africain.

C’est le cœur, la passion et le cran du Wydad ainsi que le panache et la persévérance des élégants Sundowns qui caractérisent les deux équipes qui se sont hissées jusqu’à la grande finale après des quarts de finale et des demi-finales épiques.

Après avoir remporté les six derniers titres de champion d’Afrique du Sud d’affilée, les Mamelodi Sundowns se sont fermement affirmés comme l’une des équipes les plus redoutées et respectées d’Afrique.

Le Wydad, quant à lui, fait partie de la royauté du football africain, ayant remporté 22 titres de champion du Maroc et trois titres de la Ligue des Champions de la CAF au cours de sa fière histoire.

Les deux clubs auront à cœur d’inscrire leur nom dans l’histoire du football africain en tant que premiers vainqueurs de l’AFL.

Le tournoi se terminera le week-end prochain lorsque Mamelodi Sundowns accueillera le Wydad Athletic Club pour le match retour de la finale à Tshwane, en Afrique du Sud.




La talentueuse Sarah Kalume annonce la sortie d’un nouveau projet 

Le 22 septembre, l’artiste a sorti le morceau “Rien” qui allie harmonieusement la pop, le R&B, l’afrobeat avec des touches de gospel.

Originaire de la République Démocratique du Congo, Sarah a su depuis son jeune âge toucher les cœurs avec sa voix suave et mûre. Inspirée par des icônes telles qu’Angélique Kidjo, Johnny Halliday ou encore Céline Dion, sa passion pour la musique l’a propulsée sur la scène internationale en 2011, lorsqu’elle remporte le show “Superstar” initié par le renommé Akon. Cette victoire mémorable a donné naissance à une collaboration fructueuse avec le single « Light Switch » sorti l’année suivante.

Très engagée, Sarah s’est également illustrée par ses performances lors de concerts caritatifs, notamment pour l’ONG “Save The Children”, affirmant ainsi sa volonté de mettre son talent au service des causes nobles.

Charlotte Bismut




Eliminatoires du Mondial 2026: 7 sélections africaines disputent leurs matchs au Maroc

Sept sélections africaines disputeront au Maroc leurs matchs comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, a annoncé jeudi la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

« La FRMF a répondu favorablement à la demande de plusieurs sélections d’organiser au Royaume du Maroc leurs matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 », a affirmé la Fédération sur son site web.

Cette initiative intervient “en application des dispositions des accords de partenariat et de coopération liant la FRMF à plusieurs associations africaines”, souligne la même source.

Voici les matches programmés:

– 15 novembre:

20h00: Ethiopie – Sierra Leone (Stade El-Abdi – El Jadida).

– 17 novembre:

14h00: Guinée – Ouganda (Stade municipal – Berkane)

20h00: Burkina Faso – Guinée Bissau (Grand Stade de Marrakech)

– 18 novembre:

17h00: Niger – Tanzanie (Grand Stade de Marrakech)

 

– 20 novembre:

20h00: Tchad – Madagascar (Stade d’Honneur – Oujda)

– 21 novembre:

14h00: Somalie – Ouganda (Stade municipal – Berkane)

17h00: Sao Tomé – Namibie (Grand Stade d’Agadir)

20h00: Ethiopie – Burkina Faso (Stade El Abdi – El Jadida)

Niger – Zambie (Grand Stade de Marrakech)




Contester désormais la nationalité des présidentiables devient une infraction !

Il s’agit, pour être précis, de Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Martin Fayulu et Noël Tshiani.

C’est là la conséquence logique de la validation, par la Cour constitutionnelle, de leurs candidatures à la présidentielle du 20 décembre 2023.

Ainsi, le retour de manivelle ou l’effet boomerang est terrible pour ceux qui l’auront actionné.

Si l’histoire pouvait être contée, plusieurs partis et acteurs politiques ont fait de la contestation de la nationalité une arme politique redoutable.

Utilisant généralement les médias et les manifestations publiques, ils remettent en cause la nationalité congolaise des adversaires politiques.

Ainsi, au cours de ces 20 dernières années, ont été ciblés, entre autres :

– Joseph Kabila présenté tantôt en rwandais, tantôt en tanzanien ;

– Moïse Katumbi, traité tantôt de zambien, tantôt d’italien ;

– Martin Fayulu qui serait camerounais ou togolais ;

– Denis Mukwege devenu soudain burundais et

– Noël Tshiani qui serait américain !

On peut même ajouter Azarias Ruberwa qui serait rwandais. A son sujet, il est utile de rappeler la réponse du Pr André Mbata à Christian Bosembe au cours d’une émission consacrée à la question de nationalité. Dès lors que sa candidature à la présidentielle de 2006 avait été validée par la Cour suprême faisant à l’époque office de la Cour constitutionnelle, Azarias Ruberwa est devenu Congolais à part entière, avait soutenu l’actuel 1er vice-président de l’Assemblée nationale et secrétaire permanent de l’Union sacrée de la nation.

A son avis, ce débat-là était clos.

Est par conséquent close, depuis le 30 octobre 2023, la question de nationalité des 26 candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain, principalement celle de Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Martin Fayulu et Noël Tshiani.

Ce que l’opinion doit retenir, c’est le contenu de l’article 168 de la Constitution selon lequel “*Les arrêts de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d’aucun recours et sont immédiatement exécutoires. Ils sont obligatoires et s’imposent aux pouvoirs publics, à toutes les autorités administratives et juridictionnelles, civiles et militaires ainsi qu’aux particuliers”.

La partie intéressante, c’est la précision ‘ ainsi qu’aux particuliers “.

En effet, allusion y est faite aux personnes physiques et morales opérant dans le privé, notamment les militants (ou combattants, camarades etc.), les partis politiques, les médias…

Il revient ici aux partis et regroupements politiques de se soumettre aux obligations leur faites par la Constitution et par la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques en République Démocratique du Congo.

A son alinéa 2, l’article 6 de la Constitution déclare : ” *Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, au renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique. Ils se forment et exercent librement leurs activités dans le respect de la loi, de l’ordre public et des bonnes mœurs” et à son alinéa 3 ” : *Les partis politiques sont tenus au respect des principes de démocratie pluraliste, d’unité et de souveraineté nationales “.

La loi n°04/002 du 15 mars 2004 dispose, quant à lui, à son article 2 : “*Aux termes de la présente loi, il faut entendre par parti politique, une association des personnes physiques de nationalité congolaise qui partagent la même idéologie et le même projet de société, en vue de conquérir et d’exercer démocratiquement et pacifiquement le pouvoir d’Etat. Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, à la formation de la conscience nationale et à l’éducation civique “.

Il est ainsi de la responsabilité des partis politiques tout comme des médias d’édifier les premiers leurs bases, les seconds leurs intervenants sur les conséquences réelles de l’arrêt de la Cour constitutionnelle du 30 octobre 2023. Car, outre les autorités civiles et militaires avisées, “*toutes les autorités administratives et juridictionnelles ” sont instruites. C’est-à-dire mises en possibilité d’être saisies ou de se saisir de toute violation de l’arrêt rendu, s’agissant de la nationalité des 26 candidats Présidents de la République. Et là, à titre purement symbolique, avec ses compagnons d’infortune, Moïse Katumbi a gagné la première manche, celle de la confirmation de sa nationalité congolaise. C’est plus que le certificat de nationalité ! Désormais, il peut compétir à toutes les échéances électorales sans que la question de sa nationalité ne soit reposée.

Moralité : les adversaires des présidentiables, toutes catégories confondues, devraient chercher ailleurs les causes de la disqualification sur base du principe «*In dubio pro reo ».

En clair, “*c’est à l’accusation qu’incombe la lourde responsabilité d’apporter toutes les preuves nécessaires à la condamnation de la personne qu’elle accuse”.

Déjà, on ne voit pas comment un parti sérieux faire échapper de la condamnation un militant (combattant ou camarade) coupable du fait de discrimination. On ne voit pas non plus un média crédible sauver devant l’organe de loi un (e) invité (e) poursuivi (e) pour la même infraction.

Le 30 octobre 2023, la Cour constitutionnelle a mis fin à un débat à la fois stérilisateur et déstabilisateur pour le Congo.

Omer Nsongo die Lema




Beni: Les FARDC capturent 3 ravitailleurs des ADF à Bashu !  

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo annoncent avoir capturé au total trois collaborateurs des rebelles ougandais ADF, dans la soirée du mercredi à ce jeudi 2 novembre 2023 dans la localité de Kisanji-Lisasa, en chefferie des Bashu, territoire de Beni, province du Nord-Kivu. C’est ce que nous rapporte Clovis Kitsembe, correspondant au Nord-Kivu.

C’est le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole des opérations Sokola un Grand Nord qui l’a annoncé.

“En pleine patrouille de combat dans la chefferie de Bashu, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, ont arrêté 3 collaborateurs des terroristes islamistes de Madina at Tauheed Wal Muwahedeen MTM/ISCAP, précisément dans la localité de Kasanji-Lisasa. Ces traîtres ont avoué être chargés par le chef  terroriste AMIGO, de ravitailler ce mouvement Djihadiste en vivres et produits pharmaceutiques”, a-t-il dit.

Notre source rassure la détermination des militaires FARDC dans la pacification de la partie Est de la RDC, longtemps meurtrie.

“L’armée reste déterminée à mettre fin aux actions de ce mouvement terroriste, bien qu’ayant plusieurs collaborateurs dans la population civile”, poursuit-il.

Il sied de rappeler que ce dernier temps, plusieurs réseaux des collaborateurs des ADF sont en train d’être démantelés par les services spécialisés.

Jean-Luc Lukanda




Nord-Kivu : Le ministre de la Santé évalue la situation sanitaire avec le gouverneur militaire 

Le Dr Samuel-Roger Kamba, ministre de la Santé, a échangé, mercredi 01 novembre 2023, avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Général-major Peter Cirimwami.

L’objectif de cette rencontre était d’évaluer la situation sanitaire de la province. Dans le cadre de sa mission, le représentant du Gouvernement a également effectué des visites au Sud-Kivu et au Nord-Kivu afin de promouvoir la politique de santé du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui vise à garantir une couverture santé universelle pour tous les citoyens.

Cette mission avait également pour objectif d’évaluer la situation sanitaire dans la région, notamment en ce qui concerne les problèmes d’insécurité ainsi que l’assistance aux personnes déplacées suite à la guerre d’agression menée par le M23 avec le soutien du Rwanda.

Par ailleurs, le ministre de la Santé a également pour mission d’évaluer la prise en charge sanitaire des déplacés suite à la guerre d’agression menée par le M23 avec le soutien du Rwanda.

En outre, Samuel-Roger Kamba s’est entretenu avec le gouverneur pour discuter de l’amélioration de la transfusion sanguine. Le docteur pédiatre a souligné l’importance de la politique de santé du Gouvernement et a rassuré que le déploiement gratuit des accouchements au Nord-Kivu sera bientôt mis en place.

Il convient aussi de noter que le Gouvernement possède des ressources financières nécessaires pour mener à bien ce programme ambitieux grâce aux fonds de l’État et à la contribution des partenaires internationaux, tels que la Banque Mondiale.

Jean-Luc Lukanda




Sept sélections africaines disputent au Royaume leurs matchs des éliminatoires du Mondial 2026

En application des dispositions des accords de partenariat et de coopération liant la FRMF à plusieurs associations africaines, la FRMF a répondu favorablement à la demande de plusieurs sélections d’organiser au Royaume du Maroc leurs matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026.

Voici la liste de ces matchs: