Situation à Gaza: Le Maroc réitère sa profonde préoccupation et dénonce l’inaction internationale

Le Royaume du Maroc, dont le Souverain, le Roi Mohammed VI, préside le Comité Al-Qods, a réitéré « sa grande inquiétude et sa profonde indignation » suite à la recrudescence des actions militaires et à l’aggravation de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, indique le ministère des Affaires étrangères.
Dans un communiqué, le ministère précise que « plus de trois semaines après le déclenchement des affrontements militaires, les civils sont toujours pris pour cible, faisant des milliers de victimes parmi les enfants et les femmes et des dizaines de milliers de blessés, de sans abri et de disparus, ajoutant que les lieux de culte, les hôpitaux et les camps de réfugiés sont toujours bombardés, le dernier en date étant le camp de Jabalya ».
De même, poursuit le texte, les tirs de missiles et d’obus s’accentuent de manière aléatoire contre les installations civiles, obligeant plus d’un million de personnes à se déplacer et privant la population d’eau, d’électricité et de carburant, générant ainsi une situation humanitaire catastrophique.
Le Royaume du Maroc affirme que « tous ces actes d’escalade israéliens sont en contradiction avec le droit international humanitaire et les valeurs humaines communes, et alertent d’une propagation du conflit à l’intérieur des territoires palestiniens et de l’élargissement dangereux du périmètre de la violence pour toucher les zones voisines, menaçant ainsi la sécurité et la stabilité de toute la région », souligne le ministère.
Le Maroc, ajoute-t-on, « ne peut qu’exprimer son regret et sa déception face à l’inaction de la communauté internationale, à la non prise par le Conseil de sécurité de ses responsabilités et à l’incapacité des pays influents de mettre un terme à cette situation catastrophique ».
Tout en réitérant son soutien à l’Autorité nationale palestinienne et à ses institutions nationales, sous la conduite du président Mahmoud Abbas, le Royaume du Maroc appelle « à une désescalade conduisant à un cessez le feu et à l’ouverture de couloirs humanitaires à même de faciliter l’entrée des aides de manière rapide, durable et sans entraves, ainsi qu’à la libération des prisonniers et des détenus, avec l’obligation d’ouvrir une perspective politique à la question palestinienne permettant de relancer la solution à deux Etats, tel que convenu par la communauté internationale ».




Renvoyée par la présidence de la République: la proposition de loi portant création de l’ordre national des sages-femmes en réexamen à l’Assemblée nationale

La présidence de la République a renvoyé pour un réexamen la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des sages-femmes, avec des observations pertinentes. Examinée par la commission Socio-culturelle, la proposition est soumise à la commission PAJ pour son réexamen en urgence dans un délai de 48 heures.

Sous la houlette de Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, les députés nationaux ont réexaminé, au cours de la plénière de ce jeudi 2 novembre 2023 la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des sages-femmes. La proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement de l’ordre national des sages-femmes a été renvoyée à l’Assemblée nationale pour réexamen par la Présidence de la République avec des annotations et observations pertinentes. Examinée auparavant par la commission Socio-culturelle, cette proposition loi est désormais soumise à la commission PAJ pour un examen en urgence, dans un délai de 48 heures. La commission Socio-culturelle est associée à ce travail.

D’autre part, la plénière s’est penchée sur l’examen et l’adoption des rapports de la commission PAJ relatifs aux propositions de loi sur l’ordre national des héros nationaux et sur l’ordre national du Léopard. S’agissant de ces deux rapports de la commission PAJ sur les propositions de loi, à savoir : l’ordre national du Léopard et l’ordre national des héros nationaux, la plénière les a déclarées recevables. Elles sont envoyées à la commission PAJ qui a un délai 48 heures pour recevoir les amendements des députés nationaux en vue de leur enrichissement.

Ce vendredi 3 novembre, les députés nationaux sont convoqués en plénière à partir de 13 heures pour examiner et adopter de la proposition de loi portant création, organisation et fonctionnement des tribunaux de commerce.




Mondial 2026( Q) : Dylan et Masuaku absents, Wissa , Kakuta, Lilepo et Mukolo font leur come back, la liste de la Rdc face à la Mauritanie…

Comme prévu, la liste des Léopards convoqués en vue des matches de qualifications pour la Coupe du Monde 2026 contre la Mauritanie (15/11) et le Soudan (19/11) a été publiée ce jeudi par la Fédération congolaise de football association (Fécofa). Et comme pressenti, deux internationaux manquant à l’appel le mois dernier ont fait leur retour.

Le sélectionneur Sébastien Desabre a en effet retenu un groupe de 26 joueurs, parmi lesquels on retrouve les indéboulonnables Chancel Mbemba, Cédric Bakambu ou encore Théo Bongonda. Pressentis pour faire leurs retours, le milieu de terrain Gaël Kakuta et l’attaquant Yoane sont également présents. Ces derniers avaient manqué la trêve d’octobre. Ils ne sont pas les seuls, puisque Mukoko Amale (Difaâ El Jadida, Maroc) et Glody Lilepo (Valenciennes, France) réintègrent eux aussi la liste. Il s’agit de leur première convocation depuis juin dernier.

Les nouveaux d’octobre dans le groupe
À noter en outre la présence des quatre nouveaux d’octobre, à savoir Brian Bayeye (Ascoli, Italie), Grady Diangana (West Brom, Angleterre), Dimitry Bertaud (Montpellier, France) et Simon Banza (Braga, Portugal). Sont en revanche absents pour cause de blessures les défenseurs centraux Dylan Batubinsika (Saint-Étienne) et Arthur Masuaku (Besiktas), et le milieu offensif William Balikwisha du Standard de Liège, lui par choix.

La RDC affrontera la Mauritanie dans un choc électrique le 15 novembre au stade des Martyrs de Kinshasa puis voyagera en Libye, plus précisément à Benghazi pour y défier le Soudan le 19. Rappelons que les Congolais concourent dans le groupe B des éliminatoires en compagnie de leurs deux prochains adversaires et du Soudan du Sud, du Sénégal et du Togo.




Processus électoral : Le CDUC appelle la classe politique à renoncer aux élections et à suivre la voie indiquée par Joseph Kabila (Déclaration)

Le Collectif pour le développement et l’unité du Congo CDUC, appelle le peuple Congolais à rejeter en bloc le processus électoral en cours.

 

Cette déclaration a été faite à l’issue d’une réunion de son bureau politique après le prononcé des arrêts de la cour constitutionnelle sur le contentieux électoral de la présidentielle.

 

Ce mouvement socio-politique affilié au PPRD, invite par la même occasion la classe politique congolaise toute entière, à renoncer à la démarche de prendre part au processus électoral en cours afin d’éviter l’implosion et la division du peuple.

 

“Le CDUC s’indigne de l’obstination des dirigeants aussi bien, de la République, de le CENI, de la cour constitutionnelle et ceux d’une frange de la classe politique à avancer sans vergogne dans un processus électoral qui viole de bout en bout et à chacune des étapes, les lois et les droits des citoyens Congolais ” a déclaré Maître Arlette Odia, présidente du CDUC.

 

Et d’ajouter :

“Peu importe le vainqueur à cette élection, puisqu’il aura été le produit d’un mécanisme frauduleux, ce vainqueur pérennisera à coup sûr la violation des principes et des lois dans notre pays”.

 

Rappelons que dans ses arrêts rendus le lundi 30 octobre 2023, la cour constitutionnelle avait notamment rejeté la requête de Seth Kikuni contre Félix Tshisekedi et celle de Noël Tshani contre Moïse Katumbi. La haute cour avait aussi repêché 2 candidats, ramenant ainsi la liste des candidats présidents à 26.

 

Derick Katola




Ligue africaine de football : Le Wac en finale !

Après sa victoire (1-0) il y a trois jours en demi-finale aller de Ligue africaine de football à Casablanca, le Wydad s’est qualifié ce mercredi pour la première finale de l’histoire de la compétition. Rejoints au score par l’Espérance de Tunis sur l’ensemble des deux matches après le but Rodrigues Silva (1-0), les Marocains ont remporté la séance des tirs aux buts 4-5 au stade de Radès. Une revanche sur la finale de Ligue des champions polémique en 2019 face au même adversaire.

Virtuellement éliminée au coup d’envoi, l’Espérance partait la première à l’abordage, malgré le pressing dissuasif des Marocains. À la retombée d’un corner botté par Houssem Teka depuis la gauche, Oussama Bouguerra se signalait d’abord par une tête au-dessus de la transversale (10e). Dans son sillage, le défenseur-buteur Yassine Meriah reprenait maladroitement au second poteau un nouveau corner de la gauche (20e).

Les Tunisiens s’installaient de plus en plus dans le camp Wydadi, alors que les Casablancais changeaient de tactique, en optant notamment pour une défense regroupée en bloc bas. Ghaith Ouahabi s’essayait ainsi de loin aux abords de la surface, mais sa tentative était détournée par la défense (27e). L’une des rares situations marocaines intervenait par l’intermédiaire d’Hicham Boussefiane, lequel tirait hors-cadre à la suite d’un renvoi de la défense adverse consécutivement à un corner tiré par Yahia Attiat-Allah (40e).

Les Tunisiens maintenaient le cap en seconde période, alors qu’un centre dangereux de Bouguerra en direction de Rodrigues Silva dans la surface était intercepté de justesse par le gardien Youssef El Motie (49e). Dans un match haché (11 fautes pour l’EST contre 10 côté WAC en première mi-temps), le premier tir cadré intervenait seulement juste après l’heure de jeu, et ce, à l’initiative des Sang et Or. En effet, depuis les 25 mètres, Ouahabi déclenchait une frappe déviée qui échouait dans les bras d’El Motie (61e).

L’Espérance Tunis marque, le Wydad en finale

À force d’essayer, les locaux finissaient par forcer le verrou cinq minutes plus tard avec le Brésilien Rodrigues Silva. Réceptionnant un centre millimétré de la gauche de Bouguerra, l’avant-centre s’élevait haut dans le dos de Yassine Meriah, et battait le gardien d’un coup de tête à bout portant (1-0, 66e). L’ancien de Juventude (Brésil) en profitait pour ouvrir son compteur et infliger au WAC son premier but dans la compétition.

Rattrapé au score sur l’ensemble des deux matchs, le Wydad réagissait dans le dernier quart d’heure par Mohammad Ounajem. Malheureusement pour les Sang et Or, l’ailier droit faisait preuve d’individualisme en tentant un enroulé dévissé du gauche, oubliant ses coéquipiers démarqués dans la surface (78e). De son côté, l’Espérance jouait son va-tout en vue d’inscrire le but du break synonyme de qualification sans passer par l’épreuve fatidique des tirs aux buts. Dans ce sens, Yan Sasse décochait une reprise déviée par El Motie par sur son poteau droit suite d’un corner (83e) puis Rodrigues Silva se voyait refuser un deuxième but pour une position d’hors-jeu de Yan Sasse à deux minutes de la fin du temps réglementaire (88e).

Finalement, les deux formations devaient se départager à l’épreuve des tirs aux buts, la première de cette édition inaugurale de Ligue africaine de football. Et à ce jeu, c’est le Wydad qui prenait le meilleur en convertissant ses cinq tirs contre quatre pour l’ES Tunis. Le buteur Rodrigues Silva voyant son tir stoppé par El Motie. Le Sénégalais Bouly Sambou transformait celui de la qualification pour le WAC, qui affrontera en finale le vainqueur de la deuxième demi-finale retour entre Al Ahly et le Mamelodi Sundowns.




La CENI prend acte des arrêts des Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle a reçu, des Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel, les arrêts consécutifs aux recours en contestation de la Décision n° 107/CENI/AP/2023 du 28 septembre 2023 portant publication des listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection des Députés provinciaux.

Au total, 710 requêtes ont été déposées auprès des Cours administratives d’appel. Après traitement, 95 ont été jugées recevables et fondées, 156 recevables et non fondées et 459 irrecevables.

Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et publie la liste définitive des candidatures à l’élection des Députés provinciaux par sa Décision N° 118/CENI/AP/2023 du 31 octobre 2023.

Les listes définitives ainsi publiées par voie de presse sont affichées aux Antennes de la CENI du ressort de chaque circonscription électorale et sont disponibles sur le site web: www.ceni.cd

Par ailleurs, la CENI rappelle aux médias, aux candidats indépendants, aux partis ainsi qu’aux regroupements politiques que conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, la campagne électorale est prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023.




A quelques semaines du 20 décembre 2023 « L’opposition prépare mieux la contestation que les élections » 

C’est ce que pense M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, qui affirme qu’il est illusoire de penser que nous aurions des élections parfaites à 1000%, au regard notamment de l’attitude de l’opposition vis-à-vis de la CENI. Et de poursuivre : c’est bien qu’ils veulent le dialogue mais nous, nous voulons le dialogue avec le peuple congolais. Le porte-parole du Gouvernement a fait observer que toutes les étapes du processus électoral ont été tenues à la grande satisfaction de tout le monde. Il se dit curieux de lire leurs programmes et de les entendre parler sur leurs offres que de s’acharner sur la Commission électorale nationale indépendante, dont certains ont des membres dedans.

« Réformes engagées dans le secteur de l’industrie : bilan et perspectives », c’est le thème général retenu par M. Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias, lors d’un briefing presse auquel il avait convié son collègue de l’Industrie, Julien Paluku. A l’occasion, la presse a voulu avoir la réaction du Gouvernement par rapport au communiqué publié par six (6) candidats présidents de la République : Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Franck Diongo, Marie-Josée Ifoku et Seth Kikuni, qui se sont inquiétés de « l’opacité » dans le processus de financement des élections. Ils ont aussi prôné le dialogue.

Dans sa réplique, Patrick Muyaya s’est étonné du fait qu’il y a quelques mois qu’on nous avait balancé la question de la ‘’congolité’’. « On nous a accusés de tous les noms. Je le disais ici, le premier agent de marketing de l’initiative de ‘’congolité’’, c’était Olivier Kamitatu. Que de préjugés ! Jusqu’à penser que le Gouvernement, le président de la République, … utiliseraient la justice pour bloquer la candidature de certains. C’était de l’agitation à gauche à droite, des procès d’intention et des préjugés. Les choses ne se sont pas passées comme ils pensaient », explique Patrick Muyaya.

Et de souligner que les gens ne se rendent pas compte que le Congo est en train de se consolider d’avantage. « Je suis le premier à dire que les amis de l’opposition doivent quitter la périphérie pour venir challenger notre stratégie industrielle avec les Zones spéciales économiques réparties dans les territoires, tout ce que nous faisons dans le cadre de l’industrie du cobalt, de la chaine de valeur qui va attirer plusieurs pays africains », dit-il, avant de soutenir que c’est cela le débat de fond.

Patrick Muyaya poursuit en disant qu’une chose était de dire : écoutez, le processus n’est pas transparent, on va exclure les candidats, ce n’est pas inclusif, mais lorsque les faits donnent raison à la CENI, il faut qu’il y ait une certaine honnêteté de dire qu’on s’est trompé d’analyse. Comme beaucoup vont se tromper encore dans les analyses qui suivront. Rien d’étonnant !

Le porte-parole du Gouvernement a comme impression que l’opposition prépare mieux la contestation que les élections. Il faut d’abord situer la question de l’organisation des élections dans un contexte évolutif, parce que nous étions en 2006 aux premières élections plurielles, nous sommes en 2023, ça fait 17 ans.

« Nous avons presque atteint l’âge de la maturité. Il ne faut pas oublier que les élections, on les organise dans un pays grand comme le nôtre, avec des problèmes d’infrastructures, etc. N’oubliez pas que le processus devient encore beaucoup plus complexe lorsque vous avez presque 100.000 candidats qui doivent voter le même jour. Toutes ces choses sont connues de ces opposants. Donc c’est illusoire de penser que nous aurons des élections parfaites à 1.000% au regard notamment de leur attitude vis-à-vis de la CENI », affirme-t-il.

Le seul dialogue, c’est avec le peuple

A la demande des candidats présidents de la République par rapport au dialogue, Patrick Muyaya souligne que c’est bien qu’ils veulent le dialogue mais nous, nous voulons le dialogue avec le peuple congolais. C’est bien qu’ils s’approchent de la CENI, parce que la CENI est là y compris pour les opposants et pour tous les Congolais. Mais faire des fuites avant, parler de tricherie, parler de ceci, des difficultés qui sont inhérentes à un processus électoral complexe dans un pays comme le nôtre, ne doivent pas être expliquées à des candidats présidents de la République, car ils sont censées le savoir.

Au sujet de l’excuse sur le financement, Patrick Muyaya a précisé que c’est tout le débat qu’il y a depuis le début du processus électoral. Mais observez avec nous que toutes les étapes du processus électoral ont été tenues. « Donc le conseil à nos amis de l’opposition, c’est de lire ce que nous faisons, parce que pendant le moment de la campagne électorale, le peuple doit les challenger. Je pense que vous les médias, vous leur poserait des questions : quelle est votre stratégie dans les secteurs de l’Industrie, de la Santé, de l’Education, de la diplomatie ?

Et de soutenir que vous verrez qu’ils n’ont que des incantations comme réponses. « Nous nous sommes dans le possible, mais eux sont dans l’impossible ! Et moi je suis curieux de lire leurs programmes et de les entendre parler sur leurs offres que de s’acharner sur la Commission électorale nationale indépendante, dont certains ont des membres dedans. J’espère que le moment venu, ils verront la CENI qui pourra leur donner des réponses et nous, Gouvernement, en ce qui concerne le financement, la sécurité, c’est un choix que nous avons fait. Et cela pour tenir le rendez-vous du 20 décembre et le seul dialogue, ça sera avec le peuple congolais », martèle-t-il.

JMNK




Chine : Une nouvelle université catholique en Chine

Si l’autorisation est accordée, une nouvelle université privée verra le jour à Hong Kong, la troisième de la ville, aux côtés des universités existantes Shue Yan et Hang Seng. La particularité de cette université est qu’elle sera la première université catholique de la région et qu’elle ne se limitera pas aux professions de santé, comme l’Institut Caritas d’enseignement supérieur. Selon les annonces précédentes du diocèse, la nouvelle institution s’appellera Université Saint-François.

Les autorités de Hong Kong sont sur le point d’approuver officiellement le projet du diocèse de créer une nouvelle université catholique. Cette initiative a été annoncée à plusieurs reprises par l’évêque Stephen Chow, récemment devenu cardinal, nommé par le pape François lors du consistoire du 30 septembre.

Selon Headline Daily, l’Institut Caritas d’enseignement supérieur, un établissement d’enseignement de l’Église catholique à Hong Kong, connu principalement pour sa formation d’infirmières, a été approuvé par le Conseil d’accréditation des qualifications académiques et professionnelles (Council for the Accreditation of Academic and Professional Qualifications). Cet organisme a certifié qu’il remplissait toutes les conditions nécessaires pour élever un établissement d’enseignement supérieur au rang d’université. Il ne reste plus que la dernière étape, qui est de nature politique et nécessite l’approbation formelle du gouvernement, dirigé par le chef de l’exécutif John Lee.

La naissance de cette université catholique à Hong Kong est un projet dans lequel l’actuel cardinal Stephen Chow avait déjà été impliqué lorsqu’il était le responsable local des jésuites avant d’être nommé évêque. Au départ, l’idée de construire une nouvelle université à Fanling, une zone proche de la frontière avec la Chine continentale, avait été évoquée mais officiellement rejetée par les autorités pour des raisons d’urbanisme. C’est pourquoi, lorsqu’il est devenu évêque de Hong Kong, il a repris le projet et demandé la transformation de l’Institut Caritas d’enseignement supérieur en université.

Pendant la cérémonie au cours de laquelle le cardinal Chow a reçu sa barrette cardinalice à Rome, le Hong Kong Diocesan Weekly a publié un article dans lequel le cardinal parlait du voyage du pape François en Mongolie et des mots qu’il a dédiés à la Chine à la fin de la messe à Oulan-Bator.

Le cardinal a exprimé son souhait que la poignée de main du pape ait inclus Mgr Stephen Lee, évêque de Macao, et a mentionné un autre évêque chinois présent à la cérémonie. Malgré cela, le cardinal a souligné que le geste du pape François reflète son amour profond pour la Chine et son peuple. Il a également souligné qu’il n’y a pas de contradiction entre le fait d’être un bon chrétien et un bon citoyen, et que les deux identités devraient coexister en harmonie.

En ce qui concerne le travail d’évangélisation, le cardinal Chow a souligné qu’il ne s’agit pas de faire du prosélytisme, mais plutôt de témoigner de l’amour de Dieu, qui prend soin de nous et nous soutient lorsque nous tombons. Pour que l’Église grandisse, il est essentiel d’engager les autres à travers notre témoignage de vie, afin qu’ils comprennent qui nous sommes et qu’ils soient prêts à travailler ensemble pour le bien commun.

Malgré les efforts du pape François et de ses prédécesseurs pour rassurer le gouvernement chinois sur la mission d’amour de l’Église, le cardinal a souligné l’importance de ne pas oublier les blessures historiques causées pendant les années où la Chine a été exploitée et attaquée par des puissances étrangères, dans lesquelles certains missionnaires ont également pu jouer un rôle. Il a également mentionné les difficultés imposées par la bureaucratie gouvernementale, présente dans tous les pays.

Dans ce contexte, le cardinal Chow a conclu en encourageant la prière, la patience, la sincérité et la cohérence, et en maintenant l’espoir dans l’amour indéfectible de Dieu.




Dans son rapport 2023 : JED dénombre plus de 500 atteintes contre la presse dont 5 journalistes tués durant le 1er mandat de Fatshi

A l’occasion de la célébration, jeudi 02 novembre 2023, de la Journée Internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre les journalistes, Journaliste en danger (JED) publie son Rapport annuel sur « Le Bilan de la liberté de la presse sous le premier mandat du Président Félix Tshisekedi ».

Un quinquennat considéré comme celui de tous les espoirs pour les journalistes congolais, après le long règne de Joseph Kabila à la tête de la RDC et qui était marqué par des brimades, des attaques et fermetures des médias, des arrestations et violences allant parfois jusqu’aux assassinats des journalistes. Le mandat de Tshisekedi était alors présenté comme celui de la rupture entre l’ancien régime et le nouveau pouvoir, issu de la première alternance politique et pacifique du pays. Le Président Félix Tshisekedi s’étant engagé, dans son discours d’investiture, à faire des médias « des véritables 4è pouvoir » ; à œuvrer pour le respect des droits fondamentaux, et à sensibiliser les forces de sécurité au respect des droits et libertés des journalistes à exercer leur mission d’information sans crainte des représailles »

Dans son rapport 2023, JED fustige les promesses non tenues du nouveau Président et constate qu’aucune action d’envergure n’a été prise, ni sur le plan politique, ni sur le plan judiciaire, ni sur le plan sécuritaire, pour rendre plus sûr l’exercice du métier de journaliste, en dépit de l’adoption d’une nouvelle Loi sur la presse issue des Etats généraux de la Communication et des médias qui n’a jamais été publié au Journal Officiel, plus de huit mois après sa promulgation par le Chef de l’Etat.

Pour JED, les conséquences de ces promesses non tenues se traduisent par les assassinats, les menaces, agressions et arrestations des journalistes ; les fermetures et pillages des médias, enregistrés, chaque année depuis son avènement au pouvoir à savoir : 85 cas (2019) ; 116 (2020) ; 110 cas (2021) ; 124 cas (2022) et 88 cas (2023).

Au total donc, durant le premier mandat de Tshisekedi, le Service de monitoring de JED a enregistré au moins 523 cas d’attaques diverses contre la presse dont 5 journalistes tués ; au moins 160 cas d’arrestations des journalistes ; plus de 130 journalistes et professionnels des médias qui ont été victimes des menaces ou des violences physiques. Sans oublier, les médias qui ont été attaqués, fermés ou des émissions interdites, soit 123 cas enregistrés.

Au moins 3 journalistes ont été tués

Le Rapport-bilan de la liberté de la presse sous Félix Tshisekedi met également en exergue les cas des journalistes tués ou portés disparus particulièrement dans les provinces de l’Est de la RDC en proie à la violence des groupes rebelles. Au moins 3 journalistes ont été tués au cours de l’année 2021, et un journaliste porté disparu depuis décembre 2020, après avoir été enlevé par des miliciens. Il s’agit de

• Héritier Magayane, journaliste de la RTNC, station locale de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, qui a été tué, le 8 août 2021, à l’arme blanche par un groupe d’hommes non autrement identifiés.

• Barthelemy Kubanabandu Changamuka, journaliste de la Radio Communautaire de Kitshanga (CORAKI FM) émettant à Kitshanga, une localité de la province du Nord-Kivu, assassiné, le 9 mai 2021, dans l’enclos de son domicile par deux hommes armés en tenue civile.

• Joël Mumbere Musavuli, directeur de la Radio Communautaire Babombi, émettant à Biakato, chefferie de Babombi, territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, ainsi que son épouse qui ont été attaqués à l’arme blanche, le 14 août 2021, par un groupe d’hommes non autrement identifiés. Le journaliste a succombé de ses blessures tandis que sa femme était grièvement blessée.

• Bwira Bwalite, directeur de la radio communautaire de Bakumbole, station émettant à Kalembe dans le territoire de Wilikale (Nord-Kivu, a été enlevé par des miliciens, le 16 juin 2020 et son corps n’a jamais été retrouvé.

Les enquêtes annoncées au lendemain de ces assassinats, en vue d’identifier leurs auteurs ou commanditaires, ainsi que les mobiles de ces crimes n’ont jamais été diligentées.

Alors que s’annoncent des nouvelles échéances politiques cruciales, notamment l’élection présidentielle, dans un climat de tension et de suspicion, généralement hostile à la liberté de la presse, JED considère que la sécurité des journalistes est l’une des clés essentielles de la réussite d’un processus électoral fiable et transparent.

88 cas d’attaques diverses contre les journalistes

Depuis le début de cette année électorale, JED a documenté au moins 88 cas d’attaques diverses contre les journalistes et contre les médias qui se répartissent de la manière suivante

– 40 cas de violences physiques

– 30 cas d’arrestations ou interpellations

– 18 cas de fermetures des médias fermés ou d’interdiction des programmes ou émissions politiques

Trois journalistes croupissent en prison en Rdc

Au moment de la publication de ce rapport, au moins trois journalistes croupissent en prison en RDC. Il s’agit de:

– Patrick Lola, journaliste indépendant, arrêté et détenu depuis le 22 novembre 2021, à la prison centrale de Mbandaka, à l’Equateur.

– Blaise Mabala, journaliste à la Radio « Même Moral FM » émettant à Inongo dans la province de Maî Ndombe, arrêté depuis le 20 octobre 2023, et incarcéré à la prison centrale de Inongo pour outrages à l’autorité.

– Stanis Bujakera Tshiamala, correspondant du magazine Jeune Afrique et également directeur de publication adjoint du site d’information congolais Actualité.cd. Il a été arrêté le 8 septembre à l’aéroport de Kinshasa-Ndjili. Depuis le 14 septembre 2023, il est détenu à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Le journaliste est accusé de “faux en écriture”, “falsification des sceaux de l’État”, “propagation de faux bruits”, suite à la publication d’un article sur le site Internet de Jeune Afrique, le 31 août, signé par la rédaction. Cet article mentionnait un rapport attribué à l’Agence nationale de renseignements (ANR) dont les autorités congolaises contestent l’authenticité et mettant en cause des renseignements militaires dans la mort de Chérubin Okende Senga, ancien ministre des Transports et Député de l’opposition.

Pour Tshivis Tshivuadi, Secrétaire général de JED, « Quels que soient les motifs avancés pour justifier cette arrestation, tout laisse croire que cette affaire est plus politique que judiciaire. Raison pour laquelle, JED demande au Président de la République, en sa qualité de Magistrat suprême, de lancer un signal fort pour marquer la fin de son premier mandat, en ordonnant la libération du journaliste Stanis Bujakera, victime d’un acharnement judiciaire alors qu’il doit bénéficier de sa présomption d’innocence, et de tous les autres journalistes arbitrairement privés de leur liberté en provinces».

Dans un Appel lancé, le 19 octobre 2023, aux candidats à l’élection présidentielle du 20 décembre, Reporters sans frontières (RSF) leur demande de s’engager à soutenir la liberté de la presse et promouvoir la sécurité des journalistes, et d’affirmer leur soutien à la demande d’abandon des charges contre le journaliste Stanis Bujakera dont le procès est en cours.




Kathungu Furaha encourage l’imagination créatrice des artistes de « La maison de la vie est belle de Matonge 

En visitant ce mercredi 01/11, le site où un épisode du film La Vie est Belle de Papa Wemba, sorti en 1987, a été tourné, la ministre de la Culture, Arts et Patrimoines s’est dite heureuse d’y rencontrer des jeunes artistes qui protègent ce Patrimoine du quartier Matonde de Kinshasa.

Kathungu Furaha s’est adressée aux cinéastes, performeurs, musiciens, écrivains, peintres, photographes qui y travaillent. Pour elle : « La Culture doit surtout rester parmi la population et non seulement dans les salons huppés ».

Elle leur a demandé d’immortaliser, par la Photographie et les Gravures les autres sites où ont vécu les anciennes célébrités et les pères de notre indépendance puis en produire « des journées d’expositions » au musée de l’art contemporain de l’échangeur de Limeté.

La ministre de la Culture, Arts et Patrimoines a demandé aux artistes performeurs qui sensibilisent sur la protection de l’environnement, de continuer leur imagination créatrice pour en faire une Industrie culturelle.

 

Kathungu Furaha a rendu aussi hommage à Mme Victorine Djoli, la première femme à conduire une voiture au Congo en 1955, qui avait vécue dans la même parcelle où les artistes de la Maison de la Vie est belle sensibilisent contre les déchets dans la ville de Kinshasa.