La Mauritanie s’intéresse de près à l’attaque terroriste à Es-Smara

Une réunion entre le Maroc et la Mauritanie a eu lieu au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU de la résolution 2703 sur le Sahara. La réunion s’est déroulée dans un contexte de tensions qui n’échappe pas à Nouakchott.

Le ministre mauritanien des Affaires étrangères, Mohamed Salem Ould Merzoug, a reçu l’ambassadeur du Maroc, Hamid Chabar, mardi à Nouakchott, soit au lendemain de l’adoption de la dernière résolution du Conseil de sécurité qui prolonge d’un an le mandat de la mission d’observation de MINURSO et qui consacre la prééminence de la solution politique basée sur la proposition d’autonomie.

La même résolution rappelle également l’importance de la reprise du processus des tables rondes réunissant le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et la milice du polisario. Ce processus est bloqué depuis que l’Algérie refuse de reprendre le chemin des discussions.

Lors des entretiens entre le chef de la diplomatie mauritanienne et l’ambassadeur du Maroc, les deux responsables ont discuté des « relations de fraternité et de coopération entre (les) deux pays frères », selon le texte du cabinet du ministre Ould Merzoug, publié sur X (anciennement Twitter).

Les deux responsables ont également évoqué « un certain nombre de questions d’intérêts commun », est-il souligné sans en dire plus.

Toutefois, cette rencontre s’inscrit dans un contexte précis et un timing qui ne laisse aucun doute, laissant penser aux derniers développements du dossier du Sahara qui continuent de soutenir la voie de résolution basée sur le compromis telles que le stipule la proposition d’autonomie soumise par le Maroc en 2007.

D’année en année, le Royaume est conforté dans sa position dans ce dossier et les récents actes terroristes d’Es-Smara contre des civils, ayant coûté la vie à un Marocain et blessé plusieurs autres dans des tirs de projectiles revendiqués par la milice du polisario, sont donc des sujets importants à discuter pour la Mauritanie qui craint un embrasement à ses frontières.

Le Maroc d’ailleurs a prévenu que ces actes signés et revendiqués par les séparatistes -soutenus et défendus par l’Algérie- « ne resteront pas impunis », d’autant plus que la qualification en actes « terroristes » ne fait aucun doute.

« Nous savons que le droit international, le droit humanitaire international et les résolutions du Conseil de sécurité qualifient tout attaque ou tout ciblage des civiles comme un acte terroriste, un acte de guerre. Cela suppose, bien sûr, des conséquences et des responsabilités », a prévenu en ce sens le représentant permanent du Royaume à l’ONU, Omar Hilale.

Le diplomate marocain est allé plus loin pour contextualiser ces attaques, en déclarant que les responsables « devront assumer leurs responsabilités juridiques mais également politiques, pas seulement ceux qui ont perpétré ces attaques, mais aussi ceux qui sont derrière eux. Ceux qui les abritent, ceux qui leur fournissent les missiles ou les mortiers ».

La Mauritanie n’est pas directement ou indirectement liée à ces actes de terrorisme, mais les membres du polisario sont nombreux à détenir la nationalité mauritanienne et se déplacent souvent dans le pays notamment pour le vote.

Nouakchott qui tient à garder une position à mi-chemin entre l’Algérie et le Maroc pour ne pas perdre ses avantages, pourrait se rapprocher de la position marocaine après cette nouvelle attaque qui menace toute la région et en particulier ses frontières avec la présence d’éléments armés et dangereux qui seraient susceptibles de mener des attaques sur son sol.




Kinshasa-Lemba: Pius Muabilu offre des bancs au collège Frère Emmanuel Stablum

C’est un ouf de soulagement pour les élèves du collège Frère Emmanuel -Stablum. Pius Muabilu, président de la Fondation qui porte son nom a remis un lot important de bancs aux responsables de cet établissement scolaire, ce mercredi. La cérémonie s’est déroulée en présence des apprenants, les parents et enseignants.

Pour Celé Kanangila, représentant du président de la Fondation Pius Muabilu à la cérémonie, ce geste de cœur témoigne de l’engagement de l’élu du Mont-Amba dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

Il s’agit d’une action posée au nom de l’altruisme qui caractérise Pius Muabilu, un homme qui n’aime jamais être heureux tout seul.

D’après ce proche collaborateur du bienfaiteur, cette opération de distribution de bancs vient après celle de distribution des fournitures scolaires dans le but de permettre aux parents de faire étudier les enfants dans les meilleures conditions.

Pius Muabilu rappelons-le, tient à une jeunesse formée et informée capable de contribuer au développement du pays.

Une seule demande exprimée au nom de Pius Muabilu aux bénéficiaires : continuer à prier pour lui. Les apprenants ont été dans la joie totale.

D’après l’élève Ngombe Kampilam, ce don du Président de la Fondation Pius Muabilu est une réponse aux prières non seulement des parents, mais aussi des autorités scolaires.

Nous avons passé de moments difficiles dans notre école dans le déplacement de bancs d’une classe à une l’autre et ceux qui n’en avaient pas étaient obligés de s’asseoir à même le sol, dit-elle.

Plusieurs démarches entreprises ailleurs sont restées lettre morte avant que la Fondation Pius Muabilu ne nous vienne en aide, a-t-elle ajouté.

La délégation de la fondation était composée de Béton Mukadi et Lisette Bimpe qui ont promis la poursuite de l’opération dans d’autres écoles le week-end prochain.




Après le rapport de l’IGF sur la Gécamines: Des agents mobilisés pour exiger des sanctions contre les détourneurs ! 

La “case a commencé à brûler” après juste la publication de la correspondance adressée au patron de l’Inspection Générale des Finances (IGF) en date du 04 octobre dernier par le Chef de brigade chargé de l’enquête, Muzeze Nzonzimbu, et ses collaborateurs. En examinant les comptes de la SIMCO lors de leur patrouille financière, les collaborateurs de Jules Alingete ont listé 27 noms des haut-cadres de la Gécamines qui auraient bénéficié de plus de 10 millions de dollars américains en l’espace de trois mois, soit d’octobre 2022 à décembre 2022.

Ces prélèvements sont qualifiés de « détournement » par le chef de bridage qui demande au Chef de service de l’IGF l’autorisation de convoquer les Mandataires, Cadres et Agents de la Gécamines auteurs de ces prélèvements des fonds dans les comptes de SIMCO.

Selon une source proche de ce dossier, du Président du conseil d’administration jusqu’aux agents en passant par l’intersyndicale, les noms sont cités selon la répartition des fonds. Le dossier touche également les personnes qui ont récemment bénéficié de la confiance du Chef provoquant ainsi un mécontentement dans le chef des agents et leurs dépendants de ladite société des mines.

« Cette situation est une interpellation au Chef de l’Etat. Certains des cadres nommés posent des actes qui lui déshonorent. Ce sont des gens qui ne veulent pas la réélection de Félix-Antoine Tshisekedi dans le Katanga », ont déclaré les enfants des agents-Gécamines dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

 

 

A Lubumbashi comme à Likasi, des voix se lèvent exigeant qu’une lumière soit faite pour que les coupables répondent de leurs actes devant la justice. C’est le cas du Député Provincial Vital Nsuzu qui considère que cette affaire comme une preuve du déséquilibre social.

« …Ce n’est pas normal. Excellence Monsieur le Président de la République, les gens détournent 10 millions de dollars à la Gécamines. Nous venons de suivre le rapport de l’IGF. Léon Mawine et Guy Robert Lukama sont partout », a lâché ce député provincial. Ainsi, ce dossier est à suivre de près puisque contenant beaucoup de rebondissements.

Onassis Mutombo




Election présidentielle 2023: Diongo, Fayulu, Ifoku, Katumbi, Kikuni et Mukwege s’inquiètent de l’opacité du processus électoral

Six des 26 candidats présidents de la République pour les élections de décembre 2023, à savoir Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwege, Franck Diongo, Marie-Josée Ifoku et Seth Kikuni, se sont inquiétés de « l’opacité » dans le processus de financement des élections. Dans une déclaration conjointe publiée mardi le 31 octobre 2023 à Kinshasa, ces six candidats à la présidentielle ont dénoncé ce qu’ils qualifient de «  manque de transparence » dans la conduite des opérations électorales. Selon des sources proches de l’opposition, tout serait partie principalement de la validation des candidatures de Joëlle Bile et Hénoch Ngila dont les noms ne figuraient pas sur la liste de contentieux électoraux traité par la Cour constitutionnelle, mais leurs noms se retrouvent sur la liste définitive des candidats.

 

Ces candidats président de la République invoquent, entre autres raisons, la décision n°116/CENI/AP du 19 octobre 2023 portant publication de la liste provisoire des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection du président de la République, particulièrement dans son article 2, où il est stipulé qu’« aucune candidature n’a été déclaré irrecevable » pour justifier leur plainte. C’est-à-dire que toutes les candidatures déposées, sans ces deux noms, étaient retenues, ce qui leur fait croire qu’ils proviendraient d’une source autre que celle de la CENI, ce qui leur pousse à parler de «  manque de transparence ».

Bien que les princes des Eglises Catholique et protestante, au sein de la Mission d’Observation Électorale de la Conférence épiscopale nationale du Congo et de l’Église du Christ au Congo (MOE CENCO-ECC), aient félicité la Cour constitutionnelle et à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo pour leurs efforts visant à renforcer la participation sans exclusive aux élections à venir, ils ont néanmoins souligné l’importance de maintenir l’éthique et l’intégrité dans le processus électoral. Ce que renforcera la légitimité du vainqueur.

Et du côté de la Nouvelle société civile congolaise (NSCC), Jonas Tshiombela, président de ladite structure, a fait savoir que la Cour constitutionnelle a joué à l’apaisement et à la recherche de la non-exclusivité.

 

 

Quid du « manque de transparence » fustigé par l’opposition ?

 

« La Cour constitutionnelle étant une instance qui statue en premier et dernier ressort dans notre pays, vient là d’administrer à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’elle demeure indépendante contrairement à tout ce qu’il y avait eu comme bruits au niveau de l’opinion. Elle a joué à l’apaisement, à la recherche de la [non-exclusivité] qui a fait défaut pendant un moment donné. Elle a ramené tout le monde au consensus pour montrer qu’elle est l’autorité qui statue en dernier. Partant de cette idée, tous les acteurs qui seront en compétition électorale doivent maintenant jouer aux règles du jeu afin que les élections soient inclusives et apaisées. De la même manière qu’on a accepté qu’on entre en compétition, qu’on accepte également lorsque la Cour constitutionnelle va statuer sur le résultat et que tout le monde soit conséquent que c’est la dernière instance qui s’est décidée », a souligné Jonas Tshiombela.

Seulement, cette approche n’est pas vue d’un bon œil par certains observateurs proches des six opposants qui redoutent que cette recherche de la non-exclusivité puisse faire jurisprudence.

La sortie médiatique de ce groupe de candidats à la présidence n’a pas laissé la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). La centrale électorale rassure l’opinion publique que le processus électoral se poursuit sans interruption, dans le respect des lois, du calendrier et des bonnes pratiques électorales.

Et de dénoncer en ces termes : «  certaines parties prenantes, au lieu d’apprécier les efforts fournis pour respecter les délais constitutionnels, tentent de créer des tensions en vue de justifier une contestation future des résultats ». Le Président de la CENI, Denis Kadima de préciser :

 

«  La CENI a multiplié des actions en faveur de la tenue d’élections crédibles, transparentes, pacifiques et inclusives depuis le début du cycle électoral en cours, prouvant à maintes reprises son impartialité et son sens de la justice. Cependant, elle déplore que certaines parties prenantes, au lieu d’apprécier ces efforts déployés pour respecter les délais constitutionnels, tentent de créer des tensions en vue de justifier une contestation future des résultats », souligne la CENI dans un communiqué rendu public le mardi 31 octobre 2023.

 

Des duplicatas des cartes d’électeurs, de la publication des listes provisoires…

 

Quant aux revendications concernant les duplicatas et la publication des listes provisoires des électeurs, la CENI rappelle qu’elle a déjà lancé l’opération de délivrance des duplicatas conformément aux conditions fixées par la loi, dans ses antennes, étendu au niveau des communes, des secteurs et des chefferies..

En outre, « la CENI a déjà mis à disposition la cartographie électorale sur son site (www.ceni.cd) conformément à sa décision n°117/AP/2023 du 28 octobre 2023, en accord avec l’article 47bis de la loi électorale. La CENI rappelle que la publication de la liste provisoire des électeurs a été effectuée conformément à l’article 6, alinéas 1 à 3 de la loi électorale, ainsi qu’aux articles 19 et 20 de ses mesures d’application (cf. Communiqué n° 050 du 05 octobre 2023)”, précise la CENI.

Pour ce qui est de la liste définitive des électeurs, elle sera affichée dans chaque bureau de vote au plus tard 15 jours avant le jour du scrutin, et ces listes resteront en place jusqu’au jour du scrutin, conformément à l’article 8, alinéa 4 de la loi électorale.

Toutefois, pour ce qui concerne la mise en place d’un cadre de concertation CENI-candidats à la présidence, la CENI rappelle qu’elle organise et continuera à organiser des cadres de concertation avec toutes les parties prenantes, y compris les candidats à l’élection présidentielle.

Willy Makumi Motosia




Comité de Conjoncture Économique: Sama Lukonde engage le gouvernement à renforcer les actions dans les secteurs sociaux 

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé la réunion hebdomadaire du Comité de Conjoncture Économique (CCE) qui a examiné la situation économique au niveau tant national qu’international. À l’international, le CCE a passé en revue le rapport de la Banque mondiale sur l’élimination de la pauvreté et celui de la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).

À en croire le Ministre d’État en charge du Budget qui a fait le compte rendu de cette réunion à la presse, le rapport de la Banque mondiale consacré à l’élimination de la pauvreté révèle qu’à l’horizon 2030, cet objectif de développement durable ne sera pas atteint, dans la mesure où il y aura à peu près 600 millions de personnes qui vont continuer à vivre dans les conditions d’extrême pauvreté. Cette situation fait suite au choc qu’a connu l’économie mondiale entre la période de 2020 à 2022.

En termes des recommandations, Aimé Boji Sangara a indiqué que la Banque mondiale demande aux pays en voie de développement d’augmenter des dépenses dans les secteurs sociaux, notamment dans le secteur de la santé, dans le secteur de l’éducation et des infrastructures de base.

Le deuxième rapport a été produit par la Conférence des Nations-Unies sur le Commerce et le Développement et porte sur la dépendance des pays en voie de développement, spécialement sur les produits de base. Selon le Ministre d’État au Budget, cette dépendance de ces pays sur les produits de base les expose aux chocs mondiaux et à ce sujet, il est recommandé aux pays en voie de développement de fournir les efforts vers la diversification de leurs économies en priorisant les secteurs à fort potentiel, pour accroître la création d’emplois et aussi l’augmentation des revenus.

Au niveau national, le CCE s’est penché sur l’adoption par l’Assemblée nationale du projet de Loi de finances pour l’exercice 2024, projet qui était présenté en équilibre et en recettes avec des prévisions à hauteur de 40.500 milliards de francs congolais. Ce qui représente une augmentation de 24% comparativement au budget de l’exercice en cours. Ce projet de Loi est en cours d’examen au niveau du Sénat, a fait remarquer le Ministre d’État Aimé Boji.

Quant aux indicateurs macroéconomiques, notamment pour ce qui est de l’inflation, “on note une légère accélération du rythme de formation des prix comparativement à la semaine d’avant. Mais je tiens à rassurer l’opinion que le gouvernement poursuit l’exécution des mesures qui ont été adoptées pour la maîtrise de l’inflation dans notre pays. Quant au taux de change, à l’indicatif, l’on signale une dépréciation du franc congolais face au dollar qui, au parallèle, enregistre une légère stabilité. Au 27 octobre, le franc congolais s’est échangé à un taux de 2.598 francs congolais pour 1 dollar américain et au parallèle, on a constaté un taux de 2.591 francs congolais pour  1 dollar américain”, a souligné le Ministre d’État au Budget.

De réserves de change de 4,6 milliards de dollars américains

Pour ce qui est de réserves de change, Aimé Boji parle d’une relative stabilité qui se situe à 4,6 milliards de dollars américains, ce qui représente à peu près 11 semaines d’importation des biens et services sur ressources propres du gouvernement. Il sied de dire que comparativement à la situation au 31 décembre 2022, il y a une amélioration de 5% dans ces réserves internationales.

Enfin, il faut signaler que le Comité de conjoncture économique qui a convié le Ministre des Hydrocarbures à cette réunion, a échangé autour de la question de l’approvisionnement et de la distribution des produits pétroliers. Des mesures ont été par ailleurs proposées pour qu’il n’y ait pas pénurie afin que le secteur des hydrocarbures ne puisse pas souffrir d’une quelconque crise d’ici à la fin de l’année.




Brazzaville : Un nouveau Fatshi ?

A l’occasion du « Sommet des trois grands bassins forestiers », Brazzaville a réuni, à Kintélé, du 26 au 28 octobre 2023, les représentants des pays du Sud global dans lesquels se situent les plus grandes forêts tropicales et leurs partenaires Occidentaux qui ne nient plus leur responsabilité dans le changement climatique.

Ce sommet a été l’occasion pour la RDC, par la voix de Son Président, d’affirmer son leadership et confirmer sa vocation de pays solution face au changement climatique. Voilà que Bazza, la coquette, nous a dévoilé autre chose ! Le discours de Felix Tshisekedi, ce samedi 28 Octobre 2023 restera dans les annales comme un moment important de la diplomatie congolaise.

Les Congolais, les Africains et l’ensemble du Sud-global, tout comme le monde entier ont découvert à Brazzaville, en cette fin du mois d’Octobre 2023, une personnalité jusqu’ici inconnue du Président de la République Démocratique du Congo.

Brazzaville est-il simplement, comme cela l’a souvent été au cours de l’histoire de l’humanité, la révélation d’une facette plus ou moins cachée d’un homme politique ?

Avons-nous assisté, par le truchement de la presse et des réseaux sociaux, à la naissance d’une dimension nouvelle chez un homme politique jusqu’ici peu connue sur le plan doctrinal ?

La vérité est-elle qu’à deux mois de sa probable réélection, l’ancien militant devenu homme politique et, aujourd’hui, consacré homme d’Etat a voulu dévoiler, dans cette ancienne Capitale de la résistance française au nazisme, qu’il possède des ressources pouvant l’amener lui-même et son peuple bien au-delà de la traditionnelle politique politicienne ?

La « standing ovation » qui a clôturé la présentation de sa thèse de Brazzaville vient-t-elle mettre une lumière particulière sur un homme qui a su cacher volontairement ou non sa véritable dimension ?

L’humble analyste des faits politiques que je revendique être ne peut refuser de voir la réalité et la décrire ; décidément, nous n’avons pas fini de découvrir le fils du Sphinx, le Patriarche Etienne Tshisekedi. Cet homme n’est pas seulement l’héritier du grand résistant à la dictature que fut son père. Ses ressources intellectuelles, philosophiques et politiques doivent être, non seulement diverses et variées, mais méritent recherches et murissement.

A Brazzaville, William Ruto, le Président kenyan, a appris, à ses dépens, que les usages de l’hypocrisie diplomatique ne serviront plus à empêcher les Congolais d’exprimer explicitement leur mécontentement. Par conséquent, ces techniques, consistant à envelopper la réalité dans un verbiage diplomatique consenti, ne retarderont plus la concrétisation de l’union africaine.

Le Président français, Emmanuel Macron, savait depuis son séjour kinois de mars 2023 que « Fatshi », certes ami de la France, n’est pas homme à intimider ni à complexer et n’a pas sa langue dans la poche. Désormais, le français retiendra qu’il est inutile de masquer des contre-vérités dans des formules alambiquées du politiquement correct.

Comme un bon vin, Felix Antoine Tshisekedi se bonifie avec le temps.

L’élu de décembre 2018 débuta son mandat dans les balbutiements que chacun croit connaître, mais que l’histoire nous expliquera mieux et que la rue congolaise avait mis sur le compte de ce que notre sagesse ancestrale explique par : « Ebandeli ya mosala ezalaka se matata ».

Comme première épreuve, il s’agissait pour lui de convaincre le peuple congolais à porter son choix sur sa personne, à l’époque objectivement modeste, dans une compétition où plusieurs de ses adversaires semblaient détenir bien plus d’atouts, de moyens et d’appuis extérieurs.

Il fallait ensuite trouver les voies et moyens de gouverner sereinement avec une majorité parlementaire contrôlée par une organisation politique alliée de circonstance. En effet, nous avons assisté, qui ébahi, qui étonné et d’autres admiratifs, avec quelle virtuosité il a su et pu convertir l’antagonisme d’hier de ce Parlement en appui à sa vision politique.

Quels ont été le véritable moteur et la méthodologie ayant conduit à la réussite de cette Révolution tranquille ? Quel est le ciment de cette nouvelle majorité qui tient la route jusqu’à ce jour ? Dieu sait que les tempêtes n’ont pas manqué ; certes des soucis de gouvernance se posent encore, mais la voie empruntée semble prometteuse !

Face à l’agressivité de nos voisins de l’Est, le Rwanda et l’Ouganda, point de divergence majeure de la classe politique congolaise ou talon d’Achille de la RDC contemporaine, Félix Tshisekedi reconstruit, un pas après l’autre, l’unanimité et la mobilisation dont M’zee Laurent Désiré Kabila avait bénéficié lors de la guerre d’Août 1998.

Certes, il y a encore quelques naïfs Congolais qui pensent qu’il faut passer par ou qu’il suffit de séjourner à Kigali ou Kampala, pour prendre le pouvoir à Kinshasa, mais l’immense majorité des Congolais sait et ne confond plus une agression motivée par le pillage des ressources avec une quelconque forme de libération.

Brazzaville vient de nous montrer que le voyage philosophique de Felix Tshisekedi ne se limite pas aux questions de pure politique interne. La passionnante prise de parole du Président à Brazzaville nous rappelle que si l’efficacité d’une politique étrangère dépend des réalités politiques internes, cette action extérieure doit pouvoir, lorsque les réalités extérieures l’imposent, s’exprimer dans un langage qui brise les codes et les conventions.

A Brazzaville, celui que d’aucuns appellent affectueusement « Fatshi Béton » a brisé les codes en faveur d’une expression sans ambages, ni circonlocutions, dépourvue de fioritures en faveur de la vérité franchement exposée. Il a abandonné le langage feutré, convenu et recommandé par les usages diplomatiques et notamment par la Convention de Vienne.

Rappelant les horribles crimes qui se perpétuent au parc de Virunga, celui qui devait mettre les formes et adoucir l’expression de sa profonde déception a crié haut et fort que les malheurs de l’Afrique, des Africains et notamment la fragilité de nos pays ne viennent pas seulement de la malveillance des puissances impérialistes que nous vilipendons depuis des décennies. Il a, en des termes appropriés, dénoncé publiquement l’hypocrisie qui caractérise ce que politiciens et intellectuels africains présentent comme leur volonté commune d’unir l’Afrique.

A Brazzaville, le Président congolais n’a pas disculpé pour autant l’impérialisme ; Paris, Bruxelles, Londres et Washington demeurent les commanditaires finaux, il a seulement et clairement mis le doigt sur une vérité que nous nous obstinons à dissimuler : nos turpitudes africaines.

Felix Tshisekedi n’a pas remis en cause la confiance des Congolais en l’idée de l’unité africaine, il n’a pas contesté la justesse de la pensée des pères du Panafricanisme : Halié Selasié, Sekou Touré, Kwame Nkrumah, Modibo Keita, Kasavubu et tant d’autres. Il a seulement montré que 60 ans après la Conférence d’Addis-Abeba, certains de ses homologues au pourvoir, utilisent les oripeaux du discours sur l’unité africaine pour jouer plus discrètement leur rôle de bourgeoisie compradore au service de la perpétuation de l’instabilité de l’Afrique que souhaite inexorablement l’Occident dominateur.

Faut-il blâmer le Chef de l’Etat congolais pour cette entorse volontaire aux usages protocolaires à l’épisode de Brazzaville ou l’encenser et l’encourager ? Pour ma part, j’ai résolu d’applaudir, n’en déplaise aux puristes.

Toutes choses restant dans son contexte, le discours de « Fatshi », d’Octobre 2023 à Brazzaville, m’a remémoré celui de Patrice Lumumba du 30 juin 1960 au Palais de la Nation.

Dorénavant, comment nier l’existence d’une méthode Tshisekedi en politique étrangère ? Cependant, une question reste posée, la thèse de Brazzaville est-elle valable exclusivement sur le plan de l’unité africaine ?

Et si nous tentions de reporter cette question cruciale de la sincérité dans la recherche de l’unité, au niveau des politiciens congolais ? Comment réagissent nos leaders politiques devant les tentatives des uns et des autres de rechercher ou de renforcer la cohésion nationale ? Ceci, même en des moments aussi délicats de guerre d’agression comme celle que nous traversons actuellement ?

La réponse est  simple: Très timidement, voire très mal. En Général, chacun étant sûr et certain de la justesse de sa propre voie, se cabre sur ses positions égoïstes et estime que toute tentative de s’ouvrir vers l’autre camp dévoile la volonté cachée de sauver le perdant. Mais qui est perdant ? Dans l’imaginaire du politiciens congolais, c’est toujours le camp d’en face que l’on juge en perte de vitesse, alors que c’est en réalité la Nation elle-même qui, se divisant, dégringole suite à la distraction et à l’éparpillement de ses enfants.

Pouvons-nous appréhender et comprendre le discours de Brazzaville dans toute son ampleur et ses diverses dimensions, serions-nous légitimés à exiger de Kagame et Museveni plus de rectitude, sans demander courageusement à nos leaders de prendre conscience de la nécessité d’une première unité à sauvegarder au niveau national ? Le temps nous démontre que c’est dans nos propres turpitudes internes que d’autres puisent leur illusion de puissance.

Que vive la RDC

 

Merci

Jean-Pierre Kambila Kankwende




Muyaya et Puela reçoivent le plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés au rang de Martyr de la liberté de la presse

Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias et son collègue des droits humains, Albert Puela ont participé à la journée internationale de la fin de l’impunité des crimes commis contre des journalistes célébrée le 2 novembre de chaque année.

En République Démocratique du Congo, l’Association Congolaise des Femmes de la Presse écrite (ACOFEPE) en collaboration avec certaines organisations des professionnelles des médias ont présenté officiellement à ces deux membres du gouvernement Sama Lukonde, l’argumentaire du plaidoyer pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés en Rd-Congo entre 1994 et 2021, au rang de Martyr de la liberté de la presse.

C’était lors d’une cérémonie solennelle tenue le 01 novembre 2023, au Musée national de la RDC, à Kinshasa.

Une manière pour cette Association de rendre hommage pour la première fois, à ces journalistes reconnus assassinés en Rd-Congo dans le cadre de la liberté de la presse. Et par la même occasion remettre officiellement à ces deux membres du gouvernement Sama Lukonde, l’argumentaire du plaidoyer de reconnaissance de ces victimes comme Martyrs de la liberté de la presse.

Après avoir fait une ronde pour jeter un œil aux différents clichés de ces journalistes dont il était question lors de cette activité, le ministre de la Communication et médias et son collègue des Droits humains ont reçu des mains de la présidente de l’ACOFEPE, Grâce Ngike, l’argumentaire de ce plaidoyer. Ce dernier vise entre autres à rendre immortel dans la mémoire collective, ces journalistes assassinés mais aussi à plaider en faveur de la protection des journalistes en RDC.

Muyaya salue le courage de l’ACOFEPE

Patron du secteur des médias, le ministre Muyaya après avoir reçu ce document, a dans son mot de circonstance, rassuré de faire parvenir les messages à qui de droit au niveau du gouvernement. Ce, après avoir salué le courage et la bravoure des familles des victimes, mais aussi de l’ACOFEPE, pour cette démarche.

” Prendre une journée pour penser à ces confrères qui sont morts dans des conditions tragiques, c’est déjà à mon avis, un début de réponse. Au moins d’où ils sont, leurs enfants sauront qu’ils n’ont pas été oubliés. Le fait qu’on garde leurs mémoires dans nos cœurs, c’est aussi une façon de les garder en vie et de poursuivre le combat. Parce que sûrement tous, étaient engagés pour le combat de la vérité. Pour nous comme ministère de la Communication et de médias, nous recevons ce plaidoyer, non pas seulement parce qu’il faut le recevoir, mais parce que comme vous, nous sommes engagés pour la manifestation de la vérité ou tout au moins, pour nous assurer que la mémoire de vos parents et autres confrères disparus soit toujours parmi nous”, a fait savoir Patrick Muyaya.

Et de poursuivre : ” Depuis notre avènement à la tête de ce ministère, l’effort a toujours consisté, d’abord à recréer les conditions pour exercer de manière professionnelle ce métier, mais aussi à l’entourer des précautions d’usage parce que la sécurité c’est impératif. Mais malheureusement lorsque nous parcourions avec mon collègue des droits humains, j’ai vu que beaucoup de journalistes qui sont morts, le sont, surtout ceux de l’Est, dans un contexte général marqué par l’insécurité qui dure plus d’une vingtaine d’années”.

Selon le ministre Muyaya, l’idéal c’est d’abord de consolider l’état de droit tant voulu pour créer ensuite des conditions de sécurité, sans lesquelles, les journalistes seront toujours exposés.

“C’est justement pour prévenir que nous avons mis en place un mécanisme autour de Journaliste en Danger pour nous assurer que de manière permanente, nous apportons l’appui et le soutien nécessaire pour garantir la protection aux journalistes. Cette protection, c’est aussi cet accompagnement permanent que nous assurons. Cet argumentaire, nous ne le recevons pas pour le ranger dans les tiroirs du ministère, ce n’est pas dans notre tradition. Mais nous allons nous assurer à faire parvenir le message à qui de droit au niveau du gouvernement et nous allons nous assurer de donner une suite le moment venu, à l’argumentaire que nous avons reçu”, a-t-il rajouté.

Que les bourreaux répondent de leurs actes

De son côté, son collègue des droits humains a rassuré de porter haut et fort ce combat pour non seulement la reconnaissance de ces journalistes comme Martyrs de la liberté de la presse mais aussi pour que les bourreaux de ces crimes répondent de leurs actes.

“Le caractère sacré de la vie veut que nul ne peut se permettre d’ôter la vie à quelqu’un. Et cela de manière générale parce qu’en termes de droits humains, toute vie est vie. Combien à plus forte raison pour cette catégorie des personnes qui sont les journalistes. Il faut donc que ceux qui sont impliqués dans des tels crimes répondent de leurs actes.

Après la vérité et la justice, il y a la réparation. Avec le Chef de l’État, dans cette quête de réparation, il y aura des cas qui seront répertoriés pour premièrement des réparations collectives, mais aussi des cas de réparations individuelles. Nous, nous faisons fort de porter ce combat pour non seulement la reconnaissance mais aussi pour que nous ayons aussi un monument dédié aux journalistes, comme c’est le cas avec les artistes” a-t-il avancé.

Hormis les organisations des professionnels des médias, cette démarche bénéficie également de l’accompagnement de l’Internews.




A à tous les candidats présidents de la République: Moïse Katumbi leur demande de s’impliquer dans le processus électoral afin que la vérité des urnes soit respectée et observée par tous

Après la validation de sa candidature par la Cour constitutionnelle, M. Moise Katumbi, patron d’Ensemble pour la République s’est adressé au peuple congolais.

Dans un message distribué sur les réseaux sociaux, et s’agissant du processus électoral en cours, il a informé que le pays le plus peuplé d’Afrique centrale, la République Démocratique du Congo, ira aux urnes le 20 décembre prochain, pour élire son sixième Président ainsi que les Représentants du peuple à plusieurs niveaux.

Un processus qui, selon lui, se déroule dans un contexte de conflits armés persistants dans la partie Est du pays, et suscite également beaucoup d’inquiétudes sur plusieurs plans.

« Malgré les faiblesses observées et plusieurs fois dénoncées, je tiens à saluer l’attitude de la CENI et de la Cour Constitutionnelle, pour le traitement équitable des candidatures à l’élection présidentielle », dit-il, avant de les exhorter à garder la même attitude jusqu’à la fin du processus électoral en vue de redorer l’image de notre pays.

A l’en croire, le temps est arrivé de mettre un terme à l’insécurité et aux tueries surtout dans la partie Est de la République ; De répartir équitablement les richesses du pays et de dissiper la misère de la population ; De mettre fin, aux détournements, à la corruption et au tribalisme ; De couper court à l’instrumentalisation de la justice ; De doter la République d’une administration efficace, d’une armée républicaine, professionnelle et dissuasive et d’une police au service des citoyens ; De restaurer l’autorité de l’Etat ; D’améliorer les conditions socio-économiques des Congolais.

Le candidat président de la République reste convaincu que notre détermination de sortir de ces conditions de vie qui se dégradent continuellement, va conforter notre énergie, notre sens de responsabilité et notre maturité pour mettre fin à la gouvernance chaotique qui nous est imposée.

Bref, il est temps de rendre la dignité aux congolaises et congolais. Le beau temps est arrivé, il est à notre portée. Mon combat est l’instauration de la démocratie et d’un Etat de droit où il fera bon vivre.

S’inspirant de certains enseignements de nos illustres disparus, comme le premier Président Joseph Kasavubu, le Président Joseph Désiré Mobutu, le Président Laurent Désiré Kabila et le Premier ministre Patrice Emery Lumumba, Moise Katumbi soutien qu’il est temps d’écrire ensemble notre propre histoire, une histoire de gloire, de dignité et non d’injustice.

Ils nous ont appris notamment à privilégier l’intégrité et l’honnêteté ; L’unité, la concorde et la cohésion nationale ; La dignité du peuple congolais ; L’auto prise en charge du peuple et le combat pour la liberté.

« J’aimerais féliciter les autres candidats à l’élection présidentielle pour la sélection de leurs candidatures et leur rappeler que nous sommes tous filles et fils de ce pays. Nous ne sommes pas des ennemis, mais simplement des adversaires politiques. Les élections ne peuvent et ne doivent pas être à la base des divisions, mais plutôt la confirmation de notre maturité politique en tant que filles et fils d’une même Nation », souligne-t-il, avant d’en appeler à la cohésion et à l’unité nationales si chèrement acquises et qui sont mises à mal par des antivaleurs notamment le tribalisme et le népotisme.

Et d’ajouter que nous nous devons tous de sensibiliser nos équipes de campagne et nos militants au respect mutuel et aux échanges constructifs pour le bien de notre pays. Par ailleurs, je demanderais à tous les candidats de s’impliquer dans le processus électoral afin que la vérité des urnes soit respectée et observée par tous.

Malgré tant de mensonges, d’intoxications, de diabolisation, de montages grossiers et de manipulations à mon égard, vous avez continué à faire confiance en ma modeste personne.

En dépit des intimidations, des menaces et des turbulences de tout genre, vous n’avez pas baissé les bras et vous avez milité avec détermination pour que la CENI et la Cour Constitutionnelle travaillent dans le strict respect de nos lois, lors de l’analyse, et du traitement des dossiers des candidats à l’élection présidentielle.

« Je vous en remercie et vous exhorte à rester vigilants jusqu’à la publication des résultats, qui seront la consécration de notre victoire tant attendue. Je tiens également à remercier la Communauté internationale pour son appui et son accompagnement dans ce processus, dont tous les Congolais attendent une issue heureuse et respectueuse de leur volonté pour un climat postélectoral apaisé », exhorte-t-il.

Il a terminé par préciser que son parti a un programme de gouvernance chiffré, qui sera dévoilé au moment opportun et pour lequel nous restons ouverts à la contribution d’un chacun, en vue de sa consolidation et de son appropriation par tous les enfants de ce beau pays que nous avons malheureusement transformé en enfer. Car pour le changement, le temps est arrivé.




Mbuji-Mayi : Deux décès et plusieurs blessés, bilan provisoire des affrontements entre la Police et les jeunes de Matshipisha 

La matinée de ce mercredi 01 novembre s’est annoncée horrible pour la population de Mbuji-Mayi dont la panique a paralysé les activités des vendeuses et vendeurs.

Deux pertes en vies humaines sont signalées à Matshipisha, non loin du rond-point Mwa Luse.

Ce drame s’est produit pendant les échauffourées de ce mercredi matin entre les éléments de la PNC et un groupe des jeunes appelés «Bena Makanda».

Outre les morts par balles perdues, on signale plusieurs blessés.

Ces jeunes délinquants protestaient contre l’arrestation de leur leader appelé «Philémon» par la police en barricadant le passage. Une situation qui a créé la panique dans la population et perturbé les activités dans cette partie de la ville de Mbuji-Mayi, avant l’intervention des éléments de la PNC.

Ce jeune arrêté du groupe «Bena Makanda » a été mis aux arrêts au lendemain des actes des violences que lui et ses gangsters avaient causé au rond-point Petrombu qui est à la base de la perte de plusieurs biens des valeurs des commerçants.

Il faut rappeler que ce mouvement nait 15 ans plus tard, depuis la disparition du mouvement “Bana Mbiza” qui fonctionnait sous prétexte du mouvement d’auto défense, pour mettre fin à l’opération dénommée “Shege”, un mouvement qui avait fait plusieurs morts.

Jean-Luc Lukanda




Un joli coup de filet réalisé par la Police nationale congolaise : Plus de 540 présumés criminels aux arrêts

Déterminé à éradiquer et à démanteler le réseau du banditisme dans la capitale, la Police nationale congolaise a réussi à mettre la main avec professionnalisme sur un groupe de quatre cent cinquante présumés criminels. Ces hors la loi dont la plupart sont des meurtriers, Kidnappeurs, cambrioleurs et d’autres accusé de détenir illégalement les armes ont été présentés ce mardi 31 octobre par Blaise Kilimbalimba, le Commandant provincial de la Police nationale congolaise (PNC), ville province de Kinshasa, commissaire divisionnaire adjoint.

C’était au cours de la toute première parade tenue à Kinkole, dans le district de la N’sele, par le patron de la police de Kinshasa que la présentation de ces bandits a eu lieu. Une activité qui s’est déroulée en présence d’un grand public parmi lequel se trouve aussi un bon nombre de familles de certaines victimes qui subissaient au quotidien les atrocités de ces délinquants.

Ayant la charge de sécuriser la ville de Kinshasa y compris sa population et ses biens, le Commissaire divisionnaire adjoint Blaise Mbula Kilimbalimba, à sa prise de parole, a tenu à préciser à la presse que ces présumés criminels appartiennent à plusieurs bandes différentes opérant dans la ville province de Kinshasa et qu’à ce jour, ils sont accusés pour plusieurs forfaits notamment détention illégale d’armes, vols, kidnapping et meurtres.

« La plupart de ces gens-là ont été interpellés dans leurs bastions. Nous avons utilisés la pratique du corps à corps (self défense) et aucune arme n’a été utilisée pour traquer ces petits hommes », déclare-t-il. Il y a également des repris de justice, ceux qui sèment la terreur dans la ville de Kinshasa. Nous avons mis la main sur des Kulunas du camp Munganga, Boulevard triomphal, Kabinda, Il faut que N’sele soit calme», a lancé le patron de la police.

Blaise Mbula Kilimbalimba a profité de l’occasion pour rappeler aux chefs des troupes la mission qui leur incombe, qui est celle de sécuriser la population et ses biens. « Notre nom c’est la paix. Si vous faites l’inverse, je ne tolérerai jamais. Il y a eu accalmie depuis notre arrivée, mais depuis ces deux jours, il y’a des critiques comme quoi, la PCR n’arrive pas à temps à leurs postes pour réguler la circulation. Le phénomène Bureau 2 est de retour, ça, je n’accepte pas ».

Le patron de la police ville de Kinshasa qui tient à tout prix que la police nationale congolaise travaille avec professionnalisme, a démontré à ses troupes comment on peut procéder pour maintenir la sécurité chacun dans son secteur afin que la ville de Kinshasa, siège des institutions, puisse vivre dans la paix et la plus totale.

Osée Kalombo