La CENI prend acte des arrêts des Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique qu’elle a reçu, des Cours d’appel faisant office des Cours administratives d’appel, les arrêts consécutifs aux recours en contestation de la Décision n° 107/CENI/AP/2023 du 28 septembre 2023 portant publication des listes provisoires des candidatures déclarées recevables et irrecevables à l’élection des Députés provinciaux.

Au total, 710 requêtes ont été déposées auprès des Cours administratives d’appel. Après traitement, 95 ont été jugées recevables et fondées, 156 recevables et non fondées et 459 irrecevables.

Par conséquent, la CENI prend acte des arrêts sus-évoqués et publie la liste définitive des candidatures à l’élection des Députés provinciaux par sa Décision N° 118/CENI/AP/2023 du 31 octobre 2023.

Les listes définitives ainsi publiées par voie de presse sont affichées aux Antennes de la CENI du ressort de chaque circonscription électorale et sont disponibles sur le site web: www.ceni.cd

Par ailleurs, la CENI rappelle aux médias, aux candidats indépendants, aux partis ainsi qu’aux regroupements politiques que conformément au calendrier électoral rendu public le 26 novembre 2022, la campagne électorale est prévue du 19 novembre au 18 décembre 2023.




Sénat : Le bureau Bahati dote l’administration de nouvelles infrastructures 

Le président du Sénat, l’honorable Modeste Bahati, a procédé, ce mardi 31 octobre 2023, à la réception de nouveaux locaux qui vont servir de bureaux de l’administration de cette institution.

La cérémonie s’est déroulée en présence du 1er vice- président de la chambre haute du Parlement, le docteur Eddy Mundela Kanku, du Secrétaire général, des directeurs et autres cadres de cette institution.

Au total 13 locaux ont été construits dans le respect des normes, pour permettre aux agents de l’administration du Sénat de travailler dans de meilleures conditions.

Tout a commencé par une visite guidée sous la conduite du responsable de l’entreprise qui a réalisé les travaux.

Paraphrasant le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a toujours soutenu le slogan “Le peuple d’abord”, l’honorable Modeste Bahati s’est dit très fier de cette réalisation, avant d’ajouter : ” si nous l’avons fait, c’est pour « nos agents d’abord »!

Le président du Sénat a également indiqué que ces nouvelles infrastructures ont été réalisées grâce aux économies que son bureau a pu faire sur les frais de fonctionnement.

« Il n’y a aucun plaisir à travailler avec des collaborateurs qui sont mal lotis, qui sont dans des mauvaises conditions. C’est même de l’insécurité quand vous ne vous occupez pas de vos prochains, de vos collaborateurs et de ceux qui sont dans votre entourage », a indiqué Modeste Bahati, Président du Sénat.

Le SG du Sénat, Jean Mukwala, a exprimé sa satisfaction pour cette réalisation avant de demander aux agents et cadres de l’administration de bien veiller sur ces nouveaux bureaux totalement équipés.

« Aujourd’hui, l’administration du Sénat a ajouté dans sa gibecière 13 nouveaux locaux dans son parc immobilier. Lesquels locaux répondent au standard des normes de construction des bâtiments qui servent de lieu de travail. Honorable président, je sais que vous êtes un homme de parole et d’actions, votre parcours politique le témoigne à suffisance. Mais je sais aussi que vous êtes un homme de surprises. Dans ce terrain-là, je sais que vous allez exceller. Les élections approchent, c’est vrai, mais je sais que nous sommes encore ensemble jusqu’en mars 2024. Donc, d’autres surprises sont encore possibles. A l’administration du Sénat, et plus particulièrement aux cadres et agents, je vous invite de gérer en bon père de famille ce bijou qui marque avec des traces indélébiles la mandature du président Bahati de la 3ème législature de la 3ème République », souligne-t-il.

Signalons que c’est l’entreprise Global Business Construction qui a exécuté ces travaux.




Recouvrement forcé de la vignette 2021-2022-2023 : Eddy Mfumumpoko interpelle les récalcitrants

Lancée le vendredi 27 octobre 2023 par la Direction générale des recettes de Kinshasa, la campagne du recouvrement forcé de la vignette 202 –2022-2023 se poursuit sans désemparer sur toute l’étendue de la Ville province de Kinshasa, avec l’appui du numéro 1 de cette régie financière provinciale.

Déterminé à faire respecter la loi et à pousser les assujettis à se conformer à cette obligation, le Directeur général de la Direction générale des recettes de Kinshasa, Eddy Mfumumpoko était encore ce mardi 31 octobre 2023 sur terrain, question d’accompagner et de s’assurer du bon déroulement de cette opération.

La place de la Gare Centrale, l’un des points chauds de la capitale située sur le Boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe, était l’endroit ciblé par le patron de la DGRK qui était accompagné de son équipe et des éléments de la police qui appuient la DGRK durant la période de cette campagne.

Plusieurs propriétaires des véhicules et chauffeurs des taxis et taxis bus qui ne se sont pas encore conformés à cette règle ont été immobilisés et leurs véhicules envoyés à la fourrière. Eddy Mfumumpoko a eu aussi suffisamment le temps à pouvoir expliquer aux concernés l’importance de cet exercice fiscale qui consiste à donner à la ville les moyens de sa politique pour le bien-être de tous.

Eddy Mfumumpoko qui se dit déterminé à participer personnellement à cette opération sur terrain s’engage en même temps à inculquer la culture de la fiscalité à la population kinoise. Le patron de la DGRK va abandonner momentanément son bureau pour que cette opération soit une réussite totale au bénéfice de la ville province de Kinshasa. Ce mercredi, il sera encore sur terrain à travers la capitale pour poursuivre avec cette opération.

A noter que cette campagne de recouvrement forcé de la vignette 2021, 2022 et 2023, ira jusqu’au mois de janvier 2024, pour permettre à tout le monde de s’acquitter de cette obligation légale.




La CAF annonce les nominés pour les catégories masculines des CAF Awards 2023

La CAF a dévoilé la liste des nominés pour les catégories masculines des CAF Awards 2023. La prestigieuse cérémonie annuelle de récompenses aura lieu le 11 décembre 2023 à Marrakech, au Maroc.

La liste préliminaire pour les différentes catégories a été dressée par un panel d’experts techniques de la CAF, de légendes du football africain et de représentants des médias sélectionnés dans un certain nombre de pays. La performance des nominés enregistrée entre novembre 2022 et septembre 2023 sert de période à l’étude.
Trente (30) joueurs ont été retenus pour le prix du Joueur Africain de l’Année aux CAF Awards, tandis que 20 joueurs sont nommés pour le Joueur interclubs de l’Année. Les catégories ‘’entraîneur de l’année’’, ‘’équipe nationale de l’année’’ et ‘’club de l’année’’ ont chacune dix (10) nominés, tout comme le ‘’Jeune Joueur de l’Année’’ – pour les joueurs de moins de 21 ans.
Pour la première fois, la CAF a introduit les catégories Gardien de But Africain et Gardienne de But Africaine de l’Année dans la cérémonie qui vise à récompenser et à célébrer les joueurs, les officiels et les administrateurs exceptionnels au cours de la période considérée.
Ce sera la première fois que les gardiens de but seront récompensés pour leurs performances, ce qui élargit ainsi le réseau de lauréats de l’événement annuel. 10 joueurs ont été nominés pour la nouvelle récompense.
Le vainqueur final de chaque catégorie sera décidé après les votes d’un panel composé de la Commission Technique de la CAF, des professionnels des médias, des entraineurs et capitaines des associations membres et des clubs impliqués dans les phases de groupe des compétitions interclubs.
Les nominations pour les catégories féminines seront annoncées en temps voulu.
L’attaquant sénégalais Sadio Mane avait été couronné Joueur Africain de l’Année de la CAF, tandis que la Nigériane Asisat Oshoala avait remporté le trophée de la Joueuse africaine de l’Année de la CAF pour la cinquième fois, un record aréalisé lors du dernier Gala de remise des prix en juillet 2022 à Rabat, au Maroc.
Liste des nominés (par ordre alphabétique des Associations Membres) :
Joueur Africain de l’Année
1. Ramy Bensebaini (Algérie et Borussia Dortmund)
2. Riyad Mahrez (Algérie et Al Ahli)
3. Edmond Tapsoba (Burkina Faso et Bayer Leverkusen)
4. Andre-Frank Zambo Anguissa (Cameroun et SSC Napoli)
5. Vincent Aboubacar (Cameroun et Besiktas)
6. Ibrahima Sangare (Cote d’Ivoire et Nottingham Forest)
7. Seko Fofana (Cote d’Ivoire et Al Nassr)
8. Chancel Mbemba (RD Congo et Olympique Marseille)
9. Fiston Mayele (RD Congo et Pyramids)
10. Mahmoud Abdel Moneim “Kahraba” (Egypte et Al Ahly)
11. Mohamed Abdelmonem (Egypte et Al Ahly)
12. Mohamed ElShenawy (Egypte et Al Ahly)
13. Mohamed Salah (Egypte et Liverpool)
14. Mohammed Kudus (Ghana et West Ham United)
15. Thomas Partey (Ghana et Arsenal)
16. Serhou Guirassy (Guinée et VfB Stuttgart)
17. Yves Bissouma (Mali et Tottenham Hotspur)
18. Achraf Hakimi (Maroc et Paris Saint-Germain)
19. Azzedine Ounahi (Maroc et Olympique Marseille)
20. Hakim Ziyech (Maroc et Galatasaray)
21. Sofyan Amrabat (Maroc et Manchester United)
22. Yahya Jabrane (Maroc et Wydad Athletic Club)
23. Yassine Bounou (Maroc et Al Hilal)
24. Youssef En-Nesyri (Maroc et Séville)
25. Peter Shalulile (Namibie et Mamelodi Sundowns)
26. Victor Osimhen (Nigeria et SSC Napoli)
27. Sadio Mane (Sénégal et Al Nassr)
28. Pape Matar Sarr (Sénégal et Tottenham Hotspur)
29. Percy Tau (Afrique du Sud et Al Ahly)
30. Mohamed Ali Ben Romdhane (Tunisie and Ferencvaros)
Gardien de But de l’Année
1. Mohamed ElShenawy (Egypte et Al Ahly)
2. Yassine Bounou (Maroc & Al Hilal)
3. Andre Onana (Cameroun et Manchester United)
4. Ronwen Williams (Afrique du Sud et Mamelodi Sundowns)
5. Edouard Mendy (Sénégal et Al Ahli)
6. Oussama Benbot (Algérie et USM Alger)
7. Youssef El Motie (Maroc et Wydad Athletic Club)
8. Djigui Diarra (Mali et Young Africans)
9. Pape Mamadou Sy (Sénégal et Génération Foot)
10. Landing Badji (Sénégal et AS Pikine)
Joueur Interclubs de l’Année
1. Aymen Mahious (Algérie et USM Alger/Yverdon-Sport)
2. Oussama Benbot (Algérie et USM Alger)
3. Zineddine Belaid (Algérie et USM Alger)
4. Fiston Mayele (RD Congo et Young Africans/Pyramids)
5. Makabi Lilepo (RD Congo et Al Hilal/Valenciennes)
6. Hussein El Shahat (Egypte et Al Ahly)
7. Mahmoud Abdel Moneim “Kahraba” (Egypte et Ahly)
8. Mohamed Abdelmonem (Egypte et Al Ahly)
9. Mohamed ElShenawy (Egypte et Al Ahly)
10. Mostafa Fathi (Egypte et Pyramids)
11. Djigui Diarra (Mali et Young Africans)
12. Yahia Attiyat Allah (Maroc et Wydad Club Athletic)
13. Yahya Jabrane (Maroc et Wydad Athletic Club)
14. Youssef El Motie (Maroc et Wydad Athletic Club)
15. Peter Shalulile (Namibie et Mamelodi Sundowns)
16. Percy Tau (Afrique du Sud et Al Ahly)
17. Ranga Chivaviro (Afrique du Sud et Marumo Gallants/Kaizer Chiefs)
18. Ronwen Williams (Afrique du Sud et Mamelodi Sundowns)
19. Ali Maaloul (Tunisie et Al Ahly)
20. Mohamed Ali Ben Romdhane (Tunisie et Esperance Sportive de Tunis /Ferencvaros)
Jeune Joueur de l’Année
1. Dango Ouattara (Burkina Faso et Bournemouth)
2. Souleymane Alio (Burkina Faso et New Stars)
3. Ernest Nuamah (Ghana & Olympique Lyon)
4. Abdessamad Ezzalzouli (Maroc et Bétis)
5. Bilal El Khannous (Maroc et Genk)
6. Gift Orban (Nigeria et KAA Gent)
7. Lamine Camara (Sénégal and Génération Foot/Metz)
8. Pape Amadou Diallo (Sénégal and Génération Foot/Metz)
9. Pape Demba Diop (Sénégal et Zulte Waregem)
10. Amara Diouf (Sénégal et Génération Foot)
Entraineur de l’Année
1. Abdelhak Benchikha (USM Alger)
2. Marcel Koller (Al Ahly)
3. Juan Micha Obiang (Guinée Equatoriale)
4. Tom Saintfiet (Gambie)
5. Baciro Cande (Guinée-Bissau)
6. Amir Abdou (Mauritanie)
7. Walid Regragui (Maroc)
8. Chiquinho Conde (Mozambique)
9. Aliou Cisse (Sénégal)
10. Pape Thiaw (Sénégal)
Equipe Nationale de l’Année
1. Cap-Vert
2. Gambie
3. Guinée-Bissau
4. Guinée-Equatoriale
5. Mauritanie
6. Maroc
7. Mozambique
8. Namibie
9. Sénégal
10. Tanzanie
Club de l’Année
1. CR Belouizdad (Algérie)
2. USM Alger (Algérie)
3. ASEC Mimosas (Côte d’Ivoire)
4. Al Ahly (Egypte)
5. Raja Club Athletic (Maroc)
6. Wydad Athletic Club (Maroc)
7. Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud)
8. Marumo Gallants (Afrique du Sud)
9. Esperance de Tunis (Tunisie)
10. Young Africans (Tanzanie)




La Chine organise une conférence centrale sur le travail financier

La Conférence centrale sur le travail financier a été organisée à Beijing lundi et mardi. Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois, a prononcé un discours important lors de ladite conférence.

M. Xi, également président chinois et président de la Commission militaire centrale, a analysé les situations auxquelles est confronté le développement de haute qualité du secteur financier et a pris des dispositions pertinentes pour la période en cours et les périodes à venir.

Au cours de cette conférence de 2 jours, le président Xi Jinping s’est penché sur les réalisations financières depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois et a présenté des plans pour la période actuelle et les périodes à venir afin de promouvoir un développement financier de haute qualité. Le Premier ministre Li Qiang a pris des dispositions spécifiques pour le travail financier. La conférence a mis l’accent sur la création d’un environnement monétaire favorable, l’amélioration de la qualité des services financiers pour les secteurs stratégiques et le maintien d’une politique monétaire stable.

Elle a souligné l’importance de la diversification des ressources financières pour soutenir l’innovation technologique, le développement vert et les petites et moyennes entreprises. En outre, la conférence a préconisé l’amélioration de la structure du marché financier, la promotion du développement d’un marché obligataire de haute qualité et l’avancement de l’ouverture financière tout en garantissant la sécurité financière et économique nationale. Elle a également souligné la nécessité de renforcer l’avantage concurrentiel et l’influence de Shanghai en tant que centre financier mondial, et de consolider et d’élever le statut de Hong Kong en tant que centre financier international.




Sud-Kivu : Le ministre Roger Kamba lance le programme de gratuité des accouchements

Lancé depuis le 05 septembre dernier, le programme de la gratuité des accouchements en RDC poursuit son bonhomme de chemin. Ce lundi 30 octobre 2023 à Bukavu, dans la province de Sud-Kivu, le ministre de la Santé, Dr Samuel-Roger Kamba a lancé officiellement ce programme dans ce coin du pays, rapporte la cellule de communication du ministère de la santé.

Avant le lancement de la gratuité des accouchements, le ministre de la Santé, a d’abord posé une pierre pour la construction d’un centre de santé moderne de la gratuité des accouchements à Kavumu dans le cadre du Programme de Développement Local des 145 territoires en sigle PDL-145T. Au total, 22 centres de santé seront construits dans ce territoire.

Devant les autorités de la province et les mamans de Bukavu à l’hôpital général de Miti-Muresa, dans le territoire de Kabare, le ministre Roger Samuel Kamba a expliqué l’importance de la couverture santé universelle à travers la gratuité des accouchements.

“Je rappelle que ce programme est contenu dans le premier discours d’investiture du président de la République. C’est donc un programme qui est en cours depuis que le président a décidé qu’il faut mettre l’homme au centre de notre politique. Il s’est passé beaucoup de choses avant qu’on arrive à la gratuité des accouchements. Le président de la République a créé des structures pour mettre la couverture santé en place. Il a décidé d’avoir un plan stratégique pour que la couverture santé universelle soit une réalité. C’est dans ce cadre-là que pour matérialiser cette politique, il a décidé que le premier choix que nous devons faire, c’est aider nos mamans aînées et nos nouveau-nés.” explique le ministre.

Le ministre a également signifié qu’il s’agit d’un moment important dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale, car la RDC a le taux de mortalité de la mère et de l’enfant le plus élevé au monde parce qu’avant la gratuité des accouchements y avaient une barrière financière que certaines femmes enceintes ne pouvaient franchir. Par manque de moyens, certaines d’entre elles recouraient aux accouchements à domicile s’exposant aux risques pour elles-mêmes ainsi que pour leur bébé.

La gratuité des accouchements désormais effective pour 13 provinces s’étend progressivement sur l’ensemble de la RDC. Elle comprend entre autres, les consultations prénatales, l’échographie obstétricale, les accouchements simples, les accouchements par césarienne, les soins du nouveau-né, la vaccination, les consultations post-natales, les services de planification familiale et l’accès aux médicaments essentiels.

Mamie Ngondo




Mont-Amba : Muabilu n’est pas prêt à décevoir son cher peuple (Jacques Kitengie)

Le district du Mont-Amba est tranquille à la veille des échéances électorales prévues en décembre 2023. Les nombreux électeurs de Limete, Matete, Ngaba, Lemba et Kisenso sont sereins et confiants. Tenez ! Le Notable légendaire est bel et bien dans la course à la députation nationale. L’Humble Serviteur Pius Muabilu Mbayu Mukala n’est pas prêt à décevoir son cher peuple. Oui, il demeure fidèle à son alliance solide et à long terme vis-à-vis de sa base historique. Papa 201, c’est le ticket Papa Mont-Amba toujours disponible à servir utilement ses contemporains. “Ne jamais vivre heureux tout seul” [réalité quotidienne du Patriote et Républicain Pius Muabilu Mbayu Mukala]. Derrière le président de la République, le Leader Majeur et Vénérable Autorité Morale du CNC et AACPG pense Congo et salut de tous. Vivement le 20 décembre 2023.




Sahara : l’ONU réaffirme l’autonomie comme unique option

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2024 », lit-on dans le texte de la résolution 2703, dont les Etats-Unis sont le porte-plume. La résolution a été adoptée par 13 voix pour et deux abstentions. Dans cette nouvelle résolution, l’instance exécutive des Nations-Unies a réaffirmé son soutien à l’initiative marocaine d’autonomie, présentée par le Maroc en 2007, en tant que base sérieuse et crédible à même de mettre fin au différend régional sur le Sahara marocain, tel que consacré dans les résolutions du Conseil de sécurité.

La nouvelle résolution 2703 du conseil de sécurité sur le Sahara, même si elle ne diffère pas dans ses formulations principales de celle qui l’a précédée, installe l’option de l’autonomie proposée par le Maroc comme unique solution pour ce conflit territorial. C’est en tout cas, la vive impression que dégagent et les travaux et les discours et la résolution votée par l’ONU pour proroger la mission de la MINURSO dans le Sahara marocain.

Cette impression provient de nombreux facteurs politiques qui ont entouré le contexte diplomatique général de cette discussion onusienne. Outre le fait que le texte appuie avec une force inédite la nécessité de parvenir à une solution politique durable mutuellement acceptée par l’ensemble des parties impliquées dans ce conflit, appelées encore une fois à participer à des tables rondes, ce texte est d’une grande clarté. Une clarté qui frappe par les vérités premières qu’il met sur la table des débats et des négociations. Il exclut évidement toute solution militaire à ce conflit comme l’esprit même de la MINURSO le stipule, mais n’évoque à aucun moment une logique référendaire qui entretiendrait auprès des séparatistes et de leurs parrains algériens de nombreux fantasmes.

En fait, l’importance majeure de cette résolution provient de son contexte régional et international. Et il est dans l’échec flagrant d’un double pari algérien, d’abord sur les Russes ensuite sur les Français. Le régime algérien avait mobilisé toutes ses cartes pour pouvoir influer sur cette décision internationale sur le Sahara. Et ce fut une grande déception qui aura certainement un impact majeur sur Alger, et sa politique antagoniste envers le Maroc.

Déception à l’égard des Russes d’abord. Durant le grand bras de fer entre Moscou et la communauté internationale autour de l’Ukraine, le régime algérien avait tout cédé à Moscou au risque de se créer des animosités internationales avec l’unique espoir de voir la diplomatie russe devenir plus agressive envers le Maroc au niveau des Nations Unies.

Or, la surprise algérienne fut sans équivoque. Effectivement, les Russes n’ont pas voté contre cette résolution, ils se sont contentés de s’abstenir, ce qui est une position moins forte que le refus, mais aussi, fait politique rare, la diplomatie russe n’a pas mené un combat ou un lobbying puissant qui puisse semer le doute sur une éventuelle unanimité de la communauté internationale sur l’importance politique de l’option de l’autonomie.

Le positionnement russe, même à travers la posture de l’abstention, installe cette atmosphère internationale générale que la conviction existe au sein du conseil de sécurité qu’en fin de parcours, il n’y a d’autres solutions à cette crise du Sahara que celle de l’autonomie, ce qui équivaut à une reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

La seconde grande surprise algérienne, et sans doute la plus douloureuse, est celle qui est venue du positionnement français. Alger misait beaucoup sur le fait que la crise chronique qui caractérise les relations entre Rabat et Paris, le froid glacial de leurs rapports depuis de longs mois, puissent impacter la perception française de cet conflit au sein des Nations Unies.

Or l’intervention du représentant français au sein du conseil de sécurité fut cauchemardesque pour le régime algérien. Non seulement la France rappelle avec des mots forts qu’elle a été une des premières puissances à soutenir l’option de l’autonomie, mais appelle à sa mise en oeuvre. «Je rappelle le soutien historique, clair et constant de la France au plan d’autonomie marocain. Ce Plan est sur la table depuis 2007, il est temps d’avancer. Il est temps de l’appliquer », a dit le représentant de la France.

Alors que certains qui soufflaient sur les braises de la discorde entre Rabat et Paris espéraient que la diplomatie française puisse changer en faveur de la vision algérienne, Paris est non seulement resté ferme dans ses convictions à l’égard de la solution marocain, mais la diplomatie française a sans doute profité de cette opportunité onusienne pour envoyer des messages de réconciliation vers le Maroc, provoquant à n’en pas douter une immense déception algérienne.

Au travers de cette résolution 2703 donc, le Maroc a réalisé un incontestable succès sur le chemin de la conviction et de la persuasion de la communauté internationale de la pertinence de la solution qu’il propose. Le texte montre aussi que tous les efforts menés par le régime algérien à l’égard de deux puissances qui pouvaient polluer cette certitude, la Russie et la France, se sont évaporés, laissant la diplomatie algérienne et son protégé le polisario, devant un indescriptible champ de ruines.

Avec Hespress




Gaza: à l’ONU, le Maroc renouvelle son appel à cesser les agressions militaires et à préserver les chances de paix

Par la voix de son ambassadeur représentant permanent, Maroc a renouvelé, devant l’Assemblée générale de l’ONU, son appel à cesser les agressions militaires dans la région du Moyen-Orient, en lui épargnant les affres d’un conflit qui risque d’y torpiller toute chance de paix et de stabilité.

Lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc, Omar Hilale, a indiqué que la région a connu, lors des dernières semaines, des actes de violence contre tous les civils et leurs propriétés y compris les hôpitaux, ainsi que des violations du droit international et du droit humanitaire international, outre des opérations militaires dans la bande de Gaza, relevant que cette situation constitue une source de préoccupation majeure pour le Maroc.

Il a, dans ce cadre, souligné que le Royaume appelle à réduire l’escalade, à cesser l’effusion de sang et les agressions militaires, tout en soulignant l’impérieuse nécessité de protéger tous les civils et de ne pas les prendre pour cible, et ce conformément aux principes du droit international et aux valeurs humaines communes.

Le Maroc a également insisté sur l’importance de permettre l’acheminement des aides humanitaires, de façon rapide, continue et en quantité suffisante au profit des habitants de la bande de Gaza, ainsi que sur le rejet des solutions et idées visant à déplacer ou à déporter les Palestiniens de leur territoire et à mettre en danger la sécurité des pays voisins, a noté M. Hilale, ajoutant que le Royaume a insisté aussi sur l’impératif de lancer un véritable processus de paix qui mène à la solution à deux États, avec l’établissement d’un État palestinien avec Al-Qods Est comme capitale sur les frontières du 4 juin 1967, vivant côte à côte avec Israël.

Le diplomate a en outre rappelé qu’à l’issue du sommet de la paix qui s’est tenu au Caire le 21 octobre, le Maroc et huit pays arabes ont publié une déclaration appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à engager les parties à un cessez-le-feu immédiat et durable, et à garantir et faciliter l’accès rapide, sûr, continu et sans entrave de l’aide humanitaire à la bande de Gaza.

Il a ajouté que les Groupes arabe, islamique et des pays Non-alignés ont appelé à une session extraordinaire après que le Conseil de sécurité n’était pas parvenu à adopter une résolution qui met fin à la situation tragique à Gaza, émettant le souhait de voir la résolution adoptée par l’AG de l’ONU constituer une véritable opportunité pour donner de l’espoir aux peuples de la région et une étape importante vers une solution à la crise actuelle.

L’ambassadeur a, de même, relevé que dans le cadre de l’engagement constant du roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, en faveur de la cause palestinienne, et sur Hautes instructions Royales, le Maroc a envoyé des aides humanitaires d’urgence aux populations palestiniennes, ajoutant que ces aides ont été remises au Croissant rouge égyptien pour acheminement vers la bande de Gaza.

Dans la même veine, il a indiqué que le Comité Al-Qods, dans le cadre des hautes instructions du Roi, a envoyé une contribution aux établissements hospitaliers et sociaux principaux, qui prennent en charge les cas médicaux et sociaux d’urgence engendrés par les développements de la situation dans la bande de Gaza.

M. Hilale a, par ailleurs, réitéré la solidarité entière du Royaume avec les droits légitimes du peuple palestinien frère, basés sur la légitimité internationale et sur la solution à deux États tel que convenu au niveau international, et devant aboutir à l’établissement d’un État palestinien indépendant avec Al-Qods Est comme capitale sur les frontières du 4 juin 1967, vivant côte à côte avec Israël, dans la paix et la sécurité.

L’ambassadeur a, de même, relevé que le Maroc souligne la nécessité de cesser toutes les mesures portant atteinte au statut juridique et historique de la ville d’Al-Qods, au service de la paix et la stabilité, notant que la ville sainte doit rester une terre de rencontre et symbole de coexistence pour les disciples des trois religions monothéistes, outre un centre des valeurs de respect mutuel et de dialogue tel que stipulé dans l’Appel d’Al-Qods signé par le roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, et Sa Sainteté le Pape François le 2 mars 2019 à Rabat.

Il a, dans ce cadre, cité un passage du message que le Roi avait adressé au président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, dans lequel le Souverain affirme «Nous soulignons une fois de plus que le blocage du processus politique entre Israéliens et Palestiniens ne rend pas service à la paix que Nous souhaitons voir régner dans la région. Dans le même temps, Nous encourageons tout signe positif et toute initiative louable, susceptibles de rétablir le climat de confiance et de favoriser l’amorce de négociations responsables dont l’issue serait un règlement juste, global et durable de la question palestinienne, conformément aux décisions de la légalité internationale et sur la base de la solution réaliste à deux États».

M. Hilale a conclu en soulignant que le Maroc, sous la conduite du roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, demeure attaché au choix de la paix et réitère sa disposition à coordonner avec l’ensemble des partenaires en vue de s’engager dans tout effort international visant à mettre fin à la situation tragique et dangereuse à Gaza.

Par Le360 (avec MAP)




Julien Paluku satisfait de son action à la tête du ministère de l’Industrie

Le Ministre de l’Industrie, Julien Paluku Kahongya et le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe, ont co-animé ce mardi 31 octobre dans la salle de la presse de la RTNC1, un briefing presse autour de « Réformes engagées dans le secteur de l’Industrie : bilan et perspectives ».

Julien Paluku a dans son mot introductif, rappelé la volonté du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, lors de son premier discours sur l’État de la nation, à faire développer le secteur de l’industrie en RDC. Le gros du travail a été de subdiviser la RDC en six zones industrielles notamment celle de Kinshasa, l’ex-Katanga, l’espace Kasaï, l’espace Kivu, l’espace ex-Oriental et l’espace de l’Équateur.

Le ministre de l’Industrie a souligné qu’il a été impératif dès son arrivée à la tête du ministère de l’Industrie d’interroger l’histoire, ensuite mettre en place une politique industrielle. “On ne peut pas diriger un secteur sans qu’il y ait une politique qui constitue la boussole à suivre”, a-t-il dit.

Julien Paluku a dans la foulée, rappelé les fondamentaux de son ministère. Après la politique culturelle, des axes ont été définis notamment la gouvernance administrative du ministère, celui de comment faire de la RDC un pool important de développement économique et celui de comment attirer des investissements vers la RDC. Dans la suite du travail, un plan directeur d’industrialisation a été élaboré.

“C’est comme ça qu’on a élaboré en 2021 le plan directeur d’industrialisation qui est un instrument de mise en œuvre de la politique industrielle et qui a six composantes principales notamment les infrastructures routières pour assurer l’interconnexion des 26 provinces, les infrastructures énergétiques parce qu’on ne peut pas industrialiser le pays sans énergie, les chemins de fer ou on a recensé tous les segments de chemin de fer qu’il faut construire avec un coût de 9.1 milliards de dollars, les zones économiques spéciales pour voir comment rendre viables nos potentiels pour que les populations se retrouvent dans nos richesses…”, a souligné Julien Paluku.

Le ministre de l’industrialisation a expliqué succinctement le bien-fondé de chaque zone industrielle entre autres la zone pilote de Maluku avec l’inauguration par le Président de la République de la première usine de fabrication de carreaux et des faïences, celle d’Akula qui a la mission de reprendre toute la production agro-industrielle de l’espace Équateur et en faire un des producteurs des pneus, celle de Kishishi au Katanga avec l’accueil des premières unités de transformation des minerais.

Julien Paluku a également effleuré le développement structurel de son secteur. “Sur le plan structurel, nous nous sommes dits qu’on doit construire les fondamentaux du ministère de l’industrie. C’est ainsi qu’aujourd’hui à part le Fonds de promotion de l’industrie, nous avons le Bureau national d’études et de planification industrielle qui mène les enquêtes industrielles, l’agence de zones de spéciales, organe de régulation de toutes ces zones qui naissent en RDC, le Conseil congolais des batteries…”, a-t-il dit.