Libération d’un religieux allemand au Mali

Après plus d’un an de captivité, le père Hans-Joachim Lohre a été libéré hier matin, selon des responsables de l’Église catholique et du gouvernement du Mali. Le religieux avait disparu le 20 novembre 2022, et avait été considéré comme enlevé.

Surnommé Père Ha-Yo par la communauté chrétienne de Bamako, Hans Joachim Lohre avait été enlevé alors qu’il s’apprêtait à prendre part à une messe dominicale dans un quartier de Bamako. La croix qu’il portait autour du cou avait été retrouvée près de sa voiture, à proximité de l’institut dans lequel il résidait. Si les auteurs de l’enlèvement n’avaient pas pu être formellement identifiés, des sources diplomatiques et sécuritaires confirmaient que, moins de trois semaines plus tard, le prêtre allemand se trouvait bel et bien aux mains du Jnim, lié à al-Qaïda.

Aucune précision n’a été fournie sur l’état de santé du prêtre, ni les conditions de sa détention et de sa libération, annonce Radio France Internationale (RFI). Cela fait un an que la communauté catholique du Mali prie pour la libération du religieux.

Âgé de 65 ans et installé depuis une trentaine d’années dans le pays, ce prêtre allemand est membre de la Société des missionnaires d’Afrique, dits Pères blancs. Il enseignait dans la capitale malienne à l’Institut de formation islamo-chrétienne, qui reçoit des étudiants venus d’Afrique. Il était aussi secrétaire national d’une commission de dialogue interreligieux.

Désormais libre, il a pris le chemin du retour vers l’Allemagne. « Nous sommes remplis de joie et de gratitude », confie l’un de ses proches, membre de la communauté catholique de Bamako, « C’est un moment de célébration et de soulagement pour tous ceux qui ont prié et espéré son retour en sécurité. Nous rendons grâce pour cette heureuse issue », selon RFI.

Le Mali est en proie à une grave crise politique et sécuritaire. Ce pays d’Afrique de l’Ouest est touché par la corruption, le djihadisme ainsi que des luttes communautaires. L’avenir des chrétiens dans ce pays est en danger. Constituant moins de 2% de la population malienne, majoritairement musulmane ou animiste, l’Église catholique s’y trouve marginalisée et est souvent la cible de persécutions.




« Le dialogue, seul moyen de parvenir à la paix »

Aujourd’hui, la 38e Journée mondiale de la jeunesse est célébrée dans les églises locales, sur le thème « Réjouissons-nous dans l’espérance ! » Je bénis tous ceux qui participent aux initiatives promues dans les diocèses, en continuité avec les JMJ de Lisbonne. Je salue les jeunes, qui sont le présent et l’avenir du monde, et je les encourage à être des protagonistes joyeux de la vie de l’Église.

Hier, l’Ukraine martyrisée a commémoré l’Holodomor, le génocide perpétré par le régime soviétique qui a fait mourir de faim des millions de personnes il y a 90 ans. Cette blessure déchirante, au lieu de guérir, est rendue encore plus douloureuse par les atrocités de la guerre qui continue à faire des victimes parmi ce peuple bien-aimé. Pour tous les peuples meurtris par les conflits, continuons à prier sans nous lasser, car la prière est la force de paix qui brise la spirale de la haine, rompt le cycle de la vengeance et ouvre des chemins de réconciliation inespérés.

Aujourd’hui, nous rendons grâce à Dieu qu’il y ait enfin trêve entre Israël et la Palestine et que des otages aient été libérés. Prions pour qu’ils soient tous libérés au plus vite – pensons à leurs familles ! – prions pour que davantage d’aide humanitaire parvienne à Gaza et pour que nous insistions sur le dialogue : c’est le seul moyen, le seul moyen de parvenir à la paix. Ceux qui ne veulent pas du dialogue ne veulent pas de la paix.

Outre la guerre, notre monde est menacé par un autre grand danger, le changement climatique, qui met en péril la vie sur terre, en particulier les générations futures. Et cela est contraire au plan de Dieu, qui a tout créé pour la vie. C’est pourquoi, le week-end prochain, je me rendrai aux Émirats arabes unis pour prendre la parole samedi lors de la COP28 à Dubaï. Je remercie tous ceux qui accompagneront ce voyage de leurs prières et de leur engagement à prendre à cœur la sauvegarde de notre maison commune.

Je vous accueille chaleureusement, pèlerins d’Italie et d’autres parties du monde, en particulier du Pakistan, de Pologne et du Portugal. Je salue les fidèles de Civitavecchia, Tarquinia et Piacenza, ainsi que la délégation San Vito Martire de Lequile (Lecce). Je salue les enfants de la Confirmation de Viserba (Rimini), le groupe « Assisi nel vento » et la Chorale « Don Giorgio Trotta » de Vieste.

Je vous souhaite à tous un bon dimanche. Et n’oubliez pas de prier pour moi.  Bon déjeuner et au revoir !




En séjour à Kolwezi: Sama Lukonde rend visite aux élèves de Mutoshi victimes d’un incendie

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a profité de son séjour à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, où il est allé battre campagne pour le candidat numéro 20, le Président Félix Tshisekedi, pour rendre visite aux élèves de Mutoshi, l’école qui avait subi un incendie tout dernièrement.

Sur place, en sa qualité d’ancien élève de Mutoshi, le Chef du Gouvernement a tenu une causerie de conscientisation avec les élèves, les exhortant à plus de travail.

“Je suis ici d’abord comme ancien élève de Mutoshi comme vous. Mais aussi, comme ancien DG de la Gécamines où on était soucieux de voir des écoles bien évoluer. Je me suis dit que c’était utile que je puisse vous adresser un petit mot, un mot d’encouragement, surtout par rapport à la peine causée par cet incendie qui est venu détruire cette belle installation de réfectoire que nous avions. Le petit mot d’encouragement, c’est juste un rappel. Un rappel qui m’avait été donné ici même. C’était là où nous avions le salut au drapeau. À cette époque, le directeur s’appelait Monsieur Muganga. Il est toujours agent Gécamines à Kinshasa pour le moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je venais d’arriver élève interne en 1ʳᵉ année. Il nous a regardés, nous qui étions en 1ʳᵉ, pour nous dire, vous avez du chemin en tant que les meilleurs, parce qu’il n’y a que les meilleurs, ceux qui se donnent les plus, qui pourront faire la différence et y arriver. Et c’est ça le conseil que je vous donne aujourd’hui. Vous devez toujours vous battre pour être les meilleurs. Vous devez vous impliquer. Parce que c’est ça qui va vous forger. Et ensuite, les autres conseils, c’est que vous devez vous impliquer dans les activités. Moi, j’ai été dans la troupe théâtrale. J’ai été dans la chorale. J’ai été lecteur ici à l’église. Et donc, impliquez-vous dans les activités et gardez à l’esprit de rester les meilleurs. Donc, je ne pourrai pas donner un message plus long que celui-là si ce n’est que vous encourager à faire mieux. Parce que ce sont ces efforts qui m’ont permis aujourd’hui de parcourir ce chemin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’époque, nous tous, nous rêvions d’être à la Gécamines. J’y étais. J’ai pu atteindre le plus haut niveau. C’est-à-dire, j’ai pu atteindre le poste du DG de la Gécamines. Et aujourd’hui, je peux être Premier Ministre de la République démocratique du Congo. Si je peux l’être aujourd’hui, ça veut dire qu’il est possible que l’un ou l’une parmi vous, devienne aussi Premier Ministre plus tard. Le dernier conseil, moi souvent, je les appelle les faux prophètes, toujours la prière. Vous devez prier, moi, je reste toujours dans la prière. Qu’on ne puisse pas venir vous tromper, qu’il y a un autre chemin tortueux qui va vous amener au pouvoir. Restez concentrés sur la croix de Jésus et continuez à prier”, a lancé le Premier Ministre aux élèves de Mutoshi.

Il faut signaler que sur instruction du Chef du gouvernement, toutes les dispositions ont été prises non seulement pour doter cette école de nouveaux matériels du réfectoire en remplacement de tous ceux  calcinés: frigo, congélateurs ainsi que vivres et aussi un devis pour la construction de nouveaux bâtiments était validé.




Kalemie : Béatrice Lumbu et les membres de l’UDPS/Kibassa réservent un accueil chaleureux à Sama Lukonde

Cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Kibassa), Béatrice Lumbu Mbombo a mobilisé les membres de son Parti politique pour l’accueil du Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. C’était le samedi 25 novembre à l’aéroport de Kahinda.

Le premier Ministre a séjourné  à Kalemie dans la province du Tanganyika, jusqu’ au dimanche 26 Novembre 2023, où il est allé  préparer l’arrivée  du candidat 20, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa propre succession.

 

 

 

 

 

 

 

La candidate numéro 113 à la députation nationale et 159 à la députation provinciale à Kalemie-ville  Lumbu Mbombo Béatrice a été très heureuse d’accueillir dans sa terre, son fief naturel, le Chef du Gouvernement qui est arrivé dans la soirée du samedi 25 novembre à Kalemie, province de Tanganyika,  pour préparer l’arrivée du numéro 20, Félix-Antoine  Tshisekedi Tshilombo, prévue la semaine du 04 au 10 décembre 2023.

Dans la foule qui a pris d’assaut les grandes artères de la ville de Kalemie depuis l’aéroport, l’on pouvait aussi apercevoir les militants du Parti cher à Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes, Télécommunications, et Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication (PTNTIC) ainsi que les membres de la Fondation Béatrice Lumbu,  arborant les emblèmes de la candidate 113 et  les drapeaux  du Parti.

Soulignons que le Premier ministre s’est rendu à Kalemie  pour parler avec la famille politique du Chef de l’État, l’ Union Sacrée  de la Nation afin de rechercher une unité  d’action autour de l’objectif   commun et ultime à savoir,  faire réélire le candidat conventionnel Félix  Antoine Tshisekedi Tshilombo.

L’agenda du Premier Ministre Sama Lukonde avait prévu plusieurs rencontres avec les partis politiques  et plateformes membres de l’Union sacrée,  ainsi que les forces vives de la province  afin de les mobiliser pour le grand meeting du candidat numéro  20, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo  qui se tiendra  la semaine  du 4 au 10 décembre 2023 à Kalemie.




Des présidents et dirigeants de clubs africains présents au lancement de l’Association des Clubs Africains (“ACA”) jeudi au Caire

Des présidents et responsables de plusieurs clubs africains seront au Caire, en Égypte ce jeudi 30 novembre 2023 pour le lancement de l’Association des Clubs Africains (ACA).

L’événement aura lieu au Marriott Mena House, situé dans la capitale égyptienne, à partir de 11h00 (heure locale, 09h00 GMT). Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, y sera accompagné par un certain nombre de délégations.

Après le lancement, le Président de la CAF et les membres de l’ACA donneront une conférence de presse qui sera retransmise sur les plateformes numériques de la CAF.

L’Association des Clubs Africains a pour objectif de rassembler toutes les parties prenantes du paysage footballistique africain, en élaborant un réseau, tout en encourageant l’innovation et l’excellence.

En prélude à cet événement, le Président Motsepe avait tenu une réunion le 5 octobre dernier où il a informé les présidents des différentes associations qui constituent la CAF, de la formation de l’Association des Clubs Africains dont les objectifs sont :

  • de protéger et de promouvoir les intérêts des clubs africains de football
  • de veiller à ce que les clubs africains de football soient commercialement rentables, compétitifs sur le plan mondial
  • de veiller au respect des arbitres, des commissaires de match et des opérateurs VAR ainsi qu’assurer l’indépendance et la crédibilité de ces professions.
  • d’établir des partenariats avec des sponsors, le secteur privé et les gouvernements afin de construire des stades conformes aux normes CAF et FIFA ainsi que d’autres infrastructures et installations de football dans chacune des 54 associations membres de la CAF.
  • de développer les talents issus de la jeunesse africaine, les académies pour les garçons et les filles et améliorer la qualité du football de club africain pour qu’il soit de classe mondiale.



La Rdc a désormais son cadre d’actions multisectorielles et inter-clusters relatif au VIH en situation humanitaire

A l’initiative du PNMLS, en collaboration avec l’ONUSIDA, le HCR et les agences co-sponsors PAM, UNICEF, UNFPA, OMS, OCHA, un atelier de mise en place du cadre d’actions multisectorielles et inter clusters relatif au VIH en situation humanitaire a été organisé, ce jeudi 23 novembre à l’hôtel Sulutani à Kinshasa/Gombe. Son objectif : mobiliser tous les acteurs autour d’un cadre d’actions concertées, visant à garantir non seulement une intégration effective du VIH dans la réponse humanitaire, une mobilisation de ressource mais aussi une coordination entre les acteurs humanitaires, le gouvernement, les ONG et les partenaires internationaux pour une riposte cohérente et complète.

L’ouverture de l’atelier a été présidée par le délégué du Conseiller Principale du Chef de l’Etat au Collège Santé et bien-être qui a loué cette opportunité précieuse pour renforcer notre compréhension commune des enjeux du VIH et pour promouvoir des actions concrètes, innovantes et adaptées aux besoins spécifiques des populations touchées. Il a par ailleurs émis le vœu de voir cette rencontre aboutir au renforcement de la synergie par la mise en place des partenariats solides, des mécanismes de communication efficaces en vue d’assurer une réponse holistique et coordonnée face au VIH en situation humanitaire.

Au total 59 participants provenant notamment de la présidence, ministères sectoriels, les institutions d’appui à l’aide humanitaire, le PNMLS, les programmes spécialisés du ministère de la santé,  les ONG nationaux et internationaux, les agences du système des nations unis, partenaires bi et multi latéraux ont pris part à cette rencontre. Les provinces touchées par la crise humanitaire étaient représentées par 6 Secrétaires Exécutifs Provinciaux (Nord Kivu, Sud Kivu, Ituri, Tanganyika, Kasaï et Kasaï Central).

Les participants ont, au cours de cet atelier, échangé sur la vision stratégique de la RDC concernant la réponse au VIH en situation de crise humanitaire et de Nexus coulée dans le PSN 2023-2027; partagé les connaissances, les expériences. Par ailleurs les défis, les opportunités de collaboration ont été identifié afin de mieux répondre aux besoins en interventions VIH des populations touchées par les situations de crise, notamment les enfants, femmes enceintes déplacés, Refugiés et autres populations vulnérables.

Les présentations sur la situation du VIH/Sida dans les provinces touchées par la crise humanitaires et de Nexus notamment le Nord-Kivu, Ituri et Tanganyika ainsi que les présentations d’initiatives réussies en matière d’intégration du VIH dans la réponse humanitaire cas de l’ONUSIDA Nigeria, l’ONG GRAM (expérience du Nord-Kivu) et PNMLS dans la région du Kasaï-Central (UNHCR, ONUSIDA) ont constitués la base des échanges et discussions.

Au cours d’un panel présidé par le SEN/PNMLS, les représentants des Agences Humanitaires du SNU notamment UNICEF, UNHCR, PAM, OMS, UNFPA ainsi que la Directrice pays de l’ONUSIDA représentant le Coordonnateur Résident, ont à tour de rôle chacun en ce qui concerne son organisation répondu à la question suivante : Qu’est-ce qu’il faut du point de vue des acteurs humanitaires pour assurer l’inclusion systématique et efficace des populations touchées par le VIH dans la réponse aux situations de crises ? Enfants, Femmes enceintes, déplacés, Refugiés et autres populations vulnérables.

A la suite des travaux en 5 groupes, les participants ont identifié 10 actions soit 2 actions prioritaires regroupées dans les 5 catégories à mettre en œuvre pour accélérer l’atteinte des résultats mesurables.

Ci-dessous les Actions/recommandations prioritaires identifiées:

  1. Actions pour renforcer l’engagement au niveau politique et du leadership :
  • Action 1 : Renforcer la coordination de la riposte au VIH en situation de crise humanitaire par un diagnostic plus large au niveau national,
  • Action 2 : Promouvoir l’intégration du VIH dans le Plan National de coordination humanitaire (HRP 2024) afin de garantir la mise en œuvre effective des directives IASC.
  1. Actions pour renforcer les capacités des acteurs de la communauté pour mieux identifier, suivre et soutenir les PVVIH et les populations vulnérables :
  • Action 1 : Renforcer les capacités des acteurs communautaires sur la dynamique communautaire afin de leur permettre d’identifier sans faille les PVVIH en situation humanitaire
  • Action 2 : Plaidoyer pour la prise en charge des acteurs communautaire dans le budget de l’état
  1. Actions pour renforcer les capacités des acteurs multisectoriels et des systèmes publiques pour l’approvisionnement pour assurer la continuité de de la prise en charge, l’efficacité du suivi et du soutien pour les PVVIH et les populations vulnérables :
  • Action 1 : Identifier les PVVIH et les personnes vulnérables en situation de crise humanitaire pour garantir une meilleure planification des besoins et réduire les ruptures intempestives des intrants,
  •  Action 2 : Mettre sur pieds un cadre de concertation sur la GAS pour mieux cerner la question relative à l’approvisionnement des stocks et le suivi des PVVIH sous traitement.
  1. Actions pour assurer la disponibilité des données de qualité pour informer la prise des décisions, la mobilisation des ressources et l’évaluation des actions :
  • Actions 1 : Produire les outils de collecte des données pour capter les informations relatives au VIH en situation humanitaire,
  • Actions 2 : Sélectionner les indicateurs clés par cluster en référence aux Directives IASC (2 indicateurs par cluster).
  1. Actions pour renforcer la communication, le plaidoyer, la visibilité et le rapportage sur la problématique et la réponse.
  • Actions 1 : Mise en place/redynamisation d’un cadre intégré et permanent d’échange d’information entre le gouvernement et le système des Nations Unies,
  • Action 2 : Mobilisation des ressources (humaine, matériel et financière) pour la mise en œuvre des activités VIH en situation humanitaire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET/Prince Yassa 

 




Recherche de placement par l’intermédiaire des centres d’information des Nations unies (Tribune libre de Simon Stiell, secrétaire exécutif d’ONU Climat)

Le charbon, le pétrole et le gaz alimentent la crise du coût de la vie. La COP 28, conférence sur le climat, peut être l’occasion d’un sursaut de l’action climatique.

Au cours des deux dernières années, l’inflation a provoqué une crise du coût de la vie dans plusieurs régions du monde. Certains alarmistes ont utilisé les difficultés que cette situation a causées à des milliards de personnes pour propager une rhétorique selon laquelle l’action contre les changements climatiques est inabordable et va à l’encontre des intérêts des populations. Rien n’est plus faux.

L’opposition entre verts et classes pauvres est source de division. Elle sert souvent à masquer des intérêts personnels à court terme et ceux axés sur le profit. Le seul avenir stable et économiquement durable est celui de la sécurité énergétique, de la résistance aux catastrophes, d’une reprise coordonnée et bien financée et, enfin, d’une limitation de l’augmentation de la température à 1,5 degré Celsius.

Les combustibles fossiles, notamment le charbon, le pétrole et le gaz, sont l’un des principaux facteurs de la crise du coût de la vie, qui met à rude épreuve le budget de milliards de ménages. Comme c’est souvent le cas, les prix ont connu de fortes fluctuations, poussés à la hausse par l’incertitude et les conflits. Cela a pour effet d’augmenter le coût des transports, de la nourriture, de l’électricité et des produits de première nécessité. Dans certains pays fortement dépendants des combustibles fossiles, les factures des ménages ont augmenté de 1 000 dollars américains en 2022 en raison des coûts de l’énergie fossile.

Selon les autorités économiques, telles que le Trésor américain, la Reserve Bank of India et la Banque centrale européenne, les coûts de consommation augmenteront encore et la croissance économique ralentira à mesure que les effets du climat s’intensifieront. Les prix élevés de l’énergie réduisent également les marges bénéficiaires des entreprises et nuisent à la croissance économique. Les prix élevés de l’énergie réduisent également les marges bénéficiaires des entreprises, nuisent à la croissance économique et entravent le droit à l’accès à l’énergie dans le monde entier. Ce sont les ménages les plus pauvres qui souffrent le plus de l’inflation.

Cette situation survient alors que les catastrophes climatiques s’aggravent dans tous les pays. Cette année sera probablement la plus chaude depuis 125 000 ans. Des tempêtes plus destructrices, des pluies et des inondations imprévisibles, des vagues de chaleur et des sécheresses causent déjà des dégâts économiques considérables et affectent des centaines de millions de personnes à travers le monde, leur coûtant la vie et leurs moyens de subsistance.

Les robinets des combustibles fossiles ne peuvent pas être fermés du jour au lendemain, mais il existe de nombreuses possibilités d’action qui n’ont pas encore été mises en œuvre. Par exemple, en 2022, les gouvernements ont dépensé plus de 7 000 milliards de dollars américains d’argent des contribuables ou d’emprunts pour subventionner les combustibles fossiles. Ces subventions ne protègent pas les revenus réels des ménages les plus pauvres et détournent des fonds qui alourdissent le fardeau de la dette des pays en développement ou qui auraient pu être utilisés pour améliorer les soins de santé, construire des infrastructures, y compris des énergies renouvelables et des réseaux, et étendre les programmes sociaux afin de réduire la pauvreté. Réalisée de manière responsable, la suppression progressive de ces subventions aiderait en fait les plus pauvres et améliorerait les économies des pays qui en dépendent aujourd’hui.

Cette année, à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, nous avons dressé un bilan mondial de l’action menée jusqu’à présent en faveur du climat. Ce bilan indique clairement que les progrès sont trop lents. Mais il a également révélé que nous disposons de nombreux outils pour accélérer l’action climatique dès maintenant, ce qui permettra simultanément de construire des économies plus fortes. Nous disposons des connaissances et des outils nécessaires pour accélérer cette transition tout en veillant à ce qu’elle soit juste et équitable et qu’elle n’oublie personne.

Des milliards de personnes ont besoin que leurs gouvernements s’emparent de cette boîte à outils et la mettent en œuvre. Il s’agit notamment de transférer des milliards de dollars d’investissements dans la production de nouveaux combustibles fossiles vers les énergies renouvelables, qui fourniront une énergie stable, fiable et moins chère, propice à la croissance économique. Il s’agit à la fois de la demande et de l’offre. Ceux d’entre nous qui ont besoin d’énergie pour s’éclairer doivent pouvoir disposer d’options propres pour le faire, et d’une marge de manœuvre budgétaire pour investir dans leurs communautés et leur capacité à s’adapter à l’évolution du monde.

L’optimisme est de mise si les gouvernements se présentent à la conférence sur les changements climatiques de cette année, la COP 28, à Dubaï avec un esprit de coopération et une attention toute particulière pour les solutions. Lors de la COP 28, nous pouvons nous mettre d’accord pour tripler la capacité mondiale en matière d’énergies renouvelables. Nous pouvons doubler l’efficacité énergétique. Nous pouvons montrer que nous doublons les financements destinés à aider les pays à s’adapter aux effets du climat et à les intégrer dans la planification nationale. Nous pouvons faire du fonds pour les pertes et dommages climatiques une réalité qui contribue à la justice climatique. Enfin, nous pouvons tenir nos anciennes promesses en matière de financement de la transition et indiquer comment nous allons financer les prochaines étapes.

Un seul moment, une seule réunion ne changeront pas tout. Mais nous pouvons saisir l’avenir dans les orientations que nous avons définies cette année et fournir le plan qui permettra aux engagements nationaux d’aboutir en 2025.

Je refuse de laisser l’alarmisme me cacher les yeux, et vous ne devriez pas non plus.




A la suite d’une plainte de la CENI : La Police démantèle un réseau de fabricants de fausses cartes d’électeur à Kinshasa

À la suite d’une plainte introduite par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), la Police nationale congolaise a mis la main sur quatre individus, dont trois policiers appartenant à un réseau de producteurs de fausses cartes d’électeur.

Au nombre des personnes arrêtées au sujet du dossier de production de fausses cartes d’électeur à l’antenne de la CENI/Gombe, figure le nommé Papy Niati Mpolo, qui exerçait en tant qu’agent temporaire de la Centrale électorale. Il avait pour complices trois policiers, le brigadier-chef Nzuzi Kinzunga Djoly, Séraphin Muanda Muangala et Gloire Mbala Luyeye.

Papy Niati Mpolo, informaticien de son état, a réussi à mettre en place un réseau de faussaires qui passaient par ses soins pour parvenir à leurs fins. Il en produisait autant que possible à sa résidence sise 30, Avenue Kimpemba, quartier 3 dans la commune de Ndjili.

Le mode opératoire de ces individus se présente comme suit :

  1. Les trois policiers ci-haut nommés, interpellés au même moment que sieur Papy Niati Mpolo agissaient en qualité d’intermédiaires chargés de trouver des demandeurs de nouvelles cartes d’électeurs ou de duplicata.
  2. Une fois arrivé sur place pour soit solliciter un duplicata de carte d’électeur soit des personnes non enrôlées lors de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs souhaitant en obtenir une, les policiers précités prenaient en charge la requête du demandeur.
  3. Sur les sommes d’argent exigées à leurs victimes, Papy Niati Mpolo, le cerveau de la bande, percevait 10 000 FC.
  4. Aussitôt la demande enregistrée via certains individus composant ce réseau y compris quelques agents de la police dans le coup, Papy Niati Mpolo livrait, le lendemain, la fausse carte au sein même des installations de l’Antenne donnant l’illusion d’une vraie pièce authentifiée par la CENI.
  5. Ces inciviques photographient les requérants à l’aide de leurs téléphones portables avec leur identité qu’ils faisaient parvenir immédiatement à M. Papy Niati Mpolo qui disposait de tous les intrants pour produire ces fausses cartes. Le matériel utilisé par ces faussaires est composé de trois imprimantes utilisé par la CENI en 2017, un ordinateur, avec une maquette de la carte d’électeur conçue et préinstallée. Le chef de bande ne changeait que les données en produisant en un tour de main ces fausses cartes d’électeur.

Il est important de souligner que les électeurs porteurs de ces fausses cartes, fabriquées avec les moyens de bord, seront incapables de voter le 20 décembre prochain.




Tanganyika : Paul Muhindo lance la formation des agents directs du processus à Nyunzu

Le Rapporteur adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo séjourne dans la province de Tanganyika où il a lancé officiellement lundi 27 novembre 2023, dans le territoire de Nyunzu, province de Tanganyika, la formation des agents directs du processus à savoir les chefs des centres de vote, (CCV), des Techniciens informatiques des centres de vote (TICV) et des présidents formateurs (PF).

A son arrivée à l’aéroport de Kalemie pour une mission de supervision, il a été accueilli chaleureusement par l’équipe provinciale de la CENI  de Tanganyika conduite par le Secrétaire exécutif provincial (SEP), Francis Ilunga Ngoie Shabanza.

Paul Muhindo s’est directement rendu aux installations du SEP pour une mise au point avec les équipes sur place. Au cours de cette réunion technique, il s’est imprégné du déroulement du processus dans cette partie de la RDC.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En présence du SEP et Chef d’Antenne, Paul Muhindo a rappelé toutes les étapes de formation en commençant par le niveau 0 sur l’harmonisation des modules dispensés, la formation  niveau 1 qui a permis d’avoir les missionnaires, le niveau 2 et 3 qui ont été combinés où près de 1364 participants formateurs électoraux nationaux, SEP, chefs d’antennes, etc. ont été formés.

Le niveau 4 lancé ce jour concerne les agents directs du processus, au total 79,852 qui sont formés sur toute l’étendue du territoire national.

Durant les 7 jours de formation, les 596 facilitateurs vont être formés sur les opérations de vote, compilations des résultats, la manipulation des fiches, l’utilisation de dispositif électronique de vote (DEV), et apprendront également la procédure liée à l’andragogie.

Paul Muhindo a, à cette occasion, conscientisé les participants d’être responsables face aux enjeux de ces scrutins combinés, d’être attentionnés,  de respecter les procédures qui leur seront dispensées et les consignes de la hiérarchie.

Le Rapporteur adjoint les a interpellés en outre à ne pas être politisés et d’éviter le favoritisme

Avant son adresse, Paul Muhindo a fait observer à la salle une minute de silence en mémoire du SEP Nord-Kivu Justin Kyatsinge, décédé en pleine opération pour le combat qu’il a mené et son honneur.

Bien avant de se rendre à Nyunzu, ce membre du bureau  a visité  Mme Feza Malumba Biduaya, une missionnaire malade et hospitalisée. Cette dernière se porte déjà bien, selon les témoignages des médecins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il s’est vu être bloqué par l’état de délabrement de la route, vers le village Mushaba à 18 km de la Ville de Kalemie, du fait de l’écroulement du pont principal reliant Kalemie à Nyunzu suite aux pluies diluviennes. Ce qui a contraint l’équipe de la Centrale électorale à emprunter une voie secondaire pour atteindre ce territoire en proie à l’insécurité. Ceci démontre la détermination de la CENI à gagner le pari de la réussite de la tenue des scrutins combinés du 20 décembre prochain.




Kindu : Le cortège de Katumbi attaqué, une personne tuée par balle réelle

La ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema est en ébullition en ce moment avec l’arrivée ce mardi de  Moïse Katumbi Tchapwe. Des centaines des milliers des personnes se sont déplacée  pour l’accueillir à l’aéroport national de Kindu.

Le candidat à la  présidence de la République a parcouru 6 km  pour se diriger vers la place Mapon  dans la commune de Mikelenge, sous une ovation incommensurable du public.

Des coups des balles tirés par les éléments de maintien de l’ordre public pour  disperser la foule ont atteint deux personnes, dont l’un a trouvé la mort sur le champ. Il s’agit de Me Dido Kankisimbi, Avocat près la Cour d’Appel et chargé de la Jeunesse du parti Ensemble pour la République.

Soulignons que d’autres blessés sont admis à l’Hôpital Mapon de Lumbulumbu.  Pour le moment, on observe un calme apparent dans la ville. Plus de détails dans notre prochaine livraison.