Changements climatiques : Denis Sassou N’Guesso conseille de densifier le couvert végétal mondial pour davantage séquestrer le carbone

Dans son allocution à l’occasion de la 28è conférence des parties à la convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP28), le président de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a remercié l’Émir Mohammed ben Zayed Al Nahyane, Président des Emirats Arabes Unis ainsi qu’au Peuple et au gouvernement émirati, pour l’accueil chaleureux qui lui a été réservé

S’agissant des changements climatiques, le diagnostic a été fait. Les enjeux sont connus. Les solutions ont été identifiées. « Densifier le couvert végétal mondial constitue l’une des issues les plus pertinentes pour davantage séquestrer le carbone, réguler le climat et fournir l’oxygène vital, nécessaire à la survie de l’humanité », dit-il.

Dans ce sens, en sa qualité de Président de la Commission climat du bassin du Congo, il a lancé l’Initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » à l’occasion de la COP27 en Egypte.

Dans le même registre, dit-il, mon pays a abrité, en octobre dernier à Brazzaville, le deuxième sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, Amazonie – Bornéo-Mékong – Congo, bassins qui apportent d’une même voix, ici à la COP28, leur réponse concertée à l’insécurité climatique.

En effet, ce sommet a permis, à plus de 3.000 participants venus du monde entier, d’adopter une Déclaration finale qui constitue désormais la Feuille de route dédiée à la mise en place d’un Cadre commun de coopération entre les pays concernés.

Ainsi, le devoir de solidarité, à travers les demandes de compensations financières, suite aux renoncements volontaires de certains pays à des projets de développement susceptibles de détruire les écosystèmes en présence, appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale.

C’est le juste effort de solidarité et d’équité qui incombe à tous les pays, appelés à œuvrer ensemble pour une planète TERRE plus sûre, à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques.




Environnement : Denis Sassou N’Guesso à Dubaï pour la COP 28

Près de 200 pays se retrouvent à Dubaï pour la COP 28. La conférence des Parties sur le Climat de l’ONU s’est ouverte, ce 30 novembre et se poursuivra jusqu’au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. Le chef de l’Etat congolais, président de la commission Climat du bassin du Congo prend part à ce rendez-vous climatique mondial. Denis Sassou N’Guesso a quitté Brazzaville le 29 novembre dans la soirée.

Les travaux de la COP 28 se déroulent à l’Expo City Dubaï, une « mini-ville » futuriste aux multiples contradictions climatiques, située au sud-ouest du centre de Dubaï. Les organisateurs de la COP 28 ont fixé des priorités pour cette COP, à savoir : rendre la conférence plus inclusive et accessible, appuyer les solutions d’atténuation pour augmenter les ambitions, se concentrer sur les conditions du Global Goal on Adaptation et améliorer le financement de l’adaptation, progresser sur l’opérationnalisation du fonds pour les pertes et dommages créé à la COP27 et assurer un accès plus équitable aux financements climat.

Réunis à Brazzaville, en octobre dernier, à la faveur du 2ème sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, les pays de ces trois plus grands bassins forestiers du monde (Amazonie, Bornéo Mékong, Congo) s’étaient à parler d’une seule voix à la COP 28. Ce rendez-vous de Dubaï apparaît ainsi, pour eux, comme un baptême, une occasion pour ces pays de matérialiser leur volonté commune, afin d’espérer se faire entendre.

Le chef de l’Etat congolais qui prendra la parole à la tribune de la COP 28, ce vendredi 1er décembre ne manquera pas de porter le message de ces trois bassins qui contribuent à la régulation du climat mondial.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




Haut-Katanga1 : Le Proved Joseph Mwinkeu et l’IPP Nicolas Nyange sensibilisent sur le respect des procédures à suivre pour aligner les candidats au TENASOSP et à l’Examen d’Etat

Fortement motivés par le besoin de se conformer aux orientations et instructions précises de leur hiérarchie, en ce qui concerne notamment l’alignement de vrais candidats à l’Examen d’Etat et au TENASOSP, et l’octroi de bulletins scolaires à tous les élèves, MM. Joseph Mwinkeu Tshiend et Nicolas Nyange Bizy, respectivement proved et IPP du Haut-Katanga1, ont consacré toute la journée de ce jeudi 30 novembre 2023, aux séances d’intenses travaux techniques avec tous les chefs d’établissements du secondaire de la ville de Lubumbashi, répartis selon leurs sous-divisions respectives.

Selon notre source, la première séance de travail a commencé tôt à 09h, avec les chefs d’établissements de la sous-division Lubumbashi 3, au lycée Hodari, dans la commune de la Ruashi.

Assistées par les membres du comité sous-provincial, les autorités éducationnelles ont clairement échangé avec les chefs d’établissements, sur le respect de la date butoir pour déposer tous les listages définitifs des candidats à l’Examen d’État et au Tenasosp, sur le contrôle méticuleux des effectifs réels des candidats qui ont été enrôlés et contrôlés, enfin, sur l’acquisition de bulletins scolaires pour qu’aucun enfant ne soit proclamé sans l’avoir eu.

“Chers chefs d’établissements, vous devez avoir à l’esprit que la gouvernance a changé. Nous, autorités éducationnelles du Haut-Katanga1, avons pris la décision d’être tout le temps sur le terrain, pour réguler les choses afin que tout se passe, conformément aux textes légaux. Vous savez bien que nous devons éviter des erreurs sur les listages. Pour cela, il faut bien vérifier le code gestion, le code du centre, la nomenclature de votre école, l’exactitude de la graphique de noms, et encore, vérifier si tous vos élèves sont sur la liste”, a fait savoir monsieur l’IPP.

Pour sa part, monsieur le Proved Joseph Mwinkeu Tshiend a annoncé que sa province éducationnelle a déjà reçu les fiches E01.T pour l’enrôlement des candidats au Tenasosp. Selon lui, le contrôle de dossiers des élèves de la huitième éducation de base est gratuit.

“Je tiens à vous confirmer que nous avons déjà reçu les fiches E01.T ici chez nous. Le contrôle de dossiers des finalistes de l’éducation de base doit commencer, parce que la date limite qui nous a été annoncée par la hiérarchie, c’est celle du 15 décembre. Je rappelle que ce contrôle est totalement gratuit et consiste à vérifier les bulletins de toutes les classes, en commençant par la première année primaire, jusqu’en septième éducation de base », a expliqué M. le Proved Joseph Mwinkeu Tshiend.

Ce même message, a été communiqué aux chefs d’établissements de la sous-division Lubumbashi 5, réunis dans la salle des réunions du complexe scolaire Kiwele, à ceux de la sous-division Lubumbashi 1, réunis à Tuendelee.

Les autorités éducationnelles ont poursuivi leur ronde, à l’institut Kitumaini où étaient les chefs d’établissements de la sous-division Lubumbashi 4, en chutant en fin de l’après-midi, à l’institut Jaama Yetu, dans la commune de la Katuba.

Cette sensibilisation avait pour but, de mieux préparer les chefs d’établissements à présenter des listages des candidats aux évaluations certificatives, qui n’ont aucune erreur.




Les communicateurs de l’USN mettent en demeure Jacquemain Shabani et Accacia Bandubola

Dans une déclaration politique, les Communicateurs de l’union sacrée de la nation ont, au regard de ce qui se passe pendant cette période de la campagne électorale pour le compte de notre candidat unique à la présidentielle N° 20 de 2023 Fatshi, préviennent leur famille politique sur des conséquences futures si leurs doléances ne trouvent pas solution.

« Vu notre combat depuis 2018 jusqu’à ce jour, entant que communicateurs ayant servi le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo avec nos propres maigres moyens sans soutien moral, matériel surtout pas financier de notre majorité au pouvoir », indique la déclaration.

Et d’ajouter, vu la déconsidération de l’équipe de campagne de notre candidat président de la République ci-haut cité dirigée principalement par M. Jackmain Shabani et Mme Accacia Bandubola envers nous communicateurs de l’Union Sacrée qui avons et continuions de mouiller le maillot durant ces 5 dernières années défendant et soutenant non seulement le chef de l’Etat qui est l’institution président de la République, mais aussi ses actions aux médias au risque et péril de nos vies.

Ainsi, réunis en ce jour du vendredi 01 décembre 2023 devant le Palais du peuple, les communicateurs de l’USN donnent un ultimatum de 72 heures à ce directoire de campagne du Chef de l’Etat pour réparation immédiate au risque de sécher dans tous les médias.

En outre, si jamais cette revendication n’est pas prise en compte dans le délai susmentionné, ils en tireront toutes les conséquences politiques possibles sans oublier que la vraie bataille commencera après la publication de résultat.




Dans un communiqué : Katumbi dénonce les manœuvres du gouvernement qui ont contraint l’Union européenne à annuler sa mission d’observation électorale 

Apres son séjour à Kindu qui a été un très grand succès, malheureusement endeuillé par l’assassinat du président de la jeunesse Ensemble pour la République Me Dido Kakisingi, le président Moise Katumbi, Président de la plateforme Congo ya makasi a continué sa tournée à Kalemie, Moba et Kamina, aujourd’hui il est à Lodja. Dans la matinée, il était à Kindu pour présenter ses dernies hommages au martyr.

Par ailleurs, indique Me Hervé Diakiese dans un communiqué de presse, cette semaine a été cratérisée par l’annonce de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne, selon laquelle, elle a annulé sa participation dès lors que les moyens techniques d’observation lui permettant de faire remonter de manière crédible les données ont été refusés par les services de sécurité.

Tout ceci permet de conclure que les obstacles délibérés à la transparence électorale sont activement mis en place.

« Nous dénonçons les manœuvres du gouvernement qui ont contraint l’Union européenne à annuler sa mission d’une importance capitale pour la crédibilité du scrutin. Les entraves mises par les services de sécurité visant à empêcher la mission de disposer du matériel indispensable à la conduite de l’observation des élections à travers le pays préfigurent une fraude électorale massive préparée de longue date », affirme-t-il, avant d’ajouter que les signes annonciateurs de cette fraude se caractérisant notamment par le refus de l’audit indépendant du fichier électoral, l’édition de cartes d’électeurs illisibles, l’absence de publication des listes d’électeurs devant chaque bureau de vote et l’absence de géolocalisation des machines à voter.

Me Hervé Diakiese appelle les autorités européennes à revoir leur décision afin de ne pas exposer la RDC à un chaos électoral aux conséquences incalculables.

« Nous exigeons de la RTNC de réserver aux autres candidats à la présidence le même traitement dont bénéficie le président sortant Felix Tshisekedi qui, pour son rassemblement å Kisantu et à Mbanza-Ngungu, dispose d’une couverture en temps réel et en direct sur les antennes de la RTNC », martèle-t-il.




A Nkamba : Tshisekedi sollicite un nouveau mandant pour parachever l’œuvre de reconstruction du pays déjà amorcée

Le président candidat Félix-Antoine Tshisekedi a reçu vendredi à Nkamba, siège mondiale de l’église Kimbaguiste, la bénédiction de Son éminence Simon Kimbangu Kimbangu Kiangani, chef de cette confession religieuse dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 20 décembre en République démocratique du Congo.

Accueilli à l’aéroport papa Simon Kimbangu, par un comité retreint des autorités spirituelles de l’ Église Kimbanguiste, dans la province du Kongo-Central, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est dirigé au siège mondial des Kimbanguistes, avec la première dame Denise Nyakeru Tshisekedi, pour un tête-à-tête avec le Représentant légal et chef spirituel de l’Eglise Kimbanguiste, Simon Kimbangu Kiangani.

Les deux personnalités ont échangé sur l’importance de la paix et l’unité en cette période du processus électoral, dont la campagne poursuit son petit bonhomme de chemin. Juste après, le Président de la République candidat à sa propre succession s’est adressé aux fidèles de l’Eglise.

Le candidat numéro 20 du 20 décembre prochain, leur a demandé de faire un bon choix, et de voter utilement pour lui, afin de lui permettre de parachever l’œuvre de reconstruction du pays déjà amorcée, et de consolider les acquis, notamment la gratuité de l’enseignement, la couverture santé universelle et le programme de développement local de 145Territoires.

C’est avec une joie immense que, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ticket de l’union sacrée de la nation, a été accueilli à Nkamba sous une pluie battante. De là, le candidat numéro 20 du 20 décembre a pris son vol pour le territoire de Mbazangungu.




Mardi 9 janvier : Paris va abriter une conférence sous le thème : « L’eau pour la paix »

Le but de cette conférence est de montrer en quoi l’eau doit être le moteur de la paix et de créer les conditions où celle-ci devienne une réalité. L’eau est en abondance sur notre planète, tout comme les procédés pour la rendre utilisable et accessible. Cependant, une diagonale de la soif s’étant de Tanger jusqu’au Nord-Est de la Chine en passant par toute l’Asie du Sud-Ouest.

Il y a donc urgence à relever le défi que pose cette contradiction dans des conditions internationales qui ne se prêtent pas à un examen lucide et raisonnable. En Ukraine, les braises ne sont toujours pas éteintes, Gaza est devenue un cimetière à ciel ouvert et les tensions sino-américaines menacent de déclencher le piège de Thucydide. Les Etats, en se pliant à la règle du jeu imposée par une mafia financière mondialisée, démontrent leur impuissance à construire la paix, les enjeux fondamentaux concernant la pérennité des nations et des populations étant dès lors relégués à l’arrière-plan ou sous-traités par des intérêts associés à cette mafia financière.

Certes, tout le monde s’accorde à penser que l’abondance de l’eau, sa disponibilité pour tout un chacun ainsi que sa répartition harmonieuse sur la planète, représentent le prochain grand défi pour l’humanité. Pour autant, on s’aperçoit vite que ce consensus recouvre des approches bien différentes parmi les cénacles qui réfléchissent aujourd’hui à cet enjeu.

Pour certains, il se résume à un nouveau chapitre dans la compétition pour s’emparer de ressources dites « limitées », perpétuant ainsi une tradition coloniale de pillage et d’asservissement et nourrissant un cycle sans fin de guerres de tous contre tous. Pour d’autres, il s’agit « d’adapter » l’humanité à la pénurie des ressources, si besoin par le biais de politiques malthusiennes, et, dans tous les cas de figure, en lui assignant une niche écologique dont il lui sera interdit de sortir.

Aucune de ces approches n’est acceptable si l’on respecte les principes sur lesquels reposent nos Républiques et nos civilisations. Notre conférence fera donc entendre les voix de ceux qui œuvrent à un nécessaire changement de paradigme, comme pré-condition à une paix juste pour tous.

Parmi les thèmes qui seront abordées : L’eau, ressource limitée ou non ? Les conflits autour de l’eau : les exemples de la Syrie, Palestine, Libye, Egypte/Ethiopie ; L’archéologie de l’eau au travers de solutions inventées au cours des siècles passés pour rendre l’eau disponible ; Les promesses d’une gestion novatrice de l’eau au 21ème siècle




Tony Kanyinda, vrai recteur de l’IFASIC ou l’homme à tout faire !

Insalubrité, promiscuité, désorganisation du secteur académique, monnayage des attestations de recherche, gestion opaque… la liste des maux que connaît l’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication (IFASIC) n’en finit pas. Au grand dam des ressortissants de cette institution qui assistent impuissants à la destruction de leur outil de travail par des allochtones.

Comme un démon qui hante l’IFASIC, tout est devenu compliqué pour tout le monde. Aux plaintes sur l’insalubrité de la cour de l’IFASIC de la part du personnel s’ajoutent celles des étudiants qui ne comprennent pas comment, en moins de deux ans, le nombre et les prix des documents préalables à la défense des TFC et mémoires est passé du simple au quadruple, même plus.

Tenez, au départ du Recteur Munkeni, il fallait ne présenter que deux documents pour défendre: la fiche de suivi et l’imprimatur. Et ces documents coûtaient 1.000 Fc chacun. Depuis l’année dernière, ces attestations sont passées de 3.000 Fc à 10.000 cette année sans aucune explication. Bien plus, l’attestation de recherche, devenue obligatoire au moment du dépôt du travail à défendre, plus une autre fiche non autrement identifiée complètent l’arsenal des documents à 10.000 Fc qu’il faut brandir. La situation est devenue explosive au point que les étudiants ont lancé un préavis de marche dès ce jeudi 16 novembre.

Le clientélisme, le mal le plus en vogue dans cette ancienne école de référence dans la formation de journalisme en Afrique noire dans les années 1970 et 2000, se porte plutôt à merveille. Tout, alors tout, passe un certain Tony Kanyinda, professeur venu de l’UPN et imposé comme Directeur de cabinet du Recteur Jean-Richard Kambayi Bwatshia. Tony est tout, contrôle tout, fait signer tout et rien au vieux Recteur (80 ans et plus) dont les activités se limitent à inaugurer les chrysanthèmes et à… jouir!

Compositions des jurys, commissions, décisions, engagements abusifs… Tout, alors tout, passe par Tony qui change même les propositions des doyens sans que ces derniers n’osent lever un petit bout de doigts. Tony lui-même se retrouve sur toutes les listes qui doivent aller à la caisse. Même le Secrétaire Général académique qui, lui aussi, dirige son secteur comme un chef rebelle, même lui ne peut rien devant le recteur réel Tony Kanyinda.

Et tout cela se passe dans une certaine insouciance du ministre de tutelle. Il semblerait que Mohindo Nzangi hésiterait à agir, parce que le Recteur est le bienheureux géniteur de la Dircaba du Chef de l’Etat: Nicole Bwatshia. C’est à se demander où allons-nous dans ce pays si le secteur éducatif devient aussi poreux.




ANAPEX : Que cache la suspension du DG Mike Tambwe par le ministre Jean-Lucien Busa ?

Selon les sources proches de l’Agence nationale de promotion des exportations (ANAPEX), l’objectif de ce remue-ménage est de ridiculiser le Directeur général de l’ANAPEX pour le pousser à la faute et obtenir son remplacement par un de ses hommes de confiance. C’est donc la stratégie mise en place par M. Jean-Lucien Bussa, ministre du Commerce extérieur en suspendant le DG Mike Tambwe Lubemba. Il nous revient que cette suspension a étéfaite presqu’en direct et en mondovision, parce qu’immédiatement diffusée sur les médias, avant même d’avoir notifié le concerné.

Dans tous les cas, indique les mêmes sources, l’Arrêté du ministre Bussa est suspect et contre indiqué. « Il s’agit ni moins ni plus d’un raccordement frauduleux qui intervient au moment où le Chef de l’Etat est préoccupé par la campagne électorale et que l’Inspection générale des finances (IGF), qui mène en ce moment une mission d’accompagnement global à l’ANAPEX, n’ait pas été ni consultée, ni même informée », indiquent les mêmes sources, qui constatent que c’est comme si la volonté était de frapper vite et ainsi mettre le Chef de l’Etat et le Premier ministre devant le fait accompli. Un subterfuge qui n’est pas passé inaperçu aux yeux des personnes averties.

Tout cela sent un règlement de compte. Car, en réalité et en sourdine, il s’agit d’un coup de gueule intervenu après la difficulté pour le ministre Bussa de mobiliser en faveur du candidat Président n°20 dans sa province du Sud-Ubangi. Se sentant coincé et n’ayant plus rien à perdre, J-L Bussa a pris tout le monde de cours pour déverser sa bile sur le DG Mike Tambwe, ce fin connaisseur du secteur de promotion des exportations et fidèle à Felix-Antoine Tshisekedi.

En attendant, certains agents de l’Agence, pourtant établissement public, sont en fête. Ils espèrent ainsi avoir l’occasion de concrétiser leurs rêves, en ayant quelqu’un de leur obédience, afin de régner en maître absolu sur l’ANAPEX. Le Chef de l’Etat et le chef du Gouvernement devraient mettre un terme à ce genre d’insubordination en ordonnant la réhabilitation du DG de l’ANAPEX suspendu in tempore suspecto.




Négligence de la campagne de vaccination contre la poliomyélite : La société civile du Kwilu salue la décision de la suspension du médecin chef de zone de Vanga 

Suite à la négligence des activités de la campagne de vaccination contre la poliomyélite couplée à la supplémentation en vitamine A, le médecin chef de zone de Vanga a été suspendu préventivement par la division provinciale de la santé. Il lui est reproché aussi d’avoir affiché un comportement incivique et méprisant à l’égard du superviseur provincial de la communication et du président de la société civile de Vanga qui avait identifié et récupéré 6 enfants de moins de 5 ans jamais vaccinés.

Le cadre de concertation de la société civile qui condamne cet incident qui expose les enfants au danger, salue tout de même la décision du comité provincial de coordination d’avoir instruit rapidement la division de la santé à sanctionner ce genre des pratiques.

Placide Mukwa, président provincial du cadre de concertation du Kwilu, dans une déclaration faite ce vendredi 1 décembre 2023, a tenu à rappeler à tous le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant et invite les autorités sanitaires à tout faire pour diligenter une enquête sérieuse pour récupérer urgemment tous les enfants, zéro dose et non vaccinés de Kwilu pour soutenir l’action du comité provincial de coordination qui a instruit la division provinciale de la santé à prendre la décision de la suspension du médecin chef de zone de Vanga au Kwilu.