Pour des raisons purement techniques : L’accessibilité à l’application CENI RDC Mobile est momentanément interrompue

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) porte à la connaissance de l’opinion publique que, pour des raisons purement techniques, l’accessibilité à l’application CENI RDC Mobile est momentanément interrompue.

La Centrale Electorale a noté l’engouement des usagers, notamment les électeurs et les candidats, à utiliser cet outil de vérification de leurs données sur les listes électorales, l’attribution des bureaux de vote ainsi que les listes des candidatures aux scrutins combinés à tous les niveaux.

Cette interruption est principalement mise à profit pour améliorer non seulement la performance mais également les capacités d’accessibilité de l’application CENI RDC Mobile. La CENI présente ses excuses aux électeurs et autres usagers pour ce désagrément technique indépendant de sa volonté et les rassure que l’application CENI RDC Mobile sera disponible dès la fin des travaux qui interviendra dans un bref délai.




Mbanza-Ngungu : Félix Tshisekedi a tenu promesse

Après le rendez-vous manqué du 22 novembre dernier à la suite d’une pluie diluvienne, le candidat Président n°20 a enfin échangé avec ses électeurs de Mbanza-Ngungu, au Kongo-Central, ce vendredi.

Sur place, la mobilisation est restée la même et l’ambiance festive. Une nouvelle menace de pluie qui était perceptible n’a pas découragé les habitants de la ville et des environs venus nombreux au Stade Kitemoko.

« Redonnez-moi votre confiance. Le 20 décembre, nous devons surprendre les ennemis de la RDC », a dit le candidat n°20 qui a brièvement vanté son bilan. « Vous êtes témoins de mes efforts. Vous avez vu les écoles et les centres de santé construits. Nous ferons plus que ça », a-t-il rassuré.

Félix Tshisekedi a annoncé que la gratuité de l’enseignement passera au niveau du secondaire. « L’accouchement gratuit, dont le programme a été lancé à Kinshasa, s’étend déjà dans les différentes provinces », a-t-il par ailleurs indiqué.

Félix Tshisekedi, qui tenait à tout prix à la réussite de cette rencontre, a ainsi démontré qu’il n’oublie aucun de ses électeurs à travers la République. « Que personne ne reste à la maison le jour du vote. Restez vigilants ! », a-t-il rappelé avant de s’en aller.

Après Mbanza-Ngungu, le Champion du peuple a pris la route de Kasa-Ngulu, dans la même province, où l’attendait également sa base électorale pour communier avec lui.




Moïse Katumbi présent aux funérailles de Me Dido : Un acte de solidarité et d’humanité 

Dans les méandres de la campagne électorale en République Démocratique du Congo (RDC), un acte d’une gravité incommensurable a ébranlé le pays – l’assassinat lâche de Maître Dido à Kindu. Au milieu de la tourmente, Moïse Katumbi, aux côtés de Matata Ponyo, Seth Kikuni, Vemba, Frank Diongo, et de son équipe de campagne, a pris part aux funérailles de cette figure marquante. Cet article plonge dans cet événement tragique, mettant en lumière le caractère de Moïse Katumbi et son profond attachement aux valeurs humaines dans le contexte complexe de la RDC.

Le 25 avril dernier, la ville de Kindu était plongée dans une atmosphère de deuil et d’indignation suite à l’assassinat tragique de Me Dido, un éminent juriste et défenseur des droits de l’homme. En ce moment sombre, les funérailles de Me Dido ont été le théâtre d’une présence marquante, celle de Moïse Katumbi. Accompagné de figures politiques éminentes telles que Matata Ponyo, Seth Kikuni, Vemba, Frank Diongo, ainsi que de son équipe de campagne, Moïse Katumbi a choisi de rendre hommage à la mémoire de celui qui a été lâchement arraché à la vie.

La présence de Moïse Katumbi aux obsèques de Me Dido a dépassé le cadre politique pour devenir un acte de solidarité et de compassion humaine. En choisissant d’être présent aux côtés de la famille en deuil et de participer activement aux rites funéraires, Katumbi a envoyé un message fort sur la nécessité de l’unité nationale face à la tragédie. Cet acte témoigne non seulement de la personnalité de Moïse Katumbi, mais également de son engagement envers les valeurs humaines fondamentales, mettant en avant l’importance de la justice, de la compassion et du respect des droits de l’homme dans la construction d’une société meilleure.

La tragédie de Kindu

La ville de Kindu, qui aurait dû être le théâtre d’une compétition politique fervente en vue des élections présidentielles, s’est retrouvée plongée dans une tragédie inimaginable. Me Dido, un juriste émérite reconnu pour son engagement indéfectible envers la justice et les droits de l’homme, a été brutalement arraché à la vie. L’atmosphère enflammée de la campagne a été subitement assombrie par cet acte odieux, jetant une ombre sur le processus démocratique et suscitant une profonde consternation parmi les citoyens congolais.

La disparition de Me Dido a laissé un vide immense, non seulement dans la sphère juridique et des droits de l’homme, mais aussi dans le cœur de ceux qui croyaient en ses idéaux. Ses contributions significatives à la promotion de la justice et à la défense des droits fondamentaux avaient marqué un impact durable. La nouvelle de sa mort a déclenché une onde de choc à travers la communauté locale et au-delà, transcendant les clivages politiques et rassemblant les gens dans le deuil et l’indignation.

Au-delà de l’indignation, l’unité s’est manifestée de manière inattendue. Des lignes politiques souvent rigides ont commencé à s’estomper, laissant place à un sentiment partagé de tristesse et de colère. La tragédie de Kindu a servi de catalyseur pour une réflexion collective sur la nécessité d’œuvrer ensemble à la préservation des valeurs fondamentales de la justice et des droits de l’homme, indépendamment des affiliations politiques.

La solidarité de Katumbi et de son équipe

Le geste de solidarité de Moïse Katumbi et de son équipe lors des funérailles de Me Dido à Kindu a été un témoignage remarquable de l’unité au-delà des clivages politiques. En choisissant de se rendre aux obsèques de Me Dido, Katumbi a envoyé un message fort sur l’importance de l’humanité et de la compassion, des valeurs qui transcendent la politique partisane. Cette présence collective, où des personnalités politiques de divers horizons se sont rassemblées, a symbolisé un moment où la solidarité nationale a pris le pas sur les différences politiques.

Dans ce geste, on peut discerner un engagement profond envers la justice et le respect des droits de l’homme. En répondant à l’appel de la famille et en se tenant aux côtés de ceux qui pleurent la perte de Me Dido, Katumbi a montré que la quête de la justice et le soutien aux victimes dépassent les intérêts politiques. Cette solidarité reflète la conviction que la protection des droits fondamentaux et la poursuite de la justice sont des responsabilités collectives qui transcendent les agendas politiques individuels.

L’impact de cette solidarité dépasse le cercle restreint des funérailles. Il s’étend à la société congolaise dans son ensemble, offrant un exemple puissant de la manière dont les leaders politiques peuvent se rassembler dans des moments de tragédie. Cette unité offre également un espoir, soulignant que même au milieu des défis politiques, la compassion humaine peut être une force unificatrice capable d’inspirer des changements significatifs pour le bien de la nation.

Le caractère de Moïse Katumbi

L’engagement de Moïse Katumbi aux funérailles de Me Dido à Kindu met en lumière une dimension de son caractère qui transcende la politique. En se tenant aux côtés de la famille en deuil, loin des projecteurs politiques, Katumbi a démontré une sensibilité humaine profonde et authentique. Son choix de participer activement à cet hommage souligne qu’au-delà des enjeux politiques, il reconnaît la pertinence des valeurs humaines fondamentales dans la construction d’une société plus juste et compatissante.

Cet acte révèle une facette méconnue de Moïse Katumbi, souvent éclipsée par la scène politique. Il met en évidence un homme qui accorde une importance primordiale à la compassion et à l’empathie, des qualités qui s’avèrent essentielles dans des moments de deuil et de tragédie. En choisissant d’être présent et de partager la douleur de la perte, Katumbi envoie un message sur la nécessité de préserver notre humanité commune au-delà des divergences politiques, une valeur qui, dans des temps difficiles, peut servir de fondement à la reconstruction et à la guérison d’une nation.

L’attachement aux valeurs humaines

Le contexte politique tendu de la RDC rend d’autant plus poignant cet attachement aux valeurs humaines. En s’associant à ses collègues, Katumbi a délibérément placé l’humanité au-dessus des rivalités politiques, offrant ainsi un exemple puissant de la nécessité de se rassembler dans les moments de tragédie.

Les défis de la Rdc

L’assassinat de Me Dido à Kindu met en lumière les défis profonds et persistants auxquels la République Démocratique du Congo (RDC) est confrontée. Les questions de sécurité demeurent une préoccupation majeure, avec des actes de violence tels que celui-ci, qui jettent une ombre sur la stabilité du pays. La capacité à garantir la sécurité des citoyens, en particulier des personnalités engagées dans la justice et les droits de l’homme, est un défi pressant que la RDC doit relever pour assurer un avenir plus sûr et pacifique.

Parallèlement, l’événement souligne l’importance cruciale de renforcer l’État de droit. Les droits de l’homme doivent être protégés et respectés de manière incontestable pour éviter que de tels actes de violence ne se reproduisent. Cela appelle à une réflexion approfondie sur la nécessité d’une réforme institutionnelle et d’une consolidation des mécanismes de justice. Face à ces défis, la RDC se trouve à un moment critique où des actions significatives sont nécessaires pour créer un environnement où la sécurité et les droits fondamentaux de chaque citoyen sont préservés avec la plus grande rigueur.

Par Simplice Salumu




Du 1 au 05 décembre 2023 : La CENI organise le 2ème Test Grandeur Nature des Dispositifs Electroniques de Vote qui seront utilisés dans les Bureaux de Vote et de Dépouillement

La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) informe l’opinion publique que, dans le cadre des préparatifs des scrutins combinés du 20 décembre 2023, elle procède au deuxième Test Grandeur Nature des Dispositifs Electroniques de Vote (DEV) qui seront utilisés dans les Bureaux de Vote et de Dépouillement (BVD).

Pour Mme le Rapporteur Patricia Nseya, ce deuxième Test Grandeur Nature à spectre plus large que le premier a pour but d’approfondir l’examen des fonctionnalités du DEV en mettant la machine à l’épreuve des conditions similaires à celles qui prévaudraient le jour du scrutin et d’en relever le comportement. Cet examen va porter, entre autres, sur la maniabilité du DEV par les usagers que sont les électeurs ainsi que la durée de l’autonomie des batteries internes et externes.

Ce test se déroulera durant la période allant du 1 au 05 décembre 2023 sur les sites de formation des provinces et Antennes ci-après : Kinshasa: toutes les 12 Antennes; Kongo Central : Kasangulu, Madimba, Mbanza Ngungu et Matadi ; Kwango : Kenge et Kwilu: Kikwit.

Seuls les candidats Formateurs Electoraux Territoriaux (FET), les Techniciens Informatiques des Centres de Vote (TICV) et les Chefs des Centres de Vote (CCV) actuellement en formation aux Antennes précitées sont appelés à y participer aux jours et dates ci-haut indiqués, de 07h00 à 18h00, heures locales.

La CENI invite les autorités politico-administratives des sites ainsi choisis pour le deuxième Test Grandeur Nature à assurer la sécurité du matériel, des agents commis à cette tâche et des participants.




A Londres : Le Royaume du Maroc brillamment réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2024-2025

Le Royaume du Maroc a été brillamment réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour la période 2024-2025, à l’occasion des travaux de la 33ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 27 novembre au 5 décembre.

Candidat à l’un des 20 sièges de la Catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des États membres de l’Organisation pour accéder à son 16ème mandat au sein du Conseil, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, indique, vendredi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Selon la même source, cette réélection reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Maroc, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, contenues dans Son discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, annonçant une mise à niveau nationale de la façade atlantique du Royaume, pour en faire un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international. Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962, souligne le communiqué.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, affirme le ministère. L’Organisation maritime internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires. Le Conseil de l’OMI, composé de 40 membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.




Goma : Présentation des rendus du M23 à Kibumba 

Présentation ce vendredi 1 décembre 2023 à Goma des éléments du M23 qui se sont rendus dans la région de Kimbumba. Ils se sont rendus lors des affrontements entre les forces loyalistes et les terroristes du mouvement du 23 mars, soutenus par le Rwanda.

Le porte-parole des Forces armées de la RDC au Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Ndjike Kaiko qui a présenté ces terroristes à la presse, a rappelé aux autres le message des autorités de déposer les armes. La RDC reste déterminée à défendre son intégrité territoriale.

«Nous avons tenu à vous présenter ces enfants prodigues qui sont revenus à la raison. Il s’agit des éléments M23 qui étaient déployés à Kibumba et à Kirolirwe et Kalengera. Ils sont rentrés parce qu’ils ont finalement compris que le M23 n’est qu’une aventure sans lendemain, d’ailleurs et qu’il fallait à tout prix revenir à la raison », a indiqué le Ltn-colonel Guillaume Ndike, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu.

Et d’ajouter que le M23 n’est pas en mesure de résister à la puissance de feu des Forces Armées de la République Démocratique du Congo actuellement, voilà pourquoi chaque jour je vous les présente. Ils se rendent. Le seul message que je suis en train de lancer à ceux-là qui croient encore à ces aventuriers des M23/RDF, c’est de revenir à la raison. Que tous ceux qui se disent congolais et qui font partie de ce mouvement, qu’ils rentrent à la maison.




Les évêques canadiens s’opposent à l’euthanasie et au suicide assisté  

La Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) a fait une déclaration jeudi 30 novembre 2023 sur l’interdiction de pratiquer l’euthanasie et le suicide assisté dans les organismes de santé d’allégeance catholique au Canada.

Voici en intégralité la déclaration des évêques canadiens :

« Depuis des générations, les diocèses et les ordres religieux catholiques au Canada apportent une contribution majeure au développement et à la prestation des services de soins de santé dans tout le pays. Le premier hôpital du Canada, l’Hôtel-Dieu de Québec, a été fondé en 1639 par trois religieuses des Augustines de la Miséricorde de Jésus pour offrir des soins médicaux aux colons français et aux populations autochtones de l’époque. Cet hôpital était le tout premier en Amérique du Nord et il fonctionne encore aujourd’hui.

À l’heure actuelle, il existe 129 fournisseurs catholiques de soins de santé au Canada, qui totalisent près de 20 000 lits de soins de santé. Ces établissements sont soutenus par 19 diocèses et 14 autres organismes catholiques. Ils se trouvent dans 6 provinces et 27 autorités régionales de la santé. Ces établissements catholiques de soins de santé sont de solides partenaires dans un système intégré de soins de santé et sont profondément engagés à honorer la dignité de la personne humaine en fournissant aux patients et patientes qu’ils servent des soins de santé de haute qualité, compatissants et intégrés.

Malgré la pression exercée sur les établissements de santé catholiques par certains organismes et individus canadiens pour qu’ils pratiquent, ou fournissent par l’intermédiaire d’un tiers, l’Aide médicale à mourir (AMM), c’est-à-dire l’euthanasie ou le suicide assisté, l’Église catholique, qui considère la vie comme sacrée et inviolable, demeure ferme dans son opposition à l’AMM. L’euthanasie et le suicide assisté ont toujours été et seront toujours moralement inacceptables parce qu’ils sont des affronts à la dignité humaine et des violations de la loi naturelle et divine. Assurer des soins de santé catholiques signifie que chaque personne, créée à l’image de Dieu (voir Genèse 1, 26), a une valeur intrinsèque, peu importe ses capacités ou sa santé.

Pour ces raisons, nous, membres de la Conférence des évêques catholiques du Canada, nous opposons unanimement et sans équivoque à la pratique de l’euthanasie ou du suicide assisté dans les organismes de santé d’allégeance catholique. Nous nous opposons à tout effort déployé par des gouvernements ou d’autres qui vise à forcer ces établissements à pratiquer l’AMM en violation des enseignements catholiques. Toute action contraire trahirait profondément l’identité catholique de ces établissements et ne serait pas conforme aux enseignements moraux de l’Église sur le caractère sacré de la vie et la dignité de la personne humaine.

Nous continuons de féliciter et de soutenir la position morale adoptée par les établissements catholiques de soins de santé de tout le Canada, qui, conformément aux lignes directrices du Guide d’éthique de la santé de l’Alliance catholique canadienne de la santé ainsi qu’à la liberté de conscience et de religion, ne permet ni l’euthanasie ni le suicide assisté dans leurs établissements. Lorsqu’un patient ou une patiente choisit une option qui ne peut pas être offerte dans l’établissement catholique de soins de santé, ces personnes sont assurées de recevoir leur congé et un transfert de soins sécuritaire et en temps opportun.

La position catholique sur cette question insiste sur l’offre de soins compatissants et de haute qualité pour tous. Cela signifie que les personnes dont la maladie est incurable devraient avoir un accès facile et immédiat à des soins palliatifs complets. Lorsque les soins palliatifs sont offerts plus souvent et aux premiers stades d’une maladie grave, ils soulagent non seulement la douleur, mais ils répondent également aux besoins existentiels, psychologiques et spirituels des patients et patientes, ainsi qu’à ceux de leurs familles et de leurs soignants et soignantes. Afin de faire connaître les avantages des soins palliatifs, la CECC a élaboré une trousse d’outils en ligne intitulée Horizons d’espérance. Cet outil, composé de quatre modules, peut être utilisé par des individus, des paroisses, des établissements de soins de santé et d’autres institutions, comme une source de formation sur la question.

Avec la menace que l’AMM devienne accessible aux Canadiens et Canadiennes dont le seul problème de santé est la maladie mentale, nous ne saurions trop insister sur l’importance pour les soins de santé publics d’investir davantage dans les ressources en santé mentale. Cet investissement est absolument essentiel, non seulement en raison de la crise actuelle en santé mentale dont les besoins dépassent largement les ressources, mais parce que cette rareté de soutien accessible, fiable et solide peut également mener au découragement et au désespoir.

Enfin, notre engagement, en tant que chrétiens et chrétiennes, d’accompagner les malades avec dévouement et amour jusqu’à la mort naturelle est une réponse directe au commandement de Dieu et à l’exemple de Notre-Seigneur : Ne me rejette pas maintenant que j’ai vieilli ; alors que décline ma vigueur, ne m’abandonne pas (Ps 71, 9) ; j’étais malade et vous avez pris soin de moi (Mt 25, 36). Nous continuons de prier pour les malades, pour tous les soignants et soignantes, ainsi que pour les législateurs dont le rôle est de contribuer à façonner une société qui ne nuit ni ne met en danger la vie de ses citoyens et citoyennes. »