Pour détention d’un passeport zambien: Cinq questions adressées à Katumbi

Candidat président de la République, Moïse Katumbi est accusé, depuis 2018, de détenir le passeport zambien. Selon un article publié par LusakaTimes, c’est le NDC, un parti politique de l’opposition zambienne qui avait interpellé son gouvernement, lui demandant de se justifier dans quels contextes ce passeport lui a été octroyé. Comme pour dire que Katumbi est obligé de répondre à ces 5 questions, pour permettre aux congolais d’avoir le cœur net. Comment a-t-il pu obtenir ce passeport ? Est-ce par la corruption ou la manipulation de l’administration zambienne ? La nationalité zambienne inscrite noire sur blanc sur ce passeport dont copie a été levée et publiée par NDC, lui est-elle faussement attribuée ? Comment l’a-t-il eue? Ce passeport qui court jusqu’en 2028, ne l’a-t-il pas utilisé une seule fois dans sa vie ? Maintenant que Katumbi est en train de battre campagne et attend que les Congolais qui lui fassent confiance, il est dans l’obligation d’éclairer une fois pour toute l’opinion congolaise sur ce dossier. Sinon, les Congolais seront obligés de s’assumer, en ne confiant pas la gestion de leur pays à un étranger.

Mine de rien, l’on s’achemine lentement et surement vers la fin de la campagne électorale qui permet aux chalangeurs de décliner leurs programmes, espérant convaincre les Congolais et attendre d’eux qu’ils leur fassent confiance le jour du vote, soit le 20 décembre prochain. Sauf que parmi les candidats, des doutes subsistent sur l’un d’eux accusé d’avoir une nationalité zambienne et cela exige de lui des explications claires pour enfin mettre tous les Congolais d’accord.

Il s’agit du candidat Moïse Katumbi accusé par le NDC, un parti politique de l’opposition zambienne de détenir le passeport de ce pays. Ces accusations sont contenues dans un article publié depuis 2018 par LusakaTimes.

D’ailleurs, le doute sur la nationalité de Moise Katumbi a commencé avec le régime de Joseph Kabila qui avait démontré noir sur blanc que celui-ci n’avait aucun lien avec la Rdc et c’est à cette occasion que la copie de ce passeport a été partagée et publiée sur les réseaux sociaux. Mais à voir les mêmes caïmans de ce régime tenter de défendre l’indéfendable, ça ne peut que faire rire les oiseaux. Qu’à cela ne tienne, les Congolais ont besoin d’une explication pour être une fois fixés sur celui qui va les gérer demain ou après-demain.

5 questions à Katumbi

Pour lever toute équivoque, Katumbi est obligé de répondre à plusieurs questions, notamment : 1. Comment a-t-il pu obtenir ce passeport ? Dans les lois de plusieurs pays au monde, ne peut obtenir un passeport qu’un citoyen de ce pays-là ou un étranger bénéficiant d’un statut particulier. Celui-ci peut-être un investisseur ou un philanthrope. Katumbi s’est-il retrouvé dans ces cas ? 2. Est-ce par la corruption ou la manipulation de l’administration zambienne ?

Si Katumbi n’est pas citoyen zambien ou n’a pas bénéficié d’un statut particulier, pouvons-nous dire qu’il a usé de ses moyens pour manipuler ou corrompre l’administration zambienne ? Cela serait grave pour le gouvernement zambien qui aura fait montre d’un laxisme déconcertant. 3. La nationalité zambienne inscrite noire sur blanc sur ce passeport dont copie a été levée et publiée par NDC, lui est-elle faussement attribuée ? Il s’avère que Katumbi a voulu emmagasiner des nationalités, mieux des passeports pour lui faciliter les déplacements et bien faire ses affaires.

Qui a oublié les révélations de feu Kadiombo, un acteur culturel qui avait dénoncé comment Moise Katumbi, fort de sa nationalité zambienne, avait fait arrêter des colis de la Rdc en Zambie, exigeant le paiement de sa créance ! 4. Comment l’a-t-il eue? 5. Ce passeport qui court jusqu’en 2028, ne l’a-t-il pas utilisé une seule fois dans sa vie ? Pour toutes ces deux questions et tant d’autres, il n’y a que Katumbi qui peut nous en dire plus. Sinon, les Congolais n’auront d’autres choix que de le sanctionner dans les urnes.

Le NDC, 1er à dénoncer l’attribution du passeport zambien à Katumbi

Et comme nous l’avons dit, le questionnement sur la question Katumbi a commencé avec le NDC, un parti d’opposition en Zambie, qui avait demandé au ministère de l’Intérieur d’expliquer comment l’homme politique congolais Moïse Katumbi aurait obtenu un passeport diplomatique zambien.

Le Secrétaire général du NDC, Mwenya Musenge, a exhorté le gouvernement à clarifier de toute urgence cette question car elle pourrait potentiellement compromettre la paix et la sécurité nationales.

« Si effectivement, il est vrai que M. Katumbi est titulaire d’un numéro de passeport… nous voulons savoir comment il a obtenu ledit document. En tant que parti, nous ne passerons pas sous silence cette question jusqu’à ce que ceux qui ont délivré ledit passeport soient traduits en justice », a déclaré M. Musenge.

« En tant que parti, nous n’avons rien de personnel contre Moise Katumbi en tant qu’individu. En tant que NDC, nous avons commenté cette question car elle soulève de nombreuses questions qui nécessitent des réponses urgentes.

M. Musenge a affirmé que la Zambie ne devrait pas et ne sera jamais utilisée comme un refuge pour les étrangers.

« Si M. Katumbi est effectivement titulaire d’un passeport zambien, nous nous demandons combien d’autres étrangers, comme les Chinois, possèdent un passeport zambien. Si M. Katumbi a un passeport zambien, nous exigeons un nettoyage au bureau des passeports.

Le secrétaire général du NDC a en outre exigé que tous les agents qui se cachent derrière le passeport de M. Katumbi soient arrêtés et poursuivis en justice.

«Si le ministre de l’Intérieur Steven Kampyongo participe à la délivrance de ce passeport, nous exigeons qu’il soit limogé par l’autorité investie du pouvoir de nomination. Le NDC exige que l’authenticité de cette affaire soit immédiatement clarifiée par le ministère de l’Intérieur », a-t-il déclaré.

« Nous demandons en outre des éclaircissements de la part du ministère de l’Intérieur sur la manière dont M. Katumbi a obtenu une carte d’enregistrement nationale verte du CNRC. Le NDC appelle également le gouvernement congolais à clarifier la question de la double nationalité en RDC.

Il a ajouté que le NDC souhaite en outre que le gouvernement congolais aide la Zambie en lui fournissant des informations s’il sait que M. Katumbi possède effectivement la citoyenneté zambienne.

Le NDC a noté que M. Katumbi s’est fait connaître dans les années 1990 sous le régime de Fredrick Chiluba sous le nom de Moses Katumbi et qu’il était un parent du Dr Chiluba. Il est allé plus loin et a affirmé qu’il était un parent de l’une des altesses royales de la province de Luapula.

Après l’arrestation du Dr Fredrick Chiluba pour corruption, Moses Katumbi a quitté la Zambie sans cérémonie. Il est ensuite apparu au Congo sous le nom de Moise Katumbi et est devenu gouverneur de la province du Katanga.

« En tant que pays, nous pouvons différer politiquement, mais nous ne devons pas permettre aux étrangers de détourner et de prendre le contrôle de notre pays. Nous n’avons qu’une seule Zambie et nous, en tant que citoyens, devons protéger ce pays de tout émissaire ou agresseur étranger », a déclaré M. Musenge.

L’Avenir




Mutualisation des investissements productifs : opportunités, défis et préalables (Par Anthony Nkinzo Kamole)

I. Introduction

Avec une superficie de 30 415 873 km2 et une population estimée à 1,4 milliard d’habitants, l’Afrique occupe une place singulière sur la scène mondiale, détenant un potentiel économique colossal. Elle possède à elle seule plus de 60 types de minerais différents, totalisant ainsi un tiers des réserves minérales mondiales, tous minerais confondus. A titre d’exemple, elle est dotée de 90 % des réserves de platinoïdes ; 80% de coltan ; 60% de cobalt ; 70% du tantale, 46% des réserves de diamant ; 40 % des réserves aurifères et 10 % des réserves pétrolières.

Cependant, malgré ses ressources naturelles abondantes, le continent demeure confronté à une réalité paradoxale, où les richesses du sol et du sous-sol coexistent étrangement avec une pauvreté persistante qui touche 54,8 % de sa population. Alors qu’elle compte près de 60 % des terres arables mondiales, l’Afrique ne génère que 9% de la production agricole mondiale. La montée des conflits et de la violence en Afrique subsaharienne laisse à craindre un ralentissement de la croissance par rapport à l’année 2022 dans cette région qui pourrait être exacerbé par le choc climatique.

La République démocratique du Congo (RDC), joyau africain d’une superficie équivalente à toute l’Europe occidentale, incarne cette dualité de manière particulièrement frappante. En tant que premier producteur mondial de cobalt, avec 60 % des réserves mondiales prouvées, la RDC détient des richesses naturelles exceptionnelles, du cobalt au cuivre en passant par le coltan. Cependant, son économie, bien que dynamique avec un taux de croissance de 8,9% en 2022, demeure tributaire du secteur minier, l’exposant à la volatilité des prix des matières premières.

Etant donné le contexte de mondialisation de l’économie, l’interdépendance économique des pays pousse ces derniers à coaliser les moyens en vue d’imposer le rythme qui le convient à la marche de l’économie mondiale. Ainsi, mus par la volonté de former une masse critique pour contrebalancer le poids commercial des économies avancées, les Etats africains ont opté pour une plus grande intégration économique par la création d’une zone de libre-échange, initiative à laquelle la RDC a adhéré par la ratification de l’Accord portant création de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) le 28 janvier 2022.

Cet accord vise notamment à (i) contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements en s’appuyant sur les initiatives et les développements dans les États parties et les Communauté Economique Régionale (ii) renforcer la compétitivité des économies des États parties aux niveaux continental et mondial (iii) promouvoir le développement industriel à travers la diversification et le développement des chaînes de valeurs régionales, le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Cet accord s’accompagne notamment d’un protocole qui traite des questions liées à l’investissement entre les états parties dont la visée, entre autres, est (i) d’encourager les flux et les opportunités d’investissement intra-africains et promouvoir, faciliter, retenir, protéger et développer les investissements qui favorisent le développement durable des États parties ; (ii) établir un cadre juridique et institutionnel continental équilibré, prévisible et transparent pour les investissements, en tenant compte des intérêts des États parties, des investisseurs et des communautés locales ; (iii) fournir un cadre juridique solide pour la prévention, la gestion et le règlement des différends en matière d’investissement ; (iv) encourager l’acquisition et le transfert de technologies appropriées et pertinentes en Afrique ; et (v) promouvoir, renforcer et consolider les positions coordonnées et la coopération sur les questions liées à la promotion, la facilitation et la protection des investissements sur le continent.

Le Protocole sur l’Investissement de la ZLECAf promeut la collaboration entre Etats parties, notamment à travers des investissements mutualisés permettant un bien meilleur rendement pour les parties prenantes. En effet, la mutualisation des investissements productifs peut être comprise dans le cadre de la théorie des avantages comparatifs de David Ricardo. Ce dernier soutient que les pays ont intérêt à se spécialiser dans la production des biens et services pour lesquels ils ont un avantage comparatif en termes de coûts d’opportunité.

Avec tous les potentiels dont regorge la RDC et pour lesquels en général elle dispose d’un avantage comparatif, il apparait clairement que la ZLECAf est une opportunité à saisir pour le pays. Cet article explore les enjeux de la mutualisation des investissements et examine de près les opportunités qui s’offrent à la RDC dans ce nouveau paradigme économique continental.

Alors que l’Afrique s’efforce de transformer ses richesses en prospérité partagée, comment la RDC peut-elle tirer profit de cette mutualisation pour stimuler sa croissance économique et favoriser une transformation structurelle significative ? C’est à cette interrogation que nous tenterons de répondre au fil de cet article.

II. Mutualisation des investissements productifs

La mutualisation des investissements productifs se définit comme une collaboration étroite entre plusieurs pays visant à optimiser l’utilisation de leurs ressources et compétences respectives dans le dessein de stimuler la croissance économique. Elle implique la mise en commun des ressources financières, technologiques et humaines en vue de créer des synergies capables de dépasser les frontières nationales. Ce concept s’inscrit dans le cadre plus vaste de l’intégration régionale, où les nations collaborent pour maximiser leurs avantages comparatifs, favorisant ainsi une spécialisation efficace et une prospérité partagée.

Dans le cadre d’une zone de libre-échange, la mutualisation des investissements va au-delà de la simple réduction des barrières tarifaires. Elle implique une harmonisation des politiques économiques, des infrastructures et des réglementations pour créer un environnement propice aux échanges et aux investissements. Pour la RDC, cela signifie non seulement une ouverture accrue aux marchés régionaux, mais aussi la possibilité de partager des technologies, des connaissances et des compétences.

1. Opportunités

La mutualisation présente un grand nombre d’opportunité pour un pays tel que la RDC. Les principaux avantages pouvant en résulter sont notamment :

• L’accélération de la diversification de l’économie par la création des chaines de valeur intégrées ;

• L’optimisation des avantages comparatifs ;

• L’amélioration de l’accès aux marchés régionaux ;

• Le partage de connaissances et des technologies ;

• La réduction des risques et le renforcement de la stabilité économique.

a) Diversification économique et création de chaînes de valeur

La RDC, en mutualisant ses investissements avec d’autres nations africaines, peut diversifier son économie au-delà du secteur minier. En collaborant avec des pays spécialisés dans l’industrie manufacturière, par exemple, la RDC peut créer des chaînes de valeur intégrées. Cette diversification est cruciale pour réduire la dépendance aux fluctuations des prix des matières premières, offrant ainsi une stabilité économique à long terme.

b) Optimisation des avantages comparatifs

En identifiant et capitalisant sur ses avantages comparatifs, la RDC peut tirer profit de ses ressources naturelles exceptionnelles. La spécialisation dans la production de matières premières, combinée à une collaboration avec des partenaires régionaux spécialisés dans la transformation, permet à la RDC d’optimiser son potentiel économique. Par exemple, en exploitant sa position de premier producteur mondial de cobalt, la RDC peut contribuer à la fabrication de batteries pour le secteur en plein essor des véhicules électriques.

c) Accès accru aux marchés régionaux

La mutualisation des investissements favorise l’ouverture des frontières économiques, offrant à la RDC un accès élargi aux marchés régionaux au sein de la ZLECAf. Ce nouveau cadre économique élimine les barrières tarifaires et non tarifaires, facilitant ainsi les échanges commerciaux. Pour la RDC, cela signifie une expansion des débouchés pour ses produits et services sur le continent, contribuant à stimuler la croissance des exportations.

d) Partage des connaissances et des technologies

La collaboration au sein de la ZLECAf permet à la RDC de bénéficier du partage des connaissances et des technologies. Les échanges d’expertise entre les nations membres favorisent l’innovation et la montée en compétence. Dans le contexte de la RDC, cela pourrait se traduire par des transferts de technologie dans le secteur minier, l’amélioration des pratiques agricoles et le renforcement des capacités industrielles, contribuant ainsi à une croissance économique plus durable et diversifiée.

e) Réduction des risques et renforcement de la stabilité économique

La mutualisation des investissements crée une interdépendance économique entre les pays participants, réduisant ainsi les risques liés aux chocs économiques nationaux. Pour la RDC, cela peut se traduire par une plus grande résilience face aux fluctuations des prix des matières premières. Une économie diversifiée et intégrée dans une zone de libre-échange offre une stabilité accrue, attirant davantage d’investissements étrangers et favorisant la croissance durable.

2. Défis

Bien que la mutualisation des investissements pourrait être vectrice des nombreuses opportunités pour la RDC, il faut relever l’existence des goulots d’étranglement dont la suppression constitue un réel défi pour le Gouvernement. Ces défis, principalement d’ordre structurel, pourraient entraver la réalisation pleine et efficace de ces opportunités. Parmi les défis majeurs, on peut mentionner :

 La précarité des infrastructures de communication ;

 La nécessité d’une gouvernance de qualité pour une stabilité politique ;

 L’opacité dans la gestion des ressources naturelles ;

 Les capacités institutionnelles faibles ;

 L’absence de l’inclusion sociale pour une diffusion plus large des retombées positives de l’action publique ;

 Le retard technologique.

a) Infrastructures et Connectivité :

Les déficiences en matière d’infrastructures, notamment les routes, les ports et les réseaux de communication, constituent un défi majeur pour la RDC. Pour que la mutualisation des investissements soit pleinement efficace, il est crucial de disposer d’infrastructures de qualité permettant le transport fluide des marchandises et la connectivité entre les différents pays membres de la ZLECAf. La modernisation de ces infrastructures demeure un enjeu prioritaire pour garantir la facilitation des échanges.

b) Gouvernance et Stabilité Politique :

La RDC a connu des périodes d’instabilité politique, ce qui peut créer un environnement d’investissement incertain. Une gouvernance stable et transparente est essentielle pour attirer les investissements étrangers et instaurer la confiance nécessaire à la collaboration économique au sein de la ZLECAf. La garantie de la sécurité juridique et la prévisibilité des politiques économiques sont des éléments clés pour surmonter ce défi.

c) Défis liés aux ressources naturelles :

Bien que le secteur minier soit une source de richesse pour la RDC, il est également confronté à des défis, notamment la gestion durable des ressources naturelles, la transparence dans les contrats miniers, et la réduction des impacts environnementaux. Pour maximiser les avantages de la mutualisation, il est nécessaire de relever ces défis afin d’assurer une exploitation minière responsable et socialement bénéfique.

d) Capacité Institutionnelle et Réglementaire :

La RDC doit renforcer ses capacités institutionnelles pour mettre en œuvre et réguler efficacement les accords de mutualisation des investissements. Cela comprend la mise en place de réglementations claires, la formation de personnel qualifié et le renforcement des organes de contrôle. Une coordination efficace entre les différents niveaux d’administration est également cruciale pour assurer la cohérence des politiques et des actions.

e) Inclusion Sociale et Répartition Équitable des Bénéfices :

La mutualisation des investissements doit bénéficier à l’ensemble de la population congolaise. Le défi réside dans la garantie d’une répartition équitable des bénéfices économiques, en particulier dans un pays aux disparités socio-économiques marquées. Des politiques inclusives, la promotion des petites et moyennes entreprises, ainsi que des mécanismes de protection sociale sont nécessaires pour garantir que tous les segments de la société participent aux fruits de la croissance économique.

f) Adaptation aux Changements Technologiques :

La RDC doit également relever le défi de l’adaptation aux changements technologiques, en particulier dans le contexte d’une économie mondiale en mutation. Cela nécessite des investissements dans la formation et le développement des compétences, ainsi que l’adoption de technologies de pointe pour rester compétitif sur le marché international.

3. Les préalables

La suppression des goulots d’étranglement est un préalable essentiel à la réussite de la mutualisation. Le pays doit inlassablement travailler sur des mécanismes permettant d’aboutir à un cadre propice aux investissements mutualisés. Partant donc des principaux défis relevés ci-haut, les actions préalables du gouvernement devraient aller dans le sens à :

i. Favoriser une intégration physique du pays par la construction des infrastructures permettant d’améliorer la connectivité physique du pays aux autres Etats parties en vue de faciliter les échanges commerciaux et la mobilité des capitaux et des personnes.

ii. Garantir la stabilité des engagements publics : il faut que les projets et programmes dans lesquels le gouvernement s’est engagé soient moins dépendants des changements politiques qui peuvent intervenir dans le pays. L’annulation ou la révision systématique des contrats signés avec des partenaires étrangers pour des motifs pas clairs nourrit dans le chef de ces derniers, un sentiment d’insécurité juridique et un risque financier important.

iii. Assurer la transparence dans la gestion des ressources naturelles suppose le devoir de publicité des contrats publics dans le secteur minier ou agricole. Mais, également la nécessité de ne pas s’écarter des orientations stratégiques définies en matière notamment de respect des engagements environnementaux et sociétaux.

iv. Renforcer en ressources diverses (matérielles, humaines et financières) les acteurs œuvrant dans la promotion, l’encadrement et le contrôle des investissements productifs.

v. Veiller à ce que les canaux de redistribution des bénéfices soient totalement opérationnels.

vi. Moderniser l’administration publique et promouvoir des solutions numériques.

Au-delà de ces préalables, il est impérieux pour le gouvernement de :

• Encourager et Renforcer les chaînes de valeur dans les filières porteuses

• Adapter les stratégies nationales d’industrialisation à la ZLECAf

• Favoriser la production agricole à plus forte valeur ajoutée pour réduire la dépendance aux importations ;

• Généraliser les systèmes de paiement régionaux intégrés

• Harmoniser et renforcer les systèmes de normes de qualité

• Adopter une politique fiscale souple pour encourager et inciter la production interne.

• Promouvoir les secteurs ciblés et les produits « made in DRC »

III. Conclusion

Les prévisions faites par la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), révèlent que la ZLECAf devrait stimuler le commerce intra-africain d’environ, réduire le déficit commercial, favoriser la croissance industrielle et accroître la prospérité sur le continent. La ZLECAf est de ce point de vue, l’opportunité qui vient bouleverser la donne dans le processus d’industrialisation du continent, plus de quarante ans après la première décennie du développement industriel de ce dernier.

Il ne fait cependant aucun doute qu’un effort coordonné de mutualisation des investissements contribuera à une mise en œuvre réussie de la ZLECAf. Ce travail de mutualisation requiert des préalables des Etats-parties, parmi lesquelles figure la RDC, notre grand et riche pays. Il s’agit notamment d’un renforcement des capacités institutionnelles pour mettre en œuvre et réguler efficacement les accords de mutualisation des investissements. Cela comprend la mise en place de réglementations claires, la formation de personnel qualifié et le renforcement des organes de contrôle. Aussi, combler les déficiences en matière d’infrastructures, telles que les ports et les réseaux de communication, constituant à ce jour, un défi majeur pour le pays. En effet, disposer d’infrastructures de qualité permet le transport fluide des marchandises et la connectivité d’une part des zones à l’intérieur du pays et d’autre part, entre le pays et les autres Etats-membres.

Cet article sur la mutualisation des investissements productifs entre la RDC et les autres Etats de la ZLECAf, met un accent particulier sur la collaboration étroite entre pays, dans le but d’optimiser l’utilisation de ressources et compétences respectives, afin de stimuler la croissance économique. Cela implique la mise en commun des ressources financières, technologiques et humaines en vue de créer des synergies capables de dépasser les frontières nationales.




En prélude de 60 ans de son Martyre: 2024 décrétée ‘ Année de la Bienheureuse Anuarite Nengapeta’

L’ année 2024 est désormais dédiée à la Bienheureuse Sœur Anuarite Nengapeta Marie – Clémentine , cette bonne nouvelle a été annoncée officiellement par M. Michel de la Croix Batebe , Coordonnateur du Comité des Chrétiens Laïcs pour la Canonisation des Bienheureux Anuarite et Bakanja (COLCAB) , c’était lors de la célébration eucharistique du 59ème anniversaire de son Martyre, tenue en la Cathédrale Notre – Dame du Congo à Lingwala, samedi 1er décembre courant. « Nous saluons vivement cette décision prise par des évêques de la RDC de dédier l’année 2024, correspondant à la commémoration des 60 ans de son Martyre, pour cette jeune fille qui a répondu à l’appel de Dieu. … », a-t-il indiqué. Cette décision intervenue après la réunion tenue à Lubumbashi du 19 au 22 juin 2023 par la Cenco, stipule aussi que 48 diocèses procédéront à l’ouverture officielles de cette année Anuarite.

Il faudrait dire que la République démocratique du Congo avec ses 45 millions de chrétiens catholiques, est l’un de plus grands pays catholiques du monde. 38 ans après la dernière visite, Kinshasa la capitale se voit honorée d’accueillir le 266ème Pape de l’Eglise catholique et a été la cité papale du 31 janvier 2023 au 03 février 2023. En termes plus clairs , le Pape François était à Kinshasa pour une 3ème visite d’un Pape dans ce pays après les deux précédentes visites effectuées par l’un de ses prédécesseurs en la personne de sa Sainteté le Pape Jean – Paul II, aujourd’hui Saint Jean-Paul II.

Rappelons qu’après son accession à la magistrature suprême en RD Congo, le Président Félix Tshisekedi avait effectué sa première visite officielle au Saint Siège à Rome en 2020. Félix Tshisekedi avait alors officiellement émis le vœu de voir Sa Sainteté le Pape visiter la République Démocratique du Congo après la dernière visite d’un Pape au Congo qui remonte aux années 80.

Un appel lancé au Pape à se prononcer sur la canonisation d’Anuarite et Bakanja

Depuis son évangélisation il y a plus de 7 siècles, la RDC, grand pays au cœur de l’Afrique avec plus de 40% de sa population qui sont des chrétiens catholiques, ce pays ne compte que deux Bienheureux martyrs. Il s’agit de : – Isidore Bakanja, originaire de la province de l’Equateur, né en 1887, décédé en 1909 et béatifié le 24 avril 1994. Il est reconnu Patron des Laïcs catholiques de la RDC. Aussi, de la Sœur Marie – Clémentine Anuarite Nengapeta originaire du territoire de Wamba. La Sœur Anuarite est née le 29 décembre 1939 à Mandabone (territoire de Wamba) dans l’actuelle province du Haut – Uele.

Religieuse de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Kisangani (JAMAA NTAKATIFU), elle fut morte assassinée le 1er décembre 1964 à Isiro, chef-lieu de la Province du Haut – Uélé, en pleine rébellion muleliste.

La visite Papale de 2023 trouve la situation de ces deux congolais, figures de la foi en Jésus comme suit :

BAKANJA : décédé en 1909, totalise 114 ans depuis son martyre, béatifié en 1994, et totalise 29 ans depuis sa béatification à Rome par le Pape Jean-Paul II.

ANUARITE : décédée en 1964, totalise 59 ans depuis son martyre, béatifiée à Kinshasa en 1985, totalise 60 depuis sa béatification.

Processus de canonisation

Le défi reste encore à relever du point de vue infrastructures dédiées pour la cause de deux prochains Saints dans un pays stratégique pour l’Eglise Catholique en RDC.

Tout porte à croire que Kinshasa va certainement capitaliser les bonnes relations actuelles avec l’Eglise du Congo pour s’investir résolument à l’appropriation de la cause d’Anuarite et de Bakanja comme l’’avait fait le Maréchal Mobutu lors de la béatification d’ANUARITE en 1985 et de Bakanja en 1994.

Si l’Eglise du Congo se montre peu bavarde sur l’évolution du processus de canonisation d’Anuarite et de Bakanja s’est parce que ce processus obéit aux prescrits du Droit Canon et il poursuit son cours normal. Quant à la Communauté Chrétienne , elle ne fait que s’impatienter sur son aboutissement afin de voir leurs deux modèles de foi accéder à la couronne des Saints de l’Eglise Catholique Universelle.

Les défis ?

Aux yeux de certains observateurs avertis , l’aboutissement du processus de canonisation résultera également de l’engagement des institutions du pays à s’approprier la cause de leurs compatriotes morts en odeurs de sainteté et dont le mérite est reconnu au niveau mondial.

Pour rappel, ce début d’appropriation par l’Etat de la Cause des Bienheureux martyrs avait connu un début il y a peu, par l’attribution du nom d’ANUARITE à un des aéronefs acquis par le Gouvernement pour la desserte locale.

Il y a quelques mois , le Gouvernement de la République vient d’appuyer de façon substantielle et financièrement les travaux de construction du Grand Sanctuaire en honneur du Bienheureux Isidore Bankanja à Bokote dans la province de l’Equateur.

Le défi reste encore à relever du point de vue infrastructures dédiées pour la cause des deux prochains saints dans un pays stratégique pour l’Eglise catholique qu’est la RDC.

Tout porte à croire que Kinshasa va certainement capitaliser les bonnes relations actuelles avec l’Eglise du Congo pour s’investir résolument à l’appropriation de la cause d’ANUARITE en 1985 et de BAKANJA en 1994.

Les laïcs appellent à la canonisation immédiate

A l’occasion de la visite du Pape à Kinshasa ,la Communauté des Chrétiens Laïcs pour la Canonisation d’Anuarite et de Bakanja, COLCAB en sigle, un Mouvement Catholique à charisme propre, membre du Conseil de l’Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC) s’emploie à promouvoir une dévotion soutenue aux deux Bienheureux pour appuyer le processus de leur accession à la couronne des Saints de l’Eglise universelle (Canonisation).

Michel de la Croix BATEBE, Président de la COLCAB mobilise la communauté chrétienne de Kinshasa à plaider pour la canonisation d’ANUARITE et de BAKANJA se référant à « SANTO SUBIT0 » (Saint tout de suite !) réclamé spontanément par la communauté chrétienne rassemblée lors de la messe funèbre du Feu le Pape Jean- Paul II.

Ce plaidoyer devra se faire par l’inscription des courts messages Anuarite et Bakanja Santi Subito ( Anuarite et Bakanja , Saints Maintenant) ou encore Anuarite et Bakanja , Canonisation Maintenant …

Michel de la Croix BATEBE lance un appel à la hiérarchie de l’Eglise Famille de Dieu en RDC ainsi qu’aux institutions du pays pour qu’ensemble avec la grande communauté chrétienne ainsi que les hommes de bonne volonté soit fait un état des lieux pour identifier les défis et s’engager dans une dynamique participative à les relever afin de banaliser le chemin de la canonisation de nos deux Bienheureux martyrs congolais.

Franck Ambangito




Processus électoral en péril dans le Maï-Ndombe: Machines électorales calcinées à Bolobo

 A trois semaines des élections générales prévues pour le 20 décembre 2023, un incendie ravageur s’est déclaré dans la nuit du mercredi 29 novembre 2023, à l’entrepôt de l’Antenne de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) à Bolobo, province du Mai Ndombe. Le bâtiment de l’entrepôt, a été intégralement détruit. 163 dispositifs électroniques de vote (DEV) provenant du stock des élections de 2018, 20 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en Europe à découvrir, 20 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO en Europe à découvrir, 39 kits de révision du fichier électoral 2022-2023, 136 isoloirs, 122 urnes provenant des scrutins de 2018, plus de 260 batteries externes et internes de DEV, 7 ordinateurs HP- des bâches- des mégaphones de sensibilisation, des téléphones et plusieurs documents d’archives.

« Par rapport au matériel brulé, c’est une perte énorme ! Et les élections risquent d’être paralysées dans notre territoire. Nous appelons les autorités de la CENI à penser à l’antenne de Bolobo pour que les élections aient lieu à la date prévue par elle-même», affirme l’Administrateur du territoire. La CENI exhorte les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie visant à déterminer les circonstances précises de cet incendie. Elle appelle également à une action pour identifier et sanctionner, conformément à la loi, les responsables, tant matériels qu’intellectuels, de ce désastre.

Tous les policiers qui étaient commis à la garde à l’entrepôt de la CENI Bolobo sont déjà aux arrêts, et l’ouverture des enquêtes en cours afin d’élucider les causes de cet incendie qui, jusque-là, restent encore inconnues.

La CENI exhorte les autorités compétentes à diligenter une enquête approfondie visant à déterminer les circonstances précises de cet incendie. Elle appelle également à une action pour identifier et sanctionner, conformément à la loi, les responsables, tant matériels qu’intellectuels, de ce désastre.

Un cas non isolé

Cet incendie ne fait qu’allonger la liste des cas des sinistres des matériels électoraux qui. Le 5 septembre 2023, un incendie avait endommagé six batteries, trois générateurs et un convertisseur dans l’entrepôt à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet 2023, un autre sinistre avait dévasté l’entrepôt du Secrétariat Exécutif Provincial de la CENI, situé dans les installations de la Société Nationale des Chemins de Fer du Congo (SNCC) dans la province du Sud-Kivu. Les dégâts matériels étaient importants, 963 sur 1 292 dispositifs électroniques de vote (DEV), anciennement appelés machines à voter, réduits en cendres. Selon Gaudens Maheshe, secrétaire exécutif provincial de la CENI, les dégâts matériels sont énormes notamment des machines à voter, des motos, des batteries et des panneaux solaires ont été calcinés. Le numéro un de la CENI au Sud-Kivu avait souligné que ces matériels étaient destinés à l’antenne de la CENI Bukavu et aux antennes territoriales. Le feu s’était déclaré vers 1h du matin et la CENI n’avait pas réussi à sauver plusieurs machines et des produits rares stockés ont été calcinés.

Le gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi, avait instruit en son temps les services de la province à diligenter une enquête en collaboration avec la CENI pour connaître les causes de cet incendie et établir les responsabilités. L’autorité provinciale avait été rassurée par le président de la CENI, Denis Kadima qu’une équipe de la centrale électorale sera à Bukavu pour des dispositions idoines. Pour ce qui est de l’incendie de Bolobo, Jean-Baptiste Itipo, Directeur de la communication de la Céni, explique que « les origines de l’incendie restent encore à déterminer parce que la Céni a invité les autorités compétentes à diligenter une enquête et, le cas échéant, sanctionner les auteurs de l’incendie conformément à la loi ».

Willy Makumi Motosia




A quelques jours de la tenue des élections, Yasmine Onya prépare ses témoins 

Comme dit un adage, ” qui veut la paix prépare la guerre”, Mme Onya Katako, prétendante élue à la députation nationale dans la circonscription de la Funa et membre du Front congolais pour la démocratie (FCD), parti cher à l’honorable pierre Kangudia Mbayi, s’est entretenue avec ses témoins ce dimanche 03 décembre dans la commune de Bumbu pour se rassurer d’un suivi organisé dans chaque bureau de vote.

Pendant cette période où tout est en gestation de la campagne électorale, la candidate députée nationale au numéro 563, a pu conscientiser ses témoins dans les bureaux de vote sur le respect de l’heure et du strict contrôle.

Avant de présenter ses compagnons de lutte, l’honorable Yasmine Onya Katako a éclairé les zones d’ombres. ” Je ne suis pas venue vous promettre ni le salaire ou la prime, mais plutôt vous dire que vous devez travailler avec conviction, car la vie n’est pas à vendre. Méfiez-vous de l’argent qui ne peut même pas répondre à tous vos besoins.

Soyez à temps dans les bureaux de vote car vous serez premiers électeurs et restez constamment dans les bureaux jusqu’à la dernière voix sans que personne ne vous fasse sortir de la salle pour n’importe quelle raison.

Remplissez toutes les règles pour éviter l’annulation de votre bulletin notamment numéro 20 comme président, 563 que je suis à la nationale, n’oubliez pas de mettre notre candidate à la députation provinciale ainsi que conseiller commercial”, a instruit Mme Onya.

Pour clore la séance, le numéro 563 a précisé aux contrôleurs qu’une copie des lois électorales sera mise à la disposition de chaque témoin ainsi qu’une autorisation pouvant permettre l’accès libre à tous ces agents.

Jean -Luc Lukanda Mutombo




Vendredi 1er Décembre à la Place des évolués à la Gombe : La Grâce vs AEMP n’ont pu se départager en finale du Tournoi Nzango Moderne dénommé Kalina Bomoko qu’organise le bourgmestre de la commune de la Gombe

Ni vainqueur ni vaincu, tel est le résultat qui a sanctionné la finale du tournoi de Nzango Moderne dénommé ‘’Kalina bomoko’’qu’organise M. Léopold Manzambi Zola Tuluka, bourgmestre de la commune de la Gombe. En effet, la finale La Grâce vs AEMP ‘’Association des Epouses Militaires et Policiers’’ jouée  le vendredi 1er décembre 2023 à la Place des évolués à la Gombe a vu les deux équipes se neutraliser 69-69. Il faudra une prolongation de 15 minutes pour les départager. En lever de rideau, Fomal vs NZANGARE ‘’Nzango Garde Républicaine’’ pour la 3e et 4è places n’a pas connu également une fin normale suite à un petit incident qui a vu le témoin d’une de deux équipes occasionner l’arrêt du match alors qu’il restait encore quelques minutes.

Pour revenir à la finale La Grâce vs AEMP, elle a répondu aux attentes. Les deux équipes ont rivalisé d’ardeur et chacune tenait à remporter le trophée mis en jeu par l’organisation. Même situation a prévalu lors du match Nzangare vs Fomal. A la mi-temps, Fomal menait 28-24. Et à la reprise, Nzangare menait 29-28 avant que l’incident survienne. Pour départager les deux équipes finalistes et les deux équipes qui se disputent la 3è place, la charge revient aux organisateurs. Ils prévoient organiser dans les jours à venir le match pour départager les deux finalistes. Mais attend le rapport des commissaires pour statuer sur le litige opposant Nzangare à Fomal pour prendre une décision.

Rappelons qu’en  ½ finales disputées le mercredi 29 novembre 2023,  La Grâce et Fomal n’ont pu se neutraliser à l’issue du temps règlementaire. 66-66. Après prolongation de 15 minutes, La Grâce a pris le dessus sur Fomal 33-16. NZANGARE est tombé face à AEMP 50-70.

12 clubs évoluant à la commune de la Gombe prennent part à ce tournoi chapeauté par Mme Marie Claire Kengo wa Dondo qui en est la marraine. Il s’agit de : Ministère de Travail et prévoyance social, Maison communale de la Gombe, Justice Militaire, CNSS, RTNC2, UFANT, Force Navale, AEMP, NZANGARE, Fomal, La Grace et 14è Région Militaire.

La commission technique est assurée par Mme Clémentine Tangamu, Micheline  Ndaya et Marcel Tshivuadi. Sébastien Mobunda Kazaka est le président coordonnateur du tournoi.

Antoine Bolia

 

 

 




Du 27 novembre au 5 décembre à Londres : Le Royaume du Maroc brillamment réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale pour la période 2024-2025

Le Royaume du Maroc a été brillamment réélu au Conseil de l’Organisation maritime internationale (OMI) pour la période 2024-2025, à l’occasion des travaux de la 33ème Assemblée de l’OMI, qui se tiennent à Londres du 27 novembre au 5 décembre.

Candidat à l’un des 20 sièges de la Catégorie C du Conseil de l’OMI, le Maroc a pu engranger l’appui de la majorité des États membres de l’Organisation pour accéder à son 16ème mandat au sein du Conseil, grâce à la mobilisation de l’ensemble de l’appareil diplomatique du Royaume, en coordination étroite avec le ministère du Transport et de la Logistique, indique, vendredi, un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Selon la même source, cette réélection reflète la crédibilité dont jouit la stratégie maritime que met en œuvre le Maroc, conformément aux Hautes orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, contenues dans Son discours à l’occasion du 48ème anniversaire de la Marche Verte, annonçant une mise à niveau nationale de la façade atlantique du Royaume, pour en faire un haut lieu de communion humaine, un pôle d’intégration économique et un foyer de rayonnement continental et international.  Nation maritime par excellence par sa position géostratégique, sa longue tradition navale et le potentiel maritime que lui offrent ses 3.500 kilomètres de côtes s’étalant sur ses façades maritimes méditerranéenne et atlantique, le Royaume apporte une contribution substantielle à la réalisation du mandat de l’OMI, dont il est membre depuis 1962, souligne le communiqué.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques, de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la formation des gens de mer, affirme le ministère.  L’Organisation maritime internationale est une institution spécialisée des Nations Unies, chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires. Le Conseil de l’OMI, composé de 40 membres, est l’instance chargée de la supervision de ses travaux et de la coordination des activités des organes de l’Organisation.




La CAF lance un Hub de Recherche pour soutenir le développement du football africain

La Confédération Africaine de Football (“CAF”) a annoncé le lancement d’un Hub de Recherche (‘’CAF Research Hub’’) qui vise à fournir un soutien aux associations membres de la CAF et à leurs projets de développement.

Le CAF Research Hub se concentrera sur la façon dont l’information est recueillie et utilisée. Comme la recherche a joué un rôle significatif dans l’avancement du football ces dernières années, la CAF a investi dans ce nouvel outil pour aider ses associations membres et unions zonales.

La Directrice des Associations Membres de la CAF, Sarah Mukuna, a déclaré : “Le CAF Research Hub a pour but de fournir des informations sur le football africain basées sur des données.  Sa mission sera de mener des recherches qui informent l’action, de rassembler des preuves pour des théories pertinentes au contexte africain. Avec le CAF Research Hub, nous contribuerons au développement et à la diffusion des connaissances à nos associations membres et aux parties prenantes du football africain”.

Dirigé par la Division des Associations Membres de la CAF, le CAF Research Hub donne la priorité à la recherche sur le Football des Jeunes, le Football Féminin, l’Administration du Football, le Médical et la Performance.

Un projet pilote est lancé à travers les six Unions Zonales au cours de la deuxième édition du Programme Scolaire Africain de la CAF, qui est une opportunité unique d’obtenir des informations basées sur le contexte. Ce projet pilote utilisera les données déjà disponibles pour fournir des informations sur l’expérience du football des jeunes africains et l’impact du Programme Scolaire Africain de la CAF.

À la fin de la première phase du projet de recherche, la CAF prévoit de transformer ses structures de développement afin de fournir des services à toutes les associations membres, tant sur le plan sportif qu’administratif.

A la tête des recherches, Dr. Nonhlanhla Mkumbuzi, a déclaré : “Le CAF Research Hub est une grande initiative de la CAF. Il vise à fournir aux associations membres et aux institutions de recherche sur le continent des opportunités de collaborer pour mener des recherches sur le football africain. L’impact de ce hub de recherche sera de fournir aux parties prenantes du football africain une base de preuves pour permettre l’adoption d’initiatives de renforcement des capacités basées sur les données et le contexte ainsi que la prise de décision dans le football africain à tous les niveaux du jeu”.




Gazoduc Nigeria-Maroc: ces découvertes de gisements gaziers qui plaident pour une accélération du projet

Les colossales réserves gazières du Nigeria et les importantes découvertes de gaz en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Mauritanie militent en faveur de la réalisation du gazoduc Nigeria-Maroc qui permettra aux pays ouest africains d’approvisionner l’Europe en gaz de manière compétitive. D’où la volonté de ses initiateurs d’accélérer le processus de sa réalisation qui pourrait être entamé en 2024.

A ceux qui glosent sur le coût faramineux de 25 milliards de dollars et la longueur d’environ 5700 km du projet du gazoduc Nigeria-Maroc, les initiateurs de ce projet structurant -Maroc et Nigeria- viennent de leur signifier que la réalisation de cet important et structurant projet est bien plus que sur les rails. Le ministre d’Etat chargé des Ressources pétrolières du Nigeria, Ekperikpe Ekpo, a même souligné fin novembre 2023 que la construction du gazoduc Nigeria-Maroc, devant acheminer le gaz extrait des pays de l’Afrique de l’ouest vers l’Europe, débutera en 2024.

Il faut dire que depuis la signature d’un protocole d’accord relatif au projet, en 2016, en marge de la visite du roi Mohammed VI au Nigeria, les équipes de la Nigerian national petroleum corporation (NNPC) et de l’Office national des hydrocarbures et des mines du Maroc (Onhym) n’ont cessé d’œuvrer inlassablement pour la réalisation du projet. Cela a permis aux équipes des deux organismes qui financent le projet à parts égales de réaliser l’étude de faisabilité (bouclée en 2018) et de l’étude FEED (Front-end engineering design) dont la Pré-feed a été achevée en 2019 en attestant la rentabilité du projet, alors que les études d’ingénierie détaillée ont été lancées en mai 2021. Ces dernières comprennent tous les aspects techniques, managériaux, financiers, légaux et commerciaux devant aboutir à la décision d’investissement. Les études économiques et techniques en cours seront, quant à elles, bouclées début 2024.

Concernant le gazoduc lui-même, il a été décidé que celui-ci sera le prolongement de celui de la CEDEAO existant et qui relie déjà le Nigeria au Togo en passant par le Bénin. Toutefois, celui-ci étant d’un diamètre de seulement 20 pouces, il est prévu d’augmenter sa capacité pour le porter à 46 pouces à partir du Togo afin que le débit soit fortement important et permette l’évacuation des ressources gazières des autres pays de la région (Ghana, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal…).

A la volonté politique des dirigeants du royaume du Maroc et du Nigeria, et aux réserves en gaz du géant nigérian non exploitées sont venues se greffer les importantes découvertes de gaz dans les pays d’Afrique de l’ouest et qui font plus que justifier la nécessité de la réalisation de cette infrastructure intégrationniste.

Potentialités importantes de la région: réserves, découvertes et exploitation

Concernant les réserves de la région, elles sont importantes et constituées de celles déjà prouvées et celles qui ne le sont pas encore. Elles sont d’abord constituées de celle du Nigeria, pays qui dispose des 7es réserves mondiales en gaz estimées à 209.000 milliards de pieds cubes. Les réserves du Nigeria sont faiblement exploitées. Le pays ayant toujours accordé plus d’importance à la production pétrolière. Toutefois, avec le bouleversement géopolitique mondial du gaz né de la guerre Russie-Ukraine, l’Europe, qui était dépendante à hauteur de 55% du gaz russe avant la guerre, cherche à diversifier ses sources d’approvisionnement. L’Afrique constituant l’une des sources alternatives, cela pourra bénéficier aux pays de la région, particulièrement au Nigeria.

En effet, en dépit de ses réserves importantes, le Nigeria n’est que le troisième producteur de gaz du continent, derrière l’Algérie et l’Egypte. En 2021, la production gazière du pays s’est établie à 46 milliards de mètres cubes, alors que ses réserves sont estimées plus de 5.284 milliards de mètres cubes. La production du pays est limitée, car les exportations sont uniquement sous forme de GNL (Gaz naturel liquéfie.

Toutefois, avec le futur gazoduc, le Nigeria pourra exploiter de manière efficiente et plus rentable son gaz. Avec ce moyen d’approvisionnement du marché européen que constituera le gazoduc, le pays pourra exporter davantage de gaz et générer davantage de recettes.

D’ailleurs, le 16 juin 2023, Mele Kyari, PDG de la NNPC Ltd, a souligné, en marge de la signature de protocoles d’accords avec des pays de la région qui seront traversés par le gazoduc, qu’«en tant qu’entreprise commerciale, NNPC Ltd voit ce projet comme une opportunité de monétiser les abondantes ressources en hydrocarbures du Nigeria, en élargissant l’accès à l’énergie pour soutenir la croissance économique, l’industrialisation et la création d’emplois sur le continent africain et au-delà».

Outre le Nigeria dont une petite partie des importantes réserves est exploitée, les récentes découvertes de gaz au niveau de la région et le début d’exploitation de certains gisements gaziers augurent de bonnes perspectives pour le gazoduc Nigeria-Maroc.

Importante découvertes de gisements gaziers

Parmi les pays prometteurs figurent la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la Mauritanie. Avec la découverte et le début d’exploitation du gisement Baleine, la Côte d’Ivoire intègre le club des producteurs significatifs du gaz en Afrique. Avec des ressources estimées à 3300 milliards de pieds cubes de gaz naturel, ce gisement découvert en septembre 2021, permet à la Côte d’Ivoire de disposer des ressources nécessaires pour l’export via le gazoduc Nigeria-Maroc. Selon les nouvelles estimations du géant italien ENI qui exploite ce gisement, la production gazière devrait atteindre 140 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) à l’horizon 2026 et 200 Mpc/j lors de la troisième phase de développement de ce gisement en eau profonde.

L’exploitation et torchage de gaz. (DR)

Au Sénégal et en Mauritanie, les importantes réserves de gaz découvertes ces dernières années vont entrer en phase de production début 2024. A ce niveau, trois importants gisements gaziers vont entrer en production en 2024. Il s’agit d’abord du gisement Singomar, un gisement pétrolier renfermant plus de 70 milliards de mètres cubes de gaz récupérable. Ensuite, il y a le gisement Yakaar-Téranga dont les premières évaluations des réserves sont estimées à environ 1400 milliards de mètres cubes. Les premiers mètres cubes de gaz de ce projet sont attendus d’ici 2027 avec l’objectif d’extraire 550 millions de pieds cubes de gaz par jour.

En plus, le Sénégal et la Mauritanie exploitent en commun un important gisement gazier situé au large à cheval sur la frontière entre les deux pays. Le gisement Grand Tortue Ahmeyim, avec des réserves estimées à 1400 milliards de mètres cubes dont 560 milliards de mètres cubes de gaz récupérables, devrait entrer en production en 2024. Pour se rendre compte de l’importance de ce gisement mauritano-sénégalais, il faut souligner que la consommation gazière de toute l’Afrique en 2020 était de seulement 153 milliards de mètres cubes, selon BP Statistical Review of World Energy publié en juin 2021. C’est dire que le gaz récupérable du gisement Grand Tortue Ahmeyim pourrait, en théorie, couvrir la totalité de la consommation du continent en gaz pendant plus de 3,6 années.

Tous ces projets vont entrer en production en 2024 avant d’atteindre leur production maximale quelques années plus tard.

Mieux, selon Global Energy Monitor’s, hormis les poids lourds africains du secteur gazier (Nigeria et Algérie), 84% des réserves non exploitées se trouvent dans des pays nouveaux sur le marché gazier comme le Mozambique, la Tanzanie, le Sénégal et la Mauritanie. A ce titre, Kosmos Energy a estimé à 17.000 milliards de pieds cubes de gaz le potentiel total des différents blocs au large du Sénégal et de la Mauritanie.

En clair, rien qu’avec les gisements découverts, le potentiel confirmé est suffisant pour lancer cet important projet structurant du gazoduc Nigeria-Maroc.

Ainsi, le projet du gazoduc Nigeria-Maroc est stratégique pour l’exploitation des importantes ressources gazières ouest-africaines en permettant des exportations de gaz très compétitif sur le marché européen, principal débouchée des exportations de gaz du continent.

Approvisionnement l’Europe, développer et intégrer la région

Une fois réalisé, ce projet aura des retombées économiques et sociales indéniables sur tous les pays de la région. En effet, le facteur fondamental de ce projet est sa dimension régionale. Initié par le Maroc et le Nigeria, il est aujourd’hui porté par la CEDEAO qui en a fait un projet d’intégration régional. Ainsi, tous les pays de la côte Atlantique qui seront traversés par le gazoduc ont signé des protocoles d’accord avec les initiateurs du projet. C’est dire que le projet est porté par 13 pays: Nigeria, Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Sierra Leone, Liberia, Guinée-Bissau, Guinée, Sénégal, Gambie, Mauritanie et Maroc.

Ainsi, si l’objectif fondamental du gazoduc est de connecter les régions gazières d’Afrique de l’ouest au Maroc et à l’Europe, celui-ci connectera d’abord 11 pays côtiers de la CEDEAO, trois pays enclavée de cette organisation (Mali, Burkina Faso et Niger), en plus de la Mauritanie et du Maroc, avant d’atteindre les pays de l’Union européenne qui sont très demandeurs dans le cadre de la diversification de leurs approvisionnement en gaz.

Le tracé du gazoduc Nigeria-Maroc. (NNPC ltd Nigeria)

Ainsi, en sécurisant un approvisionnement régulier et bon marché en gaz aux pays africains partenaires, grâce au gazoduc, le projet va contribuer au développement économique et social de la région en contribuant à l’électrification et à la satisfaction des besoins en gaz des ménages. A ce titre, il est prévu de réaliser des gazoducs afin d’alimenter les pays non côtiers de la CEDEAO : Mali, Burkina Faso et Niger.

Ensuite, ce gazoduc permettra d’approvisionner l’Europe dans des conditions très compétitives, comparativement aux exportations sous forme de GNL. Ce qui se traduira par d’avantage de recettes en devises pour les pays de la région.

En outre, grâce au gazoduc, ces derniers vont cesser le torchage de gaz –pratique industrielle qui consiste à brûler du gaz par des torchères lors des différentes étapes de la production pétrolière- et réduire les émissions à effet de serre causées par celui-ci tout en générant d’importante ressources financières pour les pays de la sous-région. Le torchage fait perdre au Nigeria annuellement plus de 2 milliards de dollars.

Bref, «ce gazoduc Maroc-Nigeria favorisera l’intégration africaine, contribuera à la stabilité, au développement économique et à la création d’emplois. Ce n’est donc pas seulement un projet d’infrastructures, mais un axe structurant économiquement pour toute l’Afrique de l’ouest», comme l’a souligné Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, lors de la signature, en 2016, d’un protocole d’accord relatif au projet.

Grâce à tous ces avantages, on comprend alors pourquoi le coût du gazoduc ne pose pas de problème aux parties prenantes.

25 milliards de dollars, mais rentable

Concernant le coût de ce projet, considéré comme étant le plus grand projet d’infrastructure en Afrique, tout indique qu’il nécessitera un financement de l’ordre de 25 milliards de dollars. Un coût loin de freiner les ambitions de ses promoteurs. D’emblée, ayant compris les enjeux et les potentialités offertes par le gazoduc, le Nigeria, via la NNPC, s’est engagé à investir 12,5 milliards de dollars sur le projet afin de se garantir une participation de 50% de celui-ci. A noter que le pays va financer avec le Maroc, via l’Onhym, ce projet à parts égales.

C’est dire que le coût du projet jugé par certains comme un handicap est loin de l’être aux yeux des principaux contributeurs à son financement. Et pour cause, les exportations de gaz de la région, actuellement en provenance uniquement du Nigeria, sont assurées par des méthaniers. Seulement, ce mode de transport du gaz naturel liquéfié (GNL) coûte excessivement cher, comparativement à celui réalisé via un gazoduc. D’où l’intérêt que portent les pays de la région à ce projet dont le coût sera amorti rapidement. Raison pour laquelle, après l’engagement du Nigeria d’y investir 12,5 milliards de dollars, soit une participation de 50% du projet, de nombreuses institutions financières sont intéressées par ce gazoduc long de 5.600 kilomètres à travers onze pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord.

Par Moussa Diop




La CAF conclut un accord historique avec New World TV pour les droits médias de la CAF en Afrique subsaharienne

Confédération Africaine de Football (“CAF”) a conclu un accord historique avec le diffuseur panafricain New World TV pour les droits médias de la CAF en anglais et en langues locales, en clair et à péage, pour les territoires d’Afrique subsaharienne. Cet accord est relatif aux compétitions et événements de la CAF entre 2023 et 2025.

Plusieurs radiodiffuseurs et agences internationaux ont participé à un appel d’offres très compétitif pour les droits médias de la CAF qui ont finalement été attribués à New World TV.

New World TV a déjà acquis des droits sportifs majeurs, notamment les droits de télévision payante dans toute l’Afrique subsaharienne pour la Coupe du monde de la FIFA 2022 au Qatar.

L’accord sur les droits médias entre la CAF et New World TV comprend les droits de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies Côte d’Ivoire 2023, qui représente une opportunité passionnante pour le football africain d’atteindre de nouveaux publics en Afrique et dans le monde grâce à un diffuseur panafricain ambitieux et dynamique.

Le Président de la CAF, Dr Patrice Motsepe, a déclaré : “L’accord sur les droits médias avec New World TV est le plus grand investissement d’un diffuseur panafricain dans l’histoire de la CAF. Nous sommes très fiers de nous associer à une société de diffusion aussi compétitive et innovante au niveau mondial, qui s’est rapidement adaptée à l’évolution des demandes et des habitudes de visionnage du public du football moderne. New World TV introduit également de nouvelles façons de consommer du contenu vidéo grâce à ses partenariats solides avec divers opérateurs de téléphonie mobile et ses réseaux de télévision”.

M.Nimonka Kolani, Directeur Général du groupe New World TV, a déclaré : “New World TV accorde une attention particulière à ce que tous les Africains puissent accéder à leurs compétitions à un prix abordable. Nous sommes ravis que la CAF nous fasse confiance. Cette opportunité qui nous est donnée d’être le gardien de leurs droits nous permettra de renforcer la relation avec le public à travers ces moments uniques d’événements organisés par la CAF dont l’attractivité devient de plus en plus importante.”

Le nouvel accord avec New World TV permettra un accroissement signicatif de l’investissement de la CAF dans les produits télévisuels et plus d’investissements financiers dans le développement du football en Afrique.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

communications@cafonline.com

CAF – Département de la Communication

A propos de New World TV :

Fondée à Lomé en 2015, New World TV a fait des percées majeures dans le monde de la diffusion sportive mondiale en acquérant les droits de diffusion en Afrique francophone de la Coupe du Monde de la FIFA 2022 au Qatar, ainsi que les droits pour un certain nombre d’événements de la FIFA et de l’UEFA, y compris les Championnats d’Europe de football de l’UEFA 2024 et 2028 et la Coupe du monde de rugby – France 2023.