Dès ce mardi à la Maison des élections : La CENI invite les candidats ou leurs mandataires à vérifier les noms, photos et logos des partis et regroupements politiques

La Commission Electorale Nationale indépendante (CENI) invite les candidats aux scrutins combinés du 20 décembre 2023 ou leurs mandataires régulièrement désignés à se présenter à la Maison des Elections, sise au numéro 54 de l’avenue Kolwezi, Commune de la Gombe, à Kinshasa, dès ce mardi 05 décembre 2023 à 9h00 pour la vérification des noms, photos et logos des partis et regroupements politiques.

Les procédures de vérification et de validation sont les suivantes:

  1. Un jeton sera remis aux mandataires à leur arrivée en vue de les identifier et d’assurer leur prise en charge selon l’ordre d’arrivée par les préposés commis à cette tâche;
  2. Chaque candidat ou mandataire sera orienté vers un préposé pour la consultation. Après consultation, le candidat ou le mandataire valide les noms, la photo et/ou le logo pour les partis et regroupements politiques.

Dans le cas où le candidat ou le mandataire identifie une photo ou un logo à remplacer, il remplit une fiche de correction. Un jeton de correction lui sera remis pour la prise en charge par le préposé commis à la correction.

  1. Le candidat ou le mandataire présente le jeton de correction au préposé, puis lui remet la photo et/ou le logo de remplacement. Il devra s’assurer d’inscrire les éléments ci- après au verso:

Photo: Type de scrutin (PR, DN, DP, CM), Circonscription, Nom, Post-nom, Prénom du candidat, Sigle de l’organisation; Logo: Sigle de l’organisation et nom complet de l’organisation.

La CENI demande aux candidats indépendants, partis et regroupements politiques aux scrutins du 20 décembre 2023 d’accorder diligence à cette opération qui ne durera que deux jours allant du 05 décembre 2023 à 09h00 au 06 décembre 2023 à 16h30, heures de

 




Vomi par la population suite à son rendement mitigé aux côtés des FARDC : Les forces de l’EAC quittent la Rdc

Déployé dans l’Est de la République démocratique du Congo  en novembre 2022 pour combattre les groupes armés qui émergent dans la partie Est du pays, notamment le mouvement de 23 mars (M23),  les forces régionales de la  Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) ont commencé leur retrait, car ils ne  pourront pas rester en Rdc jusqu’au-delà du 8 décembre prochain, surtout que les autorités congolaises ont décidé de ne pas prolonger leur mandat. Par conséquent, elles ont amorcé leur retrait ce samedi  2 décembre 2023 avant cette date butoir. Première à le faire, la force kenyane, a amorcé son retrait ce samedi et les forces des autres pays membres de la communauté de l’Est s’apprêtent d’ores et déjà, à se retirer de la Rdc.

Lors d’un point de presse conjoint du  gouvernement, le  mercredi 11 octobre2023,  son  porte-parole Patrick Muyaya, avec Jean-Pierre Lihau, avait  affirmé sans jambage que « la position du gouvernement est très claire, nous souhaitons que la Force régionale de l’EAC quitte le pays à la fin de son mandat prévu pour le 8 décembre2023,  en raison du constat que cette force n’a pas obtenu les résultats escomptés dans les délais convenus. La population s’inquiète, notamment en raison des comportements observés qui ont abouti au changement de la direction de cette force ». Le ministre de l’Information avait  ainsi répondu en réaction à une vidéo qui était devenue virale sur les réseaux sociaux où certains membres des Wazalendo, un groupe d’autodéfense, proféraient des menaces à l’encontre de la force régionale de l’EAC. Une attitude qui s’était généralisée dans l’opinion publique, contraignant Kinshasa à se plier à la volonté de son peuple.

«  Nous devons nous assurer que nous écoutons notre opinion publique en permanence pour maintenir une relation de confiance. Sinon, cette situation pourrait devenir un problème de sécurité. Nous avons déjà assisté à des incidents malheureux à Goma, où des manifestations étaient prévues, notamment contre la Monusco. Nous souhaitons donc attirer l’attention de tous sur le fait que nous traitons cette question au niveau diplomatique, et nous excluons fermement toute forme de violence à l’encontre de la force régionale », avait martelé Patrick Muyaya.

Quid de la question sécuritaire après le départ de l’EAC ?

Par conséquent, comme  les autorités congolaises ont décidé de ne pas prolonger leur mandat au-delà du 8 décembre 2023, la force de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) a entamé officiellement ce dimanche 3 décembre, son départ de la République démocratique du Congo. Un premier groupe d’une centaine de militaires kényans a quitté Goma à 5h00, heure locale, à destination de Nairobi. Il sied de noter que depuis le 15 novembre 2022,  une escorte de militaires kényans et congolais monte la garde à l’aéroport de Goma.

Actuellement, un calendrier précis de retrait de la force régionale est-africaine n’est pas publié, toutefois, le retrait  doit se poursuivre dans les heures ou jours à venir d’autant que son mandat qui n’a pas été renouvelé, prend officiellement fin le 8 décembre prochain. D’aucuns émettent des réserves sur la ferme   prise de position de Kinshasa, du fait que le départ des soldats de la Communauté d’Afrique de l’Est de la RDC, intervient au moment où les combats continuent d’opposer les supplétifs de l’armée rwandaise battant pavillon  M23 aux  groupes de miliciens se présentant comme des patriotes Wazalendo et  aussi en pleine période des campagnes  électorales en vue des élections générales du 20 décembre prochain

Actuellement, les combats continuent entre l’unité spéciale de l’armée rwandaise M23/RDF, l’armée congolaise et des milices d’auto-défense. Mais, une fois encore, le 24 novembre, à l’issue d’un sommet de la communauté est-africaine, en Tanzanie, la RDC avait annoncé ne pas renouveler le mandat de la force de l’EAC, présente au Nord-Kivu, qui arrive à terme le 8 décembre alors que la force est très critiquée. Pour ne pas laisser de vide sécuritaire après le retrait de la force est-africaine, Kinshasa compte sur le déploiement de troupes de la SADC, la communauté d’Afrique australe, mais leur arrivée ne s’est pas encore concrétisée.

Par ailleurs, Kinshasa a aussi demandé le départ « accéléré », à partir de janvier 2024, de la mission de l’ONU, la Monusco, présente en RDC depuis 1999. Elle comprend environ 14 000 casques bleus, mais est, elle aussi, accusée d’inefficacité.

 

Willy Makumi Motosia




Projet Pool Malebo : CIIG exige la démolition des constructions anarchiques

Dans un point de presse animé ce lundi à Kinshasa, Congo international investment group SAS (CIIG) qui gère le projet Pool Malebo pour la construction de la nouvelle ville de Kinshasa, s’en remet à Gentiny Ngobila, Gouverneur de la ville de Kinshasa, en vue de la démolition des constructions anarchiques d’une prétendue succession Mobutu qui occupe ce site sans titres ni qualité. M. Jeff P. Mukadi, Directeur général de CIIG qui est un partenariat public privé conclu avec l’Etat congolais, se dit être dans l’incapacité de poursuivre avec le projet, à cause de cette occupation illégale des personnes non autrement identifiées.

Tout est parti d’une sortie médiatique hasardeuse d’une succession Mobutu sans titres ni qualité qui s’est arrogée le droit d’occuper et de vendre une partie du site qui abrite le projet Pool Malebo. Face à  cette imprudence, la Direction générale de Congo international investment group SAS (CIIG) a été obligée de monter au créneau pour mettre les points sur les î. Et c’est au cours d’un face-à-face avec la presse que M. Jeff P. Mukadi, DG de cette structure et l’Administrateur Guillaume Muyembe Calwe ont mis à nu cette supercherie.

En effet, Congo international investment group SAS (CIIG) qui a  en charge le projet de construction de la nouvelle ville de Kinshasa est un partenariat public privé conclu avec l’Etat congolais. En effet, c’est depuis 2015, qu’ils ont commencé le développement de Pool Malebo sur un espace qui leur avait été alloué au départ  de 777 hectares. « Cet espace, avant qu’on ne le dédie au projet Pool Malebo, il faisait partie du domaine public de l’Etat. Pour jouir de ce domaine, il y a une procédure  qui veut que l’espace soit désaffecté, c’est-à-dire sortir du domaine public vers le domaine privé », a précisé Jeff P. Mukadi.

Pour un projet comme le nôtre, poursuit-il, nous avons été bénéficiaires  de l’Arrêté de désaffectation et d’affectation. C’est ainsi qu’en 2017, nous avons bénéficié du premier certificat d’enregistrement. En 2020, le chef de l’Etat a pris une ordonnance par laquelle il a cédé une partie de notre espace à la Fecofa. Ce qui a entrainé la modification  de notre certificat d’enregistrement qui a été réduit à 528 hectares.

« C’est un développement urbanistique qui se veut dans les normes, surtout que nous sommes sur un espace qui constitue le littoral du fleuve Congo, qui est un espace propice à des débordements lorsqu’il y a des fortes intempéries. C’est un espace qui ne peut pas être développé n’importe comment sans études urbanistiques. Nous sommes en train de construire dans les normes », explique-t-il.

Malheureusement, il y a de cela plus de deux jours que nous avons suivi que certaines personnes se réclament propriétaires de cet espace, l’on ne sait pas par quelle magie ! Et pourtant, le droit foncier dans ce pays est basé sur la possession des titres. « Nous avons un certificat et je ne connais personne autre qui aurait un titre foncier décerné par le cadastre », tranche-t-il.

Pourquoi les spoliateurs ne s’attaquent pas à la FECOFA ?

Prenant à son tour la parole, Me Guillaume Muyembe Calwe, Administrateur de Congo international investment group SAS (CIIG) est revenu sur un principe de droit selon lequel, « en fait d’immeuble, la possession est prouvée par le titre », pour dire que sur le site, seules la FECOCA et CIIG ont les titres sur l’espace.

Pour la petite histoire, Pool Malebo est une concession qui appartenait au parc présidentiel de Mobutu. C’est l’Etat congolais qui a décidé de désaffecter une partie et l’a amené dans le domaine privé, en la confiant à Congo international investment group SAS (CIIG)  en vertu du contrat  de partenariat public privé. Et ce, parce qu’on a estimé que Kinshasa était saturé et qu’il faut le désengorger en créant une nouvelle ville de Kinshasa.

Pour Me Guillaume Muyembe Calwe, les spoliateurs sont en rébellion de l’Arrêté du 05 juin 2023 du Gouverneur Gentiny Ngobila, selon lequel les constructions doivent être démolies par leurs auteurs dans les 48 heures. A défaut ou en cas de résistance, l’administration urbaine procèdera à la démolition de ces constructions aux frais de contrevenants.

Cet Arrêté de l’Hôtel de ville est renforcé par une réquisition d’information prise par le Procureur général de la Cour de cassation qui instruit la Police  avec le concours des éléments de la Garde Républicaine, de procéder à l’évacuation de toutes les personnes qui occupent et ont construit  sans titres ni loi. En cas de résistance, procéder à l’arrestation de toute personne et à l’installation de Congo international investment group SAS (CIIG), en posant tous les autres actes à la manifestation de la vérité.

JMNK

 




Kasaï : Adolphe Muzito tacle Félix Tshisekedi à Tshikapa devant les notables et la crème intellectuelle

Dans la ville de Tshikapa depuis dimanche soir, le candidat à la présidence de la République, Adolphe Muzito est au Kasaï pour battre sa campagne, mais aussi présenter son programme de gouvernance 2023-2028. Devant la crème intellectuelle de la ville de Tshikapa, l’ancien Premier ministre de la Rdc a tenu un discours rassurant, soit un décalage du pays s’il est élu chef de l’Etat. Durant plusieurs minutes, Adolphe Muzito a exposé son parcours comme chef du gouvernement avec plusieurs réalisation tels que la stabilité économique, l’amélioration du social des Congolais, mais aussi la réduction ou l’effacement de la dette de la Rdc.

Dans son échange avec la population ce lundi, Adolphe Muzito estime que Félix Tshisekedi a mis un accent sur la maximisation des recettes, qui malheureusement selon lui n’a pas avantagé la population congolaise. D’ailleurs, la population est plus pauvre et le pays a plusieurs dettes.

Le candidat numéro 24 a la présidence  de la République promet de résoudre tous les problèmes qui empêchent la population à bien vivre.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Campagne électorale : Vital Kamerhe séjourne dans la région de Beni

Vitale   Kamerhe, Vice-Premier ministre, ministre  de l’Economie nationale  et  Autorité morale du parti politique de l’U.N.C  est arrivé  dans la région de Beni ce lundi 04 décembre 2023,  via l’aéroport  de  Mavivi. Il a été accueilli par des centaines des militants et cadres de son parti politique.

Aussitôt  atterri à l’aéroport de Mavivi,   Vital Kamerhe s’est rendu à la commune d’Oicha  au chef-lieu du territoire de Beni  où il a animé  un meeting populaire   devant la population d’Oicha.

Vital Kamerhe a d’abord  présenté ces compétitions aux habitants d’Oicha  victimes des atrocités commises par les terroristes ADF  et appelle la population à continuer à faire confiance  au chef de l’Etat  congolais qui ne ménage aucun effort pour restaurer la paix et la sécurité dans la zone.

Toutefois, Il a   indiqué que  son séjour dans la région de Beni s’inscrit dans le cadre de la campagne électorale pour le scrutin prévu le 20 décembre prochain, celui-ci balise le chemin pour son allié Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Notons  que le meeting populaire annoncé  au rond-point du trente juin en ville de Beni n’a pas eu lieu, la délégation  s’est directement rendue en ville sœur de Butembo.

  Alain Wayire/Beni




Carnet Rose : Fils de l’ex internationale de volley-ball Mireille Lokuku Nkumu, Gaétan Nkumu Kimueni a fêté hier 4 décembre son anniversaire

Né à Kinshasa, le 4 décembre 2001, Gaethan Nkumu Kimueni est 2è fils de Mireille Lokuku Nkumu, ex internationale congolaise multi sport (basket-ball, volley-ball, handball, athlétisme, tennis de table, judo et rugby), a fêté hier lundi 4 décembre 2023 son anniversaire de naissance.

Diplômé d’état en électricité, Gaétan  Nkumu Kimueni marche sur les traces de sa mère Mireille Lokuku Nkumu en s’adonnant au sport. Gaétan  Nkumu Kimueni excelle plus en football et en basket-ball.

Mireille Lokuku Nkumu est installée en Irlande où elle s’adonne présentement au rugby. Elle est mère de deux enfants : une fille Gerda Mayemba Lokuku et un garçon Gaëtan Kimuini Nkumu. Sa fille lui a donné une petite fille Guemdy Ikembi.

Antoine Bolia




Nzango Moderne : La 2ème journée du Tournoi de l’Unisson GG a vécu hier lundi 4 décembre au SM

Hier lundi 4 décembre 2023 à l’esplanade du stade des martyrs, les amoureux de Nzango Moderne ont vécu la 2è journée du Tournoi de l’unisson que Mme Agnès Ghandi Gonda ‘’GG’’ soutient l’organisation et créer l’émulation chez les mamans.

Ci-après les résultats enregistrés à cette 2è journée :

Groupe A

Nzango Club GG vs Nzango Club Kwango : 63-65

Nzango Club Fardc vs Nzango Club Longue Vie : 72-54

Groupe B

Umoja vs Ufis : 15-00 (FF)

Kuya vs Force de Ngaba : 81-54

Groupe C

Agricole vs La Grâce : 56-78

Aigle Blanc de Lemba vs Aigle Masisa :

3è journée 06/12/2023

Umoja vs Kuya :

Force de Ngaba vs Ufis :

16 clubs prennent part à ce tournoi qui se déroule comme prévu. Mme Agnès Ghandi Gonda a voulu répondre aux desiderata des mamans de nzango moderne qui étaient très déçues et découragées après les 9è jeux de la francophonie. Profitant de la longue léthargie, elle a voulu remettre ces mamans dans le bain de leur discipline qu’est le nzango moderne. Le tournoi avait démarré par la 1ère journée 01/12/2023 avec les résultats ci-après :

Longue Vie vs GG : 75-55

Umoja vs Force de Ngaba : 77-70

Fardc vs Kwango : 72-69

Le tournoi se clôturera le 13 décembre 2023. La 1ère équipe bénéficiera d’une enveloppe + trophée, la 2è enveloppe + trophée et la 3è enveloppe. Des brevets de participation seront remis à toutes les équipes qui prennent part au tournoi de l’unisson.

Antoine Bolia

 




Judo : Dimanche 3 décembre à l’entrée 19 du stade des martyrs, La Conaju a lancé le programme double carrière de la Conféjes et la FIJ

La Coordination Nationale des Activités du Judo en RDC ‘’Conaju’’ dignement représentée par le Coordonnateur adjoint Me Patrick Kalala, Me Ben et Dr Athos, a lancé le programme double carrière de la CONFEJES ‘’ Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie’’, le dimanche 3 décembre 2023 à l’entrée 19 du stade des martyrs. Cette formation prépare les enfants pour les jeux de la jeunesse prévus en 2026.

Signalons qu’outre la présence des membres de la Conaju précités, l’on avait enregistré la présence de Gd Me Freddy Elonga, CN 6è Dan et président de tous les ceintures noires congolais, de nombreux parents dont les enfants prendront part au camp d’entrainement de la Conféjes, les membres de la Direction Technique Nationale en tête le DTN Me Pija Bondele, les enfants judokas concernés par ce programme (NDLR 30 enfants mais pour la circonstance, ils étaient 29) et enfin, de la judokate Sona Chanceline, l’une de deux athlètes de la RDC qualifiés pour les Jeux Olympiques Paris 2024.

Après l’entrainement, dans son mot de circonstance, le DTN Me Pija Bondele a remercié les parents qui ont accompagné leurs enfants, la CONAJU et le staff technique. ‘’Tous, nous devons être unis pour aider nos enfants. Si les moyens seront unis, d’ici Noël, les enfants seront internés quelque part’’.

S’adressant aux enfants, il leur a fait savoir que ce programme est conçu pour eux. Le sport et les études marchent ensemble. Pour atteindre le haut niveau, on commence par la base. Le souci de l’Union Africaine de Judo est que dans l’avenir on puisse avoir un champion du monde africain. Raison pour laquelle il faut mettre du sérieux à tous les niveaux. Vous êtes appelés dans la présélection nationale de minimes et cadets.

Poursuivant son mot, Me Pija fait remarquer à l’assistance que la RDC compte deux athlètes qualifiés pour les Jeux Olympiques Paris 2024. Mais il a déploré le fait que ça fait déjà une année que la Conaju fait sortir l’argent des poches de ses membres sans compter l’apport des personnes de bonne volonté qui ont aidé le judo afin que le judo congolais se retrouve là où il est présentement avec des résultats qu’on connait. Parmi ces personnes, Grand Me Freddy Elonga qui a aidé la Conaju à lancer ce programme.

Me Patrick Kalala, coordonnateur adjoint de la Conaju a déclaré que le DTN a expliqué l’essentiel. Pour ce dimanche 3 décembre 2023, c’était juste le lancement de ce programme qui va s’échelonner sur 2 ans. Le programme qui sera élaboré la Conaju au travers la Direction technique le transférera aux parents. Il y aura un camp d’entrainement. Me Patrick Kalala a clos son mot en disant merci aux membres de la Conaju, aux membres du staff technique, aux athlètes et parents.

Ce qu’ils ont déclaré

Me Pija Bondele Mulele (DTN Judo, CN 5è Dan) : ‘’Je suis le DTN de judo quant aux critères pour participer, nous sommes passés dans différents clubs pour voir comment les enfants travaillent, vu notre philosophie, on sait détecter ceux qui promettent et d’autres, on les a eu dans des compétitions organisées pour les enfants. Quant au nombre, le nombre est normal. On nous avait demandé de recruter 30 enfants, aujourd’hui, sur le tatami ils étaient 29 et une qui s’est abstenue pour un problème de santé. La prochaine séance dans une semaine. Nous allons rassembler tous les enfants et vous serez informés.

-Me Patrick Kalala (Coordonnateur adjoint à la   ‘’Conaju’’ : ‘’Nous sommes là dans le cadre d’un programme établi par la Conféjes qui est une structure qui rassemble différents ministres de jeunesse et des sports des pays francophones. Dans sa démarche d’assister les pays francophones pour l’émancipation de la formation de ces jeunes. Ensemble avec la Fédération Internationale de Judo ‘’F.I.J’’, la Conféjes a établi un programme de double carrière parce qu’il s’agit de la formation technique de judo et aussi de leur encadrement dans le cursus en tant qu’élève. Ce programme va durer 2 ans jusqu’à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2026. Il est question d’organiser des camps d’entrainement et des formations pour permettre aux athlètes d’atteindre un certain niveau. L’idéologie est de permettre à l’Afrique de gagner des médailles car d’habitude les africains ne se limitent qu’au niveau de la participation. En principe, ce programme devrait commencer au mois de septembre. Nous avons connu un retard par rapport au financement. Malgré la pression de la fédération internationale de judo pour qu’on communique  nos différentes activités pour ce programme. C’est ainsi que nous nous sommes recourus chez Me Freddy Elonga qui a permis qu’on aille au lancement de cette première activité’’.     

Gd Me Freddy Elonga (CN 6è Dan et président association des ceintures noires de la RDC) : ‘’ ma fille est judoka qui a déjà pratiqué le judo mais elle avait arrêté. Etant donné que cette organisation, cette formation concerne les enfants dont l’âge varie de 12 et 14 ans pour la préparation des Jeux de la jeunesse qui se limite à l’âge de 16 ans. C’est le moment que les enfants qui ont été sélectionnés commencent à être formés pour qu’en 2026 qu’ils soient prêts pour les jeux de la jeunesse’’

Antoine Bolia




Lualaba Copper Smelter offre un lot de materiel agricole aux communautés locaux

2023 marque le dixième anniversaire de l’initiative « Une ceinture, une route». Dans le cadre du processus de construction conjointe de la « Ceinture et de la Route », Lualaba Copper Smelter S.A.S (LCS), filiale du groupe China Nonferrous Metal Mining (CNMC), mène activement des projets de dons « petits mais beaux » pour bénéficier aux moyens de subsistance de la population locale et sont très populaires.

Le 25 novembre 2023, LCS a fait don d’un lot de matériel agricole tel que 100 sacs de maïs, 400 sacs d’engrais NPK et 400 sacs d’urée aux 4 villages, dont Makungu, Mpango, Mupanja et Mpwibwe,pour aider leur production locale à se dérouler harmonieusement et conjointement. Soit des « zones agricoles » clairsemées. Il nous revient que des graines d’espoir sont en cours de route.

Les représentants du village ont reçu avec joie les semences de maïs et les engrais de cette année, et ils ont tous exprimé qu’ils termineraient les semis dès que possible et s’efforceraient d’obtenir une bonne récolte l’année prochaine. Les représentants de la communauté ont hautement félicité LCS pour avoir rempli activement ses responsabilités sociales et, sous les applaudissements chaleureux des villageois, ils ont signé le formulaire d’acceptation avec LCS au nom de la communauté. LCS a déclaré qu’à l’avenir, elle continuera à respecter son aspiration initiale, à assumer ses responsabilités et sa mission, à se concentrer sur les besoins des résidents locaux, à accélérer le rythme de la fourniture de services pratiques à la population et à apporter davantage de sentiment d’appartenance, gain et bonheur aux résidents locaux.




Journée internationale de personnes vivant avec handicap : La Fondation Vodacom dévoile son projet d’autonomisation des PVH en Rdc

« Paix et inclusion des personnes vivant avec handicap au processus électoral de 2023 pour l’atteinte des objectifs de développement durable », c’est sous ce thème que la Rdc a célébré ce dimanche 3 décembre la journée internationale des personnes vivant avec handicap. Une cérémonie officielle a été organisée à Kinshasa où plusieurs personnes vivant avec handicap avaient pris part.

Soucieuse de la prise en charge des personnes vivant avec handicap, la Fondation Vodacom a profité de l’occasion pour présenter son projet d’autonomisation des PVH. Dans son mot,   Mme Pamela Ilunga, présidente de la Fondation Vodacom a rappelé que c’est depuis  2022, que la Fondation Vodacom avait lancé un vaste programme dénommé « les 12 élans de cœur ». Une façon pour elle de toucher les cœurs des plusieurs congolais, avant de préciser que ce programme « suis cap » diminutif de « je suis capable » se concentre sur l’autonomisation et la réinsertion des personnes qui sont précisément des femmes vivant avec handicap et défavorisées, afin de les habiliter à contribuer au développement de leur communauté et à bâtir un avenir meilleur pour tous.

Ce même programme prévoit également une formation pour des femmes vivant en régions pour les transformer en  agent Mpesa en leur octroyant un kit de démarrage composé d’un téléphone portable et d’une Sim Vodacom et d’un fond en espèce pour leurs premières transactions.

Poursuivant son discours, Mme Pamela Ilunga a annoncé que la Fondation Vodacom va, dans les prochains jours, équiper le principal centre de formation des personnes vivant avec handicap de Kinshasa, en machines à coudre afin d’augmenter l’impact de ce programme qui s’étendra jusqu’en province Orientale en faveur également des communautés défavorisées. Les personnes vivant avec l’albinisme sont aussi bénéficiaires  de ce programme où elles sont sensibilisées sur la production des produits cosmétiques bio au travers d’une formation professionnelle.

Toujours dans la même lancée,  pour encourager les jeunes vivant avec handicap de poursuivre avec leurs études en optant pour une formation universitaire, la fondation Vodacom a réservé un quota des bourses aux candidats qui se distingueront à l’issue du test de la bourse Vodae, Vodacom Exetat présenté le weekend dernier. Ces étudiants vont bénéficier  d’une bourse académique de 5.000 dollars américains pour un cursus académique de 5 ans d’études.

Pour Pamela Ilunga, présidente de la Fondation Vodacom, cette journée « est une étape importante qui permet à toute personne vivant avec handicap de s’exprimer et de bénéficier d’un environnement sûr et sécurisé dans lequel,  elles peuvent réellement s’épanouir. Pour notre part, nous nous engageons pleinement à continuer à soutenir les actions qui visent à promouvoir un regard positif sur les personnes vivant avec handicap et de démontrer comment l’autonomie était nécessaire pour tous. C’est un signe qu’ensemble nous pouvons garantir un avenir adéquat et prometteur à tous nos frères et sœurs vivant avec handicap », a-t-elle souligné.

Dans son mot à cette occasion, la ministre déléguée en charge des personnes vivant avec handicap Irène Esambo qui a salué déjà les efforts significatifs  engagés dans la prise en charge des PVH en Rdc a plaidé une fois plus pour l’intégration sociale effective de cette catégorie des personnes.

Osée Kalombo