SM le Roi et le Président émirati président la cérémonie d’échange de plusieurs mémorandums d’entente entre le Royaume du Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis

Dans le cadre de la visite travail et de fraternité que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste, effectue aux Emirats Arabes Unis à l’invitation du Chef de l’Etat, SA Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, le Souverain et le Président émirati ont présidé, lundi au Palais présidentiel “Qasr Al Watan” à Abou Dhabi, la cérémonie d’échange de plusieurs mémorandums d’entente entre le Royaume du Maroc et l’Etat des Emirats Arabes Unis.

Le premier mémorandum porte sur l’établissement d’un partenariat d’investissement dans les projets de TGV dans le Royaume, échangé entre le ministre émirati de l’énergie et des infrastructures, M. Souhail Mohamed Al Mazroui, et le Directeur de l’Office National des Chemins de fer, M. Mohamed Rabii El Khlie.

Le deuxième concerne l’établissement d’un partenariat d’investissement dans le secteur de l’eau, échangé entre M. Souhail Mohamed Al Mazroui et le ministre de l’Equipement et de l’Eau, M. Nizar Baraka, alors que le troisième relatif à l’établissement d’un partenariat dans le domaine du développement a été échangé entre le ministre émirati de l’investissement, M. Mohamed Hassan Souidi et le ministre délégué auprès de la ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, M. Fouzi Lekjaa.

Le quatrième mémorandum d’entente conclu entre Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC) et le groupe OCP a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et le PDG du Groupe OCP, M. Mostafa Terrab, alors que le cinquième concernant l’établissement d’un partenariat d’investissement dans des projets dans le secteur de l’énergie, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali.

Le sixième mémorandum portant sur l’établissement d’une coopération et d’un partenariat dans les secteurs de l’agriculture et de la pêche maritime, a été échangé entre la ministre du Changement climatique et de l’environnement, Mme Mariam Bint Mohammad Al Mheiri, et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, M. Mohamed Sadiki, tandis que le septième, qui vise l’établissement d’une coopération en matière d’investissement dans le secteur des aéroports, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et le ministre du Transport et de la Logistique, M. Mohamed Abdeljalil.

Le huitième mémorandum d’entente, portant sur l’établissement d’une coopération en matière d’investissement dans le secteur des ports, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et M. Nizar Baraka, alors que le neuvième portant sur l’établissement d’un partenariat d’investissement relatif au projet du Gazoduc Maroc-Nigeria, a été échangé entre M. Souhail Mohamed Al Mazroui et la Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines, Mme Amina Benkhadra.

Le dixième relatif à l’établissement d’une coopération commune dans le secteur des marchés financiers et de capitaux a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et la ministre de l’Economie et des Finances, Mme Nadia Fettah, alors que le onzième, qui concerne l’établissement d’un partenariat d’investissement dans le secteur du tourisme et de l’immobilier, a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des Politiques publiques, M. Mohcine Jazouli.

Portant sur l’établissement d’un partenariat d’investissement dans des projets de Data Center, le douzième Mémorandum a été échangé entre M. Mohamed Hassan Souidi et M. Mohcine Jazouli.

Ces mémorandums, signés par les responsables marocains et leurs homologues émiratis, sont de nature à donner une forte impulsion aux relations de coopération maroco-émiraties et témoignent de la profondeur et de la qualité des relations bilatérales ainsi que de la volonté des deux Chefs d’Etat, SM le Roi Mohammed VI et SA Cheikh Mohammed Ben Zayed Al-Nahyane, de consolider le partenariat stratégique multidimensionnel qui lie les deux pays frères.

Cette cérémonie d’échange des mémorandums s’est déroulée en présence des membres de la délégation officielle accompagnant le Souverain, ainsi que de plusieurs hautes personnalités émiraties.




A la COP28, Denis Sassou N’Guesso propose la « densification du « couvert végétal mondial pour davantage séquestrer le carbone … »

A la COP28, Denis Sassou N’Guesso propose la « densification du « couvert végétal mondial pour davantage séquestrer le carbone … »Les travaux de la 28ème Conférence des Nations-Unies sur les changements climatiques (COP28) se sont poursuivis le 1er décembre dans son segment de haut niveau. Plusieurs chefs d’Etat du monde ont pris la parole au cours de cette journée. Parmi eux, le président congolais, Denis Sassou N’Guesso qui a réaffirmé la volonté de son pays à « Densifier le couvert végétal mondial ».

Le président congolais, Denis Sassou N’Guesso a, d’entrée de jeu, décrit les défis à surmonter sur la question du changement climatique. Pour lui, « le diagnostic a été fait. Les enjeux sont connus. Les solutions ont été identifiées ». Et, parmi les solutions identifiées, le chef de l’Etat congolais cite la densification du couvert végétal mondial » qui constitue, a-t-il soutenu, « l’une des issues les plus pertinentes pour davantage séquestrer le carbone, réguler le climat et fournir l’oxygène vital, nécessaire à la survie de l’humanité ».

Ce vœu ainsi exprimé s’inscrit dans le droit fil de l’initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » qu’il avait lancée lors de la COP27, en Egypte, en sa qualité de Président de la Commission climat du bassin du Congo. Il s’agit ainsi d’une volonté d’anticiper sur des conséquences liées au changement climatique qui cause tant de malheurs dans le monde. C’est pourquoi, Denis Sassou N’Guesso a lancé un vibrant appel aux pays du monde à s’engager dans l’afforestation et le reboisement, à travers des engagements forts.

Le chef de l’Etat congolais a fait savoir à l’auditoire que « le deuxième sommet sur les trois bassins forestiers tropicaux, Amazonie – Bornéo-Mékong – Congo, bassins apportent d’une même voix, ici à la COP28, leur réponse concertée à l’insécurité climatique ». Ce sommet, a-t-il rappelé, s’est tenu octobre dernier en République du Congo et a permis plus de 3 000 participants venus du monde entier, d’adopter une Déclaration finale qui constitue désormais, a poursuivi Denis Sassou N’Guesso, « la Feuille de route dédiée à la mise en place d’un Cadre commun de coopération entre les pays concernés. »

La clé de réussite du combat contre le changement climatique réside dans le financement de l’action climat. Il s’agit pour Denis Sassou N’Guesso, du « devoir de solidarité » qui « appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale ».

« Le devoir de solidarité, à travers les demandes de compensations financières, suite aux renoncements volontaires de certains pays à des projets de développement susceptibles de détruire les écosystèmes en présence, appelle et mérite toute l’attention de la communauté internationale », a déclaré le chef de l’Etat congolais. Concluant son intervention, Denis Sassou N’Guesso souligné il s’agit d’un « juste effort de solidarité et d’équité qui incombe à tous les pays, appelés à œuvrer ensemble pour une planète Terre plus sûre, à l’abri des menaces et autres effets néfastes des changements climatiques. »

Sur cette épineuse question de compensation, le président des Emirats arabes unis, Cheikh Mohamed ben Zayed al-Nahyane a annoncé, le vendredi 1er décembre, la création d’un fonds privé consacré aux “solutions” face au changement climatique.

Par Roch Bouka/Correspondant de la Rtga World au Congo.




Algérie-Palestine … La grande hypocrisie!

Il y a une vidéo que la propagande algérienne tente désespérément de faire disparaître, celle montrant le président algérien Abdelamjid Tebboune fanfaronner devant les caméras avec cette phrase devenue culte… « la cause palestinienne, laissez là à moi, je m’en occupe ». Ce fut à l’occasion du sommet arabe d’Alger dont tout le monde a oublié jusqu’à l’existence à cause du niveau bas de la représentation et de la maigreur des résultats politiques.

Il reste dans les mémoires cette posture virile du président algérien qui promettait de remuer ciel et terre pour défendre la cause palestinienne. Même si personne n’accordait le moindre crédit à cette attitude du régime algérien qui avait habitué son monde à sur-exploiter la cause palestinienne avec presque la même vigueur que l’antagonisme à l’égard du Maroc, la curiosité était grande de savoir ce qu’Alger pourrait faire en cas d’accélération notoire des événements comme l’incarne aujourd’hui la guerre israélienne contre la Bande de Gaza.
Or, depuis le début de cette sanglante confrontation entre Israël et le Hamas, le régime algérien avait frappé les esprits par son total mutisme politique. Pire, il fut parmi les rares pays à avoir formellement interdit toutes les manifestations en faveur des Palestiniens. Alors que les rues arabes, européennes et américaines bruissant de cette colère populaire contre cette guerre et ses impacts meurtriers sur les civils palestiniens, les rues algériennes étaient désespérément, voire honteusement silencieuses. Les rares expressions populaires autorisées étaient solidement encadrées et mises en scène, par crainte de voir ces manifestations déborder le cadre du soutien aux Palestiniens pour réanimer la flamme du Hirak.
La guerre israélienne contre Gaza a agi comme un révélateur des grandes contradictions du régime algérien et de sa profonde hypocrisie à l’égard de la cause palestinienne. Habile à l’utiliser dans sa propagande officielle, Alger est resté inerte, voire terrorisé à l’encontre de ces événements où Israël tue quotidiennement les civils palestiniens par centaines. Non seulement le régime algérien n’a proposé aucune aide matérielle digne de ce nom, mais sa diplomatie s’est activée à tenter de faire avorter, dans les forums internationaux, toutes les tentatives diplomatiques de venir en aide aux Palestiniens.
La grande hypocrisie algérienne sur ce conflit est à trouver aussi dans son exploitation dans les relations d’Alger avec son voisinage. Alors que le régime algérien avait fait du rapprochement diplomatique entre le Maroc et Israël une ligne rouge menaçant ses intérêts et justifiant l’état de rupture des relations diplomatiques avec Rabat, les fermetures des frontières terrestres et de l’espace aérien entre les deux pays, ce régime s’accommode à merveille quand d’autres pas pays alliés entretiennent des relations avec Israël.
Deux pays particulièrement semblent se distinguer sur cette question. La Turquie dont le président Tayeb Erdogan a visité récemment l’Algérie. La Turquie a de relations diplomatiques, militaires et économiques avec Israël et cette situation ne semble aucunement choquer le régime algérien dont la propagande officielle n’ose formuler la moindre critique sur ces relations avec Israël et leur maintien alors que la guerre israélienne contre les civils palestiniens fait rage.
Le second pays qui anesthésie à sa manière l’indignation algérienne sur cette question palestinienne est le Qatar. Récemment, les réseaux sociaux ont largement diffusé une photo de l’émir du Qatar Tamim en train de serrer la main au président Israélien Isaac Herzog, suivie d’une rencontre en tête en à tête en marge de la COP 28 qui se tient aux Émirats arabes unies. Comme leur abstention de poser des questions sur la stratégie israélienne d’Erdogan, les médias algériens ont volontairement ignoré cette photo. Et pour cause. Elle les met devant le miroir de leurs perceptions contradictoires des enjeux de cette crise au Proche Orient.
Et cerise sur le gâteau qui met en valeur cette vision trouble du régime algérien sur la cause palestinienne, l’inexplicable interdiction de voyager opposée à Abderazak Mokri, un islamiste algérien à qui certains cercles prédisent un avenir prometteur. Mokri devait voyager en dehors de l’Algérie pour rencontrer des personnalités du Hamas. Un projet qui semble déplaire aux militaires d’Alger qui ont fait le choix de l’interdire.
La guerre du 7 octobre et ses conséquences ont fait tomber les masques en Algérie. Son régime militaire exploite la cause palestinienne uniquement pour réaliser des objectifs de propagande interne, ni plus ni moins.




Action climatique: le Maroc, un exemple à suivre dans la région MENA et l’Afrique

Le Maroc donne la voie à suivre pour les pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique en matière d’action climatique, à la faveur de son leadership et son engagement pionnier dans la lutte contre le changement climatique, a affirmé Mme Razan Al Mubarak, Championne du climat de haut niveau (CHN) de la COP28.

« Les pays de notre région et d’Afrique doivent être incroyablement fiers de la vision inspirante du Maroc et à en profiter en tant que voie à suivre », a-t-elle déclaré lors d’un Side-event organisé dimanche soir à Dubaï par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, dans le cadre des activités de la COP28.

Mme Al Mubarak a révélé que le fait de prendre la parole lors d’un événement organisé par le Maroc a, pour elle, “de nombreuses connotations positives”, rappelant le rôle du CHN qui a été rendu opérationnel à Marrakech lors de la COP22 en 2016.

A ce moment-là, a-t-elle expliqué, la communauté internationale a reconnu que “les actions sur le changement climatique qui n’incluent pas les personnes, la société civile et les entreprises resteront lettre morte”.

“Il ne peut y avoir de transition, que ce soit dans le domaine de l’énergie ou de l’alimentation, sans les acteurs non étatiques”, a-t-elle souligné, lors de cette rencontre organisée au Pavillon Maroc de la COP28 en partenariat avec la CGEM et l’ONUDI, sous le thème “Bilan du parcours de l’Afrique en matière d’action climatique : Réussites et opportunités”.

D’autre part, a-t-elle poursuivi, “nous reconnaissons également, d’un point de vue régional, à quel point nous saluons et apprécions le travail du gouvernement et du peuple marocains, qui ont réellement adopté l’agenda de l’action climatique, non pas en parlant, mais en montrant la voie”.

Le Maroc est l’un des rares pays qui, selon les données climatiques, était déjà conforme à l’Objectif de limiter la température à 1,5 degré C°, lorsqu’il a présenté ses Contributions déterminées au niveau national (CDN) en 2016, a ajouté la Championne de Haut niveau émiratie pour le climat, qui s’exprimait aux côtés de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.

Mme Al Mubarak a conclu sur note positive en reconnaissant que si le changement climatique est déjà là, le monde devrait être rassuré, avec « le début déjà de la mise en oeuvre de mesures de régulation de ce qui cause ce changement climatique”.




Soyons sérieux : USD 4 milliards pour balkaniser le Congo via les élections de 2023 ? On est où là !

L’info commence par un audio d’un congolais qui réside dans la 25ème commune de Kinshasa, 27ème province du pays : GOMBE !

Un compatriote fait état d’une confidence recueillie d’une citoyenne allemande installée dans ce périmètre névralgique de la RDC.

A l’en croire, les Américains et les Européens ont mis à la disposition d’un candidat à la présidentielle une enveloppe de USD 4 milliards. But : mener une campagne électorale tout feu, tout flamme, mais avec consigne précise de susciter des troubles qui conduiraient à l’éclatement du Congo !

Suivez mon regard.

Sur ces entrefaites, Kwebe Kimpele (ancien de la Voix du Zaïre), en exil en Europe depuis une trentaine d’années, vient se rappeler au bon souvenir des Congo-Zairois avec un ” Message envoyé à un aîné (…) Mbuta Gaby “.

Voici ce qu’il lui dit dans un premier temps : “Pendant que les Congolais sont fascinés, excités et distraits par la campagne électorale et l’approche de la date du 20 décembre 2023, personne ne remarque la sombre silhouette inquiétante de la guerre civile qui projette son ombre tragique au-dessus de la République démocratique du Congo. Pour moi, quel que soit le nom du vainqueur du scrutin présidentiel prévu dans une vingtaine de jours à dater de ce vendredi 1er décembre, notre pays échappera difficilement à une déflagration généralisée, à sa dislocation dans un affreux bain de sang et donc à sa balkanisation, but ultime du déplorable spectacle que nous offrent les acteurs politiques congolais mais à leur insu, depuis une dizaine de jours.

Lui aussi évoque cette affaire de 4 milliards.

Mais, auparavant, il avance des facteurs déterminants de nature à précipiter cette balkanisation à partir des élections actuelles qui, selon ses termes “ont été délibérément planifiées, programmées et calculées de longue date…”.

– premier facteur : retrait des observateurs de l’Union européenne du processus électoral en cours ;

– deuxième facteur : message officiel de l’Union européenne adressé au gouvernement congolais de Brazzaville pour héberger les Occidentaux devant traverser le fleuve Congo, fuyant Kinshasa ;

– troisième facteur : ” guerre civile entre les Balubas (appelés de façon impropre « Kasaïens”) et les Katangais” ;

– quatrième facteur : ” conflit ethnique qui oppose depuis des mois les Bateke et les Bayaka, à la porte de Kinshasa ;

– cinquième facteur : ” soudaine et incompressible éruption des violences ethniques ” ;

– sixième facteur : ” Au nord Kivu, phénomène de la milice ethnique bantoue appelée Wazalendo et incendies allumés par les tueries ravageant le Nord-Kivu depuis septembre 1996 ” ;

– septième facteur : ” sentiment de colère exacerbée, de frustration et de soif de vengeance contre les Balubas” ;

– huitième facteur : ” formation par l’Udps de sa milice, possession par Moïse Katumbi de sa propre milice, réactivation par Jean-Pierre Bemba de son Mlc, pendant que Delly Sessanga, transfuge du RCD/Goma affûte aussi ses armes, au sens propre. Idem pour Vital Kamerhe” ;

– neuvième facteur : ” montée en puissance et généralisation de discours clivants, extrémistes, appels à la violence, aux meurtres, distribution ostensible des machettes aux Talibans de l’Udps et aux partisans de Moïse Katumbi ” ;

– dixième facteur, bien entendu : USD 4 milliards remis par la “communauté internationale via Emmanuel Macron pour, paraît-il, le financement de la campagne électorale ” d’un candidat.

Kwebe Kimpele y met toutefois un bémol en admettant que “Même aux USA, depuis sa création il y a 3 siècles, aucun candidat à l’élection présidentielle n’a jamais mobilisé un budget aussi colossal. Jamais”.

Et de conclure : “Telle est ma lecture, certes pessimiste mais argumentée, du spectacle qui se déroule en ce moment, sous nos yeux au Congo. Prends bien soin de toi. Bonne journée. Bien fraternellement. N’leki”.

Pour la petite histoire, journaliste longtemps proche de Mobutu, Kwepe Kimpele a découvert dans ses investigations les origines togolaises du maréchal ! Depuis, il est personna non grata dans les milieux mobutistes…

A supposer que cette affaire de milliards de dollars américains soit vraie, la déduction explique alors la cause première du déchaînement à présenter certains adversaires en candidats de l’étranger!

Qu’à cela ne tienne ! L’autre dirait que c’est de bonne guerre.

Seulement voilà : à quoi assiste-t-on, côté pouvoir organisateur des élections, en l’occurrence la Ceni ?

Pour la première fois depuis l’accession du pays à l’indépendance, est délivrée aux électeurs une carte électorale biométrique d’une défectuosité inouïe, jetant en toute logique le doute sur la fiabilité et la viabilité du fichier électoral.

Malgré toutes les plaintes et craintes, la Céni nous dit : “Tout va bien, Madame la Marquise ! “.

Pour la première fois également depuis l’indépendance, à désormais deux semaines de la fin de la campagne électorale, on ne voit pas le déploiement du matériel et des accessoires électoraux s’opérer avec tant de tâtonnements. Malgré toutes les observations et interrogations, la Céni nous dit : “Tout va bien, Madame la Marquise “.

Pour la première fois encore, à une quinzaine de jours du scrutin, le Gouvernement continue de verser au compte-goutte les fonds dont la Céni a besoin, fonds chiffrés à près d’un milliard et demi de dollars américains pendant qu’une bonne partie d’équipements laissés par l’équipe sortante est utilisable ! Malgré toutes les sonnes d’alarme tirées, la Céni nous dit : “Tout va bien, Madame la Marquise ! “.

Dernière initiative en date, la Céni – par son dernier communiqué – impose quasiment à l’électorat national la consultation des listes électorales par voie électronique, tout en sachant que des millions d’électeurs ne peuvent pas le faire. Et même là, elle va bientôt nous dire : ” Tout va bien, Madame la Marquise ! “.

Pourtant, les choses se passent comme si le report du scrutin est déjà planifié quelque part avec, éventuellement, possibilité d’une contestation et d’une déflagration générales qui seraient fatales au pays !

A partir de ce moment, que valent les USD 4 milliards auxquels allusion est faite lorsque des preuves, sur le terrain, suscitent et entretiennent le doute quant à la bonne tenue des élections !

En toute logique, la planification de la balkanisation du pays est plus liée à la mauvaise organisation des élections qu’à la fameuse enveloppe ! Et si la balkanisation a déjà été décidée quelque part, on n’a besoin de quelqu’un à qui faire porter le chapeau !

Aussi, a-t-on comme impression de l’existence, quelque part, d’un agenda sous forme de chantage du genre “Retenez moi, sinon je fais des dégâts “. C’est-à-dire, agenda du genre “Ou je passe, ou je casse ! ” à la place de “Ou ça passe, ou ça casse !”.

Ce qui reduit cette affaire de 4 milliards à un prétexte.

Après tout, ce montant, c’est tout de même les recettes budgétaires consolidées de l’Etat congolais jusqu’il n’y a pas longtemps.

Concluons en rappelant que des Congolais à connaître l’histoire des conflits intercommunautaires en RDC depuis l’indépendance ne sont pas surpris.

En effet, à chacun des grands rendez-vous décisifs du pays avec lui-même, surgit toujours de quelque part le spectre des rivalités katango-kasaïennes.

Moralité : les dés sont pipés !

Omer Nsongo die Lema