Kabinda : Le ministre provincial en charge des forêts limogé !

Le gouverneur de la province de Lomami, Nathan Ilunga Numbi, a, dans son Arrêté signé et rendu public ce lundi 04 décembre, révoqué un animateur de son équipe gouvernementale. Il s’agit de M. Prosper Ngombe Kimankinda, ministre provincial de Lomami en charge de forêts, environnement, tourisme, développement rural et développement durable.

Dans cet Arrêté, le numéro 1 de la province dit avoir pris cette décision pour décourager ce genre de comportement qui constitue une faute lourde et pour faire préserver la bonne conduite des membres du gouvernement, et d’améliorer la qualité de service dans sa province. Prosper Ngombe Kimankinda s’est permis de tenir des propos outrageants à l’endroit de son devancier sans courtoisie ni respect au devoir de réserve, indique ce document qui compte deux pages.

Pour votre gouverne, le ministre révoqué a été nommé par l’Arrêté provincial N°01/078/CAB/PROGOU/LOM/2023 du 28/septembre 2023 portant réaménagement au sein du gouvernement provincial de Lomami, un Arrêté qui a été rendu public le 03/novembre dernier. Du 03 novembre au 04 décembre, c’est pratiquement 1 mois que Prosper Ngombe Kimankinda a travaillé comme ministre provincial dans le gouvernement provincial de Lomami.




COP28 : Actions de la COMIFAC pour une meilleure protection des forêts d’Afrique centrale

La Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dispose d’un Plan de convergence comportant six axes prioritaires dont l’harmonisation des politiques forestières et environnementales, la gestion et valorisation durable des ressources forestières, la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique et la lutte contre les effets du changement climatique et la désertification.

À l’occasion de la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Chouaïbou Nchoutpouen, a présenté quelques actions de la mise en œuvre de ces axes prioritaires pour une meilleure protection des forêts d’Afrique centrale.

Le Plan de convergence a permis une harmonisation des politiques de gestion forestières et environnementale des États membres de la COMIFAC. Sur cette lancée, aux dires de M. Nchoutpouen, un cadre programmatique de référence de la gestion durable des écosystèmes forestiers a été mis en place et permet aux parties prenantes de mener les différentes actions.

Au titre des initiatives expérimentées, il y a eu la mobilisation à la base des populations autochtones dans la préservation des forêts d’Afrique centrale. Des directives ont été prises en 2008 pour une implication effective des populations autochtones et des communautés locales dans la gestion durables des forêts. Après avoir réussi l’harmonisation des politiques de gestion et de protection des forêts au sein de la COMIFAC, les États membres se sont évertués à ratifier des conventions internationales dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.

« Les États membres de la COMIFAC ont ratifié plusieurs conventions internationales comme les conventions de Rio sur les changements climatiques, la biodiversité et la désertification et bien d’autres accords multilatéraux sur l’environnement », a indiqué le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).

Selon Chouaïbou Nchoutpouen, l’action concertée des parties prenantes de la COMIFAC a permis l’enregistrement de plus de cinq millions d’hectares de forêts certifiées, l’amélioration des connaissances en matière de ressources forestières et leur gestion, et la mise en place d’un Observatoire pour les forêts d’Afrique centrale (OFAC). Cet organisme a une base de données qui favorise la gestion des informations sur les forêts.

« Cet observatoire a à son actif plusieurs publications. Nous publions, tous les deux ans, l’état des forêts d’Afrique centrale. Nous avons aussi l’état des aires protégées que nous publions. En matière de conservation de la biodiversité, notre sous-région compte aujourd’hui 262 aires protégées, qui représentent environ plus de 1 million 239 mille km² », a précisé M. Nchoutpouen. Il existe également des accords transfrontaliers de lutte contre le braconnage, notamment celui tripartite entre le Tchad, le Cameroun et la République centrafricaine. Dans le même registre, il faut noter l’existence d’une plate-forme d’échange d’informations sur la criminalité liée aux espèces sauvages.

« Nous avons également mis en place des groupes de travail respectifs sur la lutte contre le changement climatique et sur la désertification. Nous renforçons également les capacités des négociateurs pour les discussions sur le climat, la désertification et la biodiversité », a-t-il laissé entendre. Pour une meilleure implication de tous les acteurs dans la protection des forêts et de la biodiversité, plusieurs réseaux ont été créés. Il s’agit, à entendre, des réseaux des peuples autochtones, des jeunes, des femmes, des parlementaires et des communicateurs pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale.

(Interview réalisée par : Actu Chine-Cameroon)

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celu

i de CGTN.)




Transition énergétique : « Nous pouvons bien collaborer avec la Chine en matière de renforcement des capacités », Chouaïbou Nchoutpouen

Lors du troisième Forum de la « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale qui s’est tenu à Beijing à la mi-octobre 2023, le président chinois, Xi Jinping, avait réitéré la disponibilité de la Chine à approfondir la coopération dans le développement des infrastructures vertes, des énergies vertes et les transports verts.

Il avait également promis, entre autres, un soutien accru à la Coalition internationale pour le développement vert et des formations à 100 mille personnes des pays partenaires de l’Initiative « la Ceinture et la Route » d’ici à 2030. Au moment où se déroule la COP28 à Dubaï aux Émirats Arabes Unis, ces propos résonnent par leur actualité tant le défi de la transition énergétique s’impose comme un impératif à tous les pays confrontés au dérèglement climatique.

À ce titre, le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Chouaïbou Nchoutpouen, a commenté l’extrait du discours du président Xi. À l’entendre, ce format de discours du président Xi Jinping démontre l’engagement de la Chine pour la transition énergétique, pour qu’on puisse progressivement sortir du fossile. Selon M. Nchoutpouen, c’est une opportunité pour l’Afrique de travailler avec la Chine dans ce sens pour garantir cette transition énergétique et aller vers les énergies renouvelables.

« Alors ce que nous attendons, c’est le transfert de technologie, pour que in fine, les États membres de la COMIFAC soient capables eux-mêmes de développer ces énergies renouvelables, d’aller également vers cette transition énergétique. Parce que ce qu’il faut noter, c’est que nous avons la chance d’avoir encore un peu de pétrole aujourd’hui, mais d’ici à 2050, certains réservoirs de pétrole vont s’épuiser, et on sera condamné à aller vers les énergies renouvelables », a-t-il argué.

De son avis, il faut saisir l’opportunité qu’offre la Chine pour se tourner résolument vers les énergies renouvelables. « Nous pouvons bien collaborer avec la Chine en matière de renforcement des capacités, en matière de transfert de technologie, partage d’expérience, pour que l’Afrique centrale soit donc mieux outillée pour cette transition énergétique », a souligné Chouaïbou Nchoutpouen.

(Interview réalisée par : Actu Chine-Cameroon)

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de CGTN.)




Protection de la forêt du bassin du Congo : l’Afrique et la Chine échangent à la COP28

Le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), Chouaïbou Nchoutpouen, participe à la COP28 qui se déroule actuellement à Dubaï aux Émirats Arabes Unis. Il a évoqué les perspectives pour l’Afrique et la Chine d’unir leurs efforts pour une meilleure prise en compte de leurs priorités à ce rendez-vous mondial sur le changement climatique. « Nous avons souvent des réunions pendant les négociations, ce que nous appelons souvent le G77 plus la Chine. Et la Chine organise toujours cette rencontre avec l’Afrique pour échanger », a-t-il déclaré.

Pour ce qui est de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), les échanges avec la délégation chinoise ont largement porté sur la protection de la forêt du bassin du Congo et le commerce légal du bois. Il est question de protection du massif forestier de l’Afrique centrale dont l’importance est cruciale pour l’humanité. « Au niveau de l’Afrique centrale et de la COMIFAC, nous avons voulu renforcer notre coopération avec la Chine. Nous sommes en train de développer un projet pour structurer ce dialogue avec la Chine. Le projet va porter beaucoup plus sur le commerce légal du bois.

C’est pour nous la porte d’entrée pour renforcer le dialogue avec la Chine, parce que nous pensons qu’au regard des investissements de la Chine dans notre région, et aussi par le fait que le bois de la sous-région prend beaucoup plus la direction de la Chine, il est question pour nous de s’asseoir avec la Chine, discuter et parler d’une même voix, pour la gestion durable de la protection de ce massif forestier, qui est devenu le tout premier poumon vert de la planète », a détaillé M. Nchoutpouen. Selon lui, le bilan carbone de ce massif forestier est de 600 millions de tonnes de CO2 par an. Au regard du service que les forêts d’Afrique centrale rendent à l’humanité tout entière, l’impératif de leur protection s’impose à tout point de vue.

« Nous pensons que la Chine peut bien contribuer aussi pour la protection de la forêt du bassin du Congo. Alors nous entendons aussi donc profiter de l’opportunité qu’offre la 28e conférence des Parties, pour avoir le B2B avec la Chine, pour avoir le bilatéral avec des délégués de la Chine à la COP28.(…) Nous pensons que la Chine fait partie de ces partenaires que nous avons ciblés pour le dialogue pendant la COP28. Et partant de là, finalement, on pourra trouver des voies et moyens pour parler d’une seule voix », a confié le Secrétaire exécutif adjoint et Coordonnateur technique de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC).

(Interview réalisée par : Actu Chine-Cameroon)

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’interviewé et pas nécessairement celui de

CGTN.)




Formation de la PMH en détachement à TFM sur les principes volontaires sur la sécurité et droits de l’homme dans les sites miniers

Fidèle à sa tradition, Tenke Fungurume Mining a accueilli dans ses installations, du 27 au 30 novembre, le séminaire de renforcement des capacités sur les Principes Volontaires de Sécurité et Droits de l’homme au profit des éléments de la Police des Mines et Hydrocarbures déployés dans sa concession minière.

Étaient présents à cet atelier aux côtés des éléments de la PMH, le Commissaire Divisionnaire Vital Awashango Umiya, en sa qualité de Directeur général des Écoles et Formation de la Police Nationale Congolaise, le Commissaire Provincial de la Police Nationale Congolaise de la province du Lualaba, représenté par le Chef de département des études et planification, le Commissaire supérieur Bosenga, le Commissaire supérieur Innocent Mbayo Wa Lenge, Chef de service provincial juridique et des contentieux de la PNC du Haut-Katanga et formateur principal, les instructeurs de l’ONG Justicia asbl Maître Timothé Mbuya et Maître Jonas Mulumba, et monsieur Papy Nyangwile du Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH), ainsi qu’une forte délégation de TFM, sous la conduite du CPO, M. Wu Shenggen. De quoi traduire avec éloquence l’importance de ces assises.

En cette période où la RDC est devenue membre des Principes Volontaires au niveau international, TFM, entreprise pionnière des Principes Volontaires de Sécurité et Droits de l’Homme en RDC depuis 2010, se range derrière les autorités du pays afin de contribuer à l’amélioration des pratiques de l’exploitation minière qui doit se faire dans le respect des Droits de l’Homme et de la dignité humaine par les unités de police en détachement sur son site minier.

Tour à tour, les formateurs, dont les autorités policières, Justicia asbl, le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme, ont dispensé trois modules très riches aux éléments de la PMH, au nombre de 200, répartis en groupes de cinquante policiers par jour, tous grades confondus, dont huit femmes policières. Les modules dispensés se complètent les uns les autres. Il s’agit des considérations d’ordre général sur la notion des droits de l’homme, les missions de la Police nationale congolaise et ses spécificités sur le rôle et responsabilités des acteurs de sécurité sur les sites miniers, et aussi les principes sur l’usage de la force par la Police. Ces modules ont été un rappel important pour ces agents de l’ordre qui font face à d’énormes défis dans l’exercice de leurs fonctions sur le site minier de TFM.

En effet, l’objectif principal de cette formation était de rappeler aux éléments de la PHM leur devoir, celui d’intervenir dans l’exercice de leurs missions sur le site minier de TFM, dans le strict respect des droits de l’homme, en particulier, et des lois congolaises, en général.

En dépit des spécificités relatives à la sécurisation de ses opérations et de son périmètre minier, TFM reste soucieux du respect des normes nationales et internationales en matière de droits de l’homme. L’entreprise met toujours à contribution les services spécialisés de la police congolaise, des ONG, le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme et d’autres structures en vue de permettre à ce détachement de la PMH de toujours intervenir dans le strict respect des droits de l’homme et des prescrits de la loi organique régissant la Police nationale congolaise.

Dans son discours de clôture, tout en remerciant les formateurs et leurs structures d’attache, le CPO a exprimé le souhait de voir cette formation « renforcer la prise de conscience aux droits de l’homme des forces de l’ordre sur le site de TFM et aussi améliorer la capacité de TFM dans sa conformité aux standards et normes internationaux et les lois du pays ».

Des formations de ce genre sont également organisées à l’intention des employés de TFM et ceux des maisons privées chargées de la sécurisation et du gardiennage sur ce site minier.

Par Vasco Ilunga M.




Six raisons de voter pour Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat n°20

Élu au suffrage universel direct aux élections de 2018, le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, candidat à sa réélection, a marqué son premier quinquennat de plus belles manières. En effet, loin d’être de simples slogans, voici les six raisons de lui renouveler la confiance :

1. La gratuité de l’enseignement au niveau primaire qui a permis à 5 millions d’élèves d’être scolarisés.

Elle a aussi permis d’assurer l’accès à l’éducation à tous sans frais. C’est une disposition de la constitution de la RDC matérialisée pour la première fois par le Chef de l’État Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

2. La maternité gratuite

C’est l’une des actions du candidat n°20 à la présidentielle pour lutter contre le taux élevé de la mortalité maternelle et infantile. 320 centres de santé et 50 hôpitaux généraux de référence sont concernés à Kinshasa. Ce programme va s’étendre dans les provinces dans les jours à venir.

3. Loi de programmation militaire

C’est une première en RDC dans l’histoire de l’armée. C’est un acte d’engagement de toute la nation afin de permettre à l’armée de développer ses capacités opérationnelles et d’avoir une armée solide et forte.

4. Mécanisation des fonctionnaires

Depuis sa prise de pouvoir, le Chef de l’État, à travers son gouvernement, a mécanisé, en 2ans, 135000 agents contre 10000 en 20 ans. Cela dans le cadre de la réforme de l’administration publique.

5. Les programmes de développement des 145 territoires en RDC.

Il s’agit ici de l’amélioration, par Fatshi, du cadre de vie des populations rurales. Ce programme permet de combattre la pauvreté et les inégalités sociales. Il est l’émanation d’un nouveau contrat social amorcé, dès sa prise de fonction, visant à réduire les inégalités.

6. Jardins scolaires pour 1 milliard d’arbres d’ici 2023.

Loin d’être un simple slogan, ce projet présidentiel est réalisé à hauteur de 89%. Il place la RDC sur orbite pour être vraiment et réellement un pays solution dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les six raisons sont donc des jalons jetés qui nécessitent d’être consolidées dans les cinq prochaines années.

Carlos Lobota, expert en Sciences de l’Information et de la Communication.