Tshopo : Le DP de l’Office des routes Sylvain Atakilonga arrêté arbitrairement, la Gouv’ Madeleine Nikomba pointée du doigt

Incroyable mais vrai. Il a suffi l’espace d’un feu de paille après le passage du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans la province de la Tshopo, précisément à Kisangani, pour que la gouverneure de cette province, Madeleine Nikomba, ne se livre contre toute attente au règlement des comptes vis-à-vis du Directeur provincial de l’Office des routes/Tshopo, en l’occurrence M. Sylvain Atakilonga.

L’autorité provinciale de la Tshopo a arraché de la part du Procureur général l’arrestation arbitraire du Directeur Provincial de l’Office des routes, au motif farfelu d’un prétendu détournement des fonds alloués aux travaux publics dans cette province du pays. Curieusement, la triste  sainte colère politique de la gouverneure de la Tshopo survint, loin de tout hasard, après le passage du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, par Kisangani.

En effet, depuis le vendredi 1er décembre  dernier, Sylvain Atakilonga est détenu à la prison centrale de Kisangani pour des faits non avérés au regard des informations recoupées et dignes de confiance. Bien avant son incarcération au centre pénitentiaire de Kisangani, le Directeur Provincial de l’Office des routes/Tshopo avait été interpellé par le Procureur pour un dossier de 750.000$ destinés aux travaux sur la RN4 Kisangani-Ituri, une somme d’argent semble-t-il que la direction provinciale aurait reçu et détourné.

Malencontreusement, à en croire la société Zhengwei technique cooperation SARL, dans une correspondance adressée à la Direction générale de l’Office des routes, cette dernière confirmé la réception d’un montant de 527 978, 83 USD, relevé bancaire dudit paiement à l’appui, au titre du rapport sur la situation financière du projet relatif aux travaux de suppression de bourbiers et de remise en état de la RN4, tronçon Kisangani-Niania-Komanda (630Km), dans les provinces de la Tshopo, du Haut Uélé et de l’Ituri. Pour ne citer que cet élément de preuve de l’innocence du Directeur provincial de l’Office des routes Tshopo, d’autres détails de vérité méritent d’être relevés.

Après interrogatoire, Sylvain Atakilonga a, par ailleurs, révélé que sa direction n’était pas au courant de la somme d’argent de 750 mille dollars telle qu’évoquée par le Procureur et de ce fait, ne l’a jamais reçue. Par ailleurs, le Directeur Sylvain Atakilonga a reconnu avoir plutôt perçu les fonds destinés au cantonnage manuel et remis aux structures qui s’occupent de maintenance des routes, à l’instar de la société Zhengwei technique cooperation SARL, selon la correspondance ci-haut mentionnée.

Tous les éléments de preuve ont été ainsi présentés en vain au Procureur par le Directeur provincial de l’Office des routes Sylvain Atakilonga.

“Toutes les structures de cantonnage manuel touchent leur argent à la caisse provinciale de l’Office des routes”, note Sylvain Atakilonga. Malgré toutes les preuves fournies par le Directeur provincial de l’Office des routes ainsi que les témoignages de responsables des structures chargées de maintien des routes, le Procureur a quand même ordonné l’incarcération de Sylvain Atakilonga. Les observateurs avertis de la politique de la Tshopo sont d’avis que c’est une manière pour Madeleine Nikomba de se laver face à l’immense humiliation qu’elle a subie devant Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

“Elle veut faire croire à l’opinion que si les routes n’ont pas été réhabilitées, c’est parce que le Directeur de l’Office des routes a détourné l’argent. À travers l’arrestation de Sylvain Atakilonga, Nikomba pense redorer son image ternie dans l’opinion de la quasi-totalité des Tshopolais”, murmure un acteur politique de la ville de Kisangani.

“Le Procureur ne peut pas arrêter un Directeur provincial d’une entreprise publique sans que l’autorité provinciale ne soit au courant”, déplorent moult observateurs qui voient la main noire de Madeleine Nikomba derrière l’arrestation de Sylvain Atakilonga.

Tout en dénonçant ce qu’ils appellent “arrestation arbitraire”, les agents de l’Office des routes Tshopo exigent la libération sans condition de leur Directeur Provincial. Ils en appellent à l’implication des plus hautes autorités du pays pour la paix sociale dans cette entreprise publique.

L’Avenir




A 13 jours de la tenue effective des élections : Didi Manara réitère l’engagement de la CENI d’organiser les scrutins combinés prévus dans le délai constitutionnel

Le 2e Vice-Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga, a présidé, au Collège Boboto, l’atelier sur l’appropriation du processus électoral par les étudiants initié par la Représentation des étudiants du Congo (REC).

Ces moments d’échanges organisés en collaboration avec la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux (IFES) et l’Institut Républicain International (IRI) auxquels prenaient part notamment Joséphine Ngalula, membre de la Plénière, ont permis d’évoquer des questions en lien avec la publication des listes électorales dans les antennes de la CENI, la sensibilisation électorale, l’observation des élections et la mobilisation des étudiants.

Le 2e Vice-Président de la CENI a réaffirmé le ferme engagement de la Centrale électorale à respecter le délai constitutionnel pour la tenue le 20 décembre 2023 des scrutins combinés. Relevant que cet objectif est bien à la portée de la CENI qui a mobilisé toutes les énergies pour y parvenir.

« Nous sommes à 13 jours de la tenue effective des élections, à moins que Dieu Tout-Puissant ne décide autrement, la CENI est résolument engagée à organiser les scrutins combinés prévus dans le délai constitutionnel. Cet objectif est à notre portée. Nous lisons comme tout le monde sur les réseaux sociaux qu’il y aura report pour des questions logistiques, les Dispositifs électroniques de vote ne sont pas déployés, des problèmes à gauche à droite persistent. Nous voulons, à cette occasion, nous focaliser aujourd’hui sur les questions essentielles concernant le vote.

Et comment cela va se passer ! Parce que nous avons eu plusieurs cadres de concertations avec les acteurs politiques, la société civile sur le processus électoral. Présentement la CENI s’attelle à afficher les listes électorales au niveau de ses antennes par bureau de vote, s’appliquant à résoudre les questions liées à la défectuosité des cartes d’électeur. Aucun Congolais éligible au vote ne sera privé de son droit. La CENI s’emploie à mettre sur pied toutes les mesures d’encadrement autour de cette question », a affirmé Didi Manara Linga.

Auparavant, dans son mot de bienvenue, Prince Wembolenga Kamana, Vice-Président National de la REC, a souligné que ces assises répondent à la préoccupation de voir la composante estudiantine être considérée comme partie prenante au processus électoral en République démocratique du Congo, au même titre que d’autres forces vives de la nation avec une population estimée à plus ou moins 16 000 000 d’étudiants disséminés sur toute l’étendue du territoire national.

D’où l’intérêt, à ses yeux, de voir se développer de pareils cadres de réflexion dans le but de renforcer leur compréhension, suscitant leur implication dans le processus électoral en RDC.

Il a loué l’engagement de ses congénères à promouvoir les élections libres, justes et transparentes, mais aussi, à développer un état d’esprit d’acceptation des résultats afin de ne pas tomber dans la manipulation politicienne.

L’auditoire a suivi avec une attention soutenue deux communications introduites par Samir Malanda, expert juriste à la CENI qui a abordé des questions relatives au processus de vote, à la compilation et la publication des résultats provisoires, la cartographie des bureaux de vote et les opérations de dépouillement.

Avant que Yves Kotha, Directeur informatique, n’explique le fonctionnement du Dispositif électronique de vote (autrefois appelé machine à voter) assorti de quelques simulations de l’opération proprement dite pour une meilleur assimilation de l’assistance.

Le 2e Vice-Président de la CENI s’est soumis, au cours de la partie interactive, au jeu de questions-réponses, jetant la lumière sur un certain nombre de préoccupations soulevées par les participants.




Campagne électorale : Christophe Mboso prend en charge les soins des malades et la réhabilitation d’un pavillon de l’hôpital général de Kikwit

En prévision de l’arrivée du Chef de l’Etat dans la vielle de Kikwit, dans le cadre de son marathon électoral pour la présidentielle du 20 décembre,, Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, président du présidium de l’Union sacrée  de la nation et Autorité morale de la CRD, par le biais du président interfédéral de la Convention pour la République et la Démocratie (CRD) Kwilu, prend en charge la réhabilitation de la Tribune du Camp Singa, sur fonds propres; du pavillon 5, réservé aux tuberculeux, léché par un incendie criminel; le paiement des frais de maternité des femmes ayant accouché dans ce centre hospitalier ; la prise en charge des frais d’hospitalisation des malades au pavillon de Chirurgie femmes.

L’enveloppe a été remise en les mains du responsable de la direction de Nursing; prise en charge des frais des funérailles d’une vieille femme  décédée à l’âge de 87 ans ainsi qu’un étudiant décédé en détention.

Au total, c’est une trentaine de malades et indigents qui ont bénéficié de cette magnanimité du président  de l’Assemblée nationale. Ceux-ci ont invoqué la manne des ancêtres et le Dieu Créateur du ciel et de la terre pour que Christophe Mboso soit toujours en bonne santé et qu’il réussisse dans toutes ces entreprises. Il faut rappeler que Christophe Mboso est le loyal et fidèle  serviteur du Chef de l’Etat, Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui va fouler le sol de Kikwit dont l’arrivée est préparée minutieusement par Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, coordonnateur de l’USN dans l’espace Grand Bandundu.




Mbuji-Mayi : Pius Muabilu lance sa tournée électorale en faveur de Félix Tshisekedi

Le Leader de l’Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand (AACPG) est arrivé à Mbuji-Mayi ce jeudi en début d’après-midi. Pius Muabilu  entame là, sa tournée électorale en faveur du candidat numéro 20 à la prochaine présidentielle. Il s’agit d’une initiative qui consiste à expliquer les vrais enjeux des élections prochaines, mais aussi mobiliser les populations à voter pour la consolidation des acquis.

La Haute Autorité de référence de AACPG a  été chaleureusement accueilli dans la première ville du Kasaï-Oriental. Sous une fine pluie, signe de bénédiction, le Leader Majeur s’est vu obligé de faire une longue marche à pieds dans une véritable communion avec le  Peuple kasaien, heureux de le revoir.

Dans la salle polyvalente Professeur Tshiama, le 201 de Mont-Amba/Kinshasa à la députation nationale a  prêché le 20 à la présidentielle, Fatshi du peuple d’abord et du Congo prospère et grand. Le Congo aux Congolais lance Pius Muabilu devant une foule nombreuse, et  d’ajouter que personne n’a mieux fait que Tshisekedi.

D’après lui, la gratuité de l’enseignement, celle de la maternité, la construction des infrastructures sont des  réalisations qui prouvent l’amour qu’a Fatshi pour ses frères et sœurs congolais. Pour cela, dit-il, il doit avoir les 100% de voix.

Selon lui, voter Tshisekedi, c’est voter pour l’indépendance, la prospérité, la sécurité et le développement du Grand Congo. Parmi les hauts cadres de AACPG venus accueillir le Patriote Pius Muabilu Mbayu Mukala, l’on cite Me André Malangu Muabila, candidat député national numéro 10 à Kabinda-Ville, les députés nationaux et provinciaux.

Il faut dire que Pius Muabilu est attendu dans une autre province dans les prochaines heures pour le même exercice. C’est donc le début de choses sérieuses.




Projet Transforme Rdc : Vers la mise en place d’un registre de sûretés mobilières en RDC

Le Gouvernement a commandé une étude pour préparer l’opérationnalisation du Registre des sûretés mobilières qui devra être numérisé et consultable en ligne sur internet. La tâche est confiée au cabinet DUGA & Co, qui a déjà mené la même mission dans d’autres pays membres de l’OHADA comme la RDC, en groupement avec le cabinet Albatres via le Projet TRANSFORME RDC, financé par la Banque mondiale.

Permettre aux entreprises et femmes entrepreneures de faire enregistrer leurs biens mobiliers en garantie des crédits qu’ils sollicitent auprès des institutions de microfinance ou des établissements de crédit. Voilà l’objectif de cette réforme innovante du Registre des sûretés mobilières. In fine, ce registre facilitera l’augmentation du volume de crédit à l’économie, en permettant aux opérateurs économiques ne disposant pas de garantie immobilière d’avoir également accès au financement.

Le rapport de diagnostic effectué par le groupement « DUGA & Co – Albatres a été reçu mardi 28 novembre par l’UCP au cours d’une réunion avec des acteurs étatiques et associatifs dans le but de sa validation.

L’étude comporte deux volets : le premier axe, juridique, porte sur la revue des textes légaux ou réglementaires instituant un registre de biens mobiliers corporels ou incorporels. L’état des lieux s’est attaché sur les textes et sur le fonctionnement desdits registres, nécessitant une visite sur site ainsi que des échanges avec les services concernés, à savoir :  le Guichet unique de création d’entreprise et les greffes des Tribunaux de Commerce pour le RCCM, le Secrétariat général à l’Industrie pour la propriété industrielle,  l’Autorité de l’Aviation Civile pour le registre des aéronefs, le Secrétariat général aux Transports et Communications pour le registre d’immatriculation et des hypothèques maritimes, fluviales et lacustres et la Direction Générale des Impôts pour registre d’immatriculation des véhicules. Le deuxième axe, informatique, a consisté à évaluer le niveau d’informatisation desdits services et du niveau de formation du personnel.

Les présentations faites par l’équipe du consultant sur cette première phase de la mission ont donné lieu à des échanges nourris avec les participants à cette réunion de validation. Ces derniers ont exprimé leurs préoccupations auxquelles le consultant a répondu avec satisfaction, ce qui a permis, par la suite, la validation dudit rapport moyennant prise en compte des observations et commentaires des participants.

Ont pris part à cette séance de validation des acteurs du secteur public (Cellule du climat des affaires de la Présidence de la République, ministère de l’Industrie, ministères des Transports et communications, Guichet unique de création d’entreprise, Banque Centrale du Congo, etc., et du secteur privé (Fédération des Entreprises du Congo – FEC, Association Congolaise des Banques – ACB, Association Nationale des Institutions de Microfinance – ANIMF, Association des Professionnels de des coopératives de crédit et épargne du Congo – APROCEC).

Le Projet TRANSFORME vise à améliorer l’inclusion financières et l’accès au crédit pour les femmes entrepreneures et les PME en général.




Appuyée par Vodacom Congo en partenariat avec Kadea académie : L’application Dunia permettra à l’ICCN de surveiller les aires protégées

C’était au cours d’un atelier organisé ce jeudi 7 décembre 2023 dans la salle  Business Center au Silikini village à la Gombe, que cette grande application appelée Dunia  à la dimension d’un Atlas a été présentée au public. Dans une  cérémonie dont avait pris part les membres de l’équipe Dunia, les défenseurs de l’environnement et passionnés de la nature, les agents de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), y compris les représentants de USAID FABS, Kadea software, et la directrice adjointe de Vodacom Congo. Cette application qui est considérée comme un portail de l’environnement, va accompagner l’Institut National pour la Conservation de la Nature dans sa lutte contre la criminalité faunique et la protection des animaux et des aires protégées.

Disons que cet outil est le fruit des plus de deux ans  d’une recherche des  femmes à travers le programme Zoohackathon  organisé en novembre 2021 au cours de  l’activité de soutien aux forêts et à la Biodiversité (FABS) de l’USAID, en collaboration avec Kadea.

Dans son mot, Andrew Panton,  Directeur technique de l’USAID FABS qui a salué l’apport des autres partenaires dans ce projet, a souligné que « cet outil a pour objectif d’aider CARPE et d’autres acteurs environnementaux en Afrique centrale à mettre en œuvre des stratégies et des actions qui répondent aux menaces à grande échelle pesant sur la conservation de la biodiversité et la gestion des forêts. Ce portail est une réponse au renforcement du leadership et de la participation de diverses organisations locales et du secteur privé et aussi de l’amélioration de l’environnement politique et réglementaires et habilitant », a-t-il ajouté.

La Directrice générale adjointe de Vodacom Congo, qui a accompagné ce projet depuis sa gestation, a précisé que l’événement d’aujourd’hui marque une étape importante dans l’implication de Vodacom Congo sous un double volet, notamment, d’une part, notre engagement en faveur de la protection de l’environnement et d’autre part celui d’accélérer le développement numérique de la RDC. Dans la lutte contre la criminalité faunique, mais aussi la promotion de l’innovation numérique pour accroitre le rôle des femmes dans l’innovation et l’entrepreneuriat, nous encourageons les femmes à jouer pleinement leur rôle dans le développement du paysage numérique en RDC.

Poursuivant son propos, Pamela Ilunga a démontré la motivation de Vodacom Congo et d’autres partenaires  l’importance de soutenir cette action pour une meilleure protection des aires protégées et leurs diversités.

Le satisfecit de Vodacom

Vodacom est honoré de faire partie de cette très noble cause. « Nous sommes particulièrement fiers que notre implication ait permis à l’équipe gagnante de développer l’application Dunia et de sensibiliser à la prévention et à la conservation de la criminalité liée aux espèces sauvages.

De plus, Vodacom Congo s’est engagé à mettre la plateforme à zéro frais (sans crainte de frais de données) en Rdc. Cette décision permet à Vodacom Congo de continuer à soutenir, promouvoir et développer des outils destinés à soutenir les communautés et les organisations telles que l’ICCN qui se consacre à la conservation de la faune et des ressources naturelles », a dit la Directrice adjointe de Vodacom Congo.

Avant de clore son propos, la représentante de Vodacom Congo a remercié tous les autres partenaires qui ont accepté de se joindre à elle pour l’accompagnement de ce travail, car dit-elle, ceci est un grand honneur de collaborer avec chacun d’entre vous des efforts sur la mise en œuvre des principes de l’Accord-cadre stratégique entre les États-Unis et la RDC sur la conservation de la faune et de la biodiversité.

De son côté, le représentant du Directeur général de l’Institut congolais pour la conservation de la nature ICCN a salué la mise en place de cette application qu’il qualifie d’une valeur ajoutée à leur travail. Pour Jules Mayifilua, Directeur des domaines, parcs et réserves de l’ICCN, cette application permettra à ce que la population soit en contact avec l’ICCN et s’imprègne de son travail qui est celui de la conservation de la nature, avant de promettre que cet outil sera bientôt mis à la disposition de la population pour le bien-être de notre environnement.

Osée Kalombo




Pour améliorer la représentativité des femmes aux élections : Me Priscille Ngoie préconise l’autonomisation de la femme

A l’occasion de la campagne annuelle internationale «16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles», Me Priscille Ngoie Kabedi de l’Alliance internationale des femmes avocates (AIFA), a préconisé ce 06 décembre 2023  Kinshasa, au cours de l’émission « Maloba na base » de la Rtga, l’autonomisation de la femme comme solution à la faible représentation de la femme aux échéances électorales de décembre prochain. Le thème de l’émission était :  « Le faible taux de représentativité des femmes aux élections de décembre 2023, qui n’est que d’environ 17% ; est-ce due  à la discrimination ? Aux violences faites à la femme ? Ou c’est  la volonté de la femme elle-même ? »

La campagne annuelle internationale «16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles» qui démarre le 25 novembre, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et prend fin le 10 décembre, qui marque la Journée des droits humains offre aux personnes et aux organisations du monde entier une stratégie de mobilisation appelant à la prévention et à l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles. En soutien à cette initiative de la société civile, le Secrétaire général des Nations Unies a lancé en 2018 la campagne «Tous Unis, d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes», qui se déroule parallèlement à la campagne «16 Jours d’activisme».

Profitant de cette campagne, Me Priscille Ngoie Kabedi qui s’occupe du volet social dans l’Alliance internationale des femmes avocates, est passé sur les antennes de la radio RTGA, au cours de l’Emission Maloba na base pour passer son message. Alors que cette campagne, pour 2023, coïncide avec la campagne électorale et « bien que le taux de participation des femmes à l’enrôlement soit de 50,57% le pourcentage des femmes candidates n’est que de 17% »,  déplore l’avocate.

En conclusion de l’émission, Me Kabedi a tranché que les responsabilités  sont partagées. « Il y a de la discrimination du fait des pesanteurs culturelles  qui fait que la femme se décourage et malgré la de mesures de régulation des lois dans la constitution en faveur de la femme. Mais tant que la femme dépendra de l’homme. Sans être autonome, attendant les financements  des présidents des partis et autres leaders des plateformes politiques qui sont en général des hommes, le situation n’évoluera pas. Il faut donc fixer le cap sur l’autonomisation de la femme », conclu la défenseuse des droits des femmes et des personnes vulnérables, Priscille Ngoie.

Cette approche de Me Ngoie est dans la droite ligne de pensée du thème  2023 de la campagne qui  se consacre à un thème spécifique « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles pour l’année 2023 c’est investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles ».

 « Les corps des femmes ne sont pas le terrain de bataille électorale »,  Mme Lusenge

La campagne annuelle internationale «16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles», édition 2023, dont le thème est « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles pour l’année 2023 c’est investir pour prévenir la violence à l’égard des femmes et des filles » coïncide avec la période de campagne électorale en RDC et les coups de gueules ne manquent pas entre candidats.

Lors d’un meeting électoral au terrain municipal de Masina ce mercredi 6 décembre 2023, alors que Me Priscille Ngoie passait sur les antennes de la RTGA, le Vice Premier Ministre en charge de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo, critiquant les ambitions présidentielles de Mukwege, l’invitait à ne pas « confondre la RDC avec une salle d’opération ».

Estimant que le chairman du Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est attaqué au travail de prise en charge des femmes victimes de viol dans l’Est du pays, Julienne Lusenge, l’activiste de renommée internationale qui œuvre pour la défense des femmes et des droits, s’est autorisé de recadre les politiciens après les propos de ce leader politique.

Le Président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), avait déclaré : « une personne qui a été honorée par divers titres et récompenses occidentales en tant que réparateur des femmes, pense désormais qu’il peut être candidat à la présidence de la République. En exerçant son travail de réparation des femmes dans les salles d’opération, il semble maintenant considérer que la République Démocratique du Congo est devenue une salle d’opération ».

Pour Mme Lusenge, cela a été considéré  comme un péché contre les souffrances de ces dames de l’est, un péché de lèse dame.

« Les corps des femmes ne sont pas le terrain de bataille électorale, les corps des Femmes congolaises ont été détruits par manque de sécurité, battez-vous par les programmes pour convaincre les congolais », a déploré Mme Lusenge, lauréate des multiples prix mais également directrice du Fonds pour les Femmes Congolaises.

Ainsi donc, pour être « Tous unis pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles pour l’année 2023 »comme le dit le thème de la campagne de 16 jours d’activisme contre la VGB, il faut autonomiser la femme comme le dit Me Priscille Ngoie et savoir que « Les corps des femmes ne sont pas le terrain de bataille électorale », comme le dit   Mme Lusenge.

Willy Makumi Motosia




En prélude de l’arrivée de Fatshi 20 dans le Grand Kasaï : Muabilu triomphe à Mbuji-Mayi

Cela faisait 34 ans que Pius Muabilu n’avait plus mis ses pieds dans l’espace Grand Kasaï. L’occasion faisant le larron, Pius Muabilu a profité de la campagne électorale pour visiter le Grand Kasaï, plus particulièrement la ville de Kabinda, chef-lieu de la province de la Lomami, via la ville de Mbuji-Mayi.

Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, était donc la première étape de ce périple qui va le conduire dans d’autres villes de l’espace Grand Kasaï. Le temps s’est arrêté jeudi 7 décembre, pour accueillir ce grand leader incontesté et incontestable de l’espace Grand Kasai. Il était 13 h 40 quand l’avion qui ramenait celui qu’on appelle affectueusement leader majeur, a foulé le sol de Mbuji-Mayi. A sa Descente d’avion, Pius Muabilu Mbayu Mukala a été chaleureusement accueilli par les membres du Congrès national congolais (CNC), fédération du Kasaï oriental et les membres du regroupement AACPG.

Au sortir de l’aéroport de Bipemba, le leader majeur n’a pas eu facile se frayer du chemin. C’est une foule immense qui attendait voir ce grand fils du terroir qui signait son come-back trois décennies plus tard. Le leader a donc marché avec cette population près de 10 kilomètres, bravant ainsi la pluie fine qui arrosait Mbuji-Mayi comme pour dire le ciel a agréé ce retour triomphal de Pius Muabilu Mbayu Mukala. Chants et slogans étaient au rendez-vous, à la gloire surtout du président de la République Félix Antoine Tshisekedi et de son précurseur Pius Muabilu Mbayu Mukala.

C’est donc en prélude de l’imminence de l’arrivée de Félix Tshisekedi, candidat numéro 20 (le favori des Congolais en raison de son nationalisme) que Pius Muabilu est arrivé à Mbuji-Mayi. La consigne a été claire et nette : il faut voter Félix Tshisekedi Tshilombo, le 20 décembre prochain, lui qui fait face aux candidats soutenus par les impérialistes. Ces derniers ont reçu mission de diviser la RDC. Voilà pourquoi a martelé Pius Muabilu il faut voter pour Félix Tshisekedi, le choix de la raison.

Martin Mudimbi Kapenga, envoyé spécial à Mbuji-Mayi




Tony Mwaba et le VPM Liahu d’accord pour l’assainissement du fichier du personnel de l’EPST

La question de l’audit du fichier du personnel du ministère de l’EPST était au cœur des échanges entre le VPM Jean-Pierre Liahu et le Ministre Tony Mwaba Kazadi

Le Ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a fait le déplacement du ministère de la Fonction publique, Modernisation de l’administration et Innovation du Service Public ce jeudi 07 décembre. A la clé, les échanges avec le Vice Premier Ministre, Ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Liahu au sujet de l’audit du fichier du personnel du ministère de l’EPST.

Après avoir accueilli son hôte, le Vice-Premier Ministre Ministre de la Fonction publique Jean Pierre Liahu a eu un tête-à-tête avec le  Ministre Tony Mwaba Kazadi pendant quelques minutes avant de rejoindre les équipes techniques de la Fonction publique et l’EPST pour une séance didactique.

Se confiant à la presse, le Ministre Tony Mwaba Kazadi a avancé la raison de cette rencontre.

“Il s’agissait d’une rencontre entre le ministère de l’EPST et le ministère de la Fonction publique portant sur deux choses. La principale, c’est la séance de travail qui a eu entre le ministère de la Fonction publique ainsi que celui de l’EPST sur l’audit administratif qui est mené par l’Inspection Générale de l’Administration Publique au sein du ministère de l’EPST en rapport avec un certain nombre de préoccupations qu’on a soulevées notamment la maîtrise des effectifs réels des agents de la Fonction publique qui œuvrent au sein du ministère de l’EPST ainsi que le suivi des mesures contenues dans la dernière instruction du Vice-Premier Ministre de la Fonction publique sur les activités syndicales et des sanctions qui devront réellement suivre par rapport à des agents ou des associations inexistantes administrativement et juridiquement mais qui continuent à œuvrer de façon marginale”, a dit le Ministre Tony Mwaba Kazadi.

Et d’ajouter : ” Le deuxième point c’est la situation qui prévaut au niveau de la province de Mongala qui avait poussé le ministère de l’EPST à suspendre la province éducationnelle de Mongala 2. De quoi s’agissait-il? Le Gouverneur de la Mongala avait procédé à la suspension du Comité provincial, c’est-à-dire le Proved, l’IPP et le DIPROCOPE en les remplaçant par un intérimaire qui se trouve être un ancien agent de l’EPST révoqué pour cause d’antivaleurs mais qui se trouverait être aussi un membre de sa famille. Il a suspendu le Comité provincial pour la simple raison qu’il voulait, en cette période de la campagne électorale, que tous leurs frais de fonctionnement lui soient versés pour lui faciliter la campagne. Ils ont résisté et à cause de cette résistance, il les a suspendus.

Et le ministère de l’EPST au niveau national m’avait poussé à suspendre alors cette province éducationnelle et la mettre sous tutelle d’une autre province. Mais le VPM de la Fonction publique en tant que notable de la Mongala, en a profité dans notre séance de travail, pour me faire part de la tristesse qui a frappé toutes les Mongalaises et tous les Mongalais du fait qu’ils vont souffrir d’une décision qui frappe toute la communauté à cause de la faute d’un seul. Alors on a convenu que le ministère de l’EPST puisse lever la suspension de la province éducationnelle, et je promets que ça sera fait aujourd’hui, et que le Comité provincial retourne à son poste. C’est-à-dire tous les responsables du Comité provincial vont reprendre aussi le service demain “, a-t-il conclu.

Par ailleurs, le Vice Premier Ministre, Ministre de la Fonction publique Jean Pierre Liahu a promis, toutes affaires cessantes, de prendre des mesures conséquentes pour mettre hors d’état de nuire le Syndicat qui est à la base de désordre à l’EPST.




Le Biopic de Masumu Debrindé sur Simon Kimbangu : Un Événement culturel majeur au Royaume de Belgique

Le 1er décembre 2023, l’ambassade de la République démocratique du Congo en Belgique a été le théâtre d’un événement culturel majeur (malgré l’absence de M.  Nkulu, ambassadeur près du Benelux)  avec l’avant-première européenne du Biopic “Simon Kimbangu” réalisé par l’artiste comédien Masumu Debrindé. L’ASBL Soleil Levant, sous la présidence de Félix Caleb Djamany, a orchestré cette soirée exceptionnelle en collaboration avec le personnel de l’ambassade de la Rdc en Belgique, réunissant des personnalités éminentes et des passionnés de l’histoire belgo-congolaise.

La séance avant-première a attiré un public sélectif, composé de membres d’Associations de la diaspora, de représentants de l’Eglise Kimbanguiste en Belgique, et d’amateurs de la culture et de l’histoire. L’événement a été marqué par le discours de Masumu Debrindé qui n’a pas du tout caché son émotion du  fait de pouvoir  présenter son œuvre  qu’il considère «  imparfaite … » à Bruxelles « capitale de l’Europe »

Rencontres avec les autorités belges

Masumu Debrindé a été honoré d’avoir été reçu par le ministre d’État André Flahaut et Mme Lidya Mutyebele, Echevine du logement, du patrimoine public et de l’égalité des chances à la ville de Bruxelles. Le ministre a salué la carrière exceptionnelle de l’artiste, soulignant l’importance de révéler « Simon Kimbangu », une figure panafricaine majeure à travers ce Biopic. Mme Lidya Mutyebele a invité Masumu dans son cabinet pour exprimer son respect pour l’œuvre dédiée à Simon Kimbangu et saluer les 55 ans de carrière de « Mbuta »  Debrindé.

Tournée européenne anticipée

La soirée a également été l’occasion d’annoncer officiellement le début de la tournée européenne du Biopic à partir de février 2024. Caleb Djamany a souligné l’importance historique de cette première, notamment en lien avec la récente loi belge sur la restitution d’objets coloniaux à la Rdc ainsi que les avancées des travaux de la commission chargée d’examiner « le passé colonial «  de la Belgique

Soulignons que le Biopic de Masumu Debrindé promet d’apporter une perspective unique sur l’histoire belgo-congolaise et la résistance anticoloniale, résonnant avec les déclarations récentes de Mme Caroline Désir, ministre belge de l’Enseignement Francophone  sur la nécessité d’enseigner sur l’histoire belgo congolaise, la colonisation … Cette œuvre se positionne comme un jalon culturel majeur dans le dialogue entre les deux nations.