Au stade Vélodrome : Jean Pierre Bemba mobilise les kinois pour voter Félix Tshisekedi

Élection présidentielle de 20 décembre prochain, Jean Pierre Bemba Gombo appelle la population kinoise à voter massivement pour Félix Tshisekedi Tshilombo, candidat numéro 20. Il estime que le bilan de son candidat est positif au cours de son premier mandat à la tête du pays. Le leader du Mouvement de Libération du Congo et un des principaux cadres de l’Union sacrée de la nation a lancé cet appel ce mercredi 06 décembre au cours de deux meetings organisés, l’un au terrain municipal de Masina, et l’autre, au stade Vélodrome situé dans la commune de Kintambo.

Calicots, banderoles et autres insignes bloqués aux couleurs de leur parti, le MLC, plusieurs militants se sont déplacés pour écouter leur Leader Jean Pierre Bemba Gombo.

Alors que son candidat président de la République, Félix Tshisekedi poursuit sans relâche sa campagne électorale en province, le président national du Mouvement de libération du Congo, MLC, Jean Pierre Bemba Gombo était ce mercredi à la rencontre de la population de Kinshasa. Objectif : obtenir l’adhésion de la population kinoise à la vision de Félix Tshisekedi Tshilombo pour le développement du pays sous le signe de la sécurité, prospérité et de l’unité.

Au stade de la municipalité de Masina située dans l’Est de la capitale et au terrain vélodrome situé dans la commune de Kintambo à l’Ouest de la capitale, le leader du MLC a tenu la foule en haleine sur le bilan de Félix Tshisekedi à la tête de la RDC. Un bilan jugé positif au regard de ses réalisations parmi lesquelles la révision à la hausse du budget de l’État qui est passé de 5 milliards de dollars à 15 milliards de dollars américains.

Pour Jean-Pierre Bemba, c’est avec ce budget que le candidat numéro 20 a mis en place le programme de développement de 145 territoires dont les fruits sont déjà palpables.

« Nous avons trouvé le budget à 5 milliards de dollars, maintenant le budget est à combien ? 5 ans après c’est 16 milliards, donc, on a multiplié par trois le budget de l’État n’est-ce pas ? C’est comme ça que cet argent est entré dans la caisse de l’État, cela ne va plus à côté comme avant ! Il a dit il va faire le programme, le projet de développement local des 145 territoires vous avez suivis? Je circule dans le pays, d’autres territoires où nous allons, moi-même j’ai vu de mes propres yeux, même des nouvelles écoles, même le courant, même les routes, on a réhabilités, même les édifices publics, les bureaux de l’état», a affirmé Jean-Pierre Bemba Gombo, Président national du MLC

En ce moment où la République démocratique du Congo est agressée par le Rwanda à travers les éléments de M23, Jean-Pierre Bemba Gombo a appelé les Kinois à ne pas céder à la division, mais, plutôt à s’unir autour du chef de l’État Félix Tshisekedi pour bouter dehors l’ennemi.

« En ce moment où le pays fait face à l’agression rwandaise en cherchant à nous déposséder nos terres au Nord Kivu, plus précisément à Rutshuru, Masisi, Nyiragongo, ce n’est pas le moment de nous diviser. Nous devons être tous derrière le chef de l’État pour faire échec à l’ennemi, et après, nous allons revenir à nos affaires», martèle-t-il.

A l’instar de Jean Pierre Bemba Gombo, tous les sociétaires de l’Union sacrée de la nation, cette plate-forme électorale qui soutient Félix Tshisekedi Tshilombo à la présidentielle de 20 décembre prochain se sont aussi déployés dans plusieurs coins du pays pour prêcher la vision de leur candidat pour un second mandat de 5 ans à la tête du pays.




Oui à la courtoisie routière, mais quid du recouvrement forcé de la vignette ?

C’est avec satisfaction que les automobilistes ont accueilli la courtoisie routière décrétée par le gouvernement provincial de Kinshasa. En effet, les autorités de la ville de Kinshasa ont suspendu le contrôle routier à dater de ce jeudi 07 Décembre 2023 jusqu’à nouvel ordre. Tous les agents commis aux transports sont appelés à respecter scrupuleusement cette décision sous peine de subir la rigueur de la loi. Si la plupart des conducteurs des véhicules rencontrés par l’ACP ont salué cette décision qui tombe au moment de la fête de fin d’année, nombreux voudraient connaître le sort à réserver au recouvrement forcé de la vignette ?

En cette fin d’année, les automobilistes pourront rouler à Kinshasa sans crainte de se faire arrêter faute de papiers en règle. Le gouvernement provincial de Kinshasa vient de décréter une période de courtoisie routière. C’est ce jeudi 07 décembre 2023 que la mesure a été publiée. Une fois annoncée, les usagers de la route l’ont accueilli par un concert d’acclamations.

Les chauffeurs des taxis et taxi-bus pensent qu’ils vont souffler en cette fin d’année. L’espace de quelques jours, ils pensent qu’ils seront épargnés des tracasseries dont ils sont victimes de la part des agents commis à la circulation routière qui les empêchent de travailler. Matondo Mazakedi est chauffeur de taxi-bus. Il n’a pas caché sa joie à l’annonce de cette courtoise routière.

«J’ai appris cette nouvelle et je suis content pour cette courtoisie qu’on nous offre. Malgré nos difficultés, nous sommes contents. Même si nous ne sommes pas irréprochables dans notre comportement, mais cette fois-ci, nous pensons que nous allons bien nous comporter», s’exprime Matondo Mazakedi, Chauffeur de taxi-bus

Gédéon Mwimpa est également chauffeur de taxi-bus. Il pense que cette mesure va leur permettre de bien travailler car, il n’y aura pas de tracasseries routières pendant quelques jours.

Et d’ajouter, nous avons beaucoup apprécié cette mesure parce qu’il y avait trop de tracasseries. Mais en ce moment, nous travaillons bien sans inquiétude, c’est très bien.

Pour sa part, John Makengo invite les conducteurs à bien conduire durant cette période de courtoisie routière. «Nous devons aussi savoir bien conduire et bien garer. Nous les chauffeurs nous conduisons en désordre. Mais si nous conduisons bien, tout se passera bien.»

Cette courtoisie routière est instaurée pendant la période des fêtes de fin d’année qui coïncide avec les élections. En dépit de cette suspension, la police de circulation routière sera toujours présente sur la route pour réguler la circulation.




Tendances du tourisme 2024: la destination Maroc prend son envol

Le Maroc fait partie des cinq destinations mondiales où le tourisme connaîtra la plus forte croissance en 2024, révèle Travel Off Path.

« Le Maroc est un pays qui a déjà connu des niveaux de tourisme record en 2023, et qui devrait continuer à être une destination de choix pour les voyageurs qui cherchent à goûter à son mélange captivant de culture africaine et arabe », congratule Travel Off Path la plateforme basée aux USA et à Dubaï spécialisée dans les plus récentes informations en lien avec le tourisme.

Pour les auteurs de ce récent rapport, le Maroc offre « une histoire et une culture incroyables dans des villes telles que Rabat, Marrakech, Chefchaouen et Casablanca, ainsi que d’incroyables plages cachées comme Legzira à explorer ».

« Le pays est encore abordable et l’industrie du tourisme fait l’objet d’investissements importants, avec des événements majeurs tels que la Coupe du monde de football qui devrait s’y dérouler en 2030 », fait-on valoir de même source.

Le portail US se base sur une analyse d’une quantité de données sur les volumes de recherche Internet, afin de créer sa propre prédiction sur les pays qui, selon lui, connaîtront la plus forte croissance en 2024.




L’accord économique de Samoa entre l’Afrique et l’UE : Un trompe l’œil selon les pays africains

Un nouvel accord de 20 ans entre l’Union européenne (UE) et 79 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique est au cœur de la controverse, les dirigeants des pays en développement craignant que l’UE n’essaie d’imposer des droits sexuels controversés.

L’accord conditionne le soutien économique de l’UE à certaines priorités sociales et économiques de gauche, notamment l’éducation sexuelle, l’avortement, les questions relatives aux homosexuels et aux transsexuels, ainsi que d’autres politiques sociales controversées. La Fédération internationale pour la planification familiale (IPPF), un groupe mondial de défense de l’avortement basé au Royaume-Uni, a fait pression pour que ces questions soient incluses dans le nouvel accord à partir de 2019.

Plusieurs pays sont en train de reconsidérer leur décision de ratifier ou non l’accord de Samoa. Soixante et onze pays ont signé le document le mois dernier, mais le traité n’est pas encore entré en vigueur et pourrait être menacé.

Une décision juridique contre le nouveau traité de l’Académie internationale islamique de Fiqh avertit les musulmans des vingt-deux États membres de l’Organisation de la coopération islamique que la terminologie du traité sur l’avortement, l’homosexualité et l’éducation sexuelle est « trompeuse et en contradiction avec les enseignements clairs de l’Islam ».

Selon Sharon Slater, présidente de Family Watch International, qui fait campagne contre l’accord depuis deux ans, l’accord est une opération « d’appât et d’échange ».

Mme Slater a déclaré à Friday Fax : « Ils ont transformé de manière trompeuse cet accord commercial et économique en un traité sur les droits de l’homme et l’ingénierie socio-sexuelle, en utilisant la force du droit des traités pour imposer les valeurs sociales, sexuelles et déviantes de l’UE aux pays ACP. »

Le nouvel accord de partenariat remplace l’accord de Cotonou de 2000, qui se concentrait étroitement sur le développement, le commerce et le progrès économique. Les tentatives faites en 2010 pour intégrer des dispositions controversées sur « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » ont été rejetées.

Selon Mme Slater, de nombreux pays reconsidèrent leur position sur l’accord, notamment la Namibie, le Nigeria, la Jamaïque, Trinité-et-Tobago et l’Ouganda.

Le gouvernement nigérian a déclaré qu’il n’était pas présent lors de la signature et que l’accord était en cours d’examen afin de « s’assurer que ses dispositions ne contreviennent pas à la législation nationale du Nigeria ».

Le gouvernement namibien a publié une déclaration ministérielle décrivant plusieurs dispositions « non conformes à la Constitution namibienne ».

Outre l’adoption de politiques sociales et économiques nationales controversées comme condition d’un partenariat avec les pays de l’UE, l’accord pourrait contraindre les pays africains et les États insulaires à aligner leur politique étrangère sur celle de l’Union européenne, notamment en suivant l’exemple de l’UE au sein des Nations unies.

« Le traité engage les pays à soutenir un nouvel ordre mondial et une gouvernance internationale centrée sur les Nations unies », a déclaré Mme Slater.

 

Mme Slater a expliqué que les « droits de l’homme » et la « santé sexuelle et génésique et les droits génésiques » sont désignés comme des éléments centraux de l’accord, y compris de son interprétation par les pays européens.

L’accord intègre un examen des engagements internationaux pris il y a 20 ans en matière de « santé sexuelle et génésique et de droits génésiques », qui exige de toutes les nations qu’elles « adaptent les lois et réglementations qui criminalisent ou affectent d’une autre manière les droits sexuels et génésiques, conformément à la justice sociale et au développement durable », notamment en dispensant aux enfants une « éducation sexuelle complète » et en légalisant les relations entre personnes du même sexe, la prostitution et l’avortement.

L’archevêque catholique de Trinité-et-Tobago a vivement critiqué l’accord, estimant qu’il ne correspondait pas aux valeurs des peuples des Caraïbes et qu’il s’agissait d’une « nouvelle imposition coloniale sur de petits États fragiles ».

L’application provisoire de l’accord débutera le 1er janvier 2024. L’approbation du Parlement européen et la ratification par les États parties (tous les États membres de l’UE et au moins deux tiers de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) sont nécessaires pour que l’accord entre en vigueur.




YouTube reconnaît son erreur en censurant une chaîne catholique 

« Nous espérons que vous comprenez et nous sommes désolés pour les inconvénients ou frustrations que cela a causé », a reconnu YouTube aux propriétaires de la chaîne.

YouTube, une entreprise de Google, a rétabli la chaîne anglaise de HM Television le mardi 5 décembre. C’est ce qu’a annoncé la Fondation E.U.K. Mamie, l’association catholique à l’origine de la chaîne.

Après un mois d’incertitude, YouTube a informé les propriétaires de la chaîne : « Nous avons le plaisir de vous informer que nous avons récemment examiné votre compte YouTube et, après l’avoir réexaminé, nous pouvons confirmer qu’il ne contrevient pas à nos conditions d’utilisation. Nous avons levé la suspension de votre compte, qui est désormais actif et opérationnel. » Nous espérons que vous comprenez et nous sommes désolés pour les désagréments et la frustration que cela a pu causer ».

HM TV reconnaît les « désagréments causés par ce mois d’annulation de la chaîne anglaise de HM Television, mais cette situation nous a également permis de constater l’appréciation de tant de personnes pour notre travail et, en particulier, pour la figure de Sr Clare Crockett ».




L’Opus Dei répond à El País qui l’attaque après avoir dénoncé son manque de rigueur

Nous vous proposons le communiqué de presse publié par la Prélature personnelle de l’Opus Dei le 2 décembre en réponse à certaines accusations faites par le journal espagnol de gauche El País. Le journal espagnol a publié des informations sur une victime présumée d’abus sexuels. L’affaire a été montée de toutes pièces pour souligner le manque de rigueur du journal. Lorsqu’il est apparu que l’une des personnes à l’origine de cette affaire était membre de l’Opus Dei, le journal progressiste s’est employé à mettre en évidence ce lien.
Au vu des informations publiées aujourd’hui par le journal El País, la prélature de l’Opus Dei en Espagne remercie le journal de lui avoir donné l’occasion de contribuer à l’information avec les éclaircissements de la prélature.
En outre, dans un souci de concision et de précision, l’Opus Dei souhaite souligner que, en plus de ce qui a déjà été dit dans les éclaircissements susmentionnés, la prélature de l’Opus Dei en Espagne est en train d’élaborer un projet de loi sur les droits de l’homme :
1-La liberté individuelle de chaque fidèle est l’un des traits essentiels du charisme de l’Œuvre (article 88 et autres des statuts de l’Opus Dei), de sorte que ni la prélature ni ses organes de gouvernement n’interfèrent en aucune manière dans les décisions personnelles des membres de la prélature.
2-Dans ce sens, les actions particulières sont seulement et exclusivement particulières. Toute autre considération à cet égard est en dehors du charisme et de l’esprit dont l’Opus Dei s’est nourri depuis sa fondation.
3-La Prélature n’évalue pas et ne juge pas les rapports et les publications produits par diverses entités et organisations sur le drame des abus sexuels sur mineurs dans l’Église.
4-Les abus sexuels dans l’Église catholique sont une source de profonde douleur pour toute l’Église. L’Opus Dei, en communion avec le Pape et avec l’Église universelle, déplore les comportements et les événements qui ont pu se produire au sein de l’Église et ne contribue ni ne contribuera en aucune manière à une action qui pourrait accroître la douleur des victimes.
5-Il réitère sa demande de pardon à toutes les victimes, tant celles qui touchent directement l’Opus Dei que les autres.




Les bienheureux Pierre Claverie et ses 18 compagnons 

Ce vendredi 8 décembre, jour de l’Immaculée Conception, l’Église catholique d’Algérie fête le 5e anniversaire de la béatification de Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran, et 18 autres personnes assassinées entre 1994 et 1996 dans le pays.

Parmi les bienheureux figurent 6 religieuses et 11 moines, dont les 7 cisterciens de Tibhirine. Les 19 martyrs ont été béatifiés le 8 décembre 2018 en la basilique de Santa Cruz à Oran.

Le 21 mai 1996, sept moines trappistes étaient assassinés en Algérie. Leur mort a soulevé l’émotion de la communauté internationale. Le testament spirituel de frère Christian de Chergé résonne aujourd’hui comme l’un des grands textes du XXe siècle. Cette petite communauté de l’Atlas est allée jusqu’au bout de l’amitié et de la fidélité à une vie monastique plantée en terre d’Islam.

Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran, a été assassiné le 1er août 1996 avec son chauffeur Mohammed, suite à l’explosion d’une bombe devant son évêché. Il avait 58 ans. Il a œuvré, par le dialogue et l’amitié, pour une Algérie plurielle et fraternelle.

Les 6 religieuses, moins connues du grand public, ont été tuées dans cette même décennie noire, en 1994 et 1995 à Alger.

Le pape François avait salué, le 8 décembre 2018, l’œuvre de paix et la charité des nouveaux bienheureux : « Ces martyrs de notre époque ont été des annonciateurs fidèles de l’Évangile, d’humbles bâtisseurs de paix et des témoins héroïques de la charité chrétienne : un évêque, des prêtres, des religieuses, des religieux et des laïcs. » Il voyait cette béatification comme une source d’espérance pour l’Algérie et « une semence de dialogue pour l’ensemble de la société ».




70e anniversaire du miracle des larmes en Sicile : Les larmes de la Vierge de Syracuse « continuent de couler »

Ce vendredi 8 décembre, l’Église de Syracuse clôture l’Année mariale ouverte à l’occasion des 70 ans du miracle des larmes de la Vierge, survenu en août 1953 dans un foyer de la ville sicilienne.

Dans la nuit du 29 août au 1er septembre 1953, deux jeunes mariés, Antonina Lucia Giusto et Angelo Iannuso vivent une nuit épouvantable. Antonina attend leur premier enfant. Malade et alitée, elle souffre terriblement. Les époux se mettent à genoux devant une statuette de la Vierge qu’ils ont reçue en cadeau de mariage. C’est alors que tous deux deviennent les témoins d’un surprenant miracle. Des larmes coulent des yeux de la Vierge, représentée sur un bas-relief avec son Cœur Immaculé entouré d’épines. À ce moment-là, Antonina ne souffre plus.

La Vierge a pleuré pendant quatre jours, aussi bien dans la maison qu’au dehors, où l’image était exposée. Invoquée sous le titre de « Notre-Dame des Larmes », la Vierge a prodigué des guérisons physiques et spirituelles à ceux qui se sont tournés vers elle.

Ce phénomène surnaturel a été reconnu par l’Église catholique dès le 13 décembre 1953. Pour le Saint-Père, les larmes surnaturelles apparues dans une modeste maison, montrent la valeur inestimable de la famille fondée sur le mariage ainsi que l’amour privilégié du Seigneur pour les pauvres et les nécessiteux.

En mai 2018, le reliquaire a voyagé jusqu’au Vatican et le pape François avait alors exhorté les fidèles à se tourner vers la Vierge : « Prions la Sainte Vierge de nous donner, ainsi qu’à l’humanité qui en a besoin, le don des larmes, que nous puissions pleurer pour nos péchés et pour de nombreuses calamités qui font souffrir le peuple de Dieu et les enfants de Dieu. »

Les pleurs de Marie montrent la tendresse de Dieu

Le Saint-Père a adressé ce jeudi 7 décembre une lettre à Mgr Francesco Lomanto, archevêque de Syracuse, à l’occasion du 70e anniversaire, en disant que ce miracle des larmes est signe de la proximité de Marie avec l’humanité : « Les pleurs de Marie montrent l’amour compatissant du Seigneur qui souffre pour ses enfants, qui espère ardemment notre conversion ; qui nous attend, comme un Père miséricordieux, pour nous pardonner tout et toujours. »

Il a également souligné que les larmes de la Mère de Dieu continuent de couler aujourd’hui : « Mais les larmes de la Mère continuent à être versées lorsque les plus faibles sont discriminés et lorsque sévissent la violence et les guerres, qui font des victimes innocentes. Face aux épreuves de la vie et de l’histoire, en particulier face aux scénarios de guerre préoccupants d’aujourd’hui, ne nous lassons pas d’invoquer l’intercession de Marie, Reine de la paix et Mère de la consolation. »

Enfin, le Saint-Père a terminé cette lettre, adressée à Mgr Lomanto, par cette prière :

« Que la Sainte Vierge, que j’implore avec vous, vous soutienne :

Ô Vierge Marie, accompagne le chemin de l’Église avec le don de tes larmes sacrées, accorde la paix au monde entier et garde tes enfants de ta protection maternelle.

Soutiens-nous dans notre fidélité à Dieu, dans le service de l’Église, et dans l’amour envers tous nos frères et sœurs. Amen. »




Les bénéfices engendrés par une accélération de la transition climatique l’emportent sur les coûts  

La prévention des dommages matériels liés au changement climatique peut procurer des bénéfices considérables, comme le montre le tableau de bord des indicateurs du changement climatique.

Parvenir à réduire les émissions de carbone est non seulement nécessaire, mais aussi bénéfique pour l’économie, selon les derniers scénarios climatiques du Réseau pour l’écologisation du système financier (NGFS en anglais), qui regroupe 127 banques centrales et autorités de surveillance financière et se penche sur la gestion des risques climatiques et la promotion des investissements verts.

Les données du NGFS paraissent au moment où les dirigeants du monde entier se réunissent à Dubaï pour la 28e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, la COP28, afin de parvenir à un accord pour éviter le réchauffement excessif de la planète.

Il ressort du graphique de la semaine qu’une transition ordonnée vers zéro émission nette d’ici à 2050 pourrait se traduire par une hausse du produit intérieur brut mondial de 7 %, en comparaison avec le niveau prévu sur la base des politiques actuelles.

 

Selon l’Organisation météorologique mondiale, cette année sera la plus chaude jamais enregistrée. Si la hausse des températures est inégale dans le monde, elle est en moyenne de 1,2 degré Celsius par rapport aux niveaux de l’ère préindustrielle.

Les risques économiques et financiers se multiplient également. Selon les modèles du NGFS, les sécheresses et les vagues de chaleur sont la première source de risque dans toutes les régions du globe. Les pays d’Europe et d’Asie sont plus particulièrement exposés aux vagues de chaleur, tandis que les pays d’Afrique, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient sont plus vulnérables face aux sécheresses.

La transition vers une économie à faibles émissions de carbone se traduira par une baisse de la demande en raison de l’augmentation des prix du carbone et des coûts de l’énergie. Cependant, cette incidence peut être partiellement compensée par une réinjection des recettes du carbone dans les investissements publics et la réduction de l’imposition du travail. Avant tout, la réduction des émissions permettra d’atténuer les effets physiques du changement climatique et, partant, de diminuer les coûts macroéconomiques.

La transition vers une économie à zéro émission nette exigera des investissements substantiels dans l’électricité verte et le stockage de l’énergie. L’approche adoptée par les pays pour réaliser de tels investissements implique des arbitrages politiques, comme l’explique en détail le Moniteur des finances publiques du mois d’octobre.

Créé en 2017, le NGFS a pour mission de renforcer l’action mondiale en vue d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et de contribuer à une meilleure gestion des risques par le système financier. Les scénarios climatiques qu’il établit sont conformes aux meilleures pratiques internationales et complètent ceux d’autres organisations internationales telles que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat et l’Agence internationale de l’énergie.

Le FMI est l’une des 20 organisations internationales ayant un statut d’observateur auprès du NGFS et contribue activement à l’élaboration et à l’analyse des scénarios. Le FMI présente une sélection et une visualisation des indicateurs clés des scénarios climatiques du NGFS dans le tableau de bord des indicateurs du changement climatique.




Retrait des troupes de l’EAC de l’Est du pays : Après le Kenya, le Soudan du Sud se retire

Fin ce vendredi 08 décembre 2023, du mandat de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est, déployée dans la province du Nord-Kivu, à l’Est de la Rdc. Le gouvernement congolais a décidé de ne pas prolonger son mandat, suite au manque de résultats sur terrain. Après le Kenya qui a déjà retiré 300 soldats, le Sud Soudan a commencé ce vendredi le retrait de 287 de ses militaires. Cette opération doit se terminer avant la fin de la journée. Le gouvernement congolais rassure que l’armée congolaise va continuer à travailler pour ramener la paix dans l’Est du pays.

Les troupes Sud-soudanaises de la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est, déployées dans la province du Nord-Kivu, ont commencé à quitter le sol congolais ce vendredi 08 décembre 2023. Cette date marque aussi la fin du mandat des troupes de l’EAC en République Démocratique du Congo, le gouvernement congolais ayant refusé sa prolongation.

C’est par l’aéroport international de Goma que les troupes Sud-soudanaises ont quitté la RDC.

Le gouvernement de la RDC a rassuré, lors de la dernière réunion des chefs d’états-majors des armées des pays contributeurs, ténue à Arusha en Tanzanie, de son engagement à garantir la sécurité et l’assistance nécessaire, lors du déplacement des troupes vers les lieux de transit respectifs. Le gouvernement congolais se veut rassurant. Le départ des troupes de l’EAC ne signifie pas la sortie de la RDC de l’EAC.

« La force de l’EAC, c’est vrai nous avons décidé qu’elle quitte. Elle est en train de quitter, d’ailleurs celle de la SADC est en train de venir. Tout cela, c’est dans la recherche de la paix. Mais, ça ne veut pas dire que nous quittons l’EAC, nous restons membre de l’EAC, la communauté économique de l’Afrique de l’Est, parce qu’une bonne partie de notre pays, fait partie de l’Afrique de l’Est. Il y a des intérêts économiques immenses, ça ne change rien au fait que nous leur disons de quitter du point de vue militaire, parce qu’il y a eu quand même des efforts, certes, et ils ont aidé à maintenir le cessez-le-feu, mais nous aurions voulu avoir plus. C’est ce que nous recherchons toujours», a indiqué Antipas Mbusa Nyamuisi, ministre d’Etat à l’intégration régionale.

La charge de la sécurité du pays revient avant tout à l’armée congolaise. Le gouvernement congolais rassure que les FARDC vont continuer à travailler pour pacifier l’Est du pays.

« J’espère, moi, d’après tout ce que je sais des démarches que mène le chef de l’État, les efforts que fournit notre armée pour bouter l’ennemi dehors, je suis certain, que cette province va retrouver la paix dans les jours qui viennent, et qu’elle sera un modèle pour beaucoup d’autres», martèle le ministre.

Les troupes restantes de l’EAC, y compris les contingents Ougandais et Burundais, poursuivront leur retrait par voie aérienne et routière. D’ici le 7 janvier 2024, toutes les troupes de l’EAC devraient avoir quitté la RDC, selon un communiqué des chefs d’Etats-majors de l’EAC publié ce vendredi.