Devant Nicolas Kazadi : Démonstration du logiciel de télé procédure d’immatriculation des véhicules   

M. Nicolas Kazadi, ministre des Finances a présidé ce 06 décembre la séance de démonstration du logiciel de télé procédure d’immatriculation des véhicules. Ce logiciel permettra à la population de soumettre les dossiers et de payer électroniquement sans se rendre physiquement à la DGI.

Ce logiciel interfacé avec Sydonia va faciliter le contrôle automatique si le véhicule a payé la douane sans se rendre à la DGDA. Il permettra aussi d’effectuer le paiement en ligne par carte bancaire ou par voie téléphonique (mobile money) sans connexion internet.

Le lancement officiel aura lieu avant le 31 décembre 2023. Ce logiciel est le 1er axe à côté de l’implantation des unités locales de production des plaques, l’installation des caméras et radars dans les carrefours pour identifier les contraventions routières, ainsi que des fourrières.




Campagne électorale : Musene Santini Be-Lasayon se pose 6 questions

Quelques observations pertinentes concernant les 4 milliards de dollars américains que les mondialistes occultistes occidentaux auraient mis à la disposition de Moise Katumbi pour leur vendre la RD-Congo:

1) Est-il vrai que Moise Katumbi aurait reçu des capitalistes mondialistes occultistes occidentaux 4 milliards de dollars américains pour financer sa campagne électorale présidentielle et remporter la présidentielle au profit de ses bienfaiteurs?

2) Quelles en seraient les preuves palpables et indiscutables?

3) Dans quelles banques du monde et du Congo se trouverait placée cette colossale somme d’argent en faveur de Moise Katumbi?

4) Pourrait-on nommément citer les grands capitalistes occidentaux qui auraient investi cette colossale fortune dans l’élection présidentielle congolaise du 20 décembre 2023?

5) Les économistes nous disent que le capital est foncièrement frileux. Qu’est-ce qui ferait croire les capitalistes mondialistes occultistes occidentaux et leurs accusateurs congolais que Moise Katumbi pourrait remporter l’élection présidentielle congolaise du 20 décembre 2023 grâce à ces USD 4 milliards?

6) Le président sortant de la RD-Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est sérieusement préparé à gagner un second mandat présidentiel. Pour preuve, il a placé, à tous les postes politiques, économico-financiers et techniques stratégiques directement liés à l’élection présidentielle, ses pions. Comment Moise Katumbi ferait-t-il pour parvenir à bout de ce bloc stratégique et remporter l’élection présidentielle au profit de ses bienfaiteurs occidentaux?

Des réponses pertinentes à ces observations pourraient aider à une meilleure compréhension de cette question importante pour la survie du pays.




En marge de la journée nationale de l’arbre : le CEO Wang Hanyuan lance la campagne « Pour une TFM verte, plantons chacun un arbre »

La compagne annuelle de plantation d’arbres de Tenke Fungurume Mining fait honneur à la journée nationale de l’arbre de la République Démocratique du Congo.

Le mardi 5 décembre, TFM a lancé, en marge de la journée nationale de l’arbre, la campagne « Pour une TFM verte, plantons chacun un arbre » au sein de ses installations industrielles.

Le CEO Wang Hanyuan et des managers et superviseurs de l’entreprise se sont assemblés sur le site prévu pour la plantation d’arbres.

Dans son discours de circonstance, le CEO a insisté sur la protection de l’environnement et le respect de la biodiversité. « Aider la nature, c’est s’aider soi-même. Et planter des arbres c’est contribuer à atteindre cet objectif ambitieux », a-t-il dit.

Cet appel est en ligne droite des engagements de TFM, inscrits dans ses études d’impact environnemental et social, et son engagement ESG, a affirmé Freddie Mukalay, manager en charge de l’Environnement.

Aussitôt après le discours du CEO, des jeunes arbres, des gants, des arrosoirs et d’autres équipements ont été mis à la disposition de toutes les personnes présentes. En plantant un arbre et en l’arrosant, le CEO a officiellement lancé la campagne « Pour une TFM verte, plantons chacun un arbre ».

Ce beau geste du CEO a été suivi par plusieurs managers et superviseurs qui ont chacun planté un arbre. Il traduit aussi l’engament de TFM à protéger l’environnement et à inculquer et pérenniser cette culture de protection de l’environnement. Les dirigeants à tous les niveaux de l’entreprise ont pleinement adhéré à une gestion responsable de l’environnement.

Avec son alignement aux normes environnementales les plus strictes au niveau national et international, TFM a développé un plan de biodiversité solide. Celui-ci comporte des axes vitaux pour la sauvegarde de la biodiversité florale liée au cuivre et au cobalt dans la concession. La flore à TFM étant endémique, du fait de son adaptation particulière aux conditions de concentrations élevées en métaux, des mesures spécifiques ont été prises pour sa sauvegarde.

Ces efforts ont porté des fruits. Pendant 14 ans, soit depuis 2009, le département a pu maintenir 40 espèces florales qui ne se retrouvent que dans sa région et nulle part ailleurs dans le monde. Cette flore du cuivre est récoltée des collines minéralisées depuis le début de l’exploitation.

Pour mieux faire, le département a mis sur pied un laboratoire, a mis en place des techniques de production des espèces capricieuse cobalto-cuprifères et les réintroduit dans les espaces aménagés pour leur développement. Ainsi, plus de 3 millions des graines sont conservées au laboratoire de TFM et plus de 60 millions à Gembloux à travers un partenariat avec l’Université de Liège en Belgique qui accompagne le programme de conservation de la flore du cuivre.

« Dans ce cadre, nous entreprenons une remise en état progressive des zones perturbées. Et, par cet effort de sauvegarde et de protection de la biodiversité, nous nous engageons en même temps dans la lutte contre l’amplification des gaz à effet de serre », a dit l’expert environnemental Freddie Mukalay.

Hormis la réhabilitation des plantes cupro-cobaltifères, TFM procède chaque année à la plantation d’environ 2 000 arbres publics dans ses installations. Et dans sa contribution au programme environnemental de plantation d’arbres initié par le Président de la république, connu sous le nom de « Jardin scolaire, un milliard d’arbres à l’horizon 2023 », l’entreprise remet chaque année environ 5 000 arbres au ministère provincial de l’Environnement.

TFM reste leader en matière de protection de la biodiversité dans la région de Copperbelt. L’entreprise a été la première à recevoir la certification ISO 14001. Forte cette expérience, confirmée par la certification ISO en 2013, l’entreprise a pu organiser, en 2018, l’atelier Copper Flora Workshop dans le souci de vulgariser sa politique de conservation de la flore du cuivre. L’atelier a réuni les entreprises locales et transfrontalières opérant dans la région du Copperbelt.




Bourita: L’organisation des élections présidentielles et législatives en Libye, un processus fondamental pour répondre aux attentes du peuple libyen

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, Nasser Bourita, a affirmé, jeudi à Rabat, que l’organisation des élections présidentielles et législatives est un processus fondamental pour répondre aux attentes et aspirations du peuple libyen.

S’exprimant lors d’une conférence conjointe avec le président du Haut Conseil d’État Libyen, Muhammad Meftah Takala, à l’issue de leurs entretiens, il a souligné que le Maroc, partant de ses positions constantes vis-à-vis de la situation en Libye, telles qu’elles ont été définies par SM le Roi Mohammed VI, considérait toujours que la Libye peut s’acheminer vers un processus politique débouchant sur des élections et ce, au vu du contexte actuel sur les plans international et régional.

”Il existe aujourd’hui une opportunité que les institutions et les protagonistes en Libye se doivent de saisir pour trouver une solution”, a-t-il estimé, avant d’ajouter que la solution à la crise en Libye est entre les mains des Libyens.

M. Bourita a noté, à ce propos, qu’au regard des relations équilibrées qu’entretient le Royaume avec toutes les parties du point de vue de la crédibilité, le rôle du Maroc consiste en l’écoute et à la promotion du dialogue inter-libyen et c’est d’ailleurs sa position constante lors des pourparlers à Skhirat, Bouznika et à Tanger.

Et de faire remarquer que le Maroc, dans toutes ses initiatives d’accompagnement, garde toujours à l’esprit que ”la réussite du processus politique est tributaire en grande partie de son déroulement sous l’égide des Nations-Unies, et ce, en vue de garantir le respect de la légalité internationale”.

M. Bourita a aussi tenu à souligner que toutes les initiatives portées par le Maroc dans son accompagnement des Libyens procèdent de sa conviction que l’avenir de la région est lié à la stabilité de la Libye et à son retour en tant qu’acteur agissant dans son environnement maghrébin, arabe et africain, relevant que la Libye est ”un point d’appui dans l’avenir de la région de l’Afrique du Nord et le Maghreb Arabe”.




Ensemble vers un monde uni : de l’anormalité à l’harmonie

La 28e réunion de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP28) s’est ouverte à Dubaï. Le court métrage animé “Ensemble vers un monde uni : de l’anormalité à l’harmonie”, produit par CGTN Français, raconte comment la Chine prend des mesures actives pour faire face au changement climatique et souhaite coopérer avec les autres pays du monde pour construire conjointement un monde beau et propre.




Laurence Tubiana : « Il n’y a pas d’autres solutions techniques que de passer aux énergies renouvelables»

Laurence Tubiana est la directrice générale de la Fondation européenne pour le climat. Elle participe à la COP28 qui se déroule présentement à Dubaï aux Émirats arabes unis. Dans un entretien avec le journaliste de China Media Group (CMG), elle s’est prononcée sur des points comme l’Accord de Paris sur le climat, la transition énergétique, l’exemple de la Chine dans le développement vert et l’Afrique face aux de défis du développement et du changement climatique.

L’Accord de Paris sur le climat se rapporte au traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015. C’est une pièce maîtresse dans la lutte contre le changement climatique d’autant plus que son objectif principal est de maintenir « l’augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels » et de poursuivre les efforts « pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. » Lors de la COP28 qui se tient actuellement à Dubaï aux Émirats arabes unis, du 30 novembre au 12 décembre 2023, le mécanisme de l’Accord de Paris a été largement abordé. Dans son interview accordée à CMG, la directrice générale de la Fondation européenne pour le climat Laurence Tubiana a souligné l’importance de ce traité et le rôle joué par la Chine dans sa mise en œuvre.

Pour elle, l’intérêt de revenir sur l’accord à la COP28 se justifie pleinement dans la mesure où les discussions entre les différentes parties permettent de faire le bilan des actions mises en œuvre et de renforcer la coopération internationale sur sa mise en œuvre. « On a de grands objectifs, mais on sait qu’ils sont difficiles à tenir. C’est pour cela qu’il faut revenir chaque fois ensemble pour voir où on en est, pour voir quels sont les progrès qui ont été faits, et ce qu’il faut améliorer et en quoi il faut beaucoup plus de coopération internationale », a soutenu Laurence Tubiana. De son avis, en dépit des « problèmes de géopolitique », il faut trouver le moyen de discuter du climat qui est une préoccupation mondiale. La lutte contre le changement climatique, a-t-elle indiqué, doit transcender la logique de blocs, de Nord et de Sud. « Il faut une action internationale et le multilatéralisme dans le cas du climat, c’est la seule solution. C’est pour cela que le rôle de la Chine est très important à la fois comme la politique nationale, mais aussi pour arriver à de bonnes décisions à cette COP », a argué la directrice générale de la Fondation européenne pour le climat.

Aux dires de Laurence Tubiana, pour que les efforts consentis pour endiguer le dérèglement climatique puissent porter fruits, il y a lieu de travailler à la substitution des énergies fossiles par ces renouvelables. « Il faut des étapes bien sûr et il ne faut pas compter sur un miracle technologique. (…) Il n’y a pas d’autres solutions techniques que de passer aux énergies renouvelables dans la transition énergétique. Et c’est toujours du possible avec l’amélioration des technologies sur le stockage, les batteries, l’électrolyse, l’hydrogène vert… », a-t-elle indiqué. Il est possible, selon Mme Tubiana, d’avoir un nouveau plan de transition énergétique et la raison devrait l’emporter d’autant plus la « catastrophe climatique » concerne tout le monde. « Elle touche la Chine, elle touche l’Europe, elle touche les États-Unis. Aujourd’hui, ce n’est pas possible d’assurer sa maison en Californie contre les incendies ou contre les inondations en Floride. On ne peut pas continuer comme ça », a-t-elle rappelé. Selon Laurence Tubiana, même si le changement est difficile, il faut se convaincre qu’il y a de l’espoir sur le chemin de la transition énergétique parce qu’il y a plus d’emplois dans les énergies renouvelables en Chine et en Europe que dans le secteur des énergies fossiles.

La directrice générale de la Fondation européenne pour le climat est convaincue qu’il faut envisager le développement sous l’angle du développement vert. Les emplois, a-t-elle affirmé, sont maintenant de façon croissante dans les énergies renouvelables. « Il faut voir la croissance économique complètement différemment. Et là où on doit faire encore un progrès et ça a été très important, la COP15 à Kunming et à Montréal. Il faut intégrer la protection de la biodiversité de la nature parce que c’est théorique. Le carbone, c’est important, mais aussi la protection de la biodiversité, c’est aussi notre condition de vie, de santé. Et je pense que petit à petit, il faut tout rassembler pour un nouveau modèle de développement », a argumenté Mme Tubiana. Et la Chine, à son avis, a un rôle particulier à jouer dans ce nouveau type de développement parce qu’elle a cette position de « leader d’opinion et de politique » au sein du groupe des pays en développement. Toutefois, elle a laissé entendre que même s’il existe des craintes exprimées par certains pays parce que ce développement différent irait contre leur développement économique, il faut donner l’exemple. « La Chine passe d’un investissement dans d’autres pays sur le charbon par exemple à un investissement aujourd’hui dans les énergies renouvelables. Je crois que c’est ce genre de choses qu’il faut encourager », a déclaré Laurence Tubiana.

L’Afrique, a-t-elle dit, a une population qui croit avec une jeunesse à laquelle il faut trouver de l’emploi. Et pourtant, il faut envisager le développement en tenant compte du changement climatique. Selon elle, l’Afrique peut amorcer un développement vert pour mieux contrecarrer les ravages du changement climatique. « L’Europe et la Chine peuvent montrer l’exemple en disant qu’au contraire, ça peut très bien marcher, que les pays africains peuvent en bénéficier et qu’il y aura beaucoup d’emplois à la clé, puisque c’est le problème principal. Après, il y a un problème de l’impact de la crise climatique sur les pays africains, qui est particulièrement sévère, notamment dans les régions sahéliennes », a relevé la directrice générale de la Fondation européenne pour le climat. En clair, l’Afrique devrait amorcer le développement vert pour mieux affronter les défis du changement climatique.

 

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Laurence Tubiana et pas nécessairement celui de CGTN.)




Kwilu : Christophe Mboso débarque à Kikwit pour baliser la voie pour préparer l’arrivée de Fatshi 20

Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, candidat n°20 à la présidentielle du 20 décembre 2023, est annoncé dans la province du Kwilu, précisément à Kikwit dans le cadre du marathon électoral.

En prévision de cette arrivée, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président du Présidium et Coordonnateur de l’Union sacrée de la nation débarque à Kikwit, ce lundi 11 décembre comme Jean Baptiste, pour préparer la venue du Fils de l’homme.

Toutes ces informations ont été livrées à la presse par l’autorité urbaine de la ville de Kikwit, Abbé Ngyama, qui a réuni, vendredi 8 décembre en matinée de sensibilisation les représentants de femmes mobilisatrices de quatre communes de la ville de Kikwit, à Lukolela, Nzinda, Lukenie et Kazamba.

Galvanisées par la nouvelle de la double venue, pour la première fois dans la ville de Kikwit, du président de l’Assemblée nationale et du Chef de l’Etat, les femmes mobilisatrices disent attendre les deux hautes autorités avec impatience. Elles jurent de mobiliser les forces vives comme nulle part ailleurs, car Kikwit reste rangée derrière le Chef de l’Etat, le Béton de la Nation.




Conseil de sécurité: Le Maroc condamne les liens avérés entre criminalité, terrorisme et séparatisme en Afrique

Le Maroc a condamné, jeudi devant le Conseil de sécurité des Nations Unies à New York, les liens avérés entre la criminalité, le terrorisme et le séparatisme en Afrique.

“En Afrique, nous condamnons les liens avérés entre les groupes criminels, les groupes terroristes et les groupes séparatistes”, a souligné le Représentant permanent adjoint du Maroc auprès de l’ONU, Omar Kadiri, lors d’un débat ouvert au Conseil tenu sous le thème “la criminalité organisée transnationale, les défis croissants et les nouvelles menaces”. Cette réunion a été organisée à l’initiative de l’Equateur qui assume la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de décembre.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, dans la soirée de lundi, la résolution 2703 relative à la question du Sahara marocain qui consacre, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour clore ce différend artificiel. Cette nouvelle résolution conforte, selon l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, la vision et le choix stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur de la négociation, le règlement pacifique des différends et la politique de la main tendue.

M. Kadiri a également relevé que le Maroc joue un rôle de premier plan aux niveaux régional et international afin de prévenir et combattre la criminalité dans toutes ses formes et établir une justice pénale basée sur le respect et le renforcement des normes internationales.

Lors de cette réunion présidée par le président de l’Equateur, Daniel Noboa, le diplomate marocain a tenu à rappeler que le Royaume a été élu lors de la 91ème Session de l’Assemblée générale de l’Interpol, tenue récemment à Vienne, pour abriter la 93ème Session de l’AG de l’Interpol, qui se tiendra à Marrakech en 2025. Cette consécration traduit, selon M. Kadiri, le respect, la confiance et l’appréciation dont jouissent le Royaume et ses institutions sécuritaires, sous le leadership éclairé de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Dans le même sillage, le Maroc abrite actuellement, à Tanger, la 47ème Conférence des dirigeants arabes de la police et de la sécurité, qui constitue l’occasion de débattre notamment de l’utilisation des technologies modernes dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent, la cybercriminalité et le crime transnational organisé, a-t-il poursuivi.

M. Kadiri a, en outre, mis en relief la grande priorité que le Royaume accorde à la lutte contre le terrorisme en œuvrant à l’élaboration de politiques nationales, régionales et internationales de lutte contre ce fléau et son financement, à travers une approche fondée sur la coopération et l’échange d’informations, d’expériences, et de bonnes pratiques. Cette stratégie a permis de mettre en échec de nombreux projets terroristes dans plusieurs pays, grâce à la coopération du Maroc, a fait valoir le diplomate.

Il a également mis en avant l’importance cruciale que le Maroc attache au combat contre la corruption, notamment à travers l’opérationnalisation des dispositifs juridiques de lutte contre ce phénomène, la criminalisation de toutes ses manifestations et l’application stricte de la loi contre les coupables, rappelant que le Royaume a ratifié la Convention des Nations unies contre la corruption (UNCAC), ainsi que la Convention de l’Union africaine (UA) contre la corruption.

Dans la même veine, M. Kadiri a fait observer que le Maroc a fait de la prévention et la lutte contre l’usage et le trafic de drogues et des substances psychotropes aux niveaux national et international une priorité centrale, en adoptant une stratégie globale, multidimensionnelle et intégrée, notant que cette démarche a été grandement saluée par la communauté internationale et les organes compétents des Nations Unies.

Il a, de même, indiqué que le Royaume déploie des efforts inlassables dans la lutte contre la traite des personnes, y compris en mettant en place un plan d’action national (2023-2026) et une stratégie nationale (2023-2030), ajoutant que les efforts nationaux sont à présent orientés vers l’élaboration d’un Mécanisme national de référencement (MNR), afin d’établir des circuits de protection des victimes.

Par ailleurs, le Représentant permanent adjoint du Maroc auprès de l’ONU a indiqué que la lutte contre la criminalité transnationale organisée nécessite, notamment la consolidation de l’Etat de droit, le renforcement des capacités des autorités chargées de l’application de la loi et la mise à niveau des capacités des établissements publics à lutter contre la corruption

Il est aussi question de promouvoir, selon le diplomate, les bons offices de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), et ses Bureaux régionaux, afin de promouvoir davantage de coordination et de coopération entre les Etats Membres, notamment en termes de partage des informations et de bonnes pratiques, ainsi que de renforcer la coopération sécuritaire pour faire face aux défis transnationaux posés par la criminalité. Et de conclure en soulignant la nécessité de renforcer les efforts collectifs de la communauté internationale, afin de mieux promouvoir la mise en place d’une “sécurité internationale et régionale” qui repose sur le respect mutuel, le bon voisinage, et la coopération effective et agissante.




Devant les contre-vérités :  Me José Mpanda recadre Alphonse Ngoyi Kasanji

Dans une mise au point parvenue à notre rédaction, le candidat député national n°44 et provincial n°66 dans la circonscription électorale de Mbuji-Mayi, Me José Mpanda Kabangu, a, d’une part, lu avec attention soutenue l’article paru le 06 décembre 2023 sur le site de mediacongo.net intitulé : « Campagne électorale à Mbuji-Mayi: Ngoyi Kasanji dénonce les insultes du ministre José Mpanda contre sa personne», article rédigé sur base, à en croire ce média en ligne, d’une lettre que M. Ngoyi Kasanji lui a adressée; et d’autre part suivi dans les réseaux sociaux des injures et les dénigrements sur sa personne par des individus bien identifiés dans le cercle restreint l’ancien gouverneur Alphonse Ngoyi Kasanji.

Me José Mpanda Kabangu, à travers la Cellule de communication et presse de sa Direction de campagne, tient à faire cette mise au point pour éviter que l’opinion tant kasaïenne que nationale ne gobe et ne soit conditionnée des contre-vérités d’une personne se comportant textuellement comme un loup qui blesse mais qui se présente à la face du monde comme un agneau.

« De la bonne éducation reçue de ses parents, il n’est pas dans les habitudes de Me José Mpanda Kabangu de manquer du respect aux ainés, surtout pas à son ancien mentor qu’est Alphonse Ngoyi Kasanji envers qui il reste toujours reconnaissant jusqu’à ce jour. Cependant, face à un comportement provocateur, rusé récidiviste de ce dernier, caractérisé par des invectives à son endroit, Me José Mpanda Kabangu l’a juste recadré sans moindre insulte sortie de sa bouche et interdit de parler de sa vie privée scandaleuse connue entre eux deux », précise notre source.

En effet, dans son meeting de samedi 02 décembre 2023 à Mbuji-Mayi, Me José Mpanda Kabangu a tout simplement rappelé ce qui suit à M. Alphonse Ngoyi Kasanji, devoir de mémoire oblige:

« Aujourd’hui chantre du Fatshisme, Ngoyi Kasanji comme ancien gouverneur du Kasaï-Oriental, avait été un injurieur patenté Félix Tshisekedi, aujourd’hui Président de la République, et de son père d’heureuse mémoire Etienne Tshisekedi qu’il qualifiait de muana yatshitalu et de mputa wa lubangu» (enfant d’un cadavre et plaie incurable). Alors, prétendre être plus fatshiste en diabolisant les autres politiciens kasalens, est une ruse déviationniste », indique la cellule de communication et presse du candidat José Mpanda, avant d’ajouter que Ngoyi Kasanji diamantaire avait, profitant de son statut de gouverneur, a tué la MIBA du fait que « le polygone» était installé dans sa maison. Prétendre défendre aujourd’hui cette société n’est que paradoxe.

Ngoyi Kasanji, gouverneur pendant douze ans, n’a laissé aucune politique agricole dans la province du Kasaï oriental, ni dans sa grande configuration, ni sa dans forme démembrée. Critiquer un ministre de l’Agriculture José Mpanda qui n’a que six mois à la tête de ce ministère et l’obliger d’opérer en ce laps de temps un miracle pour juguler la crise alimentaire dont la RDC souffre depuis plusieurs années, caractérisée par des importations à 95%contre la production locale à 5%, relève de la mauvaise foi politique électorale.

Tel est le recadrage fait sans aucune insulte par Me José Mpanda à Alphonse Ngoyi Kasanji qui l’accuse faussement avec d’autres ministres kasaiens, surcroît Luba, au gouvernement Sama Lukonde, notamment Nicolas Kazadi, Antoinette Nsamba de n’avoir pas aidé le président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans son premier mandat, se passant lui-même pour le meilleur de tous. Les attaques d’Alphonse Ngoyi Kasanji envers ces ministres choisis gardés longtemps par le président de la République au gouvernement, transparaissent, ni plus ni moins, comme les attaques indirectes envers la personne du président de la République qui a choisi ces ministres. Ainsi, la réaction de Me José Mpanda Kabangu n’est juste qu’une réponse du berger à la bergère.




Appui logistique à la CENI : Voici l’offre de Katumbi pour respecter les délais constitutionnels !

Comme dans les années antérieures, la Commission électorale Nationale Indépendante (CENI) a besoin de 4 avions Antonov 26 et 10 hélicoptères pour déployer les kits électoraux dans les provinces avant le 20 décembre 2023.

La CENI a également besoin de 170 millions de dollars américains pour terminer toutes les opérations électorales dans moins de 2 semaines du scrutin.

Elle vient de saisir le gouvernement central à ce sujet dans une correspondance parvenue dans notre rédaction.

À en croire une source indiscrète à la CENI, cette démarche ne peut en aucun cas effrayer la population sur l’effectivité des élections à tous les niveaux, car les 2 élections précédentes avaient aussi connu ce problème.

La CENI sous les prédécesseurs de Denis Kadima, avait reçu précédemment, l’appui des avions angolais et autres partenaires extérieurs du pays.

Dans le camp de l’opposition, la peur gagne le terrain après cette correspondance de la Centrale électorale, où plusieurs présagent déjà le report des élections générales à une date consensuelle.

“En pleine campagne dans le Congo profond, partout j’entends la population exiger d’une seule voix la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes et la publication des résultats bureau de vote par bureau de vote. C’est en ce moment que je découvre la lettre du Président de la CENI qui affirme manquer de moyens de transport pour l’organisation des élections”, a écrit Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle du 20 décembre, sur son compte X.

A lui d’ajouter : “Pour aider mon pays, malgré que l’un de mes avions est toujours bloqué par les autorités en Afrique du Sud, je suis prêt à apporter ma contribution à la prise en charge des avions en vue de la tenue des élections le 20 décembre prochain. Que le meilleur gagne !”.

De son côté, l’opposant Matata Ponyo, tacle le pouvoir en place.

“Les rumeurs les plus persistantes indiquent que la CENI, en accord avec le gouvernement, veut demander le report des élections. Ces rumeurs se réfèrent à la lettre du 5 décembre 23 de la CENI demandant au gouvernement 4 avions Antonov et 10 hélicoptères pour résoudre les problèmes logistiques. Si ces rumeurs sont vraies, le peuple est persuadé que c’est la peur de l’échec prévisible du candidat du pouvoir qui justifierait une telle décision”, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux.

Plus de peur que de mal, l’opinion nationale peut garder son calme et se préparer pour la grand-messe qui sera dite dans moins de 2 semaines où les congolais iront sceller leur destin, rassure notre source à la CENI.

BM