Accueilli comme un Roi à Kabinda : Pius Muabilu mobilise pour Fatshi 20

Après avoir être accueilli chaleureusement à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Orientale le jeudi 07 décembre dernier, c’est ce samedi 09 décembre que l’homme sans origine douteuse, de père et de mère congolais, Pius Muabilu Mbayu Mukala, ministre d’État en charge de l’Urbanisme et Habitat est arrivé à Kabinda, chef-lieu de la province de Lomami.

L’Autorité morale du regroupement politique AACPG, accompagné d’une forte délégation, a été accueillie par un monde inexplicable. De sa descente dans sa jeep, Pius Muabilu a été salué en premier par le ministre provincial de l’Intérieur, Élie Mulombo en suite, le président interfédéral du CNC/Lomami.

Du rond-point Sainte Marie de Kabinda au stade de foot de Kamukungu où il a tenu son meeting devant plus 8000 personnes venues pour l’accueillir, Pius Muabilu a effectué une distance de plus de 9 kms. Bien avant, il a été dans le Palais royal, chez le grand chef de Basongie, Ya Kawumbu 4.

Dans son discours de plus de 27 minutes, le patron du CNC a sensibilisé les Kabindais à voter Félix Tshisekedi, candidat président de la République au numéro 20 et le candidat numéro 10 à la députation nationale dans la ville de Kabinda et tous les autres candidats de l’AACPG à tous les niveaux.

Il a par la même occasion, demandé aux Kabindais de bannir la haine et en fin, il les a demandés d’avoir l’amour.




Ligue des champions ( Afrique): l’Etoile se lance enfin, Ah ahly accroché…

La troisième journée de la Ligue des champions de la Confédération africaine de football (CAF) a démarré vendredi. Résultats des affiches du jour.

Dans le groupe D, Al Ahly recevait en ouverture les Algériens du CR Belouizdad au Borg El Arab Stadium d’Alexandrie, en simultané de Medeama SC-Young Africans qui se tenait au Baba Yara Sports Stadium de Kumasi, au Ghana. Les deux rencontres se sont soldées par des résultats nuls.

Les coéquipiers de Raïs M’Bolhi et d’Adlène Guedioura ont en effet tenu en échec le tenant du titre égyptien (0-0) et les Tanzaniens de Young Africans ont accroché Medeama sur le score de 1-1. Le milieu ivoirien Pacôme Zouzoua a égalisé pour les visiteurs à la 36e, neuf minutes après l’ouverture du score de l’avant-centre ghanéen Jonathan Sowah (27e).

Al Ahly garde la tête

Déjà accroché la semaine passée par Yanga (1-1) à Dar es Salaam, sept jours après son entrée en lice réussie à domicile contre Medeama (3-0), Al Ahly reste aux commandes du groupe D avec 5 points. Les Diables Rouges sont talonnés par Belouizdad et Medeama qui comptent tous les deux 4 unités, à la différence que les Ghanéens devancent les Algériens au bilan des confrontations directes. Yanga occupe la dernière position (2 points) après deux nuls et une défaite.

 

Dans le match du soir , l’Étoile du Sahel a marqué ses premiers points en s’imposant sur le fil contre la formation soudanaise d’Al Hilal (1-0) au stade olympique de Radès, à Tunis. Alors qu’ils avaient perdu leurs deux premiers matches (2-0 contre l’Espérance Tunis puis 0-2 face à Petro Luanda), les Tunisiens ont été libérés par le but du Camerounais Jacques Mbé à la 88e minute. Un résultat qui relance tout dans le groupe C et permet à l’ESS de recoller à sa victime du jour et de l’Espérance Tunis, qui reçoit ce samedi Petro Atletico.




Egypte : un pharaon prend sa retraite juste avant la CAN !

Une place vient de se libérer dans l’équipe d’Egypte à J-36 du coup d’envoi de la CAN 2023 fixé le 13 janvier 2024.

Son compteur s’arrêtera à deux CAN avec les Pharaons. Présents aux éditions 2017 et 2019, puis absent au dernier rendez-vous continental de 2021 ayant eu lieu à l’hiver 2022, Tarek Hamed ne verra pas la CAN 2023 en janvier-février 2024. Le milieu de terrain de 35 ans, 58 fois capé pour un seul but inscrit avec les septuples champions d’Afrique, a en effet annoncé sa retraite internationale vendredi. Il avait notamment pris part en tant que titulaire à la Coupe du monde 2018.

« Depuis dix ans (première convocation en 2013, ndlr), j’ai l’honneur de représenter l’équipe nationale de mon pays bien-aimé, l’Egypte. Aujourd’hui, j’annonce ma retraite internationale après une longue carrière dont je suis fier. Je remercie tout le staff technique, administratif et médical avec lequel j’ai eu l’honneur de travailler et je souhaite à mes collègues tout le meilleur pour la suite… Et maintenant, je reviendrai parmi les fans en tant que fan passionné. J’aime mon pays », a publié le pensionnaire de Damac FC en Arabie saoudite sur son compte X (anciennement Twitter) officiel.

Quand le “pitbull” range ses crocs

Sélectionné et titularisé pour la première fois en mars 2013 par l’entraineur américain Bob Bradley, le milieu défensif a ensuite disparu pour jouer une minute du temps réglementaire contre la Bosnie (0-2) en mars 2014 sous Shawky Gharib. Plus convoqué par le technicien égyptien, snobé ensuite par son successeur Ahmed Hassan, le natif de Mansoura est rappelé par Héctor Cúper en octobre 2015. Après quelques mois de mise à l’écart, il s’imposera comme un taulier du vestiaire avec l’entraineur argentin, se forgeant une réputation de “pitbull” du haut de son mètre 65.

Son statut a été remis en question en octobre 2021 par le nouvel entraineur d’alors Carlos Queiroz. D’abord remplaçant pour 21 minutes, puis pour un quart d’heure dans le cadre de la double confrontation face à la Libye (1-0, 0-3) pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2022, l’ex-sociétaire de Zamalek n’a plus été retenu par le Portugais. Zappé par l’éphémère Ehab Galal entre avril et juin 2022, il fera son retour sous les ordres d’un autre Lusitanien, l’actuel sélectionneur Rui Vitoria. Cependant, il n’est plus intouchable. Car après cinq titularisations de rang entre septembre 2022 et mars 2023, le trentenaire a été laissé de côté en juin dernier, pour revenir dans la peau d’un simple remplaçant contre l’Ethiopie le 8 septembre. Ses deux titularisations, quatre jours plus tard devant la Tunisie (1-3) et le 12 octobre face à la Zambie (1-0) n’auront été qu’illusion, puisqu’il doit se contenter de cinq minutes seulement contre l’Algérie (1-1, le 16/10), et voir les siens dominer Djibouti (6-0) sans lui, depuis le banc le 16 novembre. Son exclusion du groupe en marge de la rencontre avec la Sierra Léone aura sans doute été la goutte de trop. À l’arrivée, sa meilleure performance avec les Pharaons reste la finale de la CAN 2017 perdue face au Cameroun (1-2).




Journée sans véhicule, ni moto : Un succès pour l’Université de Kinshasa

Le comité de gestion de l’Université de Kinshasa a organisé ce vendredi 08 décembre une journée sans véhicule, ni moto sur le site universitaire. Objectif : lutter contre la pollution atmosphérique et sonore sur le campus. Seuls les véhicules d’urgence tels que les ambulances et corbillards ont été autorisés à fouler le sol de la colline inspirée. Une initiative saluée par les étudiants, constate l’ACP.

Étudiants, enseignants, visiteurs et corps scientifiques, tous arpentent à pied ou à vélo la colline inspirée de l’Université de Kinshasa. Malgré un soleil accablant, tout le monde s’est prêté à l’exercice de la journée sans véhicule ni moto sur le site universitaire. Cette journée est organisée dans le but de permettre aux étudiants de respirer l’air pur et de contribuer à la baisse de la pollution atmosphérique sur le campus de l’UNIKIN.

Ici, à l’intendance de l’université de Kinshasa, une barrière est érigée pour la circonstance. Tous les véhicules et motos terminent leurs courses là. Des dispositions sont prises pour accompagner les malades aux cliniques universitaires. Dès l’arrivée, les médecins se précipitent pour la prise en charge des malades, à bord des ambulances. Ce sont les seuls véhicules qui ont accès sur le site.

« Nous, la communauté estudiantine, nous avons été associées dans les travaux préparatoires, question de voir dans la mesure du possible comment on penserait pour éviter des désagréments en cette journée. Il y a eu des étapes de sensibilisation. Nous avons sensibilisé tant soit peu par les spots, des descentes sur terrain, surtout pour ceux qui ont des véhicules et qui ont des taxi-motos, et ça n’a pas été facile. Mais, il y a eu des organisations telles que nous avons créé des parkings, parce que généralement, les gens ont l’habitude de parquer devant les facultés et devant des espaces libres, mais il fallait créer les parkings de circonstance pour éviter des problèmes», a indiqué Dan Tshimini, ministre de l’Intérieur de la coordination estudiantine.

Cette initiative fait suite à la célébration de la journée mondiale du climat.

Créée à l’initiative de plusieurs ONG, la Journée mondiale du climat est célébrée chaque année le 8 décembre. Cette journée est l’occasion de rappeler la menace du réchauffement climatique et la nécessité d’agir pour en limiter les effets, déjà visibles. Les étudiants qui ont suivi les cours en toute quiétude ce vendredi 08 décembre, saluent cette initiative.

///Sonore 2: (femme parle français)

« Moi, je trouve que c’est une bonne chose. Déjà, si on veut voir la cause pour laquelle, l’université de Kinshasa a organisé ça, c’est pour lutter contre la pollution. Déjà l’environnement est pollué par des taxis, donc, autobus. Donc, c’est une bonne initiative que le recteur a pris. Je soutiens ça à 100%», a souligné pour sa part, Philo Ilunga, étudiante de L2 Droit/ LMD.

Pour sa part, Bruno Kalonda, ancien de l’Unikin trouve que c’est vraiment très significatif, parce que voyons un peu aujourd’hui, nous souffrons du réchauffement climatique. Il y a plusieurs perturbations liées au climat à cause des gaz, à cause des fabrications et tout. Et en guise de commémoration de cette journée, c’est alors que, le comité de gestion a pris cette décision afin de valoriser cette journée pour que ça puisse donner encore plus d’ampleur à la population pendant que les gens ignorent. Et moi, je trouve que ça devrait être fait chaque année en guise de cette journée. Et d’ailleurs, ça profite aux professeurs, aux étudiants et aux apprenants qui sont sur le lieu pour profiter de ce calme afin de bien travailler.»

C’est la première fois qu’une telle journée est organisée sur le campus de l’Université de Kinshasa. Une vraie réussite qui a fait naître de nouvelles idées. Les autorités universitaires projettent un curage général des caniveaux sur le site pour la semaine prochaine.