Journée internationale de lutte contre la corruption : Le réseau local Un Global Compact Rdc réaffirme son engagement à lutter contre ce fléau

L’humanité a célébré ce samedi 9 décembre 2023, la journée internationale de lutte contre la corruption. Le thème retenu pour cette 20ème édition est : « unir le monde contre la corruption ». A cette occasion, le réseau local Un Global Compact en RDC), une initiative des Nations unies qui a été lancée en l’an 2000 est à nos jours la plus grande structure au monde en matière de développement durable au travers sa commission de lutte anticorruption, a organisé  une conférence de presse ce samedi 9 décembre à Kinshasa dans la salle de conférence de la Clé des Châteaux.

Devant l’assistance qui était composée en majorité des journalistes, des responsables  des entreprises membres de Un Global Compact Network RDC dont Vodacom Congo, les 3 animateurs de cette conférence de presse en l’occurrence, Célestin Mukeba, président du conseil d’administration UNGC RDC et président de la commission anti-corruption, Jean-Didier Tusamba, membre de la commission anti-corruption et Me Mavinga, associé gérant du cabinet Mavinga Declerc et partners ont tous tour à tour abordé la question de la corruption qui reste encore un fléau à travers le monde en général et en République démocratique du Congo en particulier.

En cette grande célébration où l’humanité entière réfléchit sur la problématique de la corruption, le réseau local Un Global Compact Rdc a fait de cette conférence de presse une occasion de mettre en avant l’importance de l’intégrité et de la transparence dans les affaires, en particulier dans le contexte fiscal, mais aussi annoncer un avant-projet de loi anti-corruption axé sur la fiscalité. Cette proposition ambitieuse vise à renforcer les mesures de lutte contre la corruption dans le domaine de la fiscalité, afin de garantir une équité fiscale et de protéger les intérêts des parties prenantes.

Prenant la parole en sa qualité de président de la commission anti-corruption du réseau local de global Compact network Rdc, Célestin Mukeba qui a encore une fois lancé l’appel à tout le monde de réunir les efforts pour éradiquer ce fléau, a déclaré que « pour résoudre aujourd’hui le problème de la pauvreté et ou de la faim, on doit boucher le trou de la corruption », avant de saluer quelques efforts et initiatives que Un Global Compact Rdc ne cesse de mettre en place pour combattre la corruption.

De son côté, Jean-Didier Tusamba, membre de la commission anti-corruption est revenu sur quelques accomplissements déjà réalisés en contribution à la campagne de la lutte contre la corruption, l’un des objectifs menés par cette organisation locale notamment. Dans son intervention, Me Mavinga, Associé-gérant du cabinet Mavinga Declerc et partners a présenté à cette occasion un projet de loi sur la lutte contre la corruption axé sur la fiscalité.

Il s’agit d’un document qui compte 7 chapitres. Ce projet de loi sera accessible à tout le monde une fois que les discussions avec les partenaires seront finies. Pour Me Mavinga, dans ce même document, plusieurs propositions ont été formulées toujours dans la cadre de la lutte contre la corruption, notamment celle d’une juridiction spécialisée, soit un Parquet spécialisé, des magistrats et avocats aussi.

Sachez que Un Global Compact Rdc est représenté actuellement dans 37 entreprises et sa mission est de mobiliser le secteur privé autour de toutes les questions de responsabilité sociétale des entreprises en faveur de la mise en œuvre des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Il a comme champ d’intervention  l’anti-corruption, la protection de l’environnement, les normes internationales du travail et les droits de l’homme.

Osée Kalombo




Descente de Fatshi 20 ce 15 décembre à Tshikapa : Augustin Kabuya et Théo Kazadi peaufinent des grandes stratégies

L’élection du candidat numéro 20 reste la grande préoccupation de l’honorable Théo Kazadi et l’ensemble de son regroupement politique AA/C, dans le cadre de la campagne électorale de Félix Tshisekedi Tshilombo,  candidat numéro 20 qui sera dans la ville de Tshikapa d’ici le 15 décembre pour battre sa campagne électorale devant la population de cette province.

Rêvant voir le président Fatshi obtenir la majorité des voix chez lui, le Secrétaire général du parti au pouvoir (UDPS) a effectué une descente à Tshikapa où une rencontre avec plusieurs couches de la population a une lieu.

L’honorable Théo Kazadi  invite  la population du Kasaï membres de  différents partis politiques membres de l’Union sacrée à répondre massivement à l’arrivée du chef de l’Etat, mais aussi  de  sceller la victoire de Félix Tshisekedi à une majorité écrasante le 20 décembre.

Il a expliqué les raisons qui doivent pousser les RD-Congolais à voter pour le candidat numéro 20. « Ne donnez pas l’occasion aux inconnus de venir nous diriger pour détruire encore notre pays. Nous devons lutter pour que notre pays soit dirigé par un digne fils que nous connaissons bien tous, qui a une vision et la volonté de mieux faire les choses. Voilà pourquoi nous devons soutenir la candidature du Président Félix Tshisekedi. Il mérite une victoire pour un second mandat », a mobilisé  Théo Kazadi Muayila à ses Etats-majors de Tshikapa.

Candidat au territoire de Tshikapa Kamonia, le Député national Théo Kazadi qui a une popularité indiscutable dans le chef-lieu de la province du Kasaï, a fait traîner une foule immense dimanche dans trois Collines (Kele, Dibumba et Kanzala) avec un message clair, celui de voter massivement Félix Tshisekedi Tshilombo.

Pour sa part, le Secrétaire général de l’Udps a laissé le même message à la population lors de son meeting de samedi passé à Tshikapa.

A quelques minutes de son départ de Kinshasa, le Secrétariat de l’Udps a échangé avec le député national Théo Kazadi Muayila autour des stratégies à prendre pour permettre au chef de l’État d’obtenir les 100% de voix au Kasaï. Théo Kazadi Muayila reste l’espoir stratégique au Kasaï pour une réélection réussie du chef de l’Etat et l’obtention de la majorité aux élus au nom de l’Union sacrée de la nation.

Avant de prendre le vol pour Kinshasa, le membre influent du présidium de l’Union sacrée, Augustin Kabuya est resté très assuré sur un accueil digne de Félix Tshisekedi Tshilombo avec l’appui de l’honorable Théo Kazadi dit” Mbimbi Ela Mayi.

Jean-Luc Bakampenda depuis Tshikapa ville




Exclusif : Les Émirats arabes unis dressent une liste de personnalités algériennes interdites de séjourner sur leur territoire

Les relations bilatérales entre les Emirats Arabes Unis et l’Algérie ne cessent de se détériorer et d’empirer. Les violentes campagnes politiques et médiatiques enclenchées contre les émirats et ses autorités par la presse officielle et privée affiliée au régime algérien ont fait basculer les relations bilatérales dans une phase de tensions accrues.

Et en réaction à ces attaques politiques et médiatiques, Abu Dhabi a pris récemment une mesure radicale : une liste de personnalités algériennes interdites de séjourner sur le territoire émirati a été établie par les autorités, a-t-on pu confirmer auprès de plusieurs sources diplomatiques concordantes.
Des personnalités issues de l’univers des médias, des partis politiques algériens ou des certains opérateurs économiques ainsi que d’ancien dirigeants militaires ou civils algériens ne sont plus les bienvenus à Dubai, Abu Dhabi ou les autres villes émiraties. Ces personnalités ont été inscrites sur une « liste noire » lorsqu’elles accomplissent les démarches nécessaires pour obtenir des visas pour les Emirats Arabes-Unis. Cette mesure a été voulue par les autorités émiraties comme une « sanction » contre les individus alimentant un lobbying violemment hostile aux émirats en Algérie.
Des journalistes, des politiques ainsi que des fonctionnaires ou anciens hauts responsables du pouvoir algérien, de nombreuses personnalités algériennes ont été inscrites sur cette « liste noire », assurent nos sources. Cette sanction a empêché des personnalités algériennes de participer à des activités internationales organisées à Dubai ou Abu Dhabi. Récemment, ce problème a alimenté une vive colère à Alger poussant ainsi les personnalités ciblées par ces sanctions en raison de leur prise de position politique contre les Emirats et leur politique internationale de saisir directement le ministère algérien des Affaires Étrangères pour lui demander d’agir et de protester auprès du gouvernement émirati.
L’ambassadeur algérien à Abu Dhabi, selon nos sources, aurait réclamé des explications et des entrevues officielles avec les autorités émiraties pour trouver des solutions aux blocages dont sont victimes ces personnalités algériennes jugées « indésirables » aux émirats. Mais, pour le moment, rien ne semble pouvoir faire fléchir Abu Dhabi qui ne tolère plus visiblement les excès des campagnes de diatribes violentes menées depuis Alger contre ses symboles, ses dirigeants ou ses intérêts géopolitiques.




Sahara: l’ONU adopte une nouvelle résolution favorable au Maroc

L’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter une résolution réaffirmant son soutien au processus politique mené sous les auspices exclusives du Conseil de sécurité des Nations-Unies pour le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, et réitérant l’enterrement définitif du référendum.

Ainsi, l’Assemblée générale a confirmé la résolution adoptée par la 4e commission en octobre dernier. La résolution appelle l’ensemble des parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général de l’ONU et son envoyé personnel pour parvenir à une solution politique à ce différend régional sur la base des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité depuis 2007.

Elle soutient ainsi le processus politique basé sur les 19 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, en vue d’aboutir à une solution « politique juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara marocain.

Le document loue les efforts déployés dans ce sens, et invite toutes les parties à coopérer pleinement avec le Secrétaire général, et les unes avec les autres, afin de parvenir à une « solution politique qui soit mutuellement acceptable ».

Cette résolution, à l’instar de ses précédentes et de celles adoptées par le Conseil de sécurité depuis deux décennies, ne cite à aucun moment le référendum, mort et enterré aussi bien par le Secrétaire général de l’ONU que par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations-Unies.

L’Assemblée générale de l’ONU se félicite également dans cette résolution que les parties se soient engagées à continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue, sur la base des efforts consentis et des faits nouveaux survenus depuis 2006, assurant ainsi l’application des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Ainsi, il est à noter que le seul fait nouveau survenu dans le processus politique depuis 2006 est la présentation par le Maroc le 11 avril 2007 de l’initiative d’autonomie.

A cet égard, l’Assemblée générale soutient les résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui ont consacré la prééminence de l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc, saluée par l’organe exécutif et l’ensemble de la communauté internationale comme étant une initiative sérieuse et crédible pour le règlement définitif de ce différend régional dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.

Le texte soutient également les recommandations des résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602 et 2654 toutes consacrées dans la résolution 2703 adoptée le 30 octobre 2023, qui déterminent les paramètres de la solution du différend régional sur le Sahara marocain, à savoir une solution politique, réaliste, pragmatique, durable et reposant sur le compromis.

Les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602, 2654 et 2703 ont consacré, rappelle-t-on, le processus de tables-rondes et défini, une fois pour toute, ses quatre participants, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le « polisario« . En effet, les résolutions 2440, 2468, 2494, 2548, 2602, 2654 et 2703 citent l’Algérie, au même titre que le Maroc, à cinq reprises, réaffirmant ainsi le rôle de l’Algérie en tant que partie principale à ce différend régional.

L’interaction du Maroc saluée

Ces résolutions du Conseil de sécurité saluent, par ailleurs, les mesures et les initiatives prises par le Maroc pour la promotion et la protection des droits de l’Homme dans ses provinces du Sud, et le rôle joué par les Commissions du Conseil national des droits de l’Homme à Laâyoune et Dakhla, ainsi que l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies.

Elles réitèrent aussi la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et le recensement des populations des camps de Tindouf, et exigent le déploiement des efforts nécessaires à cette fin.

La résolution de l’Assemblée générale ne se réfère nullement à une soi-disant guerre imaginaire que l’Algérie et son pantin le « polisario » prétendent exister au Sahara marocain. Ainsi, après le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale met à nu, à son tour, les mensonges et les fabrications de l’Algérie et du « polisario » au sujet de la situation au Sahara marocain marquée par la quiétude, la stabilité et le développement

tous azimuts.