La carmélite Anne de Jésus bientôt proclamée bienheureuse

Ce jeudi 14 décembre 2023, en la fête de saint Jean de la Croix, le Vatican reconnaît officiellement un miracle attribué à la vénérable servante de Dieu Anne de Jésus, née Anna de Lobera y Torres (1545-1621), réformatrice du Carmel aux côtés de sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la Croix.

Le pape François a reçu en audience ce matin le cardinal Marcello Semeraro, Préfet du Dicastère pour les causes des saints, et l’a autorisé à promulguer le décret ouvrant la voie de béatification de la carmélite déchaussée.

Sœur Anne de Jésus a été le bras droit de sainte Thérèse d’Avila et une grande amie de saint Jean de la Croix. Elle a participé à la fondation de nombreux monastères en Espagne et à l’étranger, selon la réforme du Carmel. La « grande capitaine des prieures », comme on la surnommait, a pu donner le meilleur d’elle-même dans l’esprit et le style de sainte Thérèse. Sa réputation était celle d’une personnalité forte, d’un discernement sûr et d’un accueil plein de charité.

La religieuse a fondé avec saint Jean de la Croix un Carmel à Grenade, puis un autre à Madrid. En 1604, elle a introduit l’Ordre réformé en France avec quelques compagnes. Elle y a fondé le Carmel de Paris et ceux de Pontoise et de Dijon en 1605. Elle a fondé ensuite des monastères à Bruxelles, Louvain et Mons, suscité la fondation du Carmel de Cracovie en 1612, et celui des émigrées anglaises d’Anvers en 1619.

Durant tout ce temps de fondations, sœur Anne de Jésus a choisi la fidélité inconditionnelle à l’œuvre de sainte Thérèse d’Avila, au prix de souffrances et d’humiliations. Elle a pu également, de son vivant, rassembler les écrits de la sainte, et a contribué à leur diffusion en Eu

rope.




Défi de la vaccination: Dr. Claude Ngabu déplore le nombre assez significatif des enfants zéro dose dans certains pays africains

Le Docteur Claude Ngabu, spécialiste en Santé au bureau régional du Fonds des Nations unies pour l’Enfance (UNICEF) à Dakar, a déploré le fait qu’il y ait encore actuellement un nombre assez significatif des enfants zéro dose, soit des enfants qui n’ont jamais été en contact avec le vaccin dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Avec des mots bien trouvés, cet expert en santé, qui intervenait au 1er Forum des Médias sur la santé infantile, vaccination et nutrition, organisé par le Réseau des Médias africain pour la promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) à Lomé au Togo, a reconnu que la vaccination en Afrique de l’Ouest et du Centre a été fortement impactée par plusieurs facteurs, parmi lesquels la Covid 19.

A l’en croire, l’avènement de la Covid 19 a eu un rôle majeur dans le ralentissement des couvertures vaccinales observées dans la plupart des pays. Il y a eu certes des efforts qui ont été fournis et une certaine amélioration des couvertures vaccinales mais un bon nombre de pays, n’ont pas pu atteindre les résultats escomptés avant la Covid 19.

«  Il est extrêmement important de souligner qu’à ce stade, il y a un nombre de pays qui ont un nombre assez significatif des enfants zéro dose. Ce sont des enfants qui n’ont jamais été en contact avec la vaccination. Et ça c’est extrêmement important de pouvoir le souligner. Au-delà de ça, lorsque les enfants reçoivent le vaccin, il y a parfois d’autres qui sortent ou qui sont perdus, qui n’arrivent pas achever leur vaccination. Et c’est lot, complété aux enfants zéro dose, constituent une masse assez importante dans notre région, qui impacte justement les couvertures vaccinales et bien entendu l’immunité de ces enfants », a regretté le docteur Claude Ngadu, visiblement abattu par ce constat malheureux.

Enjeux de la vaccination contre les maladies infantiles en Afrique de l’Ouest et du Centre.

S’exprimant sur cette thématique, le spécialiste en santé au bureau régionale de l’UNICEF à Dakar, a fait savoir que la vaccination est une question de souveraineté nationale. Et donc, les gouvernements doivent prendre des dispositions nécessaires. Parce qu’il y a de gros efforts qui sont fournis par certains pays, tandis que d’autres peinent à financer la vaccination.

Et parmi ces pays à encourager, il y a le Ghana, qui est déjà en train d’expérimenter le nouveau vaccin contre la malaria. «  Le paludisme est l’une des premières causes de mortalité des enfants dans notre région. Il est montré que selon les données qu’un enfant meurt pratiquement chaque minute. Et donc, c’est bien de pouvoir marquer le fait que les efforts doivent être fournis à la fois pour permettre à ces enfants d’accéder à tous les moyens possibles dans le cadre de la prévention mais aussi dans le cadre de la prise en charge. Je dois avouer ici que beaucoup de pays ont déjà fourni assez d’efforts dans le cadre de dispositif national de la prévention et de la lutte contre la malaria avec des mécanismes divers par exemple l’utilisation de la moustiquaire imprégnée… Il restait un élément nouveau, c’est celui du vaccin contre le paludisme. C’est un vaccin qui a été homologué par l’Oms. Il permet de prévenir surtout dans les zones à haut risques de transmission du paludisme. Et donc, c’est une appréciation à sa juste valeur de l’introduction de ce nouveau vaccin, qui a été déjà introduit en 2019. Le Ghana est parmi les premiers pays à avoir utilisé ce vaccin dans notre région et y a démontré des résultats convaincants en termes de réduction de la morbidité et de mortalité des enfants. Donc, c’est une occasion qui est lancée ici de pouvoir soutenir les Etas à pouvoir introduire progressivement ce vaccin qui reste quand-même un élément extrêmement important pour pouvoir réduire la mortalité spécialement pour les enfants », avait indiqué le Dr. Claude Ngabu lors de ce Forum, qui avait réuni 60 journalistes venus de 23 pays africains.

A côté du paludisme, quatre autres maladies peuvent être évitées par la vaccination. Il s’agit de la poliomyélite, la fièvre jaune, la rougeole, et la méningite.

S’agissant de la poliomyélite, soulignons que le Nigeria et la Rdc sont les plus concernés. Tandis que pour la fièvre jaune, trois pays dont le Niger, sont fortement touchés. La méningite frappe 16 pays.

D’autres vaccins contre le cancer, la rougeole sont également en cours d’expérimentation.

Prince Yassa depuis Lomé




La Fondation Vodacom désormais en partenariat avec l’association One Love

C’est avec fierté que la Fondation Vodacom a, le 8 décembre dernier annoncé son partenariat avec l’association One Love. Selon un communiqué publié à cet effet, la mission principale de l’association One Love est d’offrir un foyer aux enfants abandonnés et de contribuer à une éducation de qualité pour les jeunes filles congolaises.

Dans la réalisation de son projet ambitieux de construire une école maternelle et primaire ouverte à tous les enfants, quels que soient leurs âges, leurs niveaux de vie et leurs besoins, l’Association One Love organise un Gala de charité ce vendredi 8 novembre au Chapiteau du Pullman Hôtel de Kinshasa. Ce projet qui s’adresse particulièrement aux enfants les plus vulnérables qui sont les plus exposés aux risques d’exploitation et de négligence trouvera sa réalisation à travers la collecte de dons à l’issue de cette soirée de Gala.

Fondée en 2013 et installée en RDC depuis 2016, L’association One Love héberge, à temps plein, depuis 2017 une quarantaine d’enfants de la rue et leur fournit tous les moyens de subsistance nécessaires. De plus, elle organise en son sein des activités permettant aux jeunes de développer leurs dons et talents. Chaque semaine, son centre aéré, le One Love Center, accueil une centaine d’enfants pour une heure de jeu et de détente, dans un environnement sécurisé et chaleureux.

C’est avec enthousiasme que la Fondation Vodacom a annoncé son engagement dans ce beau projet. Pour célébrer leur partenariat, la Fondation Vodacom, représentée par sa Responsable, Madame Roliane Yulu prendra part à ce dîner de charité. Tous les fonds collectés seront alloués au soutien de la noble mission de l’association One Love qui est de fournir une éducation de qualité aux enfants défavorisés en RDC.

« Pionnière de l’éducation numérique pour tous en RDC, la Fondation Vodacom est fière de faire partie d’une initiative aussi inspirante et a hâte de jouer un rôle dans l’épanouissement des enfants recueillis par l’association One Love. Dans les prochains jours nous envisageons la mise en place d’une classe numérique au sein du One Love Center et par la suite le développement de diverses opportunités de formation bénéfique pour ces enfants vulnérables grâce à la plateforme éducative VODAEDUC.CD. et le service financier M-Pesa », a déclaré, Mme Roliane Yulu, Responsable de la Fondation Vodacom.

 

 

A propos de la Fondation Vodacom

 

La Fondation Vodacom est une association sans but lucratif (ASBL) autonome, en charge des œuvres sociales entrant dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise de Vodacom Congo.

 

Elle entend contribuer au bien-être social du peuple congolais à travers des actions sociales dans les domaines clés tels que l’éducation, la santé et l’inclusion pour tous.

 

En effet, depuis plus de deux décennies, la Fondation Vodacom œuvre en République Démocratique du Congo au travers de multiples initiatives sur le territoire national

 

La Fondation Vodacom Congo a lancé en 2022 son projet-phare dénommé ” Les 12 élans de cœur » qui consiste en un ensemble d’activités sociales réalisées sur douze mois pour améliorer les conditions des vies grâce à la technologie !

Parmi ses nombreuses réalisations en faveur de la population, figurent notamment les programmes suivants :

 

Alerte rouge : un programme ayant pour but de répondre aux besoins des déplacés vivant dans les camps des réfugiés.

JE SUIS CAP : un projet lancé en collaboration avec VISA, visant l’autonomisation et la réinsertion sociale des femmes vivant avec un handicap.

Les programmes de bourses d’études qui consistent à octroyer spécifiquement la Bourse EXETAT, permettant aux finalistes du secondaire d’accéder à l’enseignement supérieur en prenant en charge les frais de scolarité et la BOURSE VODAEDUC, intégrée cette année en faveur des élèves du primaire et secondaire.

Les classes numériques, installées à travers le pays en collaborations avec les écoles locales,

La mise en ligne des portails d’information gratuits, à savoir VODAEDUC, CONNECTU et Mum & Baby,

et bien plus encore.

 

 




Pour la paix et les élections apaisées en Rdc : Ejiba ya Mapia appelle les chrétiens à observer 5 minutes de prière dans la mi-journée du lundi 18 décembre 

La Confession religieuse l’Eglise du Réveil du Congo (ERC) appelle les Congolais en général et les fidèles chrétiens en particulier à consacrer 5 minutes de prières dans la mi-journée (12 heures juste) du lundi 18 décembre 2023, afin d’implorer la paix “divine” pour un atterrissage en douceur des élections du 20 décembre 2023.

Cet appel a été lancé le mercredi 13 décembre par l’Archevêque-président et Représentant légal de l’Église du Réveil du Congo lors d’un culte pour la nation, organisé au temple de l’Eglise Pentecôtiste Secouristes (EPS) à Kinshasa.

Pour Ejiba ya Mapia, « la série continue et le peuple doit être engagé dans la prière et d’ailleurs nous allons communiquer tout de suite que le lundi 18 décembre, nous aurons 5 minutes sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo, pour inviter tous les chrétiens, chacun où il sera qu’il passe juste 5 minutes, pour demander à Dieu et proclamer la paix le 20 décembre. La paix le jour de la proclamation des résultats et la paix sur toutes nos frontières. Que l’Éternel Dieu nous exauce et que l’ennemi échoue. C’est ça le message, c’est ça la prière pour chaque congolais partout où il se trouvera même en brousse, au village tous en unité d’esprit », a-t-il lancé.

Le numéro un de l’Eglise du réveil du Congo a, par ailleurs, exhorté les jeunes à ne pas se laisser manipuler en cette période cruciale de la campagne électorale et à bannir tout discours de haine tribale qui frise la cohésion et l’unité du Congo.

« Le message, c’est de dire, Il y a ce temps des élections, nous prions pour le président de la République, pour le Gouvernement, pour le Parlement, pour les Cours et tribunaux et pour quiconque a une charge publique que Dieu leur accorde la force pendant la campagne et après la campagne que chacun accepte les issues des urnes. C’est la CENI seule, qui peut proclamer les résultats. Les autres associations n’en ont pas le droit. Que les jeunes ne cèdent pas aux messages de haine, de tribalisme et surtout le respect de biens publics», a ajouté l’archevêque président.

Invité spécialement à ce culte, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité a saisi l’occasion pour vanter son bilan personnel et celui du chef de l’État. Cependant, Peter Kazadi a mis en garde les fidèles chrétiens contre les candidats Présidents soutenus par les pays agresseurs de la Rdc. Il a rassuré la population que tout est mis en œuvre aux fins d’assurer la sécurité les Congolais pendant et après les élections. Scrutins auxquels, l’Église du Réveil du Congo (ERC) s’apprête à déployer ses observateurs, suffisamment outillés, le 20 décembre dans tous les bureaux de vote.

Ce rendez-vous religieux qui s’inscrit dans le cadre de l’accompagnement de l’église au processus en cours, a connu la participation des fidèles, des évêques et des pasteurs membres de l’ERC. Parmi les invités spéciaux, l’on a aussi noté la présence du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi Kankonde, le président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa Godé Mpoyi, le Conseiller spécial du Chef de l’État en matière de changement de mentalités Jacques Kangudia.

Osée Kalombo




Papa Alain Moloto: Décédé sans mourir ? (Martin Kilabi Kapata)

Tu restes un Parolier inspiré non succédé, un Prédicateur abouti et un Volcanique chanteur congolais incompris par une frange obscure. Par devers ta particularité imposable, tu as montré que tu étais taillé dans du bois servant à forger de Grands Artistes. 10 ans après, tu es IRREMPLAÇABLE sur terrain.

Nombreux corsent et s’efforcent aux micros mais, JAMAIS comme toi.

Passé lointain m’inspire, ta voix pure et ton jeu de scène ont fait rugir les différents publics, ici en Rdc et ailleurs, d’un plaisir spirituellement inoubliable (FIKIN).

Papa Alain, comme la multitude aimait t’appeler joyeusement, tu avais certes puisé tes choix de composition mélancolique dans la sève des chansons que seuls toi et ton groupe aviez servies avec beaucoup de bonheur, dans l’esthétique musicale convaincante, aux silhouettes des anges sans angles.

10 ans passés auprès du Père Céleste, selon moi, tu as tes médailles jalousement gardées dans nos annales. Ta voix, tes compositions et ta descendance peinent à cohabiter après toi. Mais hélas, le vide est criant, nous vivons ton absence, l’absence de celui ou ceux qui peuvent atteindre les sommités du bonheur musical comme toi et sans toi.

Tu es décédé sans mourir.




S’adressant à ses diocésains : Mgr Donatien Bafuidinsoni est pour le renouvellement de la classe politique, avec de nouvelles figures, pas les mêmes depuis des décennies (…)

« Allons choisir de nouveaux dirigeants ! », c’est le message que l’Evêque d’Inongo, Mgr Donatien Bafuidinsoni SJ a adressé à ses diocésains. Ainsi, il les invite à dire non aux opportunistes qui ont changé de camps à la recherche des intérêts personnels – Non à ceux qui ont pris comme suppléants les membres de leurs familles – Non à ceux qui ont postulé à tous les niveaux (preuves qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire pour notre pays, sinon tenter la chance) – Non aux tribalistes et aux népotistes (leurs paroles et les actes les accusent, car ils sèment la haine et prêchent la division entre les peuples avec des conséquences qui peuvent être désastreuses pour nous, alors qu’ils vont, eux et leurs familles, fuir à l’étranger). – Non à l’achat des consciences (ils distribuent des T-shirts, achètent vos cartes d’électeurs pour bien tricher. C’est déjà là un signe qu’ils ne sont pas honnêtes, sont de moralité douteuse et veulent prendre le pouvoir par des moyens frauduleux, non pour nous servir, mais pour se servir, et continuer à nous asservir). – Non à ceux qui veulent cacher leur mégestion et abus du pouvoir en évoquant le patriotisme, la souveraineté nationale, l’impérialisme, le colonialisme et que sais-je encore.

 

Mes chers diocésains Mes frères et mes sœurs,

1. Nous sommes entrés dans la dernière semaine de la campagne qui va nous amener aux élections le 20 décembre prochain, sauf imprévu.

2. Je me suis permis d’écouter, de voir et de lire ce qui se passe à ce sujet. On entend beaucoup de choses, on voit les candidats ou leurs « commissionnaires électoraux » passer dans les territoires ou ville de notre Province de Mai-Ndombe, où ils n’ont jamais été pendant tout le mandat qui s’achève. Si certains vantent leur bilan et continuent encore à nous abreuver des promesses, d’autres critiquent ce bilan et à leurs tours, promettent de faire mieux. Et tout cela ne va pas sans insultes ou dénigrements, sur les réseaux sociaux, sur les places publiques ou les antennes de radio, avec de la violence verbale et physique. C’est honteux, inqualifiable de la part des hommes et des femmes qui prétendent assumer des responsabilités politiques. On se serait entendu à des meetings en fonction d’un projet de société. Que nenni !

3. Tout cela m’appelle à donner mon avis et à attirer l’attention de mes chers diocésains et diocésaines pour qu’ils assument et exercent, avec conscience et en connaissance des causes, leur devoir citoyen pour un avenir meilleur de notre pays.

4. Me référant au dernier message des évêques de la Cenco, intitulé « Pour des élections crédibles. Peuple congolais, réveille-toi de ton sommeil (cf. Rm 13, 11)», résumé par le secrétariat général dans son communiqué de presse du 21 novembre dernier, je soutiens pour ma part qu’il est temps, et c’est maintenant, que nous devons choisir de nouveaux dirigeants du pays.

5. Pour ce faire, je vous invite à dire : – Non aux opportunistes qui ont changé de camps à la recherche des intérêts personnels – Non à ceux qui ont pris comme suppléants les membres de leurs familles – Non à ceux qui ont postulé à tous les niveaux (preuves qu’ils ne savent pas ce qu’ils veulent faire pour notre pays, sinon tenter la chance) – Non aux tribalistes et aux népotistes (leurs paroles et les actes les accusent, car ils sèment la haine et prêchent la division entre les peuples avec des conséquences qui peuvent être désastreuses pour nous, alors qu’ils vont, eux et leurs familles, fuir à l’étranger). – Non à l’achat des consciences (ils distribuent des T-shirts, achètent vos cartes d’électeurs pour bien tricher. C’est déjà là un signe qu’ils ne sont pas honnêtes, sont de moralité douteuse et veulent prendre le pouvoir par des moyens frauduleux, non pour nous servir, mais pour se servir, et continuer à nous asservir). – Non à ceux qui veulent cacher leur mégestion et abus du pouvoir en évoquant le patriotisme, la souveraineté nationale, l’impérialisme, le colonialisme et que sais-je encore.

6. Pour un avenir meilleur, autre que celui de la souffrance, de la misère, nous devons renouveler la classe politique, avec de nouvelles figures, pas les mêmes depuis des décennies, pas ceux-là qui ont étalé leur amateurisme, qui ont détourné l’argent du pays, qui se sont enrichis sans vergogne et qui se sont constitués en bande de ‘‘sapeurs’’ et de jouisseurs au lieu de construire le pays.

7. Mes chers diocésains et diocésaines, mes frères et sœurs, allons voter pour le bien de notre province, pour nous donner de vrais responsables qui vont sortir le Mai-Ndombe de son enclavement. Devant les bureaux de vote, avant, pendant et après, soyons vigilants pour nous rassurer que l’on ne nous impose pas des personnes que nous n’aurons pas choisies.

8. Je vous invite à prier pour notre pays, pour que la paix règne dans le cœur de chacun et que nous soyons tous des artisans de paix. Que le pouvoir de ce monde ne nous fasse pas oublier que servir et donner sa vie en rançon pour la multitude vaut mieux que tout, si l’on veut hériter du Royaume des cieux (cf. Mc 10, 42-45). Par l’intercession de la Vierge Marie, notre Dame de la Paix, que l’Enfant Jésus, qui vient, nous trouve dans la paix et dans la joie d’avoir une classe politique renouvelée et légitime.

Fait à Inongo, le 14 décembre 2023

Donatien Bafuidinsoni, SJ.

Evêque d’Inongo




À la journée porte-ouverte de Nsunga ya Kongo : l’ANAPEX exalte son accompagnement aux producteurs   

L’ANAPEX a pris part le 05 décembre 2023 à la journée porte- ouverte organisée par l’Asbl Nsunga ya Kongo au Centre Wallonie Bruxelles à Kinshasa.

Cette activité qui rentrait dans le cadre de la journée internationale de l’arbre, visait à édifier les participants, à savoir les entrepreneurs, sur l’importance de développer ses affaires tant au niveau de la production que de l’exportation.

Représentant le Directeur Général à la conférence-débat, le Directeur de Développement de produit et Assistance technique, Thythy Nsumbu, a édifié l’assistance sur l’accompagnement gratuit qu’offre l’ANAPEX aux exportateurs, les efforts de l’Agence pour fluidifier les exportations, les avantages d’exporter ses produits agricoles et aussi les conditions à remplir pour devenir exportateur.

La responsable de l’Asbl Nsunga ya Kongo a, pour sa part, invité l’assistance à mettre en œuvre une intelligence collective afin d’être les premiers consommateurs des produits made in Congo. Elle a également plaidé pour un travail d’ensemble pour parvenir à une labellisation des produits congolais.

Plusieurs autres intervenants ont édifié l’assistance sur différents sujets, notamment l’importance du marketing dans l’entrepreneuriat, les différents types d’entreprises, leur organisation structurelle et leur financement, la normalisation et l’apport du numérique dans une entreprise.

La journée a été marquée par des expo-vente des produits agricoles transformés localeme




Des images du polisario montrent la présence de miliciens du Sahel

De récentes photos publiées par les séparatistes du polisario mettent en évidence l’implication de ce groupe séparatiste dans la formation et le recrutement de soldats appartenant à des milices paramilitaires originaires de pays d’Afrique subsaharienne.

Plus que jamais le groupe polisario constitue une menace sécuritaire pour l’Afrique et en particulier pour le Sahel, depuis que des preuves de l’implication de ses membres dans la formation militaire et de combat de milices non gouvernementales pesant sur la sécurité des pays d’Afrique subsahariennes.

 

Les pays du Sahel qui affrontent et font face à la menace terroriste ainsi que celle des groupes rebelles, voyant des régions entières échapper à leur contrôle, sont aujourd’hui directement menacés par le polisario et l’Algérie qui forment ces miliciens sur le sol algérien dans un objectif clair de déstabiliser les Etats.

Les images publiées par le polisario lui-même à l’occasion de ce qu’il a nommé comme une « cérémonie de remise des diplômes de l’école militaire Al-Wali », montrent plusieurs recrues d’Afrique subsaharienne parmi les « diplômés », ce qui pose des problèmes de sécurité et aussi diplomatiques entre ces pays dont les ressortissants sont non identifiés et l’Algérie qui parraine les entraînements militaires, en fournissant la logistique et les accords.

Des sources de Hespress ont indiqué que ces mercenaires formés par la milice séparatiste du polisario sont issus de plusieurs ethnies et probablement originaires des pays du Sahel et de l’Afrique subsaharienne.

Les mêmes sources ajoutent : « Le front polisario a toujours nié son implication dans le recrutement d’enfants mineurs et l’embauche de milices militaires, mais les photos publiées récemment dans lesquelles apparaissaient des soldats africains, et avant cela, des enfants mineurs portant des armes à feu, viennent de les démasquer ».

Des organisations espagnoles ont récemment publié des rapports sur la nature de la composition démographique du polisario et des habitants dans les camps de Tindouf. Ces rapports font ressortir que la majorité d’entre eux sont des non-Sahraouis et viennent principalement des pays du Sahel et de l’Afrique subsaharienne.

Cela expliquerait sans aucun doute les raisons du refus systématique de laisser le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) procéder au recensement des populations des camps de Tindouf par l’Algérie.

Toutes les dernières résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ont exhorté les autorités algériennes à permettre le recensement des populations des camps de Tindouf, en vain.

En juin dernier, à l’occasion de la conférence internationale d’Oslo sur « la protection des enfants en temps de conflits armés », l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a appelé la communauté internationale à prendre des mesures « fermes et urgentes » contre l’enrôlement militaire par le polisario des enfants dans les camps de Tindouf et à empêcher qu’ils deviennent « les extrémistes et les terroristes de demain ».

« Il est consternant de voir que des groupes armés poursuivent, en toute impunité, l’enrôlement forcé et l’endoctrinement des enfants, à des fins terroristes et militaires », a déclaré l’ambassadeur qui a toujours milité pour les droits des enfants, rappelant qu’il s’agit d’un crime de guerre.

Et de poursuivre: « C’est le cas des groupes armés terroristes de Daesh, Al Chabab, Boko Haram, ainsi que le Polisario, qui continuent de violer tous les instruments internationaux du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, et imposent leurs idéologies obscurantistes et leur endoctrinement militaire aux enfants dans plusieurs régions du monde ».