L’Azerbaïdjan renouvelle son «soutien permanent et constant» à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

La présidente de l’Assemblée nationale de l’Azerbaïdjan, Sahiba Gafarova, a réitéré, le jeudi 14 décembre à Rabat, «le soutien permanent et constant» de son pays à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, saluant la convergence des vues entre les deux pays sur de nombreuses questions et l’attachement à la souveraineté et à l’intégrité territoriale des États et au règlement pacifique des différends.

En visite de travail au Royaume à la tête d’une importante délégation, la présidente de l’Assemblée nationale de l’Azerbaïdjan, Sahiba Gafarova, a salué le développement que connaît le Maroc dans divers domaines, mettant en avant la solidité des relations politiques unissant les deux pays.

Selon un communiqué de la Chambre des conseillers, la responsable azerbaïdjanaise a insisté sur l’importance de redoubler les efforts pour promouvoir la coopération économique, notant que les deux pays sont appelés à donner un nouveau dynamisme à leur collaboration dans le domaine parlementaire, à travers le renforcement des mécanismes de dialogue et de consultation, au service des questions d’intérêt commun.

Le 14 décembre 2023 la Présidente du @Milli_Majlis d’Azerbaïdjan SEMme Sahiba Gafarova @Speaker_Az a rencontré le Président de la Chambre des Conseillers du Parlement du Maroc SEM Naam Miyara. La coopération bilatérale interparlementaire a été discutée. https://t.co/WqlnSSsgKJ

De son côté, le président de la Chambre des conseillers Enaam Mayara s’est félicité de cette visite qui reflète la qualité des relations politiques et la profondeur des liens fraternels, culturels et civilisationnels unissant le Maroc et l’Azerbaïdjan, ajoutant que cette rencontre intervient dans un contexte particulier, marqué par la célébration du 30ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.

Dans ce sens, il a rappelé la tenue de la deuxième session de la commission mixte de coopération bilatérale, qui a été sanctionnée par la conclusion d’une série d’accords et de mémorandums d’entente dans divers domaines, illustrant ainsi l’engagement des deux pays à diversifier et approfondir leur coopération, conformément aux hautes orientations du roi Mohammed VI et du Président azerbaïdjanais Ilham Aliyev.

Lire aussi : Sahara: l’Azerbaïdjan réaffirme son soutien «permanent et indéfectible» à l’intégrité territoriale du Maroc

Après avoir donné des explications détaillées sur l’action de la Chambre des conseillers, sa composition et ses prérogatives, Enaam Mayara a fait part de la disposition de la Chambre à accompagner le processus de développement de ces relations bilatérales et à les soutenir dans toutes les initiatives.

Il a également tenu à remercier la République d’Azerbaïdjan pour «sa position ferme et constante en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume et de sa souveraineté sur ses provinces du Sud», affirmant le soutien continu du Maroc à l’Azerbaïdjan dans les différents forums internationaux.

Par Le360 (avec MAP)




Lors de la 12ème édition des «Atlantic Dialogues» : Plus de 400 experts explorent les voies d’un «nouveau pacte atlantique»

Il est plus que jamais nécessaire d’explorer les pistes de réflexion autour de la signification de l’Atlantique pour le monde et de voir quelles seraient les réponses à apporter pour un cadre de coopération fructueux et élargi.

Conférence : Plus de 400 invités issus de 80 nationalités différentes du bassin atlantique se réunissent du 14 au 16 décembre dans la ville ocre lors de la 12ème édition de la conférence annuelle «The Atlantic Dialogues». Organisée par Policy Center for the New South (PCNS), cette rencontre internationale prend la thématique centrale de «A More Assertive Atlantic : Its Meaning for the World» (Un Atlantique plus affirmé : sa signification pour le monde).

The Atlantic Dialogues font leur retour pour une 12ème édition qui se veut être à fort impact. Cette conférence se déroule, en effet, dans un contexte marqué par la volonté exprimée par le Maroc à faire de sa façade atlantique un moyen d’ouverture pour l’Afrique vers le reste du monde. De plus, les défis globaux actuels, aggravés par les tensions géopolitiques, sont énormes mais la coopération multilatérale reste la voie ultime à prendre pour y faire face. Il est donc plus que jamais nécessaire d’explorer les pistes de réflexion autour de la signification de l’Atlantique pour le monde et de voir quelles seraient les réponses à apporter pour un cadre de coopération fructueux et élargi.

C’est dans cet esprit que Policy for the New South organise du 14 au 16 décembre 2023 à Marrakech ces Atlantic Diaogues sous la thématique «A More Assertive Atlantic : Its Meaning for the World» (Un Atlantique plus affirmé : sa signification pour le monde). Ainsi, 400 participants de 80 nationalités font part à ce débat. Il faut dire que le choix de la thématique de cette édition n’est pas fortuit. Il s’agit, pour les organisateurs, de refléter l’importance croissante de l’espace atlantique dans le contexte mondial actuel et approfondir la compréhension des implications de la nouvelle perception de cet espace.

«L’accent est mis sur la promotion de la coopération atlantique, considérée comme essentielle pour le développement économique et social, en particulier pour les pays du sud de l’Atlantique. Cette coopération peut offrir une réponse coordonnée aux défis tels que la transition climatique et contribuer à la paix et à la sécurité dans la région», affirment les organisateurs de cette édition. Dans cette perspective l’approche de l’Atlantique élargi peut apporter une contribution utile à la réinvention nécessaire de la gouvernance mondiale et une nouvelle articulation des logiques de coopération Nord-Sud et Sud-Sud.

A noter que la conférence des Atlantic Dialogues, au cours de ses onze éditions précédentes, a fédéré un ensemble d’acteurs internationaux, atteignant aujourd’hui une communauté de plus de 2.000 membres.

La 10ème édition des Atlantics Currents promeut un «Pax Atlantica»

Ouvrage. Comme à l’accoutumée, en prélude des débats de «Atlantic Dialogues», a lieu la présentation du rapport Atlantic Currents, réalisé par Policy Centre for the New South. Cette année, ce rapport boucle sa 10ème édition avec des contributions d’auteurs représentant plus de 24 États appartenant aux différentes régions de l’Atlantique (Caraïbe insulaire, Amérique Centrale, Amérique du Nord, Europe du Nord, Europe du Sud, Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest atlantiques, et trois pays non-atlantiques (Italie, Japon, Pérou). Cet ouvrage coordonné par Mohammed Loulichki, ancien ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies et Senior Fellow du Policy Center, braque les projecteurs sur les enjeux qui interpellent les Etats du bassin atlantique.

A cette occasion Mohammed Loulichki souligne : « Nous avons tenté de développer ce concept d’Atlantique élargi pour ne pas limiter justement la communauté transatlantique uniquement à l’Europe et à l’Amérique du Nord» . M. Loulichki a mis l’accent sur le fait que cette optique d’un Atlantique plus élargi implique l’inclusion et la mise en relation entre le nord et le sud et entre les deux rives de l’Atlantique en dépit des distances. Il a rappelé l’initiative «innovante» prise par le Maroc dans ce sens et qui inclut tous les pays africains. Ce document explore les aspects variés de la connexion atlantique et identifie à la fois les défis à surmonter, les outils à mobiliser et les perspectives de coopération qui s’offrent dans les domaines du commerce, de protection de l’environnement, de sûreté énergétique, de dividende démographique et de la promotion d’une «Pax Atlantica».

Vers un réseau d’une nouvelle génération de leaders

ADEL. The Atlantic Dialogues est aussi l’occasion pour de jeunes leaders d’exprimer leurs approches sur la coopération atlantique. Ainsi, le programme Emerging leaders (ADEL) qui met en avant la jeunesse atlantique entreprenante ambitionne d’impliquer des jeunes leaders émergents appartenant aux pays du bassin atlantique dans les rouages des décisions publiques.

Le principe de ce programme repose sur l’intégration à la Conférence de 30-50 jeunes, âgés de 35 ans au maximum. Ils sont sélectionnés parmi plusieurs centaines de candidatures déposées à travers le monde.

Ces jeunes représentent 26 nationalités et proviennent majoritairement de la région atlantique (70%). Après une formation de trois jours axée sur le leadership et le design thinking pour aborder les enjeux de l’Atlantique élargi, les nouveaux membres d’ADEL rejoignent la conférence.

A noter que la communauté ADEL compte à ce jour 420 membres iss

us de 60 pays.




Lors de la 12ème édition des «Atlantic Dialogues» : Plus de 400 experts explorent les voies d’un «nouveau pacte atlantique»

Il est plus que jamais nécessaire d’explorer les pistes de réflexion autour de la signification de l’Atlantique pour le monde et de voir quelles seraient les réponses à apporter pour un cadre de coopération fructueux et élargi.

Conférence : Plus de 400 invités issus de 80 nationalités différentes du bassin atlantique se réunissent du 14 au 16 décembre dans la ville ocre lors de la 12ème édition de la conférence annuelle «The Atlantic Dialogues». Organisée par Policy Center for the New South (PCNS), cette rencontre internationale prend la thématique centrale de «A More Assertive Atlantic : Its Meaning for the World» (Un Atlantique plus affirmé : sa signification pour le monde).

The Atlantic Dialogues font leur retour pour une 12ème édition qui se veut être à fort impact. Cette conférence se déroule, en effet, dans un contexte marqué par la volonté exprimée par le Maroc à faire de sa façade atlantique un moyen d’ouverture pour l’Afrique vers le reste du monde. De plus, les défis globaux actuels, aggravés par les tensions géopolitiques, sont énormes mais la coopération multilatérale reste la voie ultime à prendre pour y faire face. Il est donc plus que jamais nécessaire d’explorer les pistes de réflexion autour de la signification de l’Atlantique pour le monde et de voir quelles seraient les réponses à apporter pour un cadre de coopération fructueux et élargi.

C’est dans cet esprit que Policy for the New South organise du 14 au 16 décembre 2023 à Marrakech ces Atlantic Diaogues sous la thématique «A More Assertive Atlantic : Its Meaning for the World» (Un Atlantique plus affirmé : sa signification pour le monde). Ainsi, 400 participants de 80 nationalités font part à ce débat. Il faut dire que le choix de la thématique de cette édition n’est pas fortuit. Il s’agit, pour les organisateurs, de refléter l’importance croissante de l’espace atlantique dans le contexte mondial actuel et approfondir la compréhension des implications de la nouvelle perception de cet espace.

«L’accent est mis sur la promotion de la coopération atlantique, considérée comme essentielle pour le développement économique et social, en particulier pour les pays du sud de l’Atlantique. Cette coopération peut offrir une réponse coordonnée aux défis tels que la transition climatique et contribuer à la paix et à la sécurité dans la région», affirment les organisateurs de cette édition. Dans cette perspective l’approche de l’Atlantique élargi peut apporter une contribution utile à la réinvention nécessaire de la gouvernance mondiale et une nouvelle articulation des logiques de coopération Nord-Sud et Sud-Sud.

A noter que la conférence des Atlantic Dialogues, au cours de ses onze éditions précédentes, a fédéré un ensemble d’acteurs internationaux, atteignant aujourd’hui une communauté de plus de 2.000 membres.

La 10ème édition des Atlantics Currents promeut un «Pax Atlantica»

Ouvrage. Comme à l’accoutumée, en prélude des débats de «Atlantic Dialogues», a lieu la présentation du rapport Atlantic Currents, réalisé par Policy Centre for the New South. Cette année, ce rapport boucle sa 10ème édition avec des contributions d’auteurs représentant plus de 24 États appartenant aux différentes régions de l’Atlantique (Caraïbe insulaire, Amérique Centrale, Amérique du Nord, Europe du Nord, Europe du Sud, Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest atlantiques, et trois pays non-atlantiques (Italie, Japon, Pérou). Cet ouvrage coordonné par Mohammed Loulichki, ancien ambassadeur du Maroc auprès des Nations Unies et Senior Fellow du Policy Center, braque les projecteurs sur les enjeux qui interpellent les Etats du bassin atlantique.

A cette occasion Mohammed Loulichki souligne : « Nous avons tenté de développer ce concept d’Atlantique élargi pour ne pas limiter justement la communauté transatlantique uniquement à l’Europe et à l’Amérique du Nord» . M. Loulichki a mis l’accent sur le fait que cette optique d’un Atlantique plus élargi implique l’inclusion et la mise en relation entre le nord et le sud et entre les deux rives de l’Atlantique en dépit des distances. Il a rappelé l’initiative «innovante» prise par le Maroc dans ce sens et qui inclut tous les pays africains. Ce document explore les aspects variés de la connexion atlantique et identifie à la fois les défis à surmonter, les outils à mobiliser et les perspectives de coopération qui s’offrent dans les domaines du commerce, de protection de l’environnement, de sûreté énergétique, de dividende démographique et de la promotion d’une «Pax Atlantica».

Vers un réseau d’une nouvelle génération de leaders

ADEL. The Atlantic Dialogues est aussi l’occasion pour de jeunes leaders d’exprimer leurs approches sur la coopération atlantique. Ainsi, le programme Emerging leaders (ADEL) qui met en avant la jeunesse atlantique entreprenante ambitionne d’impliquer des jeunes leaders émergents appartenant aux pays du bassin atlantique dans les rouages des décisions publiques.

Le principe de ce programme repose sur l’intégration à la Conférence de 30-50 jeunes, âgés de 35 ans au maximum. Ils sont sélectionnés parmi plusieurs centaines de candidatures déposées à travers le monde.

Ces jeunes représentent 26 nationalités et proviennent majoritairement de la région atlantique (70%). Après une formation de trois jours axée sur le leadership et le design thinking pour aborder les enjeux de l’Atlantique élargi, les nouveaux membres d’ADEL rejoignent la conférence.

A noter que la communauté ADEL compte à ce jour 420 membres iss

us de 60 pays.




L’importance croissante de l’espace atlantique dans le contexte mondial en débat à Marrakech

Les initiatives se multiplient en faveur d’un espace atlantique plus intégré et surtout plus équilibré. Le Maroc a déjà pris les choses en main en créant un cadre institutionnel regroupant les 23 États africains atlantiques en vue de consolider la sécurité, la stabilité et la prospérité partagée dans la région. C’est dans ce contexte que les travaux de la 12e édition de la conférence internationale «The Atlantic Dialogues» ont démarré ce jeudi à Marrakech. Avec la participation d’éminentes personnalités du monde de la politique et de l’économie, cette conférence est l’occasion de débattre de l’importance croissante de l’espace atlantique dans le contexte mondial actuel.

Dans un monde en perpétuelle mutation, la promotion de la coopération au niveau du bassin atlantique s’impose désormais comme une priorité absolue. Experts, diplomates, politiques et économistes se sont donné rendez-vous à Marrakech, à l’occasion de la 12e édition de la conférence internationale annuelle du Policy Center for the New South (PCNS) «The Atlantic Dialogues», pour débattre autour des moyens à même de promouvoir cette coopération dans un Atlantique plus affirmé. Ouverte hier au prestigieux hôtel Mamounia, cette conférence s’aligne sur les Hautes Orientations et Directives Royales sur l’Afrique atlantique, contenues dans le discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte, et tend à refléter l’importance croissante de l’espace atlantique dans le contexte mondial actuel, précisent les organisateurs.

Le Policy Center for the New South (PCNS) vient de publier la 10ème édition de son rapport annuel “Atlantic Currents” qui traite des menaces, défis et opportunités dans l’espace atlantique.

Modérant la séance inaugurale de cette conférence, l’ancien diplomate et actuel Senior Fellow chez PCNS, Mohammed Loulichki, a ouvert les débats en posant la question sur les moyens d’assurer un équilibre aujourd’hui entre les pays de l’Atlantique et également de permettre une convergence entre les différentes initiatives émergentes en faveur de cette région.

Pour répondre aux questionnements de lancement de cette conférence, le vice-président du German Marshall Fund of the United States, Ian Lesser, a assuré qu’on était aujourd’hui en train de revenir à plus d’équilibre dans l’Atlantique. «On ne peut pas parler de l’Atlantique aujourd’hui sans évoquer les relations Nord-Sud», a-t-il affirmé en définissant plusieurs axes de ces relations. Il s’agit notamment des questions sécuritaires, de la connectivité numérique et des énergies renouvelables. Ces relations ne concernent pas que les États, a assuré le responsable de l’Institut visant la promotion des relations transatlantiques. En effet, plusieurs autres acteurs entrent en jeu. Il a cité, dans ce sens, les villes, les régions, le secteur privé ainsi que la société civile.

C’est ce jeudi que démarrent les travaux de la 12ème édition de la conférence internationale annuelle ‘’The Atlantic Dialogues’’ de Policy Center for the New South (PCNS). Ce rendez-vous réunit plus de 400 participants et se prolonge jusqu’au 16 décembre 2023 à Marrakech.

De son côté, la professeure à l’Université autonome de Nuevo Leon à Mexico, Jessica De Alba-Ulloa, a assuré que beaucoup restait encore à faire pour de meilleures relations entre les pays de l’Atlantique. «On doit regarder davantage vers l’Afrique qui est en pleine croissance avec une population jeune et des atouts importants tels que les terres arables», a assuré l’universitaire qui a plaidé pour la conclusion d’accords de libre-échange entre les pays du bassin atlantique.

Même son de cloche auprès du coordinateur du centre Atlantic basé au Portugal, Nuno António de Noronha Bragança, qui a insisté sur l’importance de la coopération sécuritaire dans sa dimension globale, à savoir la sécurité humaine, alimentaire et sanitaire. « Nous avons mis en exergue l’importance de l’Atlantique et nous savons pertinemment que dans cet espace dynamique et complexe, nous avons des défis et des menaces sécuritaires qui ne sont pas isolés», a-t-il relevé. Il a par ailleurs insisté sur la convergence des différentes initiatives lancées en faveur de la promotion de la coopération dans l’espace atlantique, dont les initiatives marocaines et américaines.

Intervenant également lors de ce panel d’ouverture, la Senior Economist chez Policy Center for the New South, Afaf Zarkik, a insisté sur l’importance de l’adoption de solutions innovantes afin de faire face aux problèmes dont souffrent certains pays de l’Atlantique, notamment en Afrique subsaharienne. L’économiste, qui a contribué aux travaux d’élaboration de la 10e édition du Rapport «Atlantic Currents», a mis en avant l’exemple d’une entité créée au niveau de ces pays pour servir d’intermédiaire entre le secteur public et le privé.

À rappeler que cette édition, qui se tient du 14 au 16 décembre 2023 à Marrakech, est placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Axée sur le thème «A More Assertive Atlantic: Its Meaning for the World» (Un Atlantique plus affirmé : sa signification pour le monde), elle devrait rassembler plus de 400 invités de 80 nationalités différentes du bassin atlantique, a indiqué le PCNS dans un communiqué.

Nouvelles mesures

L’autre secteur polluant, à savoir les transports, avec une part de 29% des émissions enregistrées au Maroc, est concerné par les mesures publiques. Outre l’encouragement de la mobilité verte à travers les projets de tramway et de transports en commun de manière générale, les départements concernés s’attèlent sur l’élaboration de nouvelles mesures notamment fiscales et réglementaires susceptibles d’améliorer l’efficacité énergétique du parc automobile, et de promouvoir les véhicules électriques et hybrides. Toutefois, cet engouement est loin de faire l’unanimité aussi bien à l’international qu’au Maroc.

Un constat relevé par l’expert en intelligence économique, Oussama Ouassini. Pour lui, le Maroc s’érige depuis quelques années comme le “bon élève” des instances internationales dans les questions de la transition énergétique et du développement durable, sans pour autant qu’il prenne en considération les enjeux économiques et géopolitiques. “Le PIB (produit intérieur brut) mondial passera de 90.000 milliards de dollars en 2020 à 135.000 milliards en 2030, et ce second chiffre sera composé à hauteur de 50% des secteurs de l’intelligence artificielle et de l’économie 4.0 qui nécessitent énormément d’énergie”, souligne Oussama Ouassini. Et d’ajouter que “les pays développés qui manquent de ressources en énergies fossiles forcent le passage aux énergies renouvelables et l’abandon du pétrole et du charbon qui sont essentiellement entre les mains d’autres pays, en imposant des mesures comme la taxe carbone dont l’objectif n’est autre que de combler l’écart en matière de compétitivité économique entre le thermique et le renouvelable”.

Mais pour sortir de ce dilemme, notre interlocuteur affirme que le Maroc doit opter pour l’énergie nucléaire, hautement compétitive et qui pourrait répondre aux urgences en termes d’émission à effet de serre tout en soulageant la facture énergétique du Royaume.

Taxe carbone

D’autant plus que Rafael Mariano Grossi, directeur général de l’Association internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré, le 28 novembre 2023, que le Maroc fait partie des pays qui commenceront à produire de l’énergie nucléaire d’ici quelques années. Une piste qui pourrait s’avérer intéressante sur le plan financier pour le Royaume, notamment pour alimenter les très énergivores stations de dessalement d’eau sur lesquelles ils comptent beaucoup pour faire face aux récurrentes sécheresses et le manque d’eau qui en résulte, étant donné la productivité supérieure d’une station nucléaire comparativement aux autres sources d’énergie qu’elles soient fossiles ou vertes.

 

Par Louay Kerdouss




Le Maroc précurseur dans l’énergie renouvelable : Le Royaume-Soleil

Solaire, éolien, gaz naturel et, éventuellement, le nucléaire. Le Maroc explore déjà toutes les pistes pour diversifier sa production énergétique. Objectif: répondre aux exigences de développement durable, tout en allégeant la dépendance énergétique à l’étranger qui a longtemps pesé sur l’économie nationale.

“Le début de la fin des énergies fossiles”. C’est sans doute l’annonce phare qui ressort en prime de cette 28ème Conférence des parties (COP) qui s’est tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats arabes unis. “Nous avons une formulation sur les énergies fossiles dans l’accord final, pour la première fois”, a indiqué Sultan Al-Jaber, président émirati de la COP28, après l’adoption par 194 pays du tout premier texte, jugé “historique”, appelant à une transition vers l’abandon des énergies fossiles.

C’est donc sans grande surprise que le Maroc, dont le sol a toujours été réputé par sa pauvreté en termes de ressources énergétiques fossiles, avec tout ce que cela lui pose comme handicap sur le plan économique, a misé sur une forte présence lors de ce grand rendez-vous, en dépêchant une délégation composée de 824 membres, se hissant ainsi dans le top 10 des pays les plus représentés, devançant même plusieurs grands pays industriels comme les Etats-Unis, la France ou encore le Royaume-Uni. Il faut dire que, depuis plus d’une quinzaine d’années maintenant, le Maroc fait des énergies renouvelables un chantier prioritaire et un pari de très haute importance dans ses objectif de développement durable, sous l’impulsion et la supervision constante du roi Mohammed VI. “La profonde conviction du Maroc, dont l’engagement climatique est précurseur, se concrétise à travers plusieurs leviers stratégiques et politiques, dont une contribution nationale déterminée rehaussée en 2021. Notre nouveau modèle de développement est conçu dans une optique de durabilité. Notre stratégie nationale de développement durable est pensée et déclinée dans une perspective de forte inclusion”, a rappelé le Souverain dans son discours au sommet mondial sur l’action climatique, organisé dans le cadre de la COP28.

Concrètement, le Royaume s’est engagé, depuis le lancement de sa nouvelle stratégie énergétique en 2009, pour la diversification de son mix énergétique afin d’atteindre 52% de la puissance électrique installée à partir de sources renouvelables d’ici 2030. Un objectif qui semble largement atteignable selon si l’on croit les chiffres avancés par Leila Benali. Si son département n’a pas donné de retour aux multiples sollicitations de Maroc Hebdo à ce sujet, la ministre de la Transition énergétique a affirmé dans une tribune exclusive publiée le 28 novembre 2023 par le média émirati spécialisé Attaqa que le Maroc a déjà atteint plus de 40% de part des énergies renouvelables dans son mix énergétique. À ce jour, le Royaume affiche 4,1gigawatts (GW) de puissance installée de sources renouvelables, à cela s’ajoute 4,2GW dans le cadre des projets en cours de développement.

C’est le cas par exemple pour le gigantesque complexe Noor, dont la première station, Noor I, a été inaugurée en février 2016 par Mohammed VI, avant que Noor II, III et IV ne soient mises en service deux ans plus tard. Au total, le complexe qui s’étend sur 3.000 hectares et qui a nécessité des investissements de plus de 24 milliards de dirhams (MMDH), offre une puissance de 580 mégawatts (MW).

Le projet Noor Midelt

“Pour être un pays fort et indépendant, il faut absolument être souverain en matière d’énergie et c’est pour cela que le Maroc doit continuer sur cette voie. On a vu comment les Européens ont souffert par rapport au gaz russe dont ils dépendent beaucoup”, explique à Maroc Hebdo, Mohamed Bouhamidi, expert en énergies renouvelables. Une politique qui pourrait bénéficier d’ailleurs de la crédibilité et de l’attractivité du Maroc aux yeux des institutions financières internationales, poursuit notre interlocuteur.

Le développement du solaire ne s’arrête pas là. Le projet Noor Midelt, lancé en 2016 et dont la première phase devrait entrer en service en 2024, permettra une puissance installée totale cumulée de ses trois phases estimée à 1.600 mégawatts (MW). Par ailleurs, l’éolien reste jusqu’à maintenant le “champion” des énergies renouvelables au Maroc. Selon les chiffres de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE), cette source générait 1.553MW en termes de puissance installée en 2022, soit environ deux fois plus que le solaire. Une performance qui est dûe aux nombreux grands projets déjà en place notamment dans les régions du sud. À titre d’exemple, la ville de Tarfaya abrite le plus grand parc éolien d’Afrique, entré en service en décembre 2014, avec une puissance de plus de 300MW. Plus récemment, c’est un autre parc éolien aussi important qui a déjà commencé à produire de l’électricité dans la ville de Boujdour depuis juillet 2023, offrant une puissance de 300MW.

Mix énergétique

Conséquence, la dépendance énergétique du Maroc a reculé de 97,50% en 2008 à 90,31% en 2021. Une tendance qui devrait se renforcer, alors que Leila Benali avait mis l’accent, début 2023, sur le très important potentiel du pays en termes d’énergies renouvelables, qui s’élèverait à 400GW, soit largement plus que les 4,1GW déjà disponibles et les 4,2GW en cours de développement.

Outre son engagement concernant le mix énergétique, le Maroc s’est également posé comme objectif, dans le cadre de sa contribution déterminée au niveau national du Maroc, actualisée en 2021, de réduire de 45% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030 par rapport au niveau de 2010. À cet égard, il faut noter que le contribution du Maroc est l’une des seules à répondre aux exigences concernant l’objectif de limiter le réchauffement climatique au niveau mondial à 1,5°C.

Dans ce sens, le Maroc s’est déjà lancé dans la décarbonation de son industrie, qui s’accapare à elle seule 30% des émissions de gaz du pays. Une orientation plus que jamais urgente et nécessaire, alors que l’Union européenne (UE), qui reçoit les ? des exportations marocaines, a commencé à appliquer dès le 1er octobre 2023 son fameux mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, communément appelé “taxe carbone”. Une phase transitoire a été décidée jusqu’au 31 décembre 2025, date après laquelle les exportateurs issus de pays tiers, dont le Maroc, devront payer des coûts supplémentaires en fonction des émissions de gaz à effet de serre engendrées par leurs activités.

Gazoduc Nigéria-Maroc

À cet égard, le Royaume s’est tourné également vers le gaz comme source d’énergie fossile dont l’impact en termes d’émissions reste nettement moins important que le charbon. Le projet pharaonique du gazoduc reliant le Nigéria au Maroc en passant par plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest pour exporter le gaz à l’Europe est au coeur de cette stratégie. Le ministre nigérian chargé des Ressources pétrolières, Ekperikpe Ekpo, avait annoncé le 29 novembre 2023 que le démarrage des travaux de construction du gazoduc Nigéria- Maroc se fera en 2024. À cela s’ajoute l’accélération du rythme d’exploration des potentiels gisements gaziers situés dans le nord du pays. De quoi aider à atteindre l’objectif de supprimer totalement le charbon dans la production électrique nationale d’ici 2040.




Madrid qualifie de “fructueuse” la visite au Maroc du chef de la diplomatie espagnole

Le ministère espagnol des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération a qualifié, vendredi, de “fructueuse” la visite effectuée, mercredi et jeudi au Maroc, par le chef de la diplomatie, José Manuel Albares.
“Deux jours de visite fructueuse au Maroc du ministre Albares”, écrit, vendredi, le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un message publié sur son compte X, précisant que Madrid et Rabat ont réaffirmé, à cette occasion, leurs ”liens forts d’amitié, de voisinage et de coopération”.
La même source a rappelé, dans ce contexte, que le chef de la diplomatie espagnole a, lors de ce premier voyage bilatéral à un pays étranger depuis le début de la nouvelle législature, été reçu par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avant de s’entretenir avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.
Le chef de la diplomatie espagnole a également eu une rencontre avec des acteurs économiques marocains et espagnols et visité l’Ecole espagnole de Rabat.
La visite de M. Albares au Maroc s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat stratégique en constante évolution entre le Maroc et l’Espagne. Elle vient conforter l’ampleur des liens d’amitié et la sérénité et la solidité des relations stratégiques entre les deux pays.
Les relations maroco-espagnoles ne cessent d’évoluer et de s’enrichir, grâce à la forte impulsion donnée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, lors de Sa rencontre avec le Président du Gouvernement espagnol, M. Pedro Sanchez, le 7 avril 2022.