CAN 2023 : La liste de la Rdc sera dévoilée le 27 décembre !

Fin du suspense dans dix jours ! Sébastien Desabre, le sélectionneur des Léopards, annoncera la liste des joueurs retenus avec la RD Congo pour la Coupe d’Afrique des nations le 27 décembre prochain, “via les canaux officiels de la Fédération congolaise de football“, a annoncé l’instance ce dimanche.

A moins d’une grosse surprise avec le latéral droit de Manchester United, Aaron Wan-Bissaka, qui laisse la porte ouverte à son pays d’origine, a priori, aucune arrivée notable ne devrait avoir lieu. La liste devrait fortement ressembler à celle qui avait été dévoilée contre la Mauritanie (15/11) et le Soudan (19/11), le mois dernier. A la CAN 2023, les Congolais débuteront leur tournoi face à la Zambie (17/01) avant de défier le Maroc de Walid Regragui (21/01) et la Tanzanie pour clôturer les phases de poules (24/01).

Un groupe assez ouvert, dans lequel les Lions de l’Atlas font évidemment office de favoris. Les Léopards sont considérés, tout comme la Zambie, parmi les outsiders de cette poule. La Tanzanie fait office de petit poucet mais ne sera pas pour autant à prendre à la légère. Absents de la dernière CAN mais huitièmes de finaliste il y a quatre ans, les supporters congolais espèrent voir leur équipe atteindre au minimum la phase à élimination directe.

Un dernier rassemblement mitigé

En novembre, à l’occasion du début des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les Léopards ont d’abord battu la Mauritanie (2-0, buts de Yoane Wissa et Theo Bongonda) avant de s’incliner face au Soudan (1-0). Un rassemblement contrasté donc, qui n’aura sans doute pas rassuré complètement Sébastien Desabre. Une victoire pour démarrer face aux Chipolopolos de Zambie, le 17 janvier prochain, permettrait donc de faire le plein de confiance pour le reste de la compétition.




Une élection présidentielle sans recours aux fondements idéologiques : Entretien exclusif avec Crispin Kabasele Tshimanga, président de l’UDS

Trois questions à Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, Président National de l’UDS (Union des Démocrates Socialistes), à propos de l’élection présidentielle devant se tenir le 20 Décembre en RDC. Ces élections présentent la caractéristique d’être organisées sur un seul tour, mais surtout cette année de se dérouler sans la participation des habitants de certaines régions de l’Est du pays, soumises à des tensions armées pour une bonne part soutenues voire organisées par des pays voisins (Rwanda et Ouganda). La grande richesse du sous-sol congolais surtout dans la partie orientale du pays aiguise depuis même avant la colonisation les appétits les plus cyniques et les moins scrupuleux…

L’UDS est membre de l’ « Union Sacrée pour la Nation », coalition politique formée il y a deux ans autour du Président sortant en réaction aux risques grandissants de balkanisation. Notre camarade Crispin Kabasele est quant à lui candidat pour les élections législatives, qui se tiendront le même jour, dans la province du Kasaï.

Initiative Communiste : Des régions de l’est de la RD Congo connaissent depuis quelques années un regain de tensions et de violences entre divers groupes armés et entre certains de ces groupes et les FARDC (Forces armées de la République Démocratique du Congo), sans oublier que certains de ces groupes sont activement soutenus par le régime de Paul Kagamé au Rwanda. Dans ce contexte, diriez-vous que la sécurité est l’enjeu essentiel de ses élections ?

Crispin Kabasele Tshimanga : Tout à fait. La question sécuritaire est au centre de la campagne présidentielle en cours pour l’élection du 20 Décembre 2023. Tous les candidats l’ont abordée. Le Président sortant Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se révèle comme le plus agressif et déterminé à utiliser tous les moyens en sa possession pour ramener la paix dans la partie orientale du pays. Des dispositifs militaires et réglementaires ont été mis en place. Quant au candidat Moise Katumbi Chapwe, il est resté timide tout en promettant qu’en six mois d’exercice, une fois à la présidence, mettrait fin à la guerre sans pour autant esquisser sa recette miraculeuse pour y parvenir.

 

L’ancien Premier Ministre Adolphe Muzitu est revenu sur l’idée d’ériger un mur à la frontière entre le Rwanda et la RD Congo. Les autres candidats, notamment Dr Mukwege, Martin Fayulu, n’ont aucun plan, à part suivre les fluctuations des masses populaires congolaises.

Au demeurant, l’opinion soutient le candidat fermement engagé au règlement militaire de l’insécurité récurrente entretenue par les voisins dont le Rwanda.

Quand les médias français évoquent les prochaines élections présidentielles en RDC, les candidats ne sont pas caractérisés par leur orientation politique. Pouvez-vous nous présenter les orientations des principaux d’entre eux ?

Il est difficile de présenter les orientations politiques de différents candidats tant il est vrai que le microcosme politique fait rarement cas des fondements idéologiques bien connus. Même si la plupart des partis politiques congolais copient servilement les nombreuses idéologies existantes, il est malheureux de constater que les options de celles-ci sont rares dans leurs discours et programmes politiques.

Le social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a décliné un programme plutôt pragmatique que de gauche. Le programme du libéral Moise Katumbi Chapwe est un fourre-tout. Les autres sont difficiles à classer sur l’échiquier idéologique. L’absence des fondamentaux propres à chaque idéologie rend celles-ci difficilement repérables. On ne sent pas la différence entre la gauche, la droite et le centre.

Dans l’ensemble, sur des thèmes importants comme le redressement économique, l’éducation, la santé, l’agriculture, l’emploi, la jeunesse, la décentralisation, la lutte contre la corruption, etc., il y a absence des mesures phares chez un grand nombre de candidats. Le Président sortant a, quant à lui, plaidé pour la consolidation des acquis de son quinquennat.

Les autorités congolaises ont récemment congédié la mission d’observation électorale de l’UE, leur reprochant leur manque de transparence à propos de leurs outils numériques. Pensez-vous que l’Union Européenne pourrait vouloir manipuler le scrutin ?

L’opinion publique congolaise, intriguée par les manigances de l’église catholique locale, a été  surprise d’apprendre de la bouche de certains candidats qu’ils ne reconnaîtront que les résultats publiés par les observateurs électoraux étrangers et la CENCO (Conférence Épiscopale Nationale Congolaise). De là, la suspicion a monté d’un cran. Face au refus des observateurs électoraux de l’Union Européenne de faire contrôler leurs équipements par les services spécialisés congolais, il y a eu doute. Surtout qu’il se raconte dans le camp de quelques candidats que tout est fait pour la chute du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Donc, l’Union Européenne est soupçonnée de rouler pour les adversaires du Président sortant.




Ce 20 : le 20 part favori

Au terme d’un mois de campagne électorale rude, éprouvante et épuisante au cours de laquelle les principaux challengers à la présidentielle (Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Denis Mukwenge et Adolphe Muzito) ne se sont pas fait des cadeaux, les rapports de force ont fini par s’établir. Le candidat N°20, candidat à sa succession, part largement favori ce 20 décembre 2023. A son actif : le nombre élevé des provinces, en ce compris des agglomérations, parcourues ; la communion parfaite avec les populations des contrées visitées à travers des foules drainées dans les différentes zones géographiques et linguistiques du pays, ce qui traduit pour son compte un certain primat en termes de géopolitique électorale par rapport à ses farouches concurrents. Et aussi son bilan du premier quinquennat caractérisé par des résultats palpables sur les plans social (avec notamment la gratuité de l’enseignement de base), économico-financier, de défense et sécurité du territoire, diplomatique, et de développement, dont le point d’orgue est le PDL-145 T. Lequel bilan est assorti des six engagements portant projet de société à réaliser au cours du deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Malgré des prophéties aussi rocambolesques les unes que les autres, les Congolais seront devant les urnes ce mercredi 20 décembre 2023 pour se choisir des dirigeants pour la mandature 2024-2028. Plus de cent mille candidats aux différents échelons (Présidentielle, députation nationale, députation provinciale et conseillers communaux) sont ainsi en lice pour se disputer 44 millions de suffrages de Congolais afin se prévaloir in fine du statut de dirigeants représentatifs et légitimes. De toutes ces élections, la présidentielle se révèle la plus prestigieuse en ce qu’elle est un rendez-vous d’une personne avec toute une nation en perspective d’une fonction au travers de laquelle ladite personne incarne non seulement la nation tout entière, mais préside aussi à sa destinée tout en se situant au centre de gravité de celle-ci.

Aux termes des arrêts de la Cour constitutionnelle suite à l’examen des contentieux des candidatures, 26 candidats présidents de la République se sont retrouvés dans les starting-blocks pour la présidentielle 2023 au lancement de la campagne électorale le 19 novembre. Après une croisade aussi rude, éprouvante qu’épuisante, ponctuée par-ci par-là de quelques incidents, beaucoup de candidatures se sont révélées de complaisance. Les uns, des véritables inconnus, ne se sont déployés nulle part, les autres, fantaisistes ont, pour se donner une conscience tranquille, parcouru une province, une ou quelques agglomérations. D’autres se sont révélés «alimentaires». Ils se sont jetés à cœur perdu, sans avoir même entamé la campagne, dans les bras d’un autre candidat pour lui donner beaucoup plus de stature. Les ralliements de Franck Djongo, Seth Kikuni, Augustin Matata Ponyo et Delly Sesanga à Moïse Katumbi se passent  de tout commentaire.

Bref, sur les 26 candidats à la présidence de la République, cinq ont émergé du lot : le N° 20, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat à sa succession, le N°3, Moïse Katumbi, le transfuge de l’Union Sacrée de la Nation (USN), le N° 21, Martin Fayulu, le «président élu » en 2018 en quête de la récupération de «sa victoire volée», le N°15, Denis Mukwege Mukengere, Prix Nobel de la paix en passe de réparer le pays à l’instar de ses patientes de l’Hôpital de Panzi, et, dans une certaine mesure, le N°24, Adolphe Muzito. Mais, au fur et à mesure du déroulement de la campagne électorale, un tiercé, constitué des N° 20, 21 et 3, s’est démarqué pour se placer en tête de la course. De retour à Bukavu où il avait lancé sa campagne, le N° 15 semble manifester quelques signes d’essoufflement après s’être lancé à l’assaut de l’ancienne Grande Orientale et du Nord-Kivu. Quant au N°24, il ne paraît pas être engagé dans une course de fond. Il serait plus en quête de la consolidation de sa notoriété politique sur le territoire national.

Dans le peloton de tête, le candidat N° 20 part largement favori pour ce 20 décembre. Il aligne à son actif plusieurs avantages sur ses concurrents directs, à savoir, entre autres, le nombre élevé des provinces, en ce compris des agglomérations, parcourues ; la communion avec les populations des contrées visitées à travers les foules drainées, et son bilan du premier quinquennat sur fond des six engagements à accomplir en cas de sa réélection.

Toutes les 26 provinces parcourues

Le président de la République sortant a parcouru toutes les 26 provinces que compte la RDC. Il va boucler la boucle par Kinshasa où il a démarré en trombe sa campagne électorale il y a un mois par un rassemblement ce lundi 18 décembre sur la place St Thérèse à Ndjili où un de ses challengers, Martin Fayulu, a exulté samedi dernier avec sa base de la capitale. L’autre concurrent, en l’occurrence Moïse Katumbi, a clôturé également sa campagne deux jours plutôt en regagnant la ville de Lubumbashi, sa ville de résidence, sous l’euphorie de ses partisans.

En effet, après la grand-messe du Stade des Martyrs le 19 décembre, le candidat N°20 a conquis le Kongo Central où il s’est mis en phase avec les populations de Kasangulu, Mbanza-Ngungu, Kimpese, Kwilu Ngongo, Matadi, Boma, Tshiela et Muanda. Il s’est rendu aussi à Nkamba, la Jérusalem des kimbanguistes, où il avait reçu des bénédictions de la part de leur chef spirituel. Le grand Equateur s’est montré aussi très enthousiaste à l’endroit du président de la République sortant de par les accueils chaleureux lui réservés à Mbandaka (Equateur), Boende (Tshuapa), Gemena (Sud-Ubangi), Gbadolite (Nord-Ubangi), Lisala et Bumba (Mongala). La même ferveur s’est observée au Nord-Est et à l’Est de la RDC. Au Nord-Est, les populations de Kisangani (Tshopo), Buta (Bas-Uélé), Isiro (Haut-Uélé), Bunia et Mahagi (Ituri) lui ont dressé la haie d’honneur. Le Nord-Kivu, le Sud-Kivu et le Maniema, dans une certaine proportion, n’ont pas été en marge. Bien que meurtries une fois de plus à la suite de l’agression rwandaise sous couvert du M23, les populations du Nord-Kivu, à travers celles de Goma, Beni, Butembo et d’Oicha, ont porté en triomphe Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les Sud-Kivutiens n’ont pas fait dans la dentelle pour exprimer leur communion avec le candidat N°20 qui a exulté sur la place de l’indépendance à Bukavu avant de se rendre par la suite, sous le même enthousiasme, à Walungu et à Uvira. L’ancien Katanga, avec l’arrivée triomphale à Lubumbashi, a réservé au président de la République sortant un des accueils les plus chaleureux. A Likasi (Haut-Katanga), Kolwezi (Lualaba), Kamina (Haut-Lomami) et Kalemie (Tanganyika), il a été reçu en véritable fils du pays. Ce fut l’apothéose dans le Grand Kasai, son fief naturel. Mbuji-Mayi (Kasai-Oriental), Mwene-Ditu, Kabinda (Lomami), Kananga et Luiza (Kasai Central), Lodja (Sankuru), Tshikapa et Ilebo (Kasai) ont rivalisé d’ardeur pour réserver un accueil digne de son nom au fils du terroir. Dans l’ancien Bandundu où il a achevé sa tournée, les populations ont aussi voulu prendre date avec l’histoire. Bandundu ville, Kikwit, Idiofa et Bulungu (Kwilu), Inongo (Mai-Ndombe) et Kenge (Kwango) n’ont pas lésiné en termes de mobilisation pour se mettre au même diapason que le candidat N°20.

En revanche, les autres candidats ont eu de la peine pour sillonner tout le pays. Après une campagne électorale qui s’est terminée de manière chaotique dans le Kongo Central avec les incidents malheureux de Muanda, Moïse Katumbi, qui s’est trouvé distant du peuple mukongo, a zappé l’étape du reste du Grand Kasai où son passage à Lodja (Sankuru) n’a pas connu de succès malgré son alliance avec un fils du coin, Franck Djongo. Il a réalisé ainsi 22 provinces sur vingt-six où il n’a pas vraiment rayonné. Ses images ont été trafiquées pour lui donner une certaine posture. Il garde une certaine capacité dans son Katanga natal, ainsi que dans certaines contrées dans l’espace swahiliphone. «Président élu» en 2018, Martin Fayulu n’a pas foulé les sols des Grands Katanga et Kasai. Le réparateur des femmes s’est essoufflé et a regagné le bercail après s’être lancé à l’assaut de la Grande Orientale, du Sud-Kivu et du Nord-Kivu. Adolphe Muzito n’a pas, à son tableau de chasse, à un jour de la fin de la campagne, le Grand Katanga, le Sankuru, la Lomami, le Kongo Central, le Grand Equateur et le Bandundu.

Tout compte fait, le candidat N° 20 l’emporte sur le nombre des provinces visitées. Ce qu’il a mis en contact avec beaucoup d’électeurs de plus que ses challengers.

Primat sur le plan géopolitique électoral

Malgré quatre processus électoraux depuis 2006, les élections en RDC restent marquées par une connotation ethno-tribale très prononcée. L’ayant compris, le candidat N°20 s’est allié des poids lourds politiques ressortissants des différentes zones géographiques et linguistique du pays. Il a joui ainsi de leurs soutiens indéfectibles dans les espaces swahiliphone, lingalophone, kinkongophone et lubaphone. Cela transpire au travers de la composition de la structure dirigeante de l’USN avec Vital Kamerhe et Modeste Bahati pour le Kivu et la Grande Orientale, Sama Lukonde pour le Grand Katanga,  Bonso pour le Grand Bandundu et le candidat N°20, à travers Augustin Kabuya et André Mbata, pour le Grand Kasai. A part ces leaders de premier plan, des jeunes turcs sont aussi mis à contribution sur ces espaces. C’est le cas de Jean-Lucien Bussa (Sud-Ubangi), Jean-Pierre Lihau (Mongala), Guy Loando (Tshuapa), la famille Mobutu (Nord-Ubangi), Nzangi Muhindo (Beni), Jacques Kyabula (Haut-Katanga), Fifi Masuka (Lualaba), Aimé Boji (Sud-Kivu), etc. la liste n’est pas exhaustive.

Cette stratégie a contribué au primat du président de la République sortant en termes de géopolitique électorale par rapport à ses adversaires. Les foules drainées sur le territoire national en sont une manifestation.

A l’inverse, les candidats N° 3, 21, 15 et 24 se retrouvent presque seuls. Ainsi, Moïse Katumbi voit son influence allait decrescendo quand il s’éloigne du Grand Katanga. S’il a sorti quelque peu la tête de l’eau dans le reste de l’espace swahiliphone, excepté les Nord et Sud-Kivu, par contre l’Ouest (Kinshasa, Grand Equateur, Grand Bandundu et Kongo Central) et le Grand Kasai lui ont paru comme des zones de turbulences. Le candidat N°21 manifeste quelqu’ancrage à Kinshasa, dans le Grand Bandundu et dans quelques contrées de la Grande Orientale et du Kivu. Mais, cet amarrage s’étiole dans le Kongo Central, le Katanga et le Grand Kasai. Le candidat N° 15 a fini par lâcher du lest après la tentative de conquête de la Grande Orientale et le Kivu. Pour sa part, le candidat N° 24 semble se positionner pour des processus ultérieurs.

Le bilan ressassé

Le candidat N°20 s’inscrit dans une stratégie de réélection. En réplique aux promesses des candidats neufs, il ressasse le bilan de son premier quinquennat caractérisé par des résultats palpables sur les plans social, économico-financier, de défense et sécurité du territoire, diplomatique, et de développement, dont le point d’orgue est le PDL-145 T. Lequel bilan est assorti des six engagements portant projet de société à réaliser au cours du deuxième et dernier mandat constitutionnel.

Malgré le carcan politico-institutionnel dans lequel il s’était empêtré pendant deux ans avec le FCC, l’économie nationale est comptée présentement dans le Top 10 des économies africaines. Sur fond d’un budget triplé et d’un PIB qui passe de 45 à 69 milliards USD, elle s’est révélée résiliente – ce qui signifie que des grands efforts ont été et continuent à être entrepris. Cela en dépit des deux faits exogènes majeurs qui ont mis à rude épreuve l’économie mondiale :  le Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne. En plus, il y a l’agression rwandaise sous couvert du M23 qui obère le budget national et amplifie la désolation et la crise humanitaire innommable à l’Est du pays. Ce qui est grandement à la base du renchérissement de la devise américaine par rapport au franc congolais.

Nonobstant cette situation, la RDC garde la tête hors de l’eau et s’est lancée dans un vaste chantier de développement du pays, dont le PDL-145 T se révèle une première depuis l’indépendance du pays en juin 1960. La gratuité de l’enseignement est une réalité et requiert des ajustements. Elle a remis sur le chemin de l’école près de 5 millions d’enfants. La gratuité de la maternité se vit déjà dans certaines provinces du pays et est appelée à s’étendre. La politique d’ouverture diplomatique a produit des fruits : la RDC a regagné le giron de la diplomatie mondiale et élève désormais la voie et se fait entendre. Dorénavant, son soft power opère. Une avancée est observée en matière de défense et de sécurité avec l’armée qui monte en puissance. Après trente ans de guerre d’agression à l’Est, la communauté internationale quasiment reconnaît le Rwanda comme pays agresseur de la RDC. Aussi, l’embargo sur l’achat d’armes et d’autres prestations militaires décrété contre le Congo a été levé. Il y a plus.

Le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a pas donc tort de dire que le pays est sur les rails et l’on ne peut recommencer à zéro. Au vu de ses réalisations et du soutien dont il a joui de part en part sur le territoire national tout au long de la campagne électorale, le N°20 part largement favori ce 20 décembre.

Par Moïse Musangana




Mont-Amba encore et toujours sous contrôle de Pius Muabilu : Des bastions nécessaires et redoutables conquis

Au fil du temps, l’élu légitime de Mont-Amba est resté le même leader sans frontières vis-à-vis de son peuple habitant les communes de Limete, Lemba, Matete, Kisenso et Ngaba. Que des actions d’envergure visibles hier et aujourd’hui en faveur de son électorat traditionnel. À quelques heures de la clôture de la campagne électorale, le Warrior Pius Muabilu Mbayu Mukala  a respecté sa parole d’or, en ce qui concerne son safari aux quartiers Nkemi, Kiamfu et coin cimetière, trois bastions redoutables situés dans la commune de Lemba et de Kisenso.

Le candidat numéro 201 aux législatives nationales dans la circonscription électorale de Mont-Amba a pour la énième fois lié l’utile à l’agréable, lors de son itinérance à la rencontre de sa base, ce dimanche 17 décembre 2023. Le Warrior Pius Muabilu Mbayu Mukala était muni des solutions durables à quelques requêtes de sa base. Aux quartiers Nkemi et Kiamfu, dans la commune de Lemba, le candidat “du peuple d’abord” Pius Muabilu a offert deux câbles de près de 1500 mètres, pour résoudre définitivement le problème de desserte en électricité auquel ses électeurs font face, depuis quelques mois.

Dans le même ordre d’idées, s’agissant du coin cimetière, il a été question pour le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, de lancer officiellement du courant électrique à la merci des habitants de plusieurs quartiers de Kisenso et une partie de Mbanza Lemba. Peu avant le lancement de la campagne électorale, il y a un mois, le Warrior Pius Muabilu avait offert une cabine électrique haute tension qui a donné l’occasion à la société nationale d’électricité (SNEL), d’être témoin du lancement dudit courant, ce dimanche.

Il faut souligner que lors de ses échanges avec la base de différents quartiers ci-dessus cités, la haute autorité de référence du regroupement politique AACPG et du parti CNC, a invité les uns et les autres à renouveler leur totale confiance au président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat n°20 à sa propre succession, au même moment qu’il les a appelé à voter pour le numéro 201 à la députation nationale Mont-Amba et tous les candidats inscrits sur les listes de AACPG. Le décor est donc clairement planté pour la réélection du ticket Tshisekedi fils et Muabilu Mbayu Pius, à la suite des joutes électorales prévues ce mercredi 20 décembre 2023.

L’Avenir




A trois jours des scrutins : 27 experts infographistes réclament leur argent à la CENI

C’est un cri d’alarme qui nous est parvenu de 27 experts infographistes qui ont rendus de bons et loyaux services à la Commission Electorale Nationale Indépendante ‘’C.E.N.I’’. Mais voilà que depuis 1 mois déjà ils ne sont toujours pas payés. Cet état des choses étonne dans la mesure que dans trois jours (partant de dimanche) que sont prévus les scrutins.

Pour bien comprendre la quintessence des revendications de ses experts, nous invitons nos lecteurs à bien lire les lignes qui suivent pour comprendre l’étendu des sacrifices consentis par ces derniers qu’on peut qualifier sans peur d’être contredits des vrais patriotes.

La Commission Electorale Nationale Indépendante ‘’C.E.N.I’’ dans sa mission de préparer, coordonner et organiser les élections prend les précautions d’organiser ses directions en sous-direction.

Ainsi, dans la préparation, chaque direction prend soin de présenter sa ligne de travail et formule le budget par rapport aux différents programmes.

La Direction technique au travers le Centre National de Traitement ‘’CNT’’ a le devoir de préparer le fichier des candidats par l’opération de traitement des photos et logos des différents candidats à chaque niveau : présidentiel, députation nationale, députation provincial et conseillers municipaux.

C’est ainsi que la C.E.N.I au travers la CNT fait recours à une équipe d’experts indépendants dans le domaine de l’informatique graphique afin de bien travailler sur la qualité, la netteté et la dimension des photos des différents candidats ainsi que les logos des partis politiques lesquels photos et logos figureront dans la base des données du système d’affichage de la machine à voter.

Donc, c’est un travail qui exige beaucoup de rigueur, de temps et d’affinement.

En 2018, il n’y a eu seulement 35.000 candidats, donc 35.000 photos. Mais pour 2023, il y a plus ou moins 145.000 candidats. Ce qui fait plus ou moins 145.000 photos à traiter.

En peu de temps, l’équipe de 27 personnes tel qu’était le nombre des experts en 2018, c’est même nombre d’expert ont réussi à surmonter le nombre de 145.000 photos en 5 jours.

Ce qui est étonnant, malgré l’exploit que les 27 experts infographistes ont réalisé, la C.E.N.I s’est montrée non reconnaissante du travail et du sérieux des experts patriotes qui avaient mis la patrie en avant afin que les élections soient sauvées. Mais voilà que ces experts deviennent curieusement et incompréhensiblement quémandeurs auprès de leur employeur qu’est la C.E.N.I. Cette dernière ne cesse que de leur rabattre des promesses sans fondement.

Et pourtant, dans la logique du travail, la rémunération se fait directement après la réception des fichiers. Et voilà que ces 27 experts infographistes attendent les dus voici 1 mois sans suite.

La rémunération pour chaque expert infographiste était fixée à 2000 $ US normalement qui devrait être multipliée par 4 comme le travail l’exige. Malheureusement pour eux, même les 2.000 $ n’ont pas une suite favorable.

Au regard de cet état des choses, les 27 experts infographistes demandent auprès du président de la République que la C.E.N.I les remette dans leurs droits.

Pour ceux qui vont douter des affirmations de ses experts, ils précisent que le Secrétaire Exécutif National ‘’SEN’’, le Directeur des services informatiques et Mme la Questeur, sont tous au courant de leur dossier, si ce n’est que les deux superviseurs du projet meurent en martyrs.

Par ailleurs, ces experts infographistes nous révèlent que la C.E.N.I leur donnait comme l’exige le travail, le contrat 15 $ pour le transport et à manger. Et après remise de tous les fichiers 210 $ de transport. Dossier à suivre.

Antoine Bolia    

 




A partir du 1er janvier 2024 : Congolais et Ougandais voyageront sans visa

Les choses se précisent et se facilitent entre l’Ouganda et  la RD-Congo. Et ce, concernant la libre circulation des personnes et de leurs biens entre les deux pays. Les citoyens congolais pourront entrer et sortir de l’Ouganda sans visa et vice-versa.

Dans un communiqué publié le 12 décembre 2023, le ministère ougandais des Affaires étrangères note que la RD-Congo a accédé à la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est (EAC) le 8 avril 2022 et y est devenue membre effectif le 11 juillet de la même année.

A en croire ce communiqué, le Protocole d’accord de l’EAC a instauré, concernant les échanges commerciales, la libre circulation des personnes et de leurs biens dans tous les États membres sans au préalable présenter des visas.

Cette disposition est clarifiée à l’article 7, point 2, alinéa d dudit Protocole. C’est en exécution de ce protocole que l’Ouganda accepte que les citoyens congolais puissent entrer et sortir de l’Ouganda sans visa et ce, cela par mesure de réciprocité.

Comme on peut le constater, les Congolais peuvent voyager en Ouganda sans payer le visa. Cette décision prend effet à partir du 1er janvier 2024. La diplomatie régionale en marche.

 




Sahara marocain: Les États Unis confirment leur position inchangée, réitèrent le soutien au plan marocain d’autonomie comme étant sérieux, crédible et réaliste (Département d’Etat)

La position “claire et constante” des Etats-Unis sur la question du Sahara marocain reste “inchangée”, a affirmé dimanche le département d’Etat américain, en réitérant le soutien de Washington au plan marocain d’autonomie comme étant “sérieux, crédible et réaliste”.

Dans un communiqué rendu public à la veille de la visite au Maroc (17 et 18 décembre) du sous-secrétaire adjoint des Etats-Unis pour l’Afrique du Nord, Joshua Harris, le département d’Etat a précisé que, lors de ses discussions à Rabat, le responsable américain “réitérera qu’il n’y a aucun changement dans la position claire et constante des États-Unis”.

Cette nouvelle réaffirmation de la constance de la position de Washington apporte un démenti cinglant aux allégations de certains médias algériens qui ont insinué, suite à la récente visite à Alger du diplomate américain, une prétendue modification de la position des Etats-Unis sur la question du Sahara.

“Les États-Unis soutiennent pleinement l’Envoyé personnel de l’ONU, de Mistura, dans la facilitation du processus de négociations visant à parvenir à une solution juste, durable et mutuellement acceptable” au différend régional autour du Sahara marocain, ajoute le communiqué.

Tout en rappelant que les États-Unis “estiment qu’une solution politique négociée doit être trouvée sans plus tarder”, la même source précise que “l’issue des négociations menées sous l’égide des Nations Unies – mutuellement convenue par les parties et reflétant leur engagement envers les efforts de l’ONU dans un esprit de réalisme et de compromis – constituerait la solution finale à cette question”.

“Dans ce sens, les États-Unis continuent de considérer la proposition marocaine d’autonomie comme étant sérieuse, crédible et réaliste”, réaffirme la diplomatie américaine.

La visite à Rabat du sous-secrétaire adjoint américain pour l’Afrique du Nord portera également sur “le renforcement du partenariat entre les États-Unis et le Maroc et une série de priorités en matière de sécurité régionale”, conclut le communiqué.




Sur le Projecteur : Le Prof Nicot Omeonga donne son avis sur les élections de décembre 2023

En date du 8 novembre 2023, le candidat président de Analyste de premier ordre, Professeur des universités, économiste et financier, notre compatriote Nicot Omeonga, a toujours été soucieux du bien-être du peuple congolais. Voilà la raison ou pourquoi il a créé la fondation qui porte son nom Fondation Omeonga Nicot ‘’Fomenic’’ pour apporter assistance à ses frères congolais. Bien plus, le Prof Nicot Omeonga ne garde jamais sa langue en poche pour des questions touchant le devenir du peuple congolais. Il s’invite toujours dans le débat en apportant son expertise qui ne souffre d’aucun doute. Dans les lignes qui suivent, il donne son avis sur les élections générales du 20 décembre 2023.

A quoi ça sert les élections ?

Prof Nicot Omeonga les élections servent à sélectionner les meilleurs d’entre- nous pour présider à la destinée  collective. Nous sommes en démocratie, en démocratie, c’est une démocratie représentative, à tous les niveaux de responsabilité de l’état, on devrait avoir des gens qui soient l’émanation du peuple congolais. Et la bonne manière que nous avons tous résolu quand nous nous sommes retrouvés en 2002 en Afrique du Sud, vous devez vous rappeler que la RDC depuis 1960 souffre de crise de légitimité jusqu’à ce jour. Nous nous sommes retrouvés en 2002 en RSA et nous avons tous résolu pour que ceux qui doivent être à la tête du pays, se retrouver dans les assemblées délibérantes, tous ceux-là doivent être l’émanation du peuple congolais. Et la bonne manière qu’ils soient là, ils doivent être sélectionnés par le souverain primaire qu’est le peuple congolais. Les élections constituent pour nous un mode le moins mauvais pour sélectionner les dirigeants’’.

L’organisateur des élections en RDC, c’est bien la C.E.N.I qui précise que le 20 décembre 2023 ll y aura bel et bien élections

Prof Nicot Omeonga : ‘’Il y aura bel et bien élections. Moi-même je suis démocrate. Pour la prétention de la CENI, c’est vrai il y aura élection comme il y en a eu. Maintenant c’est le troisième cycle électoral. Mais tous les trois cycles précédents c’étaient révélés du gâchis et du k.O. Mais les élections on peut les avoir, et il y en aura. Mais de quel type des élections ? Est-ce que avons-nous besoin des élections chaotiques ou des élections libres, transparentes et démocratiques ? Et j’en doute que ça soit le cas le 20 décembre 2023’’.

Pour vous, la qualité de ces élections fait défaut ?

Prof Nicot Omeonga : ‘’La qualité est au rabais parce que les élections, c’est la planification. C’est le chronogramme. Les élections, c’est aussi faire participer toutes les parties prenantes. Mais jusqu’ici la manière dont s’est comportée la C.E.N.I et principalement son président n’est pas de nature à nous rassurer des bonnes élections. C’est là tout le problème. Depuis l’enrôlement, tout ce qu’il fait il y a même eu tentative d’un cadre de concertation avec les candidats présidents de la république, mais je note que monsieur qu’on a présenté comme expert électoral, moi j’ai comme impression qu’il est plus observateur électoral qu’un expert électoral’’

Les candidats présidents de la République avaient tous donné leurs avis mais est-ce qu’il fallait refaire le processus électoral avec le calendrier qu’il fallait respecter ?

Prof Nicot Omeonga : ‘’Le calendrier qu’il fallait respecter, je veux bien. Mais on respecte le calendrier pour donner quoi ? Ce dont nous voulons et avons besoin, ce sont les bonnes élections. Mais s’il faut respecter le calendrier pour faire des élections chaotiques moi je n’en veux pas. Et aucun congolais ne souscrit à cette démarche. Voilà pourquoi nous avons interpellé M. Kadima pour qu’il comprenne le cri de détresse du Congo profond. Aujourd’hui, personne ne croit plus à ce qu’il est en train de faire. Mais est-ce que les élections mal organisées peuvent aboutir à des bons résultats ? jamais’’

Ce cycle des élections 2023 dans son ensemble compte plus de 50.000 candidats pourquoi ce grand engouement ?

Prof Nicot Omeonga : ‘’Il n’y a même pas d’engouement. Les gens sont à la recherche du travail. Ce pays ce pays est caractérisé par un taux de chômage qui dépasse 70 %. Or, dans ce pays aussi, pour gagner bien sa vie il faut faire la politique. C’est vraiment dommage. Depuis la Grèce antique et l’Egypte antique, la politique a toujours été de l’apostolat. C’est un service. Mais ici, on a fait de la politique une profession. Tous ceux-là qui n’ont pas de job, n’ont pas d’emploi croient qu’il faut venir en politique pour se faire de l’argent. Donc, cet engouement est dicté par la recherche effrénée pour trouver de l’emploi. Et l’industrie qui crée beaucoup d’emploi, c’est la politique malheureusement. Et ça, c’est un mauvais signe pour notre jeune démocratie’’.

Antoine Bolia




Clôture de la 12ème édition des “Atlantic Dialogues” : déclaration de Karim El Aynaoui

Le président exécutif du PCNS, Karim El Aynaoui, a affirmé que l’objectif des “Atlantic Dialogues”, qui a connu la participation d’environ 500 participants, est de “diriger l’attention vers le Sud global”.

Les travaux de la 12ème édition de la conférence internationale annuelle du Policy Center for the New South (PCNS) “The Atlantic Dialogues” ont pris fin samedi soir à Marrakech, en présence de plusieurs personnalités politiques et universitaires représentant 80 nationalités du bassin atlantique et d’ailleurs, qui ont discuté, pendant trois jours, des nouveaux horizons qui se profilent pour la région atlantique et le Sud global. Dans une allocution à cette occasion, le président exécutif du PCNS, Karim El Aynaoui, a affirmé que l’objectif des “Atlantic Dialogues”, qui a connu la participation d’environ 500 participants, est de “diriger l’attention vers le Sud global”.




Espagne : Démantèlement d’un réseau de soutien à Daech en collaboration avec la DGST

La police espagnole a annoncé, samedi, le démantèlement, en collaboration avec la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) du Maroc, d’un réseau qui aurait planifié deux attentats et financé l’activité de membres de Daech.

Cette opération s’est soldée par l’arrestation en Espagne de cinq personnes dans les provinces de Valence (2), Cáceres, Alicante et Guipúzcoa, indique la police espagnole, dans un communiqué.

Les membres du réseau auraient été impliqués dans la collecte de fonds provenant de crimes commis en Europe pour financer leurs activités terroristes, précise-t-on.

Selon la même source, les personnes arrêtées déplaçaient d’importantes sommes d’argent par le biais d’envois internationaux et de crypto-monnaies, près de 200.000 euros de crypto-monnaies ayant été saisies lors des perquisitions.

Et d’ajouter que certains membres du réseau ont également tenté d’endoctriner de nouveaux adeptes dans le credo djihadiste et de les soutenir au cas où ils manifesteraient le désir de mener des attaques terroristes.

D’après les enquêtes menées depuis presque deux ans, il a été détecté que “ce réseau a contribué à la planification d’au moins deux attentats qui ont finalement été neutralisés par l’action des services de sécurité”.

‘’Cette opération a montré l’importance de la collaboration internationale pour neutraliser la menace terroriste’’, conclut le communiqué.