Des attaques terroristes évitées en France grâce au Maroc

La Police Nationale espagnole, appuyée par divers services de renseignement internationaux dont le FBI et les services de renseignements marocains, a réussi à démanteler une cellule djihadiste liée à Daesh. Cette cellule était impliquée dans la planification de deux attentats en Europe.

Cinq individus ont été arrêtés en Espagne, répartis entre Valence, Alicante, Guipúzcoa et Cáceres, tous accusés de liens avec cette organisation terroriste.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la deuxième phase de l’“opération Miya”, lancée en 2021 par le Commissariat Général de l’Information (CGI) de la Police Nationale espagnole. L’opération a bénéficié de la collaboration de services de renseignement de douze pays, incluant le Maroc, la Mauritanie, la Suisse et les États-Unis. La coordination de l’enquête a été assurée par le Juge Central d’instruction numéro 6 et l’Audience nationale.

L’enquête a débuté suite à la détection d’une personne d’origine maghrébine en Espagne, soupçonnée de vouloir collaborer avec un djihadiste arrivé en Europe via la route des Balkans. L’objectif du djihadiste était de se rendre en France pour y commettre un attentat au nom de Daesh.

Grâce à l’expertise des spécialistes du CGI en matière de contre-terrorisme djihadiste, le suspect présumé de l’attentat en France a été localisé en Suisse. Cette information a été rapidement partagée avec les autorités suisses, menant à une opération conjointe entre la Suisse et l’Espagne. En mars 2022, cette collaboration a conduit à l’arrestation simultanée des deux extrémistes. Au total, la première phase de cette opération a abouti à huit arrestations en Europe et au Maghreb.




Nzango Moderne : Ce qu’ils ont déclaré lors du tournoi de l’AEMPC

Comme nous l’avons souligné il y a eu le discours de maman Docta de l’Ufant et l’adresse du ministre Kabulo aux mamans de Nzango. Ci-dessous ce qu’ils ont déclaré :

Maman Docta

Elle a commencé par saluer la présence du ministre, du président national de l’AEMPC et du public. Et de poursuivre en ces termes : ‘’ M. le ministre, je vous remercie d’avoir usé de votre temps pour assister à ce tournoi malgré vos multiples responsabilités et surtout d’accompagner les équipes de Nzango.

Nous vous assurons, excellence que nous vous donnerons nos voix pour soutenir votre candidature en qualité de Député National du District de Lukunga et croyons que vous serez élu et que vous rehausserez le Nzango Moderne comme un sport à 100 %.

Sur cette table sont posées les différentes coupes obtenues lors des différents tournois au niveau national et international. Des efforts ont été fournis en vue de porter haut le Nzango mais en vain. C’est pourquoi nous croyons qu’avec vous et M. Omba appelé communément ‘’Soso ya mboka’’, vous relèverez le Nzango toujours plus haut pour la dignité de la femme’’

Le ministre Kabulo donne les raisons de sa présence

D’entrée de jeu, il enchaine : ‘’Nous sommes là pour l’échéance importante qui vient. Nous allons trancher sur l’avenir de la RDC. On a pris des contacts avec M. Omba. Dans notre programme, nous n’allons pas oublier les enfants des militaires. Le pays se relève. Des réalisations s’opèrent. Je remercie le président de l’ASSANEF présent sur le lieu. Grâce au président N°20, il a réalisé beaucoup des choses. Nous remettons le sport sur le rail. La joie est revenue. Les Léopards ba Nzongi, Nzango ezongi.

J’étais à Paris, j’ai posé le problème de Nzango au Comité International Olympique. Il faut que le nzango soit comme sport d’exhibition aux jeux olympiques de la jeunesse en 2029. Nzango, c’est notre sport, que ça devient sport international. Localement, nous verrons comment mettre l’organisation. Quelle formule mettre en place pour que ça devienne un sport régulier. Vous avez vu ce que nous avons réalisé avec le président Tshisekedi. Nous avons acquis des installations modernes. Il n’y a eu que la volonté. Un certain moment on a voulu décourager le président. On a gagné 34 médailles aux 9è jeux de la Francophonie, cela veut dire que nous n’allons pas oublier le sport. On a valorisé le handisport. On va valoriser aussi le sport des jeunes. En Janvier 2024 nous serons à la CAN avec les Léopards/football messieurs et au mois de juin 2024 à la CAN dames avec les Léopards/football dames. Nous ne sommes pas encore arrivés à la fin. Il faut consolider les acquis. Il faut continuer parce qu’il y a encore du travail. Il faut donner la chance au président en le votant N°20 et tout le programme va continuer. Et votez-moi N°787 qui l’accompagne. Même au niveau du sport, on va continuer la construction des stades municipaux. Nzango Moderne ira à Los Angeles en 2029 comme sport d’exhibition’’.

Antoine Bolia




Dans un ASSANEF bourré du monde samedi 16 décembre : Le Tournoi de l’AEMPC a vécu avec la présence du ministre Kabulo Muana Kabulo

A l’occasion de l’organisation d’un tournoi de Nzango Moderne, une effervescence sans pareil a régné samedi 16 décembre 2023 dans l’enceinte de l’ASSANEF. Cette bâtisse était prise d’assaut par les membres de l’Association des enfants des Militaires et Policiers au Congo ‘’AEMPC’’, ces derniers étaient conduits par leur président national Omba communément appelé ‘’Soso ya mboka’’, les mamans de Nzango, de l’ancienne stars du football Billy, du président de l’ASSANEF, de l’ancien Bourgmestre de la commune urbaine de Lingwala et diverses personnes férus de cette discipline. M. Claude François Kabulo Muana Kabulo, ministre des sports et Loisirs a rehaussé de sa présence.

 

Il y a eu plusieurs temps forts au cours de cet événement. Outre les deux rencontres de ce tournoi, Big Maman, coach d’UFant qui a assuré la modération de la manifestation a démontré au public pendant l’intermède qu’elle n’a pas perdu de sa souple cité et son talent de danseuse hors pair. Elle était accompagnée par la suite par d’autres mamans qui ont exhibé quelques pas de danse sans parvenir à l’égaler. Il y a eu le discours de maman Docta de l’Ufant et l’adresse du ministre Claude François Kabulo Muana Kabulo.

Pour ce qui est de deux rencontres du jour, la première a vu la sélection des Fardc tombée face à la 14è région militaire 22-45 (15-27 à la mi-temps). Et la deuxième a vu Ufant conduite par maman Clémentine Tangamo courber l’échine face à Okapi 15-27. L’on doit surtout noter que ces deux rencontres d’exhibition n’avaient duré chacune que 10 minutes (5’ x 2). A la fin, il y a eu la remise des prix et des pagnes aux mamans présentes sur le lieu par le ministre Kabulo.

Remise des prix

  1. Ufant Coupe + enveloppe
  2. 14è Région Militaire Coupe + enveloppe
  3. Sélection Fardc
  4. Okapi enveloppe

Invité à nous révéler la raison de cette manifestation, M. Omba, président national de l’AEMPC a déclaré qu’il était là regroupé avec les familles des militaires. Et de poursuivre : ‘’L’AEMP, c’est l’Association des Enfants des Militaires et Policiers du Congo au milieu des camps militaires. Nous sommes au niveau de la District de Lukunga où nous avons 14 camps militaires. Nous sommes venus aujourd’hui pour accompagner et soutenir notre candidat N°787 Kabulo Remontada et aussi notre candidat N°20 pour la présidentielle’’.

Antoine Bolia




La MOE Regard Citoyen fustige la faible communication de la CENI sur l’état d’avancement du déploiement du matériel électoral sur l’ensemble du territoire national

La Mission d’Observation Electorale (MOE) Regard Citoyen est préoccupée au sujet de la faible communication de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) concernant la situation exacte de l’état d’avancement du déploiement du matériel électoral sur l’ensemble du territoire national, du déroulement de la formation des membres des bureaux de vote et d’autres mesures permettant de garantir l’intégrité du processus.

Dans son 5ème communiqué de presse, la MOE a pris note des différentes déclarations concernant la mise à disposition de la CENI de moyens aériens supplémentaires pour faciliter le déploiement du matériel électoral sensible et non sensible sur l’ensemble du territoire national. Toutefois, d’après les informations des équipes d’observateurs du Regard Citoyen, il existe des zones où le matériel électoral n’est pas encore arrivé, ce qui est de nature à remettre en cause la tenue effective des quatre scrutins combinés présidentiel, législatif, provincial et local du 20 décembre prochain dans certaines localités.

Au regard de tout ce qui précède, la MOE Regard Citoyen à travers ses Organisations membres telles que REGED, RODHECIC, RENOSEC et RSLF recommande à la CENI de prendre des mesures de nature à renforcer l’intégrité des scrutins combinés du 20 décembre concernant l’affichage effectif des listes électorales au niveau des centres de vote, l’assouplissement des mesures d’accréditations pour les missions d’observation citoyennes et la facilitation de l’octroi des accréditations pour l’observation de la compilation des résultats au niveau des Centres Locaux de Compilation des Résultats.

Il est aussi recommandé à la CENI d’informer dans le meilleur délai l’électorat et toutes les parties prenantes de l’état exact d’avancement du déploiement du matériel électoral et du déroulement des formations des membres des bureaux de vote ; Assurer la publication des résultats provisoires désagrégés par bureau de vote sur son site internet et de prendre toutes les dispositions techniques quant à ce, en tenant compte de grand volume de fichiers de résultats à publier et de la probable forte fréquentation du site dès la fin des opérations de vote.

 




Nangaa crée une nouvelle rébellion depuis Nairobi : Remplacer le M23 par l’«Alliance Fleuve Congo » ?

Alors que Kagame proposait  le  retrait de M23/RDF à la date ‘énigmatique’ du 1er janvier 2024,   à 5 jours des élections générales en République démocratique du Congo, le  vendredi 15 décembre  2023,  depuis Nairobi au Kenya, l’ancien président de la Commission électorale nationale  indépendante (CENI),  Corneille Nangaa,  lance un nouveau mouvement politico-militaire dénommé  « Alliance Fleuve Congo ». A ces côtés, il y a l’un des  Présidents du Mouvement de 23 mars (M23),  Bertrand Bisimwa.

Ce  mouvement politico- militaire qui venait  de naitre revendique l’adhésion en son sein  de plus de 10 groupes armés, 17 partis politiques, 2 regroupements politiques et plus de 267 personnalités politiques. Une annonce qui a soulevé  un tôlée de désapprobation à travers le monde, condamnant  le fait qu’en remplaçant le M23/RDF par l’AFC tout en ternissant l’image de la CENI, l’ancien patron de la Centrale électorale opte pour la perpétuation des atrocités dans la RDC.

Toutefois, le ministère des Affaires étrangères et de la Diaspora de la République du Kenya a affirmé que  «le Kenya est un État ouvert et démocratique où la liberté de la presse est garantie. En tant que tel, les ressortissants nationaux et étrangers peuvent s’exprimer auprès des médias kenyans sans référence au gouvernement », a déclaré Musalia Mudavadi, Premier Secrétaire du Cabinet et Secrétaire du Cabinet des Affaires étrangères et de la Diaspora. Et d’ajouter : « Le Kenya se dissocie fermement de toute déclaration ou activité susceptible de nuire à la paix et à la sécurité de la Nation amicale de la RDC et a lancé une enquête pour déterminer l’identité des auteurs de la déclaration et dans quelle mesure leurs déclarations échappent à la protection constitutionnelle de la liberté d’expression ».

 

Tout en se positionnant contre le pouvoir en place, Corneille Nangaa  affirme avoir l’ambition de “sauver”  la RDC et garantir un retour à la paix. Ce que la création d’une nouvelle rébellion ne peut confirmer.

Le Président honoraire de la CENI affirme ainsi recourir à l’article 64 de la Constitution pour libérer le pays de Lumumba. Ce qui ne fait pas l’unanimité car, des voix s’élèvent pour condamner sa démarche fustigeant que si « la criminalité et les violences ont été légitimées comme seul moyen d’accès au pouvoir depuis 1960, par les hommes politiques Congolais sous-direction de leur maîtres du Conseil de Sécurité des Nations Unies », il est temps que le peuple congolais s’habitue au changement démocratique et pacifique de pouvoir comme fut le cas en 2019 entre Joseph Kabila Kabange et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Après s’être exilé en  mi-2023, estimant ne plus être en sécurité après avoir critiqué la gouvernance de Tshisekedi qu’il n’a eu de cesse de qualifier de « chaotique » sur fond de « dérives dictatoriales », ce vendredi  15 décembre 2023 à Nairobi au Kenya, lors d’une conférence de presse, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) 2018, Corneille Nangaa, avait annoncé la création d’une coalition baptisée “Alliance  fleuve Congo”. Une plateforme composite qui, affirme-t-on,  réunirait des représentants politiques de la société civile et des groupes armés comme le M23 ainsi que  les Pareco au Nord-Kivu, les Twiraneho au Sud-Kivu ou encore les FRPI et les Zaïre dans l’Ituri, tous soutenus par le maffioso des affairistes politico-militaires du Tutsipower, qui sèment désolation et terreur en RDC depuis  octobre 1996  avec la guerre de l’AFDL!

Enigmatique AFC, des propos qui évoquent la proposition de Kagame de retirer le M23/RDF le 1er Janvier !

Par des propos flous, ladite coalition affirme  se baser sur l’article 64 de la Constitution congolaise qui indique que “tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution”.

Selon les membres de cette coalition, à partir du 20 décembre prochain, Félix Tshisekedi ne sera plus le président de la Rdc et comme la publication des résultats interviendra le 31 décembre, il est donc clair, selon leur logique, qu’en date du 1er Janvier 2024, contestant les résultats des élections, que “Alliance  fleuve Congo” entre en action pour « sauver » le pays à la manière des ‘libérateurs’ de l’AFDL qui se sont mutés en RCD, CNDP, M23  et se mute en AFC actuellement engrangeant plus de 12 000 000 de vies, un « fleuve Congo de sang ».

Pour l’AFC, le fait de lancer un appel aux partis politiques, à la société civile, aux forces de résistance et d’autodéfense populaires, à l’armée congolaise, ainsi qu’aux leaders communautaires et à la diaspora, les intentions de cette nouvelle coalition restent peu claires. Dans son propos, Corneille Nangaa fait planer  à la fois le spectre  de coup d’Etat,  coup de bluff et de ballon d’essai à quelques jours du scrutin présidentiel. Parfois, c’est l’impression d’annoncer  une “possible transition” qui permettra d’organiser de meilleures élections, comme l’a  expliqué Corneille Nangaa au cours de cette conférence de presse.

« Si pour y parvenir, il faut prendre le pouvoir à Kinshasa, nous le prendrons”, a-t-il indiqué lors de sa conférence de presse suivie en direct sur internet, a insisté l’ancien patron de la CENI.

Se voulant de la même veine que l’AFDL (Alliance des forces démocratiques de libération) qui, en 1997, avait renversé le Maréchal Mobutu Sese Seko, les membres de cette alliance considèrent que le gouvernement congolais actuel est, « incapable de restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national ».

Des propos démagogiques pour débaucher les FARDC et la population pour saboter les élections

Dans son mot du jour, l’initiateur de l’AFC fait des yeux doux aux FARDC  et à la population qui s’apprête à aller voter, par des discours populistes et démagogiques.  Corneille Nangaa  a affirmé que  « vu que le régime de Kinshasa a fait le choix délibéré de sous-traiter la Sécurité nationale en utilisant la guerre comme un fonds de commerce, sacrifiant les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) au profit des mercenaires étrangers et des Forces négatives qui écument l’Est du pays y semant mort et désolation », faisant ainsi échos au discours de Kagame qui accuse Kinshasa de recourir aux mercenaires.  Un discours populiste qui n’oublie pas la masse affirmant « Etant donné que le gouvernement de la RDC viole délibérément la Constitution, les lois de la République et tous les traités internationaux conclus par notre pays », l’Alliance fleuve Congo dit vouloir, “œuvrer pour le bien-être des Congolais” et précise dans sa communication que le salut et le bien-être du Congo ne dépendent que des Congolais eux-mêmes. Et de poursuivre en jetant le discrédit sur le processus électoral, il affirme « Etant tous témoins de la confiscation du processus électoral en cours par le même régime à tous les niveaux et sa décision d’opérer un coup d’état électoral ».

La Rdc rappelle ses ambassadeurs au Kenya et auprès de l’EAC

Comme il fallait s’y attendre, la Rdc a rappelé ses ambassadeurs auprès du Kenya et de la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) après l’annonce par l’ancien président de la Commission électorale.

Après que le Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Peter Kazadi ait  convoqué l’ambassadeur du Kenya pour des “explications”, le Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères a décidé de rappeler les ambassadeurs John Nyakeru (Kenya) et Jean-Pierre Masala, ambassadeur de la RDC auprès de l’EAC avec résidence à Dar es-Salaam”, a déclaré à l’agence Anadolu, Alain Tshibanda, porte-parole du ministre des Affaires étrangères de la Rdc.

Dans la soirée de ce même vendredi, le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya a déclaré à l’agence Anadolu qu’on “ne peut pas comprendre qu’un pays comme le Kenya, avec qui nous travaillons de manière étroite pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC, puisse abriter des activités subversives de cette nature. Ils nous doivent des explications”.

Entre temps, Kinshasa et Kigali s’engagent dans un nouveau cessez-le-feu dans les zones sous occupation du M23 en République démocratique du Congo (RDC), selon une annonce des autorités américaines. Cette trêve, en vigueur du 14 au 28 décembre, succède à un précédent cessez-le-feu de 72 heures que les États-Unis considèrent comme un succès.

Dans un communiqué publié vendredi, la Maison-Blanche indique que le gouvernement rwandais coordonnera avec les partenaires régionaux pour obtenir l’engagement du M23 à cesser ses opérations offensives. Les autorités américaines ont également obtenu des engagements des gouvernements congolais et rwandais pour sécuriser le retour des civils dans leurs communautés.

Est-ce le passage de témoins entre le M23 et l’Alliance fleuve Congo de Nangaa ?

Willy Makumi Motosia




En mission officielle à Goma : Le ministre Roger Kamba remet un lot d’équipements et médicaments à deux structures sanitaires

Le ministre de la Santé publique hygiène et prévention, le Docteur Roger Kamba en mission officielle dans la Province du Nord-Kivu, a remis samedi 16 décembre un lot important  d’équipements et médicaments à deux structures sanitaires de cette province en état de siège. Il s’agit notamment de l’hôpital militaire régional de Goma du camp Katindo et  du centre hospitalier de référence de la police Bisengimana. Cet acte est la  réponse de l’ordre du chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi aux besoins qui avaient été exprimés par le gouverneur militaire de la province sur le plan sanitaire.

Arrivé samedi 16 décembre par un vol régulier le patron de la santé en République démocratique du Congo a assisté personnellement au déchargement de 17 tonnes, dont 15 tonnes constituées essentiellement des médicaments et deux autres des équipements médicaux.

” Je reviens à Goma quelques semaines après pour répondre sur ordre du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi aux besoins qui avaient été exprimés par le gouverneur militaire de la province sur le plan sanitaire. Dans ma gibecière, j’ai apporté au-delà même de la demande exprimée, parce que le Président de la République est en train de reconstruire le système de santé national qui avait été délaissé depuis plusieurs années », a indiqué le ministre Roger Kamba à sa descente d’avion.

Après les civilités au gouverneur militaire, les deux personnalités se sont rendues dans ces deux hôpitaux pour remettre aux usagers de ce lot d’équipements et médicaments qui ont été réceptionnés par les médecins directeurs de ces structures sanitaires qui s’occupent de la prise en charge des militaires engagés au front, ainsi que leurs dépendants à qui le ministre de la Santé, Roger Kamba a demandé l’usage responsable avant de souligner que le souci du chef de l’Etat est que la morale des militaires engagés dans la défense de la patrie soit au beau fixe.

Sur place, les responsables de ces deux structures sanitaires de la 33ème zone de santé ont chacun exprimé les besoins de leurs institutions au patron de la Santé publique. Le ministre de la Santé a promis de les doter à court terme d’une ambulance à chaque hôpital.

Il faut noter que dans le cadre de la couverture santé universelle, la gratuité de la maternité sera lancée également dans cette province dans les prochains jours.

Mamie Ngondo




Clôture ce lundi 18 décembre 2023 de la campagne électorale en Rdc : La CENI ne veut pas voir les affiches des candidats dans un rayon de 100 mètres du centre de vote

La campagne électorale pour l’élection présidentielle et les élections législatives nationales et provinciale  lancée en République démocratique du Congo, depuis le 19 novembre 2023  et des conseillers communaux,  débutée le 4 décembre 2023, prend fin le lundi 18 décembre 2023 à minuit, heure locale, sur toute son étendue. C’est ce qu’à indiquer le communiqué de presse de la CENI, publié samedi 16 décembre 2023. Ceci en conformité  de sa décision numéro 044/CENI/AP/2022 du 22 novembre portant publication du calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielles, législatives, provinciale, urbaine, municipale et locale, a rappelé la CENI aux candidats indépendants, aux partis et regroupements politiques.

Pour bien mettre en pratique cette décision, la CENI a demandé à l’observation des trois mesures par les candidats indépendants, les partis et les regroupements politiques, notamment d’ enlever 24 heures avant le jour du scrutin toutes leurs affiches dans un rayon de 100 mètres du centre de vote ; de ne pas distribuer le jour du scrutin des manifestes, les circulaires ou documents de propagande ; de ne pas porter des habits avec motif, couleur ou logo des partis politiques ou regroupements politiques et effigies de leurs présidents ou candidats sur les lieux de vote( Cfr. l’article 32 de la loi électorale et l’article 49 de ses mesures d’application).

Appel de la CENI à un comportement responsable durant la période de vote, après le vote, à la publication des résultats

Toutefois, la CENI a apprécié le comportement citoyen adopté par les candidats aux différents scrutins lors de la campagne électorale, en dépit de quelques cas de violence signalés durant cette période. Elle a  invité les parties et les regroupements politiques; les candidats indépendants ainsi que leurs sympathisants à observer le même comportement responsable durant la période de vote, après le vote, à la publication des résultats et après celle-ci.

De conclure son communiqué de presse, la CENI a invité  tous, d’aller voter dans la paix pour l’intérêt supérieur de la République démocratique du Congo.

Mamie Ngondo




Congoleaks : Moïse Katumbi va-t-il se retirer de la course à la Présidence ?

La rumeur courait déjà depuis quelques temps, mais elle se renforce d’heure en heure à l’approche du jour J. Le compte de hackers sur Twitter « @cybermessagers », connu pour avoir fait fuiter de nombreux documents confidentiels comme les révélations sur Salomon Kalonda et le Rwanda, a posté un message énigmatique ce samedi 16 décembre, montrant les échanges entre deux directeurs de cabinet du camp Katumbi, parmi lesquels Franklin Tshiamala, collaborateur de Matata Ponyo. Ces deux responsables politiques évoquent clairement un futur retrait du candidat Katumbi « On est sur le plan B » « Donc on va vers l’abandon », « C’est notre dernière option », voilà quelques exemples de messages que l’on peut lire sur l’écran de la conversation Whatsapp volée par les cybers messagers.

Le compte de hackers éthiques qui semble toujours aussi bien informé nous tient donc en haleine en cette fin de campagne, en laissant entendre qu’une annonce inattendue pourrait bien avoir lieu du côté du camp Katumbi.

 




Félix Tshisekedi, seul candidat à avoir présenté un programme de gouvernance cohérent

Soucieux de voir la vie de la nation congolaise croitre de manière exponentielle, le candidat Félix Tshisekedi Tshilombo pensé à tous les secteurs de la vie nationale. Ainsi dans son programme de gouvernance pour le second quinquennat, le candidat numéro 20 a présenté un ambitieux programme regroupé en six principaux piliers qui traduisent les engagements pris par le candidat Tshisekedi : Plus d’emplois ; Plus de pouvoir d’achat ; Plus de sécurité pour tous ; Une économie plus diversifiée et plus compétitive ; Plus d’accès aux services de base ; Des services publics plus efficaces.

Le 1er pilier du programme de gouvernance (Plus d’emplois) valorise le travail. Grace au travail entamé dans l’appui à l’entrepreneuriat local, le candidat à sa propre succession s’engage à créer 6,4 millions d’emplois sur les 5 prochaines années. Dans cette philosophie, Félix Tshisekedi compte créer 2,6 millions d’emplois par la transition des entreprises, de l’informel vers le formel ; 2,2 millions des investissements dans les territoires et 1,6 million dans l’agriculture et les services.

Soucieux d’accroitre le pouvoir d’achat de ses concitoyens à travers le pilier 2 (Plus de pouvoir d’achat), Félix Tshisekedi s’est penché à l’amélioration des salaires des agents et fonctionnaires de l’Etat. Dans ce souci, il a entamé des reformes économiques. Les engagements pris dans ce domaine sont ceux de pouvoir œuvrer pour la poursuite de l’augmentation des salaires ; la réduction des dépenses des institutions de la République et la réduction des prix des produits de consommation de base.

Dans le domaine sécuritaire, Félix Tshisekedi s’est engagé à travers le pilier 3 (Plus de sécurité pour tous), à poursuivre le travail qu’il a déjà amorcé. Pour les cinq prochaines années, le candidat numéro 20 compte « restructurer profondément tout le système de sécurité et de défense du territoire national ; mettre en œuvre la Loi de programmation militaire et renforcer la sécurité des citoyens en augmentant le nombre des policiers, des magistrats et des maisons pénitentiaires.

Dans le cadre du 4ème pilier, le fils biologique et idéologique d’Etienne Tshisekedi s’engage à construire une économie plus diversifiée et plus compétitive. Les engagements pris sont ceux de Développer tout le territoire national ; Stimuler la production locale ; Améliorer davantage les recettes de l’Etat pour le rendre capable de mieux payer les fonctionnaires ; Continuer à attirer les investisseurs. Félix Tshisekedi s’engage également à améliorer l’efficacité des entreprises de l’Etat, améliorer l’accès à l’eau et à l’électricité, promouvoir la connectivité et le numérique.

Plus d’accès aux services de base constitue le pilier 5. Le candidat Tshisekedi compte poursuivre et améliorer l’accès pour tous aux services de base. Allusion faite à l’enseignement primaire et secondaire et à la couverture santé universelle. Il s’est également engagé à militer pour l’accès à l’électricité dans les territoires et villages de la RDC ; à fournir l’eau du robinet au niveau territorial.

Dans le 6ème et dernier pilier, les engagements pris sont ceux de pouvoir fournir « des services publics efficaces ». Ainsi donc, au niveau local, il sera principalement question d’identifier le citoyen, de lui fournir les services publics de base. Au niveau territorial, Félix Tshisekedi s’engage à remettre à niveau les agents territoriaux, à résoudre des conflits coutumiers.

Au niveau provincial, le candidat numéro 20 prend l’engagement d’assurer le transfert des ressources. A l’échelle nationale, Félix Tshisekedi prend l’engagement de poursuivre les réformes de la fonction publique et de la justice.

Tous ces engagements ne peuvent se matérialiser que si les congolais acceptent de renouveler leur confiance à celui qui a la charge de conduire la politique de la nation. Pour Félix Tshisekedi et toute son équipe, le deuxième quinquennat sera celui de l’achèvement des initiatives entamées au cours du premier mandat de cinq ans et en même temps, la période pendant laquelle le peuple congolais vivra une série de grandes réalisations de l’histoire de la RDC.

L’Avenir




Alliance Fleuve Congo : Muyaya appelle Katumbi à se désolidariser de Nangaa

Nairobi au Kenya est au centre de l’attention particulière des autorités congolaises qui ne comprennent pas comment ce pays, du reste membre de la Communauté des pays de l’Afrique de l’Est comme la Rdc, peut se permettre d’abriter des manifestations subversives contre le pays de Félix Tshisekedi? La dernière activité en date, c’est la création de l’Alliance Fleuve Congo initiée par l’ex-président de la CENI Corneille Nangaa, et regroupant même des mouvements rebelles à l’instar des terroristes du M23 représentés par Bertrand Bisimwa. Kinshasa qui veut en avoir le cœur net a rappelé pour consultation son ambassadeur basé à Nairobi et a convoqué pour explication l’ambassadeur Kenyan basé à Kinshasa.

C’est la presse congolaise qui a sollicité une réaction du porte-parole du Gouvernement et ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya, au cours d’un Briefing Presse du 15 décembre 2023 organisée dans la salle de la Presse de la RTNC1. Pour le ministre, cette déclaration de Corneille Nangaa n’a rien de surprenant, et rappelle avoir dit que les opposants se préparaient à la contestation qu’aux élections. « À quelques jours des élections, on veut faire peur aux Congolais, pour qu’ils ne puissent pas exercer leur devoir civique », dit-il.

Et d’ajouter que Nangaa devrait avoir honte, parce qu’il a été à la tête de la Ceni, institutions chargée de consolider la démocratie. « On peut être critique de ce qui se passe dans son pays, mais à franchir le camp d’un mouvement armé, ce n’est rien comprendre. Il aurait été plus vaillant de le faire au Congo. Ils savent ce que seront les résultats des élections qu’ils veulent préparer la population à la contestation », affirme-t-il.

Muyaya poursuit en disant : c’est une forme de lâcheté et il aurait dû être vaillant. « Je voudrais que Katumbi s’exprime publiquement sur cette question. Nangaa a souhaité la bienvenue à Katumbi lorsqu’il a foulé le sol du Grand Kivu et Bertrand Bisimwa n’a pas manqué de souhaiter toutes les bonnes choses à Katumbi. Et pas plus tard qu’il y a quelques jours, Nangaa ne s’est pas gêné de s’afficher avec les terroristes », souligne-t-il.

C’est ici que le porte-parole du Gouvernement a révélé que Salomon Kalonda a été arrêté parce qu’il avait des liens directs avec le Rwanda. C’est ainsi qu’il y a besoin pour Moïse Katumbi de se désolidariser de Corneille Nangaa et ainsi démontrer aux yeux du monde qu’il n’a rien à voir avec la déstabilisation de la Rdc. Et ce, parce qu’il y a des sérieuses présomptions qu’ils travaillent en synergie contre la République.

Muyaya martèle pour dire que le processus peut avoir des imperfections, mais vous ne pouvez pas créer un mouvement politico-militaire pour s’attaquer à votre propre pays. « Les Congolais sont assez morts. Est-ce que c’est de cette manière-là que l’on peut jouer le rôle de sauveur ? C’est un comportement antipatriotique et Moïse Katumbi et les autres doivent dénoncer, car il est hors de question de faire couler le sang pour prétendre sauver la population congolaise ».

De l’avis de Patrick Muyaya, le Kenya doit des explications à la Rdc. Sinon, comment est-ce possible qu’il peut abriter sur son sol des activités subversives ? Et pourtant dans l’Est du pays, il y a un cessez-le-feu qui a été prolongé d’une semaine. Au moment où nous voulons régler le problème des millions des Congolais qui ne vont pas voter le 20 décembre 2023, il y a quelqu’un qui pense créer un mouvement pour tuer encore les Congolais.

Et pourtant, la Rdc a tout fait pour déjouer le plan macabre des ennemis de la Rdc. Tous les candidats présidents de la République ont été confirmés tant par la CENI que par la Cour constitutionnelle, pendant qu’ils avaient imaginé le chaos au cas où une candidature était rejetée.

En plus durant trois semaines, la campagne électorale s’est bien déroulée, à l’exception de Mbanza-Ngungu où quelques Congolais sont morts. On n’a pas eu autant de morts comme annoncé par certains prophètes de malheur. « N’ayez pas peur pour aller voter le 20 décembre 2023. Qu’on ne vous intimide pas. Seule la Ceni est habilité à proclamer les résultats. C’est le Congo qui va gagner et notre démocratie consolidée. Comme gouvernement, nous allons nous assurer que la volonté du Congolais est protégée. Vous devez faire le choix qui doit avancer notre pays », termine-t-il.