L’Esprit pragmatiste dans la Vision du Développement de la RD Congo par Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo (Par Prof. Bruno Tshibangu Kabaji)

Introduction

En ma qualité de scientifique et d’acteur politique averti, je voudrais, pour la bonne compréhension de cette étude, m’interroger, d’abord, sur les sens de quelques concepts qui circonscrivent le champ de la Vision Fatshiste du développement de la RD Congo. Il s’agit des concepts d’Homme, de Gouvernance, de développement durable et de Société Solidaire. A ceux-ci, il convient d’ajouter le concept d’Opposition politique et celui de Dictature. La bonne compréhension de ces deux termes pourrait aider les décideurs à prendre des stratégies utiles pour la réussite de la Vision.

Je m’imagine que ce sont ces concepts qui servent, à mon avis, de thermomètre pour mesurer l’état d’avancement du processus d’humanisation de n’importe quel Peuple et de développement de n’importe quel pays du Monde. Je vais les analyser par rapport à leur praticabilité sur le terrain politique sous les règnes successifs de Mobutu, LD Kabila et J. Kabila. Ensuite, je vais tenter de voir comment Fatshi en fait les moyens de sa politique pour la réussite de la matérialisation de sa Vision. Enfin, je vais montrer les conséquences heureuses qui résulteraient de l’effort fourni pour vivre les contenus de ces concepts sur le terrain en vue des actions politiques recherchées pour l’amélioration des conditions de vie de la population avant de faire le plaidoyer pour le choix de Fatshi.

De la Vision Fatshiste du Développement

De l’Homme

La politique du Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le bien-être de son peuple, est portée par sa Vision qui s’articule autour de quatre piliers dont notamment l’Homme, la bonne Gouvernance, le Développement durable et la Société solidaire.

S’agissant de l’Homme comme pilier essentiel de sa Vision, le Chef de l’Etat a, contrairement aux Régimes passés, compris qu’il doit être considéré comme le point focal dans le processus amorcé pour le développement durable de la République Démocratique du Congo. Dans cette Vision donc, l’Homme occuperait la place qu’occupe que le cœur dans l’organisme humain.

A cet effet, pour revaloriser cet Homme, il convient de comprendre les sens de ses trois parties essentielles, à savoir le Corps, l’Ame et l’Esprit. Pour qu’il soit une personne humaine digne de ce nom, il faudra éduquer cet Homme. Cette éducation exige que chacune de ses parties soit nourrie soit soumises à un régime alimentaire adapté et équilibré. C’est cela qui va lui permettre de garder aussi sa santé mentale toujours en veille.

En tant que substance inerte et mécanique, le Corps est une partie matérielle et physique de l’Homme. Pour qu’il puisse jouer son rôle dans l’organisme humain, il doit être nourri grâce à la gymnastique, aux sciences économiques, aux sciences de la nature et aux sciences technologiques. Pour la bonne compréhension du terme Ame, il faudra fouiner son contenu. Il est le siège de l’activité psychique, des états de conscience, des dispositions intellectuelles, morales et affectives qui forment le moi profond de la personne humaine, nous renseigne Google. Ce qui veut dire autrement que l’Ame comprend l’esprit, l’intellect, le cœur, la conscience, le for intérieur et la pensée. Elle s’entend donc au sens d’une activité qui reste inscrite dans l’esprit, affirme Descartes. A ce titre, elle est nourrie essentiellement par les sciences religieuses et psychologiques ; les sciences de l‘éducation ainsi que par les sciences cognitives, par la voie de la formation et de l’enseignement.

Qu’est-ce qu’alors l’esprit ? Le concept d’esprit est compris sous divers sens selon les écoles doctrinales à travers les âges. Ma mission n’est pas ici de faire une étude scientifique imbattable sur ce concept. Je voudrais seulement le comprendre au sens où il peut être utile à la compréhension des lecteurs de cet article.

Interrogé à ce sujet, Google indique que l’esprit est la totalité des phénomènes et des facultés mentales telles que la perception, l’affectivité, l’intuition, la pensée, le jugement, la morale, la mémoire, la volonté, l’intelligence, l’imagination. Dans tout cela, Descartes estime que l’esprit comprend principalement la pensée, l’imagination et la mémoire.

Après les analyses sur les parties de l’Homme, il ressort que, particulièrement, pour Descartes, le Corps est une substance étendue et relève de la mécanique ; l’Ame est une substance pensante ; l’Esprit, en tant que passif, est intellect ; en tant qu’actif, il est volonté. Ce qui veut dire, en gros, que l’esprit est à la fois l’intellect et la volonté. Il y a aussi lieu d’entendre le terme Esprit comme de ce qui lie la personne à un Etre Absolu, Auteur de l’univers, dans la mesure où les êtres dépourvus de l’Esprit ne connaissent pas l’existence d’un tel Etre qui les aurait engendrés, tandis que, selon certaines croyances, l’Homme serait en contact avec Dieu grâce à l’Esprit. C’est dans ce cadre qu’il est spirituellement alimenté par la théologie et la philosophie ainsi que par les sciences cognitives.

Dans quelle mesure l’Homme peut être considéré comme le premier pilier par la Vison Fatshiste du développement de la RD Congo ? C’est l’Homme qui, grâce à ses parties essentielles, découvre, invente et transforme progressivement son environnement en vue de s’émouvoir, de s’épanouir dans les conditions susceptibles de rendre, de manière permanente, sa vie meilleure. C’est dans ce sens que l’Homme creuse prend sa distance vis-à-vis de l’animal qui se complait à mener sa vie dans le respect des conditions lui imposées par la nature.

J’ai eu à constater donc que dans les Régimes politiques passés, au lieu que les Gouvernants s’occupent à chercher comment réaliser le Bien-être du Peuple (Hommes), ils s’adonnaient à gouverner la RD Congo que dans l’intérêt d’eux-mêmes et au profit des étrangers qui les chouchoutent en termes du corbeau et du renard de Jean de La Fontaine. Mais, ces Régimes rétrogrades et régressifs, non seulement affamaient volontairement le Peuple, mais aussi et surtout ils se mirent à détruire systématiquement l’éducation, base du développement.

Par cette œuvre méchante, les facultés mentales de l’Homme congolais furent progressivement entamées jusqu’à leur pourrissement quasi-total prenant ainsi et parfois de bonne foi les antivaleurs comme de valeurs humaines. Ils ont bâti leur système sur le renversement des valeurs dans la Société. C’est ainsi que la Société qui était autrefois fondée sur des valeurs chrétiennes, morales, républicaines et démocratiques s’est vue être transformée en Société sauvage, régressive et rétrograde, fondée sur la pratique odieuse des antivaleurs.

Cependant, for de tout cela, dans son Discours prononcé à l’occasion de la 1ère Edition de la Journée Africaine de Lutte contre la Corruption tenue à Kinshasa le 11 juillet 2019, le Président de la République FATSHI a déclaré que « c’est avec une note d’espoir que je termine mon propos de ce jour, en affirmant avec ma toute dernière énergie que je crois fermement en la capacité de changement positif de l’homme congolais ».

Cette déclaration découle du constat amer fait du point de vue d’éthique dans le comportement de l’Homme congolais, un constat faisant état de l’existence de l’Homme congolais rendu pervers dans sa vie quotidienne. Ayant compris cela, il a pris la ferme décision de le réhabiliter moralement, spirituellement et physiquement en faisant de lui le moteur du développement de la RD Congo.

Au lieu de laisser l’Homme congolais déployer ce qu’il a de plus profond et plus précieux en lui-même pour l’amélioration de ses conditions de vie, les Gouvernants des Régimes passés avaient estimé le rendre inutile, oisif, improductif, pauvre et misérable, un bon à rien, en comptant sur les aides extérieures, d’ailleurs, souvent détournées.

Ainsi donc, le Régime Tshisekedi a pris soin de le revaloriser en le mettant au Centre du développement de son pays. Le processus de son éducation par la revalorisation du système d’enseignement à la Base mettant à contribution chaque discipline est en marche. La moralisation et l’intellectualisation de sa vie pourrait ferait de lui l’épicentre de développement durable souhaité de tout cœur par le Chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi.

Pour y arriver, le Régime Tshisekedi s’est employé à former un Nouvel Homme Congolais (NHC) qui pourrait spirituellement, matériellement et physiquement l’accompagner dans l’accomplissement de son rêve d’un Congo prospère, solidaire, libre, démocratique et de droit. Pour cela, travailler pour le Changement des mentalités de l’Homme congolais est un devoir de tous animé surtout par le sommet de l’Etat. Pour moi particulièrement, Ce changement consisterait à combattre les antivaleurs ancrées déjà dans l’âme congolaise pour restaurer progressivement les valeurs morales, chrétiennes et républicaines, mises en veilleuses pendant plus de 55 ans par les différents tyrans qui ont eu à gouverner la RD Congo.

Pour retrouver les valeurs perdues en vue de la renaissance d’un NHC, la « Révolution morale et intellectuelle »1 s’impose au pays. Le Chef de l’Etat doit en être le Commanditaire et le Garant des valeurs à sauver. C’est lui qui doit tout faire pour la pratique de celles-ci et sanctionner négativement les contrevenants. Un effort constant de sa part est une exigence absolue pour qu’il s’en approprie et en devienne un Modèle dans leur pratique. C’est lui qui doit en définitive s’en faire le défenseur acharné en s’appuyant sur la Justice et la Police.

Dans le souci de réussir cette Révolution, selon moi, le Régime Tshisekedi s’est fixé d’abord comme Idéal l’instauration de l’Etat de Droit et de Démocratie en RD Congo. Ce qui n’est pas d’ailleurs aussi facile qu’on puisse y croire dans la mesure où cela annonce un combat véritable contre les tenants des vestiges des différents Régimes des prédateurs et le Régime en place qui se veut Régénérateur d’un NHC pour un Congo Démocratique nouveau.

Somme toute, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi, dans le respect de sa Vision, s’est déjà employé à réhabiliter l’éducation, à promouvoir les églises et la Justice en vue de la concrétisation effective de ce que j’appelle la nRévolution morale et intellectuelle. Celle-ci doit tourner autour de la transformation du Congolais pervers en Nouvel Homme Congolais dépouillé des antivaleurs. Afin de matérialiser ce projet gigantesque, le Chef de l’Etat a mis en place des structures d’écurage de l’Esprit et de l’Ame pour s’en occuper. Il s’agit entre autres de la Cellule d’Innovation et de Changement de Mentalités (CICM), de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC), du Code de Conduite de l’Agent Public de l’Etat (COCAPE), etc.

De la biopsie du concept de gouvernance

La Gouvernance est un des piliers de la Vision Fatshiste du développement de la RD Congo. Le concept de gouvernance, selon Google, vient de l‘anglais governance. Il désigne un ensemble de décisions, de règles et de pratiques visant à assurer le fonctionnement optimal d’une organisation, ainsi que les organes structurels chargés de formuler ces décisions, ces règles et pratiques, de les mettre en œuvre et d’en assurer le contrôle. Il désigne en d’autres termes l’ensemble de mesures et de règles qui permettent d’assurer le bon fonctionnement et le contrôle d’un Etat, d’une Institution ou d’une Organisation qu’elle soit publique ou privée.

Le concept de Gouvernance vise un certain nombre d’objectifs dont la définition d’une stratégie et des moyens de sa mise en œuvre : l’identification des risques, mise en place et évaluation de leur gestion, l’utilisation des ressources en toute responsabilité, le respect des intérêts des parties prenantes et la prise en compte de leurs points de vue dans la conduite des stratégies ; l’évaluation du niveau de réalisation des objectifs et correctifs éventuels pour y parvenir.

Pour atteindre ces objectifs pour une bonne Gouvernance, les principes suivants s’imposent : assumer sa responsabilité, veiller à la transparence, respecter l’Etat de Droit, veiller à la participation de tous, au comportement éthique, à l’efficacité et à l’efficience ainsi qu’à la bonne gestion financière des Institutions.

La Gouvernance est un des indicateurs de la stabilité des Institutions dans l’Etat Moderne, en général, et en République Démocratique du Congo (RD. Congo) en particulier.

Selon l’expérience vécue, il ressort que la Démocratie demeure un des ressorts importants de la bonne Gouvernance. Elle favorise le développement en tant méthode politique, en tant qu’une certaine organisation institutionnelle devant aboutir à des décisions politiques rendant opérationnelles les droits démocratiques et permettant la création des conditions de la jouissance populaire de la production nationale. Faut-il aussi relever que la bonne Gouvernance consiste à valoriser la Société civile qui doit servir, dans les conditions optimales, de tampon entre le politique et le peuple.

Je vais ici décrypter le concept de Gouvernance et voir comment il est appliqué sur le plan de la gestion et l’exercice du Pouvoir politique par les Dirigeants de la RD Congo, afin de prouver aux politiciens aveugles et prédateurs que les principes de la bonne Gouvernance démocratique guident réellement le Régime Tshisekedi.

En tant qu’activité politique, la bonne Gouvernance vise à l’amélioration de la compétitivité économique, la lutte contre la pauvreté et la corruption, la protection de l’environnement dans la perspective du développement durable2. Cette Gouvernance démocratique s’observe ainsi dans la gestion efficace des affaires publiques par la génération d’un Régime ou d’un ensemble de règles accepté comme légitime tendant à promouvoir et à améliorer les valeurs sociales auxquelles aspire le peuple. Les citoyens aperçoivent cette Gouvernance démocratique dans le partage des obligations et des bénéfices qui incitent les acteurs rationnels à jouer le jeu selon les règles du développement durable. Bref, la bonne Gouvernance ne sera bonne que si elle engendre l’Etat de Droit et de Démocratie.

Par rapport à cette littérature savante donc, peut-on parler de la bonne Gouvernance en RD Congo sous le Régime Tshisekedi ? Pourquoi pas. La pratique démocratique qui se manifeste dans l’effort du Gouvernement des Warriors pour la protection des libertés et dots individuels et collectifs ; la lutte contre le réchauffement climatique par la protection des forêts (l’interdiction de la coupe de bois, de brûlure des brousses) et la campagne pour le reboisement des arbres ; la lutte contre la pauvreté et la corruption par l’effort de diversification et inclusion de l’économie, la promotion de l’entrepreneuriat de croissance au travers le développement des chaînes de valeur par la sensibilisation des PME, PMI, TPME et TPMI ; l’industrialisation progressive du pays, l’augmentation du PIB et du taux de croissance économique par rapport aux années des Régimes des prédateurs ; la stabilisation de la monnaie nationale ; la construction des chaussées, ponts et ports ; la lutte pour l’amélioration de la santé financière par la réactivation de l’Inspection Générale de Finance ; la lutte pour l’amélioration de la santé publique avec la Couverture Santé Universelle ; le plaidoyer pour l’amélioration du Climat des Affaires en vue de la promotion des investissements en RD Congo sans oublier le retour du pays dans le concert des Nations. Tout cela s’appelle les résultats de l’effort de la bonne Gouvernance sous Fatshi.

Du développement durable

Je ne vais pas mener ici une étude scientifique sur le mot développement qui, d’ailleurs, revêt une équivocité étonnante. Je voudrai seulement montrer que compte tenu de son importance, la notion de développement durable, innovatrice du concept développement, est considérée comme l’un des piliers de la Vision du développement de la RD Congo par le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Voilà pourquoi il a été jugé utile de l’exploiter sommairement pour faciliter la compréhension de ce texte.

Historiquement donc, l’expression développement durable, ou encore développement soutenable, est apparue en 1987 dans le Rapport Brundtland publié par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU. Le développement durable s’entend ainsi au sens d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Pour la bonne compréhension de cette notion, deux concepts fondamentaux se dégagent. Il s’agit du concept de besoins et particulièrement des besoins essentiels des plus démunis auxquels il convient d’accorder la plus grande attention et aussi celui d’idée de limitation que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir de l’humanité.

Bref, le développement durable serait alors la résultante de la gestion concertée de trois piliers essentiels, dont notamment l’environnement, le social et l’économie. Ce type de développement tient effectivement compte du sort de la postérité dans tout ce que les gouvernants entreprennent pour la prospérité continue de la RD Congo et pour le mieux-être permanent de son peuple.

Ayant compris le contenu du concept de développement durable, on peut bien se rendre compte qu’il n’est pas sorti par hasard de la bouche du Chef de l’Etat. Ce mot est porteur de l’espoir pour tout un peuple si jamais l’effort de sa matérialisation peut être soutenu grâce à la volonté politique qui transparait au travers l’apprentissage avéré de la notion de bonne gouvernance. Il demeure aujourd’hui le leitmotiv de l’action gouvernementale portée par le Gouvernement de la République que pilote calmement Jean Michel Lukonde, contenue dans son Plan National Stratégique de Développement (PNSD).

Il apparait, ainsi donc, que le mieux-être présent et à venir du peuple devra être déterminé par le souci, pour l’Etat congolais, de réaliser progressivement le développement soutenable considéré comme objectif général que chaque Ministre national devra s’efforcer d’atteindre en terme de l’objectif spécifique inséré dans son Programme national sectoriel.

Cela dans le respect et la protection des droits et libertés humains qui sont des garanties exigées si l’on veut revaloriser l’Homme et le rendre le véritable moteur de ce développement durable.

C’est dans contexte que le Chef de l’Etat a conçu brillamment et lancé pour sa matérialisation le Plan de Développement Local de 145 Territoires. Avec ce Plan stratégique anticipatif qui met à rude épreuve l’existence de la Volonté Politique dans le chef du Gouvernement de la République, le développement durable pourrait se manifester principalement à la Base et monterait progressivement et sûrement vers les centres urbains. Ce qui réduira à jamais le phénomène d’exode rural et la notion de village au sens traditionnel pourrait ainsi disparaitre. Concrètement parlant, le dire et l’agir, la théorie et la pratique, semblent être de mise dans la philosophie pragmatiste de développement qu’incarne Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

De l’économie diversifiée et inclusive

De par sa détermination à mettre le pays sur la voie de développement durable, le Chef de l’Etat a initié une sorte de gestion « interconnexionnelle » et dialectique entre plusieurs secteurs de la vie nationale en vue d’atteindre un seul objectif. Considérant tous les secteurs de développement comme prioritaires, il n’y aurait pas de développement partiel du pays. Un tel développement résulterait d’ailleurs de la mauvaise Gouvernance fondée sur l’exploitation paresseuse d’un seul secteur de la vie nationale basé essentiellement sur les Mines.

Au regard d’une telle défaillance constatée dans la vision développementale des Régimes passés, le Chef de l’Etat a introduit la théorie de la Revanche du sol sur le sous-sol. Ce qui ne veut nullement dire que le secteur minier sera négligé. Cependant, il sera accompagné de l’exploitation à temps plein d’autres secteurs de la vie nationale, notamment l’agriculture, la pêche, l’élevage, l’industrie, l’infrastructure, l’hydrocarbure, le tourisme, la Nouvelle Technologie de l’Information et de la Communication (NTIE), l’énergie, etc. Ce qui pourrait amener à transformer l’économie rentière ou de consommation en une économie diversifiée ou de production, point de départ de développement soutenable. Ce qui est à l’avantage du Régime Tshisekedi.

De la Société solidaire

J’entends par la Société solidaire, une société fondée sur le solidarisme comme valeur universelle attribuée, à tort ou à raison, à la tradition africaine. C’est l’esprit de travail que chaque citoyen incarnerait naturellement qui pourrait justifier l’existence de la pratique du solidarisme dans la Société. Tout le Monde est appelé nécessairement à travailler non seulement pour son intérêt propre, mais aussi et surtout pour contribuer au développement de sa Société.

On ne peut parler du développement de la Société sans jeter un regard compatissant à l’égard de la vie de son prochain. Un citoyen conscient devrait se demander pourquoi lui vit dans l’opulence et l’autre vivote au lieu de se vanter de sa richesse, de ses performances soit dans les affaires ou soit d’avoir eu du bon travail ? Je sais que les Ecritures bibliques déclarent que celui qui ne travaille pas ne doit pas non plus manger. Elles poursuivent que chacun ne mangera qu’à la sueur de son front. Ce qui est évident, car, dire le contraire serait encourager l’oisiveté dans le chef des citoyens. Mais que dire de celui qui a fait ses études et qui ne travaille pas ? A qui la faute ? Dans ces conditions, quel pourrait alors être le rôle de l’Etat dans toute Société humaine ?

Le meilleur Gouvernement doit viser l’abondance pour que son peuple vive dans l’aisance et dans le bonheur sur cette planète Terre. Lorsqu’il y a l’abondance, l’Etat doit savoir distribuer équitablement le Revenu issu de la production nationale au nom de la Justice distributive, même si tous les citoyens n’ont pas participé de la même manière et avec le même bdegré de performance à ce Revenu national. Comprendre que tout le Monde n’a pas les mêmes aptitudes pour assumer et assurer son avenir meilleur sans le concours de l’autre ou de l’Etat pourrait justifier le partage équitable du Revenu national. Il existe dans la Société des faibles d’esprit et de physique naturellement, tout comme les plus forts existent aussi. Ce qui veut dire que s’il faudrait s’en tenir au principe selon lequel celui qui ne travaille ne mange pas, on sacrifierait sciemment ou inconsciemment certaines personnes qui sont pauvres et misérables parce que l’Etat n’a pas pris soin d’eux.

J’estime donc que le Chef de l’Etat a mieux pensé de faire sienne la sagesse luba3 qui veut que ce qui est produit par un doit être consommé aussi par les autres. Il n’y a pas, par conséquent, de raisons suffisantes devant justifier l’exclusion de quelqu’un du bénéfice issu de la distribution équitable du revenu national ; produit de la vente de la production des ressources naturelles, don de Dieu, disséminées à travers le sol et le sous-sol de la République Démocratique du Congo. C’est au nom de la Justice distributive que tout citoyen congolais doit avoir droit à sa part, si minime soit-elle, issue du partage équitable du Revenu national. Voilà donc l’impensé des Régimes prédateurs qui ont précédé le Régime humanitaire de Felix-Antoine Tshisekedi.

De la biopsie du concept de Dictature

A bien observer la pratique de la Dictature dans la plupart des Etats Modernes, on trouve le Parti unique de rassemblement de masse, l’idéologie officielle clairement définie et imposée pour la mobilisation de masse, la propagande unilatérale tendant à créer une identité, une sorte de mariage ou complicité entre l’esprit du peuple avec celui du dictateur. Celui-ci se donne des attributs laudatifs pour fasciner et rassurer la population de la nécessité de sa présence pérenne au sommet de l’Etat. Dans un tel Régime, l’Opposition politique n’est pas tolérée. Il s’agit-là du Régime totalitaire.

Pour montrer que son Régime n’est pas du tout dictatorial, le dictateur peut y admettre à la rigueur une Opposition politique qui devrait fonctionner nécessairement dans les  limites prescrites par la loi définie par le dictateur lui-même. Le comportement de chacun est suivi à la loupe par des bureaucraties politiques mises à son service. Tout acte de subversion dans un tel Régime appelle absolument une forte répression, un emprisonnement ou d’autres sanctions négatives. La restriction des libertés individuelles et collectives est une règle d’or.

L’économie libérale est autorisée. Il s’agit, cette fois-là, de la Dictature libérale. Sur plan constitutionnel, l’Opposition politique peut être reconnue, mais son fonctionnement est très bien surveillé ; elle ne travaille que dans les limites imposées par l’imposteur. Elle est souvent infiltrée des éléments proches du Pouvoir autarcique pour la contrôler. Un Opposant qui voudrait se confirmer en tant que tel est soumis sans plus aux traitements inhumains, afin de le contraindre à capituler. C’est pour cette raison que la pratique de la corruption et d’autres antivaleurs demeure l’une de meilleures stratégies pour décourager ou dérouter des Opposants malléables et sans cœur. Le prétexte de la menace d’invasion, de déstabilisation des Institutions ou d’assassinats du dictateur constitue aussi une stratégie permettant de distraire le peuple, afin de faire perdurer un tel Régime en montrant à celui-ci que le dictateur est encore indispensable à la tête du pays.

Si toutes les stratégies réussissaient, la majorité des citoyens croirait sans doute qu’ils ont à faire à un Régime au visage humain et se déciderait inconsciemment à se soumettre sans plus aux ordres infâmes de leurs bourreaux. Ce qui est vrai, c’est qu’il y a une Constitution dans un Etat à Dictature libérale, mais cette Constitution comprend des dispositions malicieuses destinées à renforcer le Pouvoir du dictateur, certaines dispositions relatives au respect des droits de l’homme qui y sont inclues – parce qu’imposées par les Nations Unies à travers la Déclaration universelle des droits de l’homme – ne sont guère respectées. Le dictateur gouverne dans la plupart des temps selon ses humeurs du jour.

La mission poursuivie par les tenants de la Dictature libérale serait, dans la plupart du temps, de détourner, en usant de la ruse et autres procédés gonflés des actions somnifères, l’attention du peuple de l’essentiel de sa vie politique et sociale pour qu’il s’intéresse à sa sécurité, au travail, aux loisirs ; qu’il s’occupe de ses petites affaires quotidiennes de survie, que sa conscience d’être non seulement s’affaiblisse mais aussi s’anéantisse ; car le dictateur a besoin d’un peuple-mouton, docile, disponible et calme ; un peuple qui ignore tout de sa vie d’homme et de ses libertés ainsi que de ses droits fondamentaux. Ce qui lui permettra de bien l’exploiter. Quels types des discours auxquels se réfère-t-il pour y parvenir ?

De la biopsie du concept d’Opposition politique

En R.D. Congo, la loi organique congolaise définit l’Opposition politique comme un Parti politique ou un Regroupement des Partis politiques qui ne participe(nt) pas à l’exécutif et/ou ne soutien(nen)t pas son programme d’action aux niveaux national, provincial, urbain, municipal ou local.

Il existe généralement plusieurs types d’Opposition politique dont principalement l’Opposition parlementaire et l’Opposition extraparlementaire. Celle-ci comprend : l’Opposition politique ultra-dominante, l’Opposition politique dominante, l’Opposition politique ordinaire, l’Opposition radicale, l’Opposition modérée, l’Opposition politique professionnelle qui peut être temporelle ou permanente, et l’Opposition politique de service, etc. Pour notre part, toute cette kyrielle d’Oppositions se résume en deux types d’Opposition, à savoir Opposition classique et Opposition radicale ou Opposition de lutte.

L’exercice démocratique du Pouvoir exige ainsi la présence d’une Opposition  politique au sein de chaque Etat. Cette Opposition constitue ce que l’on appelle le Contre-pouvoir. Une fois constituée et reconnue par l’Etat, elle doit fonctionner légalement en vue de la conquête du Pouvoir et doit par conséquent veiller à ce que les dirigeants politiques au Pouvoir n’abusent de leur propre Pouvoir au détriment des intérêts du peuple (rôle de garde-fou). Sans elle, le pays sombrerait soit dans une Dictature totalitaire soit dans une Dictature libérale.

Eu égard à l’entendement que l’on a ici de l’Opposition politique, il y a lieu de reconnaitre sans risque d’être contredit, l’existence de celle-ci en RD. Congo qu’elle ne soit à mesure faire trembler le Pouvoir en place.

En RD Congo, il n’y a ni l’Opposition ultra-dominante, ni dominante, ni radicale, mais, à ma connaissance, une Opposition politique du ‘’faire-valeur’’4 posée sur le patrimonialisme et sur le mécénat. Au fond, dans une Opposition politique, l’intérêt du peuple n’y est pas. C’est le cas de LAMUKA de Martin Fayulu. Comment peut-on comprendre qu’un leader politique puisse se montrer indécis et hésitant devant ses militantes et militants quant à la position à adopter face aux élections qui sont en train de se préparer de la manière non souhaitée par sa plateforme : tantôt je me retire du processus, tantôt je ne dépose pas ma candidature à la présidentielle, Lamuka ne présentera aucun candidat aux élections… Après un laps de temps, je vais déposer ma candidature à la présidentielle ! Et les autres, alors que l’on est déjà hors la date limite ? Voilà le genre d’homme politique qui se fait passer pour Opposant en RD Congo ! Un peuple bien averti ne peut jamais voter pour un tel homme.

Je me dois de signaler que le parti politique Ensemble Pour la République qui a géré le pays avec l’Union Sacrée de Felix-Antoine Tshisekedi ne peut pas être proclamé, à juste titre, de l’Opposition politique. Il serait politiquement malhonnête et même contradictoire de faire à la fois partie du Gouvernement et aussi de l’Opposition politique comme l’a fait malicieusement ce Parti de Moïse Katumbi, un sujet à multiple nationalité, et dont la nationalité congolaise reste fortement contestée par le peuple congolais lui-même, malgré la décision de sa reconnaissance par la Cour constitutionnelle de la RD Congo, décision accueillie timidement par l’opinion congolaise.

Cela n’a fait qu’arranger FATSHI qui tenait coûte que coûte à en découdre démocratiquement avec le candidat des étrangers sur le sol congolais et faire subir, par lui, à ses soutiens tant nationaux qu’internationaux un échec cuisant proportionnel au degré du complot qu’ils seraient en train de fomenter contre le pays et le peuple tout entier.

Voilà ce qui nous fait donc dire qu’en RD Congo, l’Opposition politique véritable n’existe pas, il n’y a que l’Opposition de ‘’faire-valoir’’, c’est-à-dire, une Opposition qui existe parce qu’il y a une exigence constitutionnelle ; elle est molle et ignorante des principes-moteurs qui justifient son existence ; une Opposition extravertie, manipulée de l’extérieur par ceux qui veulent « acheter » la RD Congo à vile prix, alors qu’elle n’est pas à « vendre ».

Du Bilan du 1er Mandat

Grâce à la Volonté Politique doublée de la Volonté de Puissance qu’il incarne, le Président de la République, Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi, a réussi à réaliser, dans 5 ans, ce que Mobutu et Joseph Kabila n’ont pas réussi à réaliser dans respectivement 32 ans et 18 ans de règne sans partage.

Dans les 5 ans de règne de Tshisekedi, il y a lieu de signaler des impondérables politiques telles que la cohabitation difficile entre le FCC et le CACH et le COVID-19 qui lui ont pris plus de 2ans de lutte, sans compter les effets collatéraux de la guerre russo-ukrainienne.

Pendant ces deux premières années, le déboulement du FCC et du système Kabila II ainsi que la victoire sur le COVID-19 entre dans les réalisations du Chef de l’Etat. En quoi devait consister la

mission essentielle de son 1er mandat ? A ma connaissance, cette mission ne pouvait consister qu’à jeter les jalons pour un décollage développemental de la RD Congo. C’est ainsi que le Président Tshisekedi a commencé par définir sa Vision du développement de son pays et celle-ci a été portée par le Gouvernement des Warriors pour sa réalisation.

Voici ci-dessous le bilan, pas exhaustif, du 1er mandat de Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo relevant des secteurs essentiels de la vie nationale :

  1. Education

– Gratuité de l’Enseignement de Base : 6 millions d’enfants scolarisés ;

– Augmentation de plus de 200% des salaires des Enseignants ;

– Constructions des infrastructures scolaires : plus de 1.035 ;

– Plus de 266.220 Nouvelles Unités mécanisées ;

– Centres de Formation Professionnelle ;

– Paiement des Frais de Fonctionnements des Ecoles

– En Juillet 2021 : plus de 39.000 Retraités payés mensuellement ;

– Construction des universités et Instituts Supérieurs ;

– Augmentation de plus de 50% des Salaires des Professeurs de l’ESU ;

– Augmentation de plus de 60% des Salaires du Personnel Scientifique de l’ESU.

  1. Santé

– Construction et réhabilitation des hôpitaux dans les différentes provinces ;

– Construction et réhabilitation des Centres de santé, y compris achats des équipements ;

– Couverture Santé Universelle ;

– Gratuité de la maternité, des consultations prénatales et des soins périnataux ;

– Augmentation de plus de 50% des salaires des médecins et du personnel paramédical ;

– Mécanisation de Nouvelles Unités de médecins ;

– Paiement des primes de risque des plus de 5400 médecins et plus de 13000 infirmiers.

  1. Œuvres Sociales

– Assistance aux victimes des catastrophes naturelles : Inondations à Kasindi, Irruption volcanique, etc.

– Assistance aux déplacés de guerre et autres victimes.

  1. Industrialisation

– Usine de montage des bus de marque Mercédès à Kinshasa ;

– Usine de fabrication des câbles électriques à Kolwezi ;

– Usine de captage d’eau potable à Ndjili, Kintambo et Brikin ;;

– Usine de fabrication des carreaux et faïences à Kinshasa ;

– Usine de transformation de liage de Zinc dénommée Villa Nova ;

– Usine de production et de transformation avec plus-value à la fois du cobalt, du cuivre et du Germanium ;

– Construction des Barrages de production des énergies photovoltaïques.

  1. Infrastructure

– Construction et réhabilitation de quelques routes : nationales, de desserte agricole et urbaines ;

– Construction du Port en eau profonde de Banana ;

– Port Sec de Lukangaba, à Sakania, province du Haut-Katanga ;

– En construction de l’Aéroport de Bipemba à Mbuji-Mayi ;

– L’aéroport de Kolwezi.

  1. Fonction publique

– Construction des Bâtiments Administratifs ;

– Augmentation des salaires des Agents et Fonctionnaires de l’Etat ;

– Digitalisation des Services de la Paie des Agents et Fonctionnaires de l’Etat.

  1. Culture et Sports

– Construction du Centre Culturel ;

– Modernisation du Stade de Martyr ;

– Réhabilitation du Stade Tata Raphaël ;

– Organisation des IXe Jeux de la Francophonie.

  1. Economie et Finances

– Croissance économique : PIB est passé de 4 à 8.9 en 2022 ;

– Diversification de l’économie : Mines, Agriculture, Energie, Hydrocarbure, Pêche et Elevage, Tourisme ;

– Création d’une économie de production : Création des chaînes de valeur à partir de divers créneaux. Ce qui faciliterait l’industrialisation de la RD Congo.

  1. Secteur d’investissements

– Présenter l’Image positive de la RD Congo en faisant prévaloir ses Potentialités et les

Opportunités qu’elle offre aux investisseurs ;

– Assainir le Climat des Affaires pour attirer les investisseurs tant nationaux qu’étrangers ;

– Plaidoyer pour la Promotion des Investissements ;

– Accompagner administrativement les investisseurs et leur faciliter certains essentiels pour leurs services.

  1. De la politique étrangère

Retour de la RD Congo dans le concert des Nations. C’est cela le résultat de plusieurs voyages faits par le Chef de l’Etat à l’étranger parce qu’il fallait convaincre l’ONU, les Organisations régionales et sous régionales, les Organismes mondiaux du système des Nations Unies, etc. de la nécessité de la participation de la RD Congo à la prise des décisions sur son avenir et sur l’avenir de la planète Terre. C’est ce qui se fait aujourd’hui : rien ne peut plus se décider sur la RD Congo sans le consentement de son Chef.

  1. Plaidoyer pour le choix de Fatshi

Toutes les réalisations précitées et tant d’autres témoignent de la volonté politique de mieux-être et de mieux-faire qui anime à coup sûr le Président de la République, Chef de l‘Etat, Félix-Antoine TSHISEKEDI Tshilombo, pour booster le développement de ce pays-continent situé au centre de l‘Afrique.

Devant de tels exploits parfois inattendus et réalisés avec les moyens de bord, les prophètes de malheur, je vais citer les Opposants congolais et leurs mentors occidentaux, en passe de comprendre ce qu’est l’Opposition politique, manquant des discours politiques devant leurs adeptes et se sentant abasourdis, se sont versés sans pudeur dans les injures, dans le comportement de bas étage, et autres attaques personnelles allant jusqu’à toucher à la vie intime du Chef de l’Etat. Ils sont parfois derrière le rideau en train de manipuler des jeunes gens et de vieilles mamans ainsi que certains journalistes à coup de billets de banque, pour vilipender sans raison le Chef de l’Etat dont la personne est protégée par la Constitution.

L’instauration de l’Etat de Droit en RD Congo est un processus. Et ce processus avance bien. Il n’y a que des aveugles qui ne savent voir ! ! La croissance économique est passée de 2 à 6,2. Ce qui ne vaut rien à leurs yeux ! Notre Armée jadis affaiblie par l’infiltration rwandaise, aujourd’hui reformée et dotée des équipements de haute portée technologique et classée 11ème d’Afrique, cela est un non-évènement pour eux ! Mais quand Bunagana tombe aux mains du M23, ils oublient l’affaiblissement de nos FARDC et de la PNC minées par le phénomène horrible d’infiltration rwandaise dont certains d’entre eux sont responsables ! Pour les insensés donc, chercher à sécuriser les Congolais de l’Est en chassant le M23-RDF ne vaut rien aux yeux des candidats des étrangers, par rapport à l’augmentation du taux de dollar US !

Curieusement, malgré les progrès enregistrés sur le terrain dans les domaines de la vie nationale, ils déclinent à ventre déboutonné : FATSHI est un jouisseur ! Lorsque l’on poursuit les hors-la-loi pour les détournements et autres crimes et faits infractionnels, ils parlent d’un règlement de compte ! Nous devons continuer de vivre dans l’impunité comme du temps de Kabila II ! Voilà ce qui arrangerait nos « Oppositonnistes » et certains chefs de l’église catholique romaine en RD Congo comme Mgr Ambongo et Mgr Shole. Ceux-ci ne se fondent sur les sentiments tribalistes et sur leur cupidité pour critiquer le Régime Fatshiste ! C’est pour l’une de ces deux raisons que la gratuité de l’enseignement les répugne, alors que la plupart des parents pauvres et misérables ont réussi à se tirer d’affaire en scolarisant plus de six millions de leurs enfants ! Est-ce de la sorcellerie de la part de ces deux chefs de l’Eglise catholique ?

Je dis donc qu’ils sont, par leur comportement inconscient, contre l’intérêt du peuple dans la mesure où tout ce qui se fait positivement dans l’intérêt de celui-ci n’a aucun sens. Pour eux, c’est la recherche à tout prix de comment avoir le Pouvoir et l’exercer dans leur intérêt égoïste. Pourquoi ne pas faire une Opposition classique et une véritable théologie de libération devant servir de garde-fou au Pouvoir en place en attendant les élections considérées comme arme de destruction massive du fatshisme ?

Nous devons savoir que mener une Opposition radicale dans un corps politique exige de la part des Opposants beaucoup d’intelligence, d’imagination et de sagesse pour réussir à ébranler un système politique dont la fondation est entièrement construite en béton bien armé.

Que faire lorsque Martin Fayulu ne parle que des femmes, de la bière, du champagne, du whisky, donc de l‘ambiance comme il est lui-même un bon danseur ! Il oublie que FATSHI fait l’ambiance, si cela est vrai en tant qu’humain, mais n’oublie pas point le Principal, le mieux-être de son peuple. Voilà ce qui l’aide à couper l’herbe sous le pied de l’Opposition politique du « Faire-Valoir » et fait manquer à celle-ci l’argument plausible pour tarauder et déstabiliser son Pouvoir.

Les Opposants politiques en carton qualifient le Président de la République de dictateur, de voleur ! Ignorent-ils le sens du concept de dictature ou ils veulent seulement désinformer le peuple ? Une Opposition sans âme, sans principe de vie, une Opposition qui fonctionne pour entraver uniquement les actions du développement initiées par le Chef de l’Etat en faveur du peuple. Peut-elle prouver qu’il est un voleur au même titre que les gouvernants des Régimes passés ? Katumbi, peut-il accepter que Matata est un détourneur des deniers publics ?

Conclusion

La relecture de tous les concepts-clés de cet article, à savoir l’Homme, la Gouvernance, le Développement durable, l’Economie et la Société solidaire, auxquels il a été ajouté les concepts l’Opposition politique et de Dictature, confrontées à la praxis politique sur le terrain sous le leadership de FATSHI, il ressort que celui-ci a une tête bien faite au sens de Montaigne, un bon manager politique, un Démocrate avéré. Avec lui, l’espoir de vivre dans un Monde meilleur est permis.

En tout état de cause, FATSHI demeure et demeurera le choix de la Raison pour les Congolais conscients d’appartenir un jour à une Nation libre, démocratique et prospère.

Prof. Bruno TSHIBANGU Kabaji

Diplômé de CHESD

Président Fédéral Honoraire de l’UDPS/Tshisekedi

Directeur Général Adjoint de l’ANAPI

 




Au terrain Sainte Thérèse de N’Djili : Fatshi, le plébiscite

C’est dans la partie orientale de la ville province de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo,  ce lundi 18 Décembre 2023,  que le président de la République sortant, candidat à sa propre succession, Félix Antoine Tshisekedi a clôturé sa campagne électorale pour la présidentielle de 2023. Un meeting qui a tout simplement tutoyé tous les superlatifs quant à la masse compacte qui a envahi le mythique terrain Sainte Thérèse. Du saut-de-mouton de Debonhomme à Matete jusqu’au pont  ‘Mayi ya Tshanga’, voire  au-delà du saut-de-mouton de Pascal sur Boulevard Lumumba à Masina; de la station Kimbuta à N’Djili jusqu’au-delà de Maviokele en dépassant le terrain Sainte-Thérèse à Kimbanseke, tout l’Est de la Ville de Kinshasa, Tshangu, était en mode ‘pause’, car le temps s’est arrêté, le moment  d’écouter Félix Tshisekedi et un embouteillage monstre a paralysé les véhicules. C’était tout simplement inédit. Vraiment, « Fatshi, le plébiscite », pouvait-on s’écrier.

Après un mois de campagne marathon à travers tout le territoire national,  après avoir parcouru plusieurs coins à l’intérieur du pays afin de persuader ses électeurs à voter pour lui dans le but de “consolider les acquis”, le  candidat n°20 à la présidentielle du 20 décembre, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo  a clôturé sa campagne électorale ce lundi 18 décembre 2023 à la place Sainte Thérèse de N’Djili à Kinshasa. Le président sortant et candidat Félix Tshisekedi, qui                 a battu campagne sur le thème « UNITE, SECURITE, PROSPERITE », a montré de sa capacité à consolider l’unité nationale à travers un message nationaliste d’un fils qui n’a d’autres pays que la RDC.

« Nous n’avons que ce pays, nous n’avons nulle part où aller si le pays prend feu aujourd’hui. Quant à eux, ils possèdent plusieurs nationalités et ont plusieurs pays où trouver refuge. Ne laissez personne vous tromper », a prévenu  le fils d’Etienne Tshisekedi qui, depuis le début de la campagne électorale, n’a cessé de prévenir ses compatriotes sur le risque de voter pour ce qu’il ne cesse de désigner ‘candidat de l’étranger’.

Un message qui a ravivé la fibre patriotique et le nationalisme était palpable dans le chef des auditeurs à deux doigts de d’en finir immédiatement avec tous les infiltrés qui pullulent dans la classe politique congolaise et l’armée et les services de sécurité.

« Ne vous inquiétez pas, ils vont tous fuir d’eux-mêmes », rassure Félix Tshisekedi pour calmer les ardeurs d’une foule chauffée à blanc par l’ardeur patriotique. Non, c’était vraiment le plébiscite d’un peuple uni en communion avec ‘le Père de la nation’.

À Sainte Thérèse, Félix Tshisekedi affirme : « si vous me renouvelez votre confiance, et si le Rwanda continue ses velléités à l’Est de notre territoire, je vais réunir les deux Chambres du Parlement en Congrès pour qu’on m’autorise à leur déclarer la guerre et on ira jusqu’à Kigali. Dites à Kagamé qu’il a l’habitude de “s’amuser” avec les anciens dirigeants de la Rdc. La Rdc a changé. Je répondrai à toute provocation ».

Avant de se rendre à la place Sainte Thérèse de N’Djili,  lui dont l’amour pour le sport, particulièrement le football a été démontré en plusieurs reprises, particulièrement lors des grandes rencontres sportives des Léopards, a d’abord été avec des clubs sportifs  de la capitale à savoir As V. Club, DCMP et FC Renaissance,   ainsi que leurs supporters respectifs qui ont assisté à la remise de bus à chaque club par le président de la République. Juste après la cérémonie, la population accompagnera le candidat n°20 à la place Sainte Thérèse pour son meeting de clôture de campagne.

Sécurité, thème majeur de la campagne

Sécurité, sécurité. Le thème central des élections de 2023. Trente ans durant, la RDC est sous le joug d’une guerre qui métamorphose à chaque fois. D’abord sous la bannière de l’AFDL, la coalition Ougando-rwando-burundaise, le véritable ‘conglomérat d’aventuriers’ selon son Porte-parole devenu Chef de l’Etat RD Congolais Laurent Désiré Kabila, en octobre  1996 a agressé le Zaïre du Maréchal Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wa Za Banga. En trois décennies, sous le leadership du maître de Kigali, n’a cessé de se métamorphoser pour piller les richesses naturelles de la Rdc. La dernière version, mort-née, de cette folie meurtrière, après le RCD (Rassemblement des congolais pour la démocratie) qui a muté en CNDP (Congrès national pour la libération du peuple) puis en M23 (Mouvement du 23 mars), est l’AFC (Alliance du fleuve Congo).

Ayant démasqué le vrai ennemi de la Rdc, sans tergiverser, en meeting à Sainte-Thérèse,  il s’est directement adressé à l’envahisseur qu’il a eu toute la mandature pour fragiliser et déplumer par une diplomatie pacifiste et de vérité, Félix Tshisekedi se dit prêt à déclarer la guerre contre le Rwanda !

“Donnez- moi ce second mandat. Je vais réunir le Parlement en Congrès pour lui demander l’autorisation de déclarer la guerre. Et ça sera conformément à la Constitution”, précise le candidat président de la République numéro 20. Une décision, une proposition applaudie à tout rompre par l’assistance. Juste pour cela,  le débat électoral devait être clos. Fatshi, le plébiscite !

Donner chair à la  prospérité

La persistance des conflits justifiant la lenteur des progrès économiques ont entraîné une baisse du niveau de vie année après année. La pauvreté en Rdc est devenue une réalité car, près de 62 % des Congolais, soit environ 60 millions de personnes, vit avec moins de 2,15 dollars par jour, selon la Banque mondiale. Pourtant, le pays est doté de ressources naturelles exceptionnelles. Plus de la moitié des réserves mondiales de cobalt, un minerai essentiel à la fabrication des téléphones portables et des batteries de voiture, potentiel hydroélectrique unique en Afrique, forêt équatoriale congolaise est l’une des plus grandes forêts tropicales au monde, représentant la première plus grand puits de carbone au monde avant l’Amazone au Brésil. Mais, paradoxalement,  cette richesse ne profite pas à la population car piller via les voisins.

Le Congolais doit prendre conscience de ses richesses et avoir les aptitudes nécessaires pour en jouir. En 2019 lors de son arrivée au pouvoir, Tshisekedi avait instauré la gratuité de l’enseignement primaire. Une mesure constitutionnelle restée lettre morte depuis son vote par le législateur qui  n’est passée en application qu’avec l’avènement de Félix Tshisekedi aux affaires. Bien que copieusement combattu  par une frange de la classe sociale, les parents qui avant payé l’école par des sommes indispensables pour subvenir à d’autres besoins de la famille ont vu leur charge soutenue. Sommes indispensables épargné même si, à cause de multiples attaques contre la mesure constitutionnelle, pas réussi à faire l’unanimité dans le pays. Le gouvernement congolais se défend et s’en félicite. « Donnez-moi ce second mandat », insiste Tshisekedi pour concrétiser cette mesure. Il ne fallait pas plus pour arracher des applaudissements preuve d’une adhésion totale au programme de Fatshi.

Rien à dire donc. Ce meeting de clôture de campagne a permis donc à Tshangu de coter Tshisekedi 20/20, véritable sondage grandeur nature qui fait dire à tout observateur lucide : « Fatshi, le plébiscite ! ».

 

 Depuis Sainte Thérèse à N’Djili

Willy Makumi Motosia




Deux avions C130 à la disposition du gouvernement congolais : L’Egypte soutient le processus électoral en Rdc

Deux avions égyptiens C130 sont à la disposition du gouvernement congolais, en vue du soutien au processus électoral en cours. Ceci ressort d’un communiqué de l’Ambassade de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa, rassurant que cette marque de rapprochement s’inscrit dans le cadre des relations historiques et fraternelles qui lient l’Égypte à la RDC. En effet, samedi 16 décembre courant à l’aéroport international de N’Djili, l‘ambassadeur Hesham El Mekwad a reçu deux (2) avions C130, appartenant aux Forces armée égyptiennes. C’était dans la soirée et, à ses côtés, la présence très remarquée de l’Attaché de Défense. Par ce geste Ô combien significatif, la République Arabe d’Egypte apporte soutien et contribution logistique au processus électoral en République Démocratique du Congo, dont la date pivot est le mercredi 20 décembre.

Sur le tarmac de l’aéroport international de N’Djili, le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi a honoré de sa présence l’heureux événement. Et avec lui, Denis Kadima,  numéro un de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les deux personnalités ont salué les deux équipages des avions, en guise de remerciement et de reconnaissance. Les responsables congolais ont exprimé leur gratitude pour la démarche égyptienne. Sur ces entrefaites, les salutations du président de la République et chef de l’Etat Felix-Antoine Tshisekedi ont été transmises au peuple et aux dirigeants égyptiens. Dans la mesure où, renchérit le communiqué de l’Ambassade, les positions répétées prouvent l’attachement de la partie égyptienne à la RDC, de même que sa solidarité dans les moments historiques critiques.

Les deux avions sont destinés au transport du matériel électoral ainsi que du personnel de la CENI. ‘’L’occasion fait le larron’’, renseigne un adage. Au regard de leur disponibilité, ces engins assignés en soutien logistique rendront service selon la feuille de route de la partie bénéficiaire.

La République Arabe d’Égypte, de la parole à l’acte

En effet, deux mois en arrière, l’Ambassade de la République Arabe d’Egypte à Kinshasa a célébré avec faste le ‘’Cinquantième anniversaire des glorieuses victoires d’octobre’’. La journée était honorée d’une forte présence d’officiels, de professionnels de médias et des responsables d’Ambassade. A cette occasion, l’Attaché de Défense à l’Ambassade d’Egypte à Kinshasa a suscité un vif intérêt de l’assistance par son discours. Saisissant la solennité de la commémoration du ‘’Cinquantième anniversaire des glorieuses victoires d’octobre’’, l’orateur a mis en exergue les liens de rapprochement entre les deux pays, et qui ont fait date.

‘’La République Arabe d’Égypte et la République Démocratique du Congo entretiennent des liens historiques et fraternels. La coopération conjointe entre les deux pays se déroule dans plusieurs domaines, notamment dans celui de la coopération militaire qui a été couronnée par l’échange de visites entre les deux Ministres de la Défense de deux pays amis’’, a-t-il relevé.

Et pour mémoire, l’orateur de rappeler la quintessence de la commémoration des glorieuses victoires d’octobre : une page de l’histoire qui demeure source de fierté pour le peuple égyptien de ses forces armées. ‘’ L’Egypte est la patrie de la paix, elle prône la paix tout au long de son histoire, elle s’engage à la non-agression et soutient toujours l’humanité’’, a-t-il renchéri.

Payne

 




Redynamisation du secteur de la recherche scientifique : Gilbert Kabanda réunit la crème scientifique à Kinshasa

A Kinshasa, le monde de la recherche scientifique, mais aussi le microcosme des universités étaient autour du ministre de la recherche scientifique et innovation technologique, Dr Gilbert Kabanda Kurhenga.

Endéans une douzaine de jours, Dr Gilbert Kabanda s’était déjà livré au même exercice devant le même gotha scientifique cette fois-là à Bukavu, première étape de ce partage de ses réflexions en la matière.

Le numéro un de la recherche scientifique a saisi également cette opportunité pour plancher sur les axes fondamentaux pour dynamiser la recherche scientifique et l’innovation technologique en RDC.

Tout un programme dans un nouvel esprit de changer le fusil d’épaule ou de changer les tirs dans la gestion des affaires de l’Etat, suivant les nouvelles orientations et perspectives en vue des lendemains qui devront chanter pour le Congo.

Comme on le voit, le Ministre Kabanda a ainsi convié l’ensemble de ses interlocuteurs de ce jour à partager avec lui ses ambitions scientifiques à caractère économique et social pour investir ce pays, le Congo, d’une nouvelle révolution culturelle qui ne rime pas avec le “Miss Management” comme disent les anglophones.

Pour Dr Gilbert Kabanda, la mauvaise gestion qui gangrène la conduite des affaires de l’Etat à ce jour ne devrait plus avoir de place dans le cœur des congolais commis dans la gestion de la Res Publica.

Voilà tout l’enjeu de cette conférence-débat animée par le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. Ça se résume par une nouvelle vision du développement de ce pays et de nouvelles avancées voulues en considérant la recherche scientifique désormais comme le fondement ou socle de tout développement du Congo. Il en va ainsi de rendre d’abord à la recherche scientifique ses lettres de noblesse en tirant toutes les conséquences qui s’imposent pour faire mouche.

Pour ainsi dire, le Patron de la Recherche Scientifique a demandé aux acteurs évoluant dans ce secteur de maintenir et capitaliser les acquis du Conclave du Génie Scientifique Congolais pour la bonne marche du pays.

En fait pour faire simple et clair, l’Homme d’Etat Gilbert Kabanda préconise l’appropriation des avancées déjà obtenues en matière de recherche scientifique par l’ensemble du peuple congolais en tant que bénéficiaire de tous ses produits d’invention ou d’innovation made in Congo.

C’est à croire que le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, Gilbert Kabanda n’a pas prêché dans le désert. Son message capté 5/5 a eu un écho favorable parmi l’assistance nombreuse dans la salle.

Le témoignage de la Professeure Raïssa Malu choisie comme Modératrice de la conférence-débat en dit long. Cette universitaire à ainsi salué cette initiative combien louable du Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. Pour cette enseignante des universités, il était important pour le Ministre Kabanda de rappeler aux parties prenantes le rôle de la recherche scientifique pour le développement de la Rdc.

BM




100 jours en détention à Makala : Des associations de la presse, des ONGs de défense de droits de l’homme et des mouvements citoyens réitèrent leur appel à la libération immédiate de Stanis Bujakera

Dans un communiqué de presse conjoint, les associations professionnelles des médias, les associations de défense des droits de l’homme, et les mouvements citoyens ont publié un communiqué à l’occasion du 100ème jour de détention du journaliste Stanis Bujakera Tshiamala à la prison centrale de Makala.

Ils se disent consternés par l’injustice et l’arbitraire des autorités politico-judiciaires dont est victime le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala, Directeur de publication adjoint de actualité.cd et correspondant de Jeune Afrique & Reuters, qui vient de totaliser 100 jours en prison sans jugement et pour des crimes qu’il n’a jamais commis, à cause d’un article, non signé par lui, paru dans Jeune Afrique au sujet du meurtre de l’ex-ministre Chérubin Okende.

« Nous exprimons notre totale solidarité envers l’un de nos plus brillants journalistes, récompensé pour son courage par le “Prix spécial du Forum allemand des reporters 2023” et récemment désigné parmi les 100 personnalités ayant marqué l’Afrique en 2023 par le magazine sud-africain “The Continent” en partenariat avec le journal Mail&Guardian ; et regrettons qu’il ait été empêché de couvrir la campagne électorale dont la clôture intervient au 100ème jour de son incarcération arbitraire », indique le même texte.

Ils réitèrent leur appel aux autorités congolaises en général et au président de la République Félix Tshisekedi en particulier, à user de leur pouvoir pour faire cesser immédiatement cette injustice en procédant à la libération sans conditions de Stanis  Bujakera Tshiamala.

C’est ainsi qu’ils dénoncent avec force toutes les accusations fantaisistes du Ministère public contre Stanis Bujakera Tshiamala, notamment l’accusant d’avoir tantôt fabriqué tantôt d’avoir diffusé par voie électronique un prétendu faux rapport de l’ANR, qui ont été toutes contestées et balayées d’un revers de la main par les géants du numérique que sont Meta/Whatsapp et Telegram.

Des associations de la presse, des ONGs de défense de droits de l’homme et des mouvements citoyens attirent par ailleurs l’attention des autorités congolaises et de l’opinion nationale et internationale sur le fait que faire pression sur un journaliste en le jetant en prison pour lui demander de révéler ses sources pour un article qu’il n’a pas signé, constitue une atteinte grave à la liberté constitutionnelle à l’information et à la protection de ses sources.

 




Contrairement aux vendeurs d’illusions : « Il y aura bel et bien élections ce mercredi 20 décembre »

Le Rapporteur de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) Patricia Nseya Mulela a, au cours d’un point-presse à la Maison des élections, dans la commune de la Gombe, confirmé la tenue des scrutins combinés du 20 décembre 2023, avant de donner les dernières directives y afférentes.

« Il y aura bel et bien élections ce mercredi 20 décembre, conformément au calendrier électoral publié le 26 novembre 2022″, a-t-elle lancé en substance à  48h de la tenue de ces consultations électorales.

Abordant plusieurs autres questions en lien avec cette organisation, notamment l’état des lieux du déploiement du matériel, la fin de la campagne électorale, le silence électoral, le silence électoral, le dépouillement et la publication des résultats provisoires par la CENI.

S’agissant de la tenue des scrutins ce 20 décembre, Patricia Nseya Mulela a confirmé que plus aucun mystère n’entoure la tenue des scrutins, les Congolais se rendront bien aux urnes aussi bien sur le territoire national que dans les 5 pays pilotes.

Concernant le silence électoral, le Rapporteur de la CENI a  appelé toutes les parties prenantes à préserver et respecter ce temps de réflexion accordé aux électeurs avant d’aller effectuer leur choix, tout en enlevant les affiches des partis et candidats dans un rayon de 100 m des centres de vote ce mardi 19 décembre.

Au sujet du déploiement du matériel avec l’appui du gouvernement et des partenaires extérieurs, elle a précisé pour rassurer : « La CENI a pu acheminer tout le matériel vers les sites de vote avant leur arrivée dans les bureaux de vote 24h avant les scrutins comme l’exigent les procédures de la CENI ».

Pour ce qui est de la publication des résultats provisoires au-delà de ceux qui seront affichés bureau de vote par bureau de vote, Patricia Nseya Mulela a rappelé les dispositions légales de la loi électorale en ses articles 45, 71 et 72 stipulant que les missions d’observation doivent effectuer leur observation dans le respect des lois de la République. Et doivent en aucun cas perturber ou s’immiscer dans le déroulement des opérations électorales.

Soulignant que seule la CENI détient le monopole de la publication des résultats provisoires et aux juridictions compétentes revient la tâche de celle des résultats définitifs.

Le seuil de représentativité et d’éligibilité, la prise en charge des cas spécifiques des cartes d’électeurs, le déroulement du scrutin et les consignes à respecter le jour des scrutins ont été également expliqués aux journalistes par les experts de la Centrale électorale.

Se montrant confiante du travail abattu sous le management de la CENI dirigé par le Président Denis Kadima Kazadi, elle a appelé les Congolais à se rendre aux urnes ce mercredi 20 décembre 2023 dans la paix, la sérénité et la tranquillité, car la CENI met tout en œuvre pour offrir les meilleures élections possibles depuis le début des cycles électoraux en Rdc.

L’Avenir




Mission Internationale Électorale Centre Carter : Denis Kadima rassure Catherine Samba-Panza sur l’inclusivité, le déploiement du matériel lourd et sensible

Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a échangé avec une délégation du Centre Carter investie d’une mission internationale d’observation électorale que dirige conjointement Catherine Samba-Panza, ancien Chef de l’État de la Transition de la République Centrafricaine.

L’entretien, qui s’est déroulé en présence du 1er Vice-Président Bienvenu Ilanga Lembow, s’est focalisé sur le rôle que devra jouer la Mission venue s’enquérir de l’état des préparatifs de l’organisation des scrutins combinés du 20 décembre 2023.

Catherine Samba-Panza, accompagnée notamment de Nicolas Teindas, Directeur de la Mission invitée par le ministère des Affaires étrangères et composée d’une équipe cadre d’experts et puis d’observateurs de long terme, en fait la restitution.

« Je co-dirige la Mission Internationale Électorale Centre Carter. Nous sommes arrivés dans la capitale congolaise depuis quelques jours et il était nécessaire de nous rapprocher du Président de la CENI pour avoir des informations sur l’état d’avancement du processus électoral et surtout savoir quels sont les principaux défis qui se posent encore à la CENI pour que ce processus puisse se dérouler dans de meilleures conditions possibles.

Le Président de la CENI nous a rassurés sur l’inclusivité du processus tel que souhaité et nous a également fourni un certain nombre d’informations sur le déploiement du matériel lourd et sensible. En sus, il nous a fait part des efforts fournis pour que le 20 décembre 2023 les scrutins puissent se tenir dans de meilleures conditions possibles », a indiqué Catherine Samba-Panza, ancien Chef de l’État de la Transition centrafricaine.

Organisation non-gouvernementale à but non-lucratif, le Centre Carter a été créé en 1982 par l’ancien Président des États-Unis, Jimmy Carter, dans l’objectif de faire progresser la paix, en participant à la promotion de la démocratie.




39ème lettre sociale congolaise : « Je travaille dur pour gagner votre vote le 20/12, (…). Votez pour l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 », une main tendue de Félix Tshisekedi aux salariés congolais : des raisons pour y croire

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.

Chères lectrices, chers lecteurs;

  1. Le 1er décembre 2023, j’ai reçu sur mon téléphone portable comme tous les autres congolais, ce message : « Je travaille dur pour gagner votre vote le 20/12. Ne mettez pas nos progrès en danger. Votez pour l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 ». J’ai lu et relu ce message et j’ai compris qu’il m’intéressait en tant qu’un citoyen congolais jouissant des droits politiques et civils garantis par la constitution congolaise et un homme socialement et intellectuellement engagé pour le progrès et la dignité humaine des congolais par le travail.
  2. Car, le travail constitue, comme l’affirme Germain Kambale Makwera(2016), « une dimension fondamentale de l’existence humaine non seulement comme activité à exercer mais surtout comme mission à accomplir qui engage le poids de la responsabilité ». Nous ne pouvons réaliser voire atteindre le Congo Fort et Prospère que par le travail.
  3. Par « Votez pour l’emploi, pour la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 », Félix Tshisekedi tend la main aux travailleurs congolais (salariés) et aux organisations professionnelles des travailleurs. De ce fait, je me suis fait une représentation selon laquelle Félix Tshisekedi aurait lu le livre intitulé Les cent jours de Luluabourg. Un point de vue syndical sur le texte de la Constitution congolaise. Les auteurs de ce livre, parmi lesquels figurent Alphonse Roger Kithima et Raphael Bintou, assignent aux organisations congolaises des travailleurs une mission capitale en ces termes : « A travers toutes les perturbations et catastrophes de la vie politique, les organisations syndicales aideront le peuple congolais à se donner des organisations modernes et efficaces, elles seront le levier de la lutte pour le bien-être et l’indépendance économique du peuple congolais ». Faut–il rappeler alors que l’emploi et le pouvoir d’achat contribuant au bien-être et à l’indépendance comique des travailleurs congolais.
  4. Dès lors, j’imagine que ce message a intéressé non seulement les travailleurs indépendants et salariés mais aussi les organisations professionnelles congolaises des travailleurs. Dorénavant les travailleurs congolais et les organisations professionnelles des travailleurs devraient, sauf mauvaise représentation de ma part, se manifester ouvertement afin de faire entendre leur voix de la mémé manière que toutes les autres composantes humaines de notre société. Du point de vue de l’éthique démocratique, un président qui sait qu’il a été élu avec l’appui populaire de tel individu ou telle organisation, dans l’exercice de ses fonctions il sera très attentif aux problèmes de ces individus et organisation. C’est ça le gagnant gagnant en démocratie.
  5. Je ne suis pas sans ignorer qu’il y a des travailleurs salariés qui ne peuvent pas se manifester ouvertement par respect aux normes déontologiques de leurs carrières ou professions. Mais, ces salariés sont moins nombreux que ceux qui jouissent des liberté et droit syndicaux.
  6. Je pense ici aux employés salariés de l’administration publique régis par les statuts des agents de carrière des services publics de l’Etat, du personnel de l’enseignement supérieur, universitaire et de la recherche scientifique, des magistrats, d’un côté et, de l’autre, ceux régis par le Code du travail. Ces derniers pour qui la Ministre de l’emploi, Travail et Prévoyances sociale venait de publier, par l’arrêté ministériel n°CAB/MIN/ETPS/CNM/JN/JBI/086/09/2023 du 05 septembre 2023, les résultats des élections sociales (syndicales) organisées dans les entreprises tant publiques que privées ainsi que dans les établissements de toute nature de la Républiques démocratique du Congo pour l’Edition 2023-2026. Sur l’arrêté susmentionné, il y a 157 syndicats revêtus de la qualité des syndicats représentatifs, c’est-à-dire, les syndicats ont reçu un mandat social des travailleurs congolais en ayant obtenu au moins un siège aux élections sociales.
  7. Je reviens sur la main tendue de feélix Tshisekedi aux travailleurs congolais par « Votez l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat.(…). ». J’ai situé cette main tendue dans la conception valorisante du Travail de Maxime Gorki, un des fondateurs du réalisme socialiste, selon laquelle « la meilleure culture commence là où le travail et le travailleur sont respectés ». Cette main tendue mérite une adhésion massive des travailleurs congolais qui doivent confirmer leur présence et existence comme acteurs du premier plan de l’ordre social. Et, il y a des raisons évidentes pour y croire.
  8. Les premières actions sociales de Félix Tshisekedi de février 2019 consistant à améliorer les conditions de vie dans les résidences militaires de Camp Tshatshi lui ont valu un qualificatif de Premier Syndicaliste congolais par Christophe Boibouvier (2019) dans son article paru au magazine jeune Afrique n°3034.
  9. Evidement le déclin de la fonction sociale (syndicale) qui a commencé depuis la 2ème Républiques a milité en défaveur de cette prestigieuse fonction à cause de la maffia syndicale de la plupart des dirigeants des organisations professionnelles congolaises des travailleurs. Pourtant, dans son livre intitulé Histoire du syndicalisme dans le monde : des origines à nos jours, Jean Sagnes(1994) montre que par leurs actions les syndicalistes affirment leur dignité humaine.
  10. Aussi celles et ceux des salariés qui n’ont jamais été des syndicalistes comme celles et ceux qui n’ont jamais été dans une situation de litige individuel ou conflit collectif du travail leur exigeant d’être défendus ou celles et ceux qui n’ont jamais été victimes d’injustice sociale dans l’exercice de leur travail ne peuvent comprendre ce qu’est-ce un syndicaliste, un qualificatif par lequel Christophe Boibouvier identifie Félix Tshisekedi.
  11. Je sais ce qu’est ce être un syndicaliste, car, mon engagement social et intellectuel pour la défense et la promotion du travail est non seulement le résultat d’une expérience de plus de 15 ans de prestations syndicales à la Confédération démocratique du Travail, d’une injustice sociale subie en tant qu’employé salarié et d’une expérience de plus de 6 ans de recherche en anthropobibliologie du travail à l’Observatoire Congolais du Travail. C’est à travers cette triple expérience que j’ai vu la souffrance matérielle et morale imposée injustement à certains employés salariés des secteurs public et privé.
  12. Sans être exhaustif, j’en veux pour preuve d’une part les ordonnances n°09/072 et n°09/073 du 31 juillet 2009 et n°10/002, n°10/003, n°10/004, n°10/005, n°10/006, n°10/007, n°10/008 et n°10/009 du 02 janvier 2010 de mise à la retraite expression punitive de certains agents de carrière des services publics de l’Etat et d’autre part les ordonnances n°09/070 du 03 juillet 2009 et n°10/001 du 02 janvier 2010 portant révocation de certains agents de carrière des services publics de l’Etat sans motif valable.
  13. Les victimes de ces mises à la retraite et révocation fantaisistes ont durant une décennie saisi les syndicats et les cours sans que leur cause ait été entendue.
  14. Après le calvaire de 12 ans pour les uns et 13 ans pour les autres, les victimes de ces actes inhumains ont été réhabilités par les ordonnances n°22/022 et n°22/024 du 05 juillet 2022 signées par Félix Tshisekedi, « le premier syndicaliste du Congo » pour reprendre le qualificatif lui attribué par Christophe Boibouvier.
  15. La vérité est que la mise à la retraite des agents de carrière des services publics de l’Etat de la République démocratique du Congo traine derrière elle trois réalités selon les régimes qu’a connus ou connait encore ce pays : mise à la retraite « cauchemar », mise à la retraite sans rationalisation et mise à la retraite récompense.
  16. La mise à la retraite « cauchemar » est celle qu’ont connue les agents de carrière des services publics de l’Etat durant la 2ème République, République du Zaïre. Ce concept cauchemar a été utilisé par le Président Mobutu, Président Fondateur du Mouvement Populaire de la Révolution pour signifier l’incertitude dans laquelle étaient plongés ces agents à l’approche de l’âge d’admission à la retraite. Luwenyema Lule(1987) présente le discours prononcé le 05 décembre 1984 par le Président Mobutu à l’occasion de son investiture pour son 3ème septennat dans lequel il parle de ce climat de malaise en ces termes : « Pour nos fonctionnaires, militaires ou civils, l’approche de la fin de carrière constitue souvent un véritable cauchemar. Beaucoup d’entre eux se plaignent de leur sort une fois sonnée l’heure de la retraite ».
  17. La mise à la retraite sans rationalisation est celle qu’ont connue certains agents de carrière des services publics de l’Etat durant les deux premières décennies de la 3ème République. Cette mise à la retraite était opérée sous forme l’expédition punitive des agents à la retraite sans indemnité de retraite alors que nombreux d’entre eux n’avaient pas atteint l’âge d’admission à la retraite. Dans cette mise à la retraite, le sort des agents de carrière des services publics de l’Etat était laissé au bon soin du maître temps qui décidait souvent en défaveur des agents qui continuaient à travailler jusqu’à mourir sans être admis à la retraite alors qu’ils en avaient déjà l’âge voire dépasser l’âge.
  18. Invité le 15 décembre 2014 à la Télévision RTG@ comme acteur social pour décrypter le discours sur l’état de la nation au parlement en cette date, j’ai eu à stigmatiser le triste sort qui était réservé aux agents de carrière des services publics de l’Etat après que ces derniers aient rendu des beaux et loyaux services à la nation. Je montrai non sans raison qu’il était inacceptable que le Président de la République ait évoqué dans son discours l’amélioration du social des congolais alors que les fonctionnaires de l’Etat étaient contraints de travailler jusqu’à l’âge de 70 ans, 80 ans sans bénéficier ni de l’indemnité de retraite ni de la pension de retraite. Je sais le prix que j’ai payé pour avoir dit cette vérité.
  19. La mise à la retraite récompense est celle qui est opérée à la 3ème décennie de la 3ème République dirigée par Félix Tshisekedi. Outre l’existence de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’Etat pour faire bénéficier de la pension de retraite aux agents de l’Etat, les agents de carrière admis à la retraite ont bénéficié et bénéficient désormais d’ une indemnité de retraite. Aujourd’hui, la mise à la retraite n’est pas un cauchemar ni une expédition punitive pour les fonctionnaires de l’Etat.
  20. Une des raisons de croire aussi à la main tendue de Félix Tshisekedi aux salariés et potentiels salariés congolais sur le pouvoir d’achat est fondée sur le livre intitulé L’évolution du pouvoir d’achat du personnel de l’Etat congolais de Kinshasa de juin 1960 à nos jours de Yav Samutela Raphael. En effet, dans l’émission Dialogue Inter congolais du 15 septembre 2011, Alain Irung, journaliste de la Radio, contestait le discours de Joseph Kabila qui relevait l’amélioration salariale des fonctionnaires et agents de l’Etat. Réfutant les propos de ce journaliste, ce Professeur d’histoire de l’information, à l’IFASIC, compare les rémunérations d’un huissier à la 2ème République et à la 3ème République. Samutela montre qu’ « en 2016, l’huissier de l’administration publique congolaise qui touchait 80.500FC (Francs Congolais) pouvait s’acheter 146Kg de cossettes de manioc alors qu’en 1996 avec 5250 nouveaux zaïres il ne s’achetait que 60 grammes de cossettes de manioc ». Ce même huissier avec sa rémunération actuelle s’achète plus de 146Kg de cossettes de manioc.
  21. La lettre sociale congolaise a pour vocation et mission de puiser de la vie des personnes physiques et morales congolaises des évènements vrais, vécus et évidents afin d’expliquer les lois sous-jacentes qui sous-tendent leur apparition. C’est à ce titre que le message « (…) Votez pour l’emploi, la sécurité, le pouvoir d’achat. Votez Fatshi 20 » est un évènement inspiré par la sollicitation du mandat politique à la magistrature suprême. Les raisons pour y croire sont des évènements qui crédibilisent cette sollicitation auprès des salariés congolais.
  22. Cependant, dans un pays où la bureaucratie civile ou militaire a pu abuser de la force mise à sa disposition en s’adonnant à la corruption, à la concussion, au détournement des derniers publics et ce, contre le pouvoir légitime, les citoyens et les peuples comme le précise Mwayila Tshiyembe(2002), un pays qui a manqué de dignité personnelle chez les dirigeants comme l’affirme Mabika Kalanda(1965) et ce, pendant plus de la moitié d’un siècle, il demeure fondé de préciser que malgré sa bonne volonté politique Félix Tshisekedi ne pouvait pas terminer, dans les 5 ans de son premier mandat, tous les maux qui ont déshumanisé les employés salariés congolais des secteurs public ou privé notamment l’injustice sociale, le vol des matricules à la fonction publique, le contrat à durée déterminée… Je pense que c’est pour cette dernière raison qu’il a tendu la main aux employés congolais pour le grand rendez-vous du 20/12/2023. Un rendez-vous à ne pas manquer.
  23. J’ai fait ma part. Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine par Appel normal, X et WhatsApp au numéro +243 994 994 872 et à l’e-mail jsphngandu@gmail.com pour la suite.

Fait à Kinshasa, le 17 décembre 2023

Jean Joseph NGANDU NKONGOLO

Anthropobibliologue, Expert en AnthropoBibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail.




La TEAM FATSHI 20 invite ses partenaires d’enlever toutes les affiches dans un rayon de 100 mètres du Centre de vote

Faisant suite au communiqué de presse rendu public par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) du 16 décembre 2023 et conformément à la décision de la Centrale électorale n°044/CENI/AP/2022 du 26 novembre 2022 portant publication du calendrier du processus électoral 2022-2027 relatif aux élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, la TEAM FATSHI 20 demande à tous ses partenaires médias impliqués dans l’affichage, l’audiovisuel classique, le digital et les activations terrains ce qui suit :

 

Enlever, vingt-quatre heures avant le jour du scrutin, toutes leurs affiches dans un rayon de 100 mètres du Centre de vote et retirer toutes les communications; Ne pas distribuer, le jour du scrutin, les manifestes, les circulaires ou documents de propagande; La TEAM FATSHI 20 rappelle à toute l’opinion que son candidat président numéro 20 est très respectueux des lois et des dispositions légales de la République.

Et qu’à ce titre, son candidat invite aussi tous ses partenaires politiques à veiller au strict respect des règles fixées par la CENI qui est une des institutions d’appui à la démocratie.

En effet, c’est dans cet état d’esprit républicain et démocratique fondé sur les valeurs de bienséance et de patriotisme que le candidat Félix-Antoine Tshisekedi compte cheminer jusqu’à la victoire finale qui se profile déjà.

Il invite, par ailleurs, tous ses compatriotes à faire preuve de tolérance et à ne pas recourir à la violence quel que soit le motif.

 




China Nonferrous Metal Mining (Group) Co, Ltd assume avec succès sa responsabilité sociétale en Rdc

Attachant une grande importance au développement durable et à l’exercice de sa responsabilité sociale, China Nonferrous Metal Mining (Group) Co, Ltd (CNMC), l’un des spécialistes du cuivre à l’échelle international, a mis en place un groupe de Direction de l’assistance désignée et de la responsabilité sociale dirigé par un Président pour guider le travail de responsabilité sociale de l’Entreprise Mère et de ses filiales. Le groupe de direction dispose d’un Bureau (Département de Culture d’Entreprise) dont les membres sont les chefs de différents départements du siège social. Toutes les entreprises financées ont mises en place des équipes chargées de responsabilité sociale et ont encouragé la mise en œuvre des mécanismes liés à l’exercice de la responsabilité sociale.

Profil de China Nonferrous Metal Mining (Group) Co, Ltd.

Fondée en 1983, le CNMC Group est une grande entreprise internationale soumise à la Direction de la Commission de Surveillance et d’Administration des biens d’Etat du Conseil Affaires d’Etat (SASAC). Son siège social se trouve à Beijing.

La CNMC est un pionnier dans la démarche de globalisation des activités des Entreprises chinoises de l’industrie des métaux non ferreux, et un modèle dans l’assurance des ressources stratégiques de l’Etat. Elle est également l’entreprise ayant exploité le plus longtemps les ressources de cuivre à l’étranger, possédant la chaine industrielle la plus complète  avec un grand nombre de projets.

CNMC group a déjà remporté plusieurs prix de performance. En 2022, elle a été classé 37ème rang parmi les «  100 multinationales de la Chine », elle figure à la première classe des entreprises étatiques centrales de la Chine compte tenu de son internationalisation. Jusqu’à la fin de l’année 2022, ses activités  couvraient plus de 40 pays, possédaient près de 20 millions de tonnes de ressources non ferreux concernant une quarantaine de variétés, ainsi que 201 entreprises de différents niveaux dont 103 situés à l’étranger. Le groupe mène une série de projets d’exploitation minière emblématiques dans de nombreux pays dont la République Démocratique du Congo.

CNMC publie chaque année son rapport de durabilité, un exercice qui lui permet de brosser les grandes lignes de sa politique générale. Si l’analyse du rapport 2021 avait porté essentiellement sur sa politique environnementale, l’analyse du rapport 2022 met l’accent sur l’exercice de sa responsabilité sociale.

CNMC face à la gestion du développement durable

 

Ayant pour vocation «la contribution à l’Etat, le perfectionnement  par innovation, le bien-être du peuple et la réussite du personnel  », la CNMC a intégré le concept du développement durable dans la stratégie de développement et la gestion de l’entreprise, le considère comme un point d’appui important pour le renforcement de sa compétitivité fondamentale, ne cesse d’innover et d’explorer le mode de gestion basé sur le développement durable, et de chercher à construire une entreprise de premier rang mondial dotée d’une compétitivité globale tout en bien assumant les responsabilités exigées par la nouvelle époque.

Quid de l’exercice de la responsabilité sociétale du CNMC en Rdc

CNMC compte cinq filiales en République Démocratique du Congo, implantées dans les Provinces du Haut-Katanga et de Lualaba où elles font un ancrage dans les communautés hôtes en assumant avec succès leur responsabilité sociétale qui se matérialise par la construction des infrastructures de qualités pour le bien-être des communautés locales. Ces filiales sont : la  Société Minière de Deziwa (SOMIDEZ), Kambove Mining SAS (KMS), China Nonferrous Mining  Hong Kong Holding Limited (CNMHK); Lualaba Copper Smelter SAS (LCS) et CNMC Congo Compagnie Minière SARL.

Les différentes réalisations des Entreprises membres du CNMC respectent toujours les cahiers de charges signés entre ses elles et les communautés locales, conformément au code minier en vigueur et obéit surtout à la vision du Chef de l’Etat Congolais « le peuple d’abord ».

Pour bien assumer sa responsabilité sociale, la CNMC s’appuie sur trois stratégies qui consistent à:

  1. Améliorer la gestion de la responsabilité en formant un système complet d’indicateurs de gestion de la RSE de la CNMC et en effectuant une supervision et une gestion quotidiennes ; en réalisant des études théoriques et des travaux de recherche sur la responsabilité sociale, en réalisant des activités de « sélection des artisans non ferreux » pour créer une atmosphère de pratique de la RSE ;
  2. Mettre en œuvre la pratique de la RSE en insistant sur la revitalisation industrielle, la revitalisation des talents, la revitalisation culturelle, la revitalisation écologique, la revitalisation de l’organisation, la promotion globale de la revitalisation rurale, la promotion commune, en prenant soin des employés et des groupes défavorisés et aussi en organisant des services de volontariat, en participant activement au service social ;
  3. Développer la communication sur la responsabilité sociale en publiant des rapports de développement durable pendant onze années consécutives et en assurant la promotion des publications de rapports par les sociétés affiliées, on organisant la «  journée porte ouverte sur la protection de l’environnement et sur les activités des entreprises.

Cadre légale de Responsabilité Sociétale des Entreprises  en République Démocratique du Congo

 

La Responsabilité Sociétale des Entreprises  (RSE) qui était au départ  volontaire,  a été renforcée par les règlements et lois sectoriels en la matière. Avec le nouveau code minier modifié par la loi n°18/001 du 09 mars 2018 modifiant et complétant la loi 007/2002 du 11 juillet 2002 portant code minier, la RSE a évolué en cessant d’être volontaire pour devenir contraignante .La légalité de la RSE en RDC est donc prouvée par la loi précitée dans son article 285.

Les retombées de la responsabilité sociétale du CNMC en RDC

 

Faisant partie des initiateurs de l’Alliance pour la responsabilité sociale des entreprises chinoises en Afrique et des membres de son comité pour la promotion d’actions, la CNMC a activement répondu à l’initiative «  la ceinture et la route » ; a consciencieusement appliqué la stratégie majeure de l’interconnexion régionale pour l’Afrique, a précisément compris les nouvelles exigences et missions de la construction d’ « une communauté Sino-Africaine » dans la nouvelle ère.

Conformément  aux dispositions du  code minier en vigueur, précisément en son l’article 258 bis, chaque filiale du CNMC verse  une redevance minière  pour réaliser les ouvrages visant la promotion du développement communautaire dans la zone où elle est implantée tout en  respectant les exigences de la  responsabilité sociétale des Entreprises.  Le versement régulier de cette redevance minière a boosté la construction et réhabilitation des plusieurs ouvrages d’intérêts communautaires (écoles, bureaux, communes,  centres de santé,  routes,  ponts,  points de distribution d’eau potable).

Avec un pragmatisme légendaire, la CNMC stimule l’investissement et la création des valeurs, soutient le développement communautaire. A titre indicatif, pour promouvoir l’agriculture, Lualaba Copper Smelter (LCS), Kambove Mining SAS (KMS) et HUACHIN ont offert aux communautés locales des matériels aratoires et de semences. LCS a construit un barrage pour la réserve d’eau afin de créer une zone agricole et écologique moderne.

 Dans le secteur de l’éducation, CNMHK et KMS ont lancé les constructions des écoles pour faciliter l’accès à l’éducation. KMS a également fait un don de fournitures scolaires à l’école UKIMIA, SOMIDEZ a construit une école à Masumbu,

Dans le secteur de la formation professionnelle, KMS a financé la formation des jeunes du territoire de Kambove dans différents domaines dont la conduite automobile et l’interprétariat.

Dans le secteur de l’eau, KMS a offert à la communauté de Kashengeneke un forage pour la desserte en eau potable. CNMC Huachin, s’est investi à son tour  pour bâtir 11 puits et 6 systèmes automatiques de chauffe-eau solaire dans 8 villages au profit de près de 6000 personnes.

Les échanges culturels et le développement individuel n’ont pas été oubliés, c’est dans cette logique que CNMHK avait délégué un membre de son personnel pour participer à la commémoration du dixième anniversaire de l’initiative « la ceinture et la route », tenue à Pékin au mois d’octobre 2023.

En guise de conclusion, faisant preuve de l’humanisme dans l’exercice de sa responsabilité sociale, China Nonferrous Metal Mining Group (CNMC) insiste sur l’initiative « la ceinture et la route » et la stratégie de développement « 1+4 », incite les entreprises investies à l’étranger à assumer efficacement leur responsabilité sociale, et à contribuer au bien-être des populations et à la prospérité des communautés locales à travers le développement économique, la réduction du chômage   et l’intégration culturelle. Bref, elle favorise de façon permanente et efficace le développement  économique, social et culturel.

 

Analyse produite par AHOMBO Liliane, Directrice Exécutive du Centre d’études Stratégiques et de Sécurité Internationale.