Ces dernières années, le président chinois Xi Jinping communique fréquemment par courrier avec les jeunes de son pays et de l’étranger.

Joseph Olivier Mendo’o, un jeune Camerounais, fait partie des nombreux jeunes qui ont reçu une lettre de réponse du président Xi. Comment cette lettre de réponse du président Xi Jinping est-elle parvenue à lui donner la motivation nécessaire pour s’engager activement dans les échanges et les activités de coopération internationale ? Comment est-il devenu une « star » des échanges entre jeunes Chinois et Africains ? Regardez cet épisode de « Lettre de réponse » pour le découvrir !

Cela fait déjà 45 ans que la Chine, sous le leadership du Parti communiste chinois (PCC), a lancé la politique de réforme et d’ouverture en 1978. Cette politique a marqué un tournant décisif dans le développement de la Chine moderne. Etant un pays pauvre auparavant, la Chine s’est hissée, grâce à la mise en œuvre efficiente de la politique de réforme et d’ouverture, au rang de la deuxième puissance économique du monde. De nos jours, la Chine est devenue un acteur majeur et incontournable dans la marche du monde aussi bien sur le plan économique que sur les grandes préoccupations de l’humanité. En plus de quatre décennies de mise en œuvre, la réforme et l’ouverture ont permis au pays de remporter d’importantes victoires dans la lutte contre la pauvreté. Les efforts de cette politique ont porté leurs fruits avec l’éradication de l’extrême pauvreté en Chine. Un groupe à revenu moyen de plus de 400 millions de personnes a également été constitué.

La ville de Shenzhen est l’un des symboles emblématiques de la réforme et l’ouverture dans la mesure où elle a servi de laboratoire de libéralisation du marché chinois en 1980. Les capitaux étrangers en provenance du Japon, des États-Unis et d’autres endroits venaient s’annoncer et des entreprises internationales s’installaient à Shenzhen pour concrétiser le miracle économique de la Chine. La ville promeut le développement des nouvelles technologies. L’introduction d’une série de politiques et de mesures de facilitation des processus administratifs ont considérablement contribué à l’amélioration de l’environnement des affaires en Chine et à stimuler la vitalité des entités commerciales. Le nombre d’entités commerciales enregistrées dans tout le pays a atteint 181 millions à la fin septembre 2023.

En adhérant à l’Organisation mondiale du Commerce (OMC) en 2001, la Chine se taille une place prépondérante dans le système commercial mondial. Il faut souligner que l’intensification des réformes en 1992 avait favorisé l’émergence de grandes entreprises, notamment dans le commerce électronique. Ces dernières vont également insuffler un dynamisme certain à l’économie chinoise. De 2017 à nos jours, la Chine est le plus grand pays en matière de commerce de marchandises à travers le monde. Sa part de marché à l’exportation internationale a augmenté encore pour atteindre 14,7% en 2022, pour se hisser au premier rang mondial pendant 14 années consécutives.

« Le destin de la Chine contemporaine »

Un événement comme l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) permet de renforcer la politique d’ouverture de la Chine au monde. La CIIE, comme tant d’autres expositions qui se tiennent régulièrement en Chine, offrent des plateformes appropriées aux entreprises et investisseurs pour tisser davantage de liens et de partager des idées novatrices. La dernière édition de la CIIE qui s’est tenue du 5 au 10 novembre à Shanghai a attiré 154 pays, régions et organisations internationales. Plus de 3 400 exposants et 394 000 visiteurs professionnels s’étaient inscrits à l’exposition. La première Exposition internationale de promotion de la chaîne d’approvisionnement en Chine, qui a eu lieu en novembre de cette année, a été un succès pour une première édition. En effet, plus de 200 accords de coopération et accords d’intention ont été signés à l’occasion.

Dans le même registre de réforme et d’ouverture, l’Initiative « la Ceinture et la Route » (ICR) pour la coopération internationale lancée en 2013 par la Chine a littéralement injecté une nouvelle énergie en matière de connectivité entre les continents. Plus de 150 pays et plus de 30 organisations internationales ont signé des documents de coopération pour la construction conjointe de « la Ceinture et la Route ». Des régions entières en Asie et en Afrique ont été désenclavées grâce aux réalisations d’infrastructures dans le cadre de l’ICR. Le 3e Forum de l’ICR qui s’est tenu en octobre de cette année a dévoilé un total de 458 résultats. Les entreprises chinoises et étrangères ont conclu des accords de coopération commerciale estimés à 97,2 milliards de dollars. Les trains Chine-Europe relient aujourd’hui plus de 200 villes dans 25 pays d’Europe et « la Route maritime de la Soie » relie plus de 100 ports dans 43 pays à travers le monde. La Chine est le principal partenaire commercial de plus de 140 pays et régions.

Au cours des dix dernières années, l’agrégat économique de la Chine est passé de 12,3 % à plus de 18 % de l’économie mondiale, et sa contribution annuelle moyenne à la croissance économique mondiale a dépassé 30 %. C’est-à-dire combien les résultats engrangés au cours des 45 années traduisent avec éloquence la mise en œuvre de la politique de la réforme et l’ouverture. La modernisation à la chinoise est bel et bien le fruit de cette politique minutieusement appliquée.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

Le 8 janvier 2023, la Chine levait les restrictions anti-COVID-19 qui étaient en vigueur depuis 2020. La vie reprenait petit à petit dans la deuxième puissance économique mondiale. Tous les secteurs d’activités allaient renouer avec leur rythme normal de travail comme auparavant.

Au plan diplomatique, la Chine reprenait davantage ses marques sur l’échiquier mondial. Les visites de chefs d’État du monde entier et de hautes personnalités en Chine se sont intensifiées tout au long de l’année 2023.  Le pays a également abrité de grandes rencontres comme le Forum de Boao ou encore le 3e forum de « la Ceinture et la Route » pour la coopération internationale. En un mot, les activités diplomatiques s’avèrent très intenses au cours de cette première année post-COVID.

Dans le cadre de la coopération sino-africaine, la Chine a déroulé le tapis rouge à plusieurs présidents, chefs de gouvernements, ministres et hauts fonctionnaires du continent africain à Beijing la capitale et dans d’autres grandes villes chinoises. L’occasion était opportune pour eux de traduire la gratitude aux autorités et au peuple chinois pour leur élan de solidarité manifeste en faveur des peuples africains durant l’épreuve de la pandémie. En effet, malgré sa confrontation au virus sur son propre sol, la Chine a non seulement envoyé des équipes médicales mais aussi du matériel de protection et des vaccins anti-COVID dans un grand nombre de pays africains. Aux côtés de leurs collègues africains, les médecins chinois ont partagé leurs expériences dans la lutte contre la maladie. Une solidarité agissante sans précédent qui a une fois de plus dénoté de la solidité des liens entre les deux parties.

Plusieurs accords signés

Parmi les chefs d’État africains qui ont séjourné en Chine au cours de l’année 2023, l’on peut citer, entre autres, l’Algérien Abdelmadjid Tebboune, le Mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le Congolais de la RDC Félix Tshisekedi, le Béninois Patrice Talon, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Ali Bongo Ondimba, le Zambien Hakainde Hichilema, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, et le vice-président nigérian Kashim Shettima. Plusieurs ministres des Affaires étrangères africains ont également fait des déplacements en Chine pour échanger sur des questions bilatérales avec la partie chinoise. Les plus récents à avoir séjourné à Beijing en début décembre ont été les chefs de la diplomatie malienne Abdoulaye Diop et angolaise Tete Antonio.

Tous ces voyages en Chine ont eu de hautes portées politiques et de grandes ambitions de développement économique. Aux cours des différents tête-à-tête avec les autorités chinoises, il s’est agi de renforcer les coopérations bilatérales et de consolider les partenariats de développements dans divers secteurs. Ainsi plusieurs accords ont été signés entre la Chine et des pays africains dans les domaines de l’agriculture, de l’éducation, des infrastructures, des énergies renouvelables, de la technologie, de la santé et du commerce. À titre d’exemple, l’Algérie et la Chine ont signé au total 19 accords et mémorandums de coopérations lors du séjour du président Tebboune à Beijing. Les accords et mémorandums ont été signés dans divers secteurs tels que le transport ferroviaire, le transfert de technologie, la coopération agricole et les communications, le sport, l’investissement et la coopération commerciale. D’autres mémorandums ont été également conclus dans les domaines de l’urbanisme, de la recherche scientifique, de la justice, du développement social, des énergies renouvelables et de l’hydrogène…

D’autre part, le président chinois, Xi Jinping, a également effectué une visite d’État en Afrique du Sud et participé au 15e sommet des BRICS. À l’occasion, une tribune du président chinois intitulée “Faire naviguer le navire géant de l’amitié et de la coopération Chine-Afrique du Sud vers un plus grand succès” avait été publiée dans les médias sud-africains. Le président Xi y avait loué le dynamisme de la coopération bilatérale entre son pays et l’Afrique du Sud. “Nos relations ont progressé à pas de géant, passant d’un partenariat à un partenariat stratégique, puis à un partenariat stratégique global. Il s’agit de l’une des relations bilatérales les plus dynamiques du monde en développement. Nos relations sont entrées dans un ‘âge d’or’, avec de vastes perspectives et un avenir prometteur”, avait souligné Xi Jinping.

Des progrès majeurs enregistrés

Lors du Dialogue des dirigeants Chine-Afrique qui s’est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud, un nouveau plan pour la solidarité et la coopération entre la Chine et l’Afrique et un nouvel élan au développement du partenariat stratégique global entre la Chine et l’Afrique ont été tracés. “Nous sommes convaincus que la Chine et l’Afrique poursuivront leur amitié traditionnelle, renforceront la solidarité et la coordination, se donneront la main pour faire progresser la modernisation, créeront un avenir meilleur pour les peuples chinois et africains, donneront un bel exemple de construction d’une communauté de destin pour l’humanité et injecteront davantage d’énergie positive à la paix et au développement dans le monde”, avait indiqué le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, lorsqu’il commentait la rencontre le 25 août 2023.

Sur le plan économique, les relations sino-africaines ont également enregistré des progrès majeurs au cours de 2023. La Chine a accordé davantage de facilités pour l’entrée des produits commerciaux africains en Chine. À titre illustratif, la Commission Chinoise du tarif douanier du Conseil des Affaires d’État a informé, le 6 décembre 2023, la levée de 98 % des produits taxables en provenance de l’Angola, de la Gambie, de la République démocratique du Congo, de Madagascar, du Mali et de la Mauritanie. Ces exemptions douanières seront entrées en vigueur le 25 décembre 2023. Autant d’initiatives qui augurent de perspectives encore plus radieuses les années à venir pour la coopération sino-africaine.

Les  séjours des dirigeants de différents pays africains en Chine et les rencontres de haut niveau ont  permis de réaffirmer une volonté commune de travailler ensemble, de renforcer la confiance mutuelle, d’élargir le champ de coopération et de consolider les acquis. L’Afrique et la Chine ont réitéré leur solidarité à toutes les instances régionales et internationales et une communauté de vision sur les grandes préoccupations du moment. Entre les deux parties, l’année 2023 a été très riche au plan diplomatique, signe de la vitalité de la coopération sino-africaine.

(Note de l’éditeur : Cet article reflète le point de vue de l’auteur Karim Badolo et pas nécessairement celui de CGTN.)

A l’occasion des élections générales, toutes les frontières Congolaises seront fermées à partir de ce mardi 19 Décembre 2023 jusqu’à demain mercredi 20 décembre à 23h59.

Dans une note adressée aux compagnies aériennes, ferroviaires et terrestres, le Directeur général de la Direction Générale de Migration, Roland Kashwantale, précise que “les vols domestiques sont suspendus à I ‘exception des vols internationaux dans les aéroports internationaux”.

Notons que ce mercredi 20 Décembre 2023 vont se tenir 4 scrutins combinés à savoir, la présidentielle, les législatives nationales et provinciales ainsi que les municipales.

Derick Katola

Observation des scrutins combinés de ce 20 décembre, 25 mille observateurs citoyens vont être déployés par la mission d’observation électorale CENCO-ECC sur l’ensemble du pays. À cela vont s’ajouter 11 mille citoyens dans chaque province et ville qui vont assurer la veille électorale.

L’annonce a été faite au cours d’un point de presse animé conjointement le mardi 19 Décembre par le secrétaire général de la CENCO Monseigneur Donatien Nshole et celui de l’ECC le Révérend Éric Nsenga.

La MOE CENCO-ECC déploiera également un système de dépouillement parallèle des voix pour l’élection présidentielle.

Face aux nombreuses exprimées jusqu’ici, la MOE CENCO-ECC recommande entre autres à la CENI de clarifier la question du vote des électeurs omis et en garantissant l’intégrité du processus.

Elle exhorte tout le personnel de sécurité déployé à rester neutre et à donner la priorité à la protection des droits de la personne, des agents électoraux, du matériel électoral et des candidats pendant l’élection.

La MOE CENCO-ECC appelle les partis politiques et leurs partisans à rejeter l’achat et la vente de votes qui sapent grossièrement le processus démocratique.

Elle encourage aussi les électeurs à rester vigilants dans les bureaux de vote et les centres de compilation afin de dissuader la fraude et la manipulation de l’élection.

Derick Katola

Ce dimanche 17 décembre, le Pape a fêté son 87e anniversaire. Avec cet anniversaire, il entre dans la liste des trois papes ayant vécu le plus longtemps dans l’histoire de l’Église.

Jusqu’au 16 décembre, la troisième place était occupée par Clément X, un pape qui a commencé son pontificat le 29 avril 1670 et est mort en 1676, le 22 juillet, à l’âge de 86 ans. Le pape François l’a détrôné, mais il reste encore deux papes devant lui : Léon XIII, qui a atteint l’âge de 93 ans, et Clément XII, qui a atteint l’âge de 88 ans en tant que pape.
Qu’a fait le pape pour son anniversaire ?
Le pape a célébré son anniversaire dans la salle Paul VI avec des enfants. Plus précisément, des enfants du dispensaire Santa Marta du Vatican. Les enfants ont accompagné le pape lors d’un spectacle de clowns et de tours de magie, ainsi que lorsqu’il a découpé le gâteau.
Le Saint-Père s’est adressé en ces termes à tous les enfants présents :
Bonjour à tous ! Et merci beaucoup d’avoir pu venir, tant de filles, de garçons, vous tous ici ! Merci beaucoup.
Nous devons nous préparer à une grande fête, qui aura lieu la semaine prochaine, Noël : la fête au cours de laquelle nous pensons tous et nous nous souvenons que Jésus est venu, qu’il est venu pour être avec nous. Réfléchissons, préparons notre cœur pour Noël, pour accueillir Jésus.
Chacun d’entre vous, vous pensez : que vais-je demander à Jésus ? Qu’est-ce que je vais demander à Jésus en ce Noël ? Maintenant, chacun de vous réfléchit : qu’est-ce que je vais demander à Jésus ? En silence, les yeux fermés, réfléchissez : que vais-je demander à Jésus ?
Y avez-vous déjà réfléchi ? C’est bien. Demandez-lui maintenant. Et je vous souhaite un joyeux Noël, un joyeux Noël à tous ! Toujours avec le sourire, et que le Seigneur vous donne tout ce que vous voulez. Je vous remercie !
Pour le reste, le pape a suivi le programme habituel du dimanche, avec la récitation de la prière mariale de l’Angélus depuis la place Saint-Pierre.

La condamnation d’un cardinal par le tribunal du Vatican ne s’était encore jamais produite

Ce samedi 16 décembre 2023, le Tribunal de l’État de la Cité du Vatican a publié un communiqué annonçant le verdict du procès du cardinal Angelo Becciu, condamné pour détournements de fonds. C’est la première fois dans l’histoire qu’un tribunal civil de la Cité du Vatican prononce une peine à l’encontre d’un cardinal.

Après deux ans de procédure et 86 audiences, Mgr Becciu écope de cinq ans et demi de prison, 8 000 euros d’amendes et interdiction à vie d’exercer une fonction publique. Neuf autres personnes ont été condamnées pour les mêmes délits, la plupart sont des laïcs.

Le cardinal Becciu, 75 ans, a été l’un des collaborateurs directs du pape de 2013 à 2018, en tant que « substitut », c’est-à-dire n°3 de la structure vaticane. En mai 2018, le Saint-Père l’a nommé préfet de la Congrégation pour les causes des saints et l’a créé cardinal.

La principale accusation concerne l’acquisition d’un immeuble situé à Londres, avec le détournement de fonds de la somme de 200 500 000 dollars, soit près de 184 millions d’euros. Cette somme correspondait à environ un tiers de la disponibilité à l’époque de la Secrétairerie d’État, selon le communiqué. Elle a été versée entre 2013 et 2014 à la demande de Mgr Giovanni Angelo Becciu, avec des caractéristiques hautement spéculatives comportant un risque élevé pour l’investisseur en termes de capital, sans aucune possibilité de contrôler la gestion.

Mgr Becciu a également été reconnu coupable de détournement de fonds pour avoir organisé, à deux reprises, sur un compte au nom de la Caritas-Diocèse d’Ozieri en Sardaigne, le versement d’une somme totale de 125 000 euros. Cette somme était destinée en réalité à la coopérative Spes, dont le président était son frère, Tonino Becciu.

Enfin, le cardinal a été déclaré coupable du paiement, par la Secrétairerie d’État, de sommes d’un montant total de plus de 570 000 euros en faveur de Cecilia Marogna, par l’intermédiaire d’une société qui lui est liée, au motif, non conforme à la vérité, que l’argent devait servir à faciliter la libération d’une religieuse victime d’un enlèvement en A

frique.

Samedi matin 16 décembre 2023, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin a rencontré une délégation des pays arabes pour aborder la question du conflit au Proche-Orient. Il a reçu la déléguée des États arabes, accompagnée des ambassadeurs de la Palestine, du Liban, d’Irak et de la République arabe d’Égypte.

Le secrétaire d’État a exprimé la préoccupation du Saint-Siège pour la situation en Israël et en Palestine, et a réitéré l’appel au cessez-le-feu immédiat et à la mise en place de l’aide humanitaire à Gaza.

Le cardinal Parolin a insisté, auprès de la délégation des pays arabes, sur la nécessité urgente de parvenir à la pleine mise en œuvre d’une solution à deux États, et d’un statut spécial internationalement garanti pour la ville de Jérusalem, pour une paix durable dans la région.

Depuis le début du conflit au Proche-Orient, environ 18 800 personnes ont perdu la vie, en grande majorité des femmes et des enfants. Les chrétiens sont également ciblés : la paroisse catholique de la Sainte-Famille à Gaza a été attaquée par l’armée israélienne ce samedi 16 décembre. Deux femmes chrétiennes, mère et fille, ont été tuées. La même journée, des roquettes ont frappé le couvent des religieuses Missionnaires de la charité de Mère Teresa.

Lors de l’audience générale de mercredi 13 décembre dernier, le pape François avait lancé encore une fois l’appel au cessez-le-feu humanitaire immédiat. Il encourageait alors toutes les parties impliquées à reprendre les négociations en demandant « que l’on libère immédiatement tous les otages, qui avaient vu une espérance dans la trêve il y a quelques jours. Que cette grande souffrance pour les israéliens et pour les palestiniens finisse. S’il vous plaît : non aux armes, oui à la paix ! »

« Et je le répète : n’oublions pas de demander le don de la paix pour les populations qui souffrent à cause de la guerre » disait encore le pape au monde entier, mercredi de

rnier.

À quelques jours de la fin de l’année, la Conférence des évêques de France met les grands moyens pour appeler les Français aux dons. Elle a lancé une vaste campagne médiatique durant le temps de l’Avent et a publié le 13 décembre 2023 un article intitulé : « Quelles sont les 5 principales ressources de l’Église catholique ? »

Cet article explique qu’en France les ressources des diocèses proviennent essentiellement de la générosité des fidèles. L’Église catholique ne vit que de dons ; elle ne reçoit ni subventions du Vatican, ni subventions ou aides financières de l’État.

Les dons des fidèles sont entièrement consacrés à la mission de l’Église. Le site de l’Église catholique parle de trois grandes catégories de dépenses. D’abord, le traitement des prêtres (13 114 prêtres en 2021) et les salaires des laïcs (8 700 salariés). Ensuite, les charges de maintenance, et enfin les dépenses de fonctionnement et d’action pastorale des paroisses et des diocèses.

Cinq sources de dons

Le denier de l’Église est la principale ressource (41 %). Il permet, à travers la contribution volontaire de chaque catholique, pratiquant régulier ou non, de financer les traitements des prêtres (actifs ou en retraite) ainsi que les salariés des diocèses et des paroisses. Donner au denier, c’est soutenir l’Église dans sa mission d’annoncer au monde la joie du salut.

Les quêtes versées, lors des messes, servent aussi à couvrir les frais des paroisses (22 % des ressources) : frais de fonctionnement (chauffage, électricité…) et tous les frais liés aux activités paroissiales (catéchisme, pèlerinages, etc.). Certaines quêtes sont affectées à des causes particulières (Église universelle, Secours catholique…).

Le casuel, « offrande du passage » (11 %), est un don fait par les personnes que l’Église accompagne aux moments-clés de leur vie : célébration d’un baptême, d’un mariage ou de funérailles.

Les offrandes de messe (7 %) sont versées par les fidèles qui demandent à ce qu’une messe soit célébrée à une intention particulière ; elles aident les prêtres dans leur vie matérielle.

Enfin, les legs sont des ressources exceptionnelles (19 %) qui permettent d’envisager les grands projets pour l’Église de demain.

Une délégation de l’Église de France au Vatican aujourd’hui

Le pape a reçu ce matin des représentants de la Conférence épiscopale française. Il a rencontré Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France, accompagné de ses vice-présidents Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et Mgr Vincent Jordy, archevêque de Tours. Le Secrétaire général, le P. Hugues de Woillemont, était également présent.