“Actes inamicaux” et ” ingérence”… d’Alger: Le torchon brûle entre le Mali et l’Algérie… [Dossier]

L’ambassadeur d’Algérie à Bamako, El Haoues Riache a été convoqué mercredi par le ministère malien des Affaires étrangères après des “actes inamicaux” et “une ingérence” d’Alger dans “les affaires intérieures” du Mali, a annoncé mercredi le ministère. Il lui est notamment reproché des réunions avec des séparatistes touaregs sans associer les autorités maliennes.

Bamako a convoqué l’ambassadeur d’Algérie “pour élever une vive protestation” du Mali “suite aux récents actes inamicaux posés par les autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali”, affirme le ministère dans un communiqué.

L’Algérie est le principal pays médiateur pour le retour de la paix dans le nord du Mali à la suite d’un accord signé en 2015 entre le gouvernement malien et des groupes armés à dominante touareg dit accord d’Alger. Le nord du Mali est le théâtre depuis fin août d’une reprise des hostilités de la part de ces groupes armés contre l’armée malienne, après huit ans d’accalmie.

Les protagonistes se disputent le contrôle du territoire et des camps militaires laissés par les casques bleus de la Mission de l’ONU, déployée depuis 2013 dans ce pays et poussée vers la sortie par les colonels arrivés au pouvoir au Mali par la force en 2020.

Bamako critique “les rencontres récurrentes, aux niveaux les plus élevés en Algérie, et sans la moindre information ou implication des autorités maliennes, d’une part avec des personnes connues pour leur hostilité au gouvernement malien, et d’autre part avec certains mouvements signataires” de l’accord de 2015 et “ayant choisi le camp des terroristes”, selon le communiqué. Ces faits, selon Bamako, “sont de nature à entacher les bonnes relations” avec Alger.

Des chefs de groupes séparatistes Touaregs, selon des responsables de leurs mouvements, séjournent actuellement en Algérie. Mahmoud Dicko, influent imam malien, a été reçu en audience à Alger mardi par Abdelmadjid Tebboune, selon un communiqué de cette figure religieuse critique contre les militaires au pouvoir au Mali

Le gouvernement malien estime que “ces actes constituent une ingérence dans les affaires intérieures du Mali”.  Il “invite la partie algérienne à privilégier la voie de la concertation avec les autorités maliennes, seules légitimes pour entretenir des échanges d’Etat à Etat avec les partenaires du Mali”, pays sahélien en proie depuis 2012 aux agissements des groupes djihadistes et des séparatistes touareg.

L’Imam Dicko présent à Alger

À l’occasion du défilé militaire du 05 juillet à Alger, L’Imam DICKO, a fait acte de présence à côté du chef de la milice armée du Polisario… Un message clair!!!

L’Algérie n’a jamais été claire dans sa lutte contre le terrorisme !!

Grâce aux documents déclassifiés wikileaks, nous savons depuis des années que l’Algérie passe des accords avec les groupes terroristes pour qu’ils attaquent le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Maroc…  en échange de quoi, les algériens ferment les yeux sur leur agissements au Sahel.




Football : Résultats de la 2è journée ce jeudi 21 décembre saison 2023-2024 du championnat de l’EPFKIN Groupe A et B

Ce jeudi 21 décembre 2023, on a joué la 2è journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa saison sportive 2023-2024 pour compte du Groupe A et B. Ci-dessous tous les résultats enregistrés :

jeudi 21 décembre 2023

Stade Tata Raphaël

Robi vs Les Elites : 1-1

AS Mbudi vs Nouvelle Vie : 2-1

Terrain Unikin

OCD vs Les Anges : 1-1

FC Fonak vs SCF Limete : 2-1

FC Aigle Royal vs AF Liwanda : 2-0

RC Matete vs AC Kayolo : 1-0

Par ailleurs, dans un communiqué de presse nous parvenu et signé en date du 19 décembre 2023 par les deux correspondants officiels, le comité exécutif de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’signale à tous les clubs affiliés à l’EPFKIN qu’une erreur matérielle s’est glissée dans la grille des rencontres de la 3è journée série B.

En effet, au lieu de mardi 27 et mercredi 28 décembre 2023, il faut bien noter plutôt mardi 26 et mercredi 27 décembre 2023. Les heures et terrains restent les mêmes tels que repris dans la grille du calendrier initialement publiée.

Ainsi, le secrétariat exécutif de l’Epfkin invite les clubs concernés à prendre toutes les dispositions utiles pour le bon déroulement de ces matches.

Antoine Bolia

 




Football : Bilan de la 1ère journée saison 2023-2024 du championnat de l’EPFKIN

La saison sportive 2023-2024 du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa Groupe B jouée le mardi 12 décembre 2023 se présente comme suit :

Stade Tata Raphaël

Ujana vs PJSK : 0-0

Mweka vs Pharmagros : 0-1

Les AS vs ICK : 0-2

Les Anges vs Robi : 1-1

Terrain Unikin

Standard vs Forum : 5-1

Promesse vs Impact : 1-1

Normands vs Céleste : 1-2

Kratos vs OCD : 0-2

Terrain Kurara Mpova

Ndanu vs Don Bosco : 1-0

Mercredi 13/12/2023 à l’Unikin

St Etienne vs TP Les Croyants : 2-1

Antoine Bolia




Spéciale rétrospective, alors que les athlètes et entraineurs ont été gracieusement servis avec des primes : Les Directeurs techniques nationaux de 9 disciplines ayant participé aux 9è Jeux de la francophonie toujours ignorés

L’an 2023 a vu la République Démocratique du Congo et son peuple relever un grand défi malgré quelques écueils : l’organisation des 9èmes Jeux de la Francophonie (du 28 juillet au 6 août 2023).

Pour ceux qui l’ignorent, des infrastructures dignes ont été construites en un temps record. Cependant, la préparation des athlètes congolais de 9 disciplines sportives engagées n’a pas été à la hauteur des attentes. L’on a assisté à la débrouillardise des fédérations sportives qui s’étaient battues comme diables dans un bénitier et le dévouement de Direction Technique Nationale de ces disciplines. Malgré le peu des moyens dont elles disposaient, les fédérations sportives ont pu sauver le meuble en assurant un semblant de préparation (NDLR elles s’étaient démerdées tant bien que mal attendant le coup de pouce du gouvernement qui n’est jamais arrivé jusqu’à la veille de l’ouverture des jeux).

La volonté inébranlable du chef de l’Etat Félix Tshisekedi avait rendu possible la tenue des 9è Jeux de la francophonie

Une chose est indéniable, l’organisation effective des 9èmes jeux de la francophonie relève d’une volonté inébranlable du président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Malgré toutes les embûches dressées sur le chemin, le chef de l’Etat et son gouvernement avaient cru à la chose et l’on a ce qui s’est passé. D’aucuns ont parlé du miracle congolais.

Ce qu’il faut retenir de la participation des sportifs

A dire vrai, au regard de ce qu’a été la préparation des athlètes de la RDC toutes disciplines confondues, glaner une médaille relevait d’un miracle. Il faut se le dire, remporter une médaille n’est pas chose facile dans une compétition d’envergure comme les jeux de la francophonie. Elle est plutôt consécutive à une préparation sérieuse. Malgré les durs moments passés pendant la préparation, les sportifs ont su relever le défi. De manière générale, la RDC avait glané en culture et sport au total 34 médailles dont 5 or, 11 argent et 18 bronze. C’était du jamais vu dans l’histoire des jeux de la francophonie en ce qui concerne la RDC. Mention spéciale à la Lutte qui avait glané au total 16 médailles (2 or, 5 argent et 9 bronzes), l’athlétisme avec 8 médailles (2 argent et 6 bronzes), le judo 2 médailles (1 argent et 1 bronze) et 1 médaille de bronze au Tennis de table. La RDC avait terminé 5è en football et les basketteuses congolaises avaient terminé également 5è.

La RDC était alignée dans 9 disciplines sportives et 11 culturelles. Pour ce qui est des 9 disciplines sportives, il s’agit de : 1. Athlétisme, 2. Basket-ball, 3. Tennis de Table, 4. Football, 5. Luttes Libres, 6. Luttes Africaines, 7. Cyclisme, 8. Judo et 9. Athlétisme et Handisport.

L’instauration de la prime des médailles va booster les sportifs congolais

L’instauration de la prime des médailles c’était notre bataille de longue date. Nous avons toujours milité pour que nos athlètes qui arrivent à glaner une médaille en compétitions internationales soient primés à la hauteur de leur mérite. La hauteur devrait varier suivant qu’on est au niveau zonal, africain ou mondial. Voilà que nos vœux viennent d’être exaucés par le gouvernement Sama. Un grand bravo.

Ainsi, pour les 9èmes jeux de la francophonie les médaillés de la RDC ont perçu ce qui suit :

Les médaillés d’or : chacun a pu percevoir 10.000 dollars

Les médaillés d’argent : chacun a pu percevoir 7.000 dollars

Les médaillés de bronze : chacun a pu percevoir 5000 dollars.

Comment peut-on primés les athlètes en oubliant les Directeurs techniques nationaux ?

Nous ne le dirons jamais assez. La RDC est un pays des contrastes. Nous dirions mieux, c’est un pays atypique. Ceux qui ont déclaré que ce pays est un scandale géologique avaient gravement oublié de souligner que c’est aussi un scandale en talents sportifs.

Après les 9è jeux, tous les médaillés ont perçu leur prime de médailles comme évoqué ci-haut. Les coaches étaient servis incompréhensiblement moins que les athlètes. Ce qui est vraiment surprenant, les athlètes étaient primés mais pas leurs Directeurs Techniques nationaux ‘’DTN’’. Et pourtant, en tant qu’experts de leur discipline respective, ce sont ces derniers qui dictent la politique de l’encadrement des athlètes. D’aucuns s’interrogent comment pouvait-on aimer le fruit sans son arbre ? Ce qui est vrai et indiscutable, les directeurs Techniques nationaux de 9 disciplines alignées aux 9èmes jeux de la francophonie ne sont pas primés et n’ont pas encore perçus ce qui leur revient de plein droit.

En effet, les DTN de 9 disciplines sportives précitées avaient signés une entente avec le Comité National des 9èmes Jeux de la Francophonie ‘’CNJF’’ en sigle. Pour ne pas entrer trop dans les détails de ladite entente entre les deux parties (chaque DTN et le CNJF), retenez néanmoins que chacun d’eux devrait percevoir une prime forfaitaire mensuelle de l’équivalent en Franc Congolais de 1000 $ US. Mais curieusement, les DTN continuent à ce jour d’attendre leur argent. Cet état des choses est vraiment inconcevable dans la mesure où les formés (athlètes) ont été bien traités au détriment de formateurs (DTN). C’est du jamais vu. Ceci étonne et révolte les bonnes consciences. Si l’on néglige à ce point les encadreurs techniques croit-on vraiment qu’on peut s’attendre dans le futur à des bons résultats ?

Antoine Bolia




Elections du 20 et du…21 (!) décembre : honte à nous…

Le scrutin du 20 décembre 2023 – le premier sous l’ère non seulement de l’Udps et du nom Tshisekedi, mais aussi sous celle de la première alternance en 63 ans d’indépendance – ne devrait pas être celui managé jusqu’à ce jeudi 21 décembre 2023 par Denis Kadima. Au-delà du score des présidentiables (il va falloir attendre fin décembre prochain), le constat à faire de façon unanime est le chaos généralisé observé le jour du vote. Jamais, mais alors jamais sous Malu-Malu, Ngoyi Mulunda et Naanga, on a connu un tel désordre…

En témoigne : le « glissement des dates » résultat du fameux vote exceptionnel institué et annoncé par la Céni dans son communiqué n°083/CENI/2023 du 20 décembre. A son paragraphe 3, la Centrale électoral déclare : «Dans les cas exceptionnels où les Bureaux de Vote et de Dépouillement n’ont pas du tout été ouverts, la CENI programme l’ouverture desdits BVD pour la journée de jeudi 21 décembre 2023, de 6h00 à 17h00, heures locales, selon les prescrits de la loi et en vertu du principe d’égalité des droits dont tous les citoyens devraient indistinctement jouir». Le communiqué est dramatiquement *muet sur ces prescrits.

Dans la loi électorale, la seule dérogation accordée à la Céni pour un quelconque report est par rapport aux ” heures d’ouverture et de fermeture “, du rester à motiver (selon l’alinéa 5), bien qu’alinéa 1 de l’article 52, il est dit : ” Le jour et l’heure de vote sont fixé par la Commission électorale nationale indépendante”. Cet alinéa ne met pas ” jour ” au pluriel et non au singulier.

Navigation à vue délibérée processus électoral

Force est de constater que le président du Bureau de la Céni a été d’un calme trop olympien dans le management du processus électoral jusqu’à l’étape du vote proprement dit.

Lorsque tous les voyants étaient en alerte, principalement en ce qui concerne la qualité mauvaise des cartes délivrées, qualité ayant jeté le doute sur la fiabilité du fichier électoral, Denis Kadima est resté calme.

Tout aussi calme, il l’est resté lorsqu’il s’est agi du financement électoral. Pendant que tout le monde tirait à boulets rouges sur le Gouvernement via le ministre des Finances Nicolas Kazadi, il n’affichait aucune inquiétude. Ce n’est que vers la fin qu’il reconnaîtra avoir reçu du Gouvernement près d’un milliard de dollars américains, par tranches bien entendu.

Egalement calme, il l’est resté lorsqu’il s’est agi de la logistique. La première fois qu’il a semblé s’agiter remonte au 5 décembre 2023, à 15 jours du vote, en réclamant des avions et des hélicoptères, contraignant le gouvernement à saisir l’Onu le 12 décembre pour l’utilisation de la flotte aérienne et du charroi automobile de la Monusco.

Pourtant, tout le monde savait que techniquement parlant, c’était trop tard. Sauf lui.

Il n’y a pas que la logistique qui, elle, talonne le fichier électoral impliquant les listes électorales en raison de la position première qu’occupe dans toute élection le fichier électoral. Denis Kadima aura été le seul à croire dans son expertise au sujet des duplicatas. Il a fallu attendre le 14 décembre 2023, à six jours de la date du vote, pour le voir se ressaisir.

Réalisant le risque d’une  opération susceptible d’impacter négativement le délai constitutionnel du 20 décembre, il va prendre la pire des décisions qui soit : autoriser les électeurs munis de toute forme des cartes émises par la Ceni de se présenter aux bureaux de vote.

Dans le communiqué n°079/CENI/2023, le 3ème paragraphe est ainsi formulé : «Dans le souci promouvoir l’inclusivite du processus électoral et de permettre aux Congolaises et aux Congolais d’exercer leur droit de vote, les électeurs régulièrement inscrits et ceux dont les cartes sont devenus illisibles ainsi que ceux ayant perdu leur carte d’électeur, faute d’avoir un duplicata, doivent se rendre au site de vote situé à l’emplacement de leur Centre d’inscription le jour du scrutin le mercredi 20 décembre 2023 car ils seront pris en charge, selon le cas, par le personnel de la CENI».

Quant à l’affichage des listes d’abord provisoires, ensuite définitives, il n’a respecté aucun délai légal : ni les 30 jours avant le démarrage de la campagne électorale, ni les 30 jours avant le jour du vote. Il s’est fait la veille du vote. D’ailleurs, dans certains bureaux, les listes n’étaient même pas visibles à l’heure d’ouverture (6h00, en heure locale).

Bref, dans le chef de Denis Kadima, il y a eu navigation à vue délibérée processus électoral, de son enclenchement à ce jour, jetant finalement le doute sur tout le reste…

Coup de poignard dans le dos autant d’Etienne Tshisekedi que de Félix Tshisekedi

A ce stade, le nom du vainqueur importe peu. Ce qui importe, c’est que l’histoire va devoir retenir qu’après tout ce qui s’est dit sur lui autour des élections de 2018, Félix Tshisekedi avait d’abord besoin d’une bonne gouvernance électorale. Celle devant marquer positivement l’opinion en général, sa carrière en particulier.

Hélas !, Denis Kadima lui impose le contraire. Même si on ne le dit pas à haute voix, on en pense pas moins.

Le 16 octobre 2023 – soit trois mois avant la date du 20 décembre 2023 – nous avons publié dans « BALISES CONGO30JUIN.COM » la livraison intitulée « En garant du bon fonctionnement des Institutions, Félix Tshisekedi est en droit de tenir une interinstitutionnelle avec la Ceni sur le processus électoral », entendez une réunion des institutions de la République ouverte aux institutions citoyennes.

Et pour cause !

Évoquant les 6 préalables posés par Denis Kadima lors de la publication du calendrier synthèse en 2022, nous notions le souhait de «voir la Ceni fixer l’opinion sur le niveau des préparatifs» parce que, estimions-nous, «Trop de choses se disent en mal sur le fonctionnement de la Centrale électorale».

Outre les problèmes des cartes et de la précampagne électorale, disions-nous, il y avait aussi celui de logistique, de la réception, du déchargement et du déploiement «des matériels électoraux dans un contexte où les conditions de transport se corsent de plus en plus».

Nous ajoutions : «La Céni a pleinement conscience des contraintes résolues entièrement, partiellement ou nullement», avant la déduction selon laquelle : «Pour une raison ou une autre, elle peut ne pas s’exprimer publiquement pour ne pas embarrasser telle personne physique ou telle personne morale».

Notre conclusion était : «Il lui faut une caution pour s’exprimer. Là, il se pose la question plus d’autorité que de compétence. L’autorité dont question est celle en qui la Constitution reconnaît la qualité de Garant du bon fonctionnement des Institutions. C’est à l’article 69 ! C’est évidemment Félix Tshisekedi». La chute a déplu les « fondamentalistes » de l’Udps !

Qu’à cela ne tienne !

Que s’est-il passé pour que Denis Kadima mène quasiment tout le monde en bateau ? Devrions-nous croire qu’il n’y a eu personne, dans ce pays, à avoir le courage de le ramener à la raison sous prétexte d’être l’indépendant en chef ?

Pas besoin de réponse. Il y a seulement lieu de retenir que la navigation à vue imposée par Denis Kadima, ancien de l’Udps, se révèle un coup de poignard dans le dos autant d’Etienne Tshisekedi que de Félix Tshisekedi, si bien qu’il importe peu de savoir s’il est l’ange, le démon ou les deux à la fois.

Il est seulement à retenir que de son management du processus électoral, nous devrions tous, indistinctement, avoir honte. Car un fils Udps aura échoué dans ce qu’il y a de sacré pour un parti qui, depuis 42 ans, dit se battre pour l’Etat de droit : le doute jeté désormais sur sa capacité d’assurer la gouvernance électorale !

Omer Nsongo die Lema




Présidentielle 2023 : Les premières tendances donnent Tshisekedi gagnant

Quelques heures après la tenue de l’élection présidentielle, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat numéro 20 à la présidentielle du 20 décembre 2023 est gagnant, selon les premières tendances récoltées ci et là. Cela se vérifie notamment dans toutes les provinces du pays où un engouement terrible a été constaté le jour du vote.

A sujet, tout juste après le vote dans plusieurs bureaux, le dépouillement et le comptage des bulletins de vote commençaient. Et les résultats publiés, dans leur majorité, donnent Tshisekedi gagnant. C’est aussi le cas du vote organisé dans certains pays comme le Canada, l’Afrique du Sud, la France, …où c’est le candidat n°20 qui l’emporte haut la main.

Toutes proportions gardées, les avances enregistrées par Félix Tshisekedi ne sont pas un fruit du hasard. Le candidat Tshisekedi est le seul qui a pris le temps de mieux préparer sa réélection. Il est le seul candidat à avoir pris sa campagne au sérieux. Il a été sur tous les fronts pendant la période de campagne avec son équipe.

En 27 jours, Félix Tshisekedi a visité 26 provinces d’un pays (RDC) aux dimensions continentales et a tenu 53 meetings avec autant de vigueur, d’engagement que de clarté dans ses messages sur le Congo de demain.

Rappelons que le candidat numéro 20 a été le seul à avoir présenté un projet de société cohérent, – articulé en 6 engagements et 3 initiatives-, projet qui a été présenté de façon limpide et pédagogique à son électorat congolais. La victoire  électorale, du candidat numéro 20, nous pouvons le remarquer,  est dans la planification,  l’organisation et  le sérieux avec lequel il a pris le taureau par les cornes pour l’amour de son Congo bien aimé. N’en déplaisent aux ennemis de la mère Patrie.

L’Avenir




L’accord de Skhirat, un référentiel de base essentiel pour parvenir à la stabilité en Libye

L’accord politique signé à Skhirat pour résoudre la crise libyenne constitue un référentiel de base essentiel pour parvenir à la stabilité du pays, a affirmé, mercredi à Marrakech, le chargé de gestion des affaires au ministère libyen des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Taher Salem Al Baour.

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le responsable libyen a souligné que la signature de cet accord politique au Maroc et qui a jeté les bases du règlement politique de la crise libyenne confirme le rôle joué par le Royaume du Maroc dans le soutien à la stabilité de la Libye.

« Nous sommes toujours attachés à cet accord et nous saluons le rôle du Royaume visant à soutenir la stabilité de la Libye afin qu’elle sorte de sa crise politique », a-t-il dit.

Par ailleurs, Al Baour a indiqué avoir examiné avec Bourita les moyens de renforcer la coopération entre les deux pays dans divers domaines, saluant la solidité des relations bilatérales, qu’il a qualifiées d’ »historiques » et « ancestrales ».

 




Algérie : Après l’humiliation des BRICS, la gifle de Marrakech

Mercredi matin, un Iliouchine II-96 300 atterrit à Marrakech. À son bord, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui prend part aux travaux de la 6ème édition du Forum arabo-russe. Un forum d’une importance capitale pour la Russie qui veut approfondir ses relations avec le monde arabe dans le cadre d’une stratégie de diversification de ses partenaires pour contourner le blocus occidental. Moscou, qui a définitivement consommé son divorce avec l’Europe après la guerre en Ukraine, se projette désormais vers le “Sud global”, dont le monde arabe est un des piliers. Homme de confiance du président Vladimir Poutine, Sergueï Lavrov vient à Marrakech avec pour objectif d’aboutir à un plan d’action conjoint de nature à propulser la coopération économique entre Moscou et les chancelleries arabes à un niveau supérieur.

Un plan d’action dont l’Algérie s’est auto-exclue pour la simple raison que son clap de départ est donné depuis le Maroc. Cette désertion aux allures de fuite en avant est d’autant plus stérile qu’elle n’impacte nullement le succès de ce forum auquel Moscou a envoyé la crème de sa diplomatie, en dépit des esclandres de son allié algérien qui se voit infligé un deuxième camouflet, tout aussi humiliant que la fin de non-recevoir opposée à sa candidature pour l’adhésion aux BRICS. Cet énième boycott algérien est le reflet de l’immaturité diplomatique d’un régime en cessation de bail qui a fait de l’impulsivité et de l’amateurisme politique sa marque de fabrique.

Évidemment, une telle politique basée sur le ressentiment n’a apporté à l’Algérie qu’une série de revers. Alors qu’en parallèle, le Maroc ne cesse d’élargir le périmètre de ses alliés au sein du monde arabe dont une grande partie soutient son intégrité territoriale, comme en témoignent les rencontres bilatérales menées par Nasser Bourita. Et surtout, le partenariat entre Rabat et Moscou, pourtant allié traditionnel de l’Algérie, est plus que jamais en nette progression étant donné les multiples intérêts que partagent le Maroc et la Russie qui envisagent d’élargir leur coopération à plusieurs domaines, dont le nucléaire civil. Autrement dit, et comme dans l’épisode de la crise maroco-espagnole où l’Algérie avait choisi de jouer au judas pour attiser les flammes de la tension entre les deux Royaumes, avant que la situation ne se retourne contre ses propres intérêts et notamment gaziers, la balance des relations maghrébines de la Russie, autrefois dominée par l’Algérie en sa qualité de premier client mondial de l’armement russe, semble de plus en plus encline à pencher vers le Maroc.

Rédigé par Anass Machloukh




Ingérences flagrantes de l’Algérie dans les affaires intérieures du Mali: Bamako se fâche et tape du poing sur la table

 L’ambassadeur d’Algérie au Mali a été convoqué hier mercredi 20 décembre par le ministre malien des Affaires étrangères. Ce dernier a vivement protesté contre la réception, par le président algérien, de l’imam et opposant malien Mahmoud Dicko, alors que des hommes politiques touaregs du Mali, que Bamako considère comme des séparatistes, voire des terroristes, sont reçus à bras ouverts et séjournent régulièrement à Alger. Le régime algérien est en crise ouverte avec la majorité des pays de son voisinage.

L’audience accordée, mardi dernier à El Mouradia, par le président algérien Abdelmadjid Tebboune à l’imam malien Mahmoud Dicko, chef de la confrérie Kountiya, est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase à Bamako et entraîné de vives protestations de la part des autorités maliennes.

Mercredi 20 décembre, Abdoulaye Diop, ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a convoqué El Haoues Riache, ambassadeur d’Algérie au Mali, pour lui signifier les vives protestations des autorités maliennes contre les «agissements inamicaux» de son pays et dénoncer une «ingérence dans les affaires intérieures du Mali», a annoncé un communiqué du MAECI.

«Ce mercredi 20 décembre courant, SEM. Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a convoqué l’ambassadeur de la République populaire et démocratique d’Algérie au Mali, pour élever une vive protestation du Gouvernement de la République du Mali, suite aux récents actes inamicaux posés par les autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali», lit-on dans ce communiqué.

Le chef de la diplomatie malienne met en avant les rencontres que l’Algérie a organisées, ces dernières semaines, avec des hommes politiques touaregs du nord du Mali sans la moindre consultation avec Bamako. Cet acte est d’autant plus inamical aux yeux des autorités maliennes que ces membres du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) sont en rupture de ban avec le pouvoir malien, suite aux récents événements dans le nord du pays, où l’armée malienne, avec l’aide des paramilitaires russes de Wagner, a repris Kidal, ville jusqu’ici sous le contrôle des mouvements touaregs.

L’Algérie est certes le parrain de l’accord de paix signé en 2015 entre le gouvernement malien et des groupes armés arabo-touaregs, mais cet accord, dit d’Alger, ne donne pas un droit d’ingérence dans les affaires intérieures maliennes.

C’est pourquoi le Mali, dans son communiqué de protestation, «invite la partie algérienne à privilégier la voie de la concertation avec les autorités maliennes, seules légitimes pour entretenir des échanges d’État à État avec les partenaires du Mali».

En effet, là où l’Algérie s’est comportée comme en territoire conquis, et soulevé la vive colère des autorités maliennes, c’est quand elle a organisé la très officielle rencontre, mardi dernier, entre Abdelmadjid Tebboune et le puissant prédicateur malien Mahmoud Dicko, en présence du patron du renseignement extérieur, le directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE), le général-major Djebbar M’henna. Que peut bien faire le chef des barbouzes algériens à une rencontre supposée dédiée à la consolidation des liens religieux et au spiritualisme?

Mahmoud Dicko n’est pas n’importe qui, puisque c’est lui qui a initié et pris la tête d’un vaste soulèvement populaire contre l’ancien président malien feu Ibrahim Boubacar Keita, finalement renversé en août 2020 par un coup d’État militaire. Depuis le référendum de juin dernier sur la nouvelle Constitution malienne, à laquelle il est vivement opposé, tout comme les mouvements touaregs qui ont boycotté son vote, Mahmoud Dicko est devenu un adversaire farouche du régime militaire de son pays qu’il qualifie régulièrement d’«arrogant».

À cela, il faut ajouter, même si les autorités maliennes ne le disent pas tout haut, le soutien présumé et la protection que le régime algérien accorde à un autre «Ghali», à savoir le chef du mouvement armé salafiste jihadiste d’Ansar Eddine, le Touareg Iyad Ag Ghali, ou le «Ben Laden du Sahel».

C’est dans ce sens que le MAECI malien dénonce, dans son communiqué, «les rencontres récurrentes, aux niveaux les plus élevés en Algérie, et sans la moindre information ou implication des autorités maliennes, d’une part avec des personnes connues pour leur hostilité au gouvernement malien, et d’autre part avec certains mouvements signataires de l’accord de 2015 et ayant choisi le camp des terroristes».

Il est donc clair que la présence régulière de chefs touaregs à Alger et celle inexpliquée de l’opposant Mahmoud Dicko «sont de nature à entacher les bonnes relations» avec Alger, menace le MAECI malien, selon lequel «ces actes constituent une ingérence dans les affaires intérieures du Mali».

Cette ingérence flagrante résulte en fait d’un double jeu du régime algérien, qui, tout en ayant peur de l’amplification du séparatisme touareg qui couve dans le Sud algérien, joue à la déstabilisation des pays frontaliers (Maroc, Mali, Niger, Libye et même Mauritanie), en croyant que c’est ainsi qu’elle peut assurer son leadership sur toute la région. Au final, le régime algérien s’est entouré tout seul d’une ceinture de feu qu’il semble craindre. Il est en crise ouverte avec la majorité des pays frontaliers.

Par Mohammed Ould Boah




Classe politique en conjectures, pragmatique Me Bamuangayi estime : Envisager un autre Congo…

Les élections commencées mercredi 20 décembre 2023 et qui se sont poursuivies le   jeudi 21 décembre 2023, ont été différemment perçues par la classe politique selon l’obédience. Respect de la légalité car tenue à la date prévue par la constitution affirment certains pendant que d’autres, en échos de l’opinion étrangère, chaotique parce qu’ayant  connu différents problèmes logistiques dans l’ensemble du pays. Se démarquant des pertes en conjectures, Me Ghislain Bamuangayi, avocat de son état, envisage plutôt la renaissance d’un nouveau Congo.

Dans de nombreux bureaux de vote, le scrutin avait débuté avec retard mercredi et se sont poursuivis jeudi. Cela après que le Président de la CENI, Denis Kadima ait annoncé à la télévision nationale que « Les bureaux qui n’ont pas du tout ouvert vont le faire jeudi ». Le nombre exact de bureaux qui devaient ouvrir ce jeudi n’était pas précisé. Tout en  félicitant  le peuple congolais pour sa “mobilisation” et la CENI pour sa “détermination” à organiser dans les temps des élections qui se sont “globalement” bien déroulées, le gouvernement n’a pu que reconnaître “le retard constaté dans l’ouverture de certains bureaux de vote”.

Les opérations de vote pour le quadruple scrutin (Présidentiel, législatives, députations provinciales et élections municipales) se sont poursuis et prolongées jusque  jeudi. La centrale électorale a ordonné aux centres de vote qui n’ont pas pu ouvrir le 20  et qui ont ouvert en retard de permettre aux électeurs de voter le 21. La journée du 20 décembre a été émaillée d’importants problèmes logistiques, ce qui a entrainé des réactions dans la classe politique.

Pour le FCC (Front commun pour le Congo), dirigé par l’ancien président Joseph Kabila qui avait décidé de boycotter l’ensemble de ce processus, il s’agit d’un « chaos électoral ». Quant à Martin Fayulu et Denis Mukwege, ils appellent à l’annulation de ce scrutin et l’organisation d’une nouvelle élection avec une « CENI recomposée ».

Sur les réseaux sociaux, pour ajouter à l’imbroglio, des tendances commencent à être données, alors que seule la Commission électorale nationale indépendante (CENI) est habilitée à donner des chiffres provisoires officiels. Ces chiffres qui ne seront, de toute façon, communiqués par la plénière de l’institution qu’après la fermeture de tous les bureaux de vote dans l’ensemble du pays.

La poursuite des élections jusque jeudi, hérisserait-il la légalité ?

Pour une certaine opinion dans la classe politique, la poursuite des élections jusque jeudi aurait hérissé la Constitution. « Problème logistique dans un pays sans routes ni infrastructures ne signifie pas violation de la constitution…. L’important c’est la transparence et le respect du choix des électeurs…Acceptez d’admettre que le Congolais accorde  un second mandat au président sortant », affirme Jeannot Mbaya.

Toutefois, selon la Présidente de l’Alliance des élites pour un Nouveau Congo), Ambassadeur de la paix et Gouverneur honoraire de la  Tshuapa, Marie Josée Ifoku Mputa Mpunga, par cette élection, l’on n’a fait que perpétuer  le système de prédation.

« La constitution est un pilier essentiel d’un système politique d’1 État et il est crucial de veiller à ce qu’elle soit respectée pour garantir la stabilité et le développement. L’ayant une fois de plus violée à travers ces élections,  nous aurons un pouvoir illégal et illégitime », a affirmé la candidate présidente de la République Marie Josée Ifoku.

Cinq autres candidats de l’opposition à la présidentielle ont en revanche exigé « la réorganisation de nouvelles  élections par une CENI autrement composée ». Il s’agit de Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la région minière du Katanga (sud-est), Martin Fayulu ou encore Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son action auprès des femmes victimes de viols faits arme de guerre.

Suspicieux dès le départ à l’égard du processus électoral, tous ont appelé leurs militants à surveiller de près le dépouillement et l’affichage des résultats.

Le regard de Ghislain Bamuangayi sur le processus électoral

Plutôt que de se perdre en conjectures, Me Ghislain Bamuangayi préconise  d’envisager un autre Congo. Pour ce juriste, « quelle que soit la bonne volonté d’un homme fort de changer la situation des Congolais en bien, la classe politique que nous donne cette nature d’élection sera le blocage au décollage. Allant généralement en politique pour des rêves d’enrichissement personnel avec une industrie boostée  à fond à cet effet, les élus portés par l’inconscience et l’insouciance d’une population abusée, nous ne pourrons attendre mieux ». Ainsi donc, le plus important à comprendre dans la qualité du processus électoral 2023, estime-t-il,  est son reflet du système de prédation auquel il appartient, « un système qui fonctionne avec la corruption, le clientélisme, des détournements (surfacturation, enrichissement soudain de certains qui y sont liés directement ou indirectement…), l’insécurité entretenue, les tensions sociales et tribales, l’attribution alambiquée des marchés publics…. »

Pour Me Bamuangayi, « si ces élections sont pires que les précédentes en terme de leur qualité et du désespoir quant au renouvellement de la classe politique, c’est dire, comme les autres, elles serviront seulement à conforter la position des prédateurs et à perpétuer le mauvais système de gouvernance qui ne peut redonner au peuple son pouvoir de contrôle sur les politiciens-commerçants et mettre fin à la misère du peuple et à l’exploitation sauvage de nos ressources ».

Voilà pourquoi, il recommande  la proposition de Mme Marie-Josée Ifoku « d’une transition est pour le peuple congolais un déclic pour savoir s’arrêter, se nettoyer, nous regarder avec miséricorde les yeux dans les yeux et envisager un autre Congo et une manière convenable de produire notre classe dirigeante. Nous ‘Komboliser’ devient un devoir patriotique, afin que la médiocrité cesse d’être notre culture. Depuis l’indépendance, nous avons eu des politiciens plus soucieux de leurs  intérêts personnels, nous prenant en otage pour les assouvir et servir de marionnettes aux puissances étrangères. Il faut les ‘komboliser’ dans un processus soutenu des programmes publics d’éducation, de conscientisation, d’inculturation des valeurs républicaines ».

Son approche va dans le sens de la  Conférence nationale souveraine, qui avait été détournée par le système de prédation, à son avis. « C’est cela l’enjeu majeure de cette proposition de transition, faisable avec les nouveaux élus. L’essentiel sera de passer de l’actuel système de prédation à la République des valeurs, celle qui marque une tolérance zéro à la mauvaise gestion de qui que ce soit, à la fraude, à la corruption, à l’injustice et au mensonge dans les affaires publiques. Avec la ‘KOMBOLISATION’, nous sommes dans un processus de révolution de la conscience et du changement des mentalités, sans laquelle nous courrons le risque de disparaître comme nation et de devenir un gérant inutile de ses richesses dont Dieu Lui-même peut être moins fier afin de lui arracher cette gestion pour la confier à d’autres, même en petits morceaux ».

 

Et de déplorer que ces élections sont celles d’un État faible, ce qui intéresse les prédateurs nationaux et internationaux ou étrangers. Un pouvoir politique faible et contrôlable par les prédateurs de tous bords arrange les affaires du capitalisme libéral sauvage qui nous asservit.

Willy Makumi Motosia