Beni : Une incursion des ADF fait des morts et plusieurs blessés à Kokola

Au-moins  quatre personnes   ont trouvé la mort dans une nouvelle incursion   des terroristes ADF  au  village Kokola, secteur de Beni territoire de Beni au Nord-Kivu.

Cette nouvelle a été livrée par M. Paulin Mwithe,  premier vice-président de la société civile du secteur de Beni, indique que ces civils tous de  la même  famille  ont été exécutés par  arme  blanche les heures d’avant-midi de ce vendredi 22 décembre 2023.

Cet  acteur  de la société civile  forces vives  condamne  ce énième cas de massacre    perpétré par les terroristes  ADF  quelques jours  après   des  alertes   fournies   par la population   sur la présence de l’ennemi  aux  alentours   du village attaqué.

Paulin Mwithe,   regrette de voir cette nouvelle attaque après celle qui a fait deux morts à Eringeti.

Cependant, il plaide pour  les opérations de traque de ces terroristes afin  que les vies humaines  soient protégées.

Notons que cette incursion  intervient quelques jours après la tenue des élections  générales  en République démocratique du Congo.

Alain Wayire/Beni




Contrairement aux rumeurs : Regard Citoyen n’est auteur d’aucune publication provisoire des résultats, ni de sondage d’opinion

La Mission d’observation électorale Regard Citoyen condamne fermement la campagne de désinformation qui circule sur les réseaux sociaux concernant la publication éventuelle de résultats provisoires de l’élection présidentielle et de sondages d’opinion.

Dans un communiqué publié à cet effet et signé par Paul Kabeya, Coordonnateur national de la MOE Regard Citoyen, cette mission d’observation  n’est l’auteur d’aucune publication provisoire des résultats, ni de sondage d’opinion. Pour rappel, l’objectif principal de la mission Regard Citoyen est l’observation et la surveillance impartiale du processus électoral.

En aucun cas, les observateurs n’interfèrent dans les opérations électorales qui sont de la responsabilité de la CENI. Son objectif spécifique consiste à s’assurer de la participation des citoyennes et des citoyens dans la gestion des affaires publiques.

Le travail d’observation électorale de Regard citoyen entend contribuer à l’intégrité et à la transparence du processus électoral ainsi qu’à la responsabilisation de l’ensemble des parties prenantes au processus. Regard Citoyen informe l’opinion que les seules communications officielles sont publiées sur ses comptes officiels des réseaux sociaux et relayées par la presse nationale et internationale.

Pour toute information utile, Regard Citoyen encourage les uns et les autres à se référer à ses pages et comptes officiels de ces réseaux (facebook.com/DRCRegardCitoyen et https://twitter.com/home).

Signalons que Regard Citoyen est une mission d’observation électorale nationale et non partisane, composée du Réseau Gouvernance Economique et Démocratie (REGED), du Réseau National pour l’Observation et la Surveillance des Elections au Congo (RENOSEC), le Réseau des Organisations des Droits Humains, d’Education Civique et d’Inspiration Chrétienne (RODHECIC) et de l’organisation Rien Sans Les Femmes (RSLF). Elle accomplit sa mission en conformité avec les standards sous régionaux, régionaux et internationaux de processus électoral crédible et transparent




Déroulement des opérations dans les bureaux de vote : Yasmine Onya satisfaite de l’essentiel   

Débutées dans la matinée de ce mercredi 20 décembre, les opérations de vote dans certains bureaux et centres installés par la Commission électorale nationale indépendante se sont bien déroulées.

Dans la circonscription de la Funa, l’honorable Yasmine Onya Katako, accompagnée de quelques membres de la délégation, ont accompli leur devoir civique en bonne et due forme dans un des centres de la commune de Selembao.

Après les incompréhensions dans les centres de vote, notamment chez le Sévigné dans la commune de Kasa-Vubu, où les agents exigeaient aux candidats d’aller voter dans leurs centres respectifs ou d’apporter la lettre de dérogations pour passer aux urnes, la future représentante du peuple à la chambre basse du parlement se dit satisfaite du déroulement des opérations des machines à voter et d’accréditation des témoins sans complexe.

” Il n’y a pas trop de choses à dire, c’est bien jusque-là. Les témoins sont donnés et accrédités, c’est presque comme ça se déroule d’habitude et l’essentiel est fait”, a-t-elle dit.

Selon ses dires, rien n’est de grave, malgré les actes de non-respect de loi affichés par certains chefs de centres faisant confusion aux électeurs venant d’ailleurs sensés de se procurer des lettres pour passer au vote.

Il sied de rappeler que dans un article publié ce même mercredi 20 décembre par le quotidienrdc.com, les détails sont étalés, comme suites : « vote à Kinshasa, les candidats contraint de présenter les dérogations avant de voter dans un centre autre que celui d’enrôlement. La situation de vote connait de part et d’autres des difficultés au niveau de l’organisation et l’ordre, expliquent ces derniers empêchés à Kasa-vubu.

Dans quelques centres, le cas de retard est observé que les chefs des bureaux évoquent la question du code que devrait envoyer la CENI qui fait l’objet de décalage pendant que les électeurs sont déjà devant les bureaux.

A ceci s’en suit les mécontentements des candidats obligés de présenter les lettres de dérogation permettant à chacun de voter dans un centre autre que celui d’enrôlement”, a-t-on écrit.

Bien que les opérations soient appréciées pour certains des centres par Yasmine Onya Katako, membre du Front congolais pour la démocratie(FCD), parti cher à l’honorable Pierre Kangudia Mbayi, lors de sa descente sur terrain, il s’est observé d’une part les difficultés dues à la maîtrise des machines pour certains électeurs et d’autre part, l’organisation accélérée des matériels par la commission nationale électorale indépendante qui n’ont pas échappé aux couacs.

Jean-Luc Lukanda




CAN 2023 : La Tanzanie étoffe son staff technique !

La touche algérienne s’accentue sur la sélection tanzanienne. Un ex-patron des Fennecs vient en effet de poser ses valises chez les Taifa Stars.

Les techniciens algériens ont la cote en Tanzanie. Alors que les rênes de l’équipe ont été confiées au sélectionneur Adel Amrouche et son staff 100% algérien, l’encadrement des Taifas Stars a été renforcé par la venue de l’ex-sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Rabah Saadane. Le septuagénaire passé à quatre reprises sur le banc des Fennecs (1984-86, février-mars 1999, 2003-04, 2007-10), a été nommé conseiller principal du staff technique, rapporte le média DZfoot. Il était au chômage depuis octobre 2018, et son départ de la Fédération algérienne de football (FAF) où il a occupé le poste de Directeur technique durant pratiquement un an.

Un CV rempli

Au vu de son CV enrichi grâce à un parcours d’entraineur dans pas moins de sept clubs africains, dont le Raja Casablanca (1988-90) et l’ES Sahel (1994-95), et un passage en tant que directeur sportif au CS Constantine (juillet-septembre 2013) et (2013-14), il apportera son expérience aux Taifas Stars qui en sont à leur troisième participation à la CAN après 1980 et 2019. Pour la 34e édition qui se déroulera du 13 janvier au 11 février 2024, les Tanzaniens visent notamment une première qualification au tour à élimination directe. Un objectif assez relevé sachant que la bande à Amrouche se coltine la RD Congo, le Maroc et la Zambie dans le groupe F.

Le groupe tanzanien effectuera par ailleurs son stage préparatoire pour la CAN… en Algérie, informe DZfoot. Il s’installera fin décembre à Annaba ou Constantine, toujours selon la source algérienne, et disputera deux matches amicaux contre des équipes participant au grand rendez-vous hivernal. À noter que la Tanzanie effectuera son entrée en lice le 17 janvier contre les Lions de l’Atlas du Maroc au stade Laurent Pokou, avant de défier respectivement la Zambie et les Léopards quatre et sept jours plus tard.




L’OMS préqualifie un deuxième vaccin contre le paludisme, une étape importante dans la prévention de la maladie

L’OMS a ajouté le vaccin antipaludique R21/Matrix-M à sa liste de vaccins préqualifiés. En octobre 2023, l’OMS a recommandé son utilisation pour la prévention du paludisme chez les enfants à la suite des conseils du Groupe consultatif stratégique d’experts (SAGE) de l’OMS sur la vaccination et du Groupe consultatif sur les politiques en matière de paludisme. La préqualification signifie un accès plus large aux vaccins en tant qu’outil clé de prévention du paludisme chez les enfants, ce qui constitue une condition préalable à l’achat de vaccins par l’UNICEF et au soutien financier pour le déploiement par Gavi, l’Alliance du Vaccin.

Le vaccin R21 est le deuxième vaccin antipaludique préqualifié par l’OMS, après le vaccin RTS,S/AS01 qui a obtenu le statut de préqualification en juillet 2022. Les deux vaccins se sont avérés sûrs et efficaces lors d’essais cliniques, pour prévenir le paludisme chez les enfants. Lorsque ces vaccins sont mis en œuvre à grande échelle, en même temps que d’autres interventions recommandées de lutte contre le paludisme, ils devraient avoir un impact important sur la santé publique. Le paludisme, une maladie transmise par les moustiques, fait peser un fardeau particulièrement lourd sur les enfants de la Région africaine, où près d’un demi-million d’enfants meurent de la maladie chaque année. À l’échelle mondiale, en 2022, on estime à 249 millions le nombre de cas de paludisme et à 608 000 le nombre de décès dus au paludisme dans 85 pays.

La préqualification du deuxième vaccin antipaludique au monde, développé par l’Université d’Oxford et fabriqué par le Serum Institute of India, est sur le point d’élargir l’accès à la prévention du paludisme par la vaccination. La demande de vaccins contre le paludisme est élevée, mais l’offre a été limitée jusqu’à présent. La disponibilité de deux vaccins antipaludiques recommandés et préqualifiés par l’OMS devrait permettre d’accroître l’offre pour répondre à la forte demande des pays africains et d’obtenir suffisamment de doses de vaccin pour tous les enfants vivant dans des zones où le paludisme représente un risque important pour la santé publique.

Le Dr Rogério Gaspar, Directeur du Département de la réglementation et de la préqualification à l’OMS, a déclaré : « La préqualification vaccinale de l’OMS garantit que les vaccins utilisés dans les programmes mondiaux de vaccination sont sûrs et efficaces dans leurs conditions d’utilisation dans les systèmes de santé ciblés. L’OMS évalue chaque année plusieurs produits en vue de leur préqualification et l’essentiel de ce travail consiste à assurer un meilleur accès à des produits de santé sûrs, efficaces et de qualité.

Le Dr Kate O’Brien, Directrice du Département de la vaccination, des vaccins et des produits biologiques de l’OMS, a déclaré : « Aujourd’hui marque un grand pas en avant dans le domaine de la santé mondiale alors que nous nous félicitons de la préqualification de R21/Matrix-M, le deuxième vaccin antipaludique recommandé pour les enfants vivant dans des zones où le paludisme est endémique. Cette réalisation souligne notre engagement sans faille à éradiquer le paludisme, qui reste un ennemi redoutable qui cause des souffrances et la mort d’enfants. Il s’agit d’un pas de plus vers un avenir plus sain et plus résilient pour ceux qui vivent depuis trop longtemps dans la peur de ce que le paludisme pourrait faire à leurs enfants. Avec nos partenaires, nous sommes unis dans la poursuite d’un avenir sans paludisme, où chaque vie est protégée de la menace de cette maladie.

Dans le cadre du processus de préqualification, l’OMS applique les normes internationales pour évaluer et déterminer de manière exhaustive si les vaccins sont sûrs, efficaces et fabriqués selon les normes internationales. L’OMS veille également au maintien de l’innocuité et de l’efficacité des vaccins préqualifiés, par exemple par le biais d’une réévaluation régulière, d’une inspection des sites et de tests ciblés. La préqualification répond aux besoins spécifiques des programmes nationaux de vaccination en ce qui concerne les caractéristiques des vaccins telles que l’efficacité, la thermostabilité, la présentation, l’étiquetage et les conditions d’expédition.




le Maurice : Mgr Michel Moura, un nouveau vicaire apostolique à Rodrigues 

Mercredi 20 décembre 2023, le pape François a nommé le P. Michel Moura vicaire apostolique de Rodrigues à l’Île Maurice. Mgr Moura était jusqu’à présent curé de la paroisse du Saint-Esprit à Bel Air.

Âgé de 61 ans, il devient ainsi le 2e vicaire apostolique de Rodrigues, succédant à Mgr Alain Harel. Depuis la nomination en 2020 de celui-ci comme évêque de Port-Victoria aux Seychelles, le père Luc René Young Chen Yin était chargé de l’administration du vicariat apostolique de Rodrigues.

Un vicaire apostolique est un évêque chargé par le pape de l’administration d’un territoire qui n’a pas le caractère canonique d’un diocèse. L’Église de Rodrigues, qui se trouve dans l’océan indien à l’est de l’Île Maurice, avait été détachée du diocèse de Port-Louis et élevée en vicariat apostolique en 2002.

Ordonné prêtre le 6 août 2006, Mgr Michel Moura a d’abord été nommé vicaire à Saint-Sauveur, Bambous et Saint-Cœur de Marie à Petite Rivière. Il a été également nommé aumônier de la Jeunesse ouvrière chrétienne. En décembre 2010, il est devenu administrateur de la Cathédrale Saint-Louis de Port-Louis, la capitale de l’Île Maurice. De 2016 à 2017, il a été curé de la paroisse de Sacré-Cœur à Port Mathurin, Rodrigues. À son retour, il a été affecté à la paroisse du Saint-Esprit, Bel Air, jusqu’à aujourd’hui.

Le 20 août 2023, Mgr Jean Michaël Durhône, évêque de Port-Louis, l’a nommé vicaire épiscopal pour la famille. Mgr Moura occupait également le poste de directeur national des Œuvres Pontificales Missionnaires pour la CEDOI et de conseiller spirituel national des Équipes Notre-Dame.

« Cette nomination est une grande joie pour le diocèse de Port-Louis et pour le vicariat apostolique de Rodrigues. Le peuple rodriguais était dans l’attente durant ce temps de l’Avent, qui est aussi le temps de l’attente de la venue du Seigneur » a confié mercredi 20 décembre Mgr Durhône, lors de l’annonce officielle de la nomination du nouveau vicaire apostolique, « Michel a cette sensibilité des îles de l’océan indien, il est proche du peuple de Dieu à qui il veut faire connaître Jésus-Christ. Il aime l’Église. »




Rapport annuel 2022 : Les (bons) chiffres impressionnants de l’Église catholique en Espagne

Augmentation du nombre de baptêmes, de confirmations, de mariages et d’onctions des malades ; les prêtres consacrent plus de 27 430 000 heures à leur travail dans les paroisses. Les diocèses espagnols ont alloué 47 244 310,75 euros à 499 projets de construction, de conservation et de réhabilitation, soit 22 projets de plus qu’en 2021. Voici quelques données.

La Conférence épiscopale espagnole (CEE) a présenté le Rapport annuel sur les activités de l’Église catholique en Espagne pour l’année 2022. Il s’agit d’un document préparé par l’Office de la transparence pour rendre compte de la destination des 358 793 580 euros que les contribuables ont affectés à l’Église catholique en marquant le X sur leur déclaration de revenus pour l’année 2023 (exercice fiscal 2022).

Les pages du Rapport montrent également le visage de l’Église, en révélant sa composition et l’activité qu’elle exerce dans le cadre de ses propres objectifs : annoncer, célébrer et vivre la foi.

En mai 2023, l’Office de la transparence avait présenté le Rapport 2021. À partir de ce Rapport 2022, rendu public aujourd’hui, le document sera désormais présenté en décembre et fera référence à l’année précédente. La progression dans la collecte des données – 330 indicateurs – est désormais possible grâce aux progrès réalisés ces dernières années dans les systèmes de comptabilité et de responsabilité des entités ecclésiales, au développement de codes de bonne gouvernance et à l’application des nouvelles technologies dans la gestion diocésaine.

Comme d’habitude, le rapport est publié avec l’aval d’un contrôle d’audit externe réalisé par PWC.

La structure

Le Rapport sur les activités de l’Église est divisé en cinq parties : Introduction ; l’Église catholique en Espagne ; l’attribution et répartition de l’impôt ; l’économie diocésaine et les annexes (détaillant l’ensemble du processus de collecte des informations contenues dans ce rapport).

Les données

Le chapitre consacré à l’Église catholique commence par répondre à cette question. Cette section comprend également des données quantitatives sur l’activité de l’Église divisée en trois volets : proclamer la foi, célébrer la foi et vivre la foi.

Ce rapport présente les informations pour lesquelles nous disposons de données certaines et vérifiables. 330 indicateurs nous permettent de présenter une radiographie de l’Église en Espagne, articulée et présente dans 69 diocèses territoriaux plus le diocèse militaire.

Qui constitue l’Église en Espagne ?

Des millions de laïcs. Il existe 80 associations et mouvements laïcs enregistrés et 407 563 laïcs associés territoriaux ; 83 435 catéchistes ; 35 799 professeurs de religion ; 32 967 religieux ; 7 906 moines et moniales cloîtrés ; 10 147 missionnaires ; 974 séminaristes ; 572 diacres permanents ; 15 669 prêtres et 112 évêques.

Annoncer la foi

Les prêtres ont passé plus de 27 430 000 heures à travailler dans les paroisses. Par leur activité pastorale, ils sont chargés d’accompagner les fidèles dans les moments essentiels de leur vie. Ce travail est intensifié dans les zones rurales, où se trouve la majorité des paroisses de notre pays (11 421 paroisses rurales).

Travail éducatif : 1 502 868 élèves (82 199 étrangers) étudient dans les 2 536 établissements d’enseignement catholique, qui emploient 134 336 personnes. En outre, 10 990 élèves sont inscrits dans les 423 établissements d’enseignement spécialisé. Pour l’année académique 2022-23, il y a 6 989 étudiants de plus (114 198 au total) dans les 17 universités catholiques, où sont inscrits 58,46 % des étudiants de premier cycle des universités privées.

Missions : 10 147 missionnaires et 463 familles en mission proclament la foi dans les 1 122 territoires de mission sur les cinq continents. Il est à noter que 53 % d’entre eux sont des femmes et 57 % des hommes et femmes consacrés. En 2022, le Fonds « Nouvelle évangélisation » a augmenté le nombre de projets financés, 263 (222 en 2021) pour une valeur de 2 576 950 euros (2 285 205 euros en 2021, soit 291 745 euros de plus)

Patrimoine culturel : outre sa finalité liturgique, évangélisatrice et pastorale, l’activité qu’il génère a un impact total sur le PIB espagnol de 22 620 millions d’euros. 3 161 Biens d’intérêt culturel (BIC) appartiennent à l’Église, et il existe 283 musées diocésains. En 2022, les diocèses espagnols ont alloué 47 244 310,75 à 499 projets de construction, de conservation et de réhabilitation, soit 22 projets de plus qu’en 2021.

– En 2022, 8 048 484 personnes ont assisté régulièrement à la messe et 9 540 128 eucharisties ont été célébrées dans les 22 933 paroisses, 87 cathédrales et 639 sanctuaires.

– Les prêtres, les personnes consacrées et les laïcs ont consacré 40 067 061 heures à l’activité de célébration de l’Église.

– Sacrements : le nombre de baptêmes a encore augmenté avec 159 129 (9 418 de plus) ; les confirmations, 104 600 (1 016 de plus) ; les mariages, 35 253 (9 491 de plus) ; et les onctions des malades, 27 788 (743 de plus). Après une forte augmentation du nombre de premières communions en 2021 grâce à COVID, ce nombre s’élève cette année à 171 494. Il est à noter que 11 270 des baptisés ont plus de 7 ans.

– L’impact des 420 célébrations et fêtes religieuses est estimé à 9 896 millions d’euros avec 134 000 emplois générés.

– Autres données : 14 383 entités religieuses catholiques et 5 020 confréries avec plus d’un million de membres ; 438 307 pèlerins (178 912 en 2021) accueillis au bureau des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle ; plus de 170 000 participants à l’année jubilaire de Guadalupe ; 45 fêtes religieuses d’intérêt touristique international et 98 d’intérêt touristique national ; et 169 fêtes de la Semaine Sainte ont été déclarées d’intérêt touristique, soit deux de plus qu’en 2021.

Vivre la foi

– Le travail social et d’assistance rapproche chaque jour le vrai visage de l’Église de nombreuses personnes de notre société qui n’en sont pas conscientes. Au cours des dix dernières années, les centres d’aide sociale de l’Église ont augmenté de 64,81 %. Selon les données de 2022, il y en a 8 796 (3 459 de plus qu’en 2010). Le nombre de bénéficiaires est de 3 778 740.

– Données sur la présence de l’Église dans le domaine de la santé : 829 aumôniers ; 18 921 bénévoles et agents pastoraux ; 982 personnes dédiées aux soins hospitaliers ; 2 831 paroisses dotées d’un groupe pastoral de la santé ; 64 875 personnes accompagnées par mois à domicile et 96 664 à l’hôpital ; 158 691 sacrements à l’hôpital ; 938 727 participants à l’Eucharistie ; et 283 068 communions aux malades.

– Données sur la présence de l’Église dans le monde de la mer : 15 délégations de la Pastorale de la mer – Stella Maris ; 115 agents pastoraux ; 40 000 marins marchands bénéficiaires ; 4 556 navires visités.

– Données sur la présence de l’Église en milieu carcéral : 158 aumôniers ; 81 aumôneries en milieu carcéral ; 2 191 bénévoles à l’intérieur et à l’extérieur de la prison ; 1 000 paroisses et institutions collaboratrices ; 5 575 participants aux célébrations de l’aumônerie ; 85 centres d’hébergement ; 3 086 personnes accueillies ; 1 065 programmes à l’intérieur et à l’extérieur de la prison ; 266 290 euros d’aide financière ; 11 696 personnes aidées grâce à cette aide ; 8 955 colis de vêtements livrés ; 8 535 personnes aidées dans le cadre de ce programme de colis de vêtements.

– Comme chaque année, les données de Caritas et de Manos Unidas sont également incluses dans ce rapport.

La partie financière

L’affectation et la répartition de l’impôt est l’intitulé de la troisième partie du Rapport, qui détaille ce qu’est l’affectation de l’impôt, comment elle est perçue et comment elle est répartie. Cette répartition s’effectue essentiellement entre les diocèses selon les principes de la solidarité et du partage des biens, afin de répondre aux besoins fondamentaux de chaque diocèse et en accordant une attention particulière à ceux qui ont moins de ressources et moins de capacité à les obtenir.

Et comme les principaux bénéficiaires des fonds provenant de l’affectation fiscale sont les diocèses, les pages suivantes, celles de la quatrième section, leur sont consacrées. On peut y consulter les comptes consolidés de tous les diocèses espagnols et y trouver toutes les sources de financement des diocèses (ressources), l’importance de l’affectation fiscale dans l’ensemble de l’économie diocésaine et l’application des ressources aux différents besoins et activités (emploi).

Où vont les ressources ?

Le montant de la dotation fiscale reçue par les diocèses a un impact direct sur la société : un exemple est la valeur de l’impact de l’activité des œuvres sociales et de charité de l’Église, qui se concentre particulièrement sur la réduction de la pauvreté, la prise en charge des immigrés ou la promotion de l’emploi, et qui représente plus du double de l’investissement réalisé : 72 000 000 euros alloués à cette activité par les diocèses en 2022, soit près de 17 millions de plus qu’en 2021.

Comment l’activité diocésaine contribue-t-elle au développement économique et social ?

La présence de l’Église en Espagne contribue au développement économique et social. Rien qu’à travers les activités d’aide sociale, à savoir l’emploi, la pauvreté et l’immigration, elle génère une valeur annuelle de plus de 580 millions d’euros. C’est plus du double du montant perçu par le biais des impôts.

En outre, l’emploi dérivé de l’activité des diocèses et des paroisses représente un total de 64 925 d’emplois en Espagne au cours d’une année. Pour chaque employé direct de l’Église catholique, 0,27 emploi supplémentaire est généré dans l’économie espagnole.

L’engagement

Le Rapport est né après la signature, en 2006, de l’actuel système de répartition fiscale entre la nonciature apostolique et le ministère des Affaires étrangères et de la coopération. Depuis lors, l’Église ne reçoit pour son soutien que ce que les contribuables décident de lui allouer annuellement dans leur déclaration d’impôt sur le revenu, par le biais de 0,7 % du montant total de leurs impôts.

Depuis lors, le PEE a respecté l’engagement qu’il avait pris envers l’État d’améliorer le rapport de justification qui avait déjà été établi sous l’ancien système de financement. Mais il souhaite également que cet engagement soit étendu à chacun des contribuables qui font confiance à l’Église chaque année en inscrivant un X sur leur déclaration d’impôts.

C’est pourquoi, depuis la présentation du premier rapport en 2009 (correspondant à l’exercice fiscal 2007), les informations contenues dans ces pages sont passées de 77 indicateurs ou données à plus de 300.

Ce que ces pages reflètent est résumé par le cardinal Juan José Omella dans sa lettre de vœux : « Lors des récentes JMJ de Lisbonne, nous avons entendu le pape François dire que l’Église est composée de chacun d’entre nous et que « dans l’Église, nous avons tous notre place, nous tous, nous tous ». Une fois de plus, lorsque nous regardons ce rapport sur les activités de l’Église, nous réalisons à quel point ces deux choses sont vraies : il y a de la place pour tout le monde dans l’Église, et l’Église est composée de tout le monde. Il faut en être reconnaissant. Des personnes de bonne volonté qui, par leur temps, leur vie, leur prière, contribuent à la mission reçue de Jésus-Christ lui-même. Cette mission est l’annonce de l’Évangile, la célébration du mystère chrétien et une vie de charité au service des hommes. »




Rdc : Un missionnaire salésien assassiné le jour de la fête de Notre-Dame de Guadalupe

Le prêtre salésien Léopold Feyen, âgé de 82 ans, a été assassiné mardi 12 décembre dans la ville de Masina, dans la région de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. Le prêtre a été retrouvé mort dans sa chambre dans la paroisse Sainte-Marie-Auxiliatrice.

Léopold Feyen est né à Hechtel, en Belgique, le 19 août 1941. En 1961, il a fait sa première profession comme salésien de Don Bosco et, en août 1967, a prononcé ses vœux perpétuels. Il a été ordonné prêtre le 13 septembre 1969.

Au cours de ses quelque quarante années de mission en République démocratique du Congo, il s’est également consacré à l’œuvre de la « Cité des jeunes » de Lubumbashi, l’une des meilleures écoles techniques du Katanga, qui offre des cours de menuiserie, de mécanique automobile, de construction, de soudure, de mécanique et d’agriculture, et qui comprend un internat pour soixante jeunes.

Son décès a profondément attristé la communauté locale. Le père Feyen, connu de tous sous le nom de « Koko Pol », était âgé et en mauvaise santé. Bien qu’il n’ait plus exercé de fonctions dirigeantes au sein de la communauté locale, il continuait à superviser la gestion des jardins cultivés pour produire des fruits et des légumes pour les écoles.

Pendant toutes ces années de travail, il a consacré sa vie aux jeunes, en particulier aux plus démunis, avec un cœur de bon pasteur, devenant pour eux, comme Don Bosco, « Père, Maître et Ami »

La Visitation salésienne « Afrique Congo Congo » (ACC) a exprimé sa douleur à travers un communiqué, dans lequel elle invite à prier pour le P. Léopold Feyen et sa famille, et dans lequel elle demande aux Salésiens de se souvenir de sa mémoire, conformément à l’article 54 des Constitutions salésiennes et à l’article 76 de leur Règlement.




Maroc-Tanzanie: des relations fondées sur la solidarité au service des causes africaines

Les relations entre le Maroc et la Tanzanie ont de tout temps été fondées sur la solidarité mutuelle et l’action résolue au service des causes africaines, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

Lors d’un point de presse conjoint à l’issue de ses entretiens avec son homologue tanzanien, January Makamba, Nasser Bourita a souligné que les relations entre les deux pays, qui remontent à plusieurs décennies, trouvent leur fondement dans la défense des causes africaines et de l’unité du continent.

La visite que le roi Mohammed VI a effectuée en Tanzanie en 2016 marque un tournant majeur dans les relations entre les deux pays, en ce sens qu’elle a permis d’ouvrir de larges perspectives à la coopération bilatérale, avec notamment la signature de plus de 22 accords, a-t-il poursuivi, relevant que la visite royale a enclenché une dynamique positive dans ces relations, illustrée par l’ouverture de l’ambassade du Maroc à Dar Essalam.

Au cours de cette entrevue, l’accent a été mis sur les moyens de mettre en œuvre les accords signés et de promouvoir l’esprit positif impulsé par la visite royale, mais aussi de mobiliser les acteurs des départements gouvernementaux et du secteur privé de sorte à traduire dans les faits les objectifs assignés aux relations bilatérales, a, en outre, fait savoir le ministre.

Il a, à cet égard, mis en avant le large éventail des domaines de coopération et de partage d’expériences entre le Maroc et la Tanzanie, avec à leur tête l’agriculture, la formation et les infrastructures, dans le cadre de la vision du Souverain pour la coopération Sud-Sud et la solidarité entre les pays africains.

Les deux pays ont joué un rôle historique dans la défense des questions africaines, a aussi rappelé Nasser Bourita qui a insisté sur la consolidation du dialogue politique bilatéral et la coordination au sein des organisations régionales et internationales sur les questions intéressant le continent.

Les deux parties sont résolues à œuvrer, dans les semaines et les mois à venir, pour être à la hauteur des ambitions du roi Mohammed VI et de la présidente de la République de Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, de manière à hisser les relations bilatérales au bénéfice des deux peuples et du continent africain, a-t-il ajouté.

Les relations maroco-tanzaniennes ont enregistré des progrès significatifs depuis la visite du Roi en Tanzanie, en octobre 2016, couronnée par la signature de 22 accords de partenariat couvrant plusieurs domaines, ainsi que le lancement de grands chantiers de coopération entre les deux pays.

Le Royaume a fait part de sa disposition à accompagner les efforts déployés par la Tanzanie pour promouvoir les secteurs de développement prioritaires, en tirant le meilleur parti de l’échange d’expertises et d’expériences dans plusieurs domaines, notamment l’agriculture, le tourisme, les infrastructures, les énergies renouvelables, la gestion portuaire et la qualification des ressources humaines.

Le lancement de la Commission mixte de coopération représente une étape importante pour asseoir les fondements d’une coopération bilatérale solide et pérenne, en mettant en place un cadre juridique pour le renforcement du partenariat maroco-tanzanien et l’intensification des échanges de visites entre les responsables des deux pays dans divers secteurs.

Par Le360 (avec MAP)




Les derniers éléments du contingent kényan de la Force régionale de l’EAC quittent Goma

Au Nord-Kivu, le dernier contingent kényan de la Force régionale de l’EAC a quitté le sol congolais par l’aéroport international Goma ce jeudi 21 décembre. Les 89 militaires de cette force qui traînaient encore en RDC ont quitté le Kivu à bord d’un foker 100 affrété par l’armée kenyane. Cette force est arrivée en RDC fin 2022 pour imposer la paix dans le conflit entre le M23 soutenu par le Rwanda et l’armée régulière. Cependant les résultats de ces troupes ont été jugés non satisfaisants par le gouvernement congolais qui avait refusé de renouveler son mandat. C’est le 8 décembre dernier que le mandat de cette force a pris fin.

Le commandant de cette force a fait le bilan de la présence de ses troupes sur le sol congolais avant de quitter définitivement le pays.

« Au début, la mission de l’EAC était de venir au Nord Kivu pour y instaurer la paix. Quand nous sommes arrivés ici, le M23 n’était pas loin, il était à Sake et sur la route nationale numéro 2 ils étaient à Kibumba. L’EAC a permis au M23 qui était proche de la ville de Goma de regagner les positions recommandées, et il y a eu la paix dans certains coins, et plusieurs personnes ont regagné leurs habitations, les travaux des champs ont évolué et les écoles ont fonctionné et cela jusqu’ au mois d’octobre où la guerre a encore repris. Nous avons vu que c’était une très mauvaise chose et nous sommes au regret pour cela», explique le Général-major Aphanard Muthuri Kiugu, force commander de l’EAC.