Fervent chrétien catholique : Jonas Mukamba dit non au Pape François et au Cardinal Ambongo !

Au premier, il reproche la volonté d’imposer aux Africains le baptême des couples homosexuels ; au second la stigmatisation de la Céni à cette étape décisive du processus électoral.

 

Patriarche par son âge (92 ans), par sa carrière politique (plus de 60 ans) et dans ses oeuvres sociales et culturelles, Jonas Mukamba a une histoire de cœur avec l’Eglise catholique romaine. Son cursus scolaire et académique retient qu’il a fait ses études primaires à la mission catholique Mayi-Munene de Tshikapa, ses études secondaires au petit séminaire de Kabwe (près de Kananga) et ses études universitaires à Louvain (extension de Kisantu) où il va finir ses études en tant que licencié en  Sciences politiques et administratives. Certes, l’histoire garde de lui le souvenir du grand manager de la Minière de Bakwanga (Miba) à l’époque la plus glorieuse de cette entreprise après l’indépendance. Elle retient aussi de lu, en diplomatie, l’exercice des fonctions de haut niveau (ambassadeur plénipotentiaire et extraordinaire) successivement en Ouganda (Kampala) ; en Suisse (en étant en même temps Représentant du pays auprès des institutions onusiennes basées à Berne)  et Genève) ; en Italie, précisément au Quirinal et auprès de la Fao et, pour clore la diplomatie, en Grande-Bretagne (Londres) avec extension en Suède et Norvège. Dans la haute territoriale, il sera en plus gouverneur de province au Sud-kasaï, en Orientale et  l’Equateur, sans omettre son passage dans l’appareil judiciaire

C’est évidemment en connaisseur qu’il aborde la question d’homosexualité dont l’adoption par la communauté chrétienne a commencé, à l’en croire, avec les Anglicans, avant de déferler sur le continent américain, précisément les pays d’Amérique du Sud comme l’Argentine.

Étant alors d’origine argentine, le pape François aura beau cacher ses penchants et le voilà, presque fin carrière, lâcher la veille de Noël sa bombe qui a sérieusement heurté et ébranlé la communauté chrétienne africaine.

En effet, dans la culture des Africains, toutes ethnies et toutes tribus confondues, l’homosexualité est perçue comme un péché, mieux malédiction. Autant que le baptême des homosexuels.

D’ailleurs, en Lévitique 18:22, la Bible dit : ” Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination “.

On ne peut prétendre avoir amené la Bible en Afrique, c’est-à-dire évangélisé le continent noir et croire que les populations africaines sont sans culture. Au contraire.

Pour Jonas Mukamba, l’acte commis par le pape François n’est rien d’autre qu’une hérésie. Du reste, l’unanimité est totale au sein des conférences épiscopales nationales de tous les Etats d’Afrique contre cette décision.

 

Un vrai choc moral et spirituel  pour un homme qui croit en Dieu

 

Tout en étant d’accord sur ce point avec la Cenco qui s’est levée contre cette initiative, le Patriarche est très monté contre deux princes de l’Eglise catholique romaine en RDC : l’archevêque de Kinshasa en la personne de Fridolin Ambongo et monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de cette structure.

A la base : la semence de la haine à la place de l’amour, du trouble à la place de la paix, de la tristesse à la place de la joie, alors que Jésus-Christ, particulièrement en cette période de la Nativité, prône l’amour, la paix, la joie.

Il est question, ici, des prises de position de la Cenco par rapport au processus électoral dont le point culminant est le vote du 20 décembre 2023.

La loi est la loi. Elle doit certes s’appliquer dans toute sa rigueur. Mais, la loi n’est pas immuable.

Dans le contexte actuel, la flexibilité caractérisant les enjeux électoraux plaide pour la reconnaissance des efforts fournis par la Céni et pour le respect de  l’engouement manifesté par la population pour ces élections.

Pendant que tous les protagonistes – à l’exception des forces politiques et sociales réfractaires à ces scrutins – se montrent flexibles à l’endroit de la Commission électorale, l’archevêque de Kinshasa fait, lui, le choix de conduire le front anti-Ceni.

Le 25 décembre 2023, en pleine messe de Noël – pourtant symbole par excellence de l’avènement de Jésus-Christ, source d’amour, de paix et de joie pour l’homme dont il est le Sauveur et Seigneur – le cardinal s’est plutôt radicalisé. En témoigne, cet extrait de son homélie : “_Durant notre ascension vers Noël, nous avons été convoqués aux urnes pour choisir nos nouveaux dirigeants. Avec engouement et détermination, nous étions sortis nombreux exprimer démocratiquement nos préférences. Mais hélas, ce qui aurait dû être une grande célébration des valeurs démocratiques, s’est vite transformé pour beaucoup en frustrations. Pour l’heure, je vous exhorte à la prudence et à la retenue. Nous attendons les rapports de différentes missions d’observation, notamment celui de la mission conjointe de l’Église catholique et de l’Église protestante, qui pourraient nous aider à prendre la mesure des irrégularités constatées et à en évaluer l’impact sur la crédibilité de ces élections”.

De cette homélie, les médias ont retenu ce titre ” Elections 2023 : « Un gigantesque désordre organisé et planifié ».

Ainsi, se plaint le Patriarche Jonas Mukamba, l’Eglise qui a pour mission d’unir les enfants de Dieu est plutôt en train de semer la division !

Résultat : il ne se reconnaît ni dans l’Eglise catholique romaine universelle telle que le Pape François est en train de la dévoyer avec cette décision de baptiser les couples homoxuels, ni dans l’Eglise catholique romaine du Congo telle que l’archevêque de Kinshasa est, concomitamment, en train de la dévoyer avec la division qu’elle sème dans la communauté chrétienne catholique congolaise à cause des élections.

Ce qu’il vit, avoue-t-il, est un vrai choc moral et spirituel pour un homme qui croit en Dieu au travers de la Sainte Vierge, Mère de toutes les nations.

Il a tenu à l’exprimer de vive voix, et il l’a fait avec beaucoup de courage, et au nom de la Vérité.

 

S.M.




Frappé de plein fouet par les exploits du candidat numéro 20 : Olivier Kamitatu perd les pédales

Dans une vidéo qui circule dans les réseaux sociaux depuis ce 27 décembre 2023, on y voit M. Olivier Kamitatu faire une déclaration rejetant les résultats de la CENI et méconnaissant le pouvoir de la Cour constitutionnelle de connaitre le contentieux des résultats et jetant ainsi un discrédit sur les animateurs de cette haute institution.

Il est curieux et étonnant de constater que c’est avec une légèreté inouïe que celui qui fut Président de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo et Ministre au gouvernement de la République, puisse parler des choses de la République avec autant de bassesse.

Sur ses déclarations, il y a lieu de retenir que rien de ce qu’il a débité n’est vrai et soutenable pour un intellectuel de sa trempe.

S’agissant de la prétendue fraude électorale, il est étonnant de constater qu’intellectuel de son état, Olivier Kamitatu puisse décrier la fraude sans en donner les détails, alors que toutes les missions d’observations tant nationales qu’internationales dont la SADC, l’Union Africaine et le centre Carter, tous reconnaissent que les élections du 20 décembre 2023 se sont passées dans le  calme sans incident majeur. Certes il y a lieu de reconnaitre quelques incidents, mais la quiétude et le bon déroulement de ces élections sont des mérites à mettre dans le crédit de la CENI.

Pour ce qui concerne, la prétendue position partisane de la Cour constitutionnelle, il sied de rappeler à  M. Olivier Kamitatu qu’il s’agit de la même Cour qui était déjà traitée de partisane durant la phase des contentieux de candidature mais qui à l’étonnement général à rendu un arrêt qui reconnaissait le droit à Moise KATUMBI à concourir aux élections de décembre 2023. Il s’agit de la même Cour qui avait rendu un arrêt en faveur de MATATA PONYO, un allié de taille de Moise KATUMBI. C’est justement cet arrêt qui avait permis à Monsieur MATATA à se présenter comme candidat Président de la République et lui avait laissé la pleine liberté à battre campagne sur toute l’étendue du pays sans être inquiété. A ce sujet,  il ressort des différents rapports des missions d’observations internationales que durant la phase des contentieux de candidature, le travail de la Cour constitutionnelle était exceptionnel allant dans le sens de sauvegarder la démocratie en rendant le processus électoral encore plus inclusif.

S’agissant de la question de l’appel à l’application de l’article 64 de la Constitution, son alinéa 1er qui prévoit que : “tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution” signifie que, l’exercice du pouvoir en RDC ne peut s’effectuer par la force (coup d’État par exemple) et le pouvoir ne peut être exercé en violation des règles constitutionnelles qui prônent l’accès au pouvoir par voie des élections. C’est l’occasion de rappeler à Monsieur KAMITATU que le recours à l’article 64 concerne le cas où le pouvoir est arraché par les moyens non constitutionnelles, pourtant il est démontré que le pays est dans un cycle électoral et la CENI a organisé ces élections dans le délai constitutionnel. Ce qui veut dire que tout appel à descendre dans la rue dans ce contexte, par des manifestations violentes, n’est pas dans la logique de  l’article 64 de la Constitution.

Notons aussi que dans son deuxième alinéa, l’article 64 prescrit comme une épée à double tranchant que : “toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’État. Elle est punie conformément à la loi”.

 

Ceci constitue le garde-fou de la mauvaise application de l’alinéa 1er de l’article sous revu.

Dans ce cas, un pouvoir exercé après l’organisation des élections présumées par un camp comme irrégulières, ne peut être considéré comme inconstitutionnel étant donné que lesdites élections ont eu lieu dans les délais constitutionnels. Ce régime est constitutionnel tant que les élections ne sont pas annulées.

C’est ainsi que, tout individu qui cherche à renverser un régime issu des élections organisées dans les délais constitutionnels s’expose à des poursuites pénales.

Il faut aussi souligner qu’un Président de la République qui a été élu démocratiquement, et est parvenu à organiser les élections dans les délais constitutionnels, continue à exercer constitutionnellement, légitimement et légalement le pouvoir jusqu’à la prestation de serment d’un nouveau Président élu. Cet espace de temps situé entre le jour des élections jusqu’à la prestation de serment est constitutionnel et ne peut être considéré comme un exercice illégitime du pouvoir conformément à l’article 70 alinéa 2 de la Constitution. Chercher à renverser un tel régime constitue une infraction imprescriptible contre la nation aux termes de l’article 64 alinéa 2.

Enfin, il est curieux de constater que Monsieur Olivier KAMITATU puisse mentir sur des propos qu’il attribue méchamment au Président de la Cour constitutionnelle, pourtant ce dernier n’a jamais tenu des propos qu’il lui attribue.

Bref, nous nous retrouvons devant un Monsieur qui a perdu tout le sens de l’honneur et de dignité, qui est devenue l’arrière garde de Moise KATUMBI, qui n’a même pas le niveau  intellectuel d’Olivier KAMITATU.

Nous comprenons que les opposants conscients du TSUNAMI électoral qui a emporté leurs rêves, sont prêts à tout pour faire sombrer le pays dans le chaos pour leurs propres intérêts égoïstes, nullement pour l’intérêt des braves citoyens congolais qui ont voté pour la sauvegarde des acquis avec le Président  Félix Tshisekedi Tshilombo.

Marcel KATSHUNGA MULAND, chercheur indépendant.




Para Badminton : Qualifié au championnat du monde prévu au mois de février 2024 en Thaïlande, Le congolais Prince Mamvumvu mérite une attention particulière

Brillant athlète au talent impressionnant, le congolais Prince Mamvumvu déjà qualifié au championnat du monde Para Badminton prévu au mois de février 2024 en Thaïlande, attend défendre avec brio la RDC à ce grand rendez-vous.

Le jeune prodige congolais Prince Mamvumvu est qualifié en simple messieurs et en double messieurs où il sera associé avec un athlète ougandais. Il avait  accumulé beaucoup des points dans le ranking mondial notamment P60168, P61747 et 1173 suite à sa brillante prestation au championnat d’Afrique des Nations de Para Badminton organisé du 18 au 24 septembre 2022  à Kampala, en Ouganda. Grâce à cette brillante participation à cette compétition, le congolais Prince Mamvumvu a pu obtenir sa qualification. Pour rappel, il avait glané 2 médailles en or +1 en argent.

Les yeux des sportifs sont tournés du côté du Gouvernement congolais qui doit rendre possible le déplacement de Prince Mamvumvu au mois de février 2024 en Thaïlande. C’est avec un goût amer que l’on se souvient que ce jeune, faute des moyens, ce jeune prodige congolais n’a pu se rendre à Kuala Lumpur, en Malaisie au Centre New Vision du 15 décembre au 12 janvier 2023 alors qu’il était bénéficiaire d’une bourse par la Confédération Africaine de Badminton. Cette fois-ci, l’on aimerait surtout pas que ce jeune loupe le championnat du monde car cette compétition va constituer le dernier virage pour les paralympiques Paris 2024. Dossier à suivre.

Antoine Bolia  




Football : En dernière rencontre de la 3è journée de l’Epfkin Groupe B, OCD bat Les Elites 1-0 ce mercredi 27 décembre à l’Unikin

Arrêté à la mi-temps suite au brouillard, le match Les Elites vs OCD joué le mardi 26 décembre 2023 au Terrain de l’Université de Kinshasa et comptant pour la 3ème journée du championnat de l’Entente Provinciale de Football de Kinshasa ‘’EPFKIN’’ Groupe B, s’est poursuivi ce matin sur le même terrain. OCD a gagné 1-0.

Pour rappel, lors du match disputé le mardi 26 décembre, OCD menait au score 1-0. But obtenu par Masala Mukoko 13’. La mi-temps a surpris les deux équipes sur ce score. Mais suite au brouillard, le match a été reporté, du moins les 45 minutes restantes pour ce mercredi 27/12/2023. Et là, OCD a maintenu ce score jusqu’à la fin.

On a joué ce mercredi 27 décembre 2023 avec le bilan ci-après :

Terrain Unikin

TP Les Anges vs TP Les Croyants : 2-0

AC Kratos vs FC Pharmagros : 1-1

Antoine Bolia

 




Marche de l’opposition à Kinshasa : Bientôt Fayulu interpellé pour justifier la présence des mineurs dans la manifestation

Ayant appelé à une marche ce mercredi 27 décembre 2023, Martin Fayulu a failli dans sa mobilisation pour protester contre les résultats partiels de l’élection présidentielle publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En perte de vitesse, ce candidat président de la République a recouru aux enfants de la rue pour faire du populisme.

Devant le siège national de son parti Ecide, lui et ses partisans se sont entêtés face aux forces de l’ordre interprétant mal l’article 64 de la Constitution de la République. Ces partisans ont utilisé les projectiles pour faire face aux forces de l’ordre qui ont fait usage des gaz lacrymogènes pour tenter de les disperser.

La nouvelle a été confirmée par le chef de la Police nationale de Kinshasa, le Général Blaise Kimbalimbali, qui a mis en avant le fait que les organisateurs de cette manifestation ont utilisé des mineurs. Il dresse notamment un bilan de deux policiers blessés par des jets de projectiles et annonce les poursuites judiciaires contre les organisateurs.

Il est bien évident que Martin Fayulu n’a pas pu faire mieux pendant la campagne électorale et les résultats partiels publiés par la CENI est une preuve que la population de Kinshasa et d’autres coins de la République démocratique du Congo ne sont pas derrière sa candidature. Visiblement il cherche les voies et moyens de provoquer le chaos et solliciter le dialogue pour son propre profit.

Le chef de la Police de la ville de Kinshasa, le Général Blaise Kilimba Limba, selon lui   l’opposition camp Fayulu  a  utilisé les mineurs lors de la manifestation, de ce mercredi 27 décembre à Kinshasa. Pour le patron de la Police, il est déplorable que les mineurs soient mis en avant plan sans encadrement.

“C’est une manifestation non autorisée pour des raisons évidentes et sécuritaires. Mais vous avez vu comment l’organisateur se sont entêtés, il y’a eu des éléments perturbateurs avec le jet des pierres qui les ont insécurisé, et c’est alors que la police est intervenue pour remettre le calme”, a dit le Général Blaise Kilimba Limba, avant de dresser un bilan provisoire de deux policiers blessés.

“Il y’a deux policiers blessés par le jet des pierres et quelques mineurs légèrement touchés dont on doit voir encore à l’hôpital. C’est la chose qu’on craignait et voilà pourquoi il fallait écouter la voix de l’autorité qui devait prendre des mesures pour encadrer la marche, qui est constitutionnelle bien sûr”, a déclaré à la presse, le Général Blaise Kilimba Limba, commissaire provincial de la police pour la ville de Kinshasa.

Pour le numéro de la police de la ville de Kinshasa, les organisateurs seront interpellés pour justifier la présence des mineurs dans la manifestation.

“C’est déplorable. Si l’organisateur doit mettre en avant plan des mineurs qui ne sont pas accompagnés par des parents. Avec le temps, l’organisateur sera interpellé pour justifier la présence des mineurs dans la manifestation qu’il a demandée”, a-t-il ajouté.

Rappelons que la manifestation de l’opposition n’avait pas reçu l’autorisation du ministère de l’Intérieur Peter Kazadi Kankonde. Chose qui n’a pas plu au camp Fayulu et a insisté à sortir dans la rue pour exiger l’annulation des élections du 20 décembre dernier.

Des victimes ont été conduites dans les structures sanitaires pour des soins appropriés. C’est ce qu’indique le Général Kilimbalimba  à la presse, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

«Jusque-là, deux policiers ont été blessés par les jets des pierres (…) Nous attendons, je suis en train de me rendre à l’hôpital pour voir les mineurs qui ont été touchés par les jets des pierres», a-t-il déclaré.

Toutefois, le numéro 1 de la police ville de Kinshasa a déploré avec véhémence la pratique malsaine de certains politiciens qui utilisent les mineurs dans des manifestations publiques sans l’accompagnement des leurs parents. Il précise que, l’organisateur de cette marche sera interpellé par la justice

Jean-Luc Lukanda




Brazzaville: Quatre nouveaux ambassadeurs dont Justin Inzuin Kakiak ont pris leurs fonctions en République du Congo

Les nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de l’Inde, de la Serbie, de la Suisse et de la République démocratique du Congo ont officiellement pris leurs fonctions en République du Congo ce 26 décembre 2023. Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a reçu leur lettre de créance au palais du peuple.

Le diplomate indien, Madan-Lal Raigar était directeur de la division de l’administration des partenariats de développement au sein du ministère des Affaires extérieures du gouvernement de son pays. Titulaire d’une licence en commerce de l’université du Rajasthan, il a été consul général de l’Inde à Hambourg, en Allemagne, mais aussi chargé d’affaires par intérim et chef de l’administration, des services politiques, économiques et consulaires de l’ambassade de l’Inde à Antananarivo (Madagascar).  Madan-Lal Raigar a également travaillé dans les divisions de l’économie de l’administration, des Amériques et des projets. Il a présenté les copies figurées de ses lettres de créance au ministère des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Congolais de l’étranger en novembre dernier.

Il s’est dit honoré de présenter ses lettres de créances au président congolais qui « me souhaite la bienvenue ainsi qu’à la délégation qui m’accompagne. C’est, en effet, une occasion de lui souhaiter la joie et joyeux Noël…. Être ambassadeur de l’Inde dans un pays de millions de citoyens est une joie », a-t-il écrit dans le livre d’or.

Le nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Serbie en République du Congo est Miroljub Jevtic. Il a emboîté le pas au diplomate indien. Professeur à la Faculté de sciences politiques de l’université de Belgrade, Miroljub Jevtic était le premier au monde à initier la revue scientifique internationale en anglais intitulée « Politologie des religions ». L’une des revues des sciences humaines les plus internationales au monde, cette revue a rassemblé les scientifiques du monde entier, en tant qu’auteurs ou en tant que membres de la rédaction et du comité international de conseil. Dans le livre d’or, il exprimé sa joie pour avoir parlé au président de la République et d’être ambassadeur de son pays auprès de Denis Sassou N’Guesso.

La confédération de Suisse est désormais représentée en République du Congo par  Chasper Sarott. Il a été reçu en troisième position par le chef de l’Etat congolais. Né en 1979, il a fait ses études en droit à l’université de Zurich et à l’université Humboldt de Berlin. En 2010, il entre au service du Département fédéral des affaires étrangères, avant d’être affecté comme stagiaire à Astana (aujourd’hui Nur-Sultan). Retourné au ministère en 2011, il a occupé, entre autres, le poste de coordinateur régional adjoint à la Division politique II (Afrique Moyen-Orient). Chef de mission adjoint à Varsovie à partir de 2017, Chasper Sarott est depuis octobre 2019, chef de mission à Antananarivo (Madagascar).

Le diplomate suisse a remercié le chef de l’Etat congolais  pour l’avoir accueilli chaleureusement ici à Brazzaville. « Je me réjouis de pouvoir continuer à renforcer nos relations bilatérales », a-t-il fait savoir dans le livre d’or.

Justin Inzuin Kakiak est le nouvel ambassadeur de la République Démocratique du Congo en République du Congo. Né en 1957, il a intégré l’appareil des renseignements au début des années 1980. De mars 2019 à décembre 2021, il est administrateur général de l’Agence nationale de renseignements congolaise. Le diplomate de la RDC est resté chef du département extérieur de 2003 à 2006. Il succède à Christophe Muzungu qui est arrivé à Brazzaville en 2011.

Dans le livre d’or, Justin Inzuin Kakiak exprimé sa volonté «de consolider les relations fraternelles qui existent entre nos deux chefs d’Etat et entre les deux peuples. Je vais œuvrer pour que tout se passe bien et avec détermination », a-t-il souligné.

Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo

 




Bilan 2023 des services de la Sûreté nationale

Dans le cadre de la continuité de la politique de communication institutionnelle adoptée par la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) à la fin de chaque année, en appui à la police de proximité et afin de renforcer l’ouverture de l’institution sécuritaire sur son environnement et de consolider les piliers de la gouvernance sécuritaire et de la coproduction de la sécurité, les services de la Sûreté nationale présentent leur bilan annuel au titre de l’année 2023, tous domaines et secteurs confondus.

Un bilan qui porte notamment sur le domaine de la modernisation des services et structures de sécurité et les efforts déployés pour renforcer le sentiment de sécurité et la lutte contre la criminalité, en sus des mécanismes de gestion rationnelle du parcours professionnel du policier afin de lui garantir un environnement de travail intégré et lui permettre de s’acquitter, de façon optimale, de ses fonctions, en plus de la présentation des projets portant sur la sécurité et l’ordre public pour l’année prochaine.

En consécration de cette voie de communication, la DGSN présente le bilan de l’année 2023 selon les grands axes suivants :

Premièrement : Nouvelles structures policières pour diversifier l’offre sécuritaire

Dans un souci de renforcement des structures dédiées à la police de proximité et d’assurer l’adaptation des services à l’expansion des nouveaux pôles urbains, la DGSN a mis en place 13 nouvelles structures de sécurité au cours de l’année 2023.

Il s’agit du 5ème District de police de Rabat, de l’arrondissement de police Ryad, du 24ème arrondissement de police relevant de la Préfecture de police de Marrakech, ainsi que de la création de l’unité mobile de police de secours à la préfecture de police de Kénitra, de deux brigades cynotechniques dans les villes de Kénitra et Larache, et d’un groupement mobile pour le maintien de l’ordre dans la ville de Settat.

La mise en place de ces 13 nouvelles structures de sécurité intervient pour renforcer les structures dédiées à la police de proximité et assurer l’adaptation des services à l’expansion urbaine.

Ce renforcement concerne également la Préfecture de police de Rabat, avec la création du 5ème district de police et de l’arrondissement de police Ryad, ainsi que la mise en place du 24 ème arrondissement de police relevant de la Préfecture de police de Marrakech, ce qui porte à 454 le nombre total d’arrondissements de police au niveau national, couvrant toutes les zones urbaines relevant des services de la Sûreté nationale.

Parallèlement, la DGSN a poursuivi la généralisation des unités mobiles de police de secours, opérant sous la supervision des salles de commandement et de coordination.

Cette année, l’inauguration de l’unité mobile de police de secours à la préfecture de police de Kénitra, en opération permanente, a marqué une avancée significative. Composée d’équipes mobiles de motards et de véhicules de secours, cette unité répond efficacement aux appels de secours des citoyens, assurant une intervention rapide. Ces véhicules sont constamment contrôlés et surveillés par les services compétents aux niveaux central et régional.

Au cours de cette année, les salles de commandement et de coordination ont traité un total de 19.722.041 appels d’urgence via la ligne téléphonique 19, entraînant 867.042 interventions sur la voie publique. Parallèlement, les unités mobiles d’urgence de la police ont engagé 448.256 interventions sur la voie publique.

En plus des appels d’urgence, les citoyens ont sollicité des renseignements, et quelques appels étaient de nature négative.

Dans le même contexte, les brigades en uniforme ont effectué 494 patrouilles mobiles et piétonnes sur la voie publique, totalisant ainsi 529.164 interventions sur le terrain, allant de  l’interpellation de personnes impliquées dans des affaires criminelles à l’établissement de procès-verbaux d’infractions au code de la route et de la circulation, en passant par le maintien de l’ordre public.

Par ailleurs, la DGSN a inauguré des espaces d’accueil des citoyens, en partenariat avec le ministère chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, ainsi que le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).

Ces espaces ont été initialement mis en place au centre d’enregistrement des données identitaires du District Provincial de Témara, à la section des étrangers relevant du Service préfectoral des renseignements généraux de la préfecture de police de Casablanca, et au siège du 5ème arrondissement de police du District Provincial de Mehdia à la ville de Kénitra, en attendant une prochaine généralisation de cette expérience à l’échelle nationale.

Ces espaces d’accueil destinés aux citoyens marocains et aux étrangers se démarquent par des installations conciliant entre la beauté de l’architecture intérieure et un environnement d’accueil et d’orientation exemplaire avec la présence d’agents de police, femmes et hommes, bien qualifiés pour orienter les usagers de ce service public.

Equipés d’un système d’information intégré à travers des ordinateurs connectés à des systèmes spécialisés et interconnectés avec des dispositifs de numérisation, tels que des scanners optiques et des lecteurs numériques d’empreintes digitales, de cartes et de données identitaires, ces centres ont pour objectif de promouvoir les services de police en réduisant considérablement le temps nécessaire à la réception et au traitement des demandes des usagers.

Aussi, l’année 2023 a été marquée par le renforcement des unités territoriales avec de nouvelles équipes, grâce notamment à la création de deux brigades cynotechniques de police (chiens policiers dressés) au niveau de la préfecture de police de Kénitra et du district provincial de Larache, ainsi que d’un groupement mobile pour le maintien de l’ordre dans la ville de Settat, en plus de trois services spécialisés dans la constatation des accidents de la circulation dans les districts de police de Benguerir et de Tanger-Beni Makada et d’un autre au Commissariat de circonscription d’Ait Melloul.

Il s’agit aussi de l’ouverture d’un nouveau centre d’enregistrement des données identitaires dans le district de Driouch.

Toujours dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance sécuritaire et de la modernisation du service public de police, les travaux de construction du nouveau siège de la Direction Générale de la Sûreté Nationale se poursuivent sur une superficie de 20 hectares à Hay Ryad, à Rabat.

Il s’agit d’un complexe administratif intégré regroupant tous les départements centraux de la Sûreté en un seul endroit. Les travaux au niveau des différentes installations de base ont atteint un taux de réalisation de 90%, conformément aux plans de travail établis pour respecter les délais initialement fixés.

L’année 2023 a également été marquée par le lancement des projets de construction de sept nouveaux bâtiments sécuritaires, dont celui du district régional de sûreté dans la ville de Fkih Ben Saleh, ainsi que des sièges des arrondissements de police et des services des accidents de la circulation et de la santé à la préfecture de police de Tanger.

De plus, trois arrondissements de police ont été créés à Casablanca, Khénifra et Mohammedia. S’ajoute à cela une opération de rééquipement et de réhabilitation des sièges de trois arrondissements de police à la préfecture de police de Casablanca, de trois districts à la préfecture de Fès, du siège du Commissariat de police de Bouznika, de la brigade mobile chargée du maintien de l’ordre à la préfecture de police de Fès et d’un arrondissement de police à la ville de Benslimane.

Par ailleurs, l’année en cours s’est caractérisée par le lancement du processus de déploiement complet de la nouvelle identité visuelle visant à distinguer la flotte de véhicules de sûreté des autres véhicules et automobiles.

Ainsi, 549 véhicules et estafettes d’intervention ont été équipés de cette identité visuelle.

Dans le même élan, la modernisation du parc de véhicules de la sûreté nationale s’est poursuivie avec l’acquisition et la remise de 2.132 nouveaux véhicules au profit des différentes directions régionales et centrales de la sûreté nationale. Ces véhicules sont équipés pour répondre aux besoins professionnels des différentes unités et brigades de police à l’échelle nationale.

Deuxièmement : Le système de travail informatique : des plateformes numériques complémentaires au service des citoyens et des fonctionnaires de police

 

1- Les documents d’identité électronique : sur la voie de la transition numérique

La DGSN a poursuivi, en 2023, le renforcement de l’infrastructure numérique destinée aux services à caractère administratif assurés au profit des citoyens et des ressortissants étrangers résidant au Maroc, à leur tête les documents d’identité, les titres de séjour et les attestations administratives.

Il a été procédé également au renforcement du processus d’ouverture sur les différents prestataires de services publics et privés, à travers la conclusion de partenariats et d’accords ayant pour objectif la généralisation de l’utilisation de la plateforme “Tiers de confiance” pour la vérification de l’identité liée à l’espace “Identité numérique”, qui a été développé par la DGSN.

La plateforme “Tiers de confiance” est un mécanisme d’information qui permet aux citoyens, d’accéder en toute sécurité aux différents services fournis par les secteurs public et privé, de manière à protéger leurs données à caractère personnel, comme elle permet au titulaire de la carte nationale d’identité électronique de s’identifier et de vérifier son identité et son utilisation dans les différentes opérations administratives et bancaires de façon instantanée, automatique et sécurisée auprès des prestataires de services, que ce soit en présence physique en utilisant la carte dotée d’une puce électronique, ou en ligne grâce au système “Identité numérique”.

Dans le but de consolider ce système développé par les services de sécurité nationale et mis à la disposition des citoyens et des institutions bancaires, les services de la DGSN ont lancé, au cours de l’année, l’application “Mon identité numérique”, téléchargeable sur les systèmes d’exploitation mobiles les plus utilisés au niveau national et qui permet aux citoyens de créer, de surveiller et d’exploiter leur identité au sein de l’espace numérique de manière sûre et personnelle, à partir des données contenues dans la carte nationale d’identité électronique (CNIE).

Cette application a été aussi renforcée à travers le lancement du portail numérique interactif “www.identitenumerique.ma”, qui permet aux citoyens de bénéficier des services d’identité numérique sans avoir à télécharger l’application sur les téléphones mobiles.

Cette année a été marquée aussi par le renforcement du processus participatif de simplification des services publics. C’est ainsi que la DGSN a partagé les expériences qu’elle a accumulées en matière de gestion des données d’identification et de leur exploitation dans l’espace numérique à travers la signature de nouvelles conventions avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, la Fédération Marocaine de l’Assurance, l’Autorité de Contrôle des Assurances et de la Prévoyance Sociale (ACAPS), le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale qui portent sur l’utilisation de la plateforme “Tiers de confiance” afin de vérifier l’identité numérique au sein des services publics et privés fournis aux citoyens et aux citoyennes, outre la signature d’un protocole d’accord avec la Cour des comptes pour faciliter le travail des tribunaux financiers outre plusieurs protocoles d’accord avec de nombreuses entreprises privées et prestataires de services à l’échelle nationale, qui visent à leur tour à bénéficier de ce nouveau service numérique.

L’année 2023 a été marquée aussi par la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie de rapprochement et de généralisation des services de la CNIE au profit de tous les citoyennes et citoyens, à travers la mise en place de 32 unités mobiles pour la délivrance et le renouvellement de la carte d’identité nationale électronique. Il s’agit de véhicules équipés de deux plateformes pour enregistrer les données d’identification des citoyens au profit de la population des régions géographiquement éloignées et des zones rurales montagneuses dans le territoire national. Le nombre total de bénéficiaires de ce service mobile a atteint 128.451 personnes.

Cette année a connu également la poursuite de la réponse rapide et instantanée aux demandes des citoyens pour l’obtention de documents d’identification électroniques et administratifs et de titres de séjour des étrangers. Un total de 4.269.781 cartes d’identité nationale électronique de nouvelle génération ont été émises, dont 3.077.398 ont été produites au centre d’émission de Rabat et 1.192.383 autres au centre d’émission supplémentaire créé à Marrakech dans le cadre de la politique de proximité avec les citoyens.

En outre, un total de 348.070 cartes d’identité nationale électronique ont été émises au profit des membres de la communauté marocaine résidant à l’étranger, dont 45.739 délivrées à des enfants mineurs. Il s’agit également de 1.552.306 fiches anthropométriques, 43.807 titres de séjour pour les étrangers, 20.031 visas d’accès au territoire national et 2.246 titres de séjour exceptionnels de nouvelle génération.

2- Espace de services numérique : Nouvelle génération de services

Les services techniques de la DGSN ont poursuivi en 2023 la mise en œuvre du chantier de numérisation du service public de sûreté, avec un impact positif sur le rendement sécuritaire, à travers le début de la généralisation du réseau des télécommunications unifiées de la police, qui constitue un réseau très sécurisé composé de fibres optiques reliant 57 villes au niveau national et qui permet de sécuriser les télécommunications et assure le transfert rapide des données afin de répondre aux besoins de gestion des services de sécurité.

Le taux de réalisation des travaux dans ce réseau a atteint un stade avancé qui permet de couvrir 19 centres au niveau national.

Les services techniques de la DGSN ont aussi fourni des efforts pour développer plusieurs applications et solutions informatiques permettant aux policiers d’accomplir leurs missions de manière optimale à travers le parachèvement de la généralisation du système informatique de gestion des arrondissements de police (GESTARR) et l’intégration effective d’un ensemble de services supplémentaires dans ce système, en particulier sa connexion au nouveau système informatique de gestion des affaires pénales et des délits traités par les arrondissements de police et la préparation et l’analyse de statistiques et de données. Il s’agit du système qui est actuellement utilisé à titre expérimental dans 350 postes de police au sein des préfectures de police de Kénitra, Tanger, Meknès, Marrakech, Settat et de la Sûreté provinciale de Safi.

Afin d’assurer l’efficacité des interventions de sécurité sur la voie publique et de renforcer les mécanismes de contrôle du travail des patrouilles de police, un système de localisation géographique des patrouilles de police est en cours de généralisation à l’aide du système de positionnement mondial (GPS) à travers l’équipement des véhicules et motocycles de police de 800 GPS reliés automatiquement au système d’information de pilotage des interventions sécuritaires, ce qui accroîtra la rapidité de réponse aux appels des citoyens, dans le cadre de la généralisation globale et progressive de ce mécanisme dans un futur proche.

Dans le cadre d’un plan stratégique visant l’adoption des techniques d’intelligence artificielle dans le domaine policier, la DGSN a entamé l’utilisation d’un nouveau système technologique qui vise à exploiter les réseaux de caméras de surveillance urbaine ainsi que les caméras mobiles de la sûreté nationale dans la lecture automatique des plaques d’immatriculation des véhicules sur les axes routiers urbains, et qui est le processus actuellement mis en œuvre à titre expérimental dans les préfectures de police de Casablanca et d’Agadir.

Au cours de l’année 2023, il a été procédé à l’interception de 228 voitures et véhicules objets d’un rapport de vol, en plus de l’interception de 585 véhicules, dont les propriétaires font l’objet d’avis de recherche au niveau national pour suspicion d’implication dans des actes criminels.

Les services techniques de la DGSN se penchent actuellement sur le développement de nouveaux logiciels qui utilisent l’intelligence artificielle pour identifier les personnes et déterminer l’identité des individus faisant l’objet d’avis de recherche. Il s’agit d’une technique utilisée à titre expérimental qui a montré une grande capacité à surveiller et à neutraliser le danger que représentent des personnes qui constituent une menace sérieuse pour la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Soucieuse de mettre à profit les technologies modernes de communication au service des citoyens, les services de la DGSN ont commencé à exploiter le réseau social “Facebook” pour la publication et la diffusion d’avis de recherche sur des enfants disparus faisant l’objet de recherches au profit des familles concernées, à travers le développement du logiciel “Tifli Moukhtafi” qui est relié aux arrondissements de police au niveau national. Ce système a permis, au cours de cette année, la publication d’un total de 222 circulaires au niveau national et l’accélération de la recherche des enfants déclarés disparus.

Troisièmement : Lutte contre la criminalité et renforcement du sentiment de sécurité

L’année 2023 a été marquée par le renforcement de la formation dans le domaine des droits de l’Homme au profit des fonctionnaires de la justice pénale au profit du personnel actif dans le domaine de la police judiciaire et au niveau des locaux de la garde à vue, ainsi que des mécanismes et structures de prise en charge des femmes victimes de violences et des mineurs et ce, en collaboration avec la Présidence du Ministère public et le Commandement de la Gendarmerie Royale. Cet effort a permis de qualifier les fonctionnaires des différents services de la police judiciaire au niveau national qui se sont approprié les techniques de recherches modernes et se sont familiarisé avec les meilleures pratiques dans le domaine des enquêtes criminelles.

Ces efforts sécuritaires et ces partenariats institutionnels ont impacté les résultats des opérations de lutte contre la criminalité et permis de renforcer le sentiment de sécurité.

1- Lutte contre la criminalité : baisse des indicateurs de criminalité et hausse des taux de répression :

La DGSN a poursuivi, au cours de l’année en cours, la mise en œuvre des dispositions de la stratégie de lutte contre la criminalité pour la période 2022-2026, en mettant l’accent sur le renforcement des structures de lutte contre la délinquance, le développement des laboratoires de la police scientifique et technique, l’intensification de l’utilisation des mécanismes modernes d’enquête pénale et l’ancrage de la dimension des droits de l’Homme dans la fonction de la police, en particulier dans les procédures de garde à vue et de surveillance dans les lieux de détention, ainsi que par la promotion de la coordination et la coopération avec les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National dans les questions très complexes.

Cette approche intégrée a permis d’obtenir des résultats importants, illustrés par une baisse notable de 10% de l’aspect général de la criminalité -le nombre de cas et d’affaires enregistrés, dont le nombre a atteint cette année 738.748 affaires, permettant d’appréhender et de déférer devant les différents parquets 723.874 personnes.

Les indicateurs des criminalité violente ont connu également une baisse, les crimes de meurtre et de coups et blessures entraînant la mort ayant reculé de 25%, les agressions sexuelles de 4%, les vols de voitures d’environ 19%, les vols qualifiés de 9% et les vols violents de 6%.

Parallèlement à la baisse des indicateurs de criminalité en 2023, le taux de la répression, soit le taux de résolution des crimes commis, a continué à enregistrer des niveaux record pour la septième année consécutive, se situant à 95% du total des affaires enregistrées et à environ 92% des crimes violents.

Ces résultats ont été obtenus grâce principalement au développement des outils d’enquête criminelle et du rôle central de la police scientifique et technique dans les recherches réalisées, outre la dénonciation immédiate par les victimes et témoins des crimes commis et le traitement sérieux des dénonciations calomnieuses et des contenus publiés sur les réseaux sociaux, ce qui a grandement contribué à réduire les indicateurs de criminalité concernant « les crimes de l’ombre ou crimes non dénoncés» et de punir leurs auteurs.

Concernant les affaires de drogue, l’année 2023 a été marquée par l’intensification de la coopération entre les services de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire National dans le volet relatif au renseignement criminel et au contrôle aux frontières et de la coordination sur le terrain entre les services de la douane aux postes-frontières, ce qui a permis d’enregistrer et de traiter 99.513 affaires et d’arrêter 130.212 personnes, dont 305 étrangers, alors que les saisies du haschich se sont élevé à 81,175 tonnes, soit une baisse de 17%, . Il a été procédé à la saisie aussi de 1,922 tonne de cocaïne, de 6,88 kg d’héroïne et de 1.223.774 de comprimés d’Ecstasy et d’autres substances psychotropes.

Toujours dans les affaires de drogue, l’année 2023 a été caractérisée par la mise en œuvre d’un plan d’action visant à lutter contre la production et le trafic de la drogue chimique connue sous le nom de « L’poufa », avec l’implication des éléments de la Force Spéciale de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National, de l’équipe de recherches et d’interventions de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire et tous les services décentralisés de la Sûreté Nationale, ce qui a permis d’assécher le trafic de ces drogues de synthèse et d’arrêter 575 personnes impliquées dans ce trafic, en plus de la saisie de 5,175 kg de cette drogue.

Quant aux crimes liés aux technologies modernes et à la cyber-extorsion, ils ont enregistré une augmentation de 6%, avec près de 5.969 affaires, tandis que le nombre de contenus utilisés dans ce type d’affaires enregistrés a atteint 4.070, alors que celui des mandats internationaux émis s’est établi à 842, contre 752 au cours de l’année dernière. Dans le cadre de ces affaires, 874 personnes ont été interpellées et déférées devant la justice.

Pour ce qui est des affaires de sextorsion, les services de la Sûreté nationale ont enregistré, au cours de cette année, 508 affaires, en hausse de 18 % par rapport à l’année précédente, alors que 182 personnes, impliquées dans ces actes criminels ayant ciblé 515 victimes dont 109 étrangers, ont été arrêtées.

Concernant les affaires d’immigration clandestine, les efforts déployés ont permis l’avortement des tentatives d’immigration irrégulière de 28.863 personnes, dont 18.820 de diverses nationalités étrangères, le démantèlement de 121 réseaux criminels et l’arrestation de 594 organisateurs et intermédiaires.

Dans ce cadre, 707 documents de voyage et d’identité falsifiés en relation avec ces affaires ont été saisis, ainsi que 215 embarcations et 31 véhicules utilisés dans l’organisation des opérations d’immigration.

Concernant les crimes financiers et économiques, les services de la DGSN ont poursuivi le renforcement et le développement des techniques d’enquête pénale dans ce type de crimes, que ce soit au niveau de la brigade Nationale de la Police Judiciaire ou des quatre brigades régionales de la Police Judiciaire qui lui sont affiliées à Rabat, Casablanca, Fès et Marrakech.

Ces brigades ont traité 529 affaires liées à la corruption, à l’abus de confiance, au détournement des deniers publics et au chantage, soit une augmentation de près de 14 % par rapport à l’année précédente, tandis que le nombre de suspects qui ont fait l’objet d’une enquête dans ces affaires a atteint 693 personnes, dont 322 dans des affaires de corruption et d’abus de confiance, 259 suspects dans des cas de détournement et de dilapidation de deniers publics et 112 dans des cas de chantage et d’abus de pouvoir.

S’agissant des crimes de faux monnayage, d’usage frauduleux des moyens de paiement et de trafic de devises, les services de la Sûreté Nationale ont traité, durant l’année en cours, 38 affaires relatives au trafic de devises, 57.980 affaires portant sur des infractions à la législation régissant les chèques, soit une baisse de près de 1,5 %, 153 affaires de fraude et de fraude aux moyens de paiement et 151 affaires de falsification de monnaie et de devise.

Ce type d’affaires a vu la saisie de 481 faux billets de banque nationaux et de 1.489 faux billets de banque étrangers pour un montant total de 95.800 dollars américains, 74.820 euros et 340 livres sterling, outre le démantèlement de 19 réseaux criminels actifs dans la falsification des monnaies, moyens de paiement et cartes de crédit, alors que 181 personnes de différentes nationalités ont été déférées devant la justice et 34 équipements et supports électroniques utilisés dans le piratage, la falsification et le paiement frauduleux ont été saisis.

Dans le volet relatif à la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et l’apologie des actes terroristes, la Brigade Nationale de la Police Judiciaire a déféré cette année devant le parquet compétent 29 personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce genre d’affaires, outre les cellules terroristes qui ont été démantelées par le Bureau central des investigations criminelles relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National, dont la cellule terroriste impliquée dans le meurtre d’un agent de la police à Hay Errahma, dans la ville de Casablanca.

 

2- Bilan de la police scientifique et technique

Concernant le bilan de la police scientifique et technique, au cours de l’année 2023, les différentes antennes du Laboratoire de la police scientifique et technique à Casablanca ont conservé, pour la sixième année consécutive, la certification qualité ISO 17025, ce qui a eu un impact positif sur la qualité des expertises scientifiques réalisées, ainsi que sur la hausse du nombre de répression des affaires criminelles pénales et contribué à la consolidation des mécanismes de procès équitable en s’appuyant sur des preuves scientifiques dans les investigations pénales.

Ainsi, les services techniques de l’Institut des sciences forensiques de la Sûreté nationale ont réalisé 714 expertises sur des documents falsifiés, soit une augmentation de 9%, 137 expertises sur de faux billets de banque étrangers et nationaux et 264 expertises balistiques sur 149 armes à feu et 7 889 munitions et projectiles, en hausse de 31% par rapport à l’année dernière.

Le service central et les laboratoires régionaux d’analyses des traces numériques ont enregistré un total de 6.249 demandes d’expertise, qui ont été menées sur 24.266 supports électroniques, enregistrant une augmentation de 12% par rapport à l’année précédente. Le laboratoire national de la police scientifique et technique à Casablanca a reçu 20.129 demandes d’expertise au cours de l’année en cours, dont 16.635 demandes d’analyse d’échantillons d’ADN, soit une hausse d’environ 23% par rapport à l’année précédente, et 1.391 demandes d’expertise dans le domaine de la chimie médico-légale (+22%), alors que le Département des drogues et des poisons médico-légaux a réalisé l’expertise scientifique nécessaire sur 2.061 affaires relatives aux drogues et psychotropes en augmentation de 14%.

3- Consolidation des partenariats dans le domaine de la coopération sécuritaire:

L’année en cours été marquée par la poursuite du processus du renforcement et de l’intensification des opérations de coopération internationale en matière de sécurité avec divers partenaires internationaux, y compris des organismes gouvernementaux et des organisations chargées des affaires de sécurité et de l’application de la loi, une coopération qui s’est concentrée principalement sur la coordination opérationnelle et sur l’assistance technique avec les pays amis et partenaires.

Cette fructueuse coopération a été couronnée par l’approbation unanime du choix porté sur le Royaume du Maroc pour abriter en 2025 la 93e session de l’Assemblée générale de l’Organisation générale de police criminelle “Interpol”, qui réunit les chefs et représentants des services de sécurité de 196 Etats membres et l’organisation les 6 et 7 décembre 2023 de la 47ème conférence des chefs de police et de sécurité arabes.

Cette année a également été marquée par la consolidation de la coopération bilatérale et multilatérale en matière de sécurité dans la mesure où la Direction Générale de la Sûreté Nationale a participé aux réunions de haut niveau tenues dans le cadre d’Interpol et du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur et de l’Union africaine.

Des réunions bilatérales portant sur des questions liées au renforcement de la sécurité internationale ont été également tenues notamment avec le président de l’organisation internationale de police criminelle, le directeur du Bureau d’Investigation Fédéral américain (FBI), le DG de la police française, la directrice générale par intérim de la Sûreté de la Belgique, le vice-président de la Sûreté de l’Arabie Saoudite, la secrétaire générale du Système d’information de la République portugaise (SIRP) et le directeur général des Renseignements portugais (SIS), ainsi que le président de l’Office fédéral allemand de protection de la Constitution et le directeur général des services de la protection de l’Etat et du renseignement de la République d’Autriche.

Sur les indicateurs numériques de cette coopération, le Pôle de Coopération Internationale relevant de la Direction Générale de la Sûreté Nationale a traité 6.473 dossiers et demandes d’informations, soit une augmentation de 12 % par rapport à 2022. Sur ces dossiers, les affaires liées au trafic de la drogue représentent 13 %, suivies de la lutte contre l’immigration clandestine (15 %), échange et transfèrement de prisonniers pour qu’ils purgent le reste de leurs peines dans leurs pays d’origine (9 %), l’exploitation mutuelle des bases de données (6%) et notices de demande d’information (26%).

Quant à la coopération opérationnelle, le Bureau central national (Interpol Rabat) a procédé au suivi de la mise en exécution de 119 commissions rogatoires internationales émises par des autorités étrangères, et rendu public 121 mandats d’arrêt internationaux, qui ont permis l’arrestation de 92 personnes faisant l’objet d’avis de recherche internationale de la part des autorités judiciaires marocaines.

Le même bureau a rendu public 3280 avis de recherches au niveau national suite aux mandats d’arrêts émis par des autorités compétentes de pays étrangers. Il a aussi diffusé 245 avis de recherche émis par les services de police des pays arabes, tandis qu’il a été procédé à la diffusion de 2006 mandats pour mettre fin à des recherches à l’international et 342 mandats pour mettre fin à des avis de recherche émis au niveau arabe.

S’agissant de la procédure d’extradition des criminels, l’année 2023 a vu l’extradition de 54 personnes ayant fait l’objet de mandats d’arrêts internationaux émis par les autorités marocaines, contre 69 personnes en 2022, et la mise en exécution des procédures d’extradition de 48 ressortissants étrangers arrêtés au Maroc et qui ont fait l’objet d’un mandat d’extradition vers les autorités judiciaires des pays les ayant réclamé.

4- Indicateurs de la sécurité routière

L’année 2023 a enregistré 85.475 accidents physiques de la circulation dans le périmètre urbain, contre 80.091 accidents similaires au cours de 2022, soit une augmentation de 7%.

Cette donnée a eu une répercussion directe sur le nombre total des victimes des accidents de la circulation qui ont fait 993 morts en 2023, contre 834 morts en 2022, auxquels s’ajoutent 4.413 blessés graves et 111.478 blessés légers.

Concernant les mesures de contrôle routier, un total de 374.446 procès-verbaux d’infractions au code de la route et de la circulation ont été établis en 2023, contre 372.086 procès-verbaux en 2022, soit une augmentation d’environ 1%.

Le nombre des Amendes transactionnelles et forfaitaires (ATF) imposées durant l’année en cours a accusé une légère baisse de 8,5 %, passant ainsi de 1.728.209 ATF durant l’année dernière à 1.711.208 infractions en 2023.

Dans le même contexte, les services de la Sûreté nationale ont poursuivi le renforcement de leur partenariat institutionnel avec l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (NARSA), qui

 

porte sur la mise en œuvre d’un ensemble de programmes stratégiques en matière de prévention et de sensibilisation aux accidents de la circulation.

Ce partenariat institutionnel a permis de doter les brigades mobiles de circulation routière d’équipements logistiques et de contrôle routier, avec la remise, durant l’année en cours, de 120 motos de grands et moyens cylindres et, en plus de finaliser et généraliser une version actualisée du Guide de contrôle routier au profit des agents et fonctionnaires de police, le but étant de garantir une formation systématique et une application correcte des dispositions liées à la sécurité routière.

Il a été question aussi d’adopter une nouvelle approche de formation en matière de comportement envers les usagers de la route, qui englobe une liste exhaustive des meilleures pratiques à adopter avec les citoyens sur la voie publique, qu’il s’agisse des piétons ou des automobilistes et de leurs accompagnateurs.

Quatrièmement : accompagnement des grands événements nationaux et internationaux, la consécration du modèle sécuritaire marocain

1- Accompagnement de l’effort public pour secourir les sinistrés du séisme d’Al Houz

En exécution des Hautes Instruction Royales et dès les premières heures suivant le séisme d’Al Haouz qui a secoué plusieurs régions du Haut Atlas, la DGSN a œuvré pour l’activation du système de mobilisation spécial de gestion des risques et mobilisé l’ensemble de ses ressources humaines et logistiques pour contribuer à l’effort public afin d’apporter secours et assistance aux victimes, garantir la sécurité de leurs biens et préserver l’ordre public.

A cet effet, il a été procédé à la mobilisation des éléments des équipes mobiles de maintien de l’ordre et les mettre à la disposition des préfectures de Marrakech et d’Agadir. Toutes les équipes spécialisées de recherche et de sauvetage, qui sont capables de contribuer aux efforts pour sauver les sinistrés suite à cette catastrophe naturelle, ont été aussi mobilisées.

Les interventions des services de sûreté nationale consistaient à garantir la sécurité des biens et des personnes dans les régions relevant de leur ressort, apporter du soutien aux autres forces publiques dans les zones rurales sinistrées. Des dispositions intégrées ont été mises en place pour protéger les personnes et les biens dans les sites d’accueil provisoires et faciliter l’acheminement des premiers secours.

Les équipes mobiles de maintien de l’ordre ont également contribué de manière efficace aux opérations de déblaiement des décombres et de récupération des blessés et des dépouilles des victimes, tout en assurant leur transfert aux établissements hospitaliers dans les grandes villes comme Marrakech, Agadir, Taroudant et Beni-Mellal.

De même, la DGSN a veillé à l’encadrement des initiatives volontaires et spontanées des hommes et femmes fonctionnaires de police qui se sont mobilisés dans le cadre de l’opération de don de sang au profit des victimes du tremblement de terre. Quelque 11.559 fonctionnaires de police, à l’échelle nationale, ont participé à cette opération humanitaire citoyenne, contribuant ainsi de manière efficiente à renflouer le stock national de sang.

 

Dans le même élan de solidarité, la DGSN a envoyé deux boulangeries mobiles dans la région de Tahanaout dans les environs de Marrakech pour contribuer à approvisionner en pain et en moyens de subsistance nécessaires les habitants et les personnes sinistrées.

Il s’agit d’unités mobiles pour préparer et cuire le pain qui sont faciles à transporter par camions. Ils se composent de machines à pâte électriques d’une grande capacité de production, de fours et d’équipements pour préparer le pain à longueur de journée. Ces unités sont mises d’habitude à la disposition des unités mobiles de maintien de l’ordre.

Dans l’objectif d’apporter l’assistance aux populations sinistrées, en particulier celles ayant perdu leurs documents d’identité, la DGSN a lancé une campagne de proximité, lors de

laquelle tous les centres d’enregistrement des données identitaires et les unités mobiles ont été mobilisés pour réaliser et renouveler gratuitement les cartes nationale d’identité électronique au profit des habitants des régions affectées à Agadir, Taroudant, Marrakech et Beni-Mellal et leurs environs. Cette opération a permis de réaliser un total de 11.048 documents d’identité.

En plus de cette action intense sur le terrain, le Pôle de la Direction générale de la sûreté nationale et la Direction générale de la surveillance du territoire a contribué à hauteur de 50 millions de dirhams (cinq milliards de centimes) au Fonds spécial pour la gestion des effets du tremblement de terre. S’ajoute à cette contribution un million de dirhams de la part de la

Fondation Mohammed VI pour les œuvres sociales des fonctionnaires de la sureté nationale.

De son côté, la Société fraternelle de secours mutuels et orphelinats du personnel de la Sûreté nationale a alloué un million de dirhams, ainsi que des grandes cargaisons de vêtements et chaussures, à ces initiatives de solidarité liées à la gestion des effets du séisme.

2- Organisation des manifestations d’envergure :

Par ailleurs, la DGSN a mis en place, au titre de 2023, une vision stratégique afin d’accumuler et renforcer l’expertise en matière de sécurisation des grandes manifestations. Cette orientation qui a accompagné l’accueil par le Maroc d’une série de rendez-vous à portée régionale, continentale et internationale.

Lors de ces événements, les services de sûreté ont été omniprésents et efficaces à travers l’activation de protocoles de sécurité et d’organisation. Ces protocoles étaient décisifs dans la réussite de ces manifestations, contribuant ainsi au rayonnement du Maroc en tant que partenaire de confiance pour accueillir les événements d’envergure planétaire.

Ce modèle marocain s’est appuyé sur la mise en place de plans de sécurité intégrés, basés sur la réalisation d’études proactives sur le terrain et opérationnelles des besoins en sécurité de chaque manifestation, avant de mobiliser l’ensemble des équipes et unités de police spécialisées, répartir les tâches entre elles et veiller à leur encadrement, tout en les dotant des moyens d’intervention et des équipements logistiques appropriés.

Ces équipes et unités ont été ensuite déployées en coordination avec les responsables locaux de la sécurité alors que la liaison entre elles étaient assurée par un système de direction et d’encadrement unifié caractérisé par la coordination et la capacité de gérer les opérations sur le terrain conformément à des contrôles professionnels et organisationnels pointus.

Sur le plan opérationnel, les Services de sûreté nationale ont ainsi assuré la sécurité de 1.016 manifestations sportives en 2023, dont 910 nationales dans divers sports individuels et collectifs, outre 106 événements sportifs à portée internationale, notamment la Coupe du Monde des Clubs, la Coupe d’Afrique des moins de 23 ans, la Coupe d’Afrique féminine et des matches de la sélection nationale de football.

Toutes ces manifestations ont connu la mobilisation de milliers de fonctionnaires de police, hommes et femmes, issus des unités de maintien de l’ordre, ainsi que des dizaines de membres des équipes de la police montée, de la police cynotechnique, des brigades antigangs, outre des équipes spécialisées dans le soutien logistique et technique.

Dans la même veine, les services de sûreté nationale ont assuré la sécurité d’importantes manifestations mondiales organisées par le Royaume en 2023, notamment les réunions annuelles du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), auxquelles ont participé plus de 14.000 personnes. Plus de 6.500 policiers, hommes et femmes, ont été mobilisés à cette occasion.

Ces services ont également assuré la sécurité d’autres événements importants comme le Festival international du film de Marrakech et la 47è Conférence annuelle des dirigeants arabes de la sécurité et de la police qui a eu lieu à Tanger.

Cinquièmement : Gestion de la vie professionnelle des fonctionnaires de police

1- Recrutement et formation des agents de police : un accès vers les compétences professionnelles

L’effectif actuel des fonctionnaires de la Sûreté nationale s’élève à 79.830, avec une moyenne d’âge d’environ 40 ans. L’année 2023 a été marquée par la mise en œuvre d’une série de programmes et de projets liés à la gestion de la vie professionnelle des personnels de la police, à commencer par la poursuite de la mise en œuvre des dispositions de la nouvelle charte de recrutement et de formation de policier.

Cette année, six (06) concours externes ont été organisés pour le recrutement de 6.637 fonctionnaires, dont 30 commissaires principaux, 130 commissaires de police, 250 officiers de police, 50 officiers de paix, 2.050 inspecteurs de police, et 4.127 gardiens de paix.

Les candidats ont postulé pour ces postes via le portail électronique accessible au public sur Internet. L’annonce de ces concours a été faite à grande échelle sur les chaînes de télévision ainsi que dans les supports de communication modernes et plusieurs journaux nationaux afin de garantir l’égalité des chances des candidats, outre la généralisation de l’annonce à tous les candidats et candidates.

En plus des nouveautés introduites au système de recrutement et aux concours à travers l’ouverture sur de nouvelles spécialités et compétences académiques dans le but de renforcer la qualité des ressources humaines, il a été procédé à l’adoption de nouveaux programmes de formation, combinant des cours théoriques et des exercices pratiques au sein des différentes équipes et unités de la police.

De plus, les stagiaires de la police ont participé à des séminaires et des rencontres professionnelles initiés dans le cadre de la formation continue et des partenariats institutionnels. De même, le nombre d’heures de formation dans les diverses spécialités liées à la police scientifique et technique a été revu à la hausse.

Il a également été procédé à l’actualisation et à la modernisation des programmes et des supports de formation axés sur l’apprentissage à distance, de manière à permettre le transfert et la diffusion instantanés des sessions de formation dans toutes les écoles relevant de l’Institut Royal de Police.

Au cours de cette année, 12.846 fonctionnaires de la police ont bénéficié des programmes de formation professionnelle de la police, dont 52 % ont suivi des sessions de formation de base destinées aux nouvelles recrues de la Sûreté nationale, et 21 % ont profité de sessions de formation continue, et environ 12 % ont suivi des formations spécialisées dans les différents domaines policiers, notamment la lutte contre l’immigration illégale, le terrorisme, le déminage, la police scientifique et technique, la gestion des nouvelles applications informatiques. Il s’agit également du dressage et de l’utilisation de chiens de police, la police équestre, la conduite de véhicules et les mécanismes d’interventions policières.

Par ailleurs, quelque 216 sessions de formation ont été réalisées aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Maroc dans le cadre des relations de coopération internationale en matière de sécurité au profit de 2.198 fonctionnaires de police.

D’autre part, l’année en cours s’est distinguée par la poursuite de la mise en œuvre des programmes de coopération bilatérale Sud-Sud et arabe. En effet, des programmes de formation et de qualification policière ont été mis en place au profit de plusieurs services de police dans des pays africains et arabes frères. Il s’agit de la formation des fonctionnaires de police de pays tels que Djibouti et les Émirats Arabes Unis, qui ont suivi des formations pratiques et théoriques avancées en matière de sécurité publique, de police judiciaire, de police scientifique et technique, en plus de l’intégration des principes des droits de l’Homme dans les fonctions de la police. Ainsi, le nombre des cadres étrangers formés au Maroc s’élève à 454 fonctionnaires de police de différents échelons et grades.

La Direction générale de la sûreté nationale a également veillé à offrir une expérience pratique et théorique à des cadres sécuritaires de la Libye, afin de les informer du système de formation à l’Institut Royal de police et des dernières nouveautés dans le domaine des programmes d’études policières.

En ce qui concerne le développement des infrastructures et des écoles de formation policière, la DGSN a procédé à la réhabilitation et au développement de l’école de police d’Ifrane, dans la perspective d’y installer un institut international de formation policière au profit des cadres de sécurité marocains et de leurs collègues africains, outre la poursuite des efforts pour la création de nouveaux pôles de formation policière, représentés par des écoles de police à Casablanca et Marrakech, dans le cadre de la mise en œuvre du plan de la Direction générale de la sûreté nationale visant à garantir la spécialisation, à améliorer la qualité de la formation et à rapprocher les écoles de formation des stagiaires. Ces dernières années ont également vu la création d’écoles régionales similaires à Fès, Oujda, Tanger et Laâyoune.

Dans le cadre d’une vision stratégique visant à renforcer la fonction policière et soutenir la dimension des droits de l’Homme dans le programme de formation policière, la Direction Générale de la Sûreté Nationale et l’Université Mohammed V de Rabat ont signé en juin 2023 une convention-cadre de partenariat et de coopération institutionnelle dans le domaine de la formation et la consolidation du respect des droits de l’Homme dans la fonction sécuritaire, en vue de renforcer la coopération dans les domaines de la formation, y compris les niveaux de formation de base, continue et spécialisée, ainsi que de consolider les acquis accumulés par notre pays en matière de mise en œuvre et la protection des principes des droits de l’Homme. Il s’agit, de même, d’œuvrer de concert pour la promotion de la culture des droits de l’Homme dans les programmes de formation policière, en les érigeant en référence et en guide encadrant les missions des fonctionnaires de la sûreté nationale chargés de la mise en œuvre des lois.

Par ailleurs, dans le prolongement du partenariat établi en 2022 entre la Direction Générale de la Sûreté Nationale et le Conseil National des Droits de l’Homme, l’année 2023 a été marquée par l’organisation de plusieurs sessions de formation sur l’adoption de normes des droits de l’Homme au sein du système de travail de la police.

Ces sessions ont profité à un nombre de fonctionnaires de la police déployés dans les chambres de sûretés, et qui ont suivi à la fois des cours théoriques et des exercices pratiques dans le domaine des libertés publiques et des normes de respect des droits de l’Homme lors de l’interaction avec les personnes placées en garde à vue.

En outre, cette année s’est distinguée par la mise en place de conditions propices permettant au mécanisme national de prévention de la torture d’effectuer des visites d’inspection et d’exercer ses fonctions dans les lieux de placement en garde à vue dans les locaux de la Sûreté nationale.

Dans le cadre de l’appui à la formation spécialisée et technique, la DGSN a organisé des rencontres et séminaires en partenariat avec l’Agence judiciaire du Royaume et le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire. L’objectif étant d’améliorer les compétences des cadres sécuritaires dans la gestion des aspects judiciaires des litiges administratifs et la mise en œuvre des principes et mécanismes de la protection juridique et judiciaire des fonctionnaires de la police victimes d’agressions physiques ou verbales ou d’outrage pendant l’exercice de leurs fonctions consistant à garantir la sécurité des personnes et de leurs biens.

2- La motivation et la discipline : mécanismes de la bonne gouvernance

En 2023, les services de la Sûreté nationale se sont employés à renforcer les mesures de motivation des fonctionnaires, en adoptant une approche intégrée plaçant le policier en tête des préoccupations liées à la gestion du service policier.

Cette approche consiste, d’une part, en la mise en place de multiples mécanismes de motivation et de soutien professionnel, et d’autre part, la création d’un environnement de travail sain offrant toutes les garanties de sécurité fonctionnelle.

Dans ce sens, cette année a été marquée par l’annonce des promotions annuelles au titre de l’année budgétaire 2022, ainsi que d’une promotion exceptionnelle en commémoration du 24è anniversaire de la Fête du Trône.

Au total, 19.818 policiers, de différents échelons et grades, ont bénéficié de ces promotions, soit un taux exceptionnel de près de 80 % du nombre total des fonctionnaires inscrits sur les tableaux des candidats éligibles à la promotion, conformément aux dispositions du statut des fonctionnaires de la Sûreté nationale.

La DGSN a maintenu la “régularité annuelle” de l’examen des dossiers de promotion, la Commission d’avancement ayant achevé l’examen des dossiers de 11.480 fonctionnaires inscrits sur les tableaux de promotion pour l’année 2022. Aussi, la DGSN a veillé à accorder une attention particulière aux fonctionnaires classés dans les grades inférieurs et intermédiaires pour leur permettre de bénéficier de la promotion fonctionnelle qui constitue l’une des plus importantes mesures d’incitation.

Par ailleurs, la DGSN a remis 14 lettres de félicitations et de reconnaissance aux fonctionnaires ayant fait montre d’un sens élevé de professionnalisme lors de l’accomplissement de leurs missions. De même, elle a continué à mettre en œuvre le plan visant à rapprocher les fonctionnaires de leurs environnements social et familial en répondant favorablement à 2.782 demandes de mutation, dont 1.264 ont été traitées dans le cadre de la procédure d’urgence pour des raisons sociales, de santé ou de regroupement familial.

Aussi, des audiences ont été accordées à 1.082 fonctionnaires ayant introduit des demandes d’audience dans le cadre du dispositif “Demandes d’audiences” qui sont garanties à tous les fonctionnaires.

De même, 2.193 fonctionnaires ont bénéficié du droit à la défense et au soutien dans le cadre de la consécration du principe de “La protection de l’État” garanti par la loi aux personnels de sécurité à la suite d’agressions physiques et verbales auxquelles ils sont exposés durant l’exercice de leurs fonctions.

En consécration de ce principe, les services de la Sûreté nationale ont organisé au cours de cette année une session de formation en partenariat avec l’Agence judiciaire du Royaume, en vue de mettre la lumière sur les conditions et mécanismes nécessaires pour bénéficier du droit d’assistance, et de passer en revue les bonnes pratiques pour le suivi de ces dossiers devant la juridiction compétente, de manière à assurer la protection des fonctionnaires et consacrer le principe de la primauté de l’Etat de droit.

En vue d’assurer l’équité professionnelle, la DGSN s’est attelée cette année au renforcement des mécanismes de traitement des doléances administratives par la commission centrale des doléances créée en décembre 2018 et chargée d’examiner les doléances et les demandes de clémence professionnelle, formulant des recommandations et des observations visant à concilier les intérêts du fonctionnaire et du service public.

Au cours de cette année, cette commission a reçu un total de 363 doléances administratives et émis en conséquence 157 recommandations pour la révision ou l’annulation de 12% des mesures disciplinaires prises et l’approbation de 86% des sanctions et mesures décidées.

Dans le volet relatif à la moralisation, le mécanisme correctionnel visant à sanctionner les fautes professionnelles émanant des fonctionnaires de police, que ce soit durant l’exercice de leurs fonctions où celles liées à leur qualité en cas de transgression des obligations de réserve, d’intégrité et de probité, a traité 8.283 dossiers administratifs en 2023 et a émis 2.151 sanctions disciplinaires, dont 237 décisions de suspension, et 5.502 mesures disciplinaires à travers des avertissements écrits et des requalifications.

De plus, les commissions d’inspection relevant de la Sûreté nationale ont mené 520 enquêtes administratives en 2023, dont 147 ont été ouvertes sur la base de dénonciations qui ont été traitées avec la rigueur requise. Ces enquêtes ont concerné 1.651 fonctionnaires.

Ces enquêtes ont été marquées par des investigations approfondies sur l’ensemble des dysfonctionnements présumés attribués aux services et éléments de la Sûreté nationale, ainsi que par des opérations de surveillance et d’audit des divers aspects du travail de la police.

Ainsi, 14 enquêtes ont conclu à l’existence d’éléments constitutifs d’actes contraires à la loi pénale et qui ont été soumises aux services de la police judiciaire pour aviser les parquets généraux compétents et demander l’ouverture d’enquêtes judiciaires à leur sujet.

La protection sociale et la couverture sanitaire de la famille de la Sûreté nationale :

En matière de soutien social destiné aux fonctionnaires de police en exercice, des retraités et de leurs ayant-droit, la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales des fonctionnaires de la Sûreté nationale a octroyé des aides directes sous forme de subventions financières et en nature à ses adhérents, qui ont bénéficié à 1.084 adhérents victimes de graves blessures lors de l’exercice de leurs fonctions ou atteints de maladies graves, dont les dossiers ont été traités selon la procédure d’urgence.

Un soutien financier direct et des bons d’achat ont été également accordés à l’occasion des fêtes religieuses, au profit de 4.054 veuves et 289 policiers retraités de la famille de la sûreté nationale qui perçoivent une pension mensuelle limitée.

Sur le plan spirituel, l’année 2023 a été marquée par l’élargissement de la base des bénéficiaires du pèlerinage. Les frais de pèlerinage ont été pris en charge pour le compte de 295 bénéficiaires issus du corps de la sûreté nationale et de la surveillance du territoire, dont 168 personnes qui ont bénéficié d’une couverture complète des frais du pèlerinage, tandis que 127 autres ont reçu 20.000 dirhams en tant que subvention financière partielle, après avoir été choisis au tirage au sort pour accomplir le Hajj.

De plus, les enfants et orphelins des fonctionnaires de police ont bénéficié de plusieurs initiatives scolaires et récréatives, notamment après le retour des colonies de vacances estivales à leur rythme normal suite à la levée de l’urgence sanitaire. Au total, 3.181 enfants ont bénéficié de ces initiatives. Ces colonies ont été organisées sur quatre périodes différentes dans des stations balnéaires et centres d’estivage à Agadir, Bouznika, Ifrane et à Tétouan.

La Fondation a également continué à offrir un soutien financier stable et durable aux enfants et orphelins des fonctionnaires de police qui excellent à école. Une bourse de 10.000 dirhams, sur une durée de cinq ans d’enseignement académique, a été octroyée au profit de 36 étudiants, dans la perspective d’élargir la base des bénéficiaires de ce programme de manière périodique, pour atteindre 60 bénéficiaires par an dans un avenir proche. Par ailleurs, des primes ont été accordées à 116 élèves ayant obtenu des moyennes élevées dans les examens du baccalauréat.

En outre, en appui aux initiatives à caractère social, la Fondation Mohammed VI des œuvres sociales des fonctionnaires de a sûreté nationale a conclu avec des compagnie d’assurance, des cliniques et des entreprises nationales, des conventions de partenariat et de coopération visant à permettre aux fonctionnaires de police et leur ayant-droit d’accéder à des services de santé et commerciaux à des tarifs préférentiels, dont une convention de partenariat portant sur l’accès à coût réduit à des prestations offertes par deux fournisseurs de services d’Internet et de téléphonie. Ces partenariats viennent s’ajouter à celles signées au cours des dernières années, permettant à la famille de la sûreté nationale de bénéficier de services commerciaux, de santé et d’assurance à des tarifs préférentiels.

S’agissant des autres services de santé de base, l’Inspection des services de santé de la sûreté nationale s’est penchée au cours de l’année en cours à l’élaboration du plan d’action “Santé 2026”, qui comprend une nouvelle vision pour la gestion des services de santé relevant de la sûreté, consistant à soutenir les initiatives proactives et préventives, l’activation des opérations de contrôle sanitaire, et la diversification de l’offre médicale de base et spécialisée au profit du personnel de la police.

Durant l’année en cours, 184.378 consultations et interventions médicales ont été effectuées au profit des fonctionnaires de police, dont 65.127 consultations en médecine générale, 44.279 consultations en médecine du travail, 7.716 consultations spécialisées, 20.779 soins dentaires et 7.196 consultations de soutien psychologique.

Par ailleurs, l’inspection des services de santé de la Sûreté nationale a effectué 1.261 visites de contrôle médical dans les locaux de garde à vue et les lieux de rétention des mineurs faisant l’objet d’enquêtes judiciaires, afin de s’enquérir des conditions d’hygiène de ces individus soumis à des mesures de restriction de liberté durant la phase préliminaire du procès.

Toujours dans le domaine des services de santé, 2023 a été marquée par la poursuite de l’approche visant à renforcer et diversifier l’offre de soins au niveau régional, à travers l’équipement et l’ouverture du centre de santé de la Sûreté nationale à Casablanca, une structure sanitaire décentralisée visant à fournir des services et des consultations médicaux, ainsi que les premiers soins aux fonctionnaires de la police et aux membres de leurs familles.

Cette structure vient renforcer l’ensemble des services médicaux intégrés offerts par les autres centres de santé centraux et régionaux, dont le Centre de radiologie et d’analyses médicales de la Sûreté nationale à Rabat, inauguré en 2019 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste.

Au cours de cette année, ce Centre, qui a connu d’importants travaux d’extension de ses services et installations, est désormais composé de trois bâtiments intégrés dédiés à la radiologie, et aux analyses médicales, ainsi qu’un centre de santé de jour fournissant des consultations médicales dans diverses spécialités.

Ce centre est équipé d’un laboratoire de microbiologie (détection des bactéries, champignons, parasites et virus), d’un laboratoire de biochimie et d’immunologie, d’un laboratoire d’hématologie, et d’une unité de diagnostic du COVID-19.

En plus, cette structure dispose d’unités de radiologie dotées d’équipements technologies numériques avancés, comprenant des scanners, une imagerie par résonance magnétique, une échographie, et une mammographie pour le dépistage du cancer du sein….etc

Ce centre dispose également d’une unité de soins polyvalente offrant diverses consultations médicales spécialisées gratuites, couvrant les spéciaistés d’endoctrinologie, de cardiologie, de pneumologie, de pédiatrie et de gynécologie. En plus, il propose des consultations médicales dans les spécialités chirurgicales, comme la chirurgie orthopédique, neurochirurgie, en plus de la chirurgie générale, la médecine dentaire, le suivi psychiatrique, la kinésithérapie, le transport et le secours médical.

En soutien aux initiatives de santé, la Direction Générale de la Sécurité Nationale a alloué une aide financière exceptionnelle cette année à 269 fonctionnaires, à hauteur de 20.000 dirhams pour chaque bénéficiaire, pour aider ceux d’entre eux qui souffrent ou dont les proches sont atteints de maladies graves à faire face aux coûts des traitements. Cette aide a été multipliée plusieurs fois au cours des dernières années, bénéficiant à 85 personnes en 2021 et à 126 bénéficiaires en 2022, pour atteindre 269 bénéficiaires cette année.

Sixièmement : La communication sécuritaire : un mécanisme de renforcement du sentiment de sécurité

La DGSN a veillé en 2023 à la diversification et au renforcement des mécanismes de communication sécuritaire en vue de renforcer le sentiment de sécurité, accompagner le travail des services opérationnels de sûreté, et mettre en exergue les dispositifs sécuritaires adoptés lors des grandes manifestations organisées dans le Royaume.

A cet égard, les services de la communication sécuritaire ont mené un total de 4.955 activités de communication, dont 1.488 portent sur des missions d’information, réparties entre communiqués et informations de presse liées aux questions du service de la sûreté et aux crimes qui affectent le sentiment de sécurité, ainsi que la publication de 56 mises au point pour démentir les fake news, outre la réalisation de 2.873 reportages vidéos, en partenariat avec plusieurs chaînes de télévisions et médias nationaux et internationaux.

Dans le domaine de la communication numérique, les services de la Sûreté nationale ont diffusé 538 contenus via leurs comptes sur les différents réseaux sociaux pour jeter la lumière sur la réalité de certains crimes et démentir les fake news, plus particulièrement celles liées aux conséquences du séisme qui a frappé certaines régions du Haut Atlas.

Il a été question aussi d’accompagner le travail régulier des services de police, avec un nombre d’abonnés aux comptes officiels des services de la DGSN atteint 1.127.944, dont 480.944 sur X (ex-Twitter), 440.000 sur Facebook et 207.000 sur Instagram.

Les services de communication ont continué la publication des revues de police sur ses plateformes électroniques, afin de permettre à tous d’avoir accès à l’information sécuritaire. Ils ont également archivé et publié une partie des anciens numéros en vue de documenter l’histoire de la police, dans la perspective de numériser les anciens numéros à partir de l’année 1961.

Toujours dans le domaine digital, les services de communication ont réalisé plusieurs contenus vidéo de sensibilisation destinés aux citoyens, notamment la capsule concernant les Journées portes-ouvertes de la Sûreté nationale et celle relative au concours de police, ainsi que d’autres contenus à caractère institutionnel dont la vidéo présentée par le Royaume du Maroc pour accueillir la 93ème session de l’Assemblée générale d’Interpol en 2025, et celle sur les sacrifices consentis par les forces publiques lors des opérations d’aide et d’assistance aux victimes du séisme d’Al Haouz pour laquelle la DGSN a remporté le prix de la meilleure capsule de sensibilisation au niveau arabe dans le domaine de la police sociétale.

En lien avec cette catastrophe naturelle, les services de communication ont consacré une grande partie de leur travail à la traque des fausses informations qui ont circulé lors de la phase de gestion des effets du séisme, et jeté la lumière sur les actions menées par les services de la Sûreté nationale pour venir en aide aux victimes et réduire les effets de cette catastrophe, ajoutant que les contenus publiés à ce propos ont trouvé un large écho auprès des citoyen dans la mesure où certains posts et tweets ont collecté plus de 290.000 vues et 4.800 likes.

Aussi, la DGSN a organisé, en 2023, la 4ème édition des portes ouvertes de la Sûreté nationale à Fès, qui a coïncidé avec l’anniversaire de la création de la Sûreté nationale. Cet événement a enregistré le chiffre inédit de près de 1.150.000 visiteurs en cinq jours, sachant que le compte officiel de cette manifestation sur les plateformes de communication digitale ont été consultés par plus de 5 millions visiteurs.

Dans le même sillage, les services de Sûreté nationale ont poursuivi la mise en œuvre de leur programme visant à renforcer la sensibilisation en milieu scolaire, portant le nombre des bénéficiaires lors du premier semestre de l’actuelle année scolaire à 141.241 élèves répartis sur 1.816 établissements d’enseignement. Les services de la Sûreté nationale ont également tenu des réunions de coordination et de concertation au niveau régional et local avec 1.821 associations et ONG axées sur des questions liées aux attentes des citoyens concernant l’institution sécuritaire.

Les services de communication ont également veillé à accompagner l’ensemble des grandes manifestations organisées sur le territoire national y compris les assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, la 47ème Conférence des Chefs de Police et de Sécurité arabes, et les rencontres sportives de portée continentale et internationale organisées au Maroc.

Par ailleurs, les services de communication ont détecté en 2023 un total de 260 contenus criminels à caractère violent qui ont été soumis aux expertises techniques et aux investigations nécessaires avant la publication de communiqués et de mises au point à leur sujet dans un laps de temps qui varie entre une et cinq heures au maximum, en vue de lutter contre les rumeurs et dissiper les cas de sentiment d’insécurité qui pourrait être engendrés par ces contenus violents.

Septièmement : projets futurs : capitalisation des acquis sécuritaires et consolidation de la coopération sécuritaire

La DGSN est décidée à consolider les acquis réalisés en matière de modernisation des infrastructures et des services de police, tout en les améliorant, afin d’apporter une réponse adéquate aux attentes des citoyens et des citoyennes à l’égard du service public de police. Elle compte aussi renforcer et valoriser la coopération sécuritaire internationale, en partageant son expérience dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée avec les pays amis et partenaires, ainsi qu’avec diverses organisations internationales intéressées par le travail de la police.

Parmi les projets qui devraient être mis en oeuvre au cours de l’année prochaines, et qui se trouvent actuellement en phase finale de préparation, il y a lieu de citer la création d’un centre international de formation de police dans la ville d’Ifrane, qui fera office d’institut de formation supérieure au profit des cadres marocains et de leurs collègues en provenance du continent africain. Érigé en pôle de formation régional et international, ce centre pourra abriter des cycles de formation et des ateliers de travail, organisés par des partenaires internationaux, au profit des cadres africains de police et de sécurité au Maroc.

L’objectif assigné à ce centre international spécialisé dans la formation policière porte sur la mise en œuvre de la Vision Royale clairvoyante visant à renforcer les relations de coopération Sud-Sud et consolider les mécanismes de coordination et de formation en matière de sécurité, afin de soutenir la présence et l’influence du Royaume du Maroc dans son environnement africain et international.

La Direction Générale de la Sûreté Nationale projette également de généraliser les centres d’enseignement des langues dans diverses écoles de formation de Police, et de perfectionner les techniques de formation en matière de sécurité dans le sport et la gestion des grandes manifestations et ce, afin de renforcer les capacités de la police et les qualifications des ressources humaines – dans le cadre d’un projet à court terme – pour qu’elles soient prêtes à l’approche des manifestations sportives mondiales et continentales que le Maroc va abriter en 2025 et 2030.

Dans le but de rapprocher les instituts de formation de la police aux domiciles des stagiaires, hommes et femmes, et dans le cadre d’accompagnement de la régionalisation, l’année prochaine connaîtra l’ouverture de deux écoles de formation sécuritaire à Casablanca et Marrakech, pour renforcer le dispositif de formation à la sécurité que supervise actuellement l’Institut Royal de Police à Kénitra et les écoles de formations à Tanger, Oujda, Fès, Bouknadel, Fouarat et Laâyoune.

Dans la continuité du projet de numérisation des services de Sûreté Nationale et de leur connexion aux bases de données centrales, l’année 2024 sera celle de la généralisation complète, à l’ensemble des arrondissements de police, du système d’information relatif à la gestion des affaires criminelles et délits. Elle verra aussi la poursuite de la digitalisation des services de la Police Judiciaire au niveau national, en plus du déploiement des équipes mobiles de délivrance de la carte nationale d’identité électronique au niveau de tous les commandements régionaux, dans le but de rapprocher les services de délivrance des documents d’identité aux habitants des zones éloignées.

S’agissant du soutien aux structures de proximité, les services de Sureté Nationale prévoient la construction de nouveaux centres de sûreté adaptés aux attentes des citoyens, dont un nouveau commissariat de police à Beni Bouaayach, dépendant de la Sureté régionale d’Al Hoceima, d’un commissariat au Mausolée Mohammed V à Rabat et du siège du 3ème l’arrondissement de police de Rabat, ainsi que la mise en place de laboratoires régionaux d’analyse des traces numériques au niveau de plusieurs commandements de police, sur le plan décentralisé.

Dans le volet de motivation des fonctionnaires, et partant de la conviction profonde de la Direction Générale de la Sûreté Nationale que l’amélioration des conditions de ses ressources humaines est la clé de voûte pour l’amélioration des services de police, il est prévu la construction, l’année prochaine, d’une clinique pilote au nouveau siège de la DGSN, lequel approche de la phase d’achèvement. Cette clinique pilote viendra s’ajouter au Centre de radiologie et d’analyses médicales de Rabat et aux centres régionaux de santé de la Sûreté nationale, dont la mission consiste à diversifier l’offre de santé proposée à la famille de la Sûreté Nationale.

Les services sociaux de la Sûreté Nationale est sur le point d’achever les études relatives à la mise en œuvre des projets de construction de deux centres de vacances à Martil et à Moulay Bouselham, avec l’espoir de lancer la réalisation de ces projets à caractère social au profit de la famille de la Sûreté nationale.

Au plan de la communication en matière sécuritaire, la Direction Générale de la Sûreté Nationale envisage d’organiser l’année prochaine, la cinquième édition des Journées Portes Ouvertes de Sûreté Nationale dans la ville d’Agadir, concomitamment avec la commémoration du 68ème anniversaire de la création de la Sécurité Nationale, et ce dans la continuité de son approche de communication avec tous les citoyens et citoyennes des différentes régions du Royaume.

En conclusion, la DGSN, en passant en revue ces bribes de son rapport annuel portant sur les aspects qui se recoupent avec la sécurité du citoyen et la préservation de son intégrité et de ses biens, réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts visant à consolider la sécurité publique, à renforcer le sentiment de sécurité et à améliorer les services fournis aux citoyens, aux étrangers résidents et aux touristes, en plus de l’amélioration des conditions professionnelles et sociales au profit de tous les membres de la famille de la Sûreté nationale.

 

 




En 2024, la DGSN aspire à consolider les acquis et renforcer la coopération sécuritaire internationale

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) est décidée à consolider, en 2024, les acquis réalisés en matière de modernisation des infrastructures et des services de police, tout en les améliorant, afin d’apporter une réponse adéquate aux attentes des citoyens et des citoyennes à l’égard du service public de police.

Un communiqué relatif au bilan 2023 de la DGSN indique que cette institution compte aussi renforcer et valoriser la coopération sécuritaire internationale, en partageant son expérience dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée avec les pays amis et partenaires, ainsi qu’avec diverses organisations internationales intéressées par le travail de la police.

La même source fait savoir que parmi les projets qui devraient être mis en œuvre l’année prochaine, et qui se trouvent actuellement en phase d’achèvement, il y a lieu de citer la création d’un centre international de formation de police dans la ville d’Ifrane, qui fera office d’institut de formation supérieure au profit des cadres marocains et de leurs collègues en provenance du continent africain.

Érigé en pôle de formation régional et international, ce Centre pourra abriter des cycles de formation et des ateliers de travail, organisés par des partenaires internationaux, au profit des cadres africains de police et de sécurité au Maroc.

L’objectif assigné à ce futur centre international, spécialisé dans la formation policière, porte sur la mise en œuvre de la Vision Royale clairvoyante visant à renforcer les relations de coopération Sud-Sud et consolider les mécanismes de coordination et de formation en matière de sécurité, afin de soutenir la présence et l’influence du Royaume du Maroc dans son environnement africain et international.

La DGSN projette également de généraliser les centres d’enseignement des langues dans diverses écoles de formation de police, et de perfectionner les techniques de formation en matière de sécurité dans le sport et la gestion des grandes manifestations et ce, afin de renforcer les capacités de la police et les qualifications des ressources humaines – dans le cadre d’un projet à court terme – pour qu’elles soient prêtes à l’approche des manifestations sportives mondiales et continentales que le Maroc va abriter en 2025 et 2030.

Dans le but de rapprocher les instituts de formation de la police aux domiciles des stagiaires, hommes et femmes, et dans le cadre de l’accompagnement de la régionalisation, a ajouté le communiqué, l’année prochaine verra l’ouverture de deux écoles de formation sécuritaire à Casablanca et Marrakech, pour renforcer le dispositif de formation que supervise actuellement l’Institut Royal de Police à Kénitra et les écoles de formation à Tanger, Oujda, Fès, Bouknadel, Fouarat et Laâyoune.

Dans la continuité du projet de digitalisation des services de Sûreté Nationale et de leur connexion aux bases de données centrales, l’année 2024 sera celle de la généralisation complète, à l’ensemble des arrondissements de police, du système d’information relatif à la gestion des affaires criminelles et délits. Elle verra aussi la poursuite de la digitalisation des services de la Police Judiciaire au niveau national, en plus du déploiement des équipes mobiles de délivrance de la carte nationale d’identité électronique au niveau de tous les commandements régionaux, dans le but de rapprocher les services de délivrance des documents d’identité aux habitants des zones éloignées.

S’agissant du soutien aux structures de proximité, les services de Sûreté Nationale prévoient la construction de nouveaux centres de sûreté adaptés aux attentes des citoyens, dont un nouveau commissariat de police à Beni Bouaayach, dépendant de la Sûreté régionale d’Al Hoceima, d’un commissariat au Mausolée Mohammed V à Rabat et du siège du 3ème arrondissement de police de Rabat, ainsi que la mise en place de laboratoires régionaux d’analyse des traces numériques au niveau de plusieurs commandements de police, sur le plan décentralisé.

Au volet de la motivation des fonctionnaires, et partant de la conviction profonde de la DGSN que la promotion des conditions de ses ressources humaines est la clé de voûte de l’amélioration des services de police, il est prévu la construction, l’année prochaine, d’une clinique pilote au nouveau du siège de la DGSN, lequel approche de la phase d’achèvement. Cette clinique pilote viendra s’ajouter au Centre de radiologie et d’analyses médicales de Rabat et aux centres régionaux de santé de la Sûreté nationale, dont la mission consiste à diversifier l’offre de santé proposée à la famille de la Sûreté Nationale.

Les services sociaux de la Sûreté Nationale, poursuit la même source, sont sur le point de finaliser les études relatives à la mise en œuvre des projets de construction de deux centres de vacances à Martil et à Moulay Bouselham, avec l’espoir de lancer la réalisation de ces projets à caractère social au profit de la famille de la Sûreté Nationale.

Au plan de la communication, la DGSN envisage d’organiser l’année prochaine, la cinquième édition des Journées Portes Ouvertes de la Sûreté Nationale dans la ville d’Agadir, concomitamment avec la commémoration du 68ème anniversaire de la création de la Sécurité Nationale, et ce, dans la continuité de son approche de communication avec tous les citoyens et citoyennes des différentes régions du Royaume.

En conclusion, note le communiqué, la Direction Générale de la Sûreté Nationale, en passant en revue ces bribes de son rapport annuel portant sur les aspects qui se recoupent avec la sécurité du citoyen et la préservation de son intégrité et de ses biens, réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts visant à consolider la sécurité publique, à renforcer le sentiment de sécurité et à améliorer les services fournis aux citoyens, aux résidents étrangers et aux touristes, en plus de l’amélioration des conditions professionnelles et sociales de tous les membres de la famille de la Sûreté Nationale.




La DGSN se renforce en se dotant de 13 nouvelles infrastructures de sécurité en 2023

Dans un souci de renforcer les structures de la police de proximité et d’assurer l’adaptation des services à l’expansion des nouveaux pôles urbains, la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a mis en place 13 nouvelles structures de sécurité au cours de l’année 2023.

Il s’agit du 5ème district de la Préfecture de police de Rabat, de l’arrondissement de police Ryad, du 24ème arrondissement de la Préfecture de police de Marrakech, ainsi que de la création de l’unité mobile de police de secours à la préfecture de police de Kénitra, de deux brigades cynotechniques de police dans les villes de Kénitra et Larache, et d’un groupement mobile pour le maintien de l’ordre dans la ville de Settat.

Selon un communiqué de la DGSN sur son bilan annuel 2023, la mise en place de ces 13 nouvelles structures de sécurité intervient pour renforcer les structures affectées à la police de proximité et assurer l’adaptation des services à l’expansion urbaine.

Ce renforcement concerne également la Préfecture de police de Rabat, avec la création du 5ème district de police et de l’arrondissement de police Ryad, ainsi que la mise en place de 24 arrondissements au sein de la Préfecture de police de Marrakech. Ce qui porte à 454 le nombre total d’arrondissements de police au niveau national, couvrant toutes les zones urbaines relevant des services de sûreté nationale.

Parallèlement, la DGSN a poursuivi la généralisation des unités de police de secours, opérant sous la supervision des salles de commandement et de coordination.

Cette année, l’inauguration de l’unité mobile de police de secours à la préfecture de police de Kénitra, en opération permanente, a marqué une avancée significative. Composée d’équipes mobiles de motards et de véhicules de secours, cette unité répond efficacement aux appels de secours des citoyens, assurant une intervention rapide. Ses véhicules sont constamment contrôlés et surveillés par les services compétents aux niveaux central et régional.

Au cours de cette année, les salles de commandement et de coordination ont traité un total de 19.722.041 appels d’urgence via la ligne téléphonique 19, entraînant 867.042 interventions sur la voie publique. Parallèlement, les unités mobiles d’urgence de la police ont engagé 448.256 interventions.

En plus des appels d’urgence, les citoyens ont sollicité des renseignements. Des appels de nature négative ont également été enregistrés.

Dans le même contexte, les brigades en uniforme ont effectué 494 rondes sur la voie publique, totalisant ainsi 529.164 interventions sur le terrain, allant de l’arrestation de personnes impliquées dans des affaires criminelles à l’établissement de procès-verbaux d’infractions au code de la route et de la circulation, en passant par le maintien de l’ordre public.

Par ailleurs, la DGSN a inauguré des espaces d’accueil des citoyens, en partenariat avec le ministère chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration ainsi que le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD).

Ces espaces ont été initialement mis en place au Centre d’enregistrement des données identitaires du district provincial de police de Témara, à la section des étrangers relevant du Service préfectoral de renseignements généraux de la préfecture de police de Casablanca, et au siège du 5ème arrondissement de police du district Mehdia-Kénitra, en attendant une prochaine généralisation de cette expérience à l’échelle nationale.

Ces espaces d’accueil destinés aux citoyens marocains et aux étrangers se démarquent par des installations conciliant entre un aspect esthétique de l’architecture intérieure et un environnement d’accueil et d’orientation exemplaire avec la présence d’agents de police, femmes et hommes bien qualifiés pour orienter les usagers de ce service public.

Équipés d’un système d’information intégré à travers des ordinateurs connectés à des systèmes spécialisés et interconnectés avec des dispositifs de numérisation tels que les scanners optiques et les lecteurs numériques d’empreintes digitales, de cartes et de données identitaires, ces centres ont pour objectif de promouvoir les services de police en réduisant considérablement le temps nécessaire à la réception et au traitement des demandes des usagers.

Aussi, l’année 2023 a été marquée par le renforcement des unités territoriales avec de nouvelles équipes, grâce notamment la création de deux brigades cynotechniques de police dans la préfecture de police de Kénitra et le district provincial de Larache, ainsi que d’un groupement mobile pour le maintien de l’ordre dans la ville de Settat, en plus de trois services spécialisés dans la constatation des accidents dans les districts de police de Benguerir et de Tanger-Beni Makada et un autre au Commissariat régional de sécurité d’Ait Melloul.

Il s’agit aussi de l’ouverture d’un nouveau centre d’un centre d’enregistrement des données identitaires dans le district de Driouch.

Le chantier du nouveau siège de la DGSN se poursuit:

Et toujours dans le cadre de l’amélioration de la gouvernance sécuritaire et de la modernisation du service public de police, les travaux de construction du nouveau siège de la Direction générale de la sûreté nationale se poursuivent sur une superficie de 20 hectares dans le quartier Ryad à Rabat.

Il s’agit d’un complexe administratif intégré regroupant tous les départements centraux de sécurité en un seul endroit. Les travaux dans ses différentes installations de base ont atteint un taux de réalisation de 90%, conformément aux plans de travail établis pour respecter les délais initialement fixés.

L’année 2023 a également été marquée par le lancement des projets de construction de sept nouveaux bâtiments sécuritaires, dont celui du District régional de sûreté dans la ville de Fkih Ben Saleh, ainsi que des sièges des arrondissements de police et des services d’accidents de la circulation et de la santé à la préfecture de police de Tanger.

De plus, trois arrondissements de police ont été créés à Casablanca, Khenifra et Mohammedia. S’ajoute à cela une opération de rééquipement et de réhabilitation des sièges de trois arrondissements de police à la préfecture de Casablanca, de trois districts à la préfecture de Fès, du siège du Commissariat de police de Bouznika, de la brigade mobile chargée du maintien de l’ordre à la préfecture de police de Fès et d’un arrondissement de police à la ville de Benslimane.

Par ailleurs, l’année en cours s’est caractérisée par le lancement du processus de déploiement complet de la nouvelle identité visuelle visant à distinguer la flotte de véhicules de sûreté des autres véhicules et automobiles.

Ainsi, 549 véhicules et estafettes d’intervention ont été équipés de cette nouvelle identité visuelle. Dans le même élan, la modernisation du parc de véhicules de la sûreté nationale s’est poursuivie avec l’acquisition et la remise de 2.132 nouveaux véhicules au profit des différentes directions régionales et centrales de la sûreté nationale. Ces véhicules sont équipés pour répondre aux besoins professionnels des différentes unités et brigades de police à l’échelle nationale.




2023, l’année de la formation dans le domaine des droits de l’Homme au profit des fonctionnaires de la justice pénale et du personnel actif de la police judiciaire (DGSN)

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a veillé, durant l’année 2023, au renforcement de la formation dans le domaine des droits de l’Homme au profit des fonctionnaires de la justice pénale et du personnel actif dans le domaine de la police judiciaire, ainsi qu’au niveau des locaux de la garde à vue et des mécanismes et structures de prise en charge des femmes victimes de violences et des mineurs.

Un communiqué sur le bilan 2023 de la DGSN souligne que la Direction Générale de la Sûreté Nationale s’est engagée dans le chantier de formation des fonctionnaires de la justice pénale, en collaboration avec la Présidence du Ministère public et le Commandement de la Gendarmerie Royale, ajoutant que cet effort a permis de qualifier les fonctionnaires des différents services de la police judiciaire au niveau national qui se sont appropriés les techniques de recherche modernes et se sont familiarisés avec les meilleures pratiques dans le domaine des enquêtes criminelles.

Ces efforts sécuritaires et ces partenariats institutionnels ont impacté les résultats des opérations de lutte contre la criminalité et permis de renforcer le sentiment de sécurité, souligne le communiqué.

La DGSN a poursuivi, durant l’année en cours, la mise en œuvre des dispositions de la stratégie de lutte contre la criminalité pour la période 2022-2026, en mettant l’accent sur le renforcement des structures de lutte contre la délinquance, le développement des laboratoires de la police scientifique et technique, l’intensification de l’utilisation des mécanismes modernes d’enquête pénale et l’ancrage de la dimension des droits de l’Homme dans la fonction de la police, en particulier dans les procédures de garde à vue et de surveillance dans les lieux de détention, ainsi que par la promotion de la coordination et la coopération avec les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National dans les questions très complexes.

Cette approche intégrée, explique la même source, a permis d’obtenir des résultats importants, illustrés par une baisse notable de 10% de l’aspect général de la criminalité -le nombre de cas et d’affaires enregistrés-, dont le nombre a atteint cette année 738.748 affaires, permettant d’appréhender et de déférer devant les différents parquets 723.874 personnes.

Les indicateurs de criminalité violente ont connu également une baisse, les crimes de meurtre et de coups et blessures entraînant la mort ayant reculé de 25%, les agressions sexuelles de 4%, les vols de voitures d’environ 19%, les vols qualifiés de 9% et les vols violents de 6%, note le communiqué.

Parallèlement à la baisse des indicateurs de criminalité en 2023, le taux de la répression, soit le taux de résolution des crimes commis, a continué à enregistrer des niveaux record pour la septième année consécutive, se situant à 95% du total des affaires enregistrées et à environ 92% des crimes violents, souligne le communiqué.

Ces résultats, ajoute-t-on, ont été obtenus grâce principalement au développement des outils d’enquête criminelle et du rôle central de la police scientifique et technique dans les recherches réalisées, outre la dénonciation immédiate par les victimes et témoins des crimes commis et le traitement sérieux des dénonciations calomnieuses et des contenus publiés sur les réseaux sociaux, ce qui a grandement contribué à réduire les indicateurs de criminalité concernant « les crimes de l’ombre ou crimes non dénoncés» et de punir leurs auteurs.

Concernant les affaires de drogue, l’année 2023 a été marquée par l’intensification de la coopération entre les services de la Sûreté Nationale et de la Surveillance du Territoire National dans le volet relatif au renseignement criminel et au contrôle aux frontières et de la coordination sur le terrain entre les services de la douane aux postes-frontières, ce qui a permis d’enregistrer et de traiter 99.513 affaires et d’arrêter 130.212 personnes, dont 305 étrangers, alors que les saisies du haschich se sont élevé à 81,175 tonnes, soit une baisse de 17%. Il a été procédé à la saisie aussi de 1,922 tonne de cocaïne, de 6,88 kg d’héroïne et de 1.223.774 de comprimés d’Ecstasy et d’autres substances psychotropes, relève le communiqué.

Toujours dans les affaires de drogue, note le communiqué, l’année 2023 a été caractérisée par la mise en œuvre d’un plan d’action visant à lutter contre la production et le trafic de la drogue chimique connue sous le nom de «L’poufa», avec l’implication des éléments de la Force Spéciale de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National, de l’équipe de recherches et d’interventions de la Brigade Nationale de la Police Judiciaire et tous les services décentralisés de la Sûreté Nationale, ce qui a permis d’assécher le trafic de ces drogues de synthèse et d’arrêter 575 personnes impliquées dans ce trafic, en plus de la saisie de 5,175 kg de cette drogue.

Quant aux crimes liés aux technologies modernes et à la cyber-extorsion, ils ont enregistré une augmentation de 6%, avec près de 5.969 affaires, tandis que le nombre de contenus utilisés dans ce type d’affaires enregistrés a atteint 4.070, alors que celui des mandats internationaux émis s’est établi à 842, contre 752 au cours de l’année dernière. Dans le cadre de ces affaires, 874 personnes ont été interpellées et déférées devant la justice, assure le communiqué.

Pour ce qui est des affaires de sextorsion, les services de la Sûreté nationale ont enregistré, au cours de cette année, 508 affaires, en hausse de 18% par rapport à l’année précédente, alors que 182 personnes, impliquées dans ces actes criminels ayant ciblé 515 victimes dont 109 étrangers, ont été arrêtées.

Concernant les affaires d’immigration clandestine, les efforts déployés ont permis l’avortement des tentatives d’immigration irrégulière de 28.863 personnes, dont 18.820 de diverses nationalités étrangères, le démantèlement de 121 réseaux criminels et l’arrestation de 594 organisateurs et intermédiaires.

Dans ce cadre, 707 documents de voyage et d’identité falsifiés en relation avec ces affaires ont été saisis, ainsi que 215 embarcations et 31 véhicules utilisés dans l’organisation des opérations d’immigration.

Concernant les crimes financiers et économiques, les services de la DGSN ont poursuivi le renforcement et le développement des techniques d’enquête pénale dans ce type de crimes, que ce soit au niveau de la brigade Nationale de la Police Judiciaire ou des quatre brigades régionales de la Police Judiciaire qui lui sont affiliées à Rabat, Casablanca, Fès et Marrakech, relève la même source.

Ces brigades ont traité 529 affaires liées à la corruption, à l’abus de confiance, au détournement des deniers publics et au chantage, soit une augmentation de près de 14 % par rapport à l’année précédente, tandis que le nombre de suspects qui ont fait l’objet d’une enquête dans ces affaires a atteint 693 personnes, dont 322 dans des affaires de corruption et d’abus de confiance, 259 suspects dans des cas de détournement et de dilapidation de deniers publics et 112 dans des cas de chantage et d’abus de pouvoir.

S’agissant des crimes de faux monnayage, d’usage frauduleux des moyens de paiement et de trafic de devises, les services de la Sûreté Nationale ont traité, durant l’année en cours, 38 affaires relatives au trafic de devises, 57.980 affaires portant sur des infractions à la législation régissant les chèques, soit une baisse de près de 1,5%, 153 affaires de fraude et de fraude aux moyens de paiement et 151 affaires de falsification de monnaie et de devise.

Ce type d’affaires a vu la saisie de 481 faux billets de banque nationaux et de 1.489 faux billets de banque étrangers pour un montant total de 95.800 dollars américains, 74.820 euros et 340 livres sterling, outre le démantèlement de 19 réseaux criminels actifs dans la falsification des monnaies, moyens de paiement et cartes de crédit, alors que 181 personnes de différentes nationalités ont été déférées devant la justice et 34 équipements et supports électroniques utilisés dans le piratage, la falsification et le paiement frauduleux ont été saisis.

Dans le volet relatif à la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et l’apologie des actes terroristes, la Brigade Nationale de la Police Judiciaire a déféré cette année devant le parquet compétent 29 personnes soupçonnées d’être impliquées dans ce genre d’affaires, outre les cellules terroristes qui ont été démantelées par le Bureau central des investigations criminelles relevant de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire National, dont la cellule terroriste impliquée dans le meurtre d’un agent de la police à Hay Errahma, dans la ville de Casablanca.

Concernant le bilan de la police scientifique et technique, au cours de l’année 2023, les différentes antennes du Laboratoire de la police scientifique et technique à Casablanca ont conservé, pour la sixième année consécutive, la certification qualité ISO 17025, ce qui a eu un impact positif sur la qualité des expertises scientifiques réalisées, ainsi que sur la hausse du nombre de répression des affaires criminelles pénales et contribué à la consolidation des mécanismes de procès équitable en s’appuyant sur des preuves scientifiques dans les investigations pénales.

Ainsi, relève le communiqué, les services techniques de l’Institut des sciences forensiques de la Sûreté nationale ont réalisé 714 expertises sur des documents falsifiés, soit une augmentation de 9%, 137 expertises sur de faux billets de banque étrangers et nationaux et 264 expertises balistiques sur 149 armes à feu et 7 889 munitions et projectiles, en hausse de 31% par rapport à l’année dernière.

Le service central et les laboratoires régionaux d’analyses des traces numériques ont enregistré un total de 6.249 demandes d’expertise, qui ont été menées sur 24.266 supports électroniques, enregistrant une augmentation de 12% par rapport à l’année précédente. Le laboratoire national de la police scientifique et technique à Casablanca a reçu 20.129 demandes d’expertise au cours de l’année en cours, dont 16.635 demandes d’analyse d’échantillons d’ADN, soit une hausse d’environ 23% par rapport à l’année précédente, et 1.391 demandes d’expertise dans le domaine de la chimie médico-légale (+22%), alors que le Département des drogues et des poisons médico-légaux a réalisé l’expertise scientifique nécessaire sur 2.061 affaires relatives aux drogues et psychotropes en augmentation de 14%.

L’année en cours été marquée par la poursuite du processus du renforcement et de l’intensification des opérations de coopération internationale en matière de sécurité avec divers partenaires internationaux, y compris des organismes gouvernementaux et des organisations chargées des affaires de sécurité et de l’application de la loi, une coopération qui s’est concentrée principalement sur la coordination opérationnelle et sur l’assistance technique avec les pays amis et partenaires.

Cette fructueuse coopération a été couronnée par l’approbation unanime du choix porté sur le Royaume du Maroc pour abriter en 2025 la 93e session de l’Assemblée générale de l’Organisation générale de police criminelle “Interpol”, qui réunit les chefs et représentants des services de sécurité de 196 États membres et l’organisation, les 6 et 7 décembre 2023, de la 47ème conférence des chefs de police et de sécurité arabes.

Cette année a également été marquée par la consolidation de la coopération bilatérale et multilatérale en matière de sécurité dans la mesure où la Direction Générale de la Sûreté Nationale a participé aux réunions de haut niveau tenues dans le cadre d’Interpol et du Secrétariat général du Conseil des ministres arabes de l’Intérieur et de l’Union africaine.

Des réunions bilatérales portant sur des questions liées au renforcement de la sécurité internationale ont été également tenues notamment avec le président de l’organisation internationale de police criminelle, le directeur du Bureau d’Investigation Fédéral américain (FBI), le DG de la police française, la directrice générale par intérim de la Sûreté de la Belgique, le vice-président de la Sûreté de l’Arabie Saoudite, la secrétaire générale du Système d’information de la République portugaise (SIRP) et le directeur général des Renseignements portugais (SIS), ainsi que le président de l’Office fédéral allemand de protection de la Constitution et le directeur général des services de la protection de l’État et du renseignement de la République d’Autriche.

Sur les indicateurs numériques de cette coopération, le Pôle de Coopération Internationale relevant de la Direction Générale de la Sûreté Nationale a traité 6.473 dossiers et demandes d’informations, soit une augmentation de 12% par rapport à 2022. Sur ces dossiers, les affaires liées au trafic de la drogue représentent 13%, suivies de la lutte contre l’immigration clandestine (15%), échange et transfèrement de prisonniers pour qu’ils purgent le reste de leurs peines dans leurs pays d’origine (9%), l’exploitation mutuelle des bases de données (6%) et notices de demande d’information (26%).

Quant à la coopération opérationnelle, le Bureau central national (Interpol Rabat) a procédé au suivi de la mise en exécution de 119 commissions rogatoires internationales émises par des autorités étrangères, et rendu public 121 mandats d’arrêt internationaux, qui ont permis l’arrestation de 92 personnes faisant l’objet d’avis de recherche internationale de la part des autorités judiciaires marocaines.

Le même bureau a rendu public 3.280 avis de recherches au niveau national suite aux mandats d’arrêts émis par des autorités compétentes de pays étrangers. Il a aussi diffusé 245 avis de recherche émis par les services de police des pays arabes, tandis qu’il a été procédé à la diffusion de 2006 mandats pour mettre fin à des recherches à l’international et 342 mandats pour mettre fin à des avis de recherche émis au niveau arabe.

S’agissant de la procédure d’extradition des criminels, l’année 2023 a vu l’extradition de 54 personnes ayant fait l’objet de mandats d’arrêts internationaux émis par les autorités marocaines, contre 69 personnes en 2022, et la mise en exécution des procédures d’extradition de 48 ressortissants étrangers arrêtés au Maroc et qui ont fait l’objet d’un mandat d’extradition vers les autorités judiciaires des pays les ayant réclamé.