Après avoir échangé avec le gouvernement congolais par le biais du Vice-Premier ministre et ministre de l’Economie nationale sur la situation qui prévaut à Engen/Rdc, il y a de cela 2 mois. Satisfait de toutes les assurances obtenues quant à leurs revendications, l’Intersyndicale de stations Engen/Rdc suspend la mesure sur l’arrêt de travail décrété sur toute l’étendue de la République le mardi 26 décembre 2023.

Le président de la délégation de l’intersyndicale de cette première société pétrolière de la Rdc qui confirme cette nouvelle, informe au public sur la réouverture des Stations Engen sur toute l’étendue de la Rdc à partir de ce mercredi 27 décembre 2023 aux heures habituelles.

En attendant que la partie gouvernement puisse réaliser toutes ses promesses faites ce mardi pour le bon fonctionnement de cette société, cette organisation qui a la mission de défendre les intérêts des travailleurs invite à cet effet tous les travailleurs et cadres à reprendre avec le service dès ce mercredi 27 décembre 2023 et ceci sur l’ensemble du territoire national.

Sachez que cette organisation syndicale avait décrété l’arrêt de travail sur toute l’étendue de la Rdc ce mardi pour exiger l’ouverture et l’accès à la trésorerie de cette firme qui était restée jusque-là bloquée empêchant donc à cette société de fonctionner normalement.

Aucune marche n’a été autorisée sur l’ensemble de la ville province de Kinshasa, ce mercredi 27 décembre 2023, ainsi en a décidé le gouvernement congolais par le biais du Vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur Péter Kazadi qui justifie sa décision pour des raisons sécuritaires.

Une décision qui a été prise ce même mardi 26 décembre au cours d’une série des réunions dont avait pris part le chef de la Police nationale congolaise ville de Kinshasa.

Interrogé à ce sujet, le Commissaire provincial adjoint de la Police ville de Kinshasa fait savoir qu’aucune manifestation n’a été autorisée ce mercredi ou moins encore une quelconque marche. Blaise Kilimbalimba a précisé en outre que des dispositions sont prises pour contrecarrer toute forme de manifestation non autorisée par les autorités compétentes.

De ce fait, le chef de la Police ville de Kinshasa a profité de l’occasion pour appeler la population Kinoise à vaquer librement à ses occupations, avant de souligner qu’il n’y aura pas de marche sur l’ensemble de la ville province de Kinshasa.

Blaise Kilimbalimba averti qu’à toute personne qui sera appréhendée par la Police, qu’elle subira la rigueur de la loi. « C’est pour cette raison que nous venons de communiquer. Nous osons croire qu’il n’y aura pas des récalcitrants parce que toutes les dispositions sont prises  pour prévenir à toute éventualité », a-t-il conclut.

Osée Kalombo

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) poursuit la publication des résultats partiels de la présidentielle de 2023. Ce mardi 26 décembre, elle a livré les résultats de 52 circonscriptions électorales. Ces résultats placent très largement en tête avec 78, 98%, le chef de l’État sortant, Félix Tshisekedi.

La soirée électorale de ce mardi 26 décembre 2023, au Centre Bosolo a été très abondante. La CENI a présenté les résultats partiels de 52 circonscriptions électorales disséminées à travers le pays. Il s’agit entre autres de : Lubero et Walikale dans le Nord-Kivu ; Demba et Dimbelenge dans le Kasaï Centrale ; Punia et Kindu-ville au Maniema ; Mobayi-Mbongo au Nord-Ubangi ; Songololo et Lukula au Kongo-central ; Funa et Tshangu à Kinshasa, etc.
Sur un total de 6.122.456 de suffrages exprimés, le candidat Felix Tshisekedi arrive en tête avec 78,8%, suivi de Moise Katumbi avec 14,27%, et de Martin Fayulu en troisième position avec 4,23%.
Pour sa part, Gabby Pierre Tshibanda, Secrétaire général du nouvel ordre politique à l’horizon 2023, la manière dont la Ceni publie les résultats va permettre à tout le monde de se situer pour éviter des éventuelles contestations.
«La Ceni nous met tous à l’aise dans le sens qu’il n’y aura pas contestation parce que c’est tellement clair jusqu’à tel enseigne que même si tu es au fin fond, tu es devant ton poste téléviseur tu regardes comment ça se déroule donc il y a de la transparence au niveau de la Ceni», souligne-t-il.
En ce qui concerne les cas de mauvaises conduites lors de l’opération de vote du 20 décembre dernier dans certaines circonscriptions électorales, la Ceni confirme qu’une enquête est diligentée, et que les coupables seront sévèrement punis.

Peter Kazadi Kankonde, Vice-Premier Ministre et Ministre de l’intérieur et sécurité, est arrivé dans la soirée de ce mardi 26 décembre 2023, à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.

Le patron de la sécurité en République Démocratique du Congo est dans la zone Sud-Est du pays (Katanga) dans le cadre de ses missions régaliennes, surtout pour la sécurisation du processus électoral.

À l’attente des résultats provisoires des élections générales, plusieurs messages circulent, notamment à Lubumbashi, tendant à appeler au soulèvement et à la haine tribale.

Il faut dire qu’au bas de la passerelle, le VPM de l’Intérieur, Peter Kazadi Kankonde, a été accueilli par le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe, des autorités municipales, celles militaires dont le Général Eddy Kapend, commandant de la 22ème région militaire. Il y avait également le général Dieudonné Odimba.

A l’occasion de la fête de Nativité et de celle de Nouvel an, la Haute Direction de la Direction Générale des Recettes Administratives, Judiciaires, Domaniales et de Participations (DGRAD), ses Cadres et Agents présentent à Votre Excellence et à toute votre famille, ses vœux de bonne santé et de longévité.

« Que Jésus Christ, notre Seigneur et Sauveur vous comble des bénédictions et de toutes ses grâces afin que vous puissiez aborder l’année 2024 avec courage et détermination dans la consolidation des acquis réalisés au bénéfice du peuple congolais », écrit M. Jean-Lucien Bonyeme Ekofo, Directeur général de la DGRAD.

Et d’ajouter que la DGRAD et son personnel saisissent également cette heureuse opportunité pour présenter ses vœux les meilleurs aux membres du Gouvernement, aux Honorables Députés et Sénateurs, ainsi qu’à tous les membres des Corps constitués de la République.

La crédibilité et la transparence des élections résident dans l’affichage des résultats bureaux par bureaux. Cela a démontré la victoire écrasante de Félix Tshisekedi avant la publication provisoire par la CENI.

Depuis l’accession du parti phare de l’opposition Udps au pouvoir, l’opposition est restée orpheline de père et de mère, sans leadership visionnaire, éclairé, clairvoyant et responsable. Ce qui fait que l’opposition soit faible. L’opposition ne parvient pas à s’organiser pour gagner la confiance et l’âme des Congolais. La fragilité et l’affaiblissement de l’opposition par manque d’un leader fédérateur ayant favorisé la victoire écrasante de Félix Tshisekedi à l’élection présidentielle de 2023.

La revendication d’annulation des élections par certains opposants n’est qu’un aveu d’échec cuisant électoral, la vérité des urnes et la contestation électorale n’ont pas raison d’être car tout Congolais sait que l’opposition a perdu lamentablement les élections. Sur ce, le seul remède guérissable pour les opposants, c’est l’annulation des élections. La tardiveté de l’arrivée des matériels électoraux et la prolongation des jours de vote, c’est la monnaie courante dans les cycles électoraux congolais, et ce ne pas un cas nouveau. En plus, la population congolaise et le service d’intelligence étaient vigilants, ayant arrêté certains compatriotes qui détiennent les machines et les bulletins des votes. C’est la justice qui doit les juger et condamner.

Ces irrégularités vénielles et mineures ne doivent pas remettre en cause l’intégrité du processus électoral. Même les pays de la vieille démocratie, les élections parfaites n’existent pas, cas récent de l’élection présidentielle des États-Unis entre Donald Trump et Joe Biden, d’irrégularités énormes à ce scrutin mais n’a pas été annulé malgré la contestation farouche de Donald Trump.

La victoire incontestée et incontestable de Félix Tshisekedi tire sa source de sa stratégie électorale, de l’ancrage politique de ses alliés, car l’élection étant sociologique, et ayant des regroupements politiques et partis politiques forts comme AE, UDPS, AFD-C, MSR, AB, AAAP, MLC, UNC etc. Surtout le bilan inhérent à la gratuité de l’enseignement de base et de la maternité ainsi que quelques réalisations du projet de 145 territoires entre autres la construction des routes, des écoles, des hôpitaux, des immeubles publics, aéroports, etc. Ce projet aura l’impact visible et réel sur le décollage de notre économie, car les routes des dessertes agricoles seront opérationnelles et surtout la mise en place de la politique agricole.

Sur plan militaire, Félix Tshisekedi a fait de réforme notable à l’armée congolaise, en renforçant le partenariat stratégique et éclairé avec les pays militairement forts pour la formation de qualité de nos militants recrutés, permettra l’existence d’une armée dissuasive, républicaine, citoyens, professionnelle et surtout d’assurer l’intégrité territoriale. Il a hérité une armée infiltrée faisant tout pour son assainissement, son organisation, sa restructuration et de sa montée en puissance supérieure pour contrecarrer l’agression Rwandaise et le risque de balkanisation.

Dans le volet diplomatique, le Président Félix Tshisekedi a effectué plusieurs voyages pour permettre à la RDC de recouvrer sa souveraineté, sa dignité et être présent à la scène internationale. Il est vrai qu’aucun pays à la légitimité internationale de trouver une solution à tous ses problèmes, on fait toujours recours aux autres car la politique internationale de vase clos est révolue.

Dans le souci de faire de la RDC la plaque tournante de développement de l’Afrique, la diplomatie congolaise s’organise et recouvre ses capacités d’action, ce qui permettra à la RDC d’éviter de continuer à subir le monde mais par contre à le conquérir. Suite à sa maîtrise parfaite du système international, le chef de l’État tient à tout prix à transformer les convoitises étrangères à l’opportunité de développement inhérent à une diplomatie développementaliste, proactive et au service de la paix.

La RDC a instauré et installé un réseau diplomatique viable et efficient pour son fonctionnement.

Au regard de ce qui précède, le peuple congolais avait seulement une seule option de voter massivement Félix Tshisekedi, surtout, il tient à la gratuité de l’enseignement au niveau de l’humanité, d’emploi et à la baisse du prix d’achat de son quinquennat à venir.

Les Chefs des Confessions Religieuses de la République Démocratique du Congo, Membres de la Commission d’Intégrité et de Médiation Electorales (CIME), se sont réunis ce mardi 26 décembre 2023 pour examiner la situation politique et sécuritaire du pays au lendemain des élections. A l’issue de cette rencontre, les Chefs des Confessions Religieuses font la déclaration suivante:

1. Les Chefs des Confessions Religieuses appellent les congolaises et les congolais à préserver la paix à tout prix pour mettre le pays à l’abri des turbulences dont personne ne peut prévoir l’issue;

2. Les Chefs des Confessions Religieuses rappellent à toutes les parties prenantes au processus électoral que notre devoir à tous est de veiller à ce que l’on ne retombe plus dans l’insécurité et le chaos. C’est pourquoi, les Chefs des Confessions Religieuses invitent les parties prenantes à revenir à des meilleurs sentiments patriotiques tout en sauvegardant impérativement la paix sociale et les vies humaines;

3. Les Chefs des Confessions Religieuses invitent tous les leaders politiques du pays à faire de l’amour patriotique et du sens de responsabilité leur devoir, en tout temps, en toutes circonstances et en tout lieu, afin de privilégier l’intérêt supérieur de la Nation et le bien-être de la population;

4. Les Chefs des Confessions Religieuses soulignent que préserver la paix est un devoir citoyen. Et investir dans la paix c’est ouvrir la voie à un développement durable en RDC. La paix est capitale pour la survie de la Nation. C’est pourquoi, les Chefs des Confessions Religieuses insistent sur la nécessité de préserver un climat de paix avant, pendant et après les élections pour garantir l’unité du peuple congolais, socle de la concorde nationale;

5. Le Pays connait déjà de multiples guerres qui causent plusieurs morts et retardent son développement harmonieux et durable. Quelles que soient nos différences de tribus, de langues, d’opinions, de religions ou de cultures, nous sommes tous frères et sœurs, nous n’avons que le Congo comme terre. De ce fait, les Chefs des Confessions Religieuses demandent aux acteurs politiques d’éviter toutes sortes de violences susceptibles de perturber la suite du processus électoral qui, du reste, coûte très cher à la République et de prendre garde à ne pas occasionner des conflits et sacrifier la RDC pour des intérêts égoïstes. Aimer sa patrie fait partie de la foi.

6. Les Chefs des Confessions Religieuses demandent à chacun de respecter le verdict des urnes comme expression de la volonté du Souverain Primaire. En cas des contentieux, les traiter par voie de Justice selon les prescrits de la loi;

7. Les Chefs des Confessions Religieuses exhortent les autorités compétentes à garantir la sécurité et le respect des libertés individuelles et collectives à tous les congolais sans discrimination. Ensemble nous pouvons contribuer à la construction d’un pays où règnent la paix, la justice et la fraternité;

8. Les Chefs des Confessions Religieuses ne ménagent et ne ménageront aucun effort pour que les valeurs naturelles de paix, d’unité et de cohésion nationale soient consolidées dans notre pays.

Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo et son peuple

Le Président de la CIME

MOUSSA Rachid

Voici ce que dit un combattant :
Mon cher, loin de m’imaginer l’avenir, il faudrait que les locaux se battent pour mériter la confiance surtout que maintenant l’Union Sacrée a montré son attachement au Chef de l’Etat, du moins pour quelques grands leaders alors que notre maison mère a montré plusieurs faiblesses qui pouvaient être remontées dans un sursaut d’orgueil.
Néanmoins, rien n’est joué. On ne pourra pas aussi laisser la place aux arrivistes sans nous faire entendre_ .*

Ma réflexion

Le deuxième congrès extraordinaire du 11 Juillet 2023 a été un moment historique de la refondation du parti. Un président du parti a été élu.
Des fédéraux légalistes et combattant historique ont été arrêtés et ont connu la prison. Ils ont été, en fin, libérés par la main levée.

Le Président élu du parti, a été aussi arrêté et libéré en mode de liberté provisoire ! Contrairement aux fédéraux arrêtés pour les mêmes fausses accusations !

Bien que les listes des candidats légalistes conformes à la loi électorale, n’ont pas été retenues, tous les légalistes, écartés aux postes d’Etat, baptisés les frustrés, se sont rangés derrière le candidat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors des élections,et il va l’emporter haut la main.
Que vont-ils devenir, ces légalistes Tshisekedistes ? À qui le Candidat-Président n’a réservé aucun (r)égard pendant la campagne ?
Il est à noter que le Candidat-Président s’est présenté à cette élection comme INDÉPENDANT, soutenu par sa coalition hétéroclite de l’Union sacrée de la Nation et ses mosaïques multicolores.
Les légalistes Tshisekedistes , réformateurs de l’udps au deuxième congrès extraordinaire du 11 Juillet 2023 ont plébiscité le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le candidat de l’udps et aujourd’hui ils se félicitent de sa victoire à la présidence de la République et ils restent confiants et espèrent des changements dans le choix des collaborateurs du Chef pour de nouvelles approches politiques dans la gestion de la chose publique publique..

Dr TAMBWE MBUYI
Combattant historique.

Les scrutins combinés du 20 décembre 2023 s’étaient bien déroulés. Malgré des défis logistiques observés dans certaines circonscriptions, comme l’a reconnu la CENI, les missions d’observation et organisations de la société civile sont unanimes quant à la bonne tenue de ces élections. Elles ont toutes félicité le peuple congolais pour son engagement et sa détermination à exercer son devoir civique.

La vérité est que, si la CENI n’avait pas rallongé les délais de vote au 21 décembre pour les bureaux de vote qui n’ont pas pu ouvrir le 20 décembre, elle serait attaquable du fait de ne pas permettre à toute la population de participer au processus. Cette décision salutaire avait comme finalité, permettre aux citoyens qui n’ont pas pu le faire la veille de jouir de leur droit de vote.

A ce jour, l’opinion nationale et internationale attend patiemment ou impatiemment (c’est selon) la publication des résultats provisoires qui pourront être disponibles au plus tard le 31 décembre 2023, selon le calendrier rendu public par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Et déjà au 26 décembre 2023, la Centrale électorale a rendu public les résultats de quatre-vingt (80) circonscriptions électorales sur plus de 200 répertoriées par la CENI.

Cependant, sans surprise, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo se positionne en tête avec près de 75 % des voix dans les 80 circonscriptions dont les résultats ont déjà été compilés et rendus publics. Son poursuivant direct, Moise Katumbi Chapwe réalise 16 %. Cet écart considérable entre Félix-Félix Tshisekedi et son poursuivant se justifie notamment par le sérieux constaté dans la préparation de la campagne électorale par la TEAM FATSHI20.

Face à cette situation, le peuple congolais se dit préoccupé à connaitre le nom de celui qui va piloter la destinée de la nation congolaise durant les cinq prochaines années. Et ce, avec espoir que le prochain quinquennat sera meilleur, peu importe le vainqueur du scrutin du 20 décembre 2023.

Au regard de la Loi, seule la Commission électorale nationale indépendante a le droit de publier les résultats des élections à tous les niveaux. Personne, alors personne d’autre ne peut se permettre de publier les résultats des scrutins quelle qu’en soit la motivation, au risque d’enfreindre l’article 113 de la Loi électorale qui stipule que « les opérations électorales et la proclamation des résultats sont organisées conformément aux dispositions des articles 47 à 72 de la présente loi ».

Cela étant, tout individu, de nationalité congolaise ou étrangère soit-il, moins encore les médias locaux comme étrangers, doit s’abstenir de publier les « faux » résultats dans le but de manipuler et de désorienter l’opinion. La participation de tous les congolais au vote est un droit reconnu par la constitution de la RDC. Le président Felix n’est pas l’institution organisatrice de ces élections. Il est malhonnête de le taxer d’avoir organisé un chaos électoral avec intention de succéder à lui-même. Comment expliquer qu’un media qui a le rôle d’informer, est lui-même l’agent de désinformation qui prête le flanc aux forces occultes en tapissant leur lit et balisant leur chemin afin d’embraser le pays ? De telles pratiques sont donc à décourager. Des individus ou groupes d’individus qui s’adonnent volontairement à des pratiques illégales doivent vite être découragés.

A la TEAM FATSHI 20, on se dit patriotes, démocrates et respectueux des textes. Dans cette optique, cette équipe ne peut en aucun cas faire foi aux « résultats » travaillés par des laboratoires occultes et maffieux et distillés par des médias étrangers dont la partialité ne fait l’ombre d’aucun doute et qui roulent pour le compte des ennemis de la RDC.

En toute sérénité, tout congolais épris de paix, attend avec confiance et quiétude les résultats provisoires qui seront rendus publics par la Centrale électorale

L’Institut de recherche en droits humains (IRDH) est vivement préoccupé par le discours prononcé le 24 décembre dernier, par le « Haut Représentant a u G r a n d K a t a n g a » du parti politique E n s e m b l e p o u r l a R é p u b li q u e , l’Honorable Mwando Kabulo Christian. L’Institut écrit au Candidat Katumbi Chapwe Moïse, Président d’Ensemble, dans l’intérêt de la Paix et le pansement des plaies causées par ce processus électoral à la nation congolaise. Voici la substance du message qui inquiète :

« […] En tant que Haut Représentant de Moïse Katumbi dans le Grand Katanga, je demande à tout le Katanga à se tenir prêt. Prêt au combat, pour la bataille, au sacrifice suprême, parce que la terre de nos ancêtres, celle de Tshombe, Nguz et Kyungu. Notre terre ne nous sera jamais volée […] »

« En effet, l’appel au « sacrifice suprême » vient en réaction à la publication des résultats partiels du suffrage exprimé par des congolais de la Diaspora et une partie des circonscriptions du pays. De celle-ci, il ressort une victoire du Candidat Félix Tshisekedi, devançant son principal challenger, le Candidat Moïse Katumbi », indique l’IRDH.

Et d’ajouter qu’il trouve inacceptable que votre parti ravive la mémoire du leadership sécessionniste katangais et des acteurs de l’épuration ethnique, dans le contexte où des millions de vos partisans sont légitimement touchés dans leur amour propre, du fait du dysfonctionnement des institutions de la République.

L’Institut rappelle que contrairement à son devoir constitutionnel d’encadrer le peuple, l’opposition politique a créé de la confusion. En précampagne, elle prophétisait le chaos électoral, dénonçait la planification d’une massive fraude électorale et dénigrait la CENI. Pendant la campagne, cette même opposition a entraîné des millions des congolais à participer au vote, l’appelant à « rester vigilants » et surveiller la publication des résultats « Bureau par Bureau ».

Certes ! Il y a eu une fraude massive. Un très grand nombre de candidats corrupteurs a trouvé, proportionnellement, des corrompus agents de la CENI. Dans cet imbroglio, des candidats de l’opposition ont aussi acheté des voix. Toutes les parties prenantes à l’élection sont marquées par cette image d’une RDC corrompue. Conscient de cette démocratie des dupes, l’Honorable Mwando devrait avoir de la retenue, au lieu de demander d’aller au combat, jusqu’au « sacrifice suprême ».

« M. Katumbi, IRDH est resté attentif à toutes les atteintes ou tentatives d’atteintes à vos droits et libertés, autant que ceux des autres opposants politiques. Il a mené 22 plaidoyers pour des élections inclusives, auxquelles vous avez cru et participé librement. Il a obtenu la libération des membres de votre parti, emprisonné à Lubumbashi. Il a obtenu l’abandon de la « Loi Tshiani » qui visait à vous écarter de la course. Il a dénoncé toutes les tentatives de vous attribuer la nationalité zambienne, en dépit de votre Certificat de nationalité congolaise. Il continue le plaidoyer pour la libération de votre Conseiller Spécial, Salomon Kalonda », souligne-t-il.

Pour l’IRDH, la précampagne et la campagne électorales ont été méchantes avec vous. Cependant, vous avez prouvé que rien ne pouvait vous arrêter. Vous avez démontré votre sens élevé d’audace et de détermination. Homme politique non-violent et patriote, vous êtes resté attaché à la paix et la cohésion nationale.

Face à la stratégie du découragement, du dénigrement, du mépris, de la stigmatisation et d’injures, vous n’avez pas cédé. Vous ne vous êtes pas rapproché des terroristes du M23, soutenus par le Rwanda. De même, vous n’avez pas répondu aux appels de la nouvelle rébellion de Corneille Nangaa.

IRDH estime que des irrégularités observées pendant le vote ne devraient vider votre profonde conviction dans la paix. Si, nonobstant vos remarques, la CENI proclamait Félix Tshisekedi comme le gagnant de cette présidentielle, appelez-le pour le féliciter. A défaut, votre équipe d’avocats devrait suivre la procédure légale du contentieux des résultats.

« Eloignez-vous de ce discours insinuant une nouvelle sécession, une nouvelle rébellion ou une nouvelle épuration ethnique. Restez égal et logique avec vous-même », conseille l’Institut de recherche en droits humains (IRDH).