Réélection de Fatshi : « Le peuple congolais a apprécié , à sa juste valeur, les efforts du redressement économique et sécuritaire de la Rdc par le président Félix Tshisekedi (Jules Alingete)
C’est désormais officiel, du reste conformément à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle provisoires par la CENI! L’actuel Président de la République, candidat à sa propre succession a largement devancé ses challengeurs à cette course pour présider à la destinée de la nation.
Face aux scores réalisés par le candidat numéro 20, Jules Alingete Key n’a pas manqué de réagir aux prises avec les fins limiers de votre rédaction.
” Ce sacre en faveur du Président Félix Tshisekedi démontre que les Congolais veulent consolider les acquis du 1er quinquennat “, a-t-il confié.
Et à l’Inspecteur Chef de Service de l’IGF de préciser : ” il ( Félix Tshisekedi ndlr) a eu un bilan positif avec des réalisations sur le plan des infrastructures, la hausse du budget grâce à la maximisation de la mobilisation des recettes publiques par les services d’assiette suite à la lutte farouche contre la corruption et le coulage des recettes publiques “.
Il sied de signaler que les résultats provisoires publiés ce 31 décembre donne vainqueur Tshisekedi candidat à sa propre réélection. Après, naturellement, il reviendra à la Cour Constitutionnelle de publier les résultats définitifs.
Hausse des prix des produits surgelés à Bandundu ville suite à la rupture de trafic avec Kinshasa
Le chef-lieu du Kwilu est à son 5ème jour d’asphyxie en produits de 1ère nécessité en provenance de Kinshasa.
Les miliciens Mobondo qui s’y affrontent avec les Fardc, empêchent les échanges commerciaux sur la RN 17. Un bon nombre de véhicules transportant les personnes qui ont quitté Bandundu pour Kinshasa ont rebroussé chemin, pareil pour ceux, en provenance de Kinshasa qui sont retournés à partir de la cité de Masiambio, fuyant l’insécurité.
Les produits surgelés sont devenus rares et les prix ont galopé. La rame de chinchards vendue à 55. 000 FC se vend à 65.000 FC, le sac de riz passe de 65.000 à 75.000 FC, soit une augmentation de 10%.
La population de la ville de Bandundu ravitaillée par Kinshasa transverse déjà de moment très difficile suite à cette perturbation de la situation économique du moment pendant la période des festivités. Clément Tayeye, président urbain de la société civile de Bandundu monte au créneau et appelle le gouvernement à prendre des dispositions pour chasser les miliciens Mobondo.
Marrakech dans le top 10 des destinations à visiter en 2024, selon Airbnb
Marrakech occupe la sixième place dans le top 10 des destinations de vacances à visiter durant l’année 2024, selon Airbnb. Une nouvelle reconnaissance internationale pour la ville ocre, devenue un lieu incontournable dans le tourisme mondial.
Et un nouveau plébiscite, un de plus, pour Marrakech. La ville ocre figure dans le top 10 des destinations à visiter en 2024, selon la plateforme d’hébergement Airbnb. La cité des Almoravides se positionne à la sixième place de cette liste, devançant de grandes villes touristiques comme Salvador de Bahia (Brésil) classée septième, Paris (France, 8ème), Melbourne (Australie, 11ème), Tokyo (Japon, 15ème) ou encore Rio de Janeiro (Brésil, 16ème). Les cinq premières places du classement sont respectivement occupées par Indianapolis (États-Unis), Varsovie (Pologne), Osaka (Japon), Kyoto (Japon) et Buenos Aires (Argentine).
Rappelons que Marrakech figurait en tête des réservations des clients de la compagnie aérienne française Transavia pour les vacances de fin d’année, débutées à la mi-septembre. La cité marocaine devance respectivement Tunis et trois villes européennes, en l’occurrence Porto (Portugal), Séville (Espagne) et Lisbonne (Portugal). La ville ocre devrait donc attirer davantage de touristes internationaux durant l’année 2024, après cette belle promotion de cette plateforme internationale.
Dans sa note de conjoncture du mois de novembre dernier, la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Économie et des Finances, avait révélé que 12,3 millions de touristes avaient visité le Royaume à fin octobre, soit une hausse de 39% par rapport aux 8,8 millions d’arrivées enregistrées en octobre 2022. Marrakech avait connu la plus importante augmentation (68%), suivie d’Agadir (35%), Casablanca (40%), Tanger (26%), Fès (46%) et Rabat (35%).
Par Elimane Sembène
Sécurité globale: Les réalisations du Royaume selon l’IRES
Le Maroc émerge en tant que leader mondial dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales, ainsi que dans la lutte contre le terrorisme et le crime, selon la 11e édition de la série « Tableau de Bord Stratégique » de l’Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES).
Malgré les défis régionaux tels que l’instabilité environnementale et l’accentuation des risques terroristes au Sahel, le Maroc, en 2023, s’affirme parmi les sept pays les plus paisibles en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, et un pilier de lutte contre le terrorisme et les crimes à l’échelle régionale et internationale, relève le tableau de bord stratégique de l’IRES offre un aperçu et un suivi complet de l’évolution du positionnement international du Maroc.
Sur le volet Sécurité globale, l’IRES évoque l’analyse approfondie du Think Tank « The Good Country », qui précise que le Maroc s’illustre en tant que leader mondial dans la promotion de la paix et de la sécurité internationales. Cette prééminence se manifeste à travers le déploiement substantiel de forces de maintien de la paix par le Royaume au sein des missions des Nations Unies, ainsi que par ses performances exceptionnelles en matière de cybersécurité.
L’Institut fait notamment savoir qu’en dépit des défis découlant de l’instabilité régionale et de l’accentuation des risques terroristes et criminels au Sahel, le Maroc maintient un positionnement significatif au sein de l’indice global de paix. Notamment, en 2023, le Royaume se distingue en figurant parmi les sept pays les plus paisibles de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient, s’établissant à la 84e place dans le classement mondial de la paix.
En 2021, le Maroc a marqué son empreinte parmi les 30 pays les plus sûrs à l’échelle mondiale, s’arrogeant la première place en Afrique selon l’indice « World’s Safest countries ». Cette ascension spectaculaire entre 2019 et 2021, expliquée en grande partie par « Global Finance », est attribuée à la gestion exemplaire de la crise sanitaire, un élément clé influençant la construction de l’indice pour l’édition en question, indique le document.
De plus, le Maroc se positionne de manière intermédiaire sur l’Indice Fragile State en 2023, contrarié par des facteurs tels que les griefs communautaires, la migration et l’exode des compétences, ainsi que les inégalités de développement économique, selon les conclusions du Think Tank « Fund for Peace ». Cette année, le Maroc se classe à la 90e position de cet indice.
Entre 1998 et 2003, le Maroc a connu un recul dans sa position internationale selon l’Indice de stabilité politique et d’absence de violence et de terrorisme. Cela s’explique notamment par l’accentuation des menaces transnationales au Sahel, en particulier le terrorisme et le crime organisé. Toutefois, le classement international du Royaume est demeuré quasi stable entre 2003 et 2022.
Une lueur d’espoir émerge avec une amélioration notable du classement international du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme. Cela reflète l’engagement actif du Royaume dans la lutte contre le terrorisme et les efforts soutenus des autorités sécuritaires, notamment les actions continues pour le démantèlement des cellules terroristes, souligne l’IRES.
De manière significative, le choix du Maroc en tant que partenaire inaugural pour l’ouverture du Bureau Programme des Nations Unies pour la lutte contre le terrorisme et la formation en Afrique, premier du genre sur le continent africain, témoigne de la confiance et de l’estime accordées à la Stratégie Nationale de Lutte contre le Terrorisme et l’Extrémisme violent, menée sous la conduite éclairée du Roi Moh
ammed VI.
Année 2023: l’attachement constant du Maroc à l’action africaine commune réitéré
L’année 2023 qui tire à sa fin a été marquée par une présence distinguée du Maroc à l’Union africaine (UA), consacrant la place de choix et la crédibilité dont jouit le Royaume au sein de l’organisation panafricaine et Son attachement constant à l’action africaine commune.
La forte participation du Maroc au 36ème Sommet de l’UA et à la 2eme conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat pour la région du Sahel en février de cette année à Addis-Abeba illustre le rôle constructif du Royaume en faveur de l’action africaine commune conformément à la Vision de SM le Roi Mohammed VI qui plaidait pour «l’émergence d’une Nouvelle Afrique: une Afrique forte, une Afrique audacieuse qui prend en charge la défense de ses intérêts, une Afrique influente dans le concert des Nations».
Ainsi, au cours de cette année le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a représenté SM le Roi Mohammed VI à la 2eme conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat pour la région du Sahel qui s’est tenue le 17 février au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba.
Le Chef du gouvernement a représenté également SM le Roi Mohammed VI au 36eme Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine tenu à Addis-Abeba les 18 et 19 février.
La délégation marocaine prenant part à ce Sommet était composée notamment du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, l’Ambassadeur Représentant permanent du Royaume auprès de l’Union africaine et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi et l’Ambassadeur Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), Mohamed Methqal.
Le moment fort de la 2ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la région du Sahel a été le Message adressé par Sa Majesté le Roi aux participants et dont lecture a été donnée par le Chef du gouvernement.
A l’issue de cette session, la 2eme Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Commission Climat pour la région du Sahel tenue en marge du Sommet de l’Union africaine, s’est félicitée du rôle pionnier joué par SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique forte et résiliente à travers notamment une coopération sud-sud ambitieuse.
“La Conférence se félicite du rôle pionnier joué par SM le Roi Mohammed VI pour une Afrique forte et résiliente à travers notamment une coopération sud-sud ambitieuse à même de garantir un développement harmonieux et durable de l’Afrique”, affirme le communiqué final adopté à l’issue de cette Conférence.
La Conférence a également désigné SM le Roi Mohammed VI au panel de Chefs d’Etat en appui au Président de la Commission climat pour la région du Sahel dans le cadre du renforcement du plaidoyer relatif à son opérationnalisation.
Lors du 36ème Sommet de l’UA, les efforts de SM le Roi Mohammed VI en matière de la migration ont été mis en exergue.
SM le Roi Mohammed VI a depuis Sa nomination Leader sur la question de la Migration à l’occasion du 28ème Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine (UA), n’a managé aucun effort pour défendre les intérêts de l’Afrique et mettre les jalons d’une politique africaine avant-gardiste sur la question migratoire, a affirmé la délégation marocaine devant le 36eme Sommet de l’UA.
Sa Majesté le Roi a présenté l’agenda africain sur la migration et développé une vision africaine commune de la migration et porté cet agenda africain sur la scène multilatérale, à travers le Pacte de Marrakech, a souligné la délégation marocaine.
La délégation du Royaume du Maroc a mis en avant les aspects concernant le suivi de la mise en œuvre des propositions contenues dans l’agenda africain sur la migration, en l’occurrence l’Observatoire Africain sur les Migrations (OAM) et la relance de la proposition de création d’un poste d’Envoyé spécial de l’UA sur la migration, la promotion de la vision africaine commune dans le cadre bi-continental Euro-Africain, la promotion des interactions entre l’agenda africain sur la migration et le Pacte de Marrakech et la présentation des principales conclusions du Forum sur la réduction des coûts de transfert de fonds de la diaspora africaine, organisé conjointement par le Maroc et le Togo.
Lors de ce 36eme Sommet de l’UA, le Maroc s’est dit, d’autre part, convaincu que la réforme institutionnelle de l’Union africaine est un vecteur de croissance qui devrait contribuer à accélérer les programmes globaux de transformation économique et sociale du continent africain.
La vision de la réforme institutionnelle de l’UA que le Maroc soutient pleinement repose sur une approche globale en faveur du développement et de la promotion de la paix et de la stabilité sur le Continent, a souligné la délégation marocaine.
Dans ce cadre, le Maroc considère que cette réforme devrait être inclusive, holistique, transparente et participative, fondée sur le principe de l’appropriation et reposant sur les paramètres du réalisme et du pragmatisme, a réitéré la délégation marocaine.
Le 36eme Sommet de l’UA a également adopté la Déclaration de la Conférence politique de l’UA sur la promotion du lien entre la paix, la sécurité et le développement en Afrique, intitulée « Déclaration de Tanger».
Le Sommet de l’UA a exhorté la Commission de l’UA à mettre en œuvre ses conclusions et à cet égard, invite les partenaires du processus de Tanger à renforcer leur soutien à la mise en œuvre des projets relatifs au lien entre la paix, la sécurité et le développement.
En marge de la réunion du Conseil Exécutif de l’UA en prélude au 36eme Sommet de l’Union, le Maroc en collaboration avec l’Union africaine, a organisé au siège de l’organisation panafricaine un événement de haut niveau qui a été couronné par la création d’un Groupe des Amis sur les défis croisés des changements climatiques et de l’Agenda Femmes, Paix, et Sécurité, initiative du Royaume.
Le Groupe des Amis sur les défis croisés des changements climatiques et de l’Agenda Femmes, Paix, et Sécurité qui a été lancé “permettra à des hauts responsables de différents bords d’accompagner cet exercice pour que le nexus Femme, Paix et Changement climatique puisse être un élément présent dans toutes nos interactions et à tous les niveaux”, a souligné M. Bourita, lors de cet évènement de haut niveau qui a été marqué par la participation des ministres des Affaires étrangères des Etats Africains et de pays européens, la Vice-Présidente de la Commission de l’Union africaine, les Commissaires de l’Union africaine, les partenaires internationaux, Organisations internationales, ONU Femmes et la société civile.
Le 36eme Sommet a été également marqué par la présentation du rapport annuel sur les activités de l’Union africaine (UA) et ses organes pour la période janvier-décembre 2022 qui a consacré la présence forte et la place de choix du Royaume au sein de l’organisation continentale.
Cité 21 fois dans le rapport des activités de l’UA, le Maroc sous le leadership visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, est très actif au sein de l’organisation panafricaine et présent dans plusieurs rapports de l’Union.
Cette présence forte du Maroc vient couronner le travail constructif accompli par le Royaume qui est présent dans les différents organes de l’organisation panafricaine à l’image du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA, le Maroc étant à son second mandat de trois années après celui de 2018-2020 où il a contribué activement pour l’amélioration des méthodes de travail et l’instauration des bonnes pratiques dans cet organe décisionnel de l’Union.
Confirmant la confiance placée en le Maroc par les Etats membres de l’UA, le Royaume assure la présidence du Sous-Comité des affaires économiques du Comité des Représentants permanent de l’UA.
Le Maroc assure également la première vice-présidence du Comité Technique Spécialisé sur les Finances, les Affaires monétaires, la Planification économique et l’Intégration de l’Union Africaine pour la période 2021-2023.
Le Royaume s’était vu confier la présidence du Comité Technique Spécial chargé du Commerce, de l’Industrie et des ressources minières de l’Union et la première vice-présidence du Comité technique spécialisé sur la Fonction Publique, les Collectivités Locales, le Développement Urbain et la Décentralisation.
Le Maroc avait aussi siégé au tribunal administratif de l’UA avec une Magistrate.
A Laâyoune, une marche résolue vers un développement tous azimuts
Décidément, la ville de Laâyoune vit au rythme d’une dynamique de développement tous azimuts, conformément à l’esprit du nouveau Modèle de développement des provinces du Sud, lancé en 2015 par SM le Roi Mohammed VI.
Moult projets structurants ont, en effet, vu le jour au cours de l’année 2023 dans la plus grande ville du Sahara marocain contribuant, sans nul doute, à améliorer le cadre de vie des citoyens et à accélérer la dynamique de développement socio-économique.
Cette dynamique soutenue a permis à la ville de Laâyoune de décrocher, en novembre dernier à Doha, le Prix de la ville durable et résiliente, octroyé par l’Organisation des villes arabes, dans le cadre de la 14ème édition du Prix de la ville durable et résiliente.
Ces projets phares ont incontestablement donné un nouvel élan à la marche de développement dans la capitale du Sahara marocain, à travers la mise en œuvre de projets édifiants visant notamment à améliorer l’offre de soins, à assurer le développement agricole et à consolider les infrastructures de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle et celles routières, sportives et culturelles.
Ainsi, dans le domaine de la santé, six centres de santé urbains et ruraux ont été mis en service, en novembre dernier, au niveau de la province de Laâyoune, dans le cadre de la politique de réhabilitation et d’équipement des établissements publics de santé.
Il s’agit des centres de santé urbains du niveau premier, à savoir “Al Qods”, “La ville nouvelle”, “Al Aouda”, “Al Wifaq”, “Mohamed Salem Sidi El Boukhari” et “25 Mars”, ainsi que le dispensaire rural de “Diaâte”.
Ces centres de santé sont dotés de moyens et d’équipements médicaux de haute qualité, avec un système d’information intégré qui enregistre les données numériques des patients, leur permettant d’accéder facilement à leur dossier médical au niveau de tous les établissements de santé, tant au niveau régional qu’au niveau national.
En vue de consolider les infrastructures routières, un important ouvrage d’art sur Oued Sakia Al Hamra a été mis en service, en fin juillet, sur une longueur de 600 m et d’une largeur de 14 m.
Ce projet qui fait partie du projet de la voie express Tiznit-Dakhla et dont la réalisation a mobilisé 107,6 millions de dirhams (MDH), s’assigne pour objectifs d’améliorer le trafic routier, lutter contre les crues de l’Oued Sakia El Hamra et de mettre l’axe routier en conformité avec les normes internationales.
A cela s’ajoute la construction d’un nouveau viaduc sur Oued Sakia Al Hamra, d’une longueur de 1.725 mètres, pour une enveloppe budgétaire d’environ 1,3 milliards de de dirhams (MMDH).
Tous les tronçons de la voie express ont été achevés au niveau de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, dont le dernier tronçon (Tarfaya-Oudri) qui a été ouvert à la circulation en fin octobre, après l’achèvement des travaux de signalisation horizontale et verticale et d’équipements de sécurité routière.
Dans le secteur agricole, une unité de traitement du lait et de production de yaourt a été inaugurée, en novembre dernier dans la commune de Foum El Oued, en vue de diversifier la production, améliorer le revenu des bénéficiaires et créer de nouvelles opportunités d’emploi.
S’inscrivant dans le cadre du nouveau modèle du développement des provinces du Sud, cette structure de 3.000 m², qui a mobilisé une enveloppe de près de 46 MDH, est de nature à permettre la production de 1.460 tonnes de yaourt par an et la création de 18.000 journées de travail.
Il est également question de la mise en place d’une unité de production d’aliment de bétail (la ration totalement mélangée), gérée par une coopérative agricole laitière.
Mobilisant un montant global qui s’élève à 8 MDH, ce projet qui bénéficie d’une subvention du Fonds de développement agricole de l’ordre de 0,8 MDH, a pour objectif d’unifier la ration alimentaire du bétail, améliorer la reproduction du bétail et unifier la qualité du lait.
Dans le volet culturel, la grande médiathèque de Laâyoune a vu le jour, pour offrir à ses visiteurs un accès libre, une collection de livres, magazines et journaux, ainsi qu’une diversité d’animations culturelles.
Etalé sur une superficie de 23.500 m², dont 5.500 m² couverte, ce joyau architectural a mobilisé une enveloppe budgétaire de l’ordre de 86,6 MDH, dont 70,1 MDH pour les travaux de la construction et de l’aménagement, tandis que le montant dédié à l’équipement s’est élevé à 16,5 MDH.
Cette structure culturelle comprend notamment un auditorium d’une capacité d’environ 450 places, une salle de lecture, une vidéothèque, une galerie d’exposition, et un espace réservé à la presse, en sus d’une salle multimédia.
Dans le même registre, un projet relatif à la réhabilitation et l’équipement d’un complexe culturel dédié à la culture Hassanie a été lancé pour un coût de 12 MDH, sur une superficie de 6.000 m², dans le but de sauvegarder le patrimoine culturel, promouvoir le tourisme et créer des opportunités d’emploi dans le secteur touristique.
La formation professionnelle n’est pas en reste dans cette dynamique vertueuse, avec la réalisation de la Cité des métiers et des compétences (CMC) de Laâyoune-Sakia El Hamra qui a accueilli sa première promotion au titre de l’année de formation 2022-2023.
La CMC de Laâyoune-Sakia El Hamra se veut un établissement de formation de nouvelle génération, visant à diversifier l’offre des spécialités proposées à la formation et son adaptation aux besoins du marché d’emploi.
Inscrite dans la dynamique de développement régional, cette CMC d’une capacité d’accueil globale de 2.000 places pédagogiques par an, propose une offre de formation diversifiée couvrant 46 filières, dont 70% nouvellement créées, afin de répondre aux besoins évolutifs en compétences liés aux secteurs à fort potentiel d’emploi pour la région.
L’enseignement supérieur est l’autre cheval de bataille pour les provinces du Sud, avec la construction de la faculté de médecine et de pharmacie qui a mobilisé un budget de 257 MDH sur une superficie de 10 Ha.
Ce chantier d’envergure fait partie d’un projet intégré portant également sur la réalisation en cours d’un Centre hospitalier universitaire pour un investissement de 1,2 MMDH, qui est de nature à améliorer les offres de soins pour les populations et à dispenser des prestations médicales de qualité.
S’agissant des infrastructures sportives, elles ont été renforcées par l’inauguration, en novembre, d’une piscine couverte olympique et d’une salle couverte omnisports, pour un investissement total de 105 MDH, en plus d’une piscine couverte Al Hizam (20,5 MDH), afin de favoriser l’émergence de nouveaux talents parmi les jeunes générations dans le domaine sportif.
Les travaux de construction de deux autres piscines couvertes aux quartiers “25 Mars” (28,2 MDH) et “Al Kassam” (5,2 MDH) ont été également lancés, en fin juillet, dont la durée de réalisation s’étale sur 12 mois.
En outre, le secteur de l’artisanat a été consolidé par l’inauguration de Dar Saniaa (maison de l’artisane), en vue de renforcer les capacités des coopératives artisanales féminines et leur doter d’un espace propice à la production, à la formation et à la commercialisation.
Mobilisant un coût global de 2,2 MDH, ce projet qui s’inscrit dans le sillage du programme intégré de développement de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, a ciblé une cinquantaine de femmes artisanes réunies dans le cadre de coopératives et d’Union de coopératives, ayant bénéficié d’une série de formation dans les centres de formation par apprentissage.
Cette année a également été marquée par l’inauguration des jardins et places publics, en l’occurrence la place “Al Alaouine” sur une superficie de 4.600 m², dotée d’un parking sous terrain (3.800 m²), d’une capacité de plus de 100 voitures.
De même, la place “Oum Saad” a été mis en service, sur une superficie de 60.000 m² pour un budget de 60 MDH, comprenant entre autres des espaces verts, des fontaines et des espaces de jeux, ainsi qu’un skate-park.
En somme, Laâyoune poursuit sa marche résolue et se hisse en un grand chantier ouvert qui permettra à cette région du Royaume de s’acquitter de son rôle dans le tissu socio-économique national.
Les projets réalisés ou ceux en cours de mise en œuvre témoignent de la Haute sollicitude dont SM le Roi Mohammed VI n’a eu de cesse d’entourer les provinces du Sud, pour qu’elles soient de véritables pôles d’investissement contribuant au rayonnement international du Sahara marocain.
Message de félicitation de l’Ambassadeur André-Alain Atundu au président réélu Félix-Antoine Tshisekedi
Mes sincères félicitations au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour sa réélection triomphale à la tête de la République Démocratique du Congo dans une compétition démocratique et ouverte.
C’est la preuve évidente et irréfutable que la population congolaise, dans son ensemble, adhère à votre vision de développement à la base à partir de 145 Territoires, de Défense Nationale et de Gouvernance Politique.
En tant que ressortissant de Bumba, je suis particulièrement fier de la part de mon territoire dans ce véritable plébiscite.
Mes félicitations s’adressent aussi à toute l’équipe de campagne du Président réélu pour avoir abattu un travail appréciable.
Fait à Kinshasa, le 31/12/2023
Pour la Plateforme Fifi MASUKA
ALLIANCE DES NATIONALISTES
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
Président National de la CDR et Notable de BUMBA
République du Congo : Denis Sassou N’Guesso interpellé les FAC
L’année 2024 placée sous le signe de la discipline, au sein des forces armées congolaises.
L’orientation a été donnée par le Chef suprême des des forces armées congolaise, Denis Sassou N’Guesso, au cours de la cérémonie de réveillon d’armes qui a eu lieu , ce 31 décembre 2023 , sur l’esplanade du ministère de la défense nationale.
Ce réveillon d’armes qui s’est déroulé sous une pluie battante avait un caractère particulier : pas d’animation de la chorale de la marine ainsi que l’emblématique orchestre des Bantous de la Capitale, comme il est de coutume.
Accompagné par la première dame, le président, Denis Sassou N’Guesso, a été accueilli sur les lieux par le chef d’Etat-major général, le général de division, Guy Blanchard Okoy. Tradition militaire oblige, le chef suprême des armées a fait la revue des troupes de garnison rangée.
Avant les orientations de Denis Sassou N’Guesso pour la nouvelle année 2024, le général de Division, Blanchard Okoy, a présenté le rapport de la force publique pour l’année 2023 qui s’achève.
« La force publique a des missions permanentes. Ces missions demeureront permanentes. S’agissant des missions spécifiques, je suis heureux de constater que les casernes construites par le gouvernement ont été occupées par les unités de l’armée, en dépit des difficultés techniques… » A déclaré d’entrée de jeu, le président Denis Sassou N’Guesso, qui a souligné, à grands-traits, qu’ en 2024, le gouvernement s’emploiera à réaliser le reste des travaux d’infrastructures.
Au sujet de la lutte contre la délinquance dans les villes, le chef suprême des armées a noté que, cette mission demeure entière tout en appelant la force publique à la vigilance continue afin que les jeunes délinquants soient identifiés et être rééduqués dans les centres d’instruction mis en place dans les départements de la Bouenza et de la Cuvette. « Ces missions, la force publique doit les accomplir avec fermeté. » A-t-il martelé.
Par ailleurs, pour l’année 2024, une seule orientation a été retenue par le président Denis Sassou N’Guesso. Il s’agit de la discipline, et ce en rapport avec les évènements tragiques du Stade d’Ornano. « Nous pouvons dire que les évènements malheureux survenus au stade d’Ornano ont mis en évidence quelques défaillances qui sont liées à la discipline … » a relevé Sassou N’Guesso, d’un ton ferme, fustigeant, en même temps le manque de rigueur dans la mise en œuvre des directives donnée par la hiérarchie et au non-respect de la hiérarchie.
Denis Sassou N’Guesso a rappelé à l’assistance que, la discipline est la force principale de l’armée. A cet effet, il a dénoncé certains comportements déviants de la force publique dans le cadre de l’accomplissement qui lui sont dévolues, à travers les routes, les rues et les avenues des grandes villes. Il a mis en relief surtout les passe-droits qui sont devenus légions dans la force publique.
« Dans ces conditions, en 2024, nous allons nous appuyer sur les jeunes qui ont été déclarés admis au concours à la Gendarmerie et à la Police. Nous allons-nous appuyer sur l’organisation de la formation de ces jeunes dans les règles de l’art, en respectant les fondamentaux dans les centres d’instruction… » A réitéré Denis Sassou N’Guesso qui a mis un accent particulier sur les centres d’instruction qui doivent marquer la césure, selon lui, entre la vie en société et celle qui s’engage à mener dans ces dits-centres.
Le président congolais n’a pas manqué de remercier tous les pays amis pour le soutien qu’ils apportent au Congo dans le cadre du renforcement de la force publique congolaise. Il a clos son adresse en souhaitant bonne et heureuse année 2024 à toute l’assistance ainsi qu’à leur famille respective.
A noter que, dans son rapport de fin d’année, le chef d’Etat-major général de l’armée, le général de division, Guy Blanchard Okoy, a relevé quelques actions qui ont été mises en œuvre dans le cadre des missions permanentes de la force publique. Il cité notamment la formation en médecine et en gestion des catastrophes de 256 officiers militaires.
Par Roch Bouka/Correspondant de la RTGA World au Congo
Fatshi élu, mais….
Sans surprise, le président de la CENI vient de proclamer Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo vainqueur de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Face à une opposition désorganisée, l’électeur congolais n’avait pas de choix que de sanctionner la turpitude des politiciens congolais et par défaut, de reconduire le président sortant.
Cependant, il n’y a rien à se réjouir dans le camp du vainqueur. Le plus dur pour le nouvel élu est de prendre la mesure de l’immense défi qui l’attend à l’issue de son deuxième et dernier mandat. Ce défi n’est rien d’autre que de hisser le valeureux nom de son père au panthéon de l’histoire. Pour autant que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lui-même comprenne, dès aujourd’hui, que le candidat au Panthéon ne porte pas le nom de Bemba, ni de Kamhere, ni de Mboso, ni de Bahati, ni de Mbata, ni de Kazadi, ni de Kabuya ou encore de ceux qui se sont autoproclamés du bon côté de l’histoire. Dans 5 ans, il va falloir inscrire le nom de Tshisekedi, pas par la propagande, mais par des réalisations à impacts visibles qui marqueront de manière indélébile le temps. Car, contrairement à ceux qui vivent la politique sans vision, le temps est un juge impartial et infaillible. Pour autant que Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sache que la mission qu’il est appelé à assumer, celle d’achever l’œuvre de son père, l’est au prix des vrais sacrifices, tout populisme stérile mis à part. Il s’agit de redonner le visage à un pays vaste comme toute l’Europe occidentale réunie, aujourd’hui en voie de disparition, car dépourvu d’infrastructures de base dans tout son arrière-pays et en perpétuelle recherche de son unité et sa cohésion nationale face aux velléités expansionnistes des puissances extérieures.
La mission reste possible, mais extrêmement difficile au regard du contexte et de la qualité des hommes en présence, pour lesquels l’engagement patriotique, le sacrifice et l’intérêt général restent des denrées quasi inexistantes. Aussi, va-t-il falloir travailler dur. Travailler dur, c’est Travailler honnêtement, loyalement, abondamment, normalement, normativement, qualitativement, harmonieusement, patriotiquement…..dans le silence, en mettant à l’avant plan la justice sociale et la solidarité nationale, le respect des ressources publiques, avec esprit d’abnégation et de hauteur. Il va falloir mettre en application des politiques publiques bien conçues et mises en œuvre en conformité aux règles de l’art par le recours à l’expertise nationale débarrassée de pesanteurs politiciennes, ……
Enfin, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nouvel élu, doit noter que le peuple congolais ne lui a pas donné un chèque à blanc. Le bénéfice de la tolérance en faveur de son premier mandat est à jeter dans la poubelle de l’histoire.
Daniel Makila, Nationaliste de Gauche, Fils de Lumumbiste.